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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
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 Baby, it's okay ?

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MessageSujet: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMer 9 Fév - 0:08


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Soleil couchant, la Shelby dérape et vient s'arrêter net devant le manoir. Pas le temps de la ranger au garage, le moteur est si vite coupé par l'anglais qui s'empresse de sortir pour ouvrir le coffre et en extraire sa petite trouvaille. Fier et plus qu'enthousiaste, il porte un large sourire amusé sur les lèvres et ne tarde pas à franchir précipitamment l'entrée du manoir. « Ma puce, j'suis rentré ! » Ixchel et Cujo dévalent l'escalier principal en aboyant pour venir lui faire la fête. Mais ne perdant pas de temps, Matthew dépose ce carton sur la table du salon. Amusé, il prend quand même le temps de caresser les chiens un instant en voyant Robin arriver au loin. « Et devines c'que j'viens d'nous acheter ! » Il se redresse, faisant alors face à ce carton pour l'ouvrir. Au mieux d'avoir finit sa journée plus tôt que prévu, Matthew avait décidé de s'arrêter dans une boutique d'antiquité. Juste par simple curiosité, il avait délibérément flashé sur un tourne disque. Un Crosley Cruiser, en forme de mallette en bois entièrement rénovée par le gérant de la boutique. Ni une ni deux, il avait soigneusement déposé un gros billet sur le comptoir pour se l'offrir. Qui plus est, avec trois, quatre vinyles. Entièrement fan de Queen, d'AC/DC ou encore des Beattles, il avait forcément craqué pour leurs vinyles. « Regardes moi cette beauté ! » Oui, il avait littéralement succombé et ça se voyait encore, dans son regard, toute l'effervescence de posséder un tel instrument de musique.
Donc sans attendre une seconde de plus, il le sort de son carton pour le poser sur l'un des buffets du salon. Mise en route inévitable, il dépose ensuite un des vinyles après avoir souffler légèrement dessus. Et ce vinyle là, se composait de plusieurs titres, tous connus, quand on nait à une certaine époque. Méticuleusement, il enclenche alors le bras du tourne disque et monte le son. Et c'est avec un large sourire qu'il regarde de nouveau sa femme. « Ecoutes moi ce son ! » Un son plutôt étouffé mais tellement perpétuel. Là, l'anglais est aux anges. Et pour son plus grand bonheur, un des morceaux qu'il adore : "Livin' on a prayer de Bon Jovi" résonne sous la hauteur des plafonds. Prit par le rythme, il balance sa tête d'avant en arrière en pinçant ses lèvres. Oui, il kiffe. Matthew augmente instinctivement un peu plus le son et se met à chanter en retirant sa veste. « Tommy used to work on the docks.. » Veste qu'il jette sur l'une des chaises du salon avant de retrousser les manches de sa chemise. « Gina works the diner all day.. » Marquant un peu mieux le rythme avec le haut de son corps, Matthew s'approche amusément de sa femme. « Ooooh for love ! » Ricanant presque, il vient à remuer son arrière train contre elle avant d'empoigner un chandelier à une branche pour s'en servir en tant que micro et s'élance d'autant plus. « She says we've got to hold on to what we've got ! » Habité par l'excitation, il se prend pour un Freddie Mercury, ou encore un Brian Jonhson. Et le spectacle en vaut la peine !

...

PAR ZAJA.
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Robin Braithwaite
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Baby, it's okay ? 4b321212f33920c467bc8c5f514933729a0b9181
○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.

Baby, it's okay ? Pjwxp6e
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○ posts : 1479
○ points : 0
○ pseudo : dory.
○ avatar : mew.
○ DC : miranda, samantha et carrie.
○ crédits : moi; sial.
○ inscrit le : 18/01/2020
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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyJeu 10 Fév - 22:56

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
Si Robin n’avait pas encore pris son congé maternité, tout le monde au musée était d’accord pour alléger considérablement sa charge de travail. Ce qui lui permettait de rester un peu plus souvent au manoir. Ça ne serait pas elle qui allait s’en plaindre car son dos la faisait de plus en plus souffrir et le fait de rester debout à travailler sur une toile ou une sculpture n’aidait clairement pas. Ce matin-là, elle avait donc pu se permettre de faire la grasse matinée tandis que son époux devait se lever. Le reste de la journée avait été calme ; son anniversaire approchant, elle s’était tout d’abord penchée sur ce qu’ils pourraient faire pour fêter ça. L’année passée, ils avaient pris l’avion pour Rome. Chose qu’elle ne pourrait pas faire cette année étant donné que la crevette devait arriver d’ici un mois et qu’il n’est pas conseillé aux femmes enceintes de prendre l’avion si tard dans leur grossesse. Mais ils pouvaient tout de même faire quelque chose tout en restant sur le sol néo-zélandais. Au bout d’une heure ou deux de recherches infructueuses sur le net, elle avait finalement décidé de laisser tomber pour aller faire un peu de musique. Bien sûr, les chiens l’avaient tous deux suivies – Ixchel ne la lâchait à présent plus d’une semelle et Cujo, c’est Ixchel qu’il suivait partout, donc forcément – dans son petit studio insonorisé où elle avait passé un peu de temps à jouer de la guitare.

D’accord, peut-être plus qu’un peu en vérité puisque lorsqu’elle avait finalement décidé de mettre le nez dehors, le soleil se couchait déjà. Dire qu’elle n’avait même pas pris le temps d’avaler quoi que ce soit depuis le petit-déjeuner. D’un autre côté, elle s’était sentie un peu patraque tout au long de la journée. Sans pour autant s’en inquiéter, rejetant volontiers la faute sur quelque chose qu’elle aurait mangé et qui ne serait pas bien passé. Les chiens entendirent le moteur de la Shelby bien avant elle et se précipitèrent alors dans les escaliers pour aller faire la fête à Matt qui rentrait. Elle aurait aimé en faire autant, mais plusieurs films ventant les mérites d’une chute dans les escaliers en termes d’avortement « accidentel » la forçaient à rester prudente. Elle entendit donc son mari lui annoncer qu’il était rentré quelques secondes seulement avant qu’elle ne se traîne jusqu’au living. L’avisant à peine, il l’accueillit d’un « regarde ce que je nous ai acheté ». Robin posa les yeux sur la platine qu’il avait posée sur la table basse. Oh, elle ne s’y connaissait pas tellement mais elle se souvenait de l’époque où sa mère écoutait ses vinyles dessus. Avant de la jeter car il n’y en avait plus que pour les CDs, sans se douter un seul instant qu’un jour, ça reviendrait à la mode. Dommage, Robin aurait bien aimé la récupérer, juste pour bénéficier de cette différence de son.
« Oh, c’est génial ! T’as pris des vinyles avec aussi, j’espère ? »
Non parce qu’elle aurait beau retourner le grenier de sa mère, elle était pratiquement sûre qu’il n’y en avait plus. Soit, eux aussi avaient été jeté à la poubelle, soit ils avaient été revendus, soit un de ses frères ou sœurs se les étaient déjà appropriés.

Mais c’était sans compter sur Matt qui savait pertinemment qu’un tourne-disque ne servait à rien sans les disques qui vont avec. Elle s’empara des pochettes qu’elle fit défiler une à une ; Queen, AC/DC, les Beatles. Robin aurait tôt fait d’y rajouter du Marvin Gaye, Madonna, Bill Withers, les Stones, Sade, Clapton et Santana, Radiohead et Nirvana et même un des Beatles en solo puisqu’elle ne jurait que par George Harrison. Tandis que Matt mettait un vinyle dans la platine, elle vint déposer un baiser sur la joue pour le saluer et bientôt, les premières notes de Livin’ on a Prayer de Bon Jovi s’envolèrent dans le manoir. Wow, voilà qui la ramenait très loin ; elle était pratiquement sûre que cette chanson se trouvait sur l’un des vinyles que sa mère écoutait autrefois. A l’époque où il n’y avait encore qu’elles deux. Comme toujours quand il y a de la musique, Robin bougea doucement en rythme tandis que son mari se mettait à chanter. Son sourire fut plus que contagieux, même son envie de chanter bien qu’elle ne fasse que murmurer afin de ne pas lui voler la vedette. Le voyant prendre un bougeoir en guise de micro, elle s’empara de la télécommande pour chanter et danser avec lui sur le refrain, glissant sa main dans la sienne au moment du « take my hand, we’ll make it I swear ».
@Matthew Braithwaite

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ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyLun 14 Fév - 2:42


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

« Mais bien entendu, ma puce ! Ils sont là, tiens ! » Et puis quoi ? Elle le prenait pour qui ? Bien qu'il ait carrément oublié d'embrasser sa femme...mais ça, on ne le retiendra pas, hein ? Prit par l'excitation d'avoir enfin un tourne disque entre les mains - même s'il n'avait encore jamais dit à Robin qu'il en souhaitait un - il déballe les vinyles sur la table basse avant d'en poser un pour le lire. Laissant sa femme venir déposer un baiser sur l'une de ses joues avant de prendre connaissance des quelques vinyles qu'il avait acheté, l'anglais se montre déjà en rythme. Il savoure. Ouais, carrément. Il laisse son corps bouger, sa main tenir ce chandelier et sa voix s'élever en chantant durement les paroles qu'il connait, juste, par cœur. Et Matthew s'en amuse d'autant plus en voyant Robin prendre la télécommande pour s'en faire un micro. A fond dans son propre rôle, il remue de son popotin contre sa femme avant de resserrer sa main qui vient à se glisser dans la sienne. Et cet instant est si parfait, qu'il vient à percuter le cœur de l'anglais... Il l'aime. Oh oui, il l'aime comme un fou. Et à chaque fois qu'elle daigne poser ses mains sur lui, c'est toujours la même vague de frissons déferlants qui s'empare de sa colonne. Mais pour approfondir leur petite danse de dernière minute, Matthew la fait tourner dans un sens, puis dans l'autre. En espérant vraiment qu'elle n'ait pas l'envie de dégoupiller par la suite. Alors il continu. Il danse et chante tel un rockeur perpétuel avec sa femme au bout des doigts...

« Gina dreams of running away.. » Un coup de hanche sur la droite. « When she cries in the night ! » Pour un bon coup de hanche sur la gauche. Pour tout dire, seul son frère Andrew reconnaitrait Matthew sur l'instant. Pour dire, qu'ils aiment aussi écouter le même genre musical en sirotant des bières - parfois même du Whisky malt - tout en récitant les paroles. Mais Andrew n'est pas là, seule Robin peut s'offrir quelques rires en le voyant gesticuler de la sorte. Et alors qu'il balance littéralement le chandelier sur leur canapé, l'anglais vient à récupérer l'autre main de sa femme pour la rapprocher de lui. Nez contre nez, il vient à lui voler un long baiser en resserrant finalement ses bras autour de sa taille. La gardant contre lui, il écourte ce baiser pour de nouvelles paroles qu'il chuchote presque à son oreille. « Tommy whispers : Baby it's okay, someday.. » Forcément, il la serre un peu mieux contre lui tout en gardant un rythme un peu plus..berçant. Mais cette fois-ci, c'est Robin qui décide de tourner sur elle-même avant de coller son dos contre son torse. Et l'anglais s'empresse d'enlacer une nouvelle fois le corps de sa femme en venant poser ses mains sur l'arrondie de son ventre. D'ailleurs, il tapote un peu de ses doigts contre ce dernier. Glissant ses lèvres sur le côté du visage de Robin, il les descend jusqu'à venir les nicher à l'intérieur de son cou. De là, il y dépose un tendre baiser, puis deux...et remonte ses lèvres jusqu'à son oreille. « J'suis sur qu'elle adorera danser avec ses parents.. » dit-il en esquissant un doux sourire... Et si ce bébé veut danser, c'est bien Matthew qui l'initiera alors qu'il la portera dans ses bras..pour plaire d'autant plus à sa femme...

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyLun 14 Fév - 19:21

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
Ce que Robin peut raffoler de ces petits moments hors du temps. Plus encore que la musique, c’est eux qu’elle savoure. Et puis elle adorait voir son mari se lâcher de cette manière, ça prouvait qu’il n’avait pas la moindre retenue avec elle, ce qui témoignait du très bon fonctionnement de leur couple. Elle non plus n’avait aucune retenue avec lui. Que du contraire, elle avait toujours eu l’impression qu’il n’y avait qu’à ses côtés qu’elle pouvait se permettre d’être réellement elle. Avec les autres, elle enfilait un masque de la même manière qu’elle enfilait ses gants. Les voici donc à se prendre pour de vraies rockstars au beau milieu de leur salon avec micros factices et tout ce qui va avec. Avant que la pièce ne se transforme soudain en dancefloor. Matt la faisait tournoyer ce qui amusait Robin plus que ça ne la rendait malade, il en faudrait tout de même plus que ça ! Et il n’y avait pas que ça qui l’amusait ; la façon de se mouvoir de son mari également. Bien qu’il la laisse surtout rêveuse, en vérité. Ce déhanché à se damner… Cependant, elle n’eut pas l’occasion de l’admirer bien longtemps étant donné qu’il eut tôt fait de l’attirer à lui. Qu’à cela ne tienne, elle se perdrait donc dans ses yeux tout en suivant le rythme de la musique. Enfin, après un baiser mémorable. Voilà qui rattrapait bien le fait qu’il en ait oublié de l’embrasser en arrivant. Dire qu’elle passait après une platine… Cela dit, ce n’est pas elle qui lui en voudrait, elle comprenait tout à fait.

Le temps de quelques paroles, ses bras vinrent se nouer autour de son cou, puis elle se retourna pour venir coller son dos contre son torse. Là au moins, son ventre ne se trouvait plus dans le chemin. Une chose qu’ils avaient bien compris lors de moments plus intimes aussi, d’ailleurs. Comme quoi, elle avait promis que ça ne serait pas ça qui les empêcherait de se faire des câlins et elle avait tenu parole. D’une manière un peu lascive, Robin se frotta contre Matt tandis qu’il se focalisait sur leur crevette. Si elle aimerait danser avec ses parents ? C’est évident. Ou en tout cas, ils feraient tout pour. La musique avait une place importante dans la vie de Robin, bien qu’elle n’en ait pas fait son métier, elle y avait songé tout un temps. Avant de finalement revenir à la raison : faire de la musique et chanter ne vous permettait pas de manger tous les soirs. Enfin, à moins d’avoir beaucoup de chance ou de naître là-dedans. Ce qui n’avait pas été son cas en ce temps-là. En tout cas en ce qui concernait la chance. Celle-ci avait tourné en sa faveur le jour où elle avait rencontré son époux. Tout ça pour dire qu’elle avait à cœur de partager cette passion avec leur fille. D’autant que la musique intéressait bien plus sûrement les plus jeunes que l’art au sens très large du terme.
« C’est certain, elle sera comme nous : une véritable petite mélomane. »
En parlant de ça, elle avait commencé à apprendre de nouvelles berceuses qu’elle pourrait lui jouer à la guitare alors elle avait hâte qu’elle débarque enfin. Plus qu’un mois.

En tout cas, ça, c’était ce qu’elle croyait. Car pile à ce moment-là, elle eut sa première contraction. Si infime qu’elle ne comprit même pas que c’en était une. Juste une crampe, pensa-t-elle, rien d’alarmant. Toujours est-il qu’elle en arrêta de danser pour prendre appui contre le dossier de leur canapé. Ce qui pourrait inquiéter Matt, raison pour laquelle elle expliqua en essayant de tempérer :
« Pour pas que tu t’inquiètes et me trouves bizarre, je me suis sentie comme ça toute la journée. Mais je pense que c’est rien, sûrement un truc qui n’est pas passé ce matin. »
Voire même les fameuses contractions de Braxton-Hicks. Elle n’en avait jamais entendu parler ailleurs que dans Friends mais elle était convaincue que ça devait exister. Autrement dit, Robin ne s’inquiéta pas le moins du monde jusqu’à ce qu’un liquide chaud lui coule le long des jambes. Ça n’était pas arrivé depuis fort, fort longtemps – sans doute l’époque où elle était elle-même encore en couche - mais pour une obscure raison, on se souvient toujours de cette affreuse sensation.
« Euh… »
Ses yeux s’écarquillèrent sur la flaque qui s’étendait un peu à ses pieds tandis qu’elle commençait à prendre conscience de ce que ça signifiait. En tout cas un peu car son cerveau s’obstinait : non, ce n’était pas possible, pas avant encore un mois !
« Y a quelque chose de pas normal, bébé. Faut qu’on trouve le moyen de remettre tout ça à l’intérieur sinon… »
Robin n’avait plus les mots. Et mieux valait sans doute qu’il en soit ainsi, ça l’empêcherait de continuer à sortir des énormités comme celle-là.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyLun 21 Fév - 20:39


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Garder sa femme auprès de lui, c'est tout ce qui préoccupait Matthew. Sa vie professionnelle semblait plus tellement bouger ces derniers temps, mais ce qui l'importait le plus, c'était bien sa vie de famille. Sa femme, et notamment cette petite crevette qui reste encore au chaud dans le ventre de sa mère. Et elle a bien raison. Bien qu'à un moment donné il faille qu'elle découvre le monde, l'anglais se rassure de la savoir bien en sécurité parmi toutes ces poches. Ah, les fameuses poches protectrices qui ont été mises à rude épreuves plus d'une fois alors que ses parents s'enlaçaient bien trop souvent. Mais tout autant protecteur envers Robin, Matthew ne se lassait jamais de venir supporter le poids de son ventre entre ses mains. Menant encore la danse tout en se balançant plus doucement de gauche à droite, Matthew savoure cet instant. Musique en tête, les paroles défilent presque sous ses yeux, ses mains réchauffent ce ventre même si un de ses doigts tapote le rythme tout en douceur, le parfum de sa femme contre lui, l'anglais se sent si bien. Lèvres encore suspendues à l'oreille de Robin, un sourire chaleureux nait sur ces dernières. « Et elle aura le talent de sa mère, j'en suis certain... » Et Matthew se souvient, de leur petit voyage à Rome, quand Robin avait décidé de jouer un morceau de guitard devant les passants, mais surtout sous les yeux de son fiancé. C'est un des moments marquants que l'anglais garde profondément en lui..qu'il se remémore parfois lors de shooting photo pour en tirer quelques idées, et rendre ses séances photos plus attrayantes. Parce que mine de rien, Robin a toujours su laisser ses empreintes sur Matthew...

Egaré à la fois dans ses pensées et dans les paroles de cette musique qu'il fredonne plus discrètement, Matthew ne remarque pas tellement que Robin prend appuis sur leur canapé. Ses bras retombent le long de son corps alors que ses yeux se posent instinctivement sur sa femme. « Rob.. » C'est qu'il reste toujours sur le qui-vive. D'ailleurs, elle ne tarde pas à se justifier. Matthew ne comprend rien sur l'instant. Il tombe au ralentie de son petit nuage en s'avançant vers sa femme. « Mais tu n'as rien mangé depuis ? » Ca pouvait bien être une sorte de petit malaise tensionnel ou encore une baisse de sucre dans son sang. L'anglais n'en sait rien, mais au fond de lui, il émet de petites hypothèses. Sourcils froncés, il s'avance encore venant poser l'une de ses mains sur la chute de ses reins. « T'aurais dû me le dire ma puce... » Sans doute qu'elle aurait du le prévenir, oui, que depuis le matin elle n'avait rien réussit à manger. Puisqu'elle sait que Matthew n'aurait pas hésité à lui ramener quelques cochonneries de plus...
Mais cherchant sa femme du regard, le tourne disque s'arrête tout naturellement pour faire place à un silence assez lourd. Matthew la regarde, sans forcément dévier son regard sur ce qui l'interroge. Inquiet, il déforme vaguement ses sourcils en se demandant bien, ce qu'il y avait de normal dans ce manoir. Mais tenté, il louche alors sur ce qui vient de s'étaler contre le sol. Une flaque, d'une substance totalement anormale et inodore. « Mais c'est quoi ça ? » Y'a erreur là, puisque que l'anglais sait parfaitement que Robin vient de perdre les eaux. Mais sa raison ne se dévoile pas. Il reconnait ce liquide jaunâtre qu'il avait du carrément épongé dans l'Aston Martin alors qu'il emmenait Celeste jusqu'à la maternité. Oh oui, il sait parfaitement ce que cela signifie mais soit, dans sa boite crânienne, ça ne tourne pas. En revanche, alors qu'il entend sa femme lui dire qu'ils doivent remettre tout ça à l'intérieur..Matthew se met à pouffer de rire. Tellement en plein fou rire qu'il se penche quelque peu sur le dossier de leur canapé en imaginant crapuleusement la scène. « Mais ma puce, comment tu veux qu'on remette ça à l'intérieur ? » Il s'éternise dans son rire avant de se redresser subitement, perdant tout signe d'amusement. « Mais attend.. » Ses yeux s'écarquillent alors qu'il fixe sa femme en désignant cette flaque d'un doigt. « T'as perdu les eaux là.. » Simple constatation, petite pensée qu'il finit par verbaliser. Alors il se demande. « Tu devais pas accoucher dans un mois ? » A la base oui, mais il n'était pas rare qu'une femme enceinte perde les eaux un mois ou plus, avant son terme. Enfin ça, c'est un de ses collègues au studio qui le lui avait dit entre deux gorgées de café. Et pour tout dire, Matthew ne s'en était pas plus préoccupé vu qu'il avait finit par lui dire, que peu importe quand Robin perdra les eaux, il sera prêt. Mais sans franchement s'en rendre compte, c'est une fois de plus qu'inconsciemment, il se remet à pouffer de rire. « Hé dis moi..ta valise est prête hein ? » Et comme si Matthew avait répété mille fois ce même geste pour s'y préparer, il récupère un des plaids de leur canapé avant de monter rapidement dans leur chambre pour récupérer la valise de sa femme. Sur le chemin, alors qu'il entend de loin les indications de Robin pour qu'il n'ait pas de difficulté à trouver ses affaires, l'anglais continue de ricaner en soupirant par moment. Sans doute un mécanisme de défense qui vient de se déclencher, qui sait...

Valise en main, plaid dans l'autre, Matthew ne décide pas de dévaler l'escalier principal normalement, mais de s'allonger sur la rambarde pour se laisser glisser jusqu'en bas. Gardant un large sourire, il s'exalte davantage. « Je vais être papa ! Je vais être papa ! La petite crevette va sortiir !! » Arrivé en bas, il se retrouve en face de Robin qui, vu son faciès, semble commencer son travail. Il cesse de rire, même de ricaner, comme si elle ne semblait pas pouvoir supporter ses petites âneries. « Ok, attends moi là, je pose déjà ça dans la caisse... » Sans attendre, il sort du manoir, ouvre la Shelby ainsi que le coffre. Il y dépose la valise de sa femme et empoigne à nouveau le plaid pour venir recouvrir le siège passager. Une, mais pas d'eux. Bien qu'il aime sa femme comme un fou et qu'il ferait tout pour elle, il tient autant à la propreté de ses sièges. Plaid soigneusement déposé sur ce dernier, il fait demi tour pour retrouver sa femme dans le hall. « Viens ma puce, on y va ! Tu te sens de marcher jusqu'à la Shelby ? » Alors oui, il aurait pu prendre la Range Rover pour plus d'espace et de confort, mais la Shelby étant déjà garée devant, il ne voulait pas non plus perdre trop de temps.

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMer 23 Fév - 21:02

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
Le talent de sa mère… Ces paroles autant que ce petit moment délicieux firent chaud au cœur de Robin qui craquait chaque jour un peu plus pour son époux. Elle espérait ; elle aimerait que ça soit leur truc à toutes les deux. Alors bien sûr, elle ne pouvait pas imposer la musique à leur fille si par malheur il s’avérait qu’elle n’aimait pas ça, mais elle pouvait toujours essayer de l’inspirer. Ce qu’elle s’efforcerait de faire très tôt dans sa vie. Qu’elle baigne un peu là-dedans sans pour autant aller jusqu’à l’en dégoûter non plus. A Noël dernier, ils avaient convenu que leur crevette s’essayerait à la boxe dans l’espoir que ça lui plaise alors il fallait bien que Robin lui apprenne un petit quelque chose à son tour. Qui lui serait sans doute moins utile que la boxe. Quoique, ça lui serait moins utile pour mettre quelqu’un au tapis, c’est certain. Mais d’un autre côté, tout le monde tombait toujours en pamoison devant les musiciens. Quant à savoir s’il est déjà arrivé à Robin d’en jouer… Hum, peut-être bien. Peut-être même en jouait-elle encore auprès de Matt. Bien sûr, elle n’avait pas particulièrement besoin de ça pour réussir à le subjuguer, ce n’était jamais qu’un plus.
« Avec les coups de poings de son père et le talent musical de sa mère, elle ira loin cette petite, c’est sûr. »
Comme si son destin était déjà tout tracé alors que, si ça se trouve, elle les enverrait paître avec leurs attentes tous les deux dès qu’elle en aurait l’occasion. Même que le tout premier jour où elle s’amuserait à chambouler leurs plans serait aujourd’hui.

C’est alors qu’ils se balançaient tout deux que, sans prévenir, Robin se sentit tout à coup un peu faible. Pas vraiment sans crier gare en vérité car elle ne s’était pas vraiment sentie dans son assiette de toute la journée, sans s’en formaliser plus que ça. Après tout, qu’elle soit enceinte ou non, c’était le genre de choses qui pouvait arriver, et elle n’allait pas en faire tout un drame à chaque fois. Donc elle essayait de ne pas paniquer au moindre petit souci. Pas toujours évident mais elle ne s’en sortait pas si mal. En revanche, il lui fallut faire une pause et prendre appui contre le dossier du canapé. Ce qui ne manquerait sans doute pas d’inquiéter Matt, aussi préféra-t-elle le mettre au courant afin de le rassurer. Elle secoua la tête de gauche à droite lorsqu’il lui demanda si elle n’avait rien mangé depuis le petit-déjeuner. C’est-à-dire qu’elle n’avait pas eu très faim. Elle aurait sans doute dû se forcer un peu, oui, mais elle s’était surtout dit que ce n’était pas pour une fois. A nouveau, Robin secoua la tête.
« Je vais quand même pas t’appeler et t’inquiéter au passage à chaque fois que j’ai le moindre petit désagrément, bébé. C’est rien, ça va sûrement passer. »
C’est effectivement ce qu’elle pensait, convaincue que ça ne pouvait rien être d’autre puisqu’il lui restait encore un long mois avant de commencer à s’affoler. Jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance de cette horrible sensation qu’est celle de perdre les eaux. Bien trop proche d’une autre des plus humiliantes à son goût. Robin fut donc tout d’abord embarrassée puis l’information monta au cerveau : ça signifiait que le travail avait commencé. Chose qu’elle ne pouvait toujours pas concevoir, c’était trop tôt, la crevette ne devait toujours pas être complètement formée, si ? Aussi fallait-il trouver le moyen de remettre ce liquide à l’intérieur, le temps que leur fille soit finie. Remarque dont elle fit part à son mari, totalement en proie à l’effroi. De son côté, Matt avait l’air beaucoup plus tranquille. Pourtant, les questions qu’il posait montraient qu’il comprenait ce qui était en train de se produire.
« J’en sais rien, bébé, mais si on ne trouve pas le moyen de le faire, alors elle va sortir. Avec un mois d’avance. »
Ce qui lui paraissait énorme. Ça ne l’était pas et peut-être que la petite ferait un rapide tour en couveuse avant de pouvoir rentrer à la maison, mais Robin était complètement larguée. La manière que Matt avait de prendre les choses eut le don de la déstresser. Ne serait-ce qu’un tout petit peu car il ne prenait peut-être pas encore bien conscience de l’ampleur de la situation, mais elle ne lui en voulait pas. Au contraire, puisque ça l’apaisait un peu. Là-dessus, il lui demanda si sa valise était prête ; Robin reprit ses esprits pour tâcher de lui répondre au mieux tandis qu’une contraction un rien plus douloureuse se faisait sentir.
« Il manque deux ou trois trucs de dernière minute. »
Comme de quoi faire sa toilette. Ils se séparèrent un court instant, le temps qu’il récupère tout ce dont elle aurait besoin en suivant ses indications et la jeune femme crut bien qu’elle allait perdre de nouveau pied. Afin que ça n’arrive pas, elle inspira et expira profondément quelques fois. Pas trop non plus pour ne pas commencer à hyperventiler. Puis elle tenta de se remémorer ce qu’elle avait appris au cours de préparation à l’accouchement qu’elle avait suivi en vitesse mais ce fut le trou noir. Absolument rien ne lui revenait. Tant pis. Son instinct saurait forcément quoi faire le moment venu, lui. Comme si de rien n’était, Robin vit son mari glisser le long de la rampe pour descendre en chantonnant. Il y en avait au moins un qui s’amusait. D’ailleurs, elle ne se vexa pas de le voir sortir en premier pour aller préparer la Shelby. Pas faire vrombir le moteur pour partir plus vite, non, plutôt recouvrir le siège passager du plaid. C’est sûr que ça serait plus facile de le mettre à la lessive en rentrant que de nettoyer la voiture.
« Ça devrait aller, oui. On va peut-être rentrer rapidement de toute façon. »
Une part d’elle voulait encore croire que, lorsqu’elle rentrerait, la crevette serait toujours dans son ventre. Par elle ne savait quel miracle mais son esprit se raccrochait désespérément à cette idée. Elle suivit un peu à contrecœur, prit place dans la voiture et attendit que Matt se positionne à son tour et fasse rugir le moteur de la Shelby. Ils étaient partis.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMar 5 Avr - 23:31


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

La petite crevette ira loin, ça c'est sûr. Entre le talent qu'elle héritera de sa mère et la force qu'elle héritera de son père, il est clair qu'elle ne se laissera jamais marcher sur les pieds. Et ce sera donc tout à son honneur ! Avec excellence, elle représentera formellement les Braithwaite. Et en entendant Robin dire ceci, l'anglais ne put s'empêcher d'hocher de la tête pour lui donner raison. Supportant le poids de son ventre entre ses mains tout en se balançant mélodieusement, Matthew affiche bien vite un sourire des plus conquis en abaissant son regard. Pas un mot de plus, sa femme avait tout dit.

Robin n'avait donc rien mangé de la journée, depuis au moins la veille et encore - Matthew en doute - et elle voulait encore moins l'avertir pour qu'il s'en inquiète. Naturellement, l'anglais vient à froncer des sourcils en la regardant un peu plus sérieusement. « Bah si chérie, je suis tout d'même ton mari, nan ? Alors que tu n'ai rien à manger ou que tu ai besoin d'aide pour attraper ne serait-ce qu'une petite boite au fond d'un placard en hauteur, ça me concerne tout autant... » Son regard s'attendrie soudainement. « Et tu portes notre enfant... » Petite piqure de rappel que l'anglais se doit de verbaliser pour ainsi, lui faire bien comprendre qu'il s'inquièterait pour elle, coûte que coûte, qu'elle ait pu manger ou non.
Mais pour l'heure, c'est cette flaque étrange qui s'impose nettement sous leurs yeux. Robin exprime son idée de devoir remettre tout ce liquide à l'intérieur d'elle, ce qui fait pouffer de rire l'anglais. Appuyé sur le dossier du canapé, il louche entre le visage de sa femme - pas tellement rassurée - et cette flaque inodore. Il comprend parfaitement qu'elle vient de perdre les eaux. Là, y'a pas de doute. Alors il tente de rassurer quelque peu Robin d'une voix plus posée. « C'est pas si grave que ça ma puce si elle sort avec un mois d'avance. Enfin je pense pas... » Il n'en est pas sûr à cent pour cent, cela dit. Mais s'empresse déjà d'empoigner un de leurs plaids avant de monter à l'étage du manoir pour récupérer la valise quasiment prête pour la maternité. Au son de sa voix, Matthew sent que Robin commence à avoir quelques contractions plus ou moins douloureuses. Alors il se presse, sans pour autant se précipiter de trop, histoire de ne rien oublier.

Guidé par l'amusement, il empreinte la rambarde de leur escalier principal pour se retrouver en face de sa femme, un peu plus bas. Tout sourire s'efface de son visage alors qu'il comprend rapidement qu'il est l'heure, d'y aller. Plus le temps de ricaner, il faut agir. Alors l'anglais s'empresse - encore - de regrouper toutes les affaires dans le coffre de la Shelby, avant de surtout protéger le siège passager, sur lequel sa femme compte forcément bien s'y installer le temps du trajet...
De retour auprès de Robin, il lui tend les mains pour l'aider à marcher jusqu'à la Shelby. Bien entendu, il ne prend pas forcément le temps de fermer le manoir, mais lance un regard qui en dit long aux deux chiens de la propriété, en leur faisant signe qu'il était temps, qu'ils fassent aussi leur job. Il leur fait confiance, et peut dorénavant accompagner sa femme à la maternité.

L'allumage du moteur est net et précis. La Shelby se retient de ronronner à tout rompre et s'éloigne bien vite du manoir. Mais roulant pratiquement à une vitesse de croisière, c'est là que l'on pourrait croire que décidément, Matthew n'a pas réellement compris que Robin était sur le point d'accoucher et qu'il allait devenir père... Une main sur le levier de vitesse, l'autre sur le volant, Matthew porte tout de même de plus en plus attention à sa femme en la regardant de temps à autre. « Ca va ma puce ? Tu tiens bon ? » Par simple curiosité..il tente de se rassurer intérieurement, face à une brèche qui se creuse en lui et qui se nourrie d'une certaine nervosité. Il est nerveux, oui, mais ne le sait pas encore. N'accélérant pas pour autant, il ose même s'arrêter à l'un des feux qui passe au orange puis au rouge. « C'est que j'commence à bien connaître la route ! Celeste, puis toi maintenant.. » Il ricane vaguement en posant inconsciemment son regard sur l'un des panneaux devant lui, celui qui indiquait déjà la direction de l'hôpital. Et rien que de voir le mot "Hôpital" si bien écrit sur ce panneau, Matthew semble s'effacer un court instant, ne voyant plus rien autour de lui, que ce panneau là. "Hôpital" et qui dit hôpital dit maternité - surtout dans leur situation -, qui dit maternité dit accouchement. En toute logique, oui. Et là, il réalise. Son regard se fronce légèrement, la cicatrice de sa joue se crispe par la même occasion et une petite voix en lui, vient à lui crier "Tu vas être père!". « Quoi ? Tu m'as parlé ? » dit-il en regardant curieusement sa femme. Un bref silence s'installe, avant qu'il ne réalise complètement, que c'était l'heure... Lâchant son levier de vitesse, il dépose inconsciemment ses deux mains sur son volant, relâche également les pédales, se presse un peu plus au fond de son siège et laisse ses mains resserrer nerveusement la courbure de son volant. Oh merde. Il réalise. Robin a perdu les eaux, elle va accoucher. Robin a perdu les eaux, il va être papa. Oh merde. Ses pupilles s'élargissent nettement, comme s'il lisait face à lui sa propre prise de conscience. Et c'est le bug total qui s'offre désormais à lui...
Le feu ne tarde pas à passer au vert, mais la Shelby reste de marbre, bien immobile à sa place, le moteur grondant. Matthew est absent, et pourtant, il tient bien ce volant. Il ne se passe que quelques secondes, avant qu'une voiture ne daigne klaxonner derrière lui pour qu'il réagisse. Mais il ne réagit pas... Il déglutit difficilement, évitant presque le regard de sa femme, en sentant cette nervosité grandir en lui... Deuxième coup de klaxon, c'est alors la voix de Robin qui le sort de son état tétanique. Il la regarde et reprend d'une voix légèrement crispée. « Merde...tu vas accoucher. » Là, il en prend finalement conscience et passe la seconde sans attendre. La voiture de derrière n'use pas de son temps pour le klaxonner une troisième fois alors que la Shelby se retrouve déjà sur la voix rapide. Jouant au slalom entre les voitures, évitant certaines sorties, Matthew file droit devant. La route jusqu'à l'hôpital, il l'a connait oui. Alors il fonce carrément, prenant à des moments le risque d'user ses pneus sur l'asphalte et sur quelques rebords de trottoir - un peu trop larges à son goût. S'il avait eut, à cet instant même, l'option voiture volante, l'anglais n'aurait pas hésiter à l'actionner. Assez secoués dans l'habitacle, et tous deux menacés par les gémissements douloureux de Robin, ils arrivent enfin devant l'entrée de l'hôpital. Pas le temps de trouver une place, il opte pour une solution radicale : garer la Shelby juste sur le pallier du hall d'entrée de la maternité. Ni une ni deux, il décroche sa ceinture, sort du véhicule - qui a pu enfin se dégourdir les pneus - et se précipite à ouvrir la portière de sa femme tout en s'écriant. « On a besoin d'aide ! »

...

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○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMer 13 Avr - 18:27

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Evidemment qu’il est son mari. Mais être son époux ne signifiait pas non plus être à son service jour et nuit. Enfin… Pas quand il était en déplacement en tout cas. S’il avait été au manoir, peut-être que ç’aurait été différent… Et encore, Robin n’aimait pas particulièrement abuser de sa gentillesse ainsi que de son adoration envers sa personne. Mais si elle ne profitait pas un tout petit peu maintenant qu’elle était enceinte, elle n’aurait peut-être plus l’occasion de le faire. Un doux sourire aux lèvres, elle tendit le bras pour poser sa main sur sa joue et la caresser tendrement du bout du pouce.
« Oui, tu es mon mari et tu es même le meilleur d’entre tous, je n’en ai jamais douté. Mais je sais aussi à quoi je m’expose si je te somme de rentrer uniquement pour m’attraper une petite boîte au sommet d’un placard. Et je ne pense pas être prête à prendre le risque de me voir attribuer le surnom de kraken pour toujours. »
Son sourire se fit soudain plus taquin et son regard plus brillant. En vérité, ça ne la dérangerait pas, elle savait que venant de Matt, ça n’avait rien de méchant. Mais elle savait aussi pertinemment que s’il le faisait, c’était avant tout pour la faire réagir alors ça ne manquerait pas. Puis elle avait bien compris que ça lui tenait à cœur qu’elle comprenne qu’elle pouvait compter sur lui en toutes circonstances. Ce qui était le cas, il ne fallait pas croire, elle le savait parfaitement.

Quoi qu’il en soit, ils furent interrompus par Robin elle-même en train de perdre les eaux. Ce qui voulait dire que l’état dans lequel elle se trouvait depuis le début de la journée n’était pas dû à un quelconque virus ou encore un problème intestinal tout bête, non, mais bien au fait qu’elle allait accoucher. Cependant, cette information avait un mal fou à se frayer un chemin jusqu’à son cerveau ; celui-ci refusant tout net de croire en cette théorie puisqu’il restait encore tout un mois avant la date prévue de son terme. Son mari perçut rapidement sa panique – en même temps, celle-ci était assez flagrante – et tâcha de la rassurer comme il pouvait. Ce qui ne fonctionna qu’à moitié puisque c’est avec quelques larmes aux yeux qu’elle lui demanda :
« Tu crois ? C’est quand même long, un mois… »
Si elle commença à se tranquilliser, c’est parce que Matt n’avait effectivement pas l’air alarmé et que, pour une fois, c’était son calme qui était communicatif. Elle le regarda attraper leurs affaires et n’eut bien vite plus qu’à se soucier de subir ses contractions. Celles-ci étant douloureuses par moment mais rien de trop insoutenable encore pour le moment. Elle attendit sagement que tout soit prêt en se concentrant sur sa respiration tant qu’elle le pouvait encore, le tout en faisant les cent pas, puis elle serra la main de Matt dans la sienne lorsqu’il revint la chercher et se laissa guider jusqu’à la Shelby. Matt démarra aussi sec.

Avant de ralentir nettement l’allure. Lui qui aimait tellement la vitesse, voilà qu’il restait tranquillement derrière un papy avançant presqu’aussi vite qu’un escargot. En tout cas, c’est l’impression que Robin avait mais peut-être exagérait-elle un peu. Il lui demanda si elle tenait bon et, bien que ses contractions se fassent de plus en plus douloureuses, elle acquiesça. Elle aurait pu lui demander d’accélérer mais vous commencez à connaître Robin, elle n’aurait pas voulu qu’il se prenne une amende pour excès de vitesse. Oui, c’est stupide, mais on ne la changera pas. Enfin, un feu rouge pourrait éventuellement la changer. Parce que oui, Matt s’y arrêta. Mais ça encore, ça n’aurait pas été grave… S’il ne s’était pas mis à parler de Celeste. Inutile de prétendre le contraire, le fait de ne pas être la première de sa fratrie à donner la vie avait beaucoup peiné Robin. Alors s’entendre rappeler qu’elle n’était même pas la première que son époux conduisait à la maternité raviva cette douleur.
« Haha… »
Elle se mit à pester entre ses dents tout en subissant une nouvelle contraction si forte qu’elle parvint à faire perler des gouttes de sueur sur son front tandis qu’elle serrait très fort les dents en attendant que ça passe. Là, Matt parut enfin se réveiller et lui demanda tout à coup si elle lui avait parlé.
« Ne me reparle plus jamais de ça et passe la seconde si tu veux pas que j’accouche dans la voiture ! »
En d’autres circonstances, elle se serait montrée plus douce mais comprenez que ça commençait à faire beaucoup à supporter. Pourtant, le fait d’avoir poussé une gueulante ne la soulagea qu’à moitié. Notamment parce qu’elle voyait bien que Matt avait du mal à percuter. Peut-être en avait-il même plus qu’elle il y a quelques minutes à peine. Ce n’est que quelques secondes – qui lui parurent s’étirer en heures et que le feu était bien passé au vert – plus tard, qu’il réalisa enfin. Le conducteur derrière eux n’eut pas le temps de klaxonner une troisième fois : la Shelby filait, à présent.

Pour le plus grand bonheur de Robin, il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour atteindre l’hôpital devant lequel son époux se stationna. Si on peut dire ça comme ça puisqu’il l’avança au plus près. Et le plus près, ce n’était en rien une place de parking. Bondissant hors de la voiture, il se hâta de la contourner et de venir lui ouvrir la portière. Elle n’en bondit pas, non, c’est même assez péniblement qu’elle en sortit et n’attendit aucune aide de la part de qui que ce soit – autre que celle de Matt, bien sûr -, qu’elle marcha vers l’accueil. Pas besoin d’expliquer la situation, c’était assez évident comme ça, lui semblait-il.
« Je vous en supplie, je veux la péridurale. »
De nouveau les larmes. Il n’y avait plus qu’à croiser les doigts pour que ça ne soit pas trop tard. Mais heureusement, une infirmière vint rapidement la chercher en faisant savoir que l’obstétricien était en route.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyJeu 14 Avr - 23:25


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Sa main posée contre sa joue, ce pouce qui la caresse, ses yeux amoureux la regardent. Alors qu'elle répète que oui, il est bien son mari, Matthew affiche un doux sourire sur le bord de ses lèvres, laissant son cœur s'émoustiller profondément. Qu'est-ce qu'il aime quand elle lui dit ça... Mais finalement, il ricane amusément avant de rétorquer. « Ah..là, c'est pas moi qui l'ai dis ! » lâche t'il en lui lançant un regard joueur au travers du sien. Robin sait parfaitement de quoi il parle, vu que pour une fois, c'est elle-même qui ose prononcer le mot Kraken. Et en tant que grand enfant, ça l'amuse. Bien qu'elle soit en plus en train de perdre les eaux, qu'ils s'en rendent compte tous les deux et que la réaction animée de l'anglais semble quelque peu, décalée. Même si une naissance reste toujours un évènement heureux.

Matthew est loin d'être très renseigné sur la question mais tout le monde se serait affolé autour de lui en lui disant qu'ils espéraient pas que Robin accouche avec un mois d'avance, si c'était réellement inquiétant pour le bébé. Mais en croisant le regard plus prononcé de sa femme, il comprend indéniablement qu'elle-même s'en inquiète. Il se rapproche d'elle, captivant un peu plus son regard tout en hochant de la tête avant de reprendre. « Oui et non ma puce. Si tu comptes les jours, ça peut te paraître long. Mais une fois à la fin du mois, j'suis sur que t'as pas vu passer les jours.. » Il insiste de ses yeux clairs dans les siens, marquant un bref silence pour le rompre à nouveau. « En tout cas moi, ça ne m'inquiète pas. » Il lui adresse un doux sourire attentionné avant de se concentrer sur toutes les affaires qu'il a à ramasser pour la conduire en Shelby jusqu'à la maternité...

Une fois bien installés dans la Shelby, Matthew se permet d'observer sa femme quelques instants, gardant presque un sourire naturel aux lèvres en la voyant de plus en plus grimacer. Elle tient le coup, c'est le plus important. Et même si ce n'était pas le cas, il lui montrerait qu'il pourrait lui, tenir le coup pour eux deux. Arrêtés au feu rouge, et sans doute maladroitement, l'anglais ose faire une remarque. Deuxième fois qu'il emprunte cette route jusqu'à la maternité, dont la première, c'était il y a quelques temps déjà, pour emmener Celeste. Et pour le coup il ne se rend pas non plus compte de la gaffe qu'il vient de faire. Perché dans ses pensées nerveuses, resserrant instinctivement le volant entre ses doigts, il fixe le feu. Et en entendant la réaction de sa femme, Matthew repose son regard quelque peu perdu sur elle. Il y comprend tout de même, que ça l'a fait pas tellement rire, surtout pas maintenant. Il remarque cette goutte de sueur perler sur son front et écarquille quelque peu ses orbites.. Matthew n'a aucunement peur de sa femme...mais du Kraken qui sommeille en elle, un peu quand même. Alors qu'il prend conscience que Robin va réellement mettre au monde leur petite crevette, il entend ses dernières paroles et se ravise à dire une connerie de plus. « Ah ouais nan, pas dans la voiture ! » Même s'il en aurait l'honneur d'aider sa femme à accoucher dans la Shelby...mais il préfère arriver à bon port.
Pas le temps de niaiser, la Shelby file enfin !

Un bruit de moteur grondant, les pneus échaudés couinent légèrement sur le revêtement de l'entrée de la maternité. Aucune chance qu'ils passent inaperçu, avec un tel modèle de voiture garé juste devant, et encore moins avec un anglais qui s'écrit tout en accompagnant sa femme enceinte, dont le ventre est prêt à exploser. L'aidant à marcher, et à peine rentrés, Matthew se veut aussi paniqué que sa femme. Une infirmière les rejoint rapidement, ayant récupéré au passage un fauteuil roulant. Matthew aide Robin à s'assoir dessus alors qu'elle demande déjà la péridurale. En temps normal, Matthew n'aurait pas retenu son rire, voyant la détresse de sa femme. Mais même s'il paraissait pas tant paniqué que cela, au fond de lui, c'était Beyrouth. L'infirmière leur fait savoir que l'obstétricien ne mettrait pas longtemps à arriver, ce à quoi Matthew hoche de la tête pour montrer son accord. T'façon, c'est pas comme si il avait le choix. Ne lâchant pas la main de sa femme, l'anglais suit le fauteuil roulant que pousse précipitamment l'infirmière jusqu'à une première salle d'accouchement. Elle lui explique explicitement qu'ils ont désormais besoin de savoir à quel niveau d'ouverture en est son col. Forcément, Matthew ne comprend pas grand chose, et regarde l'infirmière attentivement, tel un enfant captivé par une histoire de conte de fée. Bien qu'ils sont encore un peu loin du véritable conte de fée.
L'obstétricien fait son entrée et exige dans un premier temps que le futur papa de cet enfant, regagne le couloir un instant, le temps de préparer la salle d'accouchement ainsi que Robin. Ce qui, en temps normal, lui aurait parut tout à fait logique. Mais pas cette fois-ci. « Non. » lâche t-il imprudemment en regardant le médecin droit dans les yeux. Et il insiste. « Non. Je reste avec ma femme ! » Voyant les larmes toujours présentes au bord des yeux de Robin, et l'inconnu qui se présente désormais face à eux, Matthew ne daigne vraiment pas sortir ne serait-ce que quelques minutes. Et bien que l'infirmière soit douée en négociation, il est hors de question qu'il s'en aille. Et pour tout dire, il ne compte pas déjà se battre à mains nues au beau milieu d'une salle d'accouchement, mais presque.. Alors il fixe sa femme, insistant plus qu'autre chose dans son regard, comme s'il attendait désormais un ordre de sa part.

...

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyVen 15 Avr - 20:09

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Si elle admettait être un kraken comme Matt aimait à l’appeler depuis qu’elle était enceinte ? Oui et non ; elle admettait volontiers qu’elle n’avait pas toujours un caractère facile – encore moins depuis qu’elle était enceinte, évidemment -, mais que son époux n’avait clairement pas à se plaindre. Indéniablement, il avait bien plus souvent à faire à son bon côté qu’à son mauvais parce que c’était celui qu’il faisait le plus ressortir. Mais il était évident que Robin faisait partie de ces gens qu’il ne valait mieux pas mettre en colère. Enceinte ou pas, d’ailleurs. Alors nier qu’elle pouvait parfois se transformer en véritable kraken serait un mensonge. Ça, c’était ce qu’elle pensait. Néanmoins, ce n'était pas du tout ce qu’elle venait de dire et son mari criait victoire trop tôt. Après avoir levé les yeux au ciel, elle crut bon de rectifier :
« Je n’ai jamais dit que j’en étais un. J’ai dit que c’est toi qui le dis. »
Et ça, c’est Matt qui ne pouvait pas le nier. Voilà bien un débat dans lequel aucun des deux n’aura jamais le dernier mot. Mais tant que ça restait bon enfant, ça ne posait de problème ni à l’un, ni à l’autre.

Tout cela fut bien vite mis de côté dès l’instant où elle sentit ce liquide chaud lui couler le long des jambes. Au-delà de la sensation désagréable, il y avait tout ce que ça signifiait. Et même si son cerveau avait du mal à l’accepter, ça n’empêchait pas la peur de s’insinuer en elle pour lui tordre les entrailles. Et ça se remarque puisque c’est Matt qui essaye de la rassurer. Selon lui, un mois ce n’était pas forcément si long que ça et elle tâcha vraiment de comprendre son raisonnement ; bien sûr qu’en temps normal, un mois est très, très vite passé mais pour ce qui était de la formation d’un bébé, en revanche… Ce qui parvint à la raisonner fut que ça ne l’inquiétait pas. Notamment parce que son époux n’y connaissait pas encore grand-chose en matière de bébés et d’accouchements mais qu’il se serait tout de même inquiété si quelque chose laissait supposer qu’avoir un mois d’avance sur son terme était si catastrophique que ça. Puisqu’elle ne trouvait pas quoi répondre à cela, elle se contenta de hocher la tête de haut en bas et le laissa terminer de préparer la Shelby tandis qu’elle tapotait doucement la tête d’Ixchel qui ne la lâchait pas d’une semelle. Il allait bien falloir pourtant.

Le temps qu’elle pose ses jolies fesses dans la voiture et ils étaient partis. Pour une balade plus longue qu’elle ne l’aurait cru puisque son époux n’avait pas l’air d’avoir envie de mettre la gomme, un peu comme s’il la conduisait chez le glacier plutôt qu’à l’hôpital. Pourtant, comme il le lui fit si bien remarquer, ce n’était pas la première fois qu’il faisait ce trajet, il devait donc bien se rappeler que la première fois, le paysage avait défilé beaucoup plus vite que ça. Agacée à la fois par cette remarque et par cette allure – mais surtout la remarque, vous vous en doutez -, Robin lui fit part de sa façon de penser et ça sembla aider à le secouer un peu. C’est ainsi qu’il se mit à doubler tout le monde pour arriver plus vite à la maternité. Certes, le voyage ne fut pas sans heurts, pas sans secousses non plus, mais c’est à peine si elle les remarqua tant elle était concentrée sur sa douleur. Raison pour laquelle elle attendit tout juste de s’être extraite de la Shelby pour demander la péridurale. Pour Robin, il n’avait jamais été question d’accoucher naturellement. Pas la première fois, en tout cas, pas tant qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qui l’attendait. Et maintenant qu’elle en avait un aperçu, elle était d’autant plus sûre d’avoir fait le bon choix. Peut-être la prochaine fois… Ou peut-être pas. On lui apporta un fauteuil roulant qu’elle considéra une fraction de seconde avec méfiance, voire même avec répugnance. Elle pouvait encore marcher, tout de même ! Elle n’était pas grabataire non plus… C’était sans compter sur une nouvelle contraction qui eut tôt fait de la convaincre de s’y asseoir et de se laisser faire. Pourtant, elle avait horreur de ça et s’accrocha désespérément à la main de Matt qui suivit le mouvement.

Une fois en salle, on leur explique à peu près ce qui va se passer ensuite mais Robin n’y prête pas attention ; le seul mot qui pourrait réussir à la capter de nouveau, c’est « péridurale », or, même en tendant bien l’oreille, elle ne l’a pas encore entendu une seule fois. L’obstétricien arriva alors et ç’aurait dû la rassurer puisque c’était lui qui avait suivi toute sa grossesse mais ce ne fut pas vraiment le cas et la douleur laissa bien vite la place à la panique lorsqu’elle entendit qu’on voulait que son mari sorte, ne serait-ce que pour quelques secondes. Non, non, elle voulait qu’il reste avec elle du début à la fin. En restant aussi près de sa tête que possible parce qu’elle avait bien conscience de la boucherie que ça serait un peu plus bas et qu’elle tenait à la libido de son couple, mais elle voulait quand même qu’il ne sorte pas de cette pièce. Et lui non plus manifestement, puisqu’il refusa tout net, tournant quand même la tête dans sa direction pour obtenir son accord. Elle acquiesça.
« J’aimerais que mon mari reste avec moi. Il sera sage, c’est promis, il fera tout ce que vous lui demanderez tant que ce n’est pas de sortir. Pas vrai, bébé ? »
Là-dessus, on l’aida à se changer pour enfiler un de ces machins informe et hideux, puis on la fit s’installer sur un lit et les examens purent commencer.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptySam 16 Avr - 0:22


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Une histoire de Kraken, d'autant plus omniprésente depuis que les hormones de Robin avaient stoppé toute production grâce à la procréation. Taquin, Matthew prend un malin plaisir à venir parfois chatouiller d'un peu trop près sa femme. Mais en ce qui le concerne, elle sait parfaitement qu'il plaisante. Et alors qu'elle garde sa position, d'un regard amusé, l'anglais lui prête toute son attention, hochant de la tête tout en marquant ses lèvres d'un doux sourire. Il n'en dis pas plus, bien qu'au fond elle ait raison, mais surtout parce que son regard se veut un peu plus captivé par ce qui vient de s'étaler sur le parquet.
Il tente de la rassurer, lui sur le moment, bien apaisé alors que sa femme se montre d'un air un peu plus angoissé. Mais c'est pas pour autant qu'il daigne perdre du temps, et s'agite pour rassembler toutes les affaires nécessaires.

Prise de conscience avant même que la Shelby pointe ses vitesses. Arrivés tous deux, sains et saufs, à la maternité, Robin est désormais prise en charge. Elle trouve un peu - vraiment un peu - de confort dans ce fauteuil roulant. Tenant la main de sa femme, l'anglais n'arrive pas à la lâcher, même dans cette salle d'accouchement. Quelques explications données, mais Matthew reste borné. Coûte que coûte, il reste avec Robin, et que ça leur plaise ou non. En fait, il en a surtout rien à foutre de ce qu'ils peuvent bien lui raconté, lui, il veut tout simplement que sa femme soit en sécurité et que la petite crevette naisse sans aucune difficulté. Insistant dans son regard ancré dans celui de Robin, Matthew reste immobile, dans l'attente. Elle seule affirme vouloir que son mari reste dans cette salle, et malgré la douleur qu'elle peut ressentir, son timbre de voix semble un peu plus convainquant que le sien. Un peu plus apaisé, Matthew daigne tout de même répondre. « Oui, c'est vrai. » Soit, tout le monde accepte alors cette faveur et l'une des sages-femmes se permet même de poser ses mains sur les épaules de Matthew, pour le déplacer dans un coin de la pièce.

Franchement pas dans son élément, il se contente de rester planté là, dans ce recoin, les bras le long du corps, laissant ses yeux balayer la salle en ne perdant pas de vue sa femme. Tel un gosse punie pour une ânerie, il reste silencieux alors qu'il observe tout le monde s'agiter devant ses yeux. Oh oui, il aurait tout un tas de questions à poser, concernant surtout certains outils qu'il voit passer, mais il garde le silence pour ne pas se faire réprimander.
Il scrute attentivement tout ce qu'ils font à sa femme, debout, assise, ou même encore allongée avec les jambes écartées. Quelques informations sont données entre ces professionnels de santé. Pfiou, Matthew n'y comprend rien, mais il ressent un certain calme qui règne dans la salle, bien loin de ce qu'il peut ressentir au fond de lui. Un peu tétanisé, il hésite à rejoindre sa femme mais se ravise bien vite.

Robin désire la péridurale. L'équipe médicale n'en voit pas d'inconvénient. Et alors qu'elle est installée, assise, au bord de ce lit, la sage-femme fait désormais signe à l'anglais en lui expliquant que le plus important, c'est qu'elle fasse le dos rond en restant bien au bord du lit, limite penchée sur l'avant et qu'il va devoir la soutenir physiquement et surtout, lui faire penser à autre chose que l'aiguille qu'ils vont insérer dans sa colonne vertébrale. Oh. Tiens, une aiguille, et en parlant de celle-ci, Matthew la voit justement passer non loin de son nez. Regard bercé entre le désespoir et l'alerte générale, il regarde la sage-femme d'un air pas franchement très, très rassuré. Limite, il manque de tourner de l'œil. Mais il arrive à se contenir, à garder un peu de son sang froid en re ciblant le but de sa mission : soutenir Robin et lui faire penser à autre chose.
Hâtivement, il rejoint sa femme en venant se placer entre ses genoux. Il la regarde d'abord en essayant d'être le plus tendre possible avant de lui dire. « Ca va aller ma puce. Tu vas avoir la péridurale, mais t'as entendu ce que la sage-femme vient de dire...il faut que tu fasse un bon dos bien rond..allez viens là.. » Attentionné et doux, il passe l'un de ses bras derrière sa nuque pour qu'elle puisse alors se reposer contre lui et arrondir le plus possible son dos. Il sent pas totalement le poids de sa femme sur lui, mais assez pour comprendre qu'elle se laisse bien tomber en avant. Naturellement, l'anglais vient à nicher son nez contre son épaule, inspirant pour retrouver son odeur avant d'y déposer un doux baiser. « Ca va aller...j'ai vu l'aiguille, elle est balèse quand même ! » Il ricane légèrement mais il rit jaune. « En fait, je crois que c'est moi qui vais pas me sentir très, très bien... » De côté, il regarde Robin, montrant la peur - qu'elle connait parfaitement - qu'il a des aiguilles. Il inspire, puis expire avant de croiser le regard noir de la sage-femme qui insiste de son côté pour qu'il arrive à lui faire penser véritablement à autre chose, qu'une aiguille. Alarmé, l'anglais se re concentre donc sur Robin, supportant une partie de son poids.

Le médecin en question fait une désinfection. Matthew le devine alors qu'il sent Robin frissonner quelque peu contre lui. « Ok, bébé faut que tu penses à autre chose. » lâche t-il rapidement en essayant de trouver une idée. Il stresse, juste un peu. Détourne son regard, roulant des yeux alors qu'il voit l'aiguille s'approcher de la colonne de sa femme. « Ok, bon euh..un, deux, trois, parté. Dis moi c'que tu veux manger ? » Autant parler de bouffe. Ses lèvres se crispent légèrement, ses idées fusent longuement et il tente alors de rattraper le dernier wagon. « Pas maintenant, hein. Mais demain ? ou après demain ? » Il sourit dans son coin. « Et me dit pas des burger à quatre heures du mat' ! Mais des macarons, ça te dirait ? A la fraise ? J'pourrais aller chercher des fraises, les sucrer, et... » Il sent Robin se contracter soudainement contre lui. « Non, ok, pas d'fraise, j'ai compris. On va rester sur les macarons ! » Quelques indications sont alors données par le médecin pour que Robin se détente un peu plus. Matthew saisie, et rectifie. « D'ailleurs ma puce, va falloir qu'on se fasse un jacuzzi, avec coupes de champagne, macaron à tous les goûts, quelques pétales de fleurs. J'espère juste que les pétales n'iront pas boucher le moteur du jacuzzi. » Il resserre la nuque de sa femme entre ses doigts, lui donnant tout son petit courage, qui sur l'instant - surtout en ayant vu cette fichue aiguille - aurait drôlement prit ses jambes à son cou pour se tirer de cette salle. Mais non, il reste là, pour elle, et lui donne tout ce qu'il peut lui transmettre. « Et puis on fera l'amour, comme on se l'ait toujours dis..tu le veux ? » Alors, c'est sans doute pas la meilleure idée qu'il a trouvé pour qu'elle pense à autre chose, mais prit par le stress - et on est qu'au début de son ascension - Matthew à donc opté pour celle-ci.

Péridurale enfin posée, Robin peut désormais se relaxer - si on peut le dire ainsi. Elle se redresse sous le regard de son mari, et s'allonge pour attendre les premiers effets. Restant à ses côtés, Matthew se penche pour venir déposer un baiser sur son front. Petite attention, bien que le pire reste à venir...
La sage-femme vient vérifier l'ouverture de son col, sous le regard attentif de l'anglais qui n'ose pas vérifier par lui-même. Et puis à quoi ça lui servirait, hein ? Il s'y connait déjà pas en matière d'accouchement, alors moins pour ce qui est d'un col vaginal. Mais la sage-femme explique donc que Robin se trouve être à six doigts et qu'ils vont devoir attendre qu'elle atteigne les dix. Curiosité sollicitée, Matthew ne peut alors s'empêcher de tendre ses mains devant lui, à plat, joignant ses doigts. Il hausse un sourcil, et se permet alors de faire une simple remarque. « Ah ouais. Ca fait large dix doigts... » La sage-femme rétorque rapidement en lui expliquant que c'est au moins la taille du crâne de leur petite crevette. Ah. Matthew grimace dans son coin avant de reposer son regard sur sa femme. « Mais t'en fais pas ma puce, ca va aller et j'suis sur que tu vas y arriver.. » Boudiou, ce qu'il aimerait pas du tout, être à sa place.

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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptySam 16 Avr - 22:25

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Que ne ferait-on pas pour une femme enceinte qui souffre le martyr ? Pas grand-chose visiblement puisqu’il n’y a finalement pas d’objection à ce que Matt lui tienne compagnie dans la salle d’accouchement sans en sortir avant la fin, même quelques secondes à peine. Ou en tout cas, il n’y en avait plus. Parce qu’elle l’avait expressément demandé. Et qu’il avait confirmé qu’il se tiendrait à carreaux. Ce qui eut le don de la rassurer. Pas tellement le fait qu’il confirme qu’il serait sage, non, ça, Robin n’en doutait pas vraiment ; ça serait la première fois qu’il assisterait à un accouchement et elle était persuadée que c’était pas mal intimidant, mais non, ce qui la rassurait surtout, c’est qu’on ne lui demanderait plus de quitter la salle, il resterait auprès d’elle et lui donnerait la force nécessaire pour ne pas abandonner. Elle se laissa manipuler pratiquement sans broncher et poussa même un soupir de soulagement en gardant son regard ancré dans celui de son époux. Qui fut de courte durée, puisqu’elle fut presqu’aussitôt assaillie par une nouvelle contraction. Quand est-ce qu’ils allaient se décider à la lui faire, cette péridurale, bon sang ? La réponse était très bientôt puisque l’infirmière la fit s’asseoir et autorisa Matt à la rejoindre en leur expliquant à tous deux comment les choses allaient se passer. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce qu’elle était en train d’expliquer, ne faisait pas vraiment envie à Robin… Mais que ça valait tout de même bien mieux que de continuer à souffrir comme c’était le cas actuellement. Une chose est sûre : c’est qu’elle ne veut même pas la regarder, cette aiguille qu’on va lui enfoncer dans la colonne vertébrale. Non, ça ne lui fait pas particulièrement peur de manière générale, les aiguilles, elle n’en a pas la phobie comme c’est le cas de Matt, mais ce n’est tout de même pas rassurant d’en voir une de cette taille – elles sont réputées énormes – s’enfoncer dans votre chair. N’importe qui prendrait peur.

Connaissant celle de son époux, elle lui prit la main en guise de soutien. Ce n’était pas sa peau qu’on allait transpercer avec mais elle se doutait que rien que la voir pouvait le mettre particulièrement mal à l’aise. Ce fut alors au tour de Matt de la soutenir et, avec un peu de chance, ça lui permettrait de détourner son attention de l’aiguille à lui aussi. En toute confiance, elle se laissa aller contre lui et tâcha de faire le dos le plus rond possible. En revanche, elle savait d’avance qu’il ne parviendrait pas à lui faire penser à autre chose : elle savait parfaitement ce qui l’attendait alors lui faire penser à autre chose serait mission impossible. Mais il fallait que ça se fasse. C’était toujours mieux que de de continuer à avoir mal. Aussi serra-t-elle les dents et les fesses et se focalisa-t-elle uniquement sur sa voix.
« Ne la regarde pas, bébé. Tu te fais du mal. »
Encore plus qu’à elle, semblait-il. Fort heureusement, il changea de sujet au moment de la désinfection qui lui arracha un frisson. Ce qu’elle voulait manger ? Là, tout de suite, Robin avait d’autres préoccupations que de s’alimenter. On pourrait même aller jusqu’à dire que l’état dans lequel elle se trouvait lui coupait carrément tout appétit. Mais son mari ne voulait pas dire tout de suite, plutôt demain. Ou après-demain. Ou encore dans les jours qui viennent et elle se surprit à y réfléchir. Des macarons ? Le jour où elle dirait non à des macarons, ça voudrait soit dire qu’elle était gravement malade, soit qu’on l’avait remplacée par un clone ou pour son double alien. Elle allait répondre lorsque l’aiguille pénétra sa peau, la faisant se contracter au passage et Matt prit ça comme un refus concernant les fraises. En d’autres circonstances, elle aurait pu en rire. Au lieu de quoi se contenta-t-elle d’acquiescer.
« Des macarons et de la glace. C’est de ça que j’ai envie. »
Puis il dériva sur leur jacuzzi. Oh oui, ça aussi ça lui faisait envie. Depuis même avant qu’ils n’emménagent dans leur manoir puisque Matt en avait déjà un dans son duplex. Cependant, ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de s’en servir beaucoup. En revanche, ils n’en manqueraient pas une fois que Robin aurait mis leur bébé au monde et elle entendait bien se faire ce genre de soirées dès que possible. Si elle voulait qu’ils y fassent l’amour comme ils en avaient souvent parlé ? Evidemment ! Ça la ferait même presque plus saliver que les macarons. Un sourire un peu fatigué parvint à se frayer un chemin jusqu’à ses lèvres tandis qu’elle hochait de nouveau la tête, un peu plus vivement, cette fois. Ainsi, la péridurale fut posée et Robin put se réinstaller. Elle serra la main de Matt dans la sienne lorsqu’il se pencha pour lui embrasser le front.
« Je suis très fière de toi, tu sais ? Tu ne m’as pas lâchée malgré le fait que tu aies vu l’aiguille ! »
Ce qui prouvait qu’elle pouvait compter sur lui en toutes circonstances. Ce dont elle se doutait déjà mais bon, là, on parlait tout de même de ses phobies alors non, Robin n’exagérait pas quand elle disait être très fière de lui.

Après vérification, on lui apprit qu’elle était à six doigts. Sur dix. L’arrivée de la crevette n’était donc pas pour tout de suite même si elle était déjà bien engagée. Cette fois encore, elle préféra ne pas regarder quand Matt colla ses mains l’une à l’autre afin d’évaluer la largeur que ça représentait. Finalement, moins elle en savait et mieux c’était. En revanche, elle s’enquit :
« Est-ce que ça va prendre longtemps ? »
Elle avait déjà entendu parler d’accouchements qui duraient des heures et, curieusement, ça ne la tentait pas des masses. La sage-femme regarda sa montre et fit une estimation approximative : au moins avant minuit. Bon, plus trop longtemps à tenir, alors, même si la crevette ne se pressait pas.
« Tu te rends compte ? On va pouvoir serrer notre crevette dans nos bras avant minuit ! »
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMar 19 Avr - 16:45


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Faire abstraction d'une aiguille, qu'elle soit grosse ou petite, peu importe, c'est quand même pas facile pour l'anglais, lui qui en a la phobie. Mais Matthew ne tourne pas de l'œil, sans doute parce qu'il sait que finalement, ce n'est pas lui qui recevra ce biseau pointu sous sa peau, mais bien sa femme. De toute façon, il a pour mission de lui faire penser à autre chose, alors autant que ça lui serve aussi par la même occasion. Pour le coup, il est preneur, bien qu'il essaye d'en être l'auteur. Robin a raison, il se fait du mal à regarder la taille de cette aiguille - bien qu'il flippe aussi que sa femme soit transpercée par cet instrument. A cet instant, il donne forcément un dernier coup d'œil sur cette pointe avant de détourner son regard en ricanant nerveusement. « Ouais, faut qu'j'arrête de la regarder. » Chose dite, chose faite. Quitte à s'en forcer, et surtout pour la tranquillité de tous dans cette salle, faut qu'il cesse de la zieuter.
Lui faire penser à autre chose.
Et en tant que bon cuisiner, faut bien l'avouer, l'anglais ne trouve qu'à parler de nourriture. Voire même de la bonne bouffe avec un peu trop de sucre, mais à cette heure-ci, ils ne sont plus en état de compter la moindre calorie. On s'en fou en fait. D'un ton plus rassuré, Matthew se répète. « Des macarons et de la glace. Je retiens ma puce. On va se régaler dans ce jacuzzi j'en suis sur ! » Oh oui, ça lui donne envie, et il s'imagine déjà, dans ce jacuzzi, légèrement soulevés par ces multitudes de bulles éjectées, à savourer des macarons - de toutes les couleurs, pour de divers goûts -, un pot de glace à partager - surement au chocolat d'ailleurs - et des flûtes de champagne à siroter. Que demander de plus, hein ? Ah oui... faire l'amour à sa femme. Ce qui reste toujours être la cerise sur le gâteau pour un homme aussi comblé.

Péridurale de posée, voilà que Robin peut désormais se reposer en attendant les premiers effets. Allongée sur ce lit un peu particulier, vu la présence de deux sortes d'étrier, Matthew ose tout de même se pencher pour lui déposer un tendre baiser. Caressant du bout de son pouce la main de sa femme, il lui adresse un doux sourire qui pourrait en dire long, sur cette foutue aiguille désormais acheminée. « C'est surtout grâce à toi chérie, sinon tu sais très bien que j'aurais pas tenu. » Une vérité, parce que même quand l'anglais avait dû se faire recoudre la joue, Robin avait été là, et heureusement ! Sinon il aurait bien vite déchanté. Mais avant même de prendre place sur la chaise à côté d'elle, il se permet de déposer à nouveau un baiser sur le haut de son front. Petite attention, petite douceur, qui ne peut que l'aider, surtout dans ce moment là.

Dix doigts, ce qui semble être l'espace nécessaire pour faire passer un crâne d'un nouveau-né. Ca, l'anglais l'ignorait. Mais il vérifie un peu plus précisément en alignant ses mains, l'une à côté de l'autre et grimace bien vite en osant à peine imaginer la douleur que ça pourrait procurer. Heureusement que la péridurale est posée ! Lui, il n'aurait jamais pu tenir en entendant les cris de douleur de sa femme. La, c'est sur qu'il aurait été prit d'une folie...
Robin demande à la sage-femme si ça va prendre du temps. Plus ou moins, même si apparemment c'est propre à chacun, bien qu'elle ait déjà commencé son travail. De ses yeux amoureux, il la regarde à nouveau en affichant un large sourire des plus aimés. « Non, je m'en rend pas encore compte.. » Là pour le coup, il est franc. Assez terre à terre, Matthew est de ceux qui ont besoin de voir pour le croire - comme il a déjà vu les dons de sa femme en application. Alors oui, une fois qu'il tiendra sa fille entre ses bras, là, il pourra couler une larme et avoir l'immense sensation et la prise de conscience d'être enfin un père. Mais en attendant, Robin n'est qu'au début de cette délivrance. Et surement qu'elle n'est pas non plus, au bout de ses peines.

Le travail s'est déclenché, Robin et Matthew n'auront donc pas à se balader dans la salle - comme beaucoup de futurs parents - pour le solliciter. Non, ils n'ont plus qu'à attendre. « Tu ressent des premiers effets ? Tu peux bouger tes jambes ? » Curieux tout de même de savoir ce que ça faisait, cette fameuse péridurale.
Peu de temps après, et d'un regard charmeur, l'anglais se met à chantonner en rythme discrètement les paroles de Bon Jovi, musique sur laquelle ils n'avaient pas véritablement finit de danser. « Take my hand and we'll make it.. » Joignant la gestuelle à ses paroles, il reprend la main de sa femme dans les siennes et se met tendrement à jouer avec ses doigts...

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyMer 20 Avr - 18:41

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
Le meilleur moyen de ne pas perdre tous les siens face à quelque chose qui nous effraye, c’est de ne pas le regarder. Faire comme si ça ne se trouvait pas dans la même pièce relevait en revanche de l’impossible, Robin en était parfaitement consciente. De même qu’elle était également consciente que c’était plus facile à dire qu’à faire pour Matt qui pouvait éventuellement se sentir attiré par cette aiguille à l’instar des personnes qui ont le vertige et qui se sentent néanmoins attirés par le vide. Cependant, maintenant qu’il l’avait vue, qu’il savait où elle se trouvait et ce qu’on allait en faire, rien ne l’obligeait plus à la suivre du regard. Et il s’y tint. Il s’appliqua ensuite à lui changer les idées. Robin n'aurait pas cru ça possible, mais lui parler de macarons, de glace, de champagne, de jacuzzi et de ce qu’ils projetaient d’y faire s’avéra très efficace. Tant et si bien que ça lui mettait l’eau à la bouche. Bientôt. D’ici quelques jours, le temps de se remettre de cette épreuve. Car même avec la péridurale, ça restait une épreuve. Dix doigts, soit la largeur du crâne de leur bébé. Non, non, elle préférait ne même pas y penser sinon elle serait bien capable de tenter de prendre la fuite. Ce qui ne changerait rien à l’affaire, elle ne pourrait pas y échapper, qu’elle prenne la fuite ou non alors autant rester là où elle était, bien encadrée. Les macarons, le jacuzzi voilà qui était plus joyeux, d’autant qu’elle s’y voyait déjà.
« Il me tarde d’y être. Il me tarde aussi d’en avoir fini, j’aimerais bien pouvoir sauter l’étape accouchement jusqu’au moment où je pourrai tenir la crevette contre moi. »
Une envie qu’elle aurait gardée pour elle si ce n’était pas à son mari qu’elle la confiait. Encore que, n’importe qui pourrait comprendre, mais après avoir tellement désiré cet enfant, elle ne voulait pas qu’on croit qu’elle était en train de se plaindre. Si elle se mettait trop de pression pour pas grand-chose ? Certainement.

Un joli sourire étira ses traits fatigués lorsque Matt lui fit savoir que c’était grâce à elle qu’il était parvenu à tenir face à une aiguille de cette taille. Grâce à elle, elle n’en était pas convaincue mais elle aimait beaucoup l’idée qu’ils soient plus forts ensemble. Ce qui ne pouvait qu’être le cas, pour l’un comme pour l’autre. Sans lâcher sa main, elle le laissa s’asseoir sur la chaise se trouvant à côté du lit. Plus qu’à attendre que ça passe. Et la douleur commençait déjà à se faire moindre ; Robin n’avait plus l’impression qu’elle allait se déchirer. Et c’est tant mieux car il semblerait qu’ils en aient encore pour un petit moment mais que la petite naîtrait bien aujourd’hui. Cette perspective l’enthousiasmait plus qu’autre et elle voulut partager cet enthousiasme avec son mari mais il lui apprit que lui ne parvenait pas encore à s’en rendre compte. Quel dommage… Il l’en voyait à la fois ravie et un peu attristée qu’il ne puisse pas vivre les choses à sa manière. Parce qu’elle s’en rendait parfaitement compte en ce qui la concernait, elle le sentait ; elle l’avait même senti si fort qu’elle n’avait pas été certaine de pouvoir y survivre, c’est dire. Raison pour laquelle elle préférait que Matt puisse être un peu plus détaché qu’elle. Sans compter que ça faisait de lui un meilleur soutien.

En revanche, il se montra curieux concernant la péridurale. Robin hocha la tête en signe d’acquiescement lorsqu’il lui demanda si elle en ressentait déjà les effets. Une partie supposait-elle en tout cas. Puis elle bougea un peu les jambes pour lui montrer qu’elle le pouvait encore.
« Je peux mais ça picote et ça démange, comme quand elles sont endormies. Puis j’ai un peu la tête qui tourne mais j’imagine que c’est normal. »
La sage-femme qui continuait de s’affairer autour d’eux le lui confirma d’un hochement de tête à son tour. Robin put se détendre, la voix de son époux chantonnant les paroles de Livin' on a Prayer lui faisant l'effet d'un carré de chocolat quand on tombe en hypoglycémie. Aucun doute là-dessus, ça lui faisait le plus grand bien. Elle le laissa jouer quelques instants avec ses doigts avant de porter une de ses mains à ses lèvres pour y déposer un doux baiser. D’ailleurs, maintenant que la douleur n’accaparait plus tout son esprit, elle pouvait recommencer à avoir peur concernant ce mois d’avance. Enfin, un tout petit peu parce que personne autour d’elle n’avait l’air affolé. Cependant, elle pensait que c’était un peu comme les hôtesses de l’air quand il y a un souci sans trop de gravité durant le vol : il ne faut rien montrer. Se tournant et se penchant un peu pour que personne n’entende leur conversation, elle murmura :
« Je sais que c’est idiot, qu’ils n’ont pas l’air affolé ni rien mais je ne leur fais pas confiance. Tu veux pas aller demander à l’obstétricien quels peuvent être les risques pour un bébé prématuré d’un mois ? Si t’as l’impression qu’il dit pas la vérité, tu pourrais peut-être lui donner de l’argent ? »
Démentiel ? Peut-être un peu, mais le fait est que comme elle vient de le préciser, Robin ne leur fait pas confiance. Elle ne leur a jamais fait confiance, raison pour laquelle elle n’avait jamais vu de gynécologue avant de tomber enceinte. Ni aucun autre spécialiste depuis tous les tests qu’on lui a fait subir étant enfant afin de s’assurer que rien ne clochait chez elle, que c’était normal qu’elle sente la présence de personnes invisibles aux autres autour d’elle. Ah, si seulement sa mère était là… En voilà une idée !
« Ou sinon, appelle ma mère. Elle dira la vérité, elle. »
Pas besoin qu’elle se déplace, sans quoi, elle prendrait le temps d’avertir le reste des Wade qui risquaient bien de débouler d’un instant à l’autre et elle ne se sentait pas de rajouter autant de personnes gravitant autour d’elle alors qu’elle était déjà pas mal épuisée. Non, elle ne voulait que Matt.
@Matthew Braithwaite

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ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? EmptyVen 22 Avr - 1:09


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Le regard remplit d'attention, l'anglais ne quitte plus des yeux sa femme. Il sait, ô comment elle avait tant désiré tomber enceinte, avoir un bébé, élever son enfant et fonder délibérément sa propre famille. Pour elle, tout allait être bien si différent. Il n'était plus question d'être autant présente aux côtés de ses frères et sœurs, mais seulement de l'être pour sa famille. Accroché à son regard, Matthew s'émerveille dans le sien en écoutant attentivement sa petite confession. Son sourire ne s'estompe pas, bien qu'elle fasse référence à l'accouchement - qui ne fait d'ailleurs que commencer. Mais il sait aussi, qu'elle n'a qu'une hâte - autant que lui - de pouvoir enfin porter cet enfant contre elle, et la protéger de ses bras épuisés. Il acquiesce d'un hochement de tête, et se questionne bien vite concernant cette péridurale. Est-ce qu'elle en ressent déjà les effets ? Elle peut encore bouger les jambes mais ces dernières semblent comme s'engourdir. Et au vu de la réaction de la sage-femme, c'est tout à fait normal. D'un geste protecteur, Matthew vient déposer l'une de ses mains, à plat sur le front de sa femme. « Ca va, tu n'as pas non plus envie de vomir ? » Simple curiosité, vu qu'elle exprime le fait d'avoir la tête qui tourne...on sait jamais.
Mais s'il peut l'aider à mieux se sentir, Matthew décide de chantonner cette petite mélodie en jouant de ses doigts autour des siens. La patience n'est pas non plus trop son fort, alors il tente d'occuper leurs esprits. Quelques notes chantées, avant que Robin daigne à son tour, déposer un baiser contre ses lèvres. Une caresse envoûtante pour lui, voulant un peu mieux l'approfondir mais qui s'écourte finalement par un doux sourire.

Alors que sa femme lui fait part, une seconde fois, de son inquiétude concernant ce mois d'avance, Matthew la regarde plus sérieusement, fronçant à peine les sourcils. Elle ne leur fais pas confiance. En entendant ceci, l'anglais ne peut se retenir de sourire. Le contraire l'aurait bien étonné, tiens. Mais il conçoit surtout - vu désormais la position dans laquelle elle se trouve - que cette inquiétude là, l'a tracasse d'avantage. Il est clair que la petite crevette allait bien naître aujourd'hui. Mais quand même avec un mois d'avance... Robin souhaite qu'il aille à l'encontre de l'obstétricien, tantôt pour pécher des infos mais surtout pour se rassurer. Et au pire, pour y glisser un petit billet. Petites messes basses, Matthew se contente simplement de lui sourire en attendant de voir où elle veut clairement en venir. Ou alors, il pourrait aussi appeler belle-maman. C'est donc à Matthew maintenant, de prendre les devants. D'un regard familier, il lui adresse un petit clin d'œil avant de se lever et de quitter la salle.
Si facile désormais, de lui demander de sortir.

Une fois dehors, et surtout par chance, il croise l'obstétricien qu'il interrompe sans scrupule dans son habillage sans doute formellement bien stérile et vient à poser l'une de ses mains sur son épaule. Ce dernier ne semble pas tellement l'apprécier et lui fait remarquer. Matthew s'en excuse d'avance et déballe alors toutes ses interrogations concernant des éventuels risques - ou non - au vu de la naissance imminente de leur fille. Entre temps, il glisse son autre main dans l'une de ses poches arrières, prête à dégainer son portefeuille. Mais dans ses explications, l'obstétricien semble tout à fait pertinent, correcte et franc. Matthew n'en doute pas, en fait, il le croit. Alors il ressort sa main, relâchant son portefeuille au passage pour lui serrer la pince en guise de remerciement.
Quelques pas de plus dans ce couloir étrange où déboulent plus d'un bonhomme habillé tout de blanc, il récupère naturellement son téléphone et appelle belle-maman. Pour être sur, parce qu'il ne peut s'empêcher de l'être, vaut mieux faire les deux : parler à l'obstétricien, mais aussi avoir un avis d'une mère qui a enfanté plus d'une fois. Bon, Robin lui avait laissé sous entendre de faire soit l'un, soit l'autre. Mais Matthew est ainsi, autant faire les deux. Point.
Dans un premier temps, il rassure sa belle-mère sur l'état de santé de Robin, avant de lui confier son inquiétude. Quelques rires s'échangent avant d'en discuter posément. Une chance qu'il s'entende bien avec sa belle-mère. C'est pas donné à tout le monde ! Bien que l'anglais ne soit pas non plus le plus terrible des gendres. Matthew assimile donc aisément les informations qu'elle lui donne et bourre ses valises d'arguments pour mieux réconforter sa femme. Avant de raccrocher, il ricane nerveusement en lâchant. « C'est à vous que j'dois un billet ! » Oui. Vaut mieux garder les billets dans la famille, hein...

Une fois de retour dans la salle d'accouchement, il s'est passé quoi, même pas dix minutes que Matthew retrouve sa femme dans presque tout ses états. Il croise son regard apeuré et paniqué, et se précipite sans réfléchir vers elle, manquant presque de trébucher sur l'un des pieds du tabouret. Ouf, il aurait pu finir la tête entre les jambes de Robin... « Merde ! Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il se passe Rob' ? » Elle ne lui répond pas franchement, mais exprime bien vite la douleur de ses contractions en gémissant durement dans toute la salle. Il est pas bien, franchement pas encore à l'aise avec tout ça... Une main posée contre le front de sa femme, l'anglais semble à nouveau se tétaniser en larguant son regard furtif dans les moindres recoins. Tout se bouscule autour d'eux. La sage-femme ne daigne plus se balader tranquillement devant Robin, non, elle s'installe déjà face à elle après avoir poser un monitoring sur son ventre bien arrondie. « Mais c'est quoi ça ? » dit-il en désignant l'appareil avec son index. Là, il n'est plus question d'une balade en croisière. Le ton à changé.
Les pieds collés sur le revêtement, une main sur le front de sa femme, l'autre qui daigne trouver une place, le regard plissé et paniqué, Matthew a la nette impression d'avoir raté un wagon. Faut le comprendre, il laisse Robin plutôt apaisée, et la retrouve totalement paniquée. Y'a une couille dans le pâté là !
Il tente de se canaliser et ancre son regard dans celui de sa femme. Il souffle un coup - surtout pour lui donner du courage - et balance précipitamment. « Du coup tu veux savoir c'que m'a dit l'obstétricien... » Tiens, d'ailleurs le voilà de retour dans la salle, claquant ses gants stériles entre ses mains. « ..ou plutôt c'que m'a dit ta mère ? » Il est sérieux oui, il a finalement demandé aux deux ! Mais là, c'est peut être plus vraiment le bon moment d'en discuter...

...

PAR ZAJA.
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