Docteur Odessa à la rescousse ~ Violet

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Docteur Odessa à la rescousse

Tu te mis à rire aux mots de ta meilleure amie. Elle n’avait pas tort pour le coup. Ta fille était encore trop jeune, elle ne pouvait pas parler et d’ailleurs, tu te demandais quand est-ce qu’elle allait parler. Qu’elle allait dire les premiers mots. Tu avais hâte de l’entendre et en même temps, moins car cela voulait dire qu’elle grandissait. Non pas que tu ne voulais pas d’ailleurs mais tu aimais ta toute petite fille. « C’est vrai qu’elle a encore le temps avant ça. » Tu lui disais avec un sourire. Tu te doutais d’ailleurs de ton côté que tu aurais le droit à beaucoup de non. Les enfants appréciaient jouer avec les parents et leur dire non. Les parents, eux, n’appréciaient pas trop en revanche. Tu avais demandé à ton amie quand elle pensait que ta fille ferait ses nuits, ou tout du moins, quand les bébés faisaient leur nuit. « Oui je me doutais que ça dépendait des bébés, il y a plus qu’à voir. » Mais ta petite puce dormait bien en général, du moins elle n’avait pas de soucis de sommeil donc tu espérais que cela aiderait et qu’elle pourrait donc faire ses nuits.

Odessa t’avait finalement dit qu’elle allait déménager. Heureusement pour toi elle ne partait pas très loin, bien que tu ne lui en aurais pas voulu si ça avait été le cas. Elle avait le droit de faire sa vie et elle ne serait pas toujours à tes côtés. « C’est super alors, je suis contente. J’espère que vous ferez une crémaillère ou quelque chose comme ça. » Tu apporterais quelque chose pour eux et même si cela ne se faisait pas, tu apporterais quelque chose quand tu viendrais visiter. Tu posais une main sur l’épaule de ton amie, une main qui se voulait rassurante. Tu caressais son bras. « Ne dit pas ça, tu ne m’embêtes jamais voyons. » Et tu ne disais pas cela pour lui faire plaisir. Tu le pensais réellement. « Je comprends que ce soit compliqué mais elle t’aime et tu l’aimes. Je suis sûre que vous allez y arriver et que vous trouverez une organisation tous les trois afin que personne ne se sente mal ou délaissé. » Tu savais que ce n’était jamais agréable d’être délaissé ou bien d’être la roue du carrosse. « Puis tu sais que si jamais tu as un coup de lues ou si tu veux discuter tu peux venir quand tu veux. » Toi qui vivait seule, tu ne disais jamais non à de la compagnie.

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Docteur Odessa à la rescousse

Je souris doucement quand mon amie me dit que sa fille avait encore tout son temps pour parler et dire non. « Oh oui, ça grandit toujours trop vite ces petits bouts » Je me souviens encore de lorsque Roméo était tout petit, ça me manquait par moment. Alors j'avais hâte que ce bébé vienne au monde, que je puisse pouponner un peu. Même si ce bébé là aussi grandiras trop vite et que je ne sais pas si j'aurais encore l’occasion de porter de nouveau la vie. On verras bien. Je ne voulais pas désespérer Violet mais je ne voulais pas lui mentir non plus. Alors quand elle me demanda quand les bébés faisaient leurs nuits. Je lui disait la vérité, on ne pouvait pas savoir. « En effet, ce seras la surprise. Mais je suis certaine qu'elle vas être adorable avec sa maman et bientôt faire ses nuits ! » On pouvait bien espérer non? J'apprenais ensuite à mon amie que je déménageait, pas loin du tout. Dans le même quartier qu'actuellement même. C'était essentiel pour nous de rester près de l'école et pas trop loin de nos boulots. « Oui on feras surement une petite fête quand la maison seras bien. Mais il n'y auras surement pas grand monde » Après tout mon retour n'était pas si ancien et nous avions peu de connaissance ici. Enfin ce n'était pas si grave, tant que les personnes importantes était là. Puis on parlait de ce bébé que je portais et je commençais à me rendre mal avec tout ça. Mais je m'en voulais. Je ne voulais pas prendre la tête à Vi, elle avait ses soucis. Elle me rassuras tout de même et je lui souris faiblement « Merci beaucoup » J'avais de la chance de l'avoir. « Oui tu as raison, on s'aime, c'est le plus important » On verras comment on s'organise avec le bébé et Roméo. Il n'y as pas de raison que ça vire au drame. Roman et moi gardons la même priorité, que les enfants soient bien. On ne vas pas se battre comme des chiffonnier, on sait qu'ils ont besoin de lui et de moi. Je lui souris quand elle me proposa de venir quand j'en avais besoin. Je lui déposait un bisou sur la joue « Merci » En attendant il était tard et la petite se réveillerais surement tôt alors je lui proposais « Tu devrais allez dormir Vi »

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Tu espérais en effet que ta fille ferait ses nuits, tu ne savais pas trop quand mais tu la laissais à son rythme. Tu ne voulais pas la perturber ni quoique ce soit et de toute façon, ce n’était pas ton but. Tu la laissais prendre son temps puisque de toute façon, tu ne pouvais pas faire grand-chose. C’était un bébé et elle finirait par faire ses nuits comme n’importe quel bébé. « C’est déjà un bébé adorable alors elle le fera oui. » Tu lui disais avec un sourire. Tu espérais en tous les cas. Tout comme tu espérais que tu pourrais voir ta meilleure amie tout de même. Elle déménageait mais elle ne partait pas très loin. « Super alors.. et ce n’est pas grave. Je veux dire, être avec des personnes proches de nous c’est tout ce qui compte. » Tu lui disais avec un sourire. Ce n’était pas parce que la jeune femme n’avait pas une cinquantaine d’amies ou de personnes à sa fête que c’était grave. Bien au contraire. Tu tentais d’ailleurs de la rassurer sur les sentiments d’Elsa à Odessa. Tu savais que les deux jeunes femmes s’aimaient et, si elles s’aimaient assez fort tu étais sûre que les choses iraient bien. « Oui tu vois alors il y a pas de raisons de t’en faire. » Tu lui disais avec un sourire se voulant rassurant. En tout cas, tu serais présente pour la jeune femme si elle en avait besoin. « Oui, je crois qu’elle s’est calmée pour le moment, elle devrait dormir. » Du moins, tu espérais qu’elle ne se réveillerait pas pour le moment. « Oui tu as raison je vais y aller. » C’était le mieux que tu pouvais faire pour le moment. « Est-ce que tu veux rester dormir ici ? Tu ne vas pas retourner chez toi à cette heure-là. » Tu lui proposais de rester pour dormir ici. Tu avais un peu peur qu’elle prenne la route maintenant, non pas qu’il y aurait du monde mais on ne savait jamais.

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