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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 'cause nothing lasts forever [tawan #14]

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Kiana Davis
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'cause nothing lasts forever [tawan #14] Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3974
○ points : 250
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
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○ crédits : evermore. (ava)
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MessageSujet: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyLun 25 Juin - 19:53

Vingt heures, mon téléphone sonne. Etrangement, j’attendais ce sms avec impatience. Joan est rentrée chez elle, et je suis déjà sur place, assise sur une souche d’arbre en train de fumer une clope, à l’endroit même où nous avons l’habitude de nous retrouver Joan et moi. J’hésite entre lui demander de venir me rejoindre ici, ou aller la voir, mais comme j’avais dit que je passerai voir Capsule, c’est ce que je vais faire. Je lui réponds en lui disant que j’arrive, et je prends le chemin du quartier résidentiel de la base militaire. Je n’ai logiquement pas le droit de me balader dans ce coin là, mais je fais profil bas, et marche comme si j’en avais le droit. Avec mon treillis, je ne fais pas tâche dans le paysage, c’est certain. Je hâte le pas en arrivant aux alentours de la maison des Oakley, il fait encore jour, je vais devoir redoubler de vigilance. Normalement, le dimanche soir, le colonel est en réunion avec ses sous officiers pour préparer la semaine et les potentiels futurs départs en mission. Alors je fais le tour de la maison, me planque derrière tout ce que peux, pour finalement réussir à grimper en silence à la gouttière qui mène au balcon de la chambre de Joan. J’en ai pris l’habitude, j’espère juste que la gouttière ne me fera pas faux bond un de ces jours. La porte fenêtre est ouverte et Capsule se frotte déjà à mes jambes alors que je n’ai pas passé la tête à l’intérieur de la chambre. Je souris un peu, m’accroupis pour caresser la petite chatte, et pousse finalement la porte doucement, vérifiant que Joan est là, et surtout qu’elle est seule. Elle ne m’entends visiblement pas, j’entre à pas feutrés et glisse ma main à sa taille alors qu’elle était en train de ranger son sac. Elle sursaute et crie presque en se retournant alors je plaque ma main sur sa bouche avant de lui dire en murmurant. « Cht, je vais enlever ma main, mais tu n’as pas le droit de crier, sinon tu vas devoir en payer les conséquences. Si tu restes calme, je te ferai aucun mal… » Je souris de ma propre connerie et retire ma main de sa bouche pour venir finalement y poser mes lèvres. Je ne peux me retenir d’intensifier un peu le baiser, parce que j’en ai envie et que mine de rien, je pense un peu qu’à ça depuis qu’on s’est séparées. « Ça va, ça s’est bien passé la fin de ta petite escapade ? T’es toute seule ? » Je parle là de ses parents, pour savoir si je dois continuer de parler doucement ou si je peux parler normalement. Je préfère être prévoyante, je sais pas bien ce que son père pourrait me faire s’il me voyait là, mais je préfère même pas le savoir. Je reste collée à elle, mes bras autour de sa taille, et je la regarde en lui souriant, peut-être même un peu connement…
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyLun 25 Juin - 22:35

La venue de Tawny au camping a été une parenthèse des plus agréables. Après son départ, même si j’étais déçue que ce soit si tôt, le sourire ne m’a pas quitté et c’est en ayant en tête notre soirée mais surtout que nous allions nous revoir dès mon retour, que j’ai passé le reste du week-end. Ce qui ne m’a pas empêché d’en profiter et de passer un bon moment avec mes amies. Cependant le chemin du retour a sans doute été le plus difficile, l’impatience mais aussi une légère appréhension me grignotant un peu plus à chaque kilomètre parcouru. Alors à peine arrivée dans ma chambre, mes affaires pas encore déballées j’envoie un sms à la jeune femme pour lui faire part de mon retour. Sa réponse ne se fait pas attendre, elle arrive. Qu’est-ce qu’il m’arrive au juste ? C’est quoi le sort qu’elle m’a jeté ? Je ne pense qu’à ses lèvres, à cette envie que j’ai de l’embrasser probablement depuis que nous nous sommes séparées le matin de son départ. Je pourrais avoir peur de mes sentiments, peur de me prendre une claque de désillusion, est-ce que je devrais ? Tout ce à quoi je pense c’est le moment où nous allons nous retrouver. Pour tromper l’impatience, la contenir, je m’emploie à vider mon sac. Je range les affaires dont je ne me suis pas servie, mets les autres par terre en vu de les mettre au sale. J’arrive à maintenir mon attention sur cette tâche, du moins jusqu’à ce que je sente une main se poser sur ma taille me faisant sursauter et me retourner dans un geste réflexe alors qu’une exclamation de surprise m’échappe. La brune pose sa main sur ma bouche et je lève les yeux à ce qu’elle me murmure. Elle n’est jamais en reste de connerie, ce serait mentir de dire que ça ne fait pas partie de son charme. Sa main laisse place à ses lèvres pour venir à la rencontre des miennes, contact que je préfère largement. Je réponds à ce baiser sans retenue aucune, mes bras passant autour de son cou.
Un large sourire étire mes lèvres et je réponds sur le même ton qu’elle, à voix basse « Oui, ça s’est bien passé. C’était sympa. » puis je secoue doucement la tête « Non, y’a une nana en treillis dans ma chambre. Elle a grimpé à la gouttière. » plaisanté-je, me mettant à rire. Je dépose un baiser rapide sur ses lèvres et reprends sur un ton normal « Ma mère rentre plus tard, elle est partie voir ma sœur et mon père n’est pas rentré de réunion. » je ne l’aurais pas faite venir s‘ils avaient été là, je ne veux pas qu’elle ai des ennuis. Nouveau sourire et je dépose un baiser dans son cou « Et toi la suite de ton week-end ? Tu as pu faire tout ces trucs qu’il fallait que tu fasses ? » Capsule vient se frotter contre nos jambes, réclamant de l’attention, elle s’est sans doute sentie un peu seule ces derniers jours « Je crois qu’elle est jalouse… » dis-je, amusée tout en reculant avant de me pencher pour attraper le chat et la mettre dans les bras de Tawny « Tu vois, tu lui as manqué. » je la gratte derrière les oreilles, il ne lui en faut pas d’avantage pour se mettre à ronronner plus fort, un vrai moteur « Merci d’avoir choisi la compagnie Air Capsule, décollage prévu dans deux minutes. » elle est tellement adorable, je sais déjà qu’elle va être un vrai pot de colle durant toute la soirée et cette nuit « Je sais pas de qui elle tient son ronronnement. » dis-je avec un sourire complice « C’est dans la même catégorie que les ronflements ? » j’arque un sourcil.
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyJeu 28 Juin - 9:58

Je frissonne presque de sentir les bras de Joan glisser dans mon cou, à vrai dire, j’adore ça. Ce serait me mentir à moi même que de m’efforcer à penser le contraire. J’aime sa présence, j’aime la regarder, j’aime l’embrasser. Je crois bien que c’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive. « Non, y’a une nana en treillis dans ma chambre. Elle a grimpé à la gouttière. » dit-elle en riant, me faisant rire à mon tour, avant d’arborer une mine choquée. « Tu laisses les inconnues en treillis entrer dans ta chambre toi ? » Je continue de rire et m’arrête seulement lorsque ses lèvres viennent se poser sur les miennes. « Ma mère rentre plus tard, elle est partie voir ma sœur et mon père n’est pas rentré de réunion. » Mes mains glissent dans le bas de son dos alors que je souris de nous savoir seules ici. « Intéressant… » dis-je en lui adressant un petit sourire mutin. « Et toi la suite de ton week-end ? Tu as pu faire tout ces trucs qu’il fallait que tu fasses ? » Je hausse les épaules tout en hochant à moitié la tête. « Oui, ça va, j’avais la flemme mais j’ai réussi à faire quelques trucs. » Ce que je ne dis pas, c’est que j’ai passé plus de temps à penser à elle qu’autre chose. Je sens un frottement sur ma jambe et baisse les yeux pour voir Capsule demander de l’attention. « Je crois qu’elle est jalouse… » Je ris légèrement et récupère le chat qu’elle me met dans les bras. Elle a tellement grandit. « Tu vois, tu lui as manqué. » Je la gratouille en même temps que Joan et viens enfouir mon nez dans ses poils longs, pour lui faire des bisous. « Elle m’a manqué aussi. P’tite boule de poils. » C’est marrant comme je me suis attachée à cette petite chatte. Sans doute parce que son histoire me rattache à Joan. « Merci d’avoir choisi la compagnie Air Capsule, décollage prévu dans deux minutes. » Je ris un peu et continue de la caresser pour ne pas que son ronronnement ne s’arrête. « Je sais pas de qui elle tient son ronronnement. C’est dans la même catégorie que les ronflements ? » Je relève vivement la tête vers Joan. « Qui ronfle ? Certainement pas moi. Toi tu grognes. Je sais pas si c’est non plus dans la même catégorie. T’as parlé aussi, mais c’était pas dans notre langue. Je te soupçonne de venir d’une autre planète ! » Je ris et soulève Capsule à bout de bras, au dessus de ma tête. « Tu comprends ce qu’elle raconte la nuit toi ? T’as un décodeur ou pas ? » Et puis je la fais redescendre, un bisou, et je la pose sur le lit. « Par contre pour la douceur, ça elle tient de toi, c’est sûr. Elle est loin de t’égaler, mais elle a raison d’essayer. » J’attire la jeune femme à nouveau dans mes bras et glisse mes mais dans son dos, à même sa peau. « J’ai jamais touché une peau aussi douce que la tienne. » Et je mens même pas ! Mes lèvres retrouvent rapidement les siennes, parce que j’ai bien peur d’en être devenue accro.


'cause nothing lasts forever [tawan #14] U7IeRIIe_o


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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptySam 30 Juin - 15:51

Nous sommes seules, je ne veux pas prendre de risque en faisant venir Tawny en présence de mes parents. Ma mère ça passe encore je trouverai toujours à justifier la présence de la recrue, mais pour mon père ça serait beaucoup plus compliqué. Je suis sûre qu’il sait parfaitement combien elle a du mal à se plier à l’autorité et aux principes de l’armée. Elle est l’indiscipline et l’insolence incarnée tout ce qu’il adore... Et puis il y a aussi la tournure qu’a pris notre relation, encore de quoi complexifier les choses s’il venait à se douter de quoi que ce soit. Cette nouvelle fait sourire la brune dont les mains glissent plus bas dans mon dos, c’est loin de me déplaire. Je l’interroge sur son week-end, elle reste évasive et nonchalante, Tawny quoi. Je lui souris et Capsule a l’air de trouver que l’on ne s’occupe pas assez d’elle. Je la confie à la brune, elles ne se voient pas souvent toutes les deux et je crois que la jeune femme est véritablement attachée à ce chat qui finalement représente un certain lien entre nous. L’image est attendrissante, je ne peux me retenir de sourire mais pour ne pas me faire griller avec mon rictus un peu idiot je fais un peu d’humour. La réplique de Tawny ne se fait pas attendre « Je grognes ? » demandé-je en arquant un sourcil elle va même plus loin affirmant que je parle une langue incompréhensible, je me mets à rire « Ok pour ça je plaide coupable... j’ai toujours parlé dans mon sommeil. ». Et de la plaisanterie la brune passe aux compliments ce qui a comme conséquences de me faire rougir légèrement, une fois de plus. « Tu dis ça pour... » je m’interromps quand elle m’attire à nouveau à elle « ...que je rougisse. Ça t’amuse, hein ? » conclue-je. Ses mains à même ma peau elle ne s’arrête pas là poursuivant des compliments à mon égard. Ce à quoi je n’ai pas l’opportunité de répliquer puisque ses lèvres s’emparent des miennes, initiative à laquelle je réponds sans une once d’hésitation. Je ne sais pas quand on se reverra après ce soir, alors autant en profiter un maximum juste au cas où. « Tu sais quand j’avais pris ce truc sans le savoir, j’ai dit que t’embrasser était un peu addictif... c’était pas une connerie dite sous l’effet de la drogue. » dis-je en interrompant notre échange un bref instant avant de l’intensifier, glissant ma main dans sa nuque. Deux petits jours sans la voir et voilà où j’en suis... « C’est mal le trafic de drogue Graham-Lewis. » soufflé-je dans un sourire.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyJeu 5 Juil - 13:48

« Je grogne ? » demande-t-elle visiblement interloquée, ce qui me fait rire, et j’en rajoute une couche. « Ok pour ça je plaide coupable... j’ai toujours parlé dans mon sommeil. » Et cette fois j’arbore une expression qui veut dire que j’ai raison, comme si je parlais au chat. Mais je continue sur ma lancée, histoire de lui faire quelques compliments gentils, et je la voix rougir, ce qui m’amuse beaucoup, et me charme aussi, malgré moi je crois. « Tu dis ça pour… que je rougisse. Ça t’amuse, hein ? » Je ris, hoche la tête et ne m’arrête pas pour autant, avant de l’embrasser pour ne pas qu’elle puisse rétorquer. « Tu sais quand j’avais pris ce truc sans le savoir, j’ai dit que t’embrasser était un peu addictif... c’était pas une connerie dite sous l’effet de la drogue. » Je la regarde en souriant, sans doute un peu plus amoureusement que je ne le voudrais, et penche un peu la tête sur le côté, touchée par ses mots, charmée par sa voix. « C’est mal le trafic de drogue Graham-Lewis. » Et cette fois j’éclate de rire avant de prendre son visage entre mes mains pour l’embrasser à nouveau et la pousser sur le lit avant de la rejoindre, la chatouillant légèrement pour me nourrir de son rire. « J’adore droguer mes victimes, pour passer la nuit avec elles et abuser d’elle… » Je lâche un rire machiavélique pendant que je soulève son t-shirt pour embrasser son ventre. « D’ailleurs je suis peux te raconter n’importe quoi sur cette nuit là tu t’en souviendras jamais, p’t’être que j’t’ai attachée à mon lit et que je t’ai fait l’amour toute la nuit… » C’est glauque mais on s’en fout. Je remonte pour l’embrasser à nouveau, nous sachant seules, j’en profite pleinement. J’embrasse son cou, la sentant frissonner. « Qui sait, j’ai p’t’être encore mis de la drogue dans ton verre l’autre soir au bar, histoire que tu te laisses faire après dans la tente… » Je la regarde en haussant un sourcil, un air mutin au coin des lèvres. « C’est vrai qu’à y réfléchir, t’avais pas l’air super consentante… » Je ris un peu et l’embrasse à nouveau. « Tu devrais hurler à l’agression. » Je redouble de baisers, moins appuyés mais plus rapides, sur son visage, son nez, ses joues, le coin de ses lèvres, son cou. Je l’écoute rire, la ressens frissonner et se dandiner parfois, et mes mains la caressent tendrement jusqu’à ce que je vienne chercher ses mains pour les bloquer au dessus de sa tête, mon regard ancré dans le sien, toujours à califourchon au dessus d’elle. Et je souris, bêtement. « Comment elle le prendrait ta soeur si elle savait ce qui se passe là dans ta chambre ? » Je dépose un baiser sur ses lèvres et la regarde à nouveau. « Me dis pas qu’elle sait déjà ? » Après tout, ce sont des jumelles d’après ce que j’ai compris. Je n’ai même jamais demandé son prénom, mais en parler semble encore un peu difficile pour elle visiblement.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyJeu 5 Juil - 21:30

Je vais devoir travailler sur ma résistance aux compliments pour ne pas rougir à la moindre petite allusion que Tawny fait et qui soit en ma faveur. En soit c’est juste la preuve que ça me touche, et bien qu’en sachant qu’elle est une séductrice chevronnée je ne peux m’empêcher de la penser sincère, je le sens. Est-ce parce que j’ai envie d’y croire ? Tant pis si je suis juste en train de tomber dans le panneau. La brune ne se cache même pas de ses intentions de me faire rougir, me taquiner a toujours été son truc de toute façon. Comme de prendre les échanges à son avantage, sans doute sa plus grande force et probablement aussi un de ces petits trucs qui me fait craquer chez elle. A son contact j’ai pas mal appris sur moi, mais j’ai aussi su m’affirmer un peu plus, essayant de rivaliser même si je suis encore loin de son niveau. Cependant il y a des moments comme durant ce baiser où nous somme sur un pied d’égalité, parce qu’il s’agit simplement de partager. Offrir et recevoir, tout simplement. Peut-être que ça contribue d’ailleurs à cette addiction à ses lèvres qui semble grandir un peu plus après chaque baisers échangés. Et lui faire cet aveu c’est m’ouvrir d’avantage, m’investir un peu plus dans ce qui m’est méconnu. Rien que pour voir son sourire et son regard ça en vaut la peine. Mon cœur s’emballe, je me laisse tomber sur mon lit éclatant de rire lorsque la brune me chatouille «… non pas encore ! » ça aussi c’est un de ses trucs favoris, mais cette fois je ne cherche même pas à lutter. Levant les yeux je secoue la tête « Tu es en train de casser le mythe tu sais. » répliqué-je après ses révélations sur la façon dont elle s’y prend pour avoir autant de conquêtes. Ça ne l’arrête pas pour autant, la recrue poursuit dans sa connerie me faisant croire qu’elle a peut-être abusée de moi durant la soirée où j’étais droguée. La plaisanterie est d’un goût un peu douteux, mais j’ai une telle confiance en elle et suffisamment de bribes de souvenirs pour ne pas prendre peur subitement. En fait je trouve même ça drôle « C’est con que je m’en souvienne pas ouais. » dis-je avec une légère moue « Tout ce plaisir évanoui dans les vapeurs de la dr… » ses lèvres retrouvent les miennes me faisant taire, puis s’éloignent vers mon cou me provoquant un inévitable frisson. Nouveau rire en réaction aux propos de Tawny, elle recule pour me regarder distillant une dernière remarque. Je lui souris avec tendresse « Tu t’arrêtes jamais, hein ? » et elle ne fait que confirmer cela, ne me laissant pas l’opportunité d’en placer une. Elle m’assaille de baisers, caresse mon corps ne me laissant comme seule expression que mes mouvements. Je frissonne, ris, m’agite un peu et je pense que j’aimerai que ce moment n’ai pas de fin. A peine j’essaye une approche pour tenter de reprendre un peu de contrôle que la jeune femme bloque mes mains au dessus de ma tête. L’intensité de son regard suffit à me faire rester immobile, je me perds dans ses yeux, mon palpitant se dérègle et je tombe un peu plus encore sous son charme. Sa question me surprend un peu, je ne m’attendais pas à ça. Je souris et hausse un peu les épaules, un nouveau baiser déposé sur mes lèvres me donnant l’opportunité de réfléchir un peu plus à ma réponse. Je secoue doucement la tête en souriant « Personne ne sait rien. » c’est juste elle et moi, j’y tiens. Alors pas même Janis est au courant, pourtant elle est sans doute la plus à même de comprendre ce que je vis. « Tout ce qui lui importe c’est que j’aille bien. Et ma sœur est l’une des personnes les plus ouverte d’esprit que je connaisse... » j’allais continuer, lui dire qu’elle est même déjà sortit avec plusieurs filles, mais je tais cette information. Je penche légèrement la tête, intriguée par la question de la recrue « Pourquoi tu me demandes ça ? », libérant une de mes mains je viens caresser sa joue puis la descends vers le col de son treillis « Tu voulais voir si j’aime l’uniforme ? » demandé-je avec malice, l’attirant vers moi je chuchote à son oreille « J’aime assez ceux de gala. Mais rien ne peut rivaliser avec ce short et ce t-shirt que je t’ai prêté ce week-end. » je ris et reviens chercher ses lèvres avec douceur, j’ai cru comprendre qu’elle aimait ça.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptySam 14 Juil - 11:48

Je m’amuse à taquiner Joan, la faire rougir, rire, sourire. Chacune des émotions qui s’affiche sur son visage enfantin me fait craquer. Alors j’en rajoute, je cherche de nouvelles techniques pour voir ce sourire éclaircir ses iris envoutantes. « C’est con que je m’en souvienne pas ouais. Tout ce plaisir évanoui dans les vapeurs de la dr… » Je ne lui laisse pas le temps de poursuivre que déjà je suis en train de m’emparer de ses lèvres, comme une envie, plus que ça un besoin. « Tu t’arrêtes jamais, hein ? » Je ris en secouant la tête et continue mon petit manège. Lorsque je suis avec elle je ne pense à rien d’autre qu’à ce que je suis en train de vivre. Elle m’offre depuis notre rencontre une réelle bouffée d’oxygène, c’est une bénédiction, il n’y a pas d’autre mot que celui-ci. Finalement je calme un peu le jeu, reste pourtant au dessus d’elle à la regarder comme la 8ème merveille du monde. Je tente quand même de poser la question vis à vis de sa soeur, par curiosité seulement. « Personne ne sait rien. » Je suis plutôt rassurée, étant donné que je ne sais même pas moi même comment qualifier notre relation, je me dis qu’on a bien le temps avant qu’elle n’officialise quoi que ce soit. « Tout ce qui lui importe c’est que j’aille bien. Et ma sœur est l’une des personnes les plus ouverte d’esprit que je connaisse... » Je souris à l’entendre, parce qu’elles ont l’air franchement différentes pour des jumelles. Pas que Joan ne soit pas tolérante ou ouverte d’esprit, mais quand je l’ai rencontrée, elle n’était pas si ‘libérée’ que semble l’être sa soeur jumelle. « Pourquoi tu me demandes ça ? » Je lui souris et penche un peu ma tête à l’instant où elle vient poser sa main sur ma joue, comme pour poursuivre le contact un peu plus longtemps. « Je sais pas, pour savoir… » Je ne la lâche pas des yeux, sourire un peu béat sur les lèvres. « Tu voulais voir si j’aime l’uniforme ? J’aime assez ceux de gala. Mais rien ne peut rivaliser avec ce short et ce t-shirt que je t’ai prêté ce week-end. » Je ris avec elle et la laisse quérir mes lèvres sans aucune réticence. « J’ai encore jamais porté l’uniforme de gala, mais tu me donnes envie d’essayer… » Je ris encore et l’embrasse à nouveau, glissant mes mains sur sa peau tendrement, relevant son t-shirt légèrement, juste de quoi passer mes mains en dessous pour caresser sa poitrine à travers son sous-vêtement. « Tu sais que… j’ai… très… envie… » Mes mots entrecoupés par nos baisers, je n’ai pourtant pas le temps de finir ma phrase qui était plutôt équivoque, puisque nous entendons des pas dans le couloir. Merde. Merde merde merde merde. Je me lève super rapidement et Joan en fait de même lorsque quelques coups sont frappés à la porte et que la poignée s’abaisse. Je n’ai pas le temps de quitter la chambre que je vois déjà le père Oakley faire son apparition, et poser son regard sur Joan, puis sur moi. Je suis debout au milieu de la chambre, droite comme un i, et je déglutis avec difficulté, hochant à peine la tête et me raclant la gorge avant de lâcher un « Colonel Oakley. » Je peux dire adieu à mon existence.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyMer 18 Juil - 20:51

Il y a de l’insouciance dans nos échanges, comme si Tawny et moi étions seules au monde. Je ne retiens aucun de mes rires, souris à en avoir mal aux joues, m’abandonne volontiers à la douceur de ses caresses et la malice de chacun de ses baisers. Rien n’a changé finalement, il y a toujours cette complicité entre nous, simplement elle est désormais ponctuée de gestes plus intimes, d’une proximité à laquelle j’ai définitivement cédé durant le week-end. Envolés mes doutes et les questions, je flotte bien trop haut désormais pour que cela me rattrape. Suis-je naïve ? Peut-être, mais je m’en fous, je me sens bien et c’est vraiment tout ce qui compte. Ce bonheur est trop récent et indescriptible pour que je le partage avec quiconque, pas même avec Janis dont je sais pourtant qu’elle serait ravie. Mais pour l’instant, un peu égoïstement peut-être, je garde tout cela pour moi, peut-être un peu par peur d’un revirement de situation. Et puis quoi dire ? Je n’ai aucune idée de ce que l’on est la brune et moi… Qu’elle me pose la question pour savoir si ma sœur est au courant de quoi que ce soit me conforte dans l’idée qu’il est préférable de ne rien dire pour le moment. Hors de question de m’interroger sur notre statut, pas ce soir, pas alors que nous n’avons qu’un moment limité dont j’ai l’intention de profiter. Je change de sujet, évoque l’uniforme de gala comme étant une tenue que j’affectionne et simplement en l’imaginant le porter je suis à un rien de me mettre à rougir. Je me découvre des désirs jusqu’ici silencieux, et même en sachant que je n’ai à me cacher de rien avec Tawny je ne suis pas encore totalement à l’aise. « J’adorerais que tu essaye… » répliqué-je malgré ma légère gêne, vite poussée aux oubliettes par cette douce vague de chaleur qui m’envahie sous l’effet de l’audace de la recrue.
Chaque baisers qui entrecoupent sa phrase alimentent cette même envie qu’elle évoque, et alors que je m’apprête à ouvrir son treillis, des pas dans le couloir me stoppent net de même que Tawny, qui Dieu merci, fait preuve d’une réactivité impressionnante et se relève. Cette démarche je la connais par cœur, c’est celle de mon père, l’équivalent d’une alerte rouge. Je baisse mon t-shirt me redresse et me lève rapidement, j’ai juste le temps d’attraper mon carnet à dessin sur le bord du bureau qu’il frappe deux coups rapides à ma porte et l’ouvre. Quand son regard se pose sur moi j’y lis d’abord la joie de me voir, rapidement remplacée par la surprise provoquée par la présence de Tawny, ici dans ma chambre et plus globalement chez lui. Son regard s’assombrit en passant à la brune qui le salue sur un ton formel « Graham-Lewis. » lâche t’il avec la droiture militaire qui le caractérise aux yeux de tous ceux qui ne font pas partie de son cercle de proches. Son attention se reporte sur moi « Une explication peut-être Sunshine ? », son sérieux tranche avec l’utilisation de mon surnom, j’esquisse un sourire « Elle est passée me ramener mon carnet… je l’avais perdu. » justifié-je en montrant l’objet. « Comme c’est aimable de sa part. Elle aurait pu le laisser dans la boite aux lettres. » je soupire et fronce les sourcils « Ça va P’pa c’est une amie, on a discuté un peu et elle allait partir. » « Tu sais que je n’apprécie pas de savoir que tu traine avec des recrues. » il regarde brièvement vers la brune et enchaine « Notamment les plus indisciplinées. Et j’accepte d’autant moins de les trouver chez moi, dans ta chambre, un dimanche soir…. Mais je suppose que le problème est réglé puisqu’elle allait partir. » cette fois c’est un regard plus appuyé qu’il dirige vers la brune. Je pourrais répondre, lui tenir tête mais je n’ai pas envie d’un conflit. Je hoche la tête « Oui… » soufflé-je « Je vais la raccompagner à la porte. » il hésite, pendant un instant j’ai peur qu’il veuille s’en charger lui-même mais je vois qu’autant que moi il n’a pas vraiment envie que la situation s’envenime, il prend sur lui et hoche la tête « Très bien. » mon père fait demi-tour et redescend pour aller dans son bureau, je lui emboite le pas pour éviter d’aggraver la situation.
A chaque pas vers la porte mon cœur se serre, fini l’insouciance… je ne pensais pas que ça arriverait si vite. J’ouvre la porte d’entrée et chuchote « Je suis désolée… » je hausse les épaules et esquisse un sourire triste «... au moins pas d’escalade ce soir. » je regarde derrière moi pour m’assurer que mon père ne nous épie pas et prends brièvement la main de Tawny dans la mienne « Je t’envoie un message pour qu’on se voit à notre endroit cette semaine. ». Une dernière pression sur sa paume et je la laisse partir, refermant la porte derrière elle. Je me dirige aussitôt vers l’escalier pour remonter dans ma chambre, je suis sur la première marche lorsque la voix de mon père s’élève « Ce n’est pas une amie comme celle de ta sœur, n’est-ce pas ? » demande t’il, ma gorge se noue je sais très bien de quoi il parle, je fais preuve de tout l’aplomb dont je suis capable pour lui répondre « Bien sûr que non ! ».
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyVen 20 Juil - 18:14

J’ai l’impression d’être face à la mort, je vous jure, comme si j’étais attachée, prête à être guillotinée. Mon coeur bat à tout rompre, j’ai envie de me transformer en souris et me faufiler entre ses jambes pour m’enfuir loin, très loin. Joan a quand même eu le réflexe de prendre son carnet à dessin, et invente alors une histoire qui aurait pu être vrai, dans un univers alternatif. « Elle est passée me ramener mon carnet… je l’avais perdu. » Si seulement ça pouvait passer… Mais étrangement, j’y crois moyennement, quand on voit la tête du père Oakley. On dirait qu’il cherche à savoir à quel sauce il va pouvoir me manger… « Ça va P’pa c’est une amie, on a discuté un peu et elle allait partir. » Je hoche à peine la tête pour valider les dires de Joan, quelle idée ne m’a-t-elle pas pris de venir jusqu’ici alors que son père aurait pu effectivement être de retour plus tôt que prévu. Quelle conne, mais quelle conne. « Je vais la raccompagner à la porte. » Voilà. Faisons ça. Je reste silencieuse, j’ai pas envie de représailles, on était déjà à deux doigts de la catastrophe. Finalement, tout le monde descend, le colonel s’enferme dans un pièce un peu plus loin et Joan me raccompagne jusqu’à la porte. Moi dehors, et elle dedans, c’est comme ça que les choses auraient dû être. « Je suis désolée… » Je secoue un peu la tête. « T’as pas à l’être. » Je sens sa main venir chercher la mienne et je la serre un peu, juste une seconde, profitant de ce dernier contact avant je ne sais combien de temps. « Je t’envoie un message pour qu’on se voit à notre endroit cette semaine. » Je hoche la tête et lui offre un dernier sourire avant de m’enfuir.

***

Il est dix heures, je m’échappe un moment, profitant de l’inattention d’un de mes supérieurs. Il ne remarquera même pas que je suis partie, j’en suis sûre. Et s’il le remarque, tant pis pour moi, de toute manière, ça pourra pas être pire. J’envoie un sms à Joan pour lui dire de me retrouver au plus vite à notre endroit, et une fois sur place, je tourne en rond, fais les cent pas. Comment je vais lui annoncer ça ? Je sens mon ventre qui gronde, pas parce que j’ai faim, mais peut-être parce que j’ai peur. Pas de partir en mission, ça, c’est le métier qui veut ça, mais surtout d’être séparée d’elle trop longtemps. C’est fini, je sais maintenant ce que c’est que d’être attaché à quelqu’un. Joan arrive, elle a couru. Je lui adresse un mince sourire et la prends dans mes bras sans attendre, la serrant légèrement, avant de déposer un simple baiser sur ses lèvres, le plus naturellement du monde. « Je voulais pas t’inquiéter, mais fallait que je te parle… » Je la sens inquiète, il y a de quoi. J’attrape ses deux mains, reste en face d’elle. « Je vais devoir partir. »[/color] Son regard se couvre d’un sentiment que je ne lui connaissais pas encore. « Ils m’ont choisie pour partir en mission, quelque part en Afrique. C’est encore secret pour le moment, ils devaient pas prendre de gens de ma section mais ils ont besoin de monde, visiblement… » Je me mords un peu l’intérieur de la joue. Je sais pas trop comment me comporter, d’un côté, j’ai pas le choix, de l’autre, j’aimerai pouvoir l’avoir. Je sais pas combien de temps je vais partir, ni même si je reviendrai… Enfin je préfère ne pas penser à ça.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyDim 22 Juil - 19:17

Ça fait deux nuits que je dors affreusement mal, je m’en veux d’avoir fait prendre des risques à Tawny en la laissant venir ici dimanche soir. Je culpabilise pour tant de choses que j’ai même fini par en avoir la migraine. Et puis cette grisaille dehors ça n’aide pas à ce que mon moral remonte… je passe le plus clair de mon temps dans ma chambre, je dessine ou du moins j’essaye mais je me rends compte que tous mes croquis sont sombres. Je suis inquiète, tout simplement. Toutes ces questions que je ne voulais surtout pas me poser pour profiter seulement de ce que la recrue et moi partagions, m’ont rattrapées bien plus vite que je ne l’imaginais. Mais le pire dans tout ça c’est ce sentiment partagé vis à vis de mon père, je suis à la fois déçue de la manière dont il a traité la brune et à la fois j’ai peur de l’avoir moi-même déçu. Pourquoi faut-il que les choses soient si compliquées ? Ma vie était beaucoup plus simple avant… mais est-ce que je regrette quoi que ce soit ? Non. Car certes mon existence était plus calme, plus lisse, mais elle était surtout fade. Je n’ai même pas encore eu le courage d’envoyer un message à Tawny pour que l’on se voit, j’ai la tête trop en vrac et surtout une peur viscérale d’aggraver les choses. Mais encore une fois le destin, le karma, peu importe, a décider de choisir à ma place. Il est dix heures quand je reçois un message de la recrue, elle doit me parler c’est urgent. Je suis encore en pyjama, levée depuis peu et ce message est comme un jet d’eau froide qui me réveille subitement. Je prends une douche rapide, m’habille aussi vite qu’il m’est possible de le faire et quitte la maison en trombe pour filer en direction de notre endroit, près du terrain de course.
Sans doute un peu parano je me retourne plusieurs fois pour voir si je ne suis pas suivie ou observée par qui que ce soit. Je m’en veux de penser ça, mais mon père est capable de me faire surveiller croyant ainsi me protéger… sauf que le danger il se l’invente. Je m’arrête de courir un peu avant d’arriver sur le lieu du rendez-vous, je ne veux pas attirer trop l’attention. Je marche vite et accélère même encore un peu en voyant Tawny plus loin. Son étreinte et le baiser qu’elle dépose sur mes lèvres quand j’arrive près d’elle me débarrassent d’un poids. Ça ne suffit pas à me rassurer, et ça la brune ne peut pas le manquer. Elle ne voulait pas m’inquiéter et pourtant c’est exactement l’effet produit. Je peux lui être reconnaissante de ne pas faire durer le suspens mais les quelques mots qu’elle prononce accaparent tout mon esprit. Elle va devoir partir. Mon regard se voile, mon cœur se serre et elle m’explique un peu mieux le pourquoi de ce départ. Afrique, secret, section… je fronce les sourcils, j’ai peur de comprendre. « Tu… Tu es la seule de ta section à partir ? » si c’est secret elle n’en sait peut-être rien. Je lâche ses mains, j’ai besoin de marcher et d’un clope aussi. Je tâte mes poches, nerveusement, bien sûr je n’ai pas pris mon paquet. Je soupire, secoue la tête… j’espère avoir tort sur les raisons de son départ imminent, mais je sais au fond de moi que mon père a décidé de la punir et de l’éloigner de moi, par précaution. Mon estomac se noue, je sens ma vue se brouiller légèrement « Je… je suis désolée Tawny c’est ma faute. » indirectement, mais le résultat est le même : elle part dans un pays où c’est la merde. Je me mords la lèvre, je contiens mes larmes, je n’ai pas l’intention de pleurer, ça ne sert à rien de toute façon « J’ai pas envie que tu partes. » soufflé-je en posant mon regard sur elle « Je sais que c’est ton boulot… mais… » c’est injuste, tout simplement. Je hausse les épaules et m’approche d’elle « Je vais lui parler. C’est de la connerie de t’envoyer je sais pas où. ».
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyMer 25 Juil - 10:40

A la fois ça me fait un bien fou de la voir arriver, et à la fois j’angoisse de savoir comment je vais pouvoir lui dire un truc pareil. L’avenir est vraiment incertain, et d’autant plus quand on choisit comme moi une carrière de cette envergure. Enfin, je ne sais pas si ‘choisir’ est le bon terme, ni même ‘carrière’ d’ailleurs quand on y pense. Je décide de lâcher la bombe assez tôt pour ne pas laisser traîner une angoisse chez elle, celle de savoir ce pour quoi je l’ai faite venir. Je garde ses mains dans les miennes le temps qu’elle assimile la bombe que je viens de lâcher. « Tu… Tu es la seule de ta section à partir ? » Je hausse les épaules, juste assez pour répondre plus ou moins à sa question. « J’ai pas posé la question à tout le monde, mais de ce que je sais, on est seulement deux. » Il est évident que j’ai pensé à une ‘punition’ de la part du colonel Oakley, une sorte de politique d’éloignement vis à vis de son petit trésor. Mais je ne me vois pas lui dire ça comme ça, c’est son père, elle l’aime, je le sais, d’ailleurs j’ai rapidement arrêté de dire des trucs méchants sur lui en présence de Joan quand j’ai compris que ça la blessait. Finalement, elle lâche mes mains et commence à faire les cent pas. « Je… je suis désolée Tawny c’est ma faute. » Je secoue la tête et me rapproche d’elle rapidement, prenant sa main dans la mienne. « Arrête, dis pas ça. » Parce que s’il devait y avoir une responsable dans l’affaire ce serait moi. Je n’ai que ce que je mérite après tout. Tourner autour de la fille du colonel, quelle idée franchement… « J’ai pas envie que tu partes. » dit-elle d’une petite voix qui me brûle le coeur. « Birdy… » Je viens glisser tendrement ma main libre sur sa joue, sans la quitter des yeux, son regard brillant qui menace de laisser couler des larmes dans très peu de temps. « Je sais que c’est ton boulot… mais…Je vais lui parler. C’est de la connerie de t’envoyer je sais pas où. » Je secoue la tête. « Tu pourras rien faire, ça risquerait même d‘envenimer les choses, j’ai pas envie que tu en payes le prix fort toi aussi. Et puis on sait pas, c’est peut-être pas lui… » J’aimerai y croire, mais il est certain que dans un coin de ma tête, je rêve d’aller le voir et lui dire ce que je pense de ses punitions à la con. Vieux schnock ! « Et puis, j’ai de la ressource, tu sais bien, je vais m’en sortir, et quand je reviendrai… » Quand je reviendrai quoi ? Elle aura trouvé quelqu’un avec qui filer le parfait amour ? Pfff. Je ne finirai pas cette phrase, et à la place de ça, je m’approche d’elle pour venir me saisir de ses lèvres dans un baiser empli d’une forme de désespoir, de peur. J’ai pas envie de la quitter. Aller en mission, je m’en fous, n’importe où, j’ai pas peur de ça. J’ai juste peur de la perdre, elle.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyJeu 26 Juil - 18:24

J’ai senti que le message de Tawny n’augurait rien de bon et j’avais raison. je le savais, mon père n’allait pas laisser passer ça. Trouver la jeune femme chez nous dimanche soir allait forcément avoir des conséquences, je sais désormais lesquelles. S’il la puni elle d’abord, il me puni moi aussi et je crains qu’il en ai conscience. Alors oui, c’est de ma faute si elle se retrouve dans cette situation, parce que j’ai été totalement stupide, aveuglée par toute l’euphorie de ce week-end, sa présence et la nuit que nous avons partagé. Je m’en veux, je sais que c’est inutile mais c’est plus fort que moi et personne ni peut rien, pas même la brune. Mais au delà de ma culpabilité il y a ce sentiment d’inquiétude qui s’est niché au creux de mon estomac, creusant un vide alors même que la jeune femme n’est pas encore partie. C’est la dernière chose que je veuille… son départ et je l’avoue la gorge un peu serrée, prête à craquer. Je parviens à lutter contre ces larmes qui me montent aux yeux, puisque c’est ma faute c’est à moi d’arranger les choses, essayer au moins. Je dois parler à mon père, tenter de le convaincre de ne pas l’envoyer je ne sais où en Afrique. Tawny tente de m’en dissuader, elle craint que la situation s’aggrave… mais est-ce que ça peut vraiment être pire ? Je penche légèrement la tête et souris, touchée qu’elle essaye malgré tout ce qui s’est passé avec mon père, les difficultés rencontrées avec lui, de laisser le bénéfice du doute. « C’est gentil d’essayer de… trouver une autre explication. » je soupire « Mais je sais que ça vient de lui. Il veut me protéger, ça a toujours été comme ça. Il a échoué avec ma sœur, c’est ce qu’il croit en tout cas… » ce n’est pas totalement faux, leur relation est plus tendue que jamais et j’en connais les raisons, elles sont multiples, mais ce qui a été l’étincelle provoquant l’explosion c’est lorsqu’il a vu Janis et une autre fille, ensemble. Autant dire que je vois ça d’un tout autre angle désormais.
La recrue essaye de dédramatiser, elle a de la ressource c’est vrai et je le sais… qu’elle s’en sortira bien j’en suis sûre aussi mais la douleur que je ressens en songeant à son départ rien ne peut l’estomper. Que se passera t’il quand elle reviendra ? Je n’en sais rien et elle n’a pas l’air de le savoir non plus ou préfère le taire. Ces mots restent en suspend, mais ses lèvres viennent trouver les miennes. Mon cœur se serre, j’ai l’impression que c’est la dernière fois que je vais pouvoir l’embrasser, même si ce n’est pas le cas, il nous reste quelques jours. Je me serre un peu plus contre elle, prolonge le baiser malgré ces foutues larmes qui ont l’air de vouloir insister. Je ne pleurerais pas j’ai dit ! Je recule un peu, pose mon front contre celui de Tawny et lui souris « Comment je vais me passer de ça ? » je recule un peu plus mon regard toujours ancré dans le sien « Je dois essayer de lui parler. Si je ne le fais pas je vais m’en vouloir… Ton absence et la culpabilité associées, j’ai même pas envie d’y penser. » surtout que les missions à l’extérieur durent entre quatre et huit mois « De toute façon tu as aucun moyen de m’empêcher de lui parler. Je ne crois pas que ça soit le moment de débarquer chez moi pour ça. Non ? » j’essaye de plaisanter, même si je n’ai pas vraiment le cœur à cela, mais je me raccroche au petit espoir que mon père veuille bien m’écouter.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyVen 27 Juil - 14:54

Joan a l’air sûre d’elle, c’est son père qui a fait le coup. Ça ne m’étonnerait qu’à moitié, voire pas du tout d’ailleurs, mais j’essaie de ne pas trop enfoncer le clou. J’en ai assez dit sur lui, elle sait très bien que je ne le porte pas dans mon coeur, mais pas de là à l’accuser d’une chose pareille. Même s’il est évident qu’il est le premier à qui j’ai pensé. « Mais je sais que ça vient de lui. Il veut me protéger, ça a toujours été comme ça. Il a échoué avec ma sœur, c’est ce qu’il croit en tout cas… » Je ne connais pas l’histoire de sa soeur, j’en apprends un peu pus au fil du temps, mais je n’ose toujours pas poser de questions, quand je vois l’état dans lequel ça la met, et visiblement il en est de même pour leur père. Joli tableau de famille. Je tente pourtant de dédramatiser, voir les choses plus positivement. Avec un peu de chance, ça ne durera pas si longtemps, on pourra vite se retrouver. Est-ce que je crois à mes conneries ? Pas du tout. Parce que même si je fais la forte, j’ai peur de la perdre.

Alors je viens me saisir de ses lèvres, comme pour taire tous les mots qui seraient superflus. Je la sens se serrer davantage contre moi et de ma main libre, je la serre à mon tour. Son front désormais contre le mien, je ferme les yeux et la garde contre moi, me concentrant sur sa respiration, son odeur, comme si j’avais besoin de les apprendre par coeur pour être sûre de ne rien oublier de tout ça. « Comment je vais me passer de ça ? » me demande-t-elle, faisant naître un sourire sur mes lèvres alors qu’elle se recule. « Tu pourras pas. T’es droguée à moi maintenant c’est terminé. Désolée. » Je hausse les épaules comme si je m’en foutais, alors que ça n’est pas le cas et elle le sait. « Je dois essayer de lui parler. Si je ne le fais pas je vais m’en vouloir… Ton absence et la culpabilité associées, j’ai même pas envie d’y penser. » Je continue de la regarder, de caresser sa joue de mon pouce. « De toute façon tu as aucun moyen de m’empêcher de lui parler. Je ne crois pas que ça soit le moment de débarquer chez moi pour ça. Non ? » Je ris un peu. « Imagine la scène, ça pourrait être drôle. Moi camouflée avec des feuilles sur le visage, en planque derrière la plante sur ton balcon, à attendre que ton père se pointe, et entrer dans ta chambre pour t’empêcher de lui parler. » Je ricane un peu. « Tu vois le tableau ? » Je préfère plaisante, de toute manière, c’est tout moi ça. Quand ça devient trop sérieux, je cherche à dédramatiser, à faire rire. Je préfère tellement la voir sourire. « Sinon, je trouve le père de ‘chérie j’ai rétréci les gosses’ et je lui donne un paquet de fric pour te rapetisser, comme ça je peux te mettre dans ma poche. Le souci c’est que je pourrai plus t’embrasser, sinon je t’avale. C’est un souci majeur. » Je ris à nouveau et viens l’embrasser à la volée.
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MessageSujet: Re: 'cause nothing lasts forever [tawan #14] (#)   'cause nothing lasts forever [tawan #14] EmptyDim 29 Juil - 11:41

Droguée à elle… le pire c’est que je crois qu’elle a raison. C’était pas du tout prévu au programme et le jour où je l’ai rencontré j’étais vraiment loin d’imaginer ce qui arriverait ensuite, qu’on en serait là. Tawny a pris une place importante dans ma vie, au point que la seule idée de son départ pour je ne sais quel pays en Afrique, me foute la nausée. Fidèle à elle-même elle affiche son air détaché, mais je sais un peu mieux lire entre ses lignes maintenant et j’ai sentie dans ce baiser qu’elle a aussi peur que moi. Quoi que la brune en dise c’est un peu ma faute si mon père veut l’envoyer là-bas, donc je dois faire quelque chose, tout du moins essayer. Je suis déterminée, je le lui explique sans flancher malgré les émotions qui voudraient me submerger. Son talent pour dédramatiser une situation n’est plus à prouver, je crois que j’ai un peu appris d’elle là-dessus. Elle décrit ce que serait son intervention pour m’empêcher de parler à mon père et je ris moi aussi« Celle à qui ça plairait le plus c’est Capsule. Je suis certaine qu’elle adorerait te voir en tenue de camouflage pour pouvoir jouer avec tes feuilles. Je vois très bien le tableau. » nous échangeons un regard complice et elle poursuit avec une autre solution, bien plus fantaisiste encore. Me rétrécir et m’avoir dans sa poche ? Je ris à nouveau et secoue la tête « T’as jamais envisagé d’écrire des trucs ? Des scénarios comiques ou quelque chose dans ce genre ? Parce que tu as de l’imagination à revendre ! » je souris un peu plus à l’idée que je viens d’avoir « Un scénario de bande dessinée ! Moi je m’occuperai de l’illustration. » faire des projets pour ne pas penser à ce futur incertain qui pèse au dessus de nos têtes, au moins pendant quelques minutes mon cœur s’allège. J’aimerais rester encore avec elle, parce que c’est peut-être un des derniers moments que l’on va passer ensemble. Cependant je sais que ce n’est pas une très bonne idée de prolonger cette entrevue. J’ignore comment elle s’est débrouillée mais Tawny ne devrait pas être là. Moi non plus d’ailleurs, si quelqu’un me voit et que ça arrive aux oreilles de mon père je vais perdre tout crédit pour lui parler. « Vaut mieux que t’y retourne. Et que je rentre… je dois maximiser mes chances d’être écoutée, alors autant ne pas aggraver les choses. » dis-je avec une moue contrariée « Je t’envoie un message dès que je lui ai parlé, ok ? ». Je dépose un dernier baiser sur ses lèvres et recule difficilement, j’ai de l’espoir et à la fois j’ai peur d’échouer, d’être impuissante. « Essaye d’être à peu près disciplinée pendant ce temps là. » dis-je pour plaisanter, ma seule arme pour lutter encore un peu contre mes larmes. Je reprends le chemin vers la zone résidentielle, ma vue s’embrume mais ce n’est qu’une fois dans ma chambre que je m’autorise à craquer, alertant Capsule qui vient m’offrir ses ronronnements réconfortants.

***

Il est vingt heure, nous venons de terminer de manger, mon père se dirige vers son bureau, je le suis « Je voudrais te parler. ». Il acquiesce et me laisser entrer, refermant la porte derrière moi. Je ne m’assoie pas, je reste plantée devant son bureau alors que l’air de rien il s’installe sur son fauteuil. Il me sourit, un sourire qu’il n’offre qu’à sa famille, son regard est bienveillant et je me demande comment il fait pour être si contrasté dans son attitude. « Je sais déjà de quoi tu vas me parler Sunshine. » je hausse les épaules « Pourquoi tu fais ça ? » « Pourquoi ça t’importe tant ? » il réplique calmement mais je sais au fond que la situation le met dans l’inconfort. « Mais parce que c’est stupide… tu la punis pour rien en l’envoyant à un endroit où potentiellement elle risque sa peau. » il soupire « C’est son métier, elle a choisit en s’engageant. » je secoue la tête et fronce les sourcils « Ouais… et bizarrement y’a qu’elle de sa section qui part. Je sais très bien pourquoi tu veux qu’elle parte P’pa. Juste parce qu’on est amies, et tu le tolère pas. ». Son visage se ferme un peu « Je ne veux pas que tu sois amie avec quelqu’un comme elle. Tu ne sais sans doute pas un quart des règles qu’elle a transgressé, ni l’étendue de son insolence. Les fortes têtes il n’y a qu’en les confrontant à la dureté de la réalité qu’on les fait plier. » je ne le lâche pas des yeux « Si elle voulait continuer à faire ce qu’elle voulait alors il ne fallait pas s’engager dans l’armée. » conclue t’il comme si cette phrase allait clore la discussion. « C’est pas que ça, je le sais. » il n’abordera pas le sujet, c’est trop difficile pour lui « Elle partira Sunshine, c’est comme ça. » je soupire « Elle m’a aidé tu sais. Sauvée même. » « Je n’ai pas le temps d’écouter tes bêtises Joan. » mes mâchoires se serrent « Je n’ai plus douze ans alors écoute moi ! J’étais à une soirée, quelqu’un a mis un truc dans mon verre et figure toi que Tawny est la seule qui m’ai répondu. Toi et maman vous n’étiez pas là, Janis non plus et j’avais personne pour venir m’aider alors que je risquais je ne veux même pas savoir quoi ! Je l’ai appelé, elle a pas hésité une seconde, m’a aidé, protégé… » il me regarde « Et bien je lui dirais merci avant son départ. » mon regard se charge d’une déception à laquelle il n’a jamais fait face de ma part et je sens que ça le fait réagir « Non, tu vas lui éviter ce départ. Parce que je lui suis redevable alors je te le demande comme un service. S’il te plait P’pa. » il se lève et soupire « Je vais lui offrir la possibilité de mettre fin à son contrat. Si elle ne le fait pas elle part, un point c’est tout. Maintenant laisse moi j’ai du travail. » je hoche la tête et je sors du bureau, c’est une demi victoire, mais c’est mieux que rien.
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