Mois du Challenge - RP commun [Brindleton Bay]

Alors que j’essaie d’avoir une conversation normale et civilisée avec Abby, je ne remarque pas tout de suite que mon ‘mari’ s’est éclipsé on ne sait où. De toute façon, on n’est pas censés être collés l’un à l’autre, que je sache ? Je reste donc en place, bien contente d’avoir cette amie - dans la vraie vie - avec qui je suis censée, visiblement, également devenir amie - dans le jeu. Mais c’est sans compter les cris qui s’élèvent de l’autre côté de la maison, et Silas qui repasse près de moi en courant et criant comme un dégénéré. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué, mais on me somme dans l’oreillette de lui courir après - en plus d’être mariée à un mec, je dois aussi jouer le rôle de baby-sitter ; de mieux en mieux ! « Arrête toi ! Mais arrête toi j’ai dit ! » Est-ce qu’il s’arrête ? Évidemment que non ! Sauf devant une machine à bulles, qu’il allume aussitôt pour admirer les centaines de petites boules colorées qui en sortent. Et ce n’est pas le seul, d’autres personnes viennent également se joindre à l’activité ‘admiration de bulles’. On se croirait dans Nemo. D’ailleurs, pour rester dans le thème, j’en attrape une entre mes mains, avant de me retourner vers les autres avec un air joueur sur le visage. « A moi ! » Mais je me suis un peu trop emportée, comme on me le stipule dans l’oreillette. Timide et réservée, qu’on me dit. Alors, avec un air un peu déçu, je m’éloigne, les épaules baissées, autant par la déception que par la pseudo ‘timidité’ dont je dois faire preuve. Et avant de m’éclipser dans la cuisine, je déclare à l’assemblée : « je vais faire des sandwichs ! Est-ce que quelqu’un en veut ? »

L’interpellation de Tian détourne l’attention de Liam de sa conversation avec Thea. Et en posant les yeux sur Noah juste à côté, le jeune homme a vraiment l’impression de se sentir comme au travail… Mais dans une ambiance tout à fait différente. Garder son sérieux auprès des personnes qu’il côtoie, c’est une affaire. « Pièce ou tableau ? Tu vas nous jouer quelque chose ? » demande-t-il en entendant quelque chose dans son oreillette, se retenant de taquiner son ami. Mais il sursaute en entendant Silas pousser un hurlement joyeux. Ils se sont rencontrés récemment, mais son personnage semble être encore plus expansif que lui-même. Tian sur-réagit, ce qui est beaucoup trop drôle. Nyssa, elle, proteste un peu avant de proposer une partie d’échecs. La fête semble être pleine d’imprévus - et le show n’a pas l’air d’avoir beaucoup de sens, mais c’est une autre histoire. Ça reste plutôt drôle au fond. Des bulles éclatent de partout et Liam ne peut s’empêcher de rire. Comme c’est censé coller à son caractère, il sautille un peu pour attraper des bulles, puis manque de se casser la figure en glissant du savon, se rattrapant de justesse à Tian. Heureusement, Silas vient nettoyer un peu et, pendant ce temps, le pâtissier reçoit l’ordre de rejoindre Nyssa dans son activité plus calme. « Je viens ! » Il rejoint la jeune femme qui s’est installée face à la table d’échecs. Le seul problème, c’est qu’il n’y a jamais joué - les trucs intellectuels, sans plus pour lui. Alors il espère continuer à recevoir des instructions dans l’oreillette, sinon la partie risque de bien vite se terminer. « Tu commences ? » La partie doit être débutée par la jeune femme, ce qui ne le dérange absolument pas étant donné qu'il ne sait pas quoi faire de toute façon.

Dans son rôle d’hôtesse de maison, Abby fait de son mieux. C’est pourtant quelque chose dont elle n’a pas l’habitude, en-dehors des fêtes étudiantes organisées à la maison quand ses parents ne sont pas là. Servant du café, elle retient un sourire en constatant que Tegan ne semble pas du tout apprécier le sien sans lait ni sucre. Lui adressant un compliment au sujet de sa tenue, elle se voit en renvoyer un à propos de l’organisation de la petite fête. Mais cette fois, elle ne peut retenir un éclat de rire tellement c’est drôle. Puis elle tente de revenir dans son rôle. « Va pour le festival de fleurs, j’adorerais ça ! » Dire qu’elle n’est pas très branchée fleurs à la base… Il faut ce qu’il faut. Elle préfère largement parler sport, même si dans la vraie vie son seul dada est le surf. « Je suis une joggeuse ! Je cours presque tous les jours… Et toi, tu fais du sport ? » La brune connaît plus ou moins la réponse, mais encore une fois il faut rester dans son rôle. C’est à ce moment-là que Silas fait une farce et Tegan s’occupe de gérer les petites conséquences - beaucoup de bulles, qu’Abby attrape aussi en riant. « Je veux bien un sandwich, s’il te plaît » répète-t-elle après avoir entendu ça dans l’oreillette. Étrange de se faire servir alors qu’elle est chez elle, mais ce n’est pas la Hallenstein qui va se plaindre. Noah rejoint Tegan en cuisine et, cette fois, c’est Silas qui s’approche d’elle en réparant les dégâts autour de lui, serpillière à la main. « Euh… Ça va ? Laisse, je peux m’en occuper. » Pour elle qui n’est pas habituée à faire le ménage, ce n’est pas une envie folle, mais elle n’a pas vraiment le choix. « Oui, viens je vais te montrer la douche. » Et elle le conduit vers la salle d’eau.  

Cette soirée d’accueil n’a plus ni queue ni tête, et je me demande sincèrement comment les caméras parviennent encore à suivre tout ce qui se passe. Mais c’est peut-être ce qu’ils veulent, justement, que ce soit le bordel. Finalement, c’est plutôt raccord avec ce qu’on peut voir dans les ‘soirées’ simsesques. Le seul semblant de normalité que j’ai, c’est dans ma conversation avec Abby. Pas quand je parle de fleurs - même si mon personnage semble ravie à l’idée d’y aller avec elle -, mais bien de sport. Là, c’est presque une conversation qu’on aurait pu avoir, ou qu’on a sûrement eue, dans la vraie vie. Presque, seulement, parce que je ne suis pas sûre d’avoir déjà vu Abby courir pour le plaisir. « Oh, juste un peu, pour garder la forme. Rien de bien intéressant. » J’aurais adoré pouvoir développer, mais le ‘devoir’ m’appelle. Et par devoir, j’entends Silas qui fait des conneries. Mais il ne faudrait pas que je m’amuse trop, apparemment, parce que dès que je commence à vouloir un peu improviser, on m’envoie dans la cuisine - je le prends comme une punition, et c’est scandaleux ! Heureusement, il y en a un - le guitariste - qui me suit et commence à me faire la conversation. Au début, je me dis que c’est sympa de sa part, et rapidement, il commence à me parler de mon ‘mari’, avec un petit air de jalousie dans la voix. Vraiment, là ? On va me mettre dans un drama entre deux mecs ? « Il est toujours un peu zinzin, oui. Il est drôle et attachant, mais c’est vrai que ça peut être compliqué à voir du premier coup. » Non, sans blague... Je n’ai pas la moindre idée de ce que mon personnage et le sien font ensemble, à croire qu’ils ont voulu pousser l’histoire des ‘contraires qui s’attirent’ à son paroxysme. « De toute façon, c’est moi le cerveau de la maison. » Ça, c’est un petit ajout de ma part. Et a priori, ça n’a pas l’air de trop les déranger dans l’oreillette, puisqu’ils ne bronchent pas. Les sandwiches terminés, je les regroupe dans une assiette pour revenir à la pièce principale, où les choses se sont un peu calmées. Plutôt que de passer entre les invités - comme la logique l’aurait voulu - je dépose simplement le plat sur la table. « Vous avez vu Abby ? Je voulais lui dire que les sandwichs étaient prêts. »

Dans toute l’agitation du moment, Nyssa est un peu perdue, et commence sérieusement à se demander ce qu’elle fait là. Entre les discussions sur les meurtriers, puis celles sur les œuvres d’art, tout ça n’a ni queue ni tête. Et quand la machine à bulles fait son apparition, elle commence un peu à perdre espoir. Mais elle garde le sourire ! Comme on le lui souffle à l’oreillette, c’est à peu près la seule chose qu’on lui demandera pour aujourd’hui, même si ça lui tape sur le système. Elle est presque soulagée de pouvoir finalement s’isoler auprès du plateau d’échecs. Quitte à être une plante verte, autant avoir l’air d’une plante verte intelligente. Alors qu’elle pensait que sa proposition était passée inaperçue, Liam se porte volontaire pour l’accompagner. Avec un sourire, elle l’accueille autour de la table, et s’installe devant les pions blancs. Ça tombe bien, ce sont aux blancs de commencer. Avec un petit hochement de la tête, elle déplace son premier pion, conformément aux instructions reçues. Elle affiche un petit air concentré, bien loin du sourire de tout à l’heure - mais c’est normal quand on joue aux échecs, non ? « Alors comme ça, tu es peintre ? Tu as déjà été exposé ? Quelque part où j’aurais déjà pu avoir vu ton travail ? » Elle cherche à faire la conversation, tout en suivant les instructions quant à leur partie d’échecs. L’avantage, c’est qu’ils sont assez libres dans leur discussion, tant qu’ils décident de rester dans la cordialité l’un avec l’autre.



Devant le plateau d’échecs, Liam se concentre. Au moins, Nyssa l’a bien accueilli, visiblement soulagée de s’isoler un peu - en même temps, entre la danse et les chants, les bulles qui provoquent l’enthousiasme en même temps que de potentiels accidents, et aussi l’agitation liée à une électrocution, il peut la comprendre. Le seul souci, c’est justement de savoir jouer aux échecs. Heureusement, une fois que Nyssa déplace son premier pion, lui-même reçoit des instructions dans l’oreillette. Il bouge à son tour un pion conformément à ce qu’on lui dit, sourire aux lèvres quand il relève les yeux vers la jeune femme. Comme ils se connaissent déjà, c’est facile de parler. Pourtant, aujourd’hui c’est comme s’ils faisaient connaissance pour deux personnes assez différentes au final. « Je suis encore un débutant, mais j’ai un tableau exposé à la galerie la plus proche ! En ce moment, je suis en train de peindre l’île des herbes mortes, avec le phare des découvertes… Tu savais que c’était l’endroit où il y a la plus grosse population d’animaux errants de la ville ? Et puis il vaut mieux ne pas s’attarder après le coucher du soleil, des rumeurs parlent d’étranges visiteurs… » Le jeune homme ne sait pas quoi penser de ce que lui-même dit, mais il se souvient que Brindleton Bay est réputée pour l’obsession absolue de ses habitants pour tout ce qui concerne les chiens et les chats - et à lui, ça lui convient parfaitement. « Et toi alors ? Qu’est-ce que tu fais déjà, je n’ai pas bien compris ? » À part être pompier dans la vraie vie, a-t-il envie de dire. Pendant leur partie qui avance petit à petit, l’agitation continue autour d’eux. Il y a aussi des en-cas proposés. « Est-ce que tu veux un sandwich ? »

De retour dans le salon, je me mets à la recherche d’Abby. Le sol est encore un peu humide, mais il semble avoir été un peu nettoyé - et séché, visiblement. Par contre, il n’y a plus une trace de Silas, et il semblerait que dans le même temps, l’ambiance se soit un peu calmée - coïncidence ? Je ne crois pas ! Après un petit tour d’horizon de la pièce, je reçois un message sur mon téléphone, de mon ‘mari’, justement. Un jacuzzi dans la salle de bain ? J’aimerais bien voir ça, tiens ! Sans plus attendre, je range mon téléphone, et je me dirige vers la salle d’eau - guidée par mon oreillette, bien entendu. Au passage, je croise Abby qui semble revenir de cette même direction. « Ah, tiens ! Je te cherchais. Pour te dire que les sandwichs sont prêts. » C’est censé être chez elle, alors c’est un peu étrange, je sais. Pourtant, c’est toujours un peu le bazar chez les sims, qui n’ont pas de réelle notion de propriété de toute façon. « Il paraît que tu as un jacuzzi ? Je vais tester ça ! N’hésite pas à venir si tu veux me rejoindre. » Je lui adresse un petit clin d’œil, et un sourire entendu - j’ai une théorie bien personnelle sur le fait que les sims hétéro, ça n’existe pas ; et en plus, ça m’amuse de jouer ce genre de choses avec la métisse. Après cette invitation complètement improvisée, je poursuis mon chemin jusqu’à la salle de bain, où je tombe sur... Silas. Jusque là, rien d’étonnant, mais alors... Silas, à poil ? Je tente par tous les moyens de ne pas avoir l’air trop surprise, ni choquée par la vue de son corps nu - ce serait bizarre dans un couple marié, même chez les sims, non ? « Oh, je crois que je n’avais pas compris ça. » Le rôle de la fille timide, ça me va parfaitement, sur ce coup là. « Et j’ai invité Abby à nous rejoindre, en plus... » Que mon personnage soit trop pure, c’est une chose. Mais alors, que moi-même, je n’ai pas compris le sous-entendu de son message, c’est vraiment d’un autre niveau. Horrifiée à l’idée que la brune ne débarque maintenant, je commence un peu à paniquer - et ce n’est pas contre lui, mais je n’ai aucune envie de me glisser dans le jacuzzi dans ces conditions. Heureusement, mon personnage ayant une petite vessie, on me souffle à l’oreillette de prendre un air contrarié, en piétinant sur place comme une enfant. Et je commence à prononcer des mots incompréhensibles, en simlish, qui doivent sûrement dire quelque chose comme ‘je dois aller aux toilettes’. Je n’y comprends rien, et probablement que Silas non plus. Mais a priori, je suis censée continuer comme ça, au moins jusqu’à ce que le jeune homme finisse par sortir du jacuzzi - quoi !? - et quitter la pièce.

Après avoir montré à Silas la douche, Abby s’éloigne. Le bonhomme lui semble particulièrement expansif, et ça la fait rire d’imaginer Tegan mariée à lui. Elle a déjà l’air un peu agacée par lui - ou par son personnage, plutôt -, ce qui rend les choses encore plus drôles. C’est précisément elle que la Hallenstein croise en rejoignant la salle d’eau et elles échangent quelques mots. « Ah, merci beaucoup ! C’est gentil à toi de les avoir préparés, je vais aller en prendre un je pense. » Guidée par son oreillette, Abby comprend qu’elle est censée avoir faim. « Oui, le jacuzzi est plutôt pas mal ! » Au clin d’oeil et au sourire entendu de Tegan, l’étudiante en droit a envie de pouffer de rire. Pour lui répondre, elle se contente de hausser les sourcils d’une manière suggestive, avant de s’éloigner avec un sourire en coin. Dans le salon, elle prend un sandwich qu’elle mange rapidement en observant les autres participants. Deux sont tranquillement en train de jouer aux échecs, mais en ce qui concerne le reste ça semble être plutôt agité. Un peu perplexe face à tout ça, Abby hausse légèrement les épaules en recevant l’ordre de retourner dans la salle d’eau. Elle imagine que Silas en est sorti, malheureusement elle s’est trompée. Main sur la bouche, elle retient une exclamation de surprise. « Je… Je… » Elle a envie de s’excuser, mais ce n’est pas dans son texte. Jetant un coup d’oeil à Tegan qui s’agite sur place d’un air contrarié, elle a l’air incrédule. « Comme tu m’avais invitée… » Elle ne dit rien de plus, parce que ce n’est pas ce qu’on lui souffle à l’oreillette. Il ne faudrait pas que la surprise l’amène à tout gâcher, alors elle essaye d’écouter. Elle reçoit l’ordre de piétiner le sol sur place aussi, levant les bras au ciel et reprochant visiblement à Silas de s’être introduit dans son jacuzzi. Elle reste silencieuse, mais elle joue le jeu même si elle n’a qu’une envie, celle de retourner au salon.

On était dans une sorte de comédie burlesque. Impossible à contenir et bientôt elle passerait en interdiction au moins de 18. Persuadé que le scénario était un gros problème tu étais convaincu que le caractère de chacun n'arrangeait rien. Comme tu adorais faire n'importe quoi tout en étant accordé à ton personnage. Après tout, si tout ceci n'avait pas de sens autant faire rire. Silas pensait peut être bien faire mais c'était à croire qu'il avait perdu la boule quelque part, tandis que chacun vaquait à ses occupations. Les sandwichs proposés tu préférais décliner poliment de peur de "finir empoisonner" comme tu devais le montrer sur une grimace. Mais finalement c'était surtout que tu avais peur de manger de la viande. Hors de question de manger de la chair. Liam pouvait bien se foutre de ta tête, les échecs c'était pas pour toi. L'équilibre c'était ce qui lui faisait défaut à lui, manquant de tomber alors que l'appartement se transformait en soirée mousse. "Je suis navré pour l'organisateur ou trice de la soirée, sa maison va être ruinée. " On te l'avait pas souffler mais au moins c'était honnête. rapidement c'est ta voix qui était demandée. Ah on te disait que tu voulais, que tu étais à fond même. Ah bah parfait. C'est pas comme si tu ne chantais pas sous ta douche. Deux dudes qui changeaient, certains perdus dans des réflexions et d'autres dans la salle de bain. "Dis donc ils complotent contre nous dans la salle de bain? " T'arrêtant d'un coup, comme on te le soufflait. T'avais entendu jacuzzi dans tout le bazar que vous fichiez. "Y A UNE SOIREE JACUZZI ??? JE VEUX !! " Immature, tu bouges comme un enfant, pourtant ne bougeant pas de ta place. Un regard rieur vers Liam et tu boudais au sol. Apparemment les maitres du jeu préféraient te voir faire l'imbécile qu''utiliser ta confiance en toi. Le regard tourné ensuite vers la suite de l'appartement qui abritait les trois déserteurs. O que personne ne voulait aller vérifier ce qu'ils y faisaient.

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La partie d’échecs se poursuit, alors même que ni l’un ni l’autre n’a l’air de savoir ce qu’il ou elle fait. Les instructions fusent, et ils les suivent, tout en poursuivant la conversation. C’est ainsi qu’elle interroge Liam sur ses œuvres, et qu’elle en apprend un peu plus sur celle qu’il peint en ce moment. « Ah oui ? Des étranges visiteurs, vraiment ? » A mi-chemin entre l’étonnement et l’inquiétude, Nyssa essaie comme elle peut de montrer la peur de son personnage à l’évocation de cet endroit mystérieux. « Ça a l’air inquiétant, je ne pense pas que j’y mettrais les pieds. » D’une certaine façon, elle aimerait bien prendre son propre personnage par les épaules et la secouer un peu, mais ce serait contre les règles. Alors, elle se contente de rester dans son rôle, et jouer sa partition, avec discipline. « Oh, moi ? Je suis écrivaine. Enfin, j’aimerais. J’écris mon premier livre en ce moment. » De tout son cœur, elle espère qu’on ne lui demandera pas de développer, et encore moins de lire quoi que ce soit - ce serait une catastrophe. Heureusement, Liam enchaîne rapidement en proposant un sandwich. « Oh oui, pourquoi pas... De toute façon, je crois qu’on a fini... Échecs et mat. » Elle déplace une dernière pièce sur le plateau, puis relève les yeux vers le jeune homme. Qu’il ne lui demande pas comment ni pourquoi elle a gagné, elle ne pourrait sans doute pas l’expliquer. « C’est moi qui vais te le chercher, pour la peine. » Avoir l’air intelligente n’est pas spécialement désagréable, elle doit bien le reconnaître. Pour le coup, ce n’est pas quelque chose dont elle a l’habitude au quotidien, et elle espère simplement que Liam ne lui en tiendra pas rigueur. Avec entrain, elle lui tend le plateau, avant d’aller proposer un en-cas à Tian, qui est... de nouveau au sol, l’air boudeur. « Toujours pas de sandwich ? Je peux en manger un devant toi si tu veux, pour te prouver qu’il n’y a aucun risque. » Elle espère bien qu’il n’y en a pas, de risque. Celle qui les a faits aurait pu être petite farceuse, elle aussi, à l’instar de son mari.