aphrodite & naël ❊ because my life it's complicated

because my life it's complicated

Aphrodite avait terminé son service de bonne heure aujourd’hui, elle avait envie de se changer les idées. Depuis la mort de son mari, elle passait la majorité de ses soirées au bar. Elle avait besoin d’oublier le soir où elle avait vu son mari mourir sous ses yeux. Elle en faisait des cauchemars assez régulièrement. Ce soi, elle avait demandé à la baby-sitter de rester toute la soirée et voir un moment dans la nuit. Quand elle avait terminé son service, il était vingt heures trente, elle avait pris une douche au commissariat. Elle avait enlevé son uniforme pour une petite robe noire mi-cuisse. Comme toujours, c’était une véritable transformation, elle avait laissé son chignon strict contre ses cheveux lâchés et lisses. Personne ne se doutait quand elle était habillée comme ça qu’elle était policière. En même temps, elle cachait à beaucoup de monde son métier, elle avait peur pour elle, mais surtout pour Eden sa petite fille de trois mois et demi.

Il était vingt et une heure quand elle passa la porte du bar qui était dans le quartier de Wellington. C’est dans ce même quartier où se trouvait le commissariat. Elle avait pris ses petites habitudes, elle allait comme toujours directement au bar où elle commanda un double bourbon. Elle était tellement mal depuis la mort de son mari, elle avait qu’une seule envie oublié. Elle passa une main dans ses cheveux. Elle se mit à soupirer, elle se sentait tellement seule ce soir, il n’y avait pas les habitués avec qui elle avait l’habitude de boire un verre. Elle demanda au patron de lui laisser la bouteille, pourtant elle n’était pas du genre à se morfondre. Aujourd’hui, c’était un jour bien particulier dans la vie d’Aphrodite, c’était l’anniversaire de son mariage avec Matthew. Ils allaient fêter leur huitième anniversaire. Comme à chaque anniversaire, ils venaient ici pour rester jusqu’au bout de la nuit et d’aller dans une chambre d’hôtel pour fêter leur nuit de noces. Elle n’avait pas envie de rentrer chez elle, malgré tout l’amour qu’elle portait à Eden aujourd’hui elle ne pouvait pas s’en occuper. Elle ressemblait de plus en plus à son défunt amour.

Elle était en train de remplir son deuxième verre de bourbon, elle avait la tête ailleurs. Elle repensait à tous ses souvenirs avec lui. Elle était encore jeune, elle ne devait pas pour autant se laisser abattre, elle était comme ça, car elle avait perdu son unique amour. Elle était belle et force, elle avait encore la vie devant elle. Elle avait une petite fille merveilleuse qui lui donnait de l’amour, malgré tout, elle enchaînait par moment les histoires sans lendemain. Elle avait besoin de se prouver qu’elle plaisait encore aux hommes plus âgés qu’elle. Elle aperçut son voisin au bar, elle ne l’avait encore jamais vu. Il semblait tout aussi perdu qu’elle, il buvait aussi du bourbon cela la fit sourire. Elle se racla la gorge et lui dit : « Salut, ça te dit de trinquer avec moi ? ». Elle attendait la réponse du beau brun qui se trouvait à ses côtés.

Not bad, not here, note life... not more love.

Qu’est-ce que l’amour au juste? C’est ce truc qu’on appelle la souffrance, la perte, la mort… il n’y a rien de positif là-dedans. J’ai été amoureux que pendant 3 heures avec la plus parfaite des femmes, avec mon âme sœur. Il n’y en aura pas d’autre comme elle. Gaëlle et Nael, ça sonnait sie n’ai pas pu non plus, gouté au sexe en tant qu’amoureux, je suis persuadé que ça n’a pas le même gout. Gaëlle est morte sous mes yeux il y a à peine 7 jours, tué par un membre en initiation d’un gang de rue. C’était scrupuleux. Pourquoi c’est tombé sur elle? Pourquoi on m’a enlevé cette chance d’aimer, de connaître un vrai amour? Depuis ce jour, je bois… je buvais déjà avant, l’alcool a toujours été ma boisson préférée, je préfère un verre de bourbon à un verre de coca. Je préfère l’Eau à un verre de bourbon, mais en ce moment, je peux vous assurer que je préfère la bouteille de bourbon au verre d’eau…

Alors, ce soir comme presque tous les soir depuis 7 jours, je passe dans ce bar pour broyer du noir, seulement qu’une petite demi-heure. Je finis de bosser à 20 :00 et je m’arrange pour rentrer a 21 :00 chez moi, pour ne pas faire impatienter mon fils chéri. C’est lui en ce moment qui me maintient en vie. C’est grâce à lui si je ne me suis pas tué moi-même. C’est con de dire ça alors que cette fille, je n’ai pas eu le temps de vivre quoi que ce soit avec elle, mais pourtant, elle est la première en qui mon cœur a pu battre enfin pour autre chose que pour du sexe. J’ai pas eu le temps de vivre ce que c’est que l’amour. J’avais mon cul posé sur un tabouret, alors que j’étais tranquille à boire ma bouteille de bourbon à même le goulot. Mon but, la terminé avant 20 :50.

Une femme vient se poser à côté de mon tabouret au bar, pourtant ce bar était vide de monde, tous les gens étaient placés sur les tables. Pourquoi elle se plaçait là au juste? Juste à coté de moi? Je l’ignore pour le moment, jusqu’à ce qu’elle m’adresse la parole, en osant même me tutoyer. J’arque un sourcil, quel niveau de classe ignoble elle possédait. Jamais je me tutoie une personne que je n’ai jamais rencontré. Je n’ai même jamais tutoyé les femmes que j’ai mises dans mon lit par les années passés. Le « tu » est arrivé après nos ébats dans le lit, pas avant. Je l’aurais eu dans mon estime si elle m’avait vouvoyé d’abord. Je soupire avec politesse et lui répondis aussi avec politesse. Malgré son ingratitude envers moi, je restais polis. En espérant que vous me pardonnerez, je préfère trinquer seul… C’est à ça que serve les bars, à nous morfondre seul dans notre bulle pour oublier nos malheurs quotidiens et passés. Je me remets à ma bouteille dont je porte le goulot à ma bouche.

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Aphrodite était vraiment mal aujourd’hui, elle avait eu une journée des plus compliquée. C’était vrai que sa vie de femme flic ne plus plaisait plus du tout. Elle avait perdu toute âme pour bosser au commissariat. En même temps, elle était avec un binôme qu’elle n’appréciait pas du tout. Elle lui en voulait plus que tout, car par sa faute, son mari s’était fait tirer dessus. Elle passa une main dans ses cheveux. Elle se souvenait aussi que le matin même elle avait appris sa grossesse, cela faisait donc presque un an et demi que le drame avait eu lieu. Pendant sa grossesse, elle n’avait jamais voulu mettre le bébé en danger. Elle ne l’avait pas fait, car elle attendait le bébé de Matthew. Elle avait mis deux jours après son accouchement à la prendre dans ses bras. Et elle pleurait tous les jours de ne plus avoir son amour auprès d’elle. Elle avait même eu l’idée qu’elle aurait préféré être à sa place sur le sol. Son baby-blues avait été de courte durée, car elle savait qu’elle devait se battre pour Eden. Son bébé était devenu son unique raison de vivre.

Elle pensait aussi à sa vie qui avait complètement changé, nombreux étaient les collègues qui lui avaient demandé de démissionner ou de se mettre en arrêt maladie. Elle avait tout bonnement refusé, car pour elle, son travail était sa vie. Elle était maintenant mère de famille, mais elle prenait son métier comme une bouée de sauvetage à l’époque. Après un mois et demi de congés maternité, elle avait insisté auprès de son médecin pour recommencer. Elle n’avait pas envie de broyer du noir constamment. Aphrodite avait surtout en tête de retrouver le meurtrier de son mari. Et son obsession était aussi de pourrir l’existence de son binôme actuel. Ce n’était pas dans son caractère, mais actuellement elle était complètement brisée. Elle cessa ses rêveries, elle était dans ce bar, à côté d’un homme assez charmant. Il était comme elle en quête d’oublier tous les soucis du quotidien à première vue.

Elle semblait déroutée par la remarque de ce charmant homme, en même temps, il avait raison. C’était la première fois qu’on la rembarrait comme ça et elle appréciait énormément qu’on puisse lui retenir tête. Elle prit une longue gorgée de sa bouteille. Cette gorgée avait une saveur particulière, elle n’avait jamais été piquée au vif à part avec Matthew. Elle se racla la gorge et elle lui dit : « Vous m’avez piqué au vif et j’aime ça. Je me présente Aphrodite Stevens et vous ? ». Elle n’avait pas prévu de rencontrer à nouveau une personne qui n’avait peur de rien avec elle. Elle reprit avec insolence : « On peut se morfondre ensemble et tout oublier le présent et le passé… ».

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Ce soir je n'étais pas là pour me trouver une conquête d'une nuit. Ce temps là est révolu et n'existe plus, pour le bien de mon fils. Non je suis ici pour oublier mon premier amour et le seul de ma vie qui n'a duré que trois heures, même si nous avions passé 8 mois à baiser sans aucune attache. Mais j'ai voulu essayer de l'aimer et j'avais compris que j'étais amoureux d'elle ce jour là où elle a été tuée. J'y étais, j'ai tout vu et Aiden aussi, mon fils de un mois et demi. En espérant qu'il en restera pas marqué. Que ça ne causera pas une peur chez lui dont il ne saura jamais d'où ça vient. Je suis devenu pessimiste à la mort de Gaëlle. Peut-être que j'aurais du jamais essayer de gouter à l'amour. Je prends une gorgée de ma bouteille encore une fois. Et la femme à mes côtés, décide de se présenter malgré ce que je venais de lui dire. Faut croire que ça lui a passé par une oreille et sortie par l'autre... Je ne la regarde même pas. Trop déprimé, trop triste de ce qui est arrivé il y a une semaine. J'aurais peut-être dû encore attendre avant de me décidé à sortir mon nez de chez moi. On m'avait même obligé à prendre deux semaines de congé à cause du traumatisme que ça m'a causé et au bébé aussi. Mais j'avais besoin de boire, de me souler et d'oublier. Je ne tenais plus d'alcool chez moi, pour le bien de mon fils. J'avais changé beaucoup de chose chez moi et en moi pour le bien de mon fils. Alors je venais au bar boire quand j'en avais besoin. Je suis alcoolique depuis mes 23 ans, là où j'y ai rencontré mon meilleur ami Sven quand lui en avait 16 ans. Il était déjà pas très net à cette époque je crois. Je finis par lui répondre sans la regarder. Je suis Naël pour ma part et je préfère oublié que le passé pour ma part, désolé.... seul. Je me passe une main sur la nuque.

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Aphrodite n’avait pas envie de se trouver un « one shoot », elle avait besoin de parler. Elle avait plus peur de rien, en même temps avec son métier, elle avait vu bien pire que les gens ordinaires pourraient penser. Elle passa une main dans ses cheveux, l’homme qui se trouvait à côté d’elle n’était peut-être pas d’humeur à échanger. Elle avait commencé à boire quand elle avait 16 ans avec Matthew. Son mari lui avait appris des tonnes de choses, mais c’était son unique amour. Par moment, ils avaient encore comme une relation d’adolescents. Ils se disputaient pour un rien, elle n’avait pas eu le temps de connaître d’autres hommes. C’était quand même une relation hors norme, mais cela était le passé bien entendu. Elle était maintenant dans ce bar en train de parler à cet inconnu qui l’ignorait complètement. Elle commanda une bouteille de vodka, elle avait envie de zapper cette journée de sa vie comme tous les anniversaires de mariage depuis la mort de Matthew, elle avait à trouver un autre homme qui allait lui donner les frissons qu’elle n’avait jamais connu auparavant. Il s’appelait donc Naël, cela lui allait bien quand même, il voulait être seul pour oublier le passé. Elle comprenait la situation, mais elle n’arrivait pas à être seule depuis la mort de Matthew. Elle savait qu’il était juste son amour de jeunesse, mais elle savait qu’un jour qu’elle allait peut-être trouver quelqu’un autre. Elle but une gorgée de sa bouteille de vodka : « Je pense que je peux vous comprendre ça nous laisse un énorme vide dans le cœur et l’âme. ». Personne dans la ville connaissait les réelles circonstances de la mort de Matthew. Elle en avait parlé qu’à un psychologue, mais elle ne voulait plus vraiment en parler pour elle, mais aussi Eden était innocente dans l’histoire. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux, mais elle se remit à boire pour éviter un énième passage à vide.

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Je buvais pour oublier, alors que ce qui est arrivé, s’est passé il y a qu’une semaine à peine. C’est si dur, alors que je croyais avoir trouver l’amour, mon âme sœur, je sais que c’était elle, parce qu’elle n’avait jamais aimé avant et qu’elle était comme moi, accroc au sexe, avait des conquêtes comme j’en avais eu. Elle était médecin et en plus, elle allait bosser avec moi, on se serait vu tout le temps et on aurait vécu le parfait amour. Depuis elle, depuis l’Afrique, je n’ai pas eu d’autres femmes dans mon lit, pour la seule raison que Aiden est arrivé dans ma vie. J’ai promis d’être stable pour lui. De lui trouver la maman parfaite et Gaëlle en était. Mais elle est morte sous nos yeux, par un meurtre gratuit. Je devais maintenant respecter le destin de ma vie, mais c’était dur, alors je buvais pour oublier ce putin de destin à la con. Jamais une femme pourrait être comme Gaëlle, parfaite en tout point, sexy et belle.

Je reprends une gorgée de ma bouteille et je soupire. Pas envie de m’ouvrir de mon côté, c’est bien trop tôt pour ça et je n’ai pas envie qu’on me prenne en pitié non plus. Je ne regarde pas ma voisine. Je n’ai même pas plongé une seule fois mon regard dans le sien. Si nous sommes ici, c’est que nous avons quelque chose à oublier non. Quiconque qui est seul, ne vient prendre un verre que pour le plaisir, c’est parce qu’il a quelque chose à oublier. Je reprends une autre gorgée et je me décide enfin à regarder, dans les yeux ma voisine de tabouret. Mon regard azure se plonge dans le sien océan, une blonde… malheur. Ça m’aide pas… Je suis un alcoolique né, je bois parce que j’aime ça. La meilleure chose, c’est de la faire fuir. J’aime gâché ma vie vous voyez, pas besoin d’essayer de faire la conversation, ça n’ira pas bien loin vous savez. À 40 ans… je suis toujours célibataire et je veux le rester, parce que la boisson est l’amour de ma vie. Je fais un petit sourire en coin innocent et je ris nerveusement, levant ma bouteille presque vide en l’air face à elle. À la mienne! Je cale le reste de ma bouteille et m’en commande une autre. J’étais tellement habituer de boire que mon corps pouvait en prendre plus qu’il ne le supposait.

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Aphrodite était en train de boire sa bouteille, elle aussi avait envie de tout oublier en ce jour si particulier. Elle était tellement malheureuse, même si elle avait Eden, des jours comme aujourd’hui elle avait de tout envoyer balader. Même si sa vie professionnelle était quand même un succès, elle avait perdu la première personne qu’elle avait aimé de façon assez tragique. Elle était encore dans le souvenir de ce jour où il était mort dans ses bras. Sa belle-famille l’avait tenu responsable, car elle avait été présente. Mais elle était son binôme, mais elle au moins avait essayer de faire son possible pour le sauver. Personne n’avait vraiment assez son choix d’être flic, encore moins sa famille. Elle prit une énième gorgée qui était encore plus chaude dans sa gorge. Elle était devenue alcoolique à la suite de cet accident tragique, même si avant elle buvait énormément après chaque dispute. Elle était lassée de la vie. Elle n’avait jamais rencontré, le véritable amour, il avait eu Matthew, mais c’était un amour d’enfance puis d’adolescence. Elle ne savait même si aujourd’hui, ils auraient été encore ensemble. Ils se disputaient tous les jours à l’époque, car elle avait envie de fonder une famille et lui refusait encore une fois son désir d’enfant.

Elle continuait de regarder l’homme qui était à côté d’elle, elle pensait peut-être qu’elle était d’une mauvaise compagnie. Puis il décida de la regarder dans les yeux, elle lui esquissa un sourire. Elle plongea son regard azur dans celui du jeune homme qui était aussi profond que le sien. Il avait le même regard que Matthew, cela la troublait énormément. Elle ne savait pas comment réagir, elle essaya de ne pas laisser paraître ses émotions. Elle lâcha : « Oui, nous avons tous quelque chose à oublier… Oublier et essayer de survivre avec cette chose qui hante notre existence… Ces instants d’oubli et d’errance de notre âme… ». Naël continuait de lui parler, elle sourit en coin, elle était à son écoute bien que l’ivresse soit là … Elle dit : « Je suis une alcoolique aussi alors je pense que je peux complètement comprendre cher voisin de bar… ». Elle changea de côté pour mieux l’observer, elle prit son sac. Elle s’accrocha au jeune homme et lui dit : « Pardonnez-moi… Sérieusement 40 ans, j’aurais dit 35 ans… Moi aussi, j’ai gâché ma vie et je n’ai que 30 ans… Je suis seule maintenant, car j’ai voulu suivre la personne à qui je tenais… Maintenant il est mort… Je suis toute seule avec ma fille qui ne comprend pas pourquoi sa mère part en vrille même si elle n’en a pas encore conscience… Oui il faut rester célibataire pour éviter toutes les désillusions de la vie de couple …. Je viens ici pour oublier ma vie d’avant… Je crois que c’est mieux d’avoir l’amour de la boisson qui fait tout oublier, même si le lendemain le réveil est difficile… ».

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Je reprends une gorgée de ma bouteille, l’écoutant me dire ces déboires. Qu’est-ce qu’elle fait ici, si elle a une fille? Et c’est moi qui dit ça… je suis pas mieux, j’ai laissé mon nourrissons d’un mois et demi à sa nourrice… Elle était vraiment démoralisée. De mon côté, je restais secret, je voulais en savoir plus sur elle. Vous avez perdu votre mari? Quand? Ça doit être dure pour votre fille d’avoir perdu son père non?

Je buvais déjà depuis un moment, l’alcool et moi on faisait qu’un et il m’en fallait vraiment beaucoup pour me souler, je tenais parfaitement l’alcool. Je la regarde. L’amour c’est de la merde, il n’y a pas de véritable amour. Je n’ai jamais été amoureux, je suis ce genre de mec qui veut sa liberté, qui aime…. Changé de compagne chaque soir, baiser comme un porc, ça c’est la vie. Aucune attache, aucune dispute, aucune tristesse… Je soupire, voilà les raisons pourquoi je n’ai jamais voulu aimer une femme, alors que à peine amoureux, à peine à la découverte de ce sentiment qui « aimer » j’ai subi le sentiment « d’abandon » et de « tristesse » Je voulais mourir ce jour là. Maintenant, je sais que l’amour c’est souffrant et que j’étais mieux sans se sentiment qui m’avait été inconnu pendant 40 ans. Je voulais ça pour mon fils, mais aujourd’hui, je crois que lui et moi on sera plus heureux seuls, entre père et fils que d’être une vraie famille et avoir peur d’être abandonné à nouveau. Il est trop petit pour avoir eu ce sentiment en lui, mais moi, je l’ai subi et ça été drastique, ça m’a fait peur et j’ai eu envie de mourir avec elle. Je lève ma bouteille en l’air. Le célibat est la meilleur chose au monde, croyez moi. Juste à vous voir dans cet état, vous me confirmez que l’amour c’est destructeur. Je n’ai pas envie de recommencer à « essayer » d’aimer une femme, j’en ai la preuve que l’amour c’est mauvais pour le moral… vous en êtes la preuve vivante. Je cale ma bouteille et je m’en recommande une autre.

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Elle avait un jeune bébé alors, tout comme moi j’en avais un. Mais je préférais le protéger que de dire à tout le monde que je suis père célibataire par erreur. M’envoyer en l’air était ma vie avant, mais depuis que Aiden est entré dans ma vie, je ferais tout pour qu’il ne connaisse pas l’homme que j’étais avant sa naissance, dragueur, baiseur et qui utilisait les femmes comme des objets sexuels, sans aucune attache, sauf pour une… Gaëlle avait été une femme comme les autres, que j’avais rencontré pendant mon voyage humanitaire, on avait baiser, presque chaque soir pendant 8 mois, pour se laisser, elle de Londres, moi de la Nouvelle-Zélande. Mais un mois après mon retour, elle s’est pointée à ma porte et m’a dit la vérité. Je lui ai laissé sa chance et j’ai découvert que j’étais aussi amoureux d’elle sans le savoir pendant ses 8 mois ensemble. Je l’ai aimé comme une vraie femme, mais je l’ai perdu le même soir où je lui ai avoué mon amour, on a donc pas pu faire l’amour dans cette nouvelle émotion et sentiment chez moi. Je ne sais pas ce qu’est de faire l’amour quand on est amoureux. Ça doit être si différent. Je prends une autre gorgée de ma boisson, toujours sans jamais la regarder. Je suis pas très bavard en théorie, sauf pour vouloir mettre une femme dans mon lit, mais ce temps là est révolu, ce n’est pas mon but ce soir. Ses réponses à mes dires, me prouvaient à quel point j’avais sans doute raison. Je resterai à jamais un père célibataire. Je dis ça, mais, j’ai aimé que pendant 3 heures… elle est morte sous mes yeux… par arme blanche… un meurtre gratuit… Par chance qu’elle ne me voyait pas… je pleurais en silence. Elle, elle l’avait perdu il y a un an, moi il y a une semaine, j’ai perdu celle que je croyais la femme de ma vie. Je m’étais jurer de ne pas m’ouvrir à cette femme, mais ces paroles m’ont fait changer d’avis. Elle me prouvait que l’amour n’existait pas. Et quand elle me dit qu’elle était la preuve vivante. Je plonge mon regard azure dans le sien, pour la première fois de la soirée. Vous l’aimiez et il est mort, oui l’amour existe pour toujours, la preuve, un an après vous buvez encore à sa mort, vous essayez d’oublier. Vous n’avez pas réussi à faire votre deuil… alors oui, l’amour dur pour toujours, surtout dans votre cas. Mais… vous me prouvez que l’amour ne doit pas faire partie de nos vies. Je l’ai vécu que pendant trois heures…. J’aurais dû jamais accepter de l’aimer… j’ai l’impression de me sentir détruit par sa perte… je n’imagine pas ce que ça aurait été si elle était morte un an après le début de notre amour… je penserais sans doute comme vous. Je vide ma bouteille, je commence à être soul, je voulais être souls au point d’oublier même cette soirée.