Siegvilde¬ family dinner

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Ça ne date pas d'hier que tu manques de confiance en toi ou envers ce que les autres peuvent dire de toi. Pour beaucoup tu es une jeune femme brillante avec une belle personnalité, un physique de rêve et un bon caractère. Mais pour toi tu n'es rien de tout cela. Tu manques de confiance en toi et ton estime de toi-même est vraiment très basse. Tout ça bien sûr ton aîné le sait parfaitement depuis le temps et tu te doutes que ça le saoule pas mal quand tu te rabaisses sur ta personnalité ou sur ton physique comme tu viens de le faire "Bon, on va pas revenir sur le point de vue de Sigmund, qui est vraisemblablement biaisé, comme toutes les personnes amoureuses mais au delà de ça" Tu le fixes sans mot dire tandis que ton frère reprend la parole "Et je suis pas bien sûr d'être parfaitement objectif mais, en même temps y a pas d'objectivité possible sur ce genre de choses. On tombe pas amoureux que d'un physique, ou de l'accomplissement de quelque chose, pour Sig y'a des années à te connaitre, à grandir près de toi, tout un tas de souvenirs, comme pour nous deux" Tu acquiesces voyant bien ce qu'il veut dire « Oui je comprends parfaitement. Et c'est un peu la même chose pour moi par rapport à lui. Comme tu l'as compris je ressens des choses moi aussi donc je vois ce que tu veux dire.. Mais ça reste gênant tout ça. Je n'ai jamais été amoureuse, je me suis protégée pendant tout ce temps par peur d'être déçue ou de souffrir ... Donc là ça me tombe tout d'un coup sur la tête un peu comme un cheveu sur la soupe et tu vois... C'est assez flippant... » Tu murmures la voix tremblante qui laisse deviner ton appréhension vis-à-vis de tout ceci. Tu lui parles alors de la façon dont Sigmund a avoué ses sentiments pour toi et de la gêne que tu as pu ressentir et qu'au fond tu ressens encore aujourd'hui "C'est toujours un peu particulier ces moments..." Tu acquiesces en te mordillant la lèvre « Je n'ai pas de point de comparaison... Mais oui c'était et c'est toujours très particulier pour moi. » Tu confies en te mordillant la lèvre inférieure. Il te parle ensuite de sa vie sentimentale et tu le sens ému lorsque tu lui confies que tu serais heureuse d'avoir un futur beau frère, sans doute ne s'attendait-il pas à ce que tu acceptes ça si bien. A la suite de ça il se tourne vers toi changeant brutalement de sujet "Tu as faim ? C'est presque prêt j'ai juste à rallumer le four" Tu souris en hochant de la tête « Volontiers. Tu as préparé quoi ? » Tu réponds d'une voix douce. « Je peux t'aider pour quelque chose ? Mettre la table ou autre chose ? » Tu proposes joyeusement...

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family dinner ★ It's a long way forward, so trust in me I'll give them shelter like you've done for me
And I know, I'm not alone, you'll be watching over us
Les problèmes de confiance de Vilde ne datait pas d'hier, et son grand frère savait bien que tout cela ne tenait pas du rationnel ou d'un manque de soutien extérieur mais bien d'un mal être bien plus profond, c'est aussi pour ça qu'il trouvait l'idée d'une relation avec Sigmund intéressante, et qu'il estimait que cela pouvait lui faire du bien. Il la connaissait depuis assez longtemps pour être crédible et surtout, Sieg n'avait pas le moindre doute sur ses intentions. Je vois ce que tu veux dire, après, si ça arrive malgré tout il y a sûrement une bonne raison... il ne se savait pas aussi fataliste, ça l'a presque surpris, sur le coup. Bien sûr ça ne l'empêchait pas de prendre son temps, mais il avait envie malgré tout de l'encourager à tenter sa chance. Pas qu'il soit convaincu qu'une relation soit vitale, vivant lui même plutôt bien son célibat. Mais celle-ci, il y croyait. Et à voir l'émotion de sa petite soeur alors qu'elle avoue que ça lui a fait tout drôle, il en est encore plus convaincu.

Après avoir brièvement échangé sur sa propre vie sentimentale, il lui propose de passer à table Lasagnes végétariennes, depuis le temps que je dois te les faire goûter ! il y'en avait eu plusieurs versions plus ou moins réussies, mais celle-ci, il la considérait un peu comme son chef d'oeuvre, alors il était ravi d avoir pu cuisiner pour elle. Il rallume alors le four, lui indique l'emplacement des assiettes et quelques instants plus tard il se sent revenu 15 ans plus tôt, avec elle au beau milieu d'un dîner familial. C'est sur cette note plus légère qu'il décide de poursuivre la soirée, en profitant simplement de ce temps avec elle, maintenant que les sujets sérieux avaient été abordés.

FIN

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