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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
sept. 2024
6° - 17° // pluie, soleil.. on ne sait pas trop !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 violett - Your twisted mind is like snow on the road

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MessageSujet: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 0:46



Violett Donovan
If you don't know where you are going any road can take you there

nom ○ Sur sa carte d'identité, c'est écrit Donovan. C'est le nom de famille de ses parents adoptifs et elle n'en a jamais connu aucun autre. Ça lui plait et s'il lui est arrivé de s'imaginer porter des sobriquets du style Burton, Austen, Khalo ou Hemingway, descendance perdue des belles âmes l'ayant fait un instant rêver, personne n'est obligé de le savoir. prénoms ○ Violett comme la fleur, mais avec un 't' en plus. Pourquoi ? Probablement un effet de style. Parfois elle se demande si c'était bien le plan ou si c'était un petit écart dyslexique de la personne qui enregistre les naissances à l'administration. Ça la fait doucement sourire de se dire qu'il y a probablement des milliers de personnes qui portent des prénoms qui sont peut-être le fruit d'erreurs de recopiage. Son second prénom est Eleanor. âge ○ Elle a eu 25 ans le 18 mars dernier, elle l'a fêté en louant un pédalo et en allant passer la journée au milieu du lac Wairarapa avec son chien, son calepin de dessin et ses crayons. lieu de naissance ○ Wellington à priori. L'hôpital où elle travaille est d'ailleurs à quelques centaines de mètres de celui où elle est née. statut civil ○ célibataire, elle tombe vite sous le charme, mais elle tombe difficilement réellement amoureuse. Ça ne la tracasse pas le moins du monde, elle n'a jamais eu de soucis avec la solitude. orientation sexuelle ○ La blague préférée de son père à ce sujet c'est de lui dire qu'elle a toujours eu un très mauvais sens de l'orientation (ce qui n'est pas faux). C'est de l'humour de papa. De l'humour de papa qui finalement s'en fout complètement que sa fille soit autant aux hommes qu'aux femmes, qu'à toute personne qui n'est aucun des deux ou les deux à la fois ou qui que ce soit au milieu. Violett aime une personne pas un sexe ni un genre. métier/études ○ Elle a fait une année de logopédie avant de se tourner vers des études d'infirmière, c'était plus son truc. Elle travaille depuis presque 3 ans maintenant dans un hôpital à Wellington. groupe ○ euh... fun ? avatar choisi ○ Aya Shalkar

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 001. Tout ce qu'elle sait de ses parents biologiques se résume en trois pages de rapports médicaux sans la moindre information personnelle. Des rapports bien écrits certes, mais comme ce n'est probablement pas eux qui les ont écrits, elle ne pense pas pouvoir y apprendre quoi que ce soit d'autre que le fait qu'il y a apparemment des antécédents d'insuffisances rénales dans la famille de sa mère. Ce qui n'a rien à voir avec le fait qu'elle a pour habitude de boire plusieurs litres d'eau par jour, non non. Elle aime bien l'eau c'est tout. 002. Pour une raison évidente à tous sauf à elle, il semblerait qu'ils soient peu à apprécier dormir dans sa chambre. Sa mère a déjà essayé de lui faire comprendre que le fait que tout ses murs soient peints, du sol au plafond, de manière à ce qu'on se croit de nuit dans une forêt peuplée de bestioles sorties tout droit de son imagination, peut être oppressant pour ceux qui n'en ont pas l'habitude. Ce à quoi elle rétorque que lorsqu'on dort, on ne voit pas les murs et qu'en plus la dernière chose qu'on voit réellement c'est son plafond ciel étoilé avec de vraies étoiles qui brillent dans le noir, ce qui, à son sens, est plutôt cool. 003. Elle a la fâcheuse habitude d'être envahissante lorsqu'elle dessine ou qu'elle peint, mais également à squatter des endroits improbables et peu pratiques. Ce n'est tout de même pas sa faute si certaines de ses sources d'inspiration sont mal située. Entre monopoliser tout un trottoir pendant une journée entière ou s'installer sur le capot d'une voiture mal garée pour avoir une meilleure vue, le pire qu'elle ait bien pu faire est probablement de s'installer sur le rebord de la fenêtre d'un de ses amis habitant au sixième étage, les jambes dans le vide pour pouvoir croquer au mieux la vue sublime qui s'offrait à elle. Elle a foutu la trouille à des dizaines de passants et elle, elle est capable de vous en parler comme une journée magnifique où les gens auront passé beaucoup de temps à lui parler (crier serait plus exacte) des belles choses qu'il y a dans la vie. 004. Enfant unique, elle est très proche de ses parents qui habitent d'ailleurs à moins de dix minutes à pied de chez elle. De là à dire que c'est une véritable fifille à papa et maman, il n'y a qu'un pas. Elle n'a jamais manqué de rien, on pourrait même dire qu'elle vient d'une famille plutôt aisée et les gens aiment le lui rappeler de temps en temps, même si elle en est pleinement consciente. Elle se fait souvent vanner sur le fait qu'elle aura couté cher à ses parents et qu'ils auraient du choisir un enfant moins high maintenance puisque c'est eux qui lui on payé son appartement et vu la distance qui les sépare, ils auraient fait des économies en la gardant chez eux. Elle n'a rien demandé elle, sans être une Tanguy dans l'âme, elle était très bien chez papa maman. De toute façon ils la retrouvent suffisamment souvent dans leur jardin pour avoir l'impression qu'elle n'est jamais partie. 005. Ayant une véritable affinité avec les enfants de tout âge (probablement de part son propre côté enfantin), elle voulait dans un premier temps travailler avec eux en tant que logopède, mais elle a rapidement trouvé cela trop restreint et s'est même rapidement fait un peu chier. Elle s'est alors tournée vers des études d'infirmière et a dézingué le programme à la vitesse de la lumière, à l'aise comme un poisson dans l'eau. On lui demande souvent pourquoi elle n'a pas fait médecine vu qu'elle avait apparemment les compétences pour et c'est une de ces quelques questions auxquelles elle n'a jamais vraiment répondu. Il n'y a pas de raison, elle aime ce qu'elle fait et ça lui suffit. Aimant toucher à tout, s'informer et se former, apprendre de nouvelles choses constamment, elle est assez polyvalente. En ce moment elle travaille souvent aux urgences. 006. Elle adore les animaux, tous les animaux et ne se fait pas prier pour aller militer pour eux à la moindre occasion. Elle a récemment adopté un jeune berger australien qu'elle a appelé Roscoe. Une boule de poil un peu timide, mais très affectueuse et qui se montre même un brin protecteur envers le lapin nommé Zeppelin qu'on peut souvent voir se promener dans son appartement. Jusqu'au début de l'année dernière, elle avait également un python royal plus vieux qu'elle et qu'elle avait hérité de son oncle. Sa mort l'a plongé en grosse déprime pendant presque un mois, elle s'est senti un peu bête en tant qu'infirmière d'avoir autant de mal à encaisser la mort. La mort du python hein, son oncle va très bien. Les seuls animaux qu'elle ne peut pas sentir, ce sont les volatiles. Pour ne pas mentir, elle en a même un peu peur. Surtout des poules. Et des pigeons. Et des oies aussi. Des cygnes, des mouettes, des dindons, des paons, des chouettes... les canards ça va, elle les tolère, surtout quand ce sont encore des canetons. Bref, les volatiles. 007. Son plat préféré est le cheeseburger cheddar, sans cornichon, sans oignon, sauce au poivre avec des champignons, des carottes rappées et un smoothie pomme-mangue-banane-soja. Ses odeurs préférées sont celles de la pêche, de l'essence et de l'herbe fraichement coupée après la rosée. Son occupation préférée par jour de pluie c'est de papoter avec son chien en gribouillant devant sa fenêtre avec des bougies allumées partout dans l'appartement ou alors aller courir les pieds nus dans le jardin de ses parents et faire des dérapages jusqu'à ne plus en pouvoir et rentrer prendre une douche bien chaude suivi d'un thé à la myrtille. 008. Quand elle était petite, elle passait énormément de temps chez la voisine qui était coréenne. Elle y apprenait la langue et la cuisine, c'était ce qu'elle préférait faire après l'école et c'est probablement de là que lui vient sa légère obsession pour la bouffe asiatique. En plus du coréen, elle parle aussi un peu de français, son père ayant de la famille au Canada, elle a toujours eu quelqu'un avec qui pratiquer. 009. Tout ses profs, sans exception, ont un jour écrit à ses parents à propos de son aptitude exceptionnelle à rêvasser en classe. Ce à quoi elle répondait inlassablement que ce n'est pas parce qu'elle ne regarde pas la personne qui lui parle qu'elle ne l'entend pas. C'est d'ailleurs une mauvaise habitude qu'elle traine encore aujourd'hui de ne pas toujours regarder la personne qui lui parle ou à qui elle parle ce qui peut parfois un peu déstabiliser son interlocuteur. Malgré tout, elle a toujours été une excellente élève dotée d'une très très bonne mémoire, surtout visuelle. Elle est également très observatrice et physionomiste et n'oublie jamais un visage. Les prénoms par contre... c'est pas toujours son fort. C'est pas pour rien que beaucoup de gens dans son entourage ont un surnom. Parfois ridicule. Souvent ridicule. 010. Elle ne supporte pas qu'on lui mente ce qui n'est pas très pratique parce que beaucoup de gens ont tendance à la prendre pour une grande gentille un peu lente sans jamais se douter qu'elle est non seulement plus perspicace qu'elle n'en a l'air, mais également beaucoup plus revancharde et mesquine qu'il n'y parait au premier abord. Elle n'est pas moralement opposée au blackmail et étant observatrice et un peu secrète parfois, du dossier, vous pouvez être certains qu'elle en a quelque part. Méfiez-vous de l'eau qui dort dit-on. Elle a également un don pour cerner rapidement les gens et leurs besoins, c'est une des ces choses qui en font une bonne infirmière. 011. Elle est ambidextre. Ce qui est pratique pour le multitâche. Par contre elle est maladroite des deux mains du coup... 012. Elle n'a absolument aucun sens de l'orientation et si ça ne lui plaisait pas autant de se perdre, de errer et de découvrir de nouveaux endroits distrayants de cette manière, son gps serait son meilleur ami. 013. Lorsqu'elle ne travaille pas, elle aime aller passer du temps à l'hôpital pour enfants. Papoter et jouer avec eux. Elle y emmène souvent son chien quand c'est possible et repart toujours de là avec une demie tonne de dessins qu'elle garde précieusement dans des fardes dans son salon et qu'elle aime regarder quand elle n'a pas le moral. 014. Elle ne crie pas quand elle s'énerve réellement, elle devient froide, silencieuse et piquante. 015. Elle n'est pas opposée au sport, elle faisait d'ailleurs de la gymnastique artistique quand elle était enfant, mais désormais, mis à part du yoga et parfois un peu de pilates dans son salon, elle n'en pratique plus aucun. D'ailleurs tout ce qui tourne autours d'une balle la saoule grandement, oui même le rugby. Et regarder le sport à la télé est pour elle une perte de temps sans nom. Sinon, dans la même veine, elle ne sait pas nager et n'aime pas beaucoup les profondeurs. 016. Elle aimerait un jour écrire, illustrer et publier un livre pour enfants. Surtout illustrer. Elle a d'ailleurs des tonnes de planches regorgeant d'idées en tout genre chez elle, littéralement de quoi faire trois ou quatre bouquins si elle était convaincue d'avoir quoi que ce soit qui puisse tenir la route.

les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom ○ aliho âge ○ le quart de siècle bien tapé pays/région ○ le nord, très au nord, tellement au nord que je ne suis qu'à quelques pas de la Hollande. présence ○ plus ou moins 3-4 jours semaines selon mes horaires de boulot j'imagine comment as-tu connu island bay ○ je n'en ai plus la moindre idée. Ça fait des semaines que je suis à la recherche d'un endroit où poser mes valises et me remettre au rp, du coup j'ai perdu le fil à force de passer de partenariat en partenariat  violett - Your twisted mind is like snow on the road 1356059144  scénario/pré-lien/inventé ○ inventé raison de ton inscription ○ c'est un bel endroit, le rp me manque et j'espère trouver un endroit où pouvoir retrouver le goût à cette passion que j'ai laissé de côté très longtemps. Le contexte est simple, mais efficace et les couleurs me mettent en joie à chaque fois que je passe. Et puis je ne m'étais encore jamais inscrite sur un forum avec autant de membres alors ça me fout très certainement la trouille, mais c'est aussi une nouvelle expérience  violett - Your twisted mind is like snow on the road 692898555  dernier mot d'amour ○  violett - Your twisted mind is like snow on the road 965456340  
 
Code:
<pris>○ aya shalkar</pris> violett donovan




Dernière édition par Violett Donovan le Mar 19 Juin - 3:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 0:46



l'histoire de ma vie
petite citation pour faire joli


La mélodie de sa voix tendre caresse ses joues roses, ses longs cheveux d'ébène et les murs bleus marine de la pièce, elle sautille sur les lignes d'un livre ouvert et raconte. Raconte la belle histoire de trois sorcières qui s'allient face à l'épreuve d'un jardin difficile à conquérir, emmenant avec elle un triste chevalier. Trois sorcières que la vie aura malmenées et qui, au sein du jardin, espèrent pouvoir se baigner dans les eaux d'une fontaine qui leur rendra bonheur et sérénité. Un quatuor de choc, qui au fil des épreuves trouveront plus qu'ils n'espéraient trouver. C'est son histoire favorite ! Sur le savant mot de fin, la voix s'éteint, mais ses yeux sont encore ouverts, bien que posés dans le vide à côté de son genoux. Cela fait quelques jours déjà que plus rien ne semble apaiser son esprit à l'heure du coucher. Que ce soit la voix grave et sereine de son père comptant ses aventures préférées ou celle plus haute et mélodieuse de sa mère gazouillant ses chansons préférées. La seule différence avec les jours précédents, c'est que là où elle semblait elle-même, partie dans un monde qu'elle seule peut voir, ce soir, elle semble inquiète. « Lettuce ? » C'est à peine si elle cligne des yeux, rien d'anormal. « Letty? » Cette fois elle fronce des sourcils et un léger bruit de reconnaissance s'élève du fond de sa gorge, mais son esprit n'y est toujours pas. Malgré tout, il sourit. Rêveuse un jour, rêveuse toujours, elle a depuis développé la faculté incroyable de répondre de façon presque cohérente tout en étant encore parfaitement déconnectée du monde qui l'entoure. Elle lève même le nez vers lui, mais son esprit n'y est toujours pas alors il s'approche, pose son nez contre le sien et réessaye « Violett ? » Le voile qui décorait ses grands yeux clairs semblent doucement se lever et tout d'un coup, elle louche, cligne bêtement des yeux une ou deux fois et rit d'une voix enrouée d'avoir été inutilisée pendant plusieurs heures. « Coucou. » Sa petite main vient doucement tapoter sa joue rapeuse, signe qu'il peut se redresser et finalement elle gigote un instant dans ses draps décorés de renards avant de trouver une nouvelle position apparemment plus confortable. Elle est silencieuse et quand bien même elle le fixe attentivement, il sait que s'il ne parle pas tout de suite, dans moins d'une seconde, elle sera repartie. « Quelque chose t'ennuie ptit bouchon ? » Une fois de plus elle semble revenir de loin lorsqu'elle lui adresse un sourire. « Non, pourquoi ? » Sa petite voix fluette se pare d'un voile de perplexité, mais il la pratique depuis assez longtemps pour entendre plus que l'interrogation candide à laquelle il est habitué. « Tu es beaucoup dans ta tête ces derniers temps et je...» « Est ce qu'on peut être dans la tête de quelqu'un d'autre ? » C'est à son tour d'être perplexe, un sentiment familier depuis que Violett sait parler et surtout, poser des questions. On ne se rend jamais bien compte à quel point on ne sait rien avant d'avoir un enfant. Par exemple, pourquoi est ce que le ciel est bleu et pas vert ? Pourquoi on appelle les glaces des esquimaux alors que les esquimaux ne mangent probablement pas d'esquimaux ? Ou encore pourquoi est ce qu'on baille ? Il a depuis longtemps digéré le fait que Google le prend probablement pour un demeuré. « Euh non, chacun sa tête mon ange et crois moi, c'est mieux comme ça. Je voulais dire que tu sembles beaucoup réfléchir depuis quelques jours et on dirait qu'il y a quelque chose dans ta tête qui t'embête, mais que tu ne veux pas le dire ou que tu ne sais pas comment dire. » « Y a plein de choses que je sais pas comment on dit. » De toute évidence. Et quand elle essaye quand même, certains le prennent comme un nouveau gazouillis incohérent d'une petite fille qui a beaucoup trop d'imagination et pas assez d'accroches au monde réel pour l'envisager de façon logique. Aussi frustrant pour elle que pour deux parents qui n'en peuvent déjà plus de devoir expliquer à des professeurs trop sérieux qu'elle a certes des soucis d'attention, mais que temps que ça ne semble pas gêner son évolution dans la vie et à l'école, il n'était pas question de la mettre sous médication. « Et tu sais que maman et moi on sera toujours là pour t'aider à trouver les mots pour dire toutes ces choses hein ? » Elle semble tiquer sur le mot toujours et son cœur devient lourd. Il sait où est le problème, il est même étonné de ne pas l'avoir compris plus tôt. « Est ce que c'est par rapport à la conversation qu'on a eu avec maman il y a quelques jours ? » Elle hoche timidement de la tête et lorsqu'il lui adresse un sourire, il s'en veut de ne parvenir qu'à le rendre à moitié rassurant et d'y laisser un peu de tristesse. Il savait que leur récente discussion aurait des conséquences sur leurs vies et si ça ne tenait qu'à lui, jamais ils n'auraient eu cette conversation, mais on lui avait rapidement fait comprendre que ce n'était pas la solution. Tout simplement parce que des solutions faciles, il n'y en a aucune lorsque votre fille unique, que vous chérissez plus que tout, finit par vous demander pourquoi tous les enfants de sa classe ressemblent à leurs parents et pas elle. C'est vrai qu'elle n'a rien de lui. Lui qui a les yeux si foncés, la peau bronzée et un nez aquilin. Pas plus qu'elle n'a quoi que ce soit d'elle. Pas de tâches de rousseur, de cheveux bruns presque roux, de grand yeux verts. Par contre, elle aime la musique rock, elle dort dans des positions rocambolesques, elle est ambidextre et déteste les fraises, comme lui. Elle fronce du nez lorsqu'elle rigole, elle s'écrit sur les bras pour ne rien oublier, elle ne supporte pas l'odeur de la rose et pourrait vivre uniquement d'infusion au gingembre, comme elle. C'est vrai qu'ils ont l'air dépareillés lorsqu'ils se promènent ensemble, mais est ce vraiment ce qui importe au final ? Quelques vagues ressemblance sur les photos de famille ? Oui ils ont l'air dépareillés sur les photos de famille, mais au moins ils ont l'air heureux. « Hey, tu sais bien que tu peux tout nous dire. » « Mais j'ai pas envie que vous vous fâchiez ou que vous soyez tristes. Je veux pas que vous partiez. » Le sous entendu du "vous aussi" est aussi clair que la larme qui coule sur sa joue et c'est l'hécatombe. Elle baisse le regard honteusement, comme elle le fait lorsqu'elle a les yeux qui s'embrument et qu'elle ne veut pas qu'on le voit. Et lui il reste là, le cœur déchiré devant la misère qui semble étreindre son frêle petit corps. Coincé dans son silence, perdu et abattu. Il comprend soudainement pourquoi elle leur colle constamment au train, se montre plus obéissante et raisonnable que jamais, pourquoi elle semble chercher leur approbation quoi qu'elle fasse, elle qui avait jusqu'ici toujours mené sa vie avec une insouciance parfois déstabilisante. Quelqu'un devrait un jour écrire un livre sur comment réconforter une petite fille de 7 ans à qui on vient d'apprendre qu'elle a été adoptée. Si au moins ils avaient eu une histoire dramatique, mais définitive, à lui raconter. Un tragique accident de voiture, d'avion, de pédalo, qu'importe. Elle semblait avoir intégré le concept de la mort après tout. Celui de l'abandon par contre... Adoption plénière avec un dossier aussi court que la durée de vie d'un tube de l'été, ils n'avaient rien à lui donner. Encore moins une bonne raison, s'il pouvait y en avoir une. Tout ce que les parents biologiques avait laissé, c'était un dossier médical. Un dossier médical très complet n’omettant rien, pas même l'usage de drogue durant la grossesse. Un petit rien qui les avait laissé assurés que cet abandon était probablement la décision la plus horrible qu'ils aient eu à prendre et certainement pas le fruit d'une lubie passagère, une résolution prise à la légère. Ils auraient pu la laisser dans la rue ou la déposer dans un lieu quelconque, sans un mot, en espérant que quelqu'un la trouverait. Mais dans leur malheur, même en restant anonyme, ils auront veillé à sa santé. Un deux fois rien qui les auront convaincu que cet abandon était avant tout un acte d'amour. Alors c'est sans mentir que ça aussi ils lui ont dit. Ils lui ont dit que ses parents l'aimaient de tout leurs cœurs et que s'ils étaient "partis", c'était pour son bien. Mais qu'importe, une enfant ne peut pas comprendre ce genre de chose. Tout ce qu'elle retient au final c'est que ses parents n'avaient pas envie d'elle. Ils avaient utilisé les mots les plus simples possible, passé des heures à expliquer les plus noirs aspects de la vie avec des mots assez doux pour ne pas lui valoir des cauchemars pour les vingt prochaines années. Ils étaient allé d'hypothèse en hypothèse pour tenter de répondre à toutes les questions qu'elle pouvait se poser tout en sachant qu'aucune réponse ne serait la bonne. Bref, ils avaient raconté tout ce qu'ils pouvaient, c'est à dire deux fois rien. Parmi tout ça, il y a apparemment une chose qu'ils auraient du faire. Lui dire que ce n'était pas de sa faute.

____________________________________


Assise par terre, ses pinceaux glissent allègrement sur la surface lisse du mur récemment tout de bleu nuit repeint. C'est le dernier qu'il lui reste à décorer et à en juger par les tâches de peinture parant son tshirt des Rolling Stones, ses jambes nues et même ses longs cils, ce n'est pas l'inspiration qui lui aura manqué. Depuis quelques jours, elle n'a plus que ça en tête. Peindre sur ses murs l'image féérique d'un petit bois peuplés des bestioles mignonnes, mais bien souvent bizarres qui vivent dans son imaginaire. Le tout sous le ciel étoilé de son plafond. Elle est inspirée, absorbée, investie dans son nouvel élan artistique à tel point que ses parents passent chez elle tous les jours pour s'assurer qu'elle n'en oublie pas de manger. Ce qui est assez son genre pour être honnête. Dans les premiers jours, elle mettait de la musique, mais en émergeant d'une longue session de croquis, elle s'est rendue compte que le même album de Depeche Mode avait tourné en boucle pendant plusieurs heures et elle préfère rester en bon terme avec ses voisins. Depuis, elle peint dans le silence, elle marmonne quelques mots à l'intention du gros serpent lové contre sa jambe, elle chantonne un peu parfois. Mais dans l'ensemble, la seule chose qu'on entend sont sa respiration paisible et le frottement des poils des pinceaux dans la peinture. Se rajoute à ça des bruits de pas que seul un petit coin paumé de son inconscient semble prendre en compte. « C'est fini. » Cette voix s’immisçant soudainement dans son monde intérieur n'est pas suffisante pour la faire sursauter, mais elle interrompt une seconde la course de son pinceau, prend une autre seconde pour se reconnecter au monde et prendre conscience de l'arrivée de Leah, qu'elle reconnait à son parfum plus encore qu'au son de sa voix, avant de se remettre à peindre comme si de rien n'était. « Pas vraiment. Je viens seulement de commencer ce mur-ci et j'ai encore une dizaine de silhouettes d'arbre à peindre avant de pouvoir passer à la suite. » « Je parle de nous Violett. » Ça Violett l'avait très bien compris, mais Leah avait ce goût pour la tragédie grecque qui la poussait à chercher les dénouements déchirants. Une vraie plaie si vous lui demandiez son avis, mais elle faisait avec depuis presque un an maintenant. Apparemment elle n'aurait plus à le faire bien longtemps. La petite artiste du dimanche ne se défait pas de son mur, n'adresse pas un regard à la nouvelle venue dans la pièce, par soucis de théâtralité plus qu'autre chose en toute franchise. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait profité une dernière fois du doux visage de sa futur ex petite amie. De ses fossettes adorables, de ses tâches de rousseur, de ses lèvres pâles et charnues, de ses grands yeux verts surmontés d'épais sourcils en bataille. Une fille d'une beauté touchant du bout du doigt au commun, juste assez pour la rendre magnifique. « Y-a-t-il déjà eu un nous pour commencer ? » Elle n'a pas besoin de voir le petit froncement effronté de la demoiselle pour le deviner dans le silence furibard qu'elle laisse trainer avant de lui répondre avec véhémence. « Et à qui la faute !?! » Elle s'étrangle presque dans son indignation, c'est marrant ce talent d'actrice qu'elle peut avoir Leah. Elle n'est pas menteuse Leah. Mais elle est superficielle ou plutôt, elle est nombriliste et elle n'en sait rien. Un peu immature aussi parfois, un brin enfant gâtée. « La tienne. » Deux mots savamment choisis et pourtant lancés avec une telle spontanéité qu'ils semblent aussi inoffensifs qu'un commentaire sur le temps qu'il fait. Et pourtant ils résonnent comme une claque dans un pièce vide et, toujours accaparée sur la silhouette d'une branche supportant un hiboux au plumage turquoise et doré, Violett n'accorde toujours pas un regard à celle qu'elle sait occupée à bouillir sur son plancher. Elle n'osera pas dire que cette rupture est indolore, mais ça fait déjà un moment qu'elle la voit venir sans rien pouvoir y faire. Alors aujourd'hui, elle tente d'offrir une dernière fois à Leah ce dont elle a besoin: des adieux dignes d'une série dramatique de seconde zone. Un petit quelque chose à la sauce Feux De L'Amour, mais en plus sincère. « En quoi ça peut être ma faute ? C'est toi qui espace de plus en plus les moments que l'on passe ensemble ! C'est toi qui fuit les conversations sérieuses ! C'est toi qui emménage ici toute seule alors qu'on pourrait habiter ensemble ! C'est toi qui ne m'a jamais dit "je t'aime" ! Pas une seule fois, en un an !  » Voici donc les griefs portés à son égard. Chacun d'entre eux lui laissant un goût amer dans la gorge et le sourire au coin des lèvres. C'est fou comme deux personnes peuvent vivre les meilleurs moments de leurs vies ensemble et malgré tout les percevoir de manière totalement opposée. Violett délaisse finalement ses pinceaux et se relève gracieusement après avoir déposé une caresse sur les écailles froides de Ringo le python. Elle semble sereine alors qu'elle s'approche doucement de Leah et dépose un baiser sur sa joue. « C'est moi qui te ramène tous les matins ton café au caramel avec une bonne dose de crème, celui que tu préfères, celui qu'ils ne font que dans ce petit endroit à quinze minutes de chez moi et cinq de chez toi. C'est moi qui t'écoute dire des horreurs sur ton professeur d'économie et t'aide à réviser tard le soir parce que pour tout ce que tu hais ce type, tu serais plus que capable de réussir son cours si tu t'en donnais réellement la peine. C'est moi qui envoie des messages à ta mère pour la rassurer parce que tu es trop prise par autre chose pour répondre à ses appels alors qu'elle te paie ton logement, ta bouffe et tes études. C'est moi qui vais voir un bête film avec toi parce que tu t'ennuies toute seule alors que j'ai trois examens sur le feu et que je déteste les cinémas. C'est moi qui vérifie que tu as encore des antalgiques dans ta pharmacie pour que tu ne sois pas obligée de sortir de chez toi les fois où tu as des migraines atroces. C'est moi qui glisse des bonbons dans les poches de tes jeans pour que tu aies une petite surprise dans ta journée et un truc sous la main si tu as une soudaine envie de sucrée. C'est moi qui laisse des post-it avec des encouragements sur chacun de tes crayons lorsque tu as un examen à passer. C'est moi qui enlève les olives des pizzas qu'on commande avant que tu n'aies pu les voir parce qu'on a beau dire au cuistot du snack qu'on ne veut pas d'olive sur notre pizza, il en met quand même. Une vraie vendetta sicilienne. » Des gestes simples et qui lui semblaient tellement normaux et naturels qu'elle n'aurait jamais cru qu'ils passeraient inaperçus au point qu'elle ait à les rappeler comme ça dans un long discours. Elle n'aime pas beaucoup le rôle que ça lui donne, mais elle aussi souffre de ce point final que Leah semble vouloir mettre à leur histoire tout en essayant de s'en tirer avec le beau rôle. Et aussi sincère est son envie de lui offrir la rupture larmoyante qu'elle veut, Violett n'en peut plus d'être celle qui a tous les torts. Elle en a, très certainement, mais pas ceux que Leah veut lui faire endosser, loin de là même. « Tu es la seule ici à prendre tout ça pour un manque d'amour et d'intérêt. » Déjà silencieuse depuis plusieurs minutes, Leah semble patauger dans ses idées emmêlées. Ce n'était probablement pas ce à quoi elle s'attendait, elles ont déraillé de son scénario et ses répliques ne sont pas prêtes. Violett la voit se débattre et chercher ses mots, lit son hésitation dans ses grands yeux expressifs et elle voit naitre les larmes au coin de ses yeux. Une vision qui lui comprime douloureusement le cœur. Elle est désolée, mais elle n'ira pas dans l'élan romantique en criant des mots d'amour juste dans le but de la retenir. Elle aimerait, elle aimerait que ce soit si facile et que jamais Leah ne parte, mais ça ne serait rendre service à personne. « C'est moi aussi qui vient de perdre un ami alors qu'il n'avait que 6 ans. C'est moi qui travaille désormais à plein temps, fais du bénévolat auprès d'enfants malades auxquels je m'attache et que je vois trop souvent partir avant l'heure et c'est moi aussi qui, dans tout ça, ai du organiser mon déménagement toute seule parce que tu étais trop vexée que je ne t'invite pas à habiter avec moi. » Et ce n'est même pas comme si elle avait essayé de faire un secret de tout ça. Ni comme si Leah n'y avait rien fait. Leah l'avait emmené au zoo pour lui changer les idées quelques jours après le décès d'Alexys et, même si l'invitation avait été faite de façon maladroite, Violett lui en était reconnaissante. Ne se serait jamais permise de lui faire savoir qu'elle ne semblait jamais savoir comment gérer les émotions de sa petite amie, quand bien même elle disait l'aimer, alors qu'elle, elle savait toujours parfaitement comment lui faire plaisir en toute occasion. Malgré tout Leah semblait tomber des nues. Comme si elle s’apercevait soudainement que Violett était un être humain comme les autres avec une vie tout aussi complexe et pas juste une figurante dans le film de cette histoire d'amour à laquelle elle rêve la nuit. Et c'est peut-être de voir cette épiphanie fleurir dans les yeux de cette jeune femme si chère à son coeur qui sera le plus douloureux. Aussi vain soit-il, Violett avait longtemps espéré se tromper, espéré que Leah en avait moins rien à foutre qu'elle n'en donnait l'air. Qu'elle avait juste sa manière de faire. « Tu me dis que tu m'aimes c'est vrai, mais ce sont des mots creux. Tu y crois, je suis certaine que tu penses réellement m'aimer, mais ce n'est pas moi que tu aimes. C'est ce que je t'apporte. » Leah semble prête à se rebiffer alors Violett sourit tristement et remet délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille, laisse trainer son index le long de cette peau douce qu'elle n'aura bientôt plus l'occasion de toucher. « Je ne parle pas d'argent, ni de choses matérielles. Tu n'as pas besoin de ça. Ou plutôt tu n'as pas besoin de moi pour ça. Tu déteste qu'on te fasse la charité, je le sais bien. Je te parle d'un réel besoin d'avoir quelqu'un pour qui tu es le centre du monde, pour qui tu représentes tout. Tu vis dans l'idée romanesque que quelqu'un qui t'aime inconditionnellement ne verra plus que par toi, ira jusqu'à renier ce qu'il est juste pour que toi tu puisses exister. Est ce que c'est à cause de ton père qui s'est barré quand t'étais gamine ou de ta mère qui t'a trop couvée, j'en sais rien, mais c'est pas sain. Ce genre d'histoire d'amour, ça n'existe pas dans la vraie vie Leah. Je ne suis pas là parce que tu veux de moi, parce que tu m'aimes, mais parce que tu as besoin de moi. Si je ne t'ai jamais dit "je t'aime" ce n'est pas parce que ce n'est pas ce que je ressens, mais parce que je crois qu'au fond j'ai toujours su que ça ne voulait pas dire la même chose pour moi que pour toi. Tu as besoin d'être validée, rassurée, écoutée et mise en valeur. Et il n'y a rien de mal à ça, mais une relation ça se fait à deux et dans celle-ci j'ai toujours été toute seule, quoi que tu puisse dire. » Sa voix est douce, tendre, presque gaie. Elle est loin des reproches que certains auraient vite fait de voir en ces mots. Elle n'a aucun reproche à faire, elle ne fait que dire ce qui est et aussi douloureux cela puisse être, c'est aussi incroyablement libérateur. « Je ne t'en veux pas et je ne cherche pas à te faire de la peine, mais je crois qu'en fait aujourd'hui ce n'est pas ta rupture. C'est la mienne. Et j'aimerais que tu t'en ailles s'il te plait. » Comme elle est venue, elle retourne à sa peinture de sa démarche gracieuse. Elle récupère son pinceau, invite Ringo à se reblottir contre elle et reprend le chemin de son monde intérieur. Un monde qu'elle a toujours été la seule à voir.

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« Mademoiselle Donovan, je peux savoir pourquoi il y a des sirènes dessinées partout sur le dossier de ce patient et la réplique exacte de celle-ci, dessinée sur la table de chevet dans sa chambre ? » Il a l'air strict comme ça le grand patron, mais en fait c'est un loukoum. Cela dit, ne dites jamais à quiconque que je vous l'ai dit. Cela fait déjà trois ans que Violett travaille sous ses ordres et les premières semaines ont été compliquées entre eux. Tendues et remplies de frictions et surtout d'incompréhension. Lui et son idée psychorigide du travail d'infirmier et elle et sa façon bien à elle de creuser son trou auprès des patients, même les plus récalcitrants, en faisant de temps à autre une petite entorse au règlement ou à la bonne conduite. Jamais rien de vil ou de mal attentionné, juste sa façon d'être habituelle. La gentille petite infirmière un peu folle comme on la retrouve souvent dans la bouche des patients. Deux caractères diamétralement opposés et pourtant, vous pouvez demander à n'importe qui dans le service, tous vous diront qu'il a une grande faiblesse pour la cadette de l'équipe. Une petite tendresse qui l'aura poussé à ré-envisager sa manière de faire le boulot juste assez pour que Violett se sente enfin comme un poisson dans l'eau, elle et ses fantaisies. Alors si sa voix peut paraitre stricte et même peut-être un peu froide à ceux qui les entourent, Violett voit rapidement le petit plissement amusé au coin de ses lèvres, la lueur de perplexité et d'intérêt dans ses iris bleues, une sorte de malice dans les rides qu'il a au coin des yeux. Elle ne s'inquiète plus de se faire incendier en public, en fait ça ne l'a très probablement jamais inquiété pour être tout à fait honnête. Souvent, elle le surprend à poser des questions avec l'air de ne pas y toucher et malgré tout lui lancer un regard avide de réponse, comme s'il guettait et répertoriait soigneusement ses petites originalités. C'est rigolo selon elle. Les doigts entortillés dans l'écharpe couleur pêche que lui avait tricoté la dame de la chambre 220, elle lance un rapide regard au dossier incriminé avant de hausser brièvement des épaules avec un sourire innocent et les yeux dans le vague. « Il s'appelle David Merrman. Il n'a jamais de visite alors j'ai pensé qu'il apprécierait un peu de compagnie. » Son ton est celui de l'évidence, de celle qui se demande même pourquoi elle a à expliquer une chose aussi simple. Son sourire est celui de celle qui aura rigolé toute seule cinq bonnes minutes en faisant un lien entre Merrman et mermaid. On a de l'humour ou on en a pas hein... Elle a déjà tourné les talons et se dirige de son pas presque sautillant vers l'ascenseur lorsque son chef semble faire ce fameux lien lui aussi, un sourire consterné au coin des lèvres. « A demain Violett ! » dit-il d'une voix forte en direction de l'ascenseur dans lequel la demoiselle vient d'entrer. Celle-ci lui fait soudainement face et lui adresse un grand sourire, ses mains, dont chaque doigts est décoré d'un ou deux pansement coloré et rigolo, de part et d'autre de son adorable visage alors que les portes se referment doucement sur sa mine joyeuse. « A deux mains Monsieur Grognon ! »





Dernière édition par Violett Donovan le Ven 29 Juin - 15:03, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 3:16

Bienvenue et tout à fait, Island Bay est un bel endroit pour venir s'installer.
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 6:33

bienvenue chez nous & merci pour ton inscription :)
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 7:47

bienvenue à toi violett - Your twisted mind is like snow on the road 902541242
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Nina Baranovski
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○ âge : 27 ans et toutes ses dents (le 6 février 1997)
○ statut : J'crois qu'elle est foutue : elle est complètement mordue du gars aux yeux vairons. ça se soigne docteur ?
○ métier : Opératrice au centre d'appel des urgences depuis février 2020. Assure tout de même encore quelques gardes de baby-sitting
○ quartier : Au 26 sur North Bay, dans une maison. En recherche de coloc ou d'un nouveau logement parce que ça va commencer à lui devenir trop cher
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Plus précisément, Nathasxuelle
○ informations en vrac : A tourné dans une pub pour dentifrice fin 2021 et a trouvé ça génial ► Elle a retrouvé son père en février 2017, Rhett Sawyers ► Elle a découvert qu'elle avait des cousins et une cousine en ville ► Sa mère est morte d'une overdose en septembre 2015 ► Elle a deux tatouages ► Elle vient de reprendre ses études ► Elle a un TDAH ► Elle dort seulement cinq heures par jour ► Avant, elle terminait souvent le mois avec peu d'argent sur le compte, un ou deux dollars. Grâce à l'aide de Carson, elle a soldé les dettes de sa mère et ça va bien mieux maintenant ► Elle est pas très viande ► Allergique au citron et à l'arachide. Elle s'est retrouvée hospitalisée à cause d'un choc anaphylactique et a bien failli y rester ► Elle joue une fois par mois à un jeu de gratte-gratte. Elle gagne, de temps à autre, mais des sommes inférieures à dix dollars la plupart du temps ► Elle aime bien les jolies petites choses. Et tout ce qui est bling-bling ► Elle a déménagé sur East Bay avec son meilleur pote en juillet 2017 ► Elle aime bien écouter de la musique japonaise. Elle a grandi avec les manga One Piece, Bleach et Naruto. Elle adore les OST desdits animés d'ailleurs ► Elle aime bien regarder des séries en streaming. Elle suit de très près deux séries en particulier : Game of Thrones et The Walking Dead. Elle en regarde d'autres également mais ne peut pas non plus toutes les lister. Elle trouve que la série 2 Broke Girls lui correspond plutôt bien d'ailleurs ► Côté films, les deux trilogies de Peter Jackson arrivent en tête, et ensuite les Star Wars. Elle guette les annonces de recherche de figurants et se dit que ça pourrait l'aider si jamais elle arrive à obtenir un rôle

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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 8:42

Bienv'nue à toi ^^

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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 9:31

Bienvenue parmi nous la miss violett - Your twisted mind is like snow on the road 843031823 Tu verras, IB c'est la maison et tu t'intégreras vite violett - Your twisted mind is like snow on the road 445914281
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 9:55


bienvenue parmi nous. violett - Your twisted mind is like snow on the road 2913072852
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 11:17

Bienvenue et bon courage pour ta fiche violett - Your twisted mind is like snow on the road 838751658
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 11:20

Bienvenue, Maya aussi adore les animaux et milite dans une association d'aide aux animaux donc on pourrait se trouver un lien ! violett - Your twisted mind is like snow on the road 843031823
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 12:53

Bienvenue ! violett - Your twisted mind is like snow on the road 1501980771
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 14:10

bienvenue parmi nous violett - Your twisted mind is like snow on the road 133137972
t'es tout nouveau tout beau, tout le monde va vouloir d'adopter, donc t'en fais pas pour l'intégration violett - Your twisted mind is like snow on the road 902541242 violett - Your twisted mind is like snow on the road 2139827335
bon courage pour le reste de ta fiche !
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 15:41

bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche. violett - Your twisted mind is like snow on the road 4164965148
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 17:42

bienvenue ici :)
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road EmptyMar 19 Juin - 18:46

Bienvenue sur IB violett - Your twisted mind is like snow on the road 843031823
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MessageSujet: Re: violett - Your twisted mind is like snow on the road (#)   violett - Your twisted mind is like snow on the road Empty

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