Rêve que tu as des ailes # Leïla

Leïla Marks

brille par ta prestance, repousse l'obscurité naissante

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ aventureuse, elle rêve le monde et le parcourt sans détour, trouvant de l'intérêt même dans la moins anecdotique des choses + Exit les séries avec des médecins qui n'existent pas dans le monde réel, c'est suite au décès de sa meilleure amie des causes d'une leucémie qu'elle s'engagea + elle vit pour son métier et ne laisse de place à personne dans sa vie + elle plante une fleur pour chaque vie sauvée + le paintball est toute sa vie + amoureuse des livres, c'est vers les mondes où règne une magie ancestrale qu'elle se tourne toujours + elle ne prend des boissons, glaces et autres joyeusetés que parfum melon, le reste ne trouve pas grâce à ses yeux + miss positive, elle ne montre jamais qu'elle ne se sent pas bien, mal à l'aise ou qu'elle est triste, préférant sourire et se taire + peu connaissent tous ses secrets car elle sait parfaitement manipuler son monde pour qu'on la pense plutôt comme si que comme ça + détestant les ragots, elle peut devenir houleuse dans ses propos quand on essaye de l'embrigader pour divulguer un secret + malchanceuse, elle casse tout + les animaux ne l'aiment pas, c'est ainsi va la vie + très superstitieuse, elle peut vivre dans la terreur de passer sous une échelle + passionné d'ésotérisme, se prendrait parfois pour une soeur Halliwell, Charmed au secours + elle ne joue pas aux jeux vidéos et tente de prouver par a plus b que cela atrophie le cerveau + fille au caractère bien trempée, elle ne mâche jamais ses mots et parait parfois dure, voire distante + c'est une bagarreuse sous ses airs sages + elle mange toujours son dessert en premier, avant l'entrée et le plat principal par pure gourmandise + il n'a pas été facile pour elle de s'imposer en tant que chef à cause de son statut de femme, et elle ne supporte guère la discrimination à cause de son sexe, féministe dans l'âme, elle fait partie d'une association et milite pour les droits des femmes dans les pays sous développés

les indiscrétions sur le joueur

  

Code:

<pris>○ emmy rossum</pris> leïla marks

l'histoire de ma vie

Vole libre au dessus des astres

Il y en a qui se déchirent et d’autres qui s’adorent et si on ne choisit pas sa famille, je n’aurais échangé la mienne pour aucune autre denrée rare sur terre, fusse-t-elle très chère et puisse-t-elle me rendre riche. Et si je suis riche de mes origines et chéris l’amour que me portent mes parents, il reste comme un goût d’inachevé car je ne me souviens que très peu de mon enfance à Alger, là où je suis née. Nous serions apparemment partis car, à cette époque-là, les temps étaient troublés et nous risquions pour nos vies, ceci n’explique guère quel danger nous courrions même si je soupçonne mon père d’avoir manigancé afin d’obtenir des informations peu licites et d’avoir mis sa famille en danger. Néanmoins, de retour sur le sol Néo-Zélandais, les choses furent réglées. Je m’imagine souvent que ma mère lui a tenu tête lors de leur première rencontre, à Alger alors qu’il travaillait à l’ambassade de Nouvelle Zélande. Ses sourires sont charmeurs mais son caractère affilié à bien des noms d’animaux à plumes, il a fallu de la sagesse et une bonne dose d’ardeur pour le tempérer et dompter. Yasmine est l’être le plus doux et le plus calme que je n’ai jamais vu, je ne comprends d’ailleurs pas toujours sa patiente, capacité dont je n’ai qu’à moitié hérité. Laissés derrière nous ces temps obscurs, mon père trouva un travail en tant que journaliste dans un grand magasine politique tandis que ma mère s’occupe d’une petite boutique proposant des pâtisseries orientales dont je me délecte assez souvent et fais plusieurs envieux.

Le tumulte de l’enfance passé, les affres de l’adolescence m’appelaient et, si j’étais cette élève studieuse qui est capable de prouver le théorème de beaucoup de mathématiciens farfelus, j’étais aussi cette fille au sourire communicatif qui est au centre des discussions et prête un regard attentif à son cercle d’amis, cercle d’amis distillé à droite à gauche encore aujourd’hui mais toujours soudé et si la rancœur ne nourrit pas mon cœur, il y en a certains qui me manquent, perdus de vue ou simplement pauvres manipulateurs pour se hisser au sommet durant d’éphémères années. Maya n’était pas de celle-là, nous partagions tout, sœurs de sang, scellées par un pacte suite à un rite trouvé au détour d’un magasine où l’échange de sang sous la lune importait beaucoup. Cette fleur délicate qui m’attirait dans ses manigances s’est éteinte à l’aube de nos années de collège, arrachée à moi tel un fragment de mon corps tout entier. Ses espoirs, sa vie, son futur balayés en un instant par cette pourriture au nom de leucémie. Guère de docteur Mamour ou autres minois délicats pour me tirer sur le chemin de la médecine, c’est cette perte qui fit naitre ma vocation et mon envie non pas de soigner mais de guérir. Mes études se déroulèrent sans grande difficulté même si je ne compte plus les heures passées à étudier, heures pendant lesquelles le sommeil me fit défaut. Ces dures années ne laissèrent de place pour les distractions, celles futiles du quotidien me comblaient mais celles plus dramatiques comme pouvoir présenter un amoureux à ses parents manquaient. Et si je leur en dégotais à chaque fois un différend tentant de croire qu’il serait mieux que le précédent, j’ai arrêté de compter et ai laissé de côté les histoires passionnelles qui ne sont définitivement pas pour moi entre celui qui postillonne à chaque mot, le gaga des chats et le sportif qui veut gravir l’Everest tous les dimanches.

Aujourd’hui, j’occupe mon entre mon travail qui me prend énormément de temps, à la clinique de Wellington. Et si je brille dans ce que je fais, essayant de toujours trouver la meilleure solution, je ne m’attache plus afin de rester professionnelle et ne point laisser mes émotions prendre le dessus. Pourtant, il y a quelques temps, c’est un cas peu ordinaire que l’on m’a confié. J’ai vu débarquer Elio et Melissa, heureux couple où la maladie a décidé de s’installer…touchée par leur histoire, j’ai déjà pu croiser le jeune homme lors de ses séances de rééducation et sa prestance ne m’a pas laissée insensible. Néanmoins, et malgré nos discussions quant à l’état de Melissa, je ne sombrerai jamais dans ces travers-là, préférant changer de pays s’il le faut. Et si je ne peux nier cette électricité qui transperce mon corps et mon âme de toute part lorsqu’il pose sur moi ses yeux envoûtants, je suis ce docteur professionnel qui ne veut que le bien de sa belle…