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'Cause you're a natural A beating heart of stone You gotta be so cold To make it in this world.

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Ah oui alors, quand elle parlait de le prévenir la prochaine fois, Robin ne faisait pas allusion au fait de lui demander de l’aide, juste de le prévenir si d’aventure il arrivait qu’elle doive rentrer plus tard que prévu. Disons que l’expérience de ce soir l’avait tout de même quelque peu refroidie pour ce qui était de demander de l’aide. A qui que ce soit, d’ailleurs. Alors elle voulait bien croire qu’il se démènerait pour voler à son secours mais ça ne serait plus qu’en ultime recours. Cependant, ç’avait de lui tenir vraiment à cœur, à Matt. Et elle le comprend ; elle aussi aimerait être sa personne de confiance, celle vers qui il se dirige par réflexe quand rien ne va. D’autant plus qu’il s’est excusé alors elle pouvait bien faire un petit effort de son côté elle aussi. Elle acquiesça ; oui, elle comprenait pour ressentir la même chose. Tant mieux qu’on ne se débarrasse pas aussi facilement que ça de son fiancé car elle n’en avait vraiment aucune envie. C’était lui et personne d’autre. Donc oui, heureusement pour eux que tout fonctionnait bien sur le plan physique car Robin aurait bien du mal à devoir aller voir ailleurs.
« J’espère bien, il me faut quelqu’un de tenace ! »
Mais ce qu’il lui fallait surtout, c’était lui. Elle le laissa déposer un baiser sur sa joue tandis que sa main se posait sur la sienne. Elle était soulagée d’être venue à bout de cette dispute et que les choses se soient arrangées sans leur causer trop de heurts. Là-dessus, ils pouvaient donc rentrer chez eux. Sauf que le destin en avait décidé autrement. Ce que Robin comprit tout de suite en voyant que c’était au tour de l’Aston d’avoir un pépin. Bizarre. A croire que quelque chose essayait désespérément de les retenir sur cette route. Car il n’était dorénavant plus envisageable d’abandonner la voiture sur le bord de la route pour rentrer finir confortablement leur nuit. Non, elle le savait et elle ne lui demanderait pas de faire ce sacrifice. Ainsi attendraient-ils la dépanneuse. Chose qu’elle n’avait pas faite pour sa propre voiture mais disons que la perspective de passer le reste de la nuit dans celle de Matt ne lui déplaisait pas outre mesure.

La tape qu’il avait évitée un peu plus tôt, il la reçut au moment où il se mit à fantasmer sur deux nanas – dont elle dans le rôle d’une des deux mais tout de même ! – se boxant dans la boue. Petite tape de rien du tout cela dit, elle savait pertinemment qu’il la faisait marcher et elle adorait jouer le jeu.
« Ne te réjouis pas trop vite, tu n’aurais droit à aucun combat, je lui aurais enfoncé la tête dans la boue jusqu’à ce qu’elle cesse de respirer. »
Peut-être bien qu’elle exagérait. Ou peut-être pas, un accident est si vite arrivé. Toujours est-il que cette main sur sa cuisse lui donnait des idées, aussi abaissa-t-elle le dossier de son siège en l’entraînant avec elle. Le hic, c’était que la lueur des phares ne s’éloignait pas. Si bien qu’ils ne purent l’ignorer très longtemps. Une petite mamie au volant d’une fourgonnette du même type que celles qui enlèvent les enfants à la sortie de l’école selon la légende urbaine. D’emblée, Robin sentit que quelque chose n’allait pas avec cette petite vieille. Le fait qu’elle se promenait à cette heure indue de la nuit, par exemple. Ou encore celui qu’elle insiste à ce point pour les aider alors que Matt lui avait très clairement expliqué la situation. Elle garda le silence jusqu’à ce qu’il lui demande s’il fallait accepter sa proposition.
« Non ! »
Sûrement pas ! Il y avait quelque chose de malsain dans cette histoire, elle le flairait d’ici. Ce n’était pas parce qu’elle était âgée qu’on pouvait forcément lui faire confiance. Mais contre toute attente, Matt céda.
« Non, Matt ! »
Trop tard, il sortait déjà de la voiture après lui avoir demandé de rester près de lui. Ah mais sérieusement, on ne lui avait pas appris qu’il ne fallait pas suivre les inconnus n’importe où ? Dès lors, Robin n’eut pas d’autres choix que de suivre le mouvement. Elle n’allait tout de même pas le laisser se débrouiller tout seul. Qui sait où cette femme avait l’intention de l’emmener ? Dans une espèce de secte cannibale ? Tout droit dans une baignoire remplie de glace dans laquelle il se réveillerait avec un rein en moins ? Dans la cale d’un bateau faisant route pour n’importe quelle île où le trafic d’êtres humains est autorisé ? Bon d’accord, elle avait peut-être un peu tendance à s’imaginer le pire mais elle ne la sentait tout simplement, cette bonne femme. Et pour cause, au regard qu’elle lui lança, elle comprit tout de suite que c’était réciproque. De plus en plus suspect.
La blanche aux cheveux noirs ? Robin grimaça ostensiblement à cette appellation. Non seulement elle n’était pas si blanche que ça puisque sa peau avait encore un peu de son hâle doré de l’été mais en plus ses cheveux étaient châtain foncé. Et puis surtout, on aurait dit qu’elle parlait d’une de ses vaches. Quoi qu’il en soit, elle fut bien forcée de monter à l’arrière. Où il n’y avait même pas de siège en fait et où flottait une odeur de rat crevé.
« On était censés attendre près de la voiture. Comment on fait si la dépanneuse arrive et qu’elle ne trouve personne, maintenant ? »
Remarque pertinente mais qui fut accueillie par un regard noir que la vieille lui lança dans le rétroviseur. Dans tous les cas, elle n’avait pas menti au sujet de la ferme, c’est bien là qu’elle les conduisit. Une vieille ferme qui commençait à tomber en ruines. Probablement encore plus antique que sa propriétaire. A peine sortie, Robin demanda :
« Je peux utiliser vos toilettes ? »
Elle n’en avait même pas envie. Enfin si, mais elle préférait encore se retenir. Non, ce qu’elle voulait, c’était faire un repérage. Juste au cas où. Quelque chose lui disait que ça serait nécessaire. Au regard glacial qui la transperça une fois de plus, inutile d’en dire davantage, elle commençait à l’enquiquiner et elle aurait préféré la laisser sur place pour n’embarquer que son fiancé. Mais que lui voulait-elle au juste ? Telle était la question. Dans tous les cas, la mamie loufoque tendit mollement le bras dans une direction très, très floue et Robin prit congé de leur hôtesse pas si sympa que ça en même temps que cette direction.@Matthew Braithwaite

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Assassin, assassin… Disons surtout que Robin est quelqu’un de gentil. Mais comme toutes personnes gentilles, il valait mieux éviter ses foudres parce qu’elle pouvait alors exploser de rage. Ce qui faisait toujours beaucoup de dégâts, fatalement. Plus souvent mentaux que physiques, d’ailleurs. Au fond, les gens gentils sont telles des grenades qu’il ne vaut surtout mieux pas dégoupiller si l’on ne veut pas qu’elles vous pètent au coin de la gueule. Très rare mais violent. Un sourire en coin se peignit sur son visage.
« Elle n’aurait que ce qu’elle mérite. Faut pas marcher sur mes plates-bandes, t’es à moi. »
Et aussi gentille soit-elle, elle n’en démordrait pas. Puis tant pis si du coup, elle en venait à comparer son fiancé à une espèce d’objet qui serait sa propriété ; après tout, s’il n’y avait pas cette sensation alors pouvait-on vraiment appeler ça de l’amour ? Bref, ce ne fut pas l’idée de combattre dans la boue qui l’émoustilla, elle, mais bien le fait que ç’avait émoustillé Matt, en revanche. Contagieux, ce genre de choses. Cependant, ils furent très, très vite coupés dans leur élan. Par quelqu’un qu’elle n’aurait sans doute jamais pensé croiser sur la route à telle heure puisqu’il s’agissait d’une grand-mère. Pas très commode qui plus est, comme l’avait fait remarquer Matt. Ah, les vieux. Uniquement parce qu’ils le sont, ils pensent que ça leur donne tous les droits. Comme de lui manquer de respect, notamment.

C’est donc ainsi qu’elle se retrouva assise à même la carrosserie de l’arrière de sa fourgonnette à se demander comment ils avaient bien pu faire pour en arriver là. La main de son fiancé sur son mollet lui permettait de ne pas voir uniquement le mauvais côté des choses. Et surtout de ne pas trop réfléchir au fait qu’ils venaient tout de même de se faire enlever. La troisième fois pour Robin ce soir puisqu’il y avait d’abord eu ses collègues, puis Matt et maintenant cette vieille pie. Était-elle en train de rêver ou venait-elle vraiment de lui dire de la boucler ?
« C’est pas à vous que je parlais. »
Pas question de se montrer polie quand son interlocutrice ne faisait pas un semblant d’effort non plus. Une fois à destination, la jeune femme ressentit très rapidement le besoin de prendre congé. Non seulement parce que leur hôtesse n’était qu’une espèce de dragon lorgnant sur Matt d’une façon qui la répugnait mais également parce que ça lui permettrait de faire un petit repérage. Déformation professionnelle. Enfin non, Robin n’était pas vraiment flic mais elle était intervenue dans plusieurs enquêtes – dont une dans une grange, vous comprendrez donc aisément que ça lui rappelle de mauvais souvenirs – et ça laissait des traces, manifestement.

Sans trop y réfléchir, elle se laissa guider par son fiancé – qui avait miraculeusement réussi à obtenir l’accord de la vieille pour aller aux toilettes lui aussi, on se serait cru de retour à la maternelle. Son esprit était bien trop occupé à tout analyser ; les portes, sur quoi elles pouvaient bien mener, la décoration – est-ce que c’était un crâne humain posé sur cette étagère ? -, les bruits, le nombre de personnes pouvant bien résider là – elle était certaine qu’elle ne vivait pas seule dans cette grande ferme, mais son état de délabrement laissait supposer que ses autres occupants n’étaient pas d’une grande aide. Robin n’interrompit son observation que pour répondre à son fiancé qui commençait tout doucement à douter.
« Non, tu crois ? »
Cependant, le ton de sa voix indiquait qu’elle ne lui en voulait pas pour autant. Et enfin ils atteignirent les toilettes. Si Matt s’indignait de leur état – à l’image du reste de la ferme, selon elle -, Robin quant à elle, chercha une issue. Cette petite lucarne placée juste au-dessus des toilettes pouvait éventuellement faire l’affaire. En tout cas, elle était positivement sûre de pouvoir s’y faufiler. Non, il ne leur arriverait rien, bien sûr. Mais si tel était le cas, alors elle aurait un plan. Ah voilà, elle se sentait enfin un peu plus sereine.
« Non mais te gênes pas. »
Et put donc lui donner tout le réconfort dont il avait besoin. Sans la moindre hésitation, elle répondit à son étreinte et plongea son regard dans le sien.
« Hum hum… T’as bien vu comment elle me parle. Si elle m’offre un truc à boire quand on y retournera, je suis à peu près sûre qu’elle y aura versé de la mort aux rats. Puis j’aime pas la façon qu’elle a de te regarder. On dirait qu’elle va te dévorer d’un instant à l’autre. »
Le fait de l’avoir dit tout haut lui donna la chair de poule parce qu’elle pensait à dévorer au sens plus figuré du terme. Néanmoins, elle haussa ensuite les épaules avec un petit sourire.
« Mais je pense quand même qu’on devrait pouvoir réussir à la maîtriser si besoin. »
Manquerait plus qu’elle leur tienne la dragée haute du haut de ses plus de quatre-vingts ans. Les mains de Matt descendant jusqu’à ses fesses lui changèrent les idées de tout au tout. Il avait ce pouvoir sur elle. Pas l’endroit idéal pour batifoler ? Ça aussi, c’était un euphémisme. Et pourtant, elle en avait une envie folle elle aussi.
« Y a même pas de clef ou de verrou. Tu crois qu’elle hésiterait à entrer si on était trop longs ? »
Piètre protestation que voici puisque Robin, en son for intérieur, avait déjà pris sa décision. Ou aimait vivre dans cette illusion étant donné qu’elle n’était tout simplement pas capable de lui résister. Encore moins quand il lui sortait ces mots magiques. Tout en se questionnant, la jeune femme laissait s’exprimer ses désirs en venant lui mordiller la lèvre inférieure ainsi qu’en commençant à déboutonner son jean. Depuis que la pression était retombée entre eux, elle ne pensait qu’à ça.@Matthew Braithwaite

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Le fait d’avoir grandi dans une famille nombreuse où il fallait parfois ruser pour arriver à ses fins faisait de Robin quelqu’un ne manquant pas de repartie. Mais ça, rares étaient les personnes au courant car en règle générale – et surtout depuis qu’elle avait quitté la maison familiale -, elle préférait éviter le conflit ainsi que les joutes verbales. Sans toutefois aller jusqu’à se laisser marcher sur les pieds, bien entendu. Ça, jamais de la vie. Les choses sont simples : elle respecte les autres alors les autres doivent la respecter aussi. Quoi qu’il en soit, qu’elle le veuille ou non, parfois certains conflits étaient juste inévitables et dans ces cas-là, elle était plutôt douée pour trouver les mots qui blessent. Peut-être pas sciemment mais… peut-être que si. Disons qu’il faut bien combattre avec les armes que l’on possède. La personne qui en avait fait le plus les frais était incontestablement son petit frère adoré. En même temps, Noah pouvait se montrer vraiment pas très malin mais en revanche très prévisible lorsqu’il était en colère, elle aurait tort de ne pas en profiter. Tout ça pour dire que si elle se retenait de balancer une réplique cinglante au point de la faire définitivement taire – si tant est que ça soit possible, évidemment – à cette petite vieille, c’était uniquement par égard pour son grand âge. Pas même le fait qu’elle veuille les aider, non. Ça, ils auraient pu s’en passer allégrement.

Dans tous les cas, une fois sur place, Robin ne vit pas l’intérêt de s’éterniser outre mesure en compagnie de leur si aimable hôtesse. Au lieu de ça, elle préféra s’éclipser. Suivie de près par son fiancé. Peut-être avait-il peur qu’il lui arrive quelque chose sur le chemin des toilettes ou peut-être avait-il vraiment besoin d’aller au petit coin, peu importait, elle ne dirait pas non, préférant le savoir à ses côtés plutôt que seul avec l’autre mégère. Qui sait ce qu’elle pourrait lui faire ? Rien que d’y penser, la jeune femme en avait des sueurs froides. De toute façon, ça ne serait pas la première fois qu’ils se retrouveraient aux toilettes ensemble ; n’en déplaise aux ultra romantiques, c’est le genre de choses qui arrive assez souvent dans une vie de couple. L’intimité, on peut s’asseoir dessus. Ce qui ne l’avait jamais tant dérangée que ça, c’était pareil avant qu’elle ne s’émancipe. Tout ça pour dire que l’endroit lui coupait toute envie. De cet ordre en tout cas, parce qu’en ce qui concernait Matt, l’envie n’était pas coupée, loin s’en faut. Là, dans ses bras, Robin parvenait très bien à faire abstraction de tout ce qui pouvait se trouver autour. L’état de craditude et de délabrement de ces toilettes ainsi que du reste de la ferme ? Un détail. Leur « sauveuse » pas si sympa que ça en fin de compte ? Oubliée. Seul restait Matt. Bon d’accord, ainsi que la possibilité que l’autre puisse verser de la mort aux rats dans son verre d’eau parce qu’elle aurait vraiment tort de l’oublier et d’avaler ça cul-sec. Ce que son fiancé ne la laisserait jamais faire, semblait-il. Oh, elle n’en doutait pas. D’ailleurs, elle allait faire scrupuleusement attention jusqu’au matin quand bien même elle commençait à mourir de faim. Néanmoins, le jeune homme qui se tenait en ce moment-même face à elle pouvait déjà subvenir à une partie de ses besoins.
« Mais non, c’est évident qu’elle te reluque comme si… Tu étais un bon parti. Sur tous les plans. »
Ou encore comme si elle s’apprêtait à acheter un cheval mais la comparaison était tout de suite beaucoup moins flatteuse. Tout compte fait, ils pouvaient s’estimer chanceux qu’elle ne lui ait pas demandé de lui faire voir ses dents. Robin se serra un peu plus contre Matt, prenant son air enjôleur.
« Ce que tu es, évidemment. Mais pas pour elle. Surtout pour moi. »
Là-dessus, il lui fit savoir qu’il pourrait lui briser les os si besoin, ce qui la fit sourire. Pas la violence de la proposition, juste le fait que leur hôtesse ne ferait décidément pas le poids contre eux deux.

Tandis qu’il lui faisait part de son envie d’elle, Robin souleva deux petites bricoles de rien du tout comme le fait qu’il n’y ait pas de clef, ni de verrou à cette fameuse porte. Si ça réfrénait leurs pulsions ? Pas le moins du monde ; Matt balaya même cette minuscule hésitation d’un « on verra bien » qui finit de la convaincre, aussi ne perdit-elle pas une seconde de plus pour déclencher les festivités. L’endroit était très, mais alors vraiment très loin d’être idéal et à ça s’ajoutait le risque d’être interrompu voire surpris par la propriétaire de la ferme, mais ça ne gâchait rien. Au contraire, Robin trouvait que ça pimentait encore un peu les choses. Pour une fois qu’elle aimait bien agir dans la précipitation… En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle se retrouva plaquée contre la porte ; au moins ça ne poserait plus de problème, la mamie pourrait toujours essayer de l’ouvrir, impossible qu’elle vienne à bout de leur fougue. Entre quelques baisers fiévreux, elle le libéra elle aussi de son sous-vêtement avant qu’ils puissent véritablement entrer dans le vif du sujet.
Il s’agissait d’une sensation un peu étrange, Robin avait à la fois l’impression que tout se déroulait en vitesse accélérée mais en même temps que le temps s’était arrêté. Ce n’était pourtant pas pour lui déplaire et la simple idée qu’il fallait qu’ils fassent vite l’aidait à se mettre en condition plus rapidement. Soupir de plaisir mais aussi de soulagement lorsqu’il s’introduisit en elle. Elle en avait tellement envie qu’il ne pouvait en être autrement, lui seul parvenait à maîtriser le feu qui s’emparait d’elle dans ces moments-là.

Ses mains qui jusqu'ici étaient posées sur ses épaules se glissèrent sous son t-shirt pour venir caresser sa peau brûlante avec une infinie douceur : le contraste par rapport à ce qui était en train de se jouer à l'étage plus bas. Le rythme aussi fut rapidement donné et Robin le suivait méticuleusement ; à chaque coup de rein, l’onde de plaisir se faisait un peu plus forte mais elle veillait à garder sa bouche constamment occupée pour ne pas alerter tout le quartier. Encore que, la ferme était assez isolée… mais rien que leur hôtesse, ça serait trop. C’est que maintenant qu’ils avaient commencé, Robin n’avait sûrement pas envie qu’on vienne les empêcher de terminer. Et pourtant… En plein baiser fougueux voilà qu’on frappe contre la porte sans la moindre délicatesse. Il s’en fallut de peu pour qu’elle ne morde pas la lèvre de son fiancé un peu trop fort sous l’effet de la surprise.
« Ça va là-dedans ? Z’avez pas tourné de l’œil quand même ? »
Comme si elle ne se doutait pas de ce qui était en train de se passer là-dedans… Tant et si bien que Robin en vint à penser qu’elle prenait sans doute un malin plaisir à venir leur rappeler qu’ils n’étaient pas seuls. Cette fois ce fut un léger soupir d’exaspération qui s’échappa d’entre ses lèvres.@Matthew Braithwaite

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A chacun des assauts de son fiancé, le battant de la porte contre laquelle Robin était appuyée émettait des craquements peu rassurants mais, à l’instar de leur malheureuse chaise qui avait fini en petit bois, c’est à peine si elle y prêtait attention. Tout son être était concentré sur Matthew, chacun de ses sens tourné vers lui, au point qu’elle en arrivait même à oublier l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Comme toujours, il n’y avait plus que lui. Jusqu’à ce que la propriétaire se rappelle à leur bon souvenir. En manquant de déglinguer ladite porte à coups de poings, eût-on dit. C’est qu’ils n’ont pas vraiment pris la peine de se faire discrets ; les toilettes se trouvant au bout d’un très long couloir, ça n’aurait servi à rien. Cette fois, ce fut donc un soupir d’exaspération qui quitta ses lèvres, où se mêlait peut-être même une pointe de désespoir. Non, elle n’avait à l’évidence pas envie de les lâcher un peu. Cela étant, peut-être ne serait-elle pas ravie si un couple qu’elle dépannait venait se travailler dans ses toilettes, elle non plus… Oh, et puis ils lui avaient pourtant dit que son aide n’était pas utile et à l’heure qu’il était, ils pourraient tranquillement terminer leur partie de jambes en l’air dans l’Aston si elle n’était pas intervenue. Nouveau soupir tandis qu’elle acquiesçait, laissant Matt gérer étant donné que c’était surtout lui qui avait accepté l’invitation. Et puis tomba le couperet : il n’y arriverait pas. Robin s’en doutait – et elle comprenait – mais… qu’est-ce que ça pouvait être frustrant. Pinçant les lèvres, la jeune femme fut reposée au sol et remonta aussitôt culotte et pantalon avant de s’observer un peu dans le miroir fissuré suspendu au mur et de repousser quelques mèches de ses cheveux mouillés derrière ses oreilles. L’idée de terminer seule ne lui effleura même pas l’esprit.

Pendant ce temps-là, le ton montait du côté de Matt qui ne prenait même plus de gants et répondait assez vertement à la vieille femme. Encore une fois, Robin songea qu’à sa place, elle aurait eu vite fait de les virer de chez elle mais cette curieuse bonne femme réclamait leur présence. Dire qu’elle pensait que c’était une légende urbaine, cette histoire selon laquelle les vieux ne dorment jamais. La voici détrompée. Le rire de son fiancé la sortit de ses pensées et elle se tourna vers lui pour voir ce qui pouvait bien l’amuser dans un moment pareil. Toujours au garde à vous ! Vision qui lui provoqua un sourire. Mais il s’estompa bien vite puisque leur hôtesse continuait d’insister lourdement. Les fils semblèrent alors se connecter soudain dans l’esprit de Matt qui s’interrogea enfin quant à ce « on ».
« Tu croyais qu’elle vivait dans cette ferme toute seule ? »
Pas à son âge ! Robin, quant à elle, se doutait qu’ils en viendraient à un moment ou à un autre à faire la connaissance des autres occupants bien que ça ne l’enchante guère ; tout ce qu’elle se demandait, c’était à qui ils auraient à faire. Quelque chose lui disait qu’ils n’allaient pas tarder à le savoir.

Après un tendre baiser sur son front, ils se décidèrent enfin à sortir de là. Pour ne trouver personne. Ça valait bien la peine de venir les emmerder, tiens. Bon, plus qu’à remonter le couloir pour la retrouver pile à l’endroit où ils l’avaient quittée. Il faut croire que ça devait la faire marrer. Robin avait un mal fou à comprendre les intentions qui l’animaient mais elle répugnait à la toucher pour en avoir la certitude. Ne serait-ce que quelques secondes. Dans tous les cas, ça faisait également partie des raisons pour lesquelles elle ne l’aimait pas. Entre alors une nouvelle tête, d’une démarche pesante, dotée d’une voix grave qui pourrait la faire passer pour un homme. Une crinière rousse tout emmêlée, des yeux si clairs qu’ils donnent l’impression de vous transpercer au plus profond de votre âme et un visage constellé de taches de rousseurs. Robin l’envia un peu. Pour rien d’autre que ses taches de rousseur, quelle chance ! Elle resta plantée aux côtés de Matt sans mot dire un moment. Jusqu’à ce que la rouquine s’adresse à elle plus particulièrement. Princesse. Parfois – souvent -, Robin aimait se convaincre qu’elle avait horreur que des inconnus se permettent ce genre de familiarités. Pourtant, elle ne pouvait hélas nier que ça la flattait toujours un peu. Petit sourire timide – mais elle ne saurait dire si c’était à cause du petit nom ou du gabarit de son interlocutrice -, elle répondit poliment d’une petite voix :
« Bonsoir. »
Avant que son fiancé ne se fasse littéralement happer par la mamie qui décida qu’il devait avoir faim. Robin s’efforça de ne pas le retenir par la main, songeant qu’elle n’était pas sa mère. Toujours est-il que quelque chose dans ce geste ou dans cette phrase la contrariait sans qu’elle puisse pour autant mettre le doigt sur quoi exactement. Par réflexe, elle sortit sa paire de gants de la poche arrière de son pantalon et les enfila en toute hâte. C’est alors que la rouquine lui attrapa la main pour la traîner derrière elle.
« Viens te réchauffer auprès du feu, t’es toujours trempée. »
Délicate attention que voilà mais Robin pensait qu’elle surtout été bien inspirée de remettre ses gants. Décidément, il y avait quelque chose qui n’allait pas, ici. Matthew. C’est ainsi que l’autre l’avait appelé, voilà ce qui clochait ! Il n’y avait aucune raison pour qu’elle connaisse son prénom. Une enseigne au néon se mit à clignoter furieusement dans sa petite tête mais elle n’en montra rien. Au contraire, elle se montrait très aimable avec leur seconde hôtesse.
« - C’est très gentil à vous de nous accueillir pour quelques heures. Ça lui arrive souvent de traîner en chemin à trois heures du matin ?
- - Grand-mère est insomniaque, plutôt que se tourner et de se retourner dans son lit, elle préfère prendre la camionnette pour aller faire un tour. »
Hum, ce n’était très satisfaisant comme explication mais il faudrait s’en contenter. D’autant qu’en plus de parler avec une voix d’ogresse, la rouquine ne lui avait pas encore lâché la main. Mieux valait ne pas risquer qu’elle la lui brise si possible. Néanmoins, Robin savait en son for intérieur qu’elle n’en arriverait pas là : au fond de ce regard bleu glacier brillait la même petite lueur que celle qu’elle avait observée dans les yeux de son fiancé quelques minutes plus tôt. Toujours aussi flatteur que dérangeant.@Matthew Braithwaite

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Plus elle y pensait, plus Robin se disait que cette nuit avait décidément quelque chose de lunaire. Il y avait d’abord eu leur dispute. Qui avait certes fini par s’arranger mais qui resterait très certainement dans les annales, sans mauvais jeu de mots. Et puis cette rencontre. Rencontre qui avait fini par les conduire dans cette ferme où ils étaient à présent séparés l’un de l’autre. Elle avec cette petite fille étrange qui semblait la vouloir – quoi que ça veuille dire -, et Matt avec la vioque. Si son corps tenait effectivement compagnie à la rouquine devant l’âtre de la cheminée, sa pensée traînait du côté de la cuisine, quant à elle ; elle écoutait l’échange. Le cours de la nuit se rejoua alors devant ses yeux comme au ralenti. Elle était convaincue de ne pas l’avoir appelé par son nom devant elle. Enfin si, juste avant qu’il ne quitte la sécurité de l’Aston pour se jeter dans la gueule du loup mais si elle l’avait entendu, alors ça signifiait que la vioque avait une ouïe de compétition. Qu’elle en déduise qu’ils n’étaient pas encore mariés était bien plus logique en revanche : il l’avait appelée sa fiancée. Et lui n’avait pas encore d’alliance à l’annulaire.

Pendant ce temps, la rouquine avait continué à parler sans qu’elle y prête attention, toute occupée à écouter l’autre conversation qui se déroulait en parallèle qu’elle était. Mais Robin savait faire illusion. Il suffisait d’hocher la tête à intervalles réguliers tout en émettant quelques « hum, hum » approbateurs de temps à autres. Qu’on lui arrache soudain un cheveu eut le don dans la ramener dans son corps aussi bien que dans cette pièce tout en lui arrachant également une exclamation de surprise. Non, ça, elle ne s’y était pas attendue. Alerté par cette brusque exclamation, son fiancé rappliqua aussi sec. On lui expliqua que c’était pour une collection et elle avait bien compris que ces femmes étaient bizarres mais il fallait tout de même avoir un sacré grain pour en venir à collectionner les cheveux humains. Matt s’interposa en posant des questions dans un premier temps puis en lui brandissant une espèce de poupée sous le nez. D’accord, ça commençait à ressembler à du vaudou, cette histoire. Sauf que ces femmes-là n’avaient pas le profil type des prêtresses vaudou telles qu’on vous les dépeint dans la plupart des fictions. Pour l’instant, Robin était sous le choc mais pas effrayée. Pas même lorsque la mamie se mit à psalmodier toute seule dans sa cuisine. En latin ? C’était grotesque. On est où là ? Dans une maison hantée de fête foraine ? Dans tous les cas, la jeune femme ne se laissa pas démonter et laissa Matt et la rouquine se battre pour son cheveu tandis qu’elle s’emparait de la poupée pour la jeter dans l’âtre. Et voilà, affaire réglée. Sauf que non ; la rouquine se désintéressa alors de son fiancé pour se mettre à geindre, mais…
« Merde… Elle brûle pas. »
Ladite poupée léchée par les flammes refusait de prendre feu et donc de fondre sous l’effet de sa chaleur. La lueur dansant sur son espèce de visage semblait lui conférer un rictus qui faisait froid dans le dos. Pourtant, elle savait qu’elle avait bien fait : tant que le feu brûlerait, elle resterait hors d’atteinte. Cheveu ou pas, elle ne pourrait donc pas la lier à elle. Si c’était bien là son but. Des coups continuaient de retentir depuis la cuisine mais Robin n’avait toujours pas peur. Aussi curieux que ça puisse être, cette fois encore, elle savait qu’elle n’était pas seule. Oui, certes, il y avait Matthew mais surtout, il y avait toutes ces entités la suivant en permanence. Elle leur était trop précieuse pour qu’elles ne s’interposent pas à leur tour. Et, à leur place, elle éviterait de les énerver. Surtout les plus hostiles d’entre elles. Celle qui pouvaient pousser un homme jusqu’au suicide.
« On s’en va. Tout de suite. »
Avant que son fiancé ne se fasse littéralement happer par la mamie qui décida qu’il devait avoir faim. Robin s’efforça de ne pas le retenir par la main, songeant qu’elle n’était pas sa mère. Toujours est-il que quelque chose dans ce geste ou dans cette phrase la contrariait sans qu’elle puisse pour autant mettre le doigt sur quoi exactement. Par réflexe, elle sortit sa paire de gants de la poche arrière de son pantalon et les enfila en toute hâte. C’est alors que la rouquine lui attrapa la main pour la traîner derrière elle.
« Viens te réchauffer auprès du feu, t’es toujours trempée. »
Mais ça, ce n’était pas suffisant, aussi décida-t-elle d’y aller au bluff en se glissant à côté de la rouquine pour lui voler un cheveu. Ce n’était jamais qu’une diversion mais elle devait croire que l’emprise qu’elle pourrait avoir sur elle, Robin venait de se l’approprier concernant sa personne. Œil pour œil… ou plutôt cheveu pour cheveu. Sans plus tarder, elle poussa son fiancé en direction de la porte. Hors de question qu’ils restent assez longtemps pour voir qui l’autre avait appelé à sa rescousse. Puis elle sortit en trombe de la ferme et grimpa dans la fourgonnette dont les portières étaient restées ouvertes. Les clefs ne se trouvaient malheureusement pas sur le contact mais à force de traîner avec des dépanneurs, elle avait appris comment démarrer un moteur rien qu’avec les fils.@Matthew Braithwaite

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'Cause you're a natural A beating heart of stone You gotta be so cold To make it in this world.

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Si cette nuit avait pris une curieuse tournure dès l’instant où le moteur de l’Aston avait refusé de démarrer à son tour, ce n’était rien en comparaison de ce qui se passa après que la rouquine lui ait arraché un cheveu. On eut dit qu’ils venaient de basculer dans la quatrième dimension tout d’un coup : une histoire de poupée ensorcelée, la vieille folle qui se mit à chanter dans une autre langue du fin fond de sa cuisine, ça commençait à devenir très bizarre et l’instinct de Robin lui hurlait de s’en aller très vite et très loin. Elle n’irait pas si loin que ça étant donné que leur appartement ne se situait pas à l’autre bout du pays non plus mais pour ce qui était de très vite, c’était déjà plus dans leurs cordes. La médium eut la bonne idée de jeter la poupée dans le feu et d’arracher également un cheveu à la plus jeune de leurs hôtesses et si la poupée ne brûla pas, ça leur permit de faire diversion le temps de pousser Matthew vers la sortie, ainsi que d’avoir un léger moyen de pression. La camionnette était toujours garée devant. Ni une, ni deux, Robin se glissa derrière le volant et ne prit même pas le temps de chercher la clef ; elle savait pertinemment qu’elle ne l’y trouverait pas, il lui faudrait donc la démarrer aux fils. Une chose qu’aussi surprenant que ça puisse paraître, elle était capable de faire. Non pas parce qu’elle avait un quelconque passé obscur dans le milieu de la criminalité mais bien parce qu’il lui était déjà arrivé à l’une ou l’autre reprise d’avoir une panne de démarreur.
« T’en fais pas pour ça. »
Présentement, ils devaient plutôt s’en faire au sujet de la voix de la vieille qui résonnait depuis l’intérieur de la ferme comme si celle-ci était entièrement vide et que sa voix se répercutait en échos contre les murs nus. La boule qui lui nouait à présent l’estomac se resserra quelque peu tandis qu’elle ne réussissait pas à démarrer du premier coup. Le stress. La jeune femme s’exhorta au calme et refit une tentative. Plus fructueuse, celle-ci. Oui, sauf que la sorcière venait de lancer une chèvre enragée à leurs trousses. Un bouc, pardon. Mais chèvre ou bouc, ça revenait au même : la bestiole semblait tout aussi possédée. Celle-ci sauta alors d’un bond sur le capot en une parodie vraiment grotesque de Gandalf du Seigneur des Anneaux qui leur bloquait le passage, le tout sous leurs yeux écarquillés.
« Euh… euh… »
Robin cherchait bien une réponse mais absolument rien ne lui vint. Autre que : « c’est un cauchemar, je vais me réveiller », s’entend. Le moteur vrombissait mais l’animal n’avait pas l’air plus impressionné que ça et ses maîtresses venaient de sortir de la ferme quant à elles. Il fallait qu’ils s’en aillent et vite, ça devenait un véritable besoin.
« Allez ouste ! Descends ! »
Robin tapa à plusieurs reprises contre le carreau du pare-brise, essayant de lui faire peur mais cette bête de l’infernal enfer malfaisant semblait n’avoir peur de rien. Pendant ce temps, grand-mère et petite-fille faisaient toutes deux barrage de leurs corps dans la lumière des phares. Et son fiancé lui disait de foncer.
« Je vais quand même pas leur rouler dessus, Matt ! »
Ça, ça serait la prison assurée car elle avait beau avoir des contacts dans la police, personne ne voudrait croire que cette situation-là, était une question de vie ou de mort. Absolument personne, pas même l’agent Clarke qui, s’il restait sceptique, l’était tout de même moins que la plupart de ses collègues avec qui il lui avait été donné de collaborer jusque-là. Quoi qu’il en soit, si Robin ne pouvait pas foncer en avant, un coup d’œil dans le rétro lui apprit qu’elle pouvait en revanche tout à fait faire marche-arrière sans le moindre souci. Personne d’autre qu’une barrière pas très solide pour l’en empêcher. Marche-arrière toutes, donc. Le bouc tomba sur le côté mais se releva heureusement aussi sec, la barrière céda dans un bruit de branches qui cassent mais au moins, elle n’irait pas en prison pour dégradation d’elle ne savait trop quoi. Non seulement elle n’était pas sûre de survivre à une expérience carcérale quelle qu’elle soit mais en plus de ça, pas maintenant qu’elle était sur le point de se marier enfin ! Bref, pour l’instant elle fonçait dans ce qui semblait être des sacs de farine mais ce ne fut que lorsqu’ils furent dans les bois et que la silhouette des deux femmes eut disparu de leur champ de vision qu’elle se permit une marche avant. Tout en cherchant à retrouver la route car une fourgonnette, ce n’est pas non plus un véhicule tout-terrain.
« Oh non, il veut pas lâcher l’affaire… »
Le bouc revint à la charge, bêlant de toutes ses forces en trottinant à côté d’eux. Ça commençait à devenir vraiment ridicule.@Matthew Braithwaite