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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Baby, it's okay ?

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strange bird
Robin Braithwaite
Robin Braithwaite
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Baby, it's okay ? - Page 2 4b321212f33920c467bc8c5f514933729a0b9181
○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.

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i crave you tonight.


○ posts : 1479
○ points : 0
○ pseudo : dory.
○ avatar : mew.
○ DC : miranda, samantha et carrie.
○ crédits : moi; sial.
○ inscrit le : 18/01/2020
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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptySam 23 Avr - 18:18

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
On pourrait croire qu’à ce moment précis, Robin n’en avait plus rien à faire de ce que pouvaient bien dire l’obstétricien et sa mère mais vous vous tromperiez sur ce point. Robin ressentait une douleur aigüe, c’est vrai, mais celle-ci n’emplissait plus toute sa tête alors vous pensez bien qu’elle voulait toujours connaître les éventuels risques d’un accouchement aussi prématuré – bien qu’il ne le soit pas tant que ça non plus mais ça, elle n’en savait pas grand-chose à vrai dire. Elle écouta attentivement – autant que faire se peut, tout du moins, car ses gémissements de douleur avaient tendance à couvrir la voix de Matt par moment – et s’efforça de retenir les informations qui lui étaient fournies. La température de la petite risquait de chuter mais rien de dramatique ou qui ne saurait être réglé à grand renfort de couvertures et de bonnets. Avait-elle pensé à mettre un bonnet dans la valise avant de partir ? Merde ! Elle n’en était plus sûre et le souvenir ne voulait plus lui revenir.
« Je sais plus… Faudra vérifier… »
Mais c’était la fin de l’été alors il y avait de grandes choses qu’elle ait omis ce détail. Pas de complications respiratoires en théorie, mais possiblement une difficulté à prendre le sein dans les premiers jours. Robin opina du chef pour signaler qu’elle suivait. Très bien, mais comment allaient-ils la nourrir alors ? D’autant que, d’après sa mère – la remarque comme quoi celle-ci aurait pratiquement menacé son mari ne l’étonna guère car après tout, elle était toujours son bébé -, il faudrait veiller à ce que la crevette prenne du poids. Pas le temps de se poser plus de questions sur l’instant, cette douleur-là, le seul moyen de s’en débarrasser, c’est de crier.

Être forte, elle s’y efforce et elle tente de respirer aussi mais la douleur eut tôt fait de lui couper le souffle. C’est moche oui, au moins autant qu’elle se l’était figuré, mais ce n’est pas encore insupportable non plus. Enfin, seulement par instants. Des instants qu’elle préférerait plus courts mais Robin sait très bien qu’elle n’est pas encore au bout de ses peines alors elle tâche également de faire abstraction, de penser à autre chose, qu’elle se trouve ailleurs que dans cette salle d’accouchement, que cette douleur n’est pas si terrible que ça. Pourtant, elle l’est et c’est difficile de faire comme si de rien n’était. Quoi qu’il en soit, il était temps de pousser : l’obstétricien le lui fit savoir, Matt le lui fit savoir et elle le sentait parfaitement. Robin y mit du cœur, autant qu’elle le pouvait. Puis son époux lui demanda si la péridurale marchait et il s’avéra qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Était-elle supposée toujours avoir mal ? Sûrement, mais dans une moindre mesure, dans ce cas, on pouvait dire que ça fonctionnait. Si elle n’était plus supposée ressentir quoi que ce soit, en revanche, c’était un raté total. D’un geste de la main, elle lui fit comprendre que peut-être que oui, peut-être que non. Quant au personnel soignant, celui-ci ne fut pas beaucoup plus catégorique et de toute façon, c’était probablement trop tard pour recommencer maintenant, n’est-ce pas ? En revanche, ce qu’elle n’apprécia pas le moins du monde, c’est que son époux regarde par là-bas et elle ne se priva pas pour le rappeler à l’ordre – bien qu’elle lui pressa la main sans doute un peu plus fort que ce qu’elle aurait voulu. Et elle acquiesça d’un air entendu lorsqu’il lui fit savoir qu’il avait compris et qu’il ne recommencerait plus. A elle aussi, les minutes semblent s’étirer à l’infini et elle se demanda si elle en avait encore pour longtemps parce que maintenant, elle prenait réellement conscience de ce que signifiait le mot « épuisée ». A bout de force ainsi qu’à bout de souffle, elle releva des yeux suppliants vers Matt et profita d’une accalmie pour lui révéler :
« J’en ai marre, bébé. Je vais jamais y arriver. On peut faire un break ? S’il-te-plaît… »
Elle était même à deux doigts de lui demander s’il ne voulait pas prendre sa place, le temps qu’elle souffle un peu. Bien sûr qu’elle savait que c’était impossible et non, on ne pouvait pas faire un break, mais au moins elle aurait essayé. La sage-femme l’encouragea à son tour, encore une fois ou deux et c’en serait terminé selon elle. Robin ravala ses larmes et ne prit même pas la peine d’acquiescer, ça représenterait un trop gros gâchis d’énergie. Eh bien on était reparti ; au moins la sage-femme n’avait pas menti, elle n’eut plus qu’à pousser deux fois. Deux fois où elle réduisit un peu plus en miettes la main de Matt à son grand désarroi. Et ce fut la délivrance. Même pas besoin de lui claquer les fesses que la crevette se mettait déjà à hurler aussi, comme si elle avait à cœur de concurrencer sa maman, maintenant qu’elle était là. Cette fois, les larmes qui roulèrent sur ses joues n’étaient pas dues à la douleur mais bel et bien au bonheur d’enfin pouvoir entendre leur fille faire tout le bruit dont elle était capable.
@Matthew Braithwaite

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ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

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Dernière édition par Robin Braithwaite le Ven 29 Avr - 19:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptyJeu 28 Avr - 0:38


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

D'une attitude plutôt tranquille et faut bien l'avouer, aussi rassurée par les témoignages de l'obstétricien mais aussi de belle-maman - concernant ce fameux mois d'avance - Matthew revient dans la salle d'accouchement. Et pour tout dire, il ne pensait pas du tout, trouver Robin..dans cet état. Il s'est passé quoi là ?! A croire qu'une nouvelle dimension vient d'être activée. Bien vite prit par l'effervescence qui se met à bondir devant lui et sous les gémissements de sa femme, l'anglais se veut de la rejoindre sur le champ. Manquant de glisser grâce à ce tabouret, il l'évite de peu - ouf - et se tient désormais à ses côtés. Naturellement, et surement pour tenter d'apaiser son épouse, il dépose l'une de ses mains sur le dôme de son front qui commence à suer. Ca, c'est pas bon signe d'après lui. Posant inévitablement son regard écarquillé sur le monitoring que la sage-femme vient à peine de déposer sur le ventre de Robin, Matthew largue une question purement rhétorique. Mais soit, la sage-femme daigne tout de même lui répondre que cet appareil n'est là que pour contrôler les battements cardiaques de leur fille. Autrement dit, elle est surveillée d'une manière rapprochée si jamais l'accouchement venait à se compliquer. Ne retenant vraiment rien de ces explications, Matthew se penche au-dessus de sa femme, tente de captiver son regard en lui demandant alors si elle souhaite avoir les deux versions. Entre temps, Robin tente de respirer pour apaiser les contractions rapprochées qu'elle subit, mais tient tout de même à savoir ce qu'il en est. Là, Matthew n'a pas encore atteint le point culminant de la panique. Mais ses mains commencent légèrement à en trembler, alors qu'il ne sent déjà presque plus la position de ses jambes. A peine oppressé, il arrive à articuler. « Ok, les deux, alors... » Il prend une inspiration rien que pour se concentrer et faire abstraction de l'état de sa femme. « Lui, il dit qu'au vu du suivi de ta grossesse, y'a peu de risque que ses organes se soient mal développés. Peut être qu'elle perdra vite de sa température une fois sortie de ton ventre, mais ils ont des couvertures si jamais. Et apparemment, mettre un bonnet, ça fonctionne bien. T'as mis un bonnet dans la valise, ou pas ? » Le stress est bien là, et il monte progressivement. Et ça se ressent, rien qu'au timbre de sa voix. « Peu de chance qu'elle ait du mal à respirer, mais par contre elle pourrait avoir du mal à prendre le sein. Genre tout d'suite, tu me suis ? » Regard bienveillant mais de plus en plus anxieux, l'anglais ne quitte pas sa femme des yeux, caressant quelque peu le haut de son front suant. « Et pour belle-maman.. » Il ricane, vraiment légèrement avant de reprendre son sérieux. « Elle m'a limite menacé si je m'occupais pas de toi déjà, puis faudra quand même qu'on surveille si la petite prend bien des kilos les premiers jours.. » Suite à quoi, Robin se permet de lâcher un cris assez strident, causé par l'une de ses contractions. Là, Matthew panique. C'est limite s'il serait capable de poser son autre main sur la bouche de sa femme pour la faire taire, tout simplement parce qu'il a horreur de l'entendre hurler de douleur, mais il caresse plutôt son visage en se rapprochant un peu mieux d'elle. « Allez Rob', s'il te plait, soit forte.. » Il dépose un baiser un brin volatile sur son front, avant de grimacer. Encore moins à l'aise qu'il ne l'était déjà, l'anglais tente d'imiter une respiration saccadée, comme elle leur a été montré durant ces fameux cours de préparation. « Respires, bébé, je t'en supplie, respire.. » Affolé ? Et ça ne fait que commencer...

Alors que l'obstétricien ordonne à Robin de commencer à pousser...genre maintenant.. Matthew se veut faire de même pour lui donner toute sa force et son courage. « Allez pousse ! » Mais il fait face à l'angoisse et se résigne à prendre la fuite. Tout simplement parce qu'il ne peut pas lui faire ça, pas maintenant, pas ici, mais surtout jamais il ne lui ferait un tel déshonneur. « Allez, expulse la ! » Mais au vu de la crispation que dégage le visage de sa femme, Matthew ne peut s'empêcher de s'inquiéter grandement pour elle. « Elle marche s'te péridurale ou pas ma puce ? Dis le si ce n'est plus le cas.. J'veux pas t'voir souffrir... » Par chance, aucune complication ne daigne montrer le bout de leur nez. C'est donc un accouchement tout à fait normal qui est en train de se passer. Enfin, un "normal" purement décalé pour Matthew qui vit ça pour la première fois et qui a vraiment l'impression que sa femme va finir par y rester...

Désormais effrayé, Matthew rue son regard écarquillé sur la sage-femme puis l'obstétricien et vient à grossir le son de sa voix. « Est-ce que vous êtes sur qu'elle fonctionne cette péridurale ?! » Leurs réponses sont douteuses pour l'anglais qui frissonne maintenant. Entre temps, Robin a récupéré l'une de ses mains tout simplement pour commencer à peine à la broyer. Bien vite réceptif, il ne peut s'empêcher de gémir intérieurement en détournant son regard vers sa femme. « Ok, Ok. Promis je regarde plus là-bas ! » Ancrant de nouveau ses yeux clairs et terrorisés dans les siens, Matthew vient à serrer sa main dans la sienne en hochant une fois de la tête. Il ne détournera plus son regard du sien.
Les secondes lui paraissent être des heures. Alors que Robin commence seulement à bien se positionner pour ainsi pousser à des moments opportuns. « Allez c'est reparti bébé.. » Lui serrant à son tour la main, il daigne se mettre dans une meilleure position auprès d'elle, pour l'encourager du mieux qu'il le peut. « Fais la sortir cette crevette ! » Merde alors, qu'ils voient enfin leur petite crevette ! Et lui aussi, il serre les dents, se surprend même de pousser au risque de se pisser royalement dessus, crispe le haut de son corps alors qu'il ne sent toujours pas ses jambes et se focalise seulement sur sa femme.
Les poussées s'enchainent, c'est long. L'angoisse commence sérieusement à le hanter. Pour Matthew, il est clair qu'un accouchement ne peut pas durer durant des heures - bien que ce soit fréquemment le cas chez un grand nombre de femmes - et l'attente le rend de plus en plus impatient. Alors que Robin lui broie incessamment la main, il grimace en ricanant jaune par moment. Elle lui écrase si bien la main, qu'il se promet à lui-même de ne pas aller lui chercher des noises dans les soixante douze heures qui suivront cet effort.
Là, il en a pour son compte.  

...

PAR ZAJA.
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○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
○ informations en vrac :
maman d'une petite fille depuis le 25.02.22 ✯ a tendance à parler seule ✯ conduisait une coccinelle décapotable presque antique qui n'a de cesse de tomber en rade, se déplace dorénavant en range rover avec siège-auto à l'arrière ✯ drôlement calée en histoire de l'art ✯ connaît londres mieux que sa propre chambre ✯ joue de la guitare et passe son temps à chanter, pas si mal, d'ailleurs ✯ netflix est son meilleur ami ✯ croyez-le ou non mais elle est enfin mariée. elle l'aime, elle l'adore et a l'impression de marcher sur un petit nuage depuis ✯ a pour habitude d'avoir le cœur brisé et le vit toujours à la bridget jones ✯ a bien essayé d'être proche de sa famille mais a préféré fonder la sienne ✯ essaye autant que possible de mettre son don au service des autres ✯ grande fan de james bond (surtout daniel craig) et de son aston martin.

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptyVen 29 Avr - 19:36

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
On pourrait croire qu’à ce moment précis, Robin n’en avait plus rien à faire de ce que pouvaient bien dire l’obstétricien et sa mère mais vous vous tromperiez sur ce point. Robin ressentait une douleur aigüe, c’est vrai, mais celle-ci n’emplissait plus toute sa tête alors vous pensez bien qu’elle voulait toujours connaître les éventuels risques d’un accouchement aussi prématuré – bien qu’il ne le soit pas tant que ça non plus mais ça, elle n’en savait pas grand-chose à vrai dire. Elle écouta attentivement – autant que faire se peut, tout du moins, car ses gémissements de douleur avaient tendance à couvrir la voix de Matt par moment – et s’efforça de retenir les informations qui lui étaient fournies. La température de la petite risquait de chuter mais rien de dramatique ou qui ne saurait être réglé à grand renfort de couvertures et de bonnets. Avait-elle pensé à mettre un bonnet dans la valise avant de partir ? Merde ! Elle n’en était plus sûre et le souvenir ne voulait plus lui revenir.
« Je sais plus… Faudra vérifier… »
Mais c’était la fin de l’été alors il y avait de grandes choses qu’elle ait omis ce détail. Pas de complications respiratoires en théorie, mais possiblement une difficulté à prendre le sein dans les premiers jours. Robin opina du chef pour signaler qu’elle suivait. Très bien, mais comment allaient-ils la nourrir alors ? D’autant que, d’après sa mère – la remarque comme quoi celle-ci aurait pratiquement menacé son mari ne l’étonna guère car après tout, elle était toujours son bébé -, il faudrait veiller à ce que la crevette prenne du poids. Pas le temps de se poser plus de questions sur l’instant, cette douleur-là, le seul moyen de s’en débarrasser, c’est de crier.

Être forte, elle s’y efforce et elle tente de respirer aussi mais la douleur eut tôt fait de lui couper le souffle. C’est moche oui, au moins autant qu’elle se l’était figuré, mais ce n’est pas encore insupportable non plus. Enfin, seulement par instants. Des instants qu’elle préférerait plus courts mais Robin sait très bien qu’elle n’est pas encore au bout de ses peines alors elle tâche également de faire abstraction, de penser à autre chose, qu’elle se trouve ailleurs que dans cette salle d’accouchement, que cette douleur n’est pas si terrible que ça. Pourtant, elle l’est et c’est difficile de faire comme si de rien n’était. Quoi qu’il en soit, il était temps de pousser : l’obstétricien le lui fit savoir, Matt le lui fit savoir et elle le sentait parfaitement. Robin y mit du cœur, autant qu’elle le pouvait. Puis son époux lui demanda si la péridurale marchait et il s’avéra qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Était-elle supposée toujours avoir mal ? Sûrement, mais dans une moindre mesure, dans ce cas, on pouvait dire que ça fonctionnait. Si elle n’était plus supposée ressentir quoi que ce soit, en revanche, c’était un raté total. D’un geste de la main, elle lui fit comprendre que peut-être que oui, peut-être que non. Quant au personnel soignant, celui-ci ne fut pas beaucoup plus catégorique et de toute façon, c’était probablement trop tard pour recommencer maintenant, n’est-ce pas ? En revanche, ce qu’elle n’apprécia pas le moins du monde, c’est que son époux regarde par là-bas et elle ne se priva pas pour le rappeler à l’ordre – bien qu’elle lui pressa la main sans doute un peu plus fort que ce qu’elle aurait voulu. Et elle acquiesça d’un air entendu lorsqu’il lui fit savoir qu’il avait compris et qu’il ne recommencerait plus. A elle aussi, les minutes semblent s’étirer à l’infini et elle se demanda si elle en avait encore pour longtemps parce que maintenant, elle prenait réellement conscience de ce que signifiait le mot « épuisée ». A bout de force ainsi qu’à bout de souffle, elle releva des yeux suppliants vers Matt et profita d’une accalmie pour lui révéler :
« J’en ai marre, bébé. Je vais jamais y arriver. On peut faire un break ? S’il-te-plaît… »
Elle était même à deux doigts de lui demander s’il ne voulait pas prendre sa place, le temps qu’elle souffle un peu. Bien sûr qu’elle savait que c’était impossible et non, on ne pouvait pas faire un break, mais au moins elle aurait essayé. La sage-femme l’encouragea à son tour, encore une fois ou deux et c’en serait terminé selon elle. Robin ravala ses larmes et ne prit même pas la peine d’acquiescer, ça représenterait un trop gros gâchis d’énergie. Eh bien on était reparti ; au moins la sage-femme n’avait pas menti, elle n’eut plus qu’à pousser deux fois. Deux fois où elle réduisit un peu plus en miettes la main de Matt à son grand désarroi. Et ce fut la délivrance. Même pas besoin de lui claquer les fesses que la crevette se mettait déjà à hurler aussi, comme si elle avait à cœur de concurrencer sa maman, maintenant qu’elle était là. Cette fois, les larmes qui roulèrent sur ses joues n’étaient pas dues à la douleur mais bel et bien au bonheur d’enfin pouvoir entendre leur fille faire tout le bruit dont elle était capable.
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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptySam 30 Avr - 1:18


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Il faudra qu'ils vérifient donc, si dans cette valise soigneusement préparée, il y avait bien un bonnet, ou s'il a été oublié. D'après l'obstétricien, c'est une astuce pour empêcher qu'un nouveau-né daigne perdre trop vite de sa température corporelle. Et dans ses plus lointains souvenirs, Matthew avait bien repensé à sa mère qui lui disait toujours avec son doux accent : "si tu ne veux pas que ton enfant ait des oreilles de chou, tu lui mettras un bonnet dès sa naissance". Ce à quoi les frères Braithwaite ricanaient toujours en lui répondant : "t'as donc oublié de le faire pour tes fils!". Tant d'amour...et en temps normal, Matthew aurait eu un petit sourire naissant au bord de ses lèvres, mais là, vu les circonstances et surtout le changement bien trop rapide pour lui de l'ambiance, aucun sourire n'arrive à se dessiner. Soit, il ne se contente simplement que d'hocher de la tête. Et que Robin le remarque ou non, il s'écrit cette petite vérification dans un des coins et des recoins de sa tête.

Ca paraissait si douloureux, que l'anglais en grimace alors qu'il voit le faciès de sa femme se déformer sous l'effet de ses poussées, et qu'il entend ce genre de rugissement dont il ignorait encore chez elle. Ce qu'il l'aime oui, il en est même déjà très fier de tout l'effort sur humain qu'elle arrive à faire. Mais il n'aime pas la voir ainsi..aussi transpirante qu'après une bonne partie de jambe en l'air qu'ils ont l'habitude de faire. Bien que ce soit pas du tout, le même plaisir, hein. Au fond de lui, Matthew est nerveux, stressé, gigote même ses jambes comme s'il avait envie de pisser. Il ferait tout pour elle, mais là, il se sent impuissant. Et même s'il lui donne de sa force pour pousser de son côté, il sait pertinemment qu'elle seule arrivera à le faire...
Une main saine toujours posée sur son front, la caresse du mieux qu'elle peut pour ne cesser de l'encourager. L'autre - beaucoup plus affectée - se veut de résister contre le broyage instantané qu'exerce sa femme sur celle-ci. En tout cas, ce qui est sur, c'est que pour elle, comme pour lui, cet accouchement n'est pas de tout repos. Doutant franchement sur l'efficacité de cette péridurale, l'anglais se donne alors corps et âme à sa femme pour lui donner tout son courage. Mais il voit ses yeux sombres et suppliants, et ça le rend d'autant plus mielleux. « Non, me regarde pas comme ça, chérie... » C'est pas vraiment un ordre qu'il lui donne, mais il ne désire pas voir sa femme le supplier...sauf dans d'autres conditions et positions plus alléchantes..mais ça, ils en reparleront plus tard..

Robin en a marre. Elle ne pense pas pouvoir y arriver. Bien entendu, n'étant pas à sa place, l'anglais ne peut la comprendre. Alors surfant sur ses mots, il rajoute en grimaçant légèrement d'une tendresse infinie. « Mais si ma puce, tu vas y arriver.. » Et alors qu'elle lui demande s'ils peuvent désormais faire un break, Matthew ne l'entend pas d'une même oreille. Se coupant d'une telle scène, il se fige, la fixe de ses yeux clairs en fronçant curieusement ses sourcils. « Un break ? Comment ça un break ? » Il marque une pause avant de reprendre. « Tu veux dire quoi par un break ? Ca va pas entre nous ? C'est maintenant, alors que t'es en train d'accoucher de notre tout premier enfant, que tu me dis ça ? » Il dandine presque de la tête, voulant alors chasser cette fausse idée de ses pensées tout en gardant un air sérieux. « J'comprend pas là Robin ? » Le con, il est sérieux. C'est sans doute à cause de toute cette souffrance que Matthew se perd et ne comprend pas son sous-entendu. Et par chance - si on peut appeler ça une chance - c'est une des sages-femmes qui vient le gifler nettement à l'épaule. « Pas ce break là gros malin ! Mais une pause avant que votre fille pointe le bout de son nez ! » ..puis elle marmonne en contournant le lit sur lequel Robin sue toujours.. « ..même dans ces moments là faut tout leur dire... » Ah. Oui. Matthew n'avait pas pensé à ce break là.

Petite frayeur épargnée, voilà que Robin se remet à pousser. Et alors que la main de l'anglais en subit les conséquences, voilà qu'enfin un large sourire se dessine sur les lèvres de celui-ci, alors qu'il entend déjà bien le petit crie strident de sa fille.
Ca y est ! Elle est née ! Ca y est ! Elle est enfin là ! Là, ca y est, il y croit !
Se redressant, ce moment lui semble tellement magique qu'il en perd les mots, n'affichant que son sourire colgate face à toute la compagnie. C'est magique oui, c'est fou, c'est incroyable, c'est purement de la folie ! Déjà tout penot, son cœur se resserre sous l'effet de l'émotion, et voilà qu'il ne quitte plus des yeux sa fille. « Rob', elle est là ! » Pour sûr que toutes les oreilles s'en sont déjà bien rendu compte, oui. Et sans tarder, la sage-femme lui demande s'il désire couper ce fameux cordon ombilical. Sans vraiment savoir à quoi s'attendre, il hoche de la tête avant de regarder sa femme avec un regard si profond et d'écraser ses lèvres contres les siennes. il est littéralement sur son petit nuage. Il flotte paisiblement...jusqu'à ce qu'il se retrouve face au cordon, tenant la paire de ciseau qui lui a été mise directement dans la main - saine - et qu'il visualise cette connexion anatomique avant d'abaisser son regard sur ce...placenta. Cette chose hideusement noirâtre qui lui parait si visqueuse et gluante et gélatineuse et rebondissante et dégueulasse..qui vient à lui ôter une vague nauséeuse, manquant de dégoupiller sur le plancher. Mais il tient bon, et rapproche ces ciseaux vers l'endroit - séparé par deux pinces - qu'il doit couper d'une manière franche. Il coupe enfin après un nouveau reflux nauséeux et alors que le cordon se détache, c'est Matthew qui quitte ce monde et s'évanouie bien vite sur le sol.
Sans prévenir, forcément, parce qu'on ne prévient pas dans ces moments là. Trop d'émotion en lui, en si peu de temps. Il tombe de son nuage et bascule à la renverse. Oups.

...

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptySam 30 Avr - 18:10

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
Effectivement, Robin en avait assez ; elle se sentait faible, incapable de faire plus qu’elle n’avait déjà fait et pourtant, on lui demandait encore de pousser. Non, on ne le lui demandait même pas, il s’agissait bel et bien d’un ordre : elle n’avait pas le choix. Dire qu’il y avait des femmes subissant ce véritable calvaire des heures durant… En l’état, ça lui paraissait carrément impossible. Peut-être était-elle un peu douillette, après, mais toujours est-il que ça lui paraissait carrément inhumain. Alors oui, ce furent des yeux suppliants qu’elle leva vers son mari. Elle savait pertinemment qu’il ne pouvait rien y faire, il ne pouvait pas l’aider autrement qu’en lui donnant tout le courage qu’il avait en réserve – c’est-à-dire pas beaucoup parce qu’elle ressentait surtout son stress et sa crainte, mais il avait à cœur d’être là pour elle et ça aussi, elle parvenait à le capter -, et le soutien dont elle avait besoin mais elle aurait tellement aimé qu’il puisse faire en sorte que tout ça cesse. Lorsque ce fut à son tour de la supplier de ne pas le regarder de cette façon, Robin détourna le regard, laissa sa lèvre inférieure trembloter puisqu’elle ne pouvait pas faire autrement et ravala son sanglot. Puis mit quand même des mots sur ce qu’elle ressentait à l’instant ; fit part de ses doutes, de son envie de mettre le moment sur pause, juste quelques secondes, le temps qu’elle puisse récupérer ne serait-ce qu’un tout petit peu. Et elle croyait que c’était assez clair, mais il s’avéra que Matt comprit tout de travers ; pour allez savoir quelle raison, l’idée qui lui vint en tête, c’était que c’était leur couple qu’elle voulait mettre en pause et pas son accouchement. Pourquoi ? Elle l’ignorait et finit par se demander si tout allait si bien qu’elle le pensait entre eux. Parce que pour en arriver à ce genre de conclusions, peut-être bien que tout ne roulait pas du côté de son époux. La peur qu’il le veuille, ce break-là, passa rapidement dans son regard tandis qu’elle bredouillait :
« Mais non, mais… »
Pas le temps de finir sa phrase ; il faudrait qu’ils en reparlent ultérieurement. Robin se crispa de nouveau et fut reconnaissante à la sage-femme de bien vouloir éclaircir la situation à sa place. Et cette fois, elle parvint à l’expulser pour de bon, leur petite crevette. Pas trop fort non plus, pas au point qu’elle se mette à voler à travers la pièce comme s’il s’agissait d’un ballon rugby heureusement parce que cette possibilité lui avait sombrement traversé l’esprit. Là, elle put se lâcher et laisser couler ses larmes tandis qu’elle hochait vivement la tête, au comble du bonheur. Une émotion chassait l’autre, et celle-ci était si forte que rien ne pourrait la diminuer et encore moins la faire passer au second plan. Huit mois d’attente pour la voir, cette petite merveille. D’accord, c’était un mois de moins que dans la plupart des cas, mais ç’avait quand même été très long !

Là-dessus, voilà que la sage-femme demanda à son époux s’il voulait s’occuper de couper le cordon. Ce à quoi il répondit par un hochement de tête avant de l’embrasser. Et cette fois, elle put dignement répondre à ce baiser avant de le laisser aller à sa rencontre et qu’on ne lui mette promptement la paire de ciseaux entre les mains. Rien qu’à sa tête, elle put voir que le placenta le dégoûtait, et cette fois non plus, elle ne lui jetterait pas la pierre car ça faisait partie des nombreuses choses qu’elle ne souhaitait pas regarder en face. Dire qu’il existe des gens pour demander qu’on leur en fasse un doggy bag et pour le manger lorsqu’ils rentraient chez eux. Dégueu… Quoi qu’il en soit, Matt eut tout juste le temps de le couper, ce cordon, avant de tourner de l’œil et de s’étaler par terre avec fracas. Complètement paniquée, Robin se redressa tant bien que mal dans son lit, grimaçant toujours de douleur car celle-ci prenait plaisir à se rappeler à son bon souvenir le temps d’une seconde et s’exclama :
« Matt ?! Bébé, reviens parmi nous ! »
Puis elle se tourna vers la sage-femme, pas affolée pour un sou, comme si ce genre de réaction arrivait tous les jours :
« Par pitié, dites-moi qu’il va bien ! »
On le lui confirma avec un petit rire alors qu’on lui mettait la crevette dans les bras avec une douceur infinie. Toujours inquiète, elle ne prit que le temps de poser son regard plein d’amour sur ce tout petit bébé – pas si petit que ça mais tout de même un peu plus petite que ses neveux – quelques instants avant de reporter son attention sur son mari que l’on était en train de ranimer. Le voyant bouger un peu, elle put de nouveau souffler et déposer un doux baiser sur le front de ce qui s’avérait être le plus beau bébé qu’elle ait jamais vu. Puis elle attendit qu’il reprenne sa place à ses côtés pour s’enquérir :
« Ça va ? Regarde cette merveille qui attend sagement de pouvoir te dire bonjour. »
Car entre-temps, la petite avait miraculeusement cessé de pleurer, comme apaisée de sentir ses parents auprès d’elle.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 0:28


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Un dégoût - en voyant ce placenta -, de la nausée - vu la texture, bien qu'il n'est pas osé toucher cette chose hideuse, puis l'odeur -, un effort - pas tellement sur humain, puisqu'il n'a juste fait que couper ce cordon ombilical -, le visage pâle, une sensation de vertiges, et voilà que l'anglais tourne de l'œil pour se retrouver au sol. Que ce soit le crie de Robin, ou même les ricanements des sages-femmes - c'est surement pas la première fois qu'elles voient un père perdre connaissance -, rien ne le sort de cet évanouissement.

Là-bas dedans, c'est le néant. Tout est flou, en long, en large et en travers. Tout semble insaisissable et vaste. Il n'y a que de la brume qui l'entoure, et cette chaleur incessante qui l'oppresse. Il n'a pas ce goût de vomis dans le fond de sa gorge, et les nausées se sont atténuées. Mais son front transpire quelque peu, bien qu'il soit totalement à l'aise dans ce malaise.
Voyage, voyage.
Matthew est loin de cette maternité, loin de reprendre contact avec la réalité. Combien ça dure ? Il l'ignore..mais il sent subitement un apport sanguin remonter jusqu'à son cerveau, signe qu'on lui a levé les jambes en l'air pour le faire réapparaître.

Il ouvre un œil après l'autre, se redressant en prenant appuis sur ses coudes alors que ses pieds retrouvent la terre ferme. Ca y est, il se resitue enfin, et assimile tout ce qui vient de se passer. Pour sûr qu'il ne parlera pas de ce petit détail quand il devra raconter comment l'accouchement s'est déroulé.
Sans tarder, l'anglais se relève avec un peu d'aide et rejoint naturellement sa femme, qui porte contre elle, leur premier enfant. Il les voit toutes les deux, dans ce lit, et cette image restera à jamais gravé dans ses pensées... Elles sont belles, autant l'une que l'autre ; elles sont désormais les deux seules femmes de sa vie. Et pour qui, il ne tombera jamais à genou, - à moins de renouveler ses vœux de mariage envers Robin, ou de faire le mort en guise d'amusement devant sa fille -, mais fera tout pour elles. Il est comblé, profondément comblé et sans attendre, il les rejoint en glissant l'un de ses bras sous la nuque de sa femme, et son autre main sur le corps de sa fille déjà bien enveloppé dans une couverture toute douce. Un large sourire n'arrive plus à quitter ses lèvres. Tendrement, il regarde sa femme avant de lui répondre. « Ca va chérie, ne t'en fais pas.. » Il vient à lui voler un long baiser avant d'ancrer ses yeux émerveillés sur la bouille de sa fille. « Elle est magnifique.. » C'est qu'il en a la larme à l'œil, et se retient fermement de chialer. La petite crevette a cessé de pleurer, et daigne alors ouvrir ses deux petits yeux foncés sous les regards attentifs de ses parents. « Et bonjour ma fille.. » dit-il d'une voix douce avant d'effleurer en un baiser, ses lèvres contre le front de cette petite beauté.

Coupés dans ce moment, la sage-femme revient vers eux en leur demandant s'ils lui avaient choisis un prénom. Naturellement, Matthew regarde sa femme en esquissant un nouveau sourire. Ils sont tous les deux d'accord, et alors qu'il regarde de nouveau sa fille, l'anglais s'exprime. « Harper. » Et aucun autre prénom ne lui irait mieux que celui-ci. Un prénom que Robin et Matthew avaient mit du temps à trouver, mais qui avait fait l'unanimité. Même Ixchel et Cujo s'étaient mit à aboyer en remuant de leurs queues.
La sage-femme établit donc un bracelet d'identité qu'elle vient resserrer - pour les quelques jours qu'ils passeront à la maternité - à l'un des poignets d'Harper. Une fois fait, elle les félicite avant de ranger rapidement quelques instruments - qui n'ont pas tous servis, Dieu merci - et referme la porte derrière elle.
Prenant un peu mieux place aux côtés de sa femme et de sa fille, Matthew ose s'allonger sur une petite partie de ce lit, serrant dans ses bras ces deux merveilles. Venant embrasser à plusieurs reprises la tempe de Robin, l'anglais se veut un peu plus émue. « Tu as été parfaite. Je suis très fière de toi, chérie. » Matthew peut le dire à nouveau, il est encore et toujours aux anges.

...

PAR ZAJA.
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○ âge : 40 (29.02).
○ statut : mariée à son âme sœur.
○ métier : restauratrice d’œuvres d'art/médium, il lui arrive aussi de collaborer avec la police sur certaines enquêtes.
○ quartier : elle a fini par vendre son appartement et son petit couple réside désormais au #444 south bay avec le cri des mouettes et le bruit des vagues en fond sonore.
○ orientation sexuelle : asexuelle biromantique.
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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 20:47

baby, it's okay ?

Woah, we're half way there Woah, livin' on a prayer Take my hand, we'll make it I swear Woah, livin' on a prayer
C’est à présent Robin qui avait du mal à croire qu’elle était réellement en train de tenir leur fille serrée contre elle. Un peu comme s’il ne s’agissait jamais que d’un rêve de plus. Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle l’avait sentie passer. Puis qu’elle l’avait entendue pleurer. Et malgré ça, comme à chaque fois qu’un bonheur aussi intense la submergeait, ça lui paraissait impossible. Il faut dire qu’entre l’accouchement surprise, la péridurale à moitié ratée, les questions curieuses de son mari et son malaise, ça faisait quand même beaucoup à digérer en très peu de temps, même pour quelqu’un comme elle. Ce n’est qu’une fois qu’elle vit qu’on s’affairait autour de Matt pour le remettre d’aplomb qu’elle put regarder tout à loisir le petit visage un peu fripé de la crevette. Pour elle aussi, ç’avait dû être une sacrée épreuve ! Mais elle respirait, elle avait ses dix doigts, ses dix orteils, absolument tout ce qu’il fallait. Puis elle était belle. Robin avait la sensation qu’elle ne se lasserait jamais de la regarder. Dire qu’ils avaient fait ça tous les deux ! Une fois que son époux les eut rejointes, elle s’autorisa à détacher les yeux une seconde d’elle, le temps qu’il la rassure sur son état et le temps qu’ils échangent un long baiser, comme s’il s’agissait du point final de cette journée. Alors qu’il n’en était rien ; elle pouvait être plus épuisée qu’elle ne l’aurait cru possible, Robin tenait tout de même à l’avoir, cette discussion. D’ici quelques secondes voire minutes car c’est le moment que choisit leur fille pour ouvrir ses jolis yeux. Il ne lui en fallut pas plus pour fondre. Magnifique était encore en-deçà de la réalité, elle était… parfaite. A tous points de vue.
« Salut beauté. On t’a attendue longtemps, tu sais ? »
Inutile de compter les jours, les mois, les années ; d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours eu envie d’avoir un bébé à elle. Pas qu’un, même, elle s’était toujours vue entourée d’une ribambelle d’enfants et c’était à ça qu’aspirait tout son être. Cependant, une, c’était déjà pas mal et elle se sentait déjà comblée. C’est alors qu’arriva la sage-femme en leur demandant le prénom de la petite pour étiqueter son bracelet – car il ne faudrait surtout pas qu’on puisse la confondre avec un autre bébé, même si Robin était positivement sûre que ce n’était pas possible, elle la reconnaîtrait entre mille. Un sourire illumina son visage tandis qu’elle laissait l’honneur à Matt de donner le prénom qu’ils avaient tous les deux choisi. Il est vrai que ç’avait pris du temps, qu’ils avaient longuement hésité entre tout un tas de prénoms féminins, mais c’était Harper qui était revenu sans cesse dans chacune de leurs conversations. Harper, aussi doux que le son d’une harpe ; un prénom qui lui collait à merveille, à cette crevette. Et puis même les chiens avaient approuvé alors que demander de plus ? Là-dessus, la sage-femme passa le bracelet autour du petit bras potelé de leur fille, les félicita et se retira, les laissant seuls tous les trois. Robin se poussa un peu pour faire de la place à son mari et se laissa cajoler tout en l’écoutant : il était fier d’elle. Tout bien considéré, elle aussi pouvait l’être ; survivre à un accouchement, ce n’était pas rien comme on essaye très souvent de le faire croire, quand bien même le corps d’une femme était conçu pour ça. Maintenant qu’ils n’étaient plus qu’entre eux, ils pouvaient discuter. Elle releva ses grands yeux sur lui et, avec un brin d’inquiétude dans la voix, questionna :
« Un break ? Si ça t’est venu à l’esprit, c’est pas parce que c’est ce que tu veux, toi, si ? »
Elle n’était pas en colère – elle était trop vannée pour ça et quand bien même l’aurait-il fallut que ç’aurait attendu qu’elle reprenne un peu des forces car là, tout de suite, elle n’en était tout simplement pas capable. Au fond, Robin savait pertinemment qu’il ne s’agissait que d’un énorme quiproquo, que Matt n’avait pas réellement envie d’une pause entre eux deux. Encore moins maintenant qu’elle venait de mettre au monde leur petite Harper, sans doute, mais elle ne voulait pas non plus qu’elle soit sa seule raison de rester. Tout ça pour dire qu’elle sentait que tout allait pour le mieux dans leur couple, qu’elle n’était pas en train de se voiler la face, de se mentir à elle-même pour sa propre santé mentale. Non, pas une seule fois elle n’avait ressenti de lassitude chez son époux. Du moins, pas quand il était avec elle. Mais elle avait besoin de l’entendre dire qu’il n’en voulait pas de ce fichu break. Ni maintenant, ni avant, ni même plus tard. Bien qu’on ne puisse jamais savoir ce que nous réserve l’avenir, c’était quelque chose qu’elle ne voulait même pas imaginer.
@Matthew Braithwaite

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MessageSujet: Re: Baby, it's okay ? (#)   Baby, it's okay ? - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 22:22


Baby, it's okay ?  / @Robin Braithwaite

25 février 2022.

Ca y est, enfin ils pouvaient parler d'Harper, en plus de la petite crevette. Bien que ce prénom soit aussi parfait que ce bébé, pour sûr que Matthew lui trouvera un milliard de petits surnoms, tous adorables les uns que les autres. En fait, c'est un peu une histoire de famille aussi chez les anglais. Rares sont les fois où une personne est véritablement appelée par son prénom, parce que si c'est le cas, en tout cas chez les Braithwaite, c'est que ça sent pas très bon...

Prenant la place qui lui revient de droit, aux côtés de sa femme et de sa fille, l'anglais les enlace tendrement. Robin peut désormais se reposer, enfin surtout éliminer le peu de cette péridurale qui a fonctionné et Harper regarde déjà ses deux parents en se réchauffant dans cette douce couverture.
Après avoir déposé une multitude de petits baisers sur la tempe de sa femme, voilà qu'elle désire reparler de ce fameux break. Matthew la regarde, toujours avec un brin de tendresse avant de rajouter, avec ce doux sourire. « Chérie, non je ne veux pas d'un break. Loin de là. » Au file de ses mots, il perd son sourire pour laisser place à la franchise. « Je sais même pas pourquoi j'ai pensé à ce break là, mais sur le moment, j'ai surtout eu peur de ce que tu voulais me faire sous entendre. On le sait tous les deux que si j'avais pu, j'aurais prit ta place pour pousser comme un malade. » Il marque une pause, affichant de nouveau son sourire amoureux. « Je veux pas de break. Ni aujourd'hui, ni demain, ni dans quarante ans. Tu fais de moi un homme comblé et c'est toujours avec toi que je veux faire ma vie.. » Il prend soudainement un air taquin en poursuivant. « Puis j't'ai supporter enceinte, c'est un exploit je pense.. mais je suis d'autant plus fou de toi ! » Il en ricane même en déposant un long baiser sur la base de son front, avant d'aller murmurer à son oreille. « Et je t'aime. Ca faut surtout pas que tu l'oublies.. » Aucune chance qu'un de ces jours, Matthew propose un break, ou une idiotie de la sorte. Du moins, ce n'est pas sa vision du couple. Parce que pour lui, c'est ensemble qu'ils surmontent tous les obstacles et qu'ils savourent leurs bons moments. A défaut de vouloir se répéter, Robin est tout pour lui. Une confidente, une amie, une femme et désormais une mère. Il l'aime, et de cet amour, il s'en crèverait les yeux.

FIN.

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