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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
juin 2024
7° - 16° // du beau temps, malgré un peu de vent
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 i think we're alone now ⚝ marlan #1

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Luca Flores
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i think we're alone now ⚝ marlan #1 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1448
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : prettygilrlavatars ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
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MessageSujet: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyVen 11 Fév - 3:45

。゚+.ヽ(´∀`*)ノ ゚+.゚

there doesn't seem to be anyone around⊱ marlan ⊰
marleytegan
Quelle idée j’ai eue de vouloir cuisiner... Vraiment, je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête. Une lubie qui m’est tombée dessus pendant que je rentrais des cours, un peu plus tôt que d’habitude. L’envie de lui faire plaisir aussi, sans doute. A qui ? A Marley, pardi ! La cousine de Riley a accepté de m’accueillir chez elle, moyennant compensation bien sûr, mais j’estime que je lui dois un peu plus que ça. Une sorte de paiement en nature supplémentaire pour la remercier et être dans ses bonnes grâces. (Non, pas ce genre de paiement en nature, bande de pervers.)
Je me suis donc retrouvée avec les ingrédients d’un plat typiquement néo-zélandais, selon une recette que j’ai trouvée sur internet. Je n’ai même pas prévenu Riles, elle risquerait de m’en dissuader - sans doute avec raison - et je ne veux pas qu’elle prévienne qui que ce soit de ma surprise. Parce que oui, c’est une surprise. Et après de longues minutes à suivre les instructions avec précision - et beaucoup de maladresse, on va pas se le cacher -, il est temps de mettre les tourtes aux champignons au four. Pendant qu’elles cuisent, je suis censée m’occuper de la purée de Kumara. Rien d’insurmontable, selon les commentaires, donc je m’accorde une petite pause.
Pendant celle-ci, je retourne vers le salon, où je m’attarde un peu devant la bibliothèque de Marley. J’avais déjà remarqué qu’elle possédait toute la collection des Harry Potter, et rien que pour ça, je sais que c’est une bonne personne. Mais maintenant, je m’intéresse plutôt à l’étage d’en-dessous, qui contient des styles tout à fait différents de bouquins. Parmi eux, j’en prends un dont la couverture m’attire. Un truc de développement personnel, un peu, mais je me laisse emporter par le chapitre que je commence à lire. Sans m’en rendre compte, je me suis même assise dans un fauteuil du salon, plongée de ma lecture...
Ce n’est que lorsque j’entends l’alarme dans la cuisine que je réalise que j’ai complètement perdu la notion du temps. Horrifiée, j’abandonne le bouquin sur la table basse, et je cours vers la cuisine où je sors les tourtes du four. Bon... Elles sont un peu cramées sur le dessus, mais c’est quand même mangeable. Je crois ? Avec une grimace, je les pose sur l’îlot central, et je lance un regard de détresse aux Kumara toujours intacts. Pour l’instant, cette mission cuisine est un véritable échec. Et pour ne rien arranger, j’entends la clé qui se tourne dans la serrure de la porte d’entrée.
Aussitôt, je reprends ma course, cette fois en direction de l’entrée où j’intercepte la propriétaire des lieux avant qu’elle ait pu trop s’installer. « Salut ! Bienvenue à la maison ! T’as passé une bonne journée ? Tiens, laisse-moi te débarrasser. » Je tends les bras en attendant ses affaires, un air complètement innocent sur le visage. « Ça te dirait pas de prendre une bonne douche pour te détendre ? » Je parle peut-être un peu trop vite pour être complètement crédible. Mais elle a l’habitude que je sois pleine d’énergie, ça ne devrait pas trop la perturber... En théorie. En pratique, je commence à sentir les petits relents de cramé qui arrivent jusqu’à nous. Et si je les sens, il y a des chances qu’elle les sente aussi. Pourtant, je décide de les ignorer, en lui adressant un large sourire. Comme si que ça pouvait masquer l’odeur. « Ou un bain d’ailleurs, c’est une bonne idée, tu crois pas ? » Okay. J’suis foutue.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyVen 11 Fév - 19:53

La journée au café se passe le plus normalement du monde, bien que sur ma pause, j’ai reçu un sms contenant une photo. Le genre de chose qui n’arrive que rarement. Les parents d’Austin n’ont aucune obligation vis à vis de moi, depuis qu’ils ont obtenu la garde de Norah. Pas qu’ils l’aient demandée, mais des esprits malveillants on rapporté des choses horribles à mon propos. L’avantage, c’est que même s’ils estiment que je ne suis effectivement pas assez stable pour élever ma fille, je reste cependant sa mère, et mon amour pour elle est inqualifiable. Après tout, ils ont eu un enfant eux aussi. D’ailleurs, leur fils ne vient plus leur rendre visite depuis qu’ils ont accueilli sous leur toit l’enfant dont il n’a jamais voulu. Savoir qu’elle est en sécurité avec ses grands parents, qu’ils s’en occupent bien, et que je peux venir la voir un peu quand je veux me rassure. Dans ce sms de mes ‘beaux-parents’, une photo de ma petite princesse. Elle fêtera bientôt ses neuf ans, et j’espère être invitée à la fête. Une boule d’émotion se niche dans ma gorge, mais je la balaye bien vite avant de reprendre mon service.
A la fin de ce dernier, c’est hésitante que je regarde mon sac de sport. Ce n’est pas toujours évident de trouver la motivation après une journée comme celle-là, mais je crois que parfois, il faut se faire violence. Grimpant dans ma voiture, je me rends à la salle de sport pour le cours hebdomadaire de pilates. Une bonne heure à me dépenser et étirer mon corps dans tous les sens, et me voilà de retour à la maison.
Depuis quelques temps, il y a une présence sous mon toit. C’est moi qui ait eu l’idée, et jusqu’à présent, je ne regrette pas. Tegan est un électron libre, je ne sais jamais si elle sera là quand je rentre ou pas, et à vrai dire, c’est aussi très vivifiant. Pas de routine, et la surprise de sa présence ou absence. Elle m’avait ‘promis’ être silencieuse même en étant un oiseau de nuit, et je n’ai pas eu à m’en plaindre jusque là effectivement.
En garant ma voiture dans l’allée, je vois qu’il y a de la lumière, j’en conclus donc qu’elle est à la maison. J’aime cette sensation de ne pas rentrer dans une grande maison vide, et elle remplit l’espace très bien, on ne peut pas la manquer.
Lorsque je passe la porte, je sens immédiatement que quelque chose cloche. Une odeur, et une fine fumée qui rend la pièce principale opaque. « Salut ! Bienvenue à la maison ! T’as passé une bonne journée ? Tiens, laisse-moi te débarrasser. » Elle croit qu’elle va m’avoir comme ça ? J’arque un sourcil, silencieuse, et la laisse prendre mon sac de sport, alors que je suis toujours en tenue - flemme de me changer. « Ça te dirait pas de prendre une bonne douche pour te détendre ? » Je reste immobile à la regarder, comme un enfant qui cherche à cacher une bêtise et noyer le poisson. Elle a cru que j’étais aveugle et dépourvue d’odorat ? « Ou un bain d’ailleurs, c’est une bonne idée, tu crois pas ? » « Tegan. » Je prends mon air faussement grave. « Je n’ai pas 90 piges, j’ai encore un odorat suffisamment développé pour savoir que tu n’a pas passé le test de la cuisinière de l’année. » En même temps, Riley m’avait prévenue, et Tegan elle-même sait bien qu’elle n’est pas très douée en cuisine. « T’as voulu faire une expérience ? » J’arque un sourcil sans la lâcher des yeux, je vois bien qu’elle aimerait se dérober, ou se faire avaler par un trou qui apparaîtrait sous ses pieds. Elle s’en tirera pas l’humour, je n’attends que ça. Elle est ma bouffée d’air frais quand je rentre du boulot. Mais je ne compte pas lui dire, je n’ai pas envie qu’elle prenne trop de confiance. « Heureusement que le dispositif d’incendie s’est pas mis à pleuvoir dans la maison ! » Bonjour les dégâts ! Je la laisse en plan avec mes affaires et vais ouvrir les fenêtres pour faire des courants d’air et évacuer le reste de fumée. « C’est la recette qui a foiré ou tu t’es endormie pendant la cuisson ? » Je ne peux m’empêcher de sourire, taquine. Evidemment je ne lui en veux pas, on va garder l’odeur tout au plus la soirée, mais elle n’a rien fait crâmer, enfin j’espère qu’elle ne me cache rien. « La prochaine fois attends moi pour faire des expériences. A nous deux, on devrait arriver à quelque chose ! »[/color] Je ne suis pas mauvaise cuisinière, seulement un peu désorganisée et mon manque d’attention peut me jouer des tours. Mais elle, elle rafle la médaille je dois dire.
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Luca Flores
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyDim 13 Fév - 21:06

。゚+.ヽ(´∀`*)ノ ゚+.゚

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Franchement, je suis loin d’être la pire quand il s’agit de jouer la comédie. Je veux dire... Ce n’est pas pour rien que je suis inscrite dans la meilleure école d’arts dramatiques du pays (au moins), et je maîtrise plutôt bien mon sujet en général. Mais c’est vrai que, quand il s’agit d’improviser, j’ai tendance à un peu trop vouloir m’en tirer par de grandes gestuelles pour détourner l’attention, ou au pire, un petit trait d’humour. Discret, léger, et absolument jamais de mauvais goût, malgré ce qu’on peut en dire. C’est peut-être pour ça que là, avec Marley, j’essaie un peu tout ça à la fois. La gestuelle, surtout, mais on peut facilement mettre ça sur le compte de la panique. Même si ça ne fait pas longtemps, j’aime bien vivre ici, et je n’ai aucune envie qu’elle me mette dehors.
« Tegan. » Ah, shit. Bon, je peux déjà aller faire ma valise. « Je n’ai pas 90 piges, j’ai encore un odorat suffisamment développé pour savoir que tu n’a pas passé le test de la cuisinière de l’année. » Avec une grimace, je détourne le regard, fuyant le sien du mieux que je peux, même si je sens qu’elle ne va pas me lâcher comme ça. « T’as voulu faire une expérience ? » Les mains toujours prises par ses affaires, j’ose à peine bouger. Mais là, elle me lance sur une piste dans laquelle je m’engouffre sans réfléchir. « C’est ça, exactement ! Une expérience sociale, pour évaluer l’état de ton odorat, justement. » Mais qu’est-ce que je raconte ? « Non, j’déconne. Mais oui, je voulais tester... un truc. » Quoi exactement, je ne sais pas encore. Mais j’aurais trouvé d’ici à ce qu’elle me pose la question. Pour l’instant, elle m’abandonne avec ses affaires, pour aller ouvrir les fenêtres. Le genre de trucs auxquels je n’ai évidemment pas pensé, même si ça paraît plutôt logique maintenant que je la vois faire. Finalement, je dépose son sac de sport près de l’escalier, avant de la rejoindre dans le salon. « C’est la recette qui a foiré ou tu t’es endormie pendant la cuisson ? » Instinctivement, mon regard se pose sur le bouquin toujours posé sur la table basse. Seul et unique responsable de tout ce fiasco, si vous voulez mon avis. « Disons que j’ai été distraite... » Une nouvelle grimace apparaît sur mon visage alors que je passe une main à l’arrière de ma nuque. « J’ai peut-être oublié de te dire que j’avais quelques problèmes d’attention, aussi. » Genre un TDAH. Un tout petit détail, vraiment.
« La prochaine fois attends moi pour faire des expériences. A nous deux, on devrait arriver à quelque chose ! » Je ne retiens pas l’air surpris, tout penaud, qui me donne l’air d’un puppy sans défense et que je ne maîtrise absolument pas. « Tu veux dire que.. tu m’en veux pas d’avoir presque cramé ta maison ? » J’exagère un peu. Comme elle l’a dit elle-même, le système d’incendie ne s’est même pas déclenché, alors il n’y avait pas trop de risques. D’ailleurs, je ne savais même pas que c’était possible de faire pleuvoir dans la maison. Mais je crois que j’ai trouvé ce que je voulais tester chez elle, inconsciemment : ses limites. Et oui, je sais, c’est plutôt les enfants qui font ça normalement.
« Je voulais juste te faire plaisir, pour te remercier de m’accueillir chez toi... » En parlant, je commence à me rapprocher de la cuisine, l’épicentre de la catastrophe. « C’était censé être une surprise, mais bon. C’est.. parti en fumée, on va dire. » Trop tôt pour ce genre de blague ? Oups. Je fais le tour du plan de travail pour la laisser découvrir l’étendue des dégâts, mais je ne peux m’empêcher de me retourner vers elle pour lui adresser un large sourire. « Mais c’est l’intention qui compte, n’est-ce pas ? » Qu’on se le dise. Là, j’ai tout donné.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyLun 14 Fév - 19:29

Je vois bien qu’elle n’est pas du genre à foutre le bordel volontairement. Ce n’est pas une fille qui cherche les problèmes, bien qu’elle puisse tout à fait les attirer. Nous avons la maladresse en commun, et je ne peux lui en vouloir. Si elle avait vraiment mis le feu à la maison, je dis pas. Mais là, ce n’est pas le cas. Le fait qu’elle essaie de noyer le poisson me fait plus rire qu’autre chose, et puis elle a de la chance, je suis de bonne humeur ce soir, je crois que le sport m’a pas mal relaxée. « C’est ça, exactement ! Une expérience sociale, pour évaluer l’état de ton odorat, justement. » « Bah voyons ! »[/color] Faudrait pas qu’ele se paye ma tête non plus. « Non, j’déconne. Mais oui, je voulais tester... un truc. » Il va falloir faire attention avec les expériences, si ça peut mener à un incendie, autant éviter.
J’essaie de comprendre comment elle a pu en arriver là, et, suivant son regard en fonction de ce qu’elle me dit, je comprends qu’elle a été plongée dans une lecture. D’ici, je ne vois pas de quel livre il s’agit, mais je lève un peu les yeux au ciel, dépitée. Ok, ça aurait tout à fait pu m’arriver à moi aussi. Sauf qu’avec les années, j’ai appris à trouver des stratégies pour palier à ça, comme mettre un minuteur sur mon téléphone par exemple. C’est juste une habitude à prendre. « J’ai peut-être oublié de te dire que j’avais quelques problèmes d’attention, aussi. » Je ne relève pas, parce que je l’ai senti presque immédiatement. Ça ne m’étonnerait pas qu’elle soit hyperactive aussi, au vue de son attitude.
L’important c’est qu’elle fasse attention, au minimum pour sa sécurité. Je lui propose de m’attendre pour faire des tests culinaires, la prochaine fois. Son petit air de chiot surpris est tout à fait adorable, mais je refuse de me laisser amadouer. « Tu veux dire que.. tu m’en veux pas d’avoir presque cramé ta maison ? » demande-t-elle visiblement rassurée, autant que surprise. Je ris un peu face à sa légère exagération. « Rien n’a crâmé, heureusement. » Je n’ai pas à lui en vouloir. « Je te laisserai juste gratter le plat pour le récupérer. » Parce que là, il va falloir gratter sévère !
« Je voulais juste te faire plaisir, pour te remercier de m’accueillir chez toi... » L’accueillir ? Je ne suis pas un foyer pour jeune femmes hyperactives. Elle paye un loyer. Mais je trouve le geste mignon, et ça me fait sourire. Est-ce qu’elle essaie encore de m’amadouer ? « C’était censé être une surprise, mais bon. C’est.. parti en fumée, on va dire. Mais c’est l’intention qui compte, n’est-ce pas ? » Je ne sais pas pourquoi, je pense à cette scène dans Le Roi Lion, quand Simba et Nala demandent à leurs mères s’ils peuvent aller se promener. Leur grands sourires qui tentent de soudoyer leurs parents afin d’aller faire des bêtises. Je vois Tegan exactement comme ça en ce moment même, et ça me fait arquer légèrement un sourire. « Oui. Voilà. C’est l’intention qui compte. » En réalité, elle est mignonne, parce que je ne doute pas de sa bonne volonté. « Est-ce que tu serais en mesure de faire cuire des pâtes sans déclencher le système à incendie, le temps que je vais prendre ma douche ? » C’est quand même pas grand chose, des pâtes, non ? Je dois avoir un bocal de sauce tomate maison dans le congélateur, quelques minutes au micro-ondes et le tour sera joué. J’adresse un sourire entendu à la jeune femme et, pendant que je prends le chemin vers l’étage de la maison, je lui lance : « Tu fermeras les fenêtres aussi s’il te plaît, avant qu’on se les gèle ? »
J’ignore pourquoi, la vie avec elle semble si simple. Je n’ai jamais vécu qu’avec Austin, et je dois dire que ça n’a absolument rien à voir. Avec Tegan, tout est fluide, même si c’est récent, ça me semble évident. Et c’est loin d’être désagréable.
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Luca Flores
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyDim 20 Fév - 22:46

。゚+.ヽ(´∀`*)ノ ゚+.゚

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marleytegan
Franchement, je ne suis pas si maladroite que ça, en général. J’ai parfois des problèmes, c’est vrai, mais j’arrive toujours à m’en sortir avec une pirouette, quelle qu’elle soit. Là, c’est la première fois que j’en viens presque à cramer une maison - oui, j’exagère encore, mais c’est mon côté drama. C’est aussi la première fois que je me risque à l’exécution d’une recette un peu trop complexe pour moi, et ça, c’est presque vexant. Je ne suis certes pas un cordon bleu, mais j’espérais quand même pouvoir suivre des instructions simples sans tout faire foirer. Et même ça, apparemment, c’est trop compliqué pour mon petit cerveau.
Mais bon, comme le fait remarquer Marley, rien n’a cramé. Ou presque. « Je te laisserai juste gratter le plat pour le récupérer. » « Oui oui, bien sûr, évidemment ! » Je hoche vigoureusement la tête, même si je n’avais absolument pas pensé à cette conséquence-là. D’ailleurs, mon air assuré laisse place à un léger froncement de sourcils, alors que je me demande si je suis censée utiliser des produits ou des outils spéciaux pour cette tâche particulière. Ce n’est pas que je n’ai jamais gratté un plat cramé, mais... si. Enfin, inutile de l’inquiéter plus que ça, je me débrouillerais bien avec ce que j’aurais sous la main, le moment venu.
De toute façon, l’essentiel est qu’elle me pardonne, et que cet épisode ne remette pas trop en question l’opinion qu’elle a de moi. Et pour ça, je donne tout, allant même jusqu’à imiter l’un de mes persos Disney préférés - même si je n’ai pas besoin de raison pour imiter un perso Disney, en fait. Cette imitation semble fonctionner, puisque Marley confirme mes propos. Même, elle est suffisamment détendue pour me confier une nouvelle tâche, que je suis bien décidée à mener correctement, cette fois. « Ouais carrément, vas-y. Je nous fais ça ! » Des pâtes, ça reste dans le domaine de l’envisageable, donc je devrais pouvoir m’en sortir sans trop de souci. « Tu fermeras les fenêtres aussi s’il te plaît, avant qu’on se les gèle ? » Le nez déjà dans les placards, à la recherche d’une casserole et d’un paquet de pâtes, je lui réponds sans même me retourner. « Ça marche ! » Encore faut-il que je n’oublie pas.
Mais c’est ma mission, mon objectif, et je me la répète toutes les dix secondes, tout en mettant l’eau à chauffer. En passant, je dépose le plat sinistré dans un coin - je m’en occuperais plus tard -, et je commence à préparer tout ce dont on va avoir besoin. Entre autres, je fouille dans les placards, puis le frigo, et enfin le congélo, et bingo ! Je trouve un bocal qui ressemble à de la sauce tomate. Mais avant de faire une connerie, je décide d’aller voir ma coloc pour lui demander confirmation. En passant, je fais le tour de toutes les fenêtres ouvertes pour les refermer comme elle me l’a demandé - mission complete - et c’est toute satisfaite que je grimpe les marches de l’escalier quatre à quatre. Elle n’est pas dans sa chambre, alors j’avance avec entrain jusqu’à la salle de bain, dont j’ouvre machinalement la porte. « Dis, j’ai trouvé de la s... » Oups. Non seulement, mon cerveau a complètement zappé le fait qu’elle voulait aller se doucher, mais en plus, le voilà qui freeze à la vue de son corps nu. Je mets donc quelques secondes de trop à remonter mon regard qui a perdu un peu d’altitude, malgré moi. « Pardon. Je... vais voir les pâtes, elles ont besoin de moi. » Bien sûr, ce que je viens de dire est parfaitement logique. « Je t’attends en bas. » Après un signe de l’index indiquant mon départ, je referme la porte en clignant plusieurs fois des yeux. Mais rien à faire, l’image est imprimée sur mes rétines.
De retour à la cuisine, je suis rattrapée par la réalité de l’eau qui bout. Il est donc temps de faire preuve de concentration. Et surtout, de réfléchir à un moyen pour qu’elle ne cherche pas à me mettre dehors après cette nouvelle bourde. Alors, les yeux toujours rivés sur mes pâtes, j’attrape mon téléphone pour envoyer un message  à celle qui est toujours à l’étage. ‘Si tu veux qu’on oublie, envoie 1. Si tu veux que je me mette à poil pour qu’on soit à égalité, envoie 2. Et si tu veux que je fasse ma valise, envoie √ (3 x 12 / 4).’
Non, j’ai clairement pas envie qu’elle choisisse la troisième option, et je crois que ça se voit. D’ailleurs, en y réfléchissant, je crois que je préférerais la deuxième. Enfin, peut-être pas pour être complètement à poil, mais j’aime bien me balader en sous-vêtements chez moi, même si je ne l’ai pas encore fait depuis que je vis ici. J’aimerais bien savoir que l’idée ne la rebute pas entièrement, histoire de ne plus avoir de moment gênant de ce type.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyJeu 24 Fév - 16:29

Première connerie de Tegan. J’avoue qu’on aurait pu s’en tirer plus mal. Mais je connais la maladresse puisque j’ai tendance à en être victime moi aussi. On ne peut pas vraiment dire que ça se soigne, mais en tout cas ça a le mérite de pouvoir être un peu géré. Elle est encore jeune, elle apprendra à se connaître davantage et à connaître surtout ses limites. On développe quelques astuces pour mieux s’organiser, et éviter les trop grosses boulettes. L’important c’est qu’elle n’ait pas fait cramer la baraque.
Je monte prendre une douche, donnant comme seules consignes à la jeune femme : faire des pâtes et fermer les fenêtres. C’est un niveau basique, j’espère qu’elle arrivera au moins à gérer ça. Et la prochaine fois, on fera la cuisine ensemble pour éviter ce genre de catastrophe.
Une fois dans la salle de bain, je connecte mon téléphone à la petite enceinte bluetooth et waterproof, et lance une playlist plutôt entraînante. Après le sport, mon corps est totalement détendu, je me sens bien même si fatiguée. Sur le rythme de la musique, je bouge un peu, sans danser vraiment, juste le temps de remonter mes cheveux et les attacher dans un chignon déconstruit. Je n’entends pas la porte s’ouvrir, ce n’est que la voix de Tegan qui me fait comprendre ce qu’il se passe. « Dis, j’ai trouvé de la s... » Je me retourne d’un coup, lui faisant face, au moins aussi surprise qu’elle. Je ne dirais pas que je suis du genre trop pudique, enfin juste le minimum pour respecter son corps et la vision des autres. Le temps de latence entre le moment où nous comprenons ce qu’il se passe est plus long qu’il n’aurait fallu, et j’attrape à la hâte ma serviette que j’avais posé sur le lavabo, pour me cacher un minimum. « Pardon. Je... vais voir les pâtes, elles ont besoin de moi. Je t’attends en bas. » Sans attendre, elle fait demi-tour et referme la porte derrière elle.
J’avais oublié ce réflex naturel de fermer les portes à clé quand on n’habite pas seul. De toute évidence, il n’est pas encore redevenu un réflex. Je souffle un peu, le regard dans le vague, le temps de me remettre de ce moment un peu… bizarre. Je ne sais pas si c’est le fait de savoir qu’elle aime les femmes, celui d’avoir senti son regard s’attarder sur mon corps, ou … autre chose. Je me refuse à me laisser aller à ce genre de réflexion. Deux pas vers la porte et je ferme cette dernière à clé, même si je doute qu’elle déboule à nouveau comme elle vient de le faire.
Ma douche est assez rapide, je suis de ces gens qui aiment trop la nature pour l’utiliser à mauvais escient. L’eau est bien trop précieuse pour la gaspiller, et je ne prends qu’un ou deux bains par an, en cas de nécessité. D’ailleurs, je penserai à parler de tout ça à Tegan. Une fois sortie de ma douche, je m’enroule dans ma serviette et fais le trajet jusqu’à ma chambre - littéralement quatre pas - vêtue. Si j’ai eu tendance à laisser ma serviette dans la salle de bain et faire le court trajet en tenue d’Eve, je m’y reprendrai à deux fois à l’avenir.
J’enfile une tenue de maison, un simple legging en coton et un t-shirt ample, sans rien en dessous. De retour dans la salle de bain, je prends soin de ranger après mon passage et récupère mon téléphone sur lequel je lis le message de Tegan, reçu à l’instant. Je ne peux m’empêcher de rire légèrement face à son ingéniosité, et son sens de l’humour aiguisé.
Je descends en sautillant, ravie de sentir que ça ne sent pas le brûlé. Je rejoins la jeune femme dans la cuisine et m’appuie sur l’ilot central. « J’espère que tu as mis un chrono, je les aime al dente. » C’est vrai, mais je ne la ferai pas chier si elles sont trop cuites, c’est juste pour l’embêter. « Et manque de bol, je suis plutôt bonne en maths… » Faisant référence à son sms, et cette équation assez rapide qu’elle a envoyée en pensant peut-être que je ne choisirai pas cette option. Je vois son visage se décomposer, et je lui offre un sourire amusé. « Je vais opter pour l’option 1. Et penser à verrouiller la porte la prochaine fois. » Surtout pour les fois où je rentre d’un séjour à Sidney avec un corps un peu… coloré.
Je fais le tour de l’ilot et récupère de quoi mettre la table pour deux. « Du coup, tu n’as pas fini ta question, tout à l’heure. Je crois que les pâtes criaient trop fort pour que j’entende… »
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○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyMer 2 Mar - 23:27

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Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement pudique, et je n’ai même aucun problème avec la nudité en général. Des filles à poil, j’en ai vu des dizaines - non, je ne parle pas de mes conquêtes, calme toi -, mais là, dans la salle de bain, c’était différent. Déjà parce que Marley n’a jamais consenti à ce que je la vois en tenue d’Eve (même si elle bosse au Jardin d’Eden.... T’as saisi ?), et surtout parce qu’il s’est passé un truc pendant la demi-seconde où nous sommes restées bloquées, elle et moi. Moi, les yeux bloqués sur ses formes, et elle... J’en sais rien, mais j’ai senti qu’elle a eu un petit moment de latence, elle aussi. Enfin, j’essaie de ne pas trop y penser, et me concentrer sur mes pâtes, plutôt. Mon message envoyé, je n’ai pas grand-chose de plus à faire de toute façon, si ce n’est tergiverser sur l’utilité d’un verrou sur une porte de salle de bain, peut-être. C’est-à-dire que parfois, ces petites choses peuvent sauver des vies !
Mais surtout, j’espère que Marley n’en aura pas déjà marre de moi après cette nouvelle bourde - décidément, je les enchaîne ce soir. J’aimerais me dire que non, et qu’il faut que j’arrête de vouloir faire mes valises à chaque fois que quelque chose se passe mal, mais j’ai l’impression d’être dans une sorte de période d’essai avec elle. Combien de temps ça va durer ? Je n’en ai aucune idée. Probablement jusqu’à ce que je me sente vraiment chez moi, je suppose.
J’ai à peine mis les pâtes à égoutter que j’entends l’escalier grincer au son des pas sautillants de ma colocataire. A priori, elle a l’air de plutôt bonne humeur, ce qui est une bonne nouvelle pour moi, je crois. « J’espère que tu as mis un chrono, je les aime al dente. » Je me retourne vers elle en déposant mon plat de pâtes sur l’îlot central, une grimace sur le visage. C’était ça le secret, le chrono ! Je me suis contentée de surveiller l’heure avec attention pour ne pas rater la cuisson, ce qui devrait donner un résultat assez similaire, finalement. « J’avais pas de chrono sous la main, mais je m’en suis pas trop mal sortie, je crois. » J’ai dit que je savais cuire des pâtes, mais je n’ai jamais dit que j’étais une pro. D’ailleurs, je n’avais même pas le réflexe du minuteur alors que ça paraît logique depuis qu’elle en a parlé.
« Et manque de bol, je suis plutôt bonne en maths… » Ah. Bien sûr, évidemment. Je n’ai pas eu de réponse à mon message, mais j’espérais bien qu’elle aborde le sujet. Peut-être pas comme ça, ceci dit, et je commence à me demander si elle a résolu ma petite équation parce que c’est l’option qu’elle a choisie. « Je vais opter pour l’option 1. Et penser à verrouiller la porte la prochaine fois. » Bon. Bonne nouvelle, et je secoue vivement la tête, d’abord de haut en bas, puis de droite à gauche. « Ne t’inquiète pas, ça n’arrivera plus. » Je suis peut-être tête en l’air, mais cet épisode, je ne risque pas de l’oublier. J’en suis quasiment sûre.
Un peu malgré moi, je la suis du regard pendant qu’elle se déplace dans la cuisine - peut-être, je dis bien peut-être que je n’arrive pas complètement à me retirer l’image de tout à l’heure de la tête. « Du coup, tu n’as pas fini ta question, tout à l’heure. Je crois que les pâtes criaient trop fort pour que j’entende… » « Euh... » Perturbée par on ne sait pas trop quoi, je rate même le trait d’humour qu’elle me glisse, en référence à ce que j’ai moi-même dit un peu plus tôt, dans la salle de bain justement. « Ah, oui ! Elles disaient... euh, je disais que j’avais trouvé un bocal de sauce dans le congélateur. Je sais pas si t’avais autre chose en tête ? » Tout en parlant, je récupère le fameux bocal, qui a déjà commencé à décongeler sur le plan de travail - j’espère qu’elle n’avait rien prévu d’autre, sinon, on peut le rajouter à mes bourdes de la soirée. « Ah, et il faudra sûrement faire quelque chose de ces Kumara - c’est bien comme ça qu’on dit ? - je voulais en faire de la purée, mais... voilà. » ‘Voilà’, je désigne le plat sinistré que j’ai posé dans un coin de la cuisine, et qui nous regarde de son air désolé. Vraiment, la cuisine, ce n’est pas pour moi. Mais ça avait bien commencé, pourtant.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyJeu 3 Mar - 18:39

Lorsque je redescends dans la pièce à vivre, je sens bien que Tegan ne sait pas trop comment se comporter après sa deuxième boulette de la soirée. Etrangement, ce genre de comportement venant de quelqu’un d’autre, j’aurai pu être un peu exaspérée - même si je suis capable du même genre de gaffe. Pourtant, je suis plutôt attendrie, et puis je vois bien qu’elle fait de son mieux, même si ça ne suffit pas pour être ‘parfaite’. Personne ne l’est de toute façon, et ce serait bien utopique de vouloir l’être. « J’avais pas de chrono sous la main, mais je m’en suis pas trop mal sortie, je crois. » Je lui offre un sourire entendu, je me doute qu’elle a fait de son mieux, et c’est bien le plus important. Et de toute façon, même si elles ne sont pas al dente, du moment qu’elles ne fondent pas sous la langue, tout ira bien.
Sans transition aucune, je lui annonce être plutôt bonne en maths, sous entendu que son énigme a été résolue rapidement. Pour autant, ce n’est pas cette alternative que je choisis. Elle n’est pas là depuis très longtemps mais j’apprécie déjà sa présence, alors je ne vais pas la mettre dehors pour si peu. Elle m’a vue à poil, que je sache, personne avant elle n’en est mort. Et moi non plus d’ailleurs. Je suis juste contente que ça ne soit pas arrivé après un passage à Sydney pour aller voir ma fille et mon mec. Mais ce n’est pas la question de toute façon. Je lui annonce que je choisis d’oublier cet épisode, même si elle sait aussi bien que moi qu’on n’oublie pas ce genre d’évènement, même aussi insignifiant soit-il. On en reparlera peut-être dans quelques années en riant. « Ne t’inquiète pas, ça n’arrivera plus. » Peu importe, en réalité. Ce qui m’a sans doute le plus perturbé c’est qu’une femme puisse me regarder comme elle l’a fait. Jusque là, il n’y avait que des hommes qui avaient posé ce genre de regard sur mon corps totalement nu. Mais je préfère ne pas analyser cette pensée ou pire, ce qu’elle pourrait provoquer en moi.
Taquine, je lui demande ce qu’elle avait à me demander en entrant, tout en prétextant cette histoire de pâtes bavardes. La voilà qui repart dans ses pensées, ce qui me pousse à croire que c’est un exercice qu’elle a tendance à faire régulièrement. Je ne vais pas lui en vouloir, je suis une habituée de ce genre de pratique. « Ah, oui ! Elles disaient... euh, je disais que j’avais trouvé un bocal de sauce dans le congélateur. Je sais pas si t’avais autre chose en tête ? » Mon sourire s’étire et je secoue la tête à la positive. « Tu as bien fait, c’est exactement à ça que je pensais ! » J’ai pris des habitudes. N’étant pas la meilleure des cuisinières - même si je m’améliore - j’ai décidé de congeler ce que je pouvais lorsque je réussissais mes recettes, pour les jours de flemme. Et ils sont nombreux. Quoi que maintenant que je partage certains de mes repas avec la jeune actrice, je me rends compte que congeler des petites portions ne suffiront pas. Je me demande d’ailleurs où elle met tout ce qu’elle mange, elle est si mince… Je ne suis pas plus grosse, mais je mange moins qu’elle. On doit faire la même taille environ, en hauteur comme en taille vestimentaire. « Ah, et il faudra sûrement faire quelque chose de ces Kumara - c’est bien comme ça qu’on dit ? - je voulais en faire de la purée, mais... voilà. » Ce mot dans sa bouche est absolument délicieux. Son accent néo-zélandais est à revoir, mais le simple fait qu’elle fasse l’effort de nommer ce légume par le nom qu’on lui donne ici, c’est adorable. « Tu as probablement oublié de les arroser, c’est pour ça que ça a brûlé. Erreur de débutante… ». Souriante, je hausse un peu les épaules en m’approchant du plat. Irrécupérable. « Je dois en avoir en réserve quelque part, on réessaiera demain si tu veux. » Ce n’est pas un plat très compliqué ni très élaboré, mais il demande une technique essentielle.
Une fois la table mise, je la laisse nous servir et l’observe un instant. La pureté de ses traits, ses jolis yeux à peine maquillés, ces petites mimiques lorsqu’elle se concentre pour ne pas faire n’importe quoi… Je souris pour moi-même tout en la remerciant. Le micro-ondes sonne la fin du réchauffement de la sauce, parfait. Je me lève pour aller la récupérer. Manque de chance, le bol est brûlant et je ne m’y attendais pas. Il m’échappe des mains et je lâche un petit cri de surprise. Le bol éclate sur le sol et s’étale à peu près partout dans la cuisine. Je peste contre moi-même et entends Tegan arriver dans mon dos. « Tu vois, ici on blâme personne pour les conneries, c’est le genre de la maison ! » Je me sens distraite, j’ignore pourquoi, et comme si ça ne suffit pas, je me coupe avec un morceau de céramique. Est-ce que je dois m’attendre à pire ou ça va finir par s’arrêter à un moment donné ?
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Luca Flores
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○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptySam 12 Mar - 5:15

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L’heure est grave ! Enfin non, pas tant. Mais il est temps pour moi de me ressaisir, et d’arrêter d’avoir l’air si perturbée par un événement aussi insignifiant. Je l’ai vue à poil, ça arrive. Ce n’est pas comme si que je lui avais sauté dessus en répondant à mes instincts les plus prim... ah. J’ai pensé trop fort ? Pardon.
En vérité, je dois juste m’habituer à avoir une coloc absolument canon, tout en me faisant à l’idée que je ne suis pas du tout son genre. Rien de bien compliqué, en soit, je vais bien réussir à me contrôler. Je ne suis pas un animal. Ou pire, un mec cisgenre.
« Tu as bien fait, c’est exactement à ça que je pensais ! » J’essaie même de faire bonne figure en prenant des initiatives, et enfin, il y en a une qui est payante. Prise d’un élan de fierté personnelle, je lui adresse un large sourire, tout en m’occupant de gérer la sauce. Un bol, le micro-ondes... Jusque là, ça devrait aller. En passant, je reviens sur le sujet des Kumara sinistrés, en espérant obtenir un peu de compassion de sa part. Non seulement, elle me l’accorde volontiers, mais elle y va même de son petit conseil d’experte pour la prochaine fois. Erreur de débutante... Oui, on peut dire ça comme ça. « Je dois en avoir en réserve quelque part, on réessaiera demain si tu veux. » Ouh. Un cours particulier de cuisine ? Je prends, et ça ne peut pas me faire de mal de toute façon. « Ça marche. Je ferais de mon mieux pour ne rien cramer, cette fois. » Objectivement, ça ne peut pas être pire qu’aujourd’hui. Et à deux cerveaux, il y a deux fois plus de chances de ne pas oublier un plat sur le feu, a priori - quoi, c’est pas comme ça que ça marche ? « J’t’apprendrais une de mes spécialités, si tu veux... Mais ça ne sera peut-être pas en cuisine. » Dans ce domaine-là, je pense qu’elle me bat à plate couture. Mais il y a sûrement d’autres disciplines où je pourrais lui montrer deux trois trucs, sans avoir l’air de me ridiculiser. Le sport, par exemple... Ou les jeux vidéos, tiens. Même si ça n’a pas l’air de l’intéresser des masses, a priori.
On passe à table, et je m’occupe de répartir les pâtes équitablement entre son assiette et la mienne. Concentrée sur ma tâche en cours, je relève vaguement les yeux quand elle se relève et retourne au micro-ondes, pour aller chercher la sauce. Ce n’est que lorsque j’entends, successivement, le cri de la brune, suivi d’un bruit de verre qui s’éclate au sol, que je me retourne dans la précipitation. Laissant tout en plan sur la table, j’accours jusqu’à la brune, un peu en panique. « Wow ! Ca va ? » De toute évidence, non, ça ne va pas. Et tout en observant la sauce étalée sur le sol, je remarque du coin de l’œil les épaules de la brune qui retombent, visiblement dépitée par sa propre maladresse. « Tu vois, ici on blâme personne pour les conneries, c’est le genre de la maison ! » Bon... Au moins, elle prend ça avec humour. Curieusement, je me sens un peu plus détendue en voyant que je ne suis pas la seule à faire des conneries. « Fallait prévenir qu’on faisait un concours, je me serais appliquée ! » Enfin, si ça pouvait se calmer pour la soirée, ce serait sympa... Ou pas. Marley, qui a décidé pour on ne sait quelle raison de ramasser les bouts de céramique à mains nues, se coupe avec l’un deux. Malgré le rouge de la sauce tomate, je vois très distinctement le sang qui commence à pisser. « Attends. » Heureusement, je ne suis pas sensible au point de tourner de l’œil, et j’ai la présence d’esprit d’attraper une serviette propre pour venir entourer sa main. « J’déconnais, hein, pour le concours... Même si je me sens moins seule d’un coup, j’avoue. » Moins seule dans mes conneries, j’entends. Mes doigts se referment sur sa main, par-dessus la serviette, et je la tiens un peu plus longtemps que nécessaire, peut-être. Par réflexe, mon autre main est allée se poser dans son dos, et ce n’est qu’au bout de quelques secondes que je m’en rends compte, pour la retirer aussitôt.
Je vais plutôt attraper une chaise haute que je rapproche de l’évier, pour qu’elle puisse s’asseoir pendant que je passe délicatement sa main sous l’eau, avant de l’examiner en grimaçant. « Ah ouais... Tu t’es pas ratée. » Je suis loin d’être la meilleure des infirmières, mais je connais la base des premiers secours. Par contre, je ne sais pas où est sa pharmacie, donc je me contente de refermer la serviette sur sa coupure pour l’instant, histoire de limiter l’hémorragie. « Je te ferais bien un bisou magique, mais je pense qu’un pansement et de l’antiseptique marcheront mieux... Si t’en as. » Remarque, on n’est pas à l’abri du pansement Disney, ce qui aurait à peu près le même effet qu’un bisou magique.
En attendant, j’attrape une autre serviette, avant de me baisser pour essuyer grossièrement la sauce qui a trouvé refuge sur son legging. « Et je crois que t’es déjà bonne pour te rechanger... » Toujours accroupie en face d’elle, je relève les yeux pour aller croiser son regard. « Promis, j’te materai pas cette fois. » J’ai vraiment dit ça à voix haute ? J’ai vraiment dit ça à voix haute. Bon... Plus qu’à assumer, maintenant. Il n’y a pas de mal à reconnaître que je la trouve à mon goût, de toute façon, si ?
Non, vraiment pas. Ça devient gênant là, Tee.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyLun 14 Mar - 16:36

Effectivement, les pauvres kumara sont absolument impossibles à récupérer. Mais je propose à la jeune femme de réitérer l’expérience en ma compagnie, pour éviter que ce genre d’accident ne se représente. « Ça marche. Je ferais de mon mieux pour ne rien cramer, cette fois. » Je lui offre un sourire rassurant. Même si je suis maladroite, je pense que quoi qu’il arrive, on ne pourrait pas s’en tirer plus mal que son expérience de ce soir. « J’t’apprendrais une de mes spécialités, si tu veux... Mais ça ne sera peut-être pas en cuisine. » rétorque-t-elle, visiblement fière de son troc. Quant à moi, je reste un peu dubitative. Pas que je n’ai pas confiance en ses talents, mais je m’interroge surtout sur la nature de ces derniers. Je crois qu’avec elle, je peux m’attendre à absolument tout. Une chose est sûre, je ne suis pas prête de m’ennuyer. « Tu m’intrigues… » lui dis-je simplement tout en finissant de nous servir.
Mais comme si la soirée n’était pas assez remplie pour le moment, voilà que le bol de sauce finit sur le sol, et que ma main se trouve entaillée. Je sais pas expérience que les extrémités du corps ont tendance à beaucoup saigner, même si ce n’est pas grand chose. Je ne m’inquiète pas outre mesure, et la douleur n’est pas abrutissante non plus. Ça m’agace simplement de me rendre compte que ma maladresse ne va pas en s’arrangeant. « Fallait prévenir qu’on faisait un concours, je me serais appliquée ! » Je ris un peu, autant amusée par son humour que dépitée par ma propre maladresse. « J’déconnais, hein, pour le concours... Même si je me sens moins seule d’un coup, j’avoue. » Elle attrape rapidement un linge propre pour l’entourer autour de ma main. J’aurai pu m’en sortir seule, ce n’est pas comme si c’était la première fois. Mais j’avoue qu’avoir quelqu’un qui s’occupe de moi, ce n’est pas habituel, alors je la laisse faire sans rien dire.
« Je te ferais bien un bisou magique, mais je pense qu’un pansement et de l’antiseptique marcheront mieux... Si t’en as. » Un nouveau rire franchit la barrière de mes lèvres. « A moins que tu sois vampire à tes heures perdues, je doute qu’un bisou magique sur ce genre de blessure soit très agréable pour toi. ». Et puis j’ai passé l’âge. Le tissus refermé sur ma plaie, je fais pression pour calmer le saignement. Pendant ce temps, la jeune femme ramasse mes bêtises comme elle peut. « Fais gaffe, une blessée ça suffit. » puis si elle se blesse, on aura l’air de deux connes, à même pas pouvoir s’occuper l’une de l’autre. « Et je crois que t’es déjà bonne pour te rechanger… Promis, j’te materai pas cette fois. » Mais !!! Elle n’en loupe pas une, c’est pas possible ! « Ah parce que tu as maté la première fois ? » Je pensais que c’était simplement le coup de la surprise. C’est flatteur, je dois bien l’admettre, mais ça me fait un petit quelque chose d’autre aussi, sans que je ne parvienne à comprendre réellement quoi. « On va dire que je n’ai rien entendu. Principalement parce que je vais avoir besoin de toi. » Je pourrai batailler à me changer toute seule avec une seule main, mais à ce train là, on court à la sur-catastrophe, ou alors on y est encore demain. Je lui fais signe de me suivre et la guide jusque dans ma chambre. « Faut que tu m’aides sinon on va vraiment manger froid. » J’ouvre mon placard et en sort un pantalon en coton confortable, ainsi qu’un t-shirt pour changer celui que je porte et qui est lui aussi destiné au lavage. De ma seule main valide, je commence à baisser mon legging en prenant soin de ne pas embarquer ma culotte avec. Elle m’a vue nue une fois, on ne va pas réitérer l’expérience. Une fois les fesses passées, je m’assieds sur le lit et la laisse tirer sur les pieds du legging pour m’en débarrasser. « Merci. » J’essaie de me dépatouiller avec le pantalon que je dois mettre à la place, et là encore un coup de main n’est pas de trop. Maintenant le t-shirt, mais je n’ai rien dessous. Dilemme. Pas trop de marge de manoeuvre. « Je tire de ce côté, et toi de l’autre. » lui dis-je en me tournant le dos pour éviter qu’elle ne soit tentée de ‘mater’ comme elle m’a dit un peu plus tôt. Le t-shirt passe par dessus ma tête et je frissonne du courant d’air qui vient frôler ma peau. Je n’imagine pas un seul instant que ça puisse être autre chose. Je glisse mes mains dans le nouveau t-shirt que j’ai choisi plus grand exprès, et malgré ma main enroulée dans un chiffon, j’arrive à mettre mon t-shirt toute seule. Victoire. Je me retourne vers elle en lui souriant. « Ok. Une bonne chose de faite. Plus que le pansement. » Nos pâtes sont froides c’est sûr. On a plus qu’à commander une pizza. Nous nous dirigeons vers la salle de bain et je lui indique la pharmacie, et l’emplacement des gazes stériles, pendant que je retire le bandage de fortune. Ça ne saigne plus tant que ça. « C’est pas si profond que ça je pense. » J’ai connu pire, malheureusement…
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Luca Flores
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyLun 21 Mar - 23:41

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« Tu m’intrigues… » Elle a l’air perplexe, Marley, et elle a bien raison de l’être. En vérité, je n’ai pas non plus la moindre idée de ce que ça va donner, mais je trouverais bien sur le moment. En attendant, j’agite simplement mes sourcils en laissant le mystère s’épaissir, bien contente de titiller sa curiosité. L’idée de me retrouver au centre de son attention me plaît bien plus qu’elle ne le devrait, je crois, même si je ne sais pas encore très bien pourquoi. Parce que c’est une adulte accomplie, peut-être, bien installée dans sa vie, mais pas encore trop coincée ? J’ai autant envie de l’impressionner, que de ressentir sa présence, qui a le don de m’apaiser. Une sorte de Yin à mon Yang, ou quelque chose comme ça.
Et en parlant de forces opposées qui s’attirent, c’est maintenant à elle d’enchaîner les bourdes, et à moi de les réparer, ou au moins la rassurer. Enfin rassurer, pas tant, mais au moins m’occuper d’elle. Ce n’est pas trop dans mes habitudes de jouer ce rôle là, et je ne sais clairement pas ce que je fais, mais visiblement, ça a l’air de suffire pour le moment. « A moins que tu sois vampire à tes heures perdues, je doute qu’un bisou magique sur ce genre de blessure soit très agréable pour toi. » Okay, elle marque un point. Mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de rebondir sur sa remarque. « Je t’ai pas dit ? On m’appelle Damon Salvatore dans le milieu. » Ça va, j’aurais pu faire pire comme référence. Parler de vampires qui brillent au soleil, par exemple.
Mais l’heure n’est pas aux beaux éphèbes à la peau translucide, l’heure est plutôt à la limitation et réparation des dégâts causés par ce qu’on appellera désormais l’incident de la sauce tomate. Et elle est mignonne Marley, à me dire de faire attention ; mais actuellement, il n’y a pas plus concentrée que moi. Tellement concentrée que je laisse échapper une info capitale... « Ah parce que tu as maté la première fois ? » Cette fois, je considère que ‘pas de réponse’ est une bonne réponse, et je me contente simplement de hausser les épaules de façon plus ou moins innocente. Je pense qu’elle sait que je suis bien loin du gros pervers capable de prendre des photos à son insu, ni assez tordue pour cacher des caméras dans sa chambre ; j’aime juste les belles formes, et il se trouve qu’elle en a. Pas plus, pas moins, et j’ai parfaitement l’intention de respecter son hétérosexualité - faute de la comprendre, qu’on se le dise.
« On va dire que je n’ai rien entendu. Principalement parce que je vais avoir besoin de toi. » Ah ? Je me relève d’un bond, intriguée par son annonce. Et docilement, je la suis jusqu’à sa chambre, qui est une des seules pièces où je n’avais jamais osé entrer avant. Toujours cette histoire de vampire, et d’invitation à entrer chez quelqu’un... « Faut que tu m’aides sinon on va vraiment manger froid. » Les mains dans les poches, je l’observe sans trop savoir où elle veut en venir. Et ce n’est que lorsqu’elle commence à baisser son legging que je comprends le sens de sa requête. « Ah ! Tu veux... Okay. » Ça me paraît vachement plus clair, maintenant, et je finis de lui retirer le vêtement dès qu’elle m’en laisse l’occasion. Il s’agit maintenant d’en enfiler un autre, et avant même qu’elle n’émette la moindre protestation, je lui prends le pantalon des mains, pour l’aider à l’enfiler. Une jambe après l’autre, en tout bien tout honneur. D’ailleurs, conformément à ma promesse, je ne mate pas une seule fois pendant toute la durée du processus.
Sauf... Sauf quand il s’agit de lui retirer son t-shirt. Elle prend soin de me tourner le dos, pour éviter tout accident, je suppose. Mais c’est sans compter sur le fait que son dos est également une œuvre d’art, qui me laisse pantoise. Vu ma position, et sa proximité, il ne serait d’ailleurs pas étonnant qu’elle ressente une partie de mon souffle sur sa peau. Mais avant que ça ne devienne gênant, je me retourne pour aller rassembler le t-shirt et le legging, tout en disant le premier truc qui me vient en tête. « En général, quand j’aide une femme à retirer ses vêtements, elle a rarement envie d’en remettre d’autres juste après... Mais ça va, je t’en veux pas trop. Tu seras mon exception. » Les circonstances sont exceptionnelles, aussi. Et puis, c’est plus une boutade qu’autre chose, et j’attends qu’elle ait fini de se rhabiller, avant de la suivre dans la salle de bain. Et là, c’est encore une autre paire de manches (sans mauvais jeux de mots). Mais avec quelques instructions de sa part, j’arrive à lui procurer les soins nécessaires, puis lui faire un bandage qui n’est même pas complètement raté ! « Je pourrais presque me reconvertir en infirmière, si ma carrière ne décolle pas ! » J’ai un léger doute, quand même, quand on sait le nombre de choses auxquelles doivent penser les infirmières simultanément. Mais c’est beau de rêver, non ? « Mais ne t’inquiète pas. Même si elle décolle, je resterai ton infirmière personnelle. » Je lui adresse un regard solennel, avant de relever sa main pour aller déposer un bisou furtif sur le bandage. « On ne sait jamais. » Des fois que ça marche.
La blessée changée et soignée, il est temps de repenser à ce dîner qu’on essaie d’avoir depuis tout à l’heure. Avec une petite moue, je pense aux pâtes qui ont déjà dû refroidir, et ne me font plus envie du tout. « Ça te dit, une pizza ? On pourra rattraper les pâtes demain, au pire. » Un niveau de cuisine que je maîtrise à peu près, mais dans lequel je n’ai aucune envie de me lancer maintenant. De retour à la cuisine, donc, je lui tends le menu de la pizzeria. « Tu commandes ? Je m’occupe de tout nettoyer et ranger. » Je n’avais pas complètement fini tout à l’heure, préoccupée par sa blessure. Et de toute façon, je ne lui laisse pas vraiment d’autre choix que de s’asseoir, et me regarder faire.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyLun 28 Mar - 15:16

« Je t’ai pas dit ? On m’appelle Damon Salvatore dans le milieu. » Ne surtout pas imaginer la jeune femme avec des dents de vampire et les yeux rouge, au risque de la voir débarquer dans mon inconscient au beau milieu de la nuit. Pas que j’ai particulièrement peur des vampires et de leurs congénères, mais je préfère garder l’image de Tegan comme elle est. Néanmoins, son trait d’humour me fait rire - pour changer.
Il est temps de rejoindre l’étage, et je lui demande son aide pour me déshabiller, parce qu’une main en moins ce n’est pas le plus simple. Elle est au courant que je ne suis pas intéressée par les femmes, mais le fait qu’elle le soit, ça change un peu la donne. J’hésite à lui demander son aide pour ce genre de chose, je ne voudrais pas qu’il y ait un malaise entre nous. Et en même temps, si je commence à penser à ce genre de choses, nos rapports ne seront plus naturels, et ça faussera la donne. Alors je choisis d’agir comme s’il s’agissait de n’importe quelle amie hétéro qui ne me regarderait pas d’un oeil différent. Ce n’est pas évident pour autant, surtout que je sais qu’elle a ‘maté’ la première fois. J’en fais abstraction, du mieux que je peux. « En général, quand j’aide une femme à retirer ses vêtements, elle a rarement envie d’en remettre d’autres juste après... Mais ça va, je t’en veux pas trop. Tu seras mon exception. » Qu’est-ce que je disais ! Comment faire abstraction quand elle en rajoute des caisses à chaque fois ? Et en même temps, ça me fait rire. « Ton exception, ça me va. Je prends. »
Une fois changée, nous nous dirigeons vers la salle de bain pour qu’elle me fasse les premiers soins qu’elle m’a proposé un peu plus tôt. Même si elle n’a pas l’air la plus à l’aise, je vois bien qu’elle s’applique. « Je pourrais presque me reconvertir en infirmière, si ma carrière ne décolle pas ! » « C’est plutôt pas mal, c’est vrai ! » Elle s’en sort bien, mais je ne l’imagine pas infirmière pour autant. « Mais ne t’inquiète pas. Même si elle décolle, je resterai ton infirmière personnelle. » Je lui offre un sourire conquis. « T’es un amour. Et franchement, je préfèrerai te voir réussir que finir en infirmière, même si la blouse t’irait bien. » En même temps, qu’est-ce qui ne lui irait pas ? Cette fille a tout pour elle. Elle finit par déposer un bisou magique sur le bandage. « Je suis sûre que si je l’enlève, c’est déjà guérit. Merci ! » Je m’approche pour déposer un baiser sur sa joue, et je l’aide à ranger la boîte à pharmacie avant de descendre dans le séjour.
« Ça te dit, une pizza ? On pourra rattraper les pâtes demain, au pire. » Je hoche vivement la tête. « J’allais te le proposer. » « Tu commandes ? Je m’occupe de tout nettoyer et ranger. » « T’es pas obligée de faire ça Tegan… » J’ai l’impression qu’elle ne m’entend pas. C’est ma connerie, ce serait à moi de ramasser logiquement. Elle continue de m’ignorer volontairement, je ne vais pas insister. Je m’occupe donc de commander les pizza. Quand je lui demande ce qu’elle veut, là, elle sait me répondre. Et ça me fait sourire. La commande est rapide, j’appelle toujours pour commander pendant que d’autres se seraient rués sur une application. Chez moi, c’est plus simple un coup de téléphone. Les pâtes finissent dans un Tupperware, et la cuisine est enfin rangée quand les pizza arrivent. Timing parfait. Nous nous installons dans le salon, plus tranquilles, plus informel aussi. « Je proclame le raté de cette soirée terminé. Maintenant on en profite. » Manquerait plus qu’il nous arrive d’autres trucs. Ça suffit je crois. « Bon raconte moi, comment ça se passe à l’école ? » Je récupère une part de ma pizza et lui tends pour lui proposer de la goûter, sans pour autant le verbaliser. J’ai cette habitude de ne pas toujours tout formaliser avec mes amis, c’est un réflexe, il faut voir si elle s’y habitue ou si elle me regarde comme une demeurée. « Y’a des profils intéressants dans ta promos ? Enfin j’imagine que personne ne peut te faire de l’ombre… » Elle a tellement de charisme en même temps.
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Luca Flores
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i think we're alone now ⚝ marlan #1 Aa9f1ba16fdc3d7ee8f188c8b3c8f852d504c68e
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyVen 1 Avr - 3:51

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« Ton exception, ça me va. Je prends. » J’aime bien cette idée - encore heureux, puisque je l’ai proposée. L’imaginer comme une exception est d’autant plus marrant que j’ai peu d’hétéros dans mon entourage. Donc, à l’instar du cliché du pote gay pour l’héroïne de série hétéro, Marley est un peu ma pote hétéro. Celle qui peut se foutre à poil devant moi sans ressentir le moindre embarras, puisque ça restera de toute façon platonique entre nous. C’est bien là tout l’intérêt du pote gay, non ?
« T’es un amour. Et franchement, je préfèrerai te voir réussir que finir en infirmière, même si la blouse t’irait bien. » Moi aussi je préférerais, pour être honnête. Ce n’est pas que m’occuper d’elle me déplaise, bien au contraire, mais je préfère mille fois utiliser mes talents autrement. « J’avoue, moi aussi je pense que ça m’irait bien. Je t’enverrais une photo si j’en trouve une parmi les accessoires. » Trouver une blouse blanche dans les stocks de l’école ne devrait pas être sorcier. Et si elle ne m’a pas encore vue à l’œuvre, Marley apprendra bien vite que j’adore expérimenter avec ce genre de choses ! « Je suis sûre que si je l’enlève, c’est déjà guérit. Merci ! » Je ne sais pas si mon bisou aura l’effet escompté, mais il a au moins le mérite d’avoir un effet secondaire plutôt agréable, puisque la jeune femme vient déposer un baiser sur ma joue. Je n’en demandais pas tant, mais il ne m’en faut pas plus pour afficher un petit sourire conquis. Je fais ce que je peux, mais avec des gestes comme celui-là, ça va être difficile de ne pas craquer pour son joli minois.
Heureusement, la conversation revient rapidement à ce qui semble être le fil conducteur de la soirée : notre repas. Dire que si je ne m’étais pas laissée distraire par ce bouquin, on serait déjà tranquillement en train de manger... ! Mais haut les cœurs, il est inutile de remuer le couteau dans la plaie (surtout si elle est encore ouverte, faute de bisou magique). Je me dévoue pour nettoyer la cuisine pendant que Marley s’occupe de la commande de pizza. Vaguement, elle essaie de m’arrêter dans mon élan, mais je ne lui en laisse pas vraiment l’occasion. Si elle veut que je me sente ici chez moi, ça veut aussi dire me responsabiliser, et participer à la réparation de gaffes. La moindre des choses, entre colocs maladroites, est bien de rester solidaires dans l’adversité, quelle qu’elle soit. Et puis, je n’ai actuellement rien de mieux à faire que de nettoyer la sauce, ranger les pâtes, et laver les plats. Vraiment rien d’autre à faire, et les pizza arrivent pile quand je finis de ranger la dernière assiette. Timing impeccable.
« Je proclame le raté de cette soirée terminé. Maintenant on en profite. » Okay, on n’est pas à l’abri de nouvelles conneries, mais je suis bien d’accord avec elle : on en a eu suffisamment pour la soirée. « Je valide cette proclamation ! On devrait la sceller par quelque chose de solennel, comme... une cloche ? Ou un truc du genre. » Est-ce qu’elle a une cloche chez elle ? J’en doute très fortement. On devra sûrement se contenter de cet accord oral, mais je m’y ferais, malgré mon côté théâtral.
Installée sur le canapé, et les pizzas réparties, je découvre la mienne avec allégresse. Elle est tout à fait conforme au cahier des charges que je lui ai donné quand elle m’a demandé ce que je voulais : ‘un max de poivrons !’ « Bon raconte moi, comment ça se passe à l’école ? » Est-ce qu’elle s’intéresse sincèrement à ma journée ? Je n’en sais rien, mais je joue le jeu, pour le bien du small talk. « Ça va, c’est encore le début, donc on reprend surtout les bases. Mais on va monter un spectacle de A à Z, et ça, c’est génial ! »  Concentrée sur ma pizza, je relève tout juste les yeux pour voir qu’elle me tend une part de la sienne. Pour me la donner, ou pour me nourrir directement ? Dans le doute et la précipitation, je me baisse pour aller croquer dans la part qu’elle tient dans ma direction. Et ce n’est qu’en voyant le regard qu’elle m’adresse que je comprends que non, ce n’était pas tout à fait ce qu’elle avait en tête... Oups. « Merci... ? C’est super bon en tout cas. » Je finis ma bouchée pendant qu’elle enchaîne sur une nouvelle question.
« Y’a des profils intéressants dans ta promos ? Enfin j’imagine que personne ne peut te faire de l’ombre… » Est-ce qu’elle s’attend à ce que je l’interroge aussi sur sa journée au café ? Remarque, vu les compliments qu’elle me fait, je pourrais lui en glisser quelques uns en retour sur la qualité des boissons qu’elle prépare - tout à fait exceptionnelles, si vous voulez mon avis. « Y’a des gens sympa, ouais. Après, j’ai plus envie de les voir comme des compagnons d’une même troupe plutôt que des concurrents. C’est contre-productif, sinon. » De la concurrence, j’en ai connu dans le droit, et c’était pas beau à voir. Alors même si je sais que le milieu artistique n’est pas non plus le monde des bisounours, je n’ai pas envie de m’embarrasser de ce genre de détails à la con. Tout ce que je veux, c’est apprendre, être la meilleure possible, et décrocher le rôle qui me plaira le plus. C’est ainsi que j’ai toujours vu le théâtre, depuis ma première fois sur les planches. « Mais j’ai bien l’intention d’auditionner pour le premier rôle, si tu veux tout savoir. » Avec un sourire espiègle, je la ‘rassure’ un peu sur le fait que non, je ne manque certainement pas d’ambition. Et je ne suis certainement pas venue jusqu’ici pour me donner à moitié.
C’est maintenant à mon tour de prendre une part de ma pizza pour la lui tendre, et lui faire goûter. Et comme pour faire écho au petit malaise précédent, et le rendre moins malaisant justement, je vais volontairement rapprocher la pizza de son visage, pour qu’elle comprenne mon intention de la nourrir. Une sorte d’inside joke sans en être une, quoi. « T’as déjà fait du théâtre ? On a fait un truc en cours d’impro, c’était marrant. Je pourrais te montrer si tu veux. » Plutôt après manger, puisqu’il faut être debout. Et encore faut-il que ce genre de choses l’intéressent, ce qui n’est pas encore certain. Pour ce que j’en sais, elle pourrait me poser ces questions simplement par politesse.
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptySam 2 Avr - 21:19

« J’avoue, moi aussi je pense que ça m’irait bien. Je t’enverrais une photo si j’en trouve une parmi les accessoires. » Je ne sais pas si c’est une bonne idée de l’imaginer vraiment avec une blouse. Après tout, les médecins en portent, ça ne fait pas d’eux des gens plus attirants pour autant. Inutile de chercher à comprendre pourquoi j’imagine que ça irait très bien à Tegan. Je passe à autre chose dans ma tête, et nous descendons pour aller reprendre le cours de la soirée. Pizza à la clé. Une fois posées, je peux enfin savourer cette pause dans notre soirée pour le moins chaotique. « Je valide cette proclamation ! On devrait la sceller par quelque chose de solennel, comme... une cloche ? Ou un truc du genre. » Je fais une petite moue, prouvant ma réflexion sur le moment. « J’ai pas de cloche, mais j’ai ça. » Je me penche pour récupérer sous la table une boîte de jeu de société. Je garde souvent les enfants de Céleste, et c’est un des jeux qu’ils adorent. Surtout mon filleul. Je pose sur la table le buzzer rouge et appuie dessus avec ferveur. Le bruit est plus amusant qu’une cloche, et ça me fait rire bêtement.
Je reprends une position plus adéquate pour manger ma pizza, tout en m’intéressant à la vie de Tegan. C’est un peu banal comme discussion, peut-être, mais ça m’intéresse vraiment. « Ça va, c’est encore le début, donc on reprend surtout les bases. Mais on va monter un spectacle de A à Z, et ça, c’est génial ! » Je souris face à son enthousiasme. « Le spectacle sera ouvert au public ? Je pourrai venir ? » Quel est l’intérêt d’un spectacle fermé au public, au juste ? Question con, je ne lui en voudrai pas qu’elle me sorte une réponse aussi conne que la question.
Je lui propose une part de ma pizza, dans laquelle elle croque de bon coeur. Je ne m’attendais pas à ça, mais sa spontanéité me fait plaisir à voir. Je continue la conversation en rapport avec son école puisque c’est le sujet du jour. En tout cas, je m’y intéresse. Ça m’intrigue ce qu’ils peuvent bien faire dans une école comme la sienne. Je n’ai pas fait d’études, je ne sais même pas ce que j’aurai aimé faire. Sa réponse me plait beaucoup, le côté non compétition. Si c’est vraiment comme ça qu’ils apprennent le métier à leurs élèves, c’est une réussite. Je ne suis pas sûre que tous les élèves soient pourtant dans le même état d’esprit que la jolie brune. « Mais j’ai bien l’intention d’auditionner pour le premier rôle, si tu veux tout savoir. » Je souris de plus belle et hoche vivement la tête. « Je serai ta première supportrice ! Enfin non. La deuxième, je pense que Riley voudra la première place. » Je viens de nous imaginer, Riley et moi au premier rang en train d’applaudir comme deux dingues et hurler le prénom de Tegan.
La jeune femme me fait goûter à son tour sa pizza. Je croque dedans avec plaisir, comme elle l’a fait un peu plus tôt avec la mienne. « T’as choisi une de mes préférées de la carte. J’aurai pu refuser parce que je la connais déjà, mais en fait elle me faisait trop envie ! » Je sais jamais laquelle choisir, ça dépend pas mal de mon mood quand je commande.
La conversation se poursuit et c’est cette fois à Tegan de me poser une question. « T’as déjà fait du théâtre ? On a fait un truc en cours d’impro, c’était marrant. Je pourrais te montrer si tu veux. » La bouche pleine, je ne peux pas répondre immédiatement et je me penche en avant pour appuyer sur le buzzer sur la table basse. Une fois ma bouchée avalée, je peux lui répondre. « Joker ? » Je ris et précise ma réponse. « J’en ai fait un peu quand j’étais au lycée, c’était plus pour bosser sur mon manque de confiance en moi qu’autre chose. Ça a plutôt bien fonctionné, mais j’en ai jamais refait depuis. Et l’impro c’était ce qui me faisait le plus peur. » Malgré les apparences, je suis quelqu’un qui est quand même dans le contrôle, surtout de l’image que je renvoie. « Mais avec toi, ça va. Je suis en confiance, je veux bien essayer. » Je sais qu’elle ne me jugera pas. « C’est quoi, cet exercice ? » Maintenant, je suis curieuse, je veux savoir…
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MessageSujet: Re: i think we're alone now ⚝ marlan #1 (#)   i think we're alone now ⚝ marlan #1 EmptyJeu 7 Avr - 14:55

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« J’ai pas de cloche, mais j’ai ça. » Je ne m’attendais pas spécialement à ce qu’elle me réponde par la positive, ni qu’elle trouve une solution de substitution à mon idée sortie de nulle part, mais je la regarde faire, alors qu’elle sort un buzzer rouge d’une boîte de jeux de société. Original. « Parfait ! » Le bruit est caractéristique de ce genre de jouets pour enfants, et déclenche un petit rire chez la brune. Sans même m’en rendre compte, je la suis, embarquée par son rire communicatif.
Notre buzzer de cérémonie inauguré, il est temps de passer au repas. Et tout en mangeant, nous entamons une conversation des plus banales. Je ne pensais pas apprécier autant d’avoir quelqu’un à qui raconter ma journée, en rentrant le soir. Mais en plus de me poser des questions, je constate que Marley est réellement intéressée par ce que j’ai à lui dire. C’est bête, mais ça me fait du bien. « Le spectacle sera ouvert au public ? Je pourrai venir ? » Pendant un instant, je reste silencieuse, perplexe. Quel serait l’intérêt d’un spectacle sans public, exactement ? « Un spectacle sans public, ça s’appelle une répétition générale... Mais oui, tu pourras venir ! Au spectacle, pas la répétition. » J’aurais pu la taquiner davantage, mais je n’en ai pas spécialement envie. Tout ça, l’école, le théâtre, c’est mon monde. Je peux déjà m’estimer heureuse que ma colocataire s’y intéresse - et qu’elle veuille même y participer, à son niveau -, alors j’ai plutôt envie d’être patiente avec elle.
Je n’ai jamais vraiment eu ça, je crois. A part avec Riley, peut-être, qui a toujours été un soutien à tout épreuve, je n’ai pas eu l’occasion de partager ce genre de conversations sur ce qui est ma véritable passion. En Australie, à la maison, je n’avais que mes parents, ou ma sœur, qui ne pouvaient pas être plus à l’ouest quand j’essayais de leur parler de tout ça. C’est simple, depuis que j’ai été en âge de me rendre à mes répétitions sans accompagnement, il n’y a plus personne de ma famille qui s’est déplacé pour un de mes spectacles. Alors oui, elle ne s’en rend peut-être pas compte, mais l’intérêt de Marley pour ce que je lui raconte me met du baume au cœur, et me donne envie de lui en partager encore plus. « Je serai ta première supportrice ! Enfin non. La deuxième, je pense que Riley voudra la première place. » Avec un large sourire, j’ai les yeux qui brillent légèrement quand je lui réponds. « Vous aurez toutes les deux votre place au premier rang. Pas de jalouse, comme ça. » Moi qui pensais avoir trouvé l’exception des Carvalho, je crois qu’il y en a une deuxième qui est tout doucement en train de se frayer un chemin jusqu’à mon palpitant. Heureusement qu’il est assez grand pour accueillir tout le monde.
Enfin pour l’instant, c’est ma pizza qui se fraye un chemin jusqu’à ses lèvres, et je la regarde, fascinée, pendant qu’elle croque à son tour. « T’as choisi une de mes préférées de la carte. J’aurai pu refuser parce que je la connais déjà, mais en fait elle me faisait trop envie ! » Un petit air malicieux me passe dans le regard à la fin de sa phrase. C’est moi, ou elle est en train de justifier un truc qui n’avait pas besoin de l’être ? « T’as pas besoin de te trouver des excuses. Tu peux le dire, que tu voulais que je te nourrisse. » Et à mon tour, je vais croquer dans la pizza, à l’endroit exact où elle a croqué juste avant. Quoi de plus intime que de partager ses microbes, hein ?
Je reviens sur le sujet du théâtre. J’aurais pu enchaîner sur autre chose, ou lui poser des questions sur sa journée, mais décidément, je crois que je suis intarissable sur mes cours. En même temps, elle m’y encourage aussi ! En réponse à ma question, elle appuie sur le buzzer, dont le son significatif résonne de nouveau dans le salon. Surprise, je relève un sourcil en l’interrogeant du regard. « Joker ? » Ah ! C’est ça que ça veut dire ? Bon  à savoir, c’est noté. « J’en ai fait un peu quand j’étais au lycée, c’était plus pour bosser sur mon manque de confiance en moi qu’autre chose. Ça a plutôt bien fonctionné, mais j’en ai jamais refait depuis. Et l’impro c’était ce qui me faisait le plus peur. » Ah ! J’en apprends davantage sur la brune, même si on ne peut pas vraiment dire que je sois étonnée. Quoique si, je ne me doutais pas qu’elle y avait déjà touché un petit peu, au théâtre. « Mais avec toi, ça va. Je suis en confiance, je veux bien essayer. C’est quoi, cet exercice ? » Je me redresse, avec un sourire peut-être un peu trop grand, et peut-être un peu trop fière. Ravie, aussi, de pouvoir l’emmener un peu plus loin dans mon univers. Finalement, peut-être qu’il aura lieu maintenant, ce cours particulier que je lui avais promis. « Tu verras, c’est facile. Il faut juste te lever. » Alliant le geste à la parole, je repousse ma pizza sur la table basse, et je me lève en lui tendant la main pour qu’elle me rejoigne.
Des exercices d’impro, je commence à en connaître quelques uns. Mais celui que je vais lui proposer ce soir me semble tout indiqué par rapport à ce qu’elle vient de m’avouer. « T’es prête ? C’est un exercice de confiance. Et savoir à quel point tu me fais confiance, aussi. » Est-ce que c’est trop tôt pour ça ? Je ne crois pas. Au contraire, ce genre de petit jeu ne peut que briser la glace plus rapidement. « L’idée, c’est que tu dois fermer les yeux, et me laisser te guider à travers la pièce. Au début, je te tiendrais, et au bout d’un moment, je te lâcherais la main et tu devras te fier à ma voix pour avancer. Et... Attends. » Levant l’index pour accompagner mon dernier mot, je prends mon téléphone pour le connecter à l’enceinte du salon. Mais ce n’est pas de la musique que je nous mets, pas du tout. C’est un environnement sonore (bruits d’animaux, bois qui craque, bruissement du vent) qui nous plonge directement dans une tout autre ambiance. « Voilà. Ferme les yeux, et imagine que nous sommes en pleine jungle. »
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