On est pas encore mort. Pas encore.

**○ inscrit le** : 02/05/2021

Pas de batailles de chevaliers épiques. Pas de joute ou de forgeron ou de tir à l’arc. Ce qui représentait la grande majorité des GN. Surtout au pays du Seigneur des Anneaux. Mais parfois, il y en avait d’autres. L’une ou l’autre édition dans des régions pas toujours des proches d’Island Bay. Cette journée là, il fut question d’un GN post-apo. Le premier du genre auquel il participait. Il avait déjà entendu certains écho alors il savait un peu à quoi s’attendre. Et puis il y avait eu tout un background à lire, un personnage à créer pour l’occasion. Occasion partagée avec Hakon. Une espèce de version plus jeune de Jé’. Bien que probablement un peu moins réservé. Mais quand il était dans son univers, il était à l’aise le quarantenaire. Ils firent donc le trajet en voiture jusqu’au lieu et discutèrent un peu du week-end à venir. Il s’était loué un costume. Parce qu’il ne fallait clairement pas venir en habit de ville. Un costume relativement simple mais qui faisait le travail. Costume qu’il enfilerait une fois sur place. Il n’allait pas conduire avec tout ce barda sur lui. Tous les deux faisaient partie d’un groupe, d’une faction, crée pour le jeu. Le camp des gentils s’il fallait caricaturer. N’empêche que. Le jour où un truc du genre arrive vraiment, au moins nous on sera préparé ! Les non-geek ne se posaient pas la question de savoir ce qu’ils feraient en cas d’invasion de zombies. Alors que Jé lui, s’était déjà fait mille scénarios. Tant en solo qu’en groupe, autour d’une table de jdr. Et qui disait post-apo, disait principalement retour à une vie avec beaucoup moins de technologie. Quand tout vous saute à la gueule et qu’il n’y a plus que un pourcent de la population en vie, difficile d’inventer le réacteur à fusion nucléaire. Ou un truc dans le genre. Une fois sur place, ils enfilèrent leur équipement avant de pouvoir aller rejoindre la tente d’accueil. Bon par contre dans le tas faudra bien que des super hommes survivent aussi parce que si y’a que des gars comme moi, on est mal barre. Il rigola. Il avait hésité de dire « comme toi et moi » mais c’était finalement retenu. Hakon avait un peu plus d’allure que lui.

**○ inscrit le** : 12/05/2018

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@Jeremiah Collingsworth
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Mais qui ne rêve pas de se retrouver dans l'univers de The Walking Dead et dans la peau d'un survivant ? Hakon ne pourrait pas répondre pour les autres, mais pour lui, c'est clair qu'il y a déjà pensé plusieurs fois et même, qu'il trouve cela plutôt cool, tout le contraire d'une personne normale qui préférait mourir plutôt que d'être entouré de morts-vivants, encore plus si cela concerne des proches. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le cas d'Hakon, mais en même temps, ce n'est pas comme si on pouvait se fier à lui pour trouver les choses banales plutôt cool hein, il préfère l'action et par-dessus tout -ou presque-, les jeux grandeur nature, rien de mieux pour s'évader et de pouvoir se créer un personnage, bien qu'en soi, il est déjà un personnage à lui seul, mais passons. C'est sans surprise, qu'il se trouve en route vers ce nouveau jeu aux côtés de Jeremiah, bien sûr, il aurait pu y mettre les pieds tout seul, mais c'est plus drôle avec un pote, non ? Certes, ils ont une certaine différence d'âge, mais ils sont amis, donc, pour lui, cela n'a pas vraiment d'importance, ils sont majeurs et vaccinés, il n'y a pas de mal, puis surtout, ils ont plutôt la même mentalité. Hakon voulait jouer un revenant, mais on lui a expliqué qu'il ne pouvait pas, car cela se jouait en équipe et qu'ils seront joués par des personnages non jouables. Finalement, ce n'est pas plus mal, puisqu'il aurait eu la flemme de se maquiller. « Carrément, on va leur faire la fête ! » Et il ne dit pas cela pour se vanter, puisque ce n'est pas son genre, cela dit, il aime bien croire que ça sera plus facile, comme si c'était un genre d'entraînement pour un avenir proche, qui sait, les virus ont l'air de se créer facilement. Bref, là-bas, ils enfilent leur déguisement pour pouvoir mieux intégrer leur personnage inventé. Hakon rit à sa remarque, sans penser qu'il parle aussi de lui, car il pourrait carrément le dire à voix haute, car il pourrait avoir envie de sympathiser avec un zombie juste pour repousser les limites de la stupidité, s'il y avait une apocalypse. « Bonjour, bonjour, la cavalerie est là ! » Ou pas. Les têtes se retournent vers eux, certains ont l'air sympathique, d'autres un peu moins, difficile à dire si c'est le personnage ou non. « Moi, c'est Hakon.. alias Leon. » ~~s kennedy~~

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

Surestime pas mes capacités par contre. Il rigola. Si l’apocalypse se mettait vraiment à tomber, on ne donnait pas cher de sa peau s’il se retrouvait un peu seul. Il ne maniait ni le couteau, ni la hache, ni le fusil. Le jet de dés était sa spécialité. Et même là, il lui arrivait de faire des jets catastrophiques, comme tout le monde. Ce qui pouvait amener du fun. Du fun, ils en prendraient certainement dans les heures à venir. Un petit univers post-apo en vrai-faux. Ca le changerait d’imaginer la scène autour d’une table. Il en connaissait tous les codes grâces aux jeux, films et série du genre. Plus rien n’avait de secret pour lui. Sous la pression, il craquerait, mais c’était autre chose. Avec Hakon, ils allèrent se changer pour revêtir leur tenue du jour. L’apocalypse ayant eu lieu depuis quelques mois déjà, ils se devaient d’être assez dégueulasse. Poussiéreux. Jé aurait pu jouer un peu plus le jeu en se laissant pousser une petite barbe mais il souhaitait rester décent dans son look quotidien. Ils purent ensuite rejoindre le groupe. Yep. Deux nouveaux bras cassés au rapport. Cette fois-ci, il inclut Hakon dans le lot oui. A tort ou a raison. Il n’interpréterait pas un perso du genre nul pour ce jeu. Leon. Forcément, ça faisait penser à Resident Evil. Il hésita un instant à se nommer Gilles, pour la blague, mais s’abstint. Et vous pouvez m’appeler Derek. Aucune inspiration. Enfin, le nom était bien. Mais il n’étais pas allé le chercher d’une licence. Ou alors ce fut involontairement. Ils devraient donc batailler contre des monstres mais aussi certainement contre un autre groupuscule de méchants. Ce n’était pas parce que nonante pourcents de la population était décimée qu’il n’y avait soudainement plus que des gentilles personnes. On est censé se faire une petite exploration pour commencer c’est ça ? Tout le monde n’était pas encore arrivé alors ils pouvaient discuter tranquillement. Sans être dans le jeu, en restant Hakon Jé s’ils le souhaitaient. Il y aurait plusieurs phases pendant le jeu oui. Exploration, combat, défense, survie. Couvrir toutes les facettes que pouvait proposer le post-apo. J’ai déjà hâte de me faire « mordre » pas inadvertance et jouer le zombie moi aussi. Un jeu qui durerait certainement trente secondes. Le temps de se prendre une – fausse – balle en pleine tête. Ou un coup de pieu.

**○ inscrit le** : 12/05/2018

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@Jeremiah Collingsworth
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Ce n'est pas son premier jeu de rôle grandeur nature, mais étrangement, il ne se souvient pas du tout d'avoir participé avec pour thème l'apocalypse. C'est peut-être parce qu'ils sont à la Nouvelle-Zélande et que le thème le plus récurrent c'est les Hobbits et le seigneur des anneaux, autant dire que c'est assez lassant après la deuxième fois, certes, il peut aussi bien se déguiser en nain qu'en elfe ou en humain, mais c'est vite ennuyant tout cela. Quoi qu'il en soit, il n'allait pas rater l'occasion d'incarner un survivant, même s'il maintient que jouer un zombie aurait été tout aussi cool, même s'ils ne parlent pas, sauf si vous avez regardé la série iZombie. Bref, voici donc Leon, il ne se souvient plus d'où vient l'inspiration, mais c'est quand même commun, puis finalement Derek, tout aussi commun à vrai dire, même si ça fait toujours penser à un beau gosse tout droit sorti de la Californie, va savoir pourquoi. Quoi qu'il en soit, les autres se présentent également et Hakon retient à peine les prénoms, puisqu'il est captivé par les fausses armes et la petite radio qui date des années quatre-vingt-dix qui fonctionne encore avec des piles, qui pourtant est sûrement une ressource rare avec l'apocalypse, encore plus dans une forêt, ça ne pousse nulle part. « On peut choisir une arme ?? » Étrangement, il a peut-être le costume, mais ouais, il n'a pas l'arme qui l'accompagne, mais s'il peut prendre l'arme qu'il souhaite, alors tant mieux. « Ahh, c'était ce que je voulais jouer au départ, un zombie, mais on m'a refusé.. » Pourtant, il y a quand même des personnes qui vont les jouer, faut croire qu'il n'a pas assez la tête pour jouer un mort-vivant ou que l'équipe était déjà complète, va savoir. Hakon préfère éviter les armes à feu, pour la bonne raison que même si c'est une fausse, il y a de quoi attirer les zombies du jeu et on sait tous que c'est une mauvaise idée, puis aussi. De toute façon, ce n'est pas cela qui l'attire, mais plutôt l'arme de mêlée qui a été fabriqué à la main et avec grand soin. Un wakizashi électrifié, couleur orange, bleu et noir, de quoi pimenter le combat, surtout si cela avait été réel. Après une vingtaine de minutes, ils se mettent en route pour commencer l'exploration. « Nous voilà en train de partir à l'aventure ! »

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

Leur jeu était-il un présage ? Y’allait-il avoir une fin du monde ? Par une épidémie qui ravagerait 99.9% de la population. Les transformant en mort-vivant au lieu de simplement les tuer. Ce serait plus drôle. Ils auraient au moins l’expérience de cette journée si cela devait arriver. Bien maigre expérience qui ne refléterait en rien ce qu’il se passerait
à ce moment là. Evidemment, on ne pouvait survivre sans arme. Qu’il s’agisse d’un pique ou d’un flingue. Pour le pistolet, Jé n’avait jamais vraiment essayé. Pour le jeu, ils utiliseraient des faux, ça tombait sous le sens. Bah ouais tu croyais quoi ? Qu’on se battrait à mains nues ? Contre des zombies ? Mauvaise idée. Il y avait donc devant eux toute une panoplie. Mais pas d’armes lourdes. Ou en très petite quantité. Ce serait trop simple de survivre de cette façon. Planqué dans un coin à fumer tout ce qui bouge. Alors qu’avec une hache ou un couteau, c’était différent. Jé opta pour une espèce de lance. Histoire de pouvoir taper de loin. Faussement. Blaguant sur le fait que son espérance de vie ne dépassait pas la journée. Oh bah si tu veux tu pourras vite les rejoindre aussi ! Il rigola. Ce serait un peu dommage puisque leur but n’était pas de se faire croquer dans l’heure. Si ça arrivait, ça arrivait, il jouerait le jeu. Mais préférait jouer un survivant, c’était plus palpitant que d’errer en faisant des « beuargh ». Un très mauvais rôle que celui de zombie, il se demandait bien pourquoi Hakon était si enclin à vouloir en jouer un. Le groupe finement équipé, il était temps pour eux de rentrer un peu plus dans le scénario. Let’s go ! Il leur faudrait bien vite oublier leur ton enjoué pour revenir dans quelque chose d’un peu plus dramatique. Histoire d’être vraiment rp. Ils s’élançaient dans une mission d’expédition. Une vielle station abandonnée où ils pourraient peut-être trouver des vivres. Qui est-ce qui est de garde cette nuit ? Jé’ se lança dans une conversation en attendant, pour que tout le monde puisse participer. Il avait toujours de quoi dire vu son passé de rôliste. Ca fait quelques temps qu’on a plus été trop emmerdé. Une phrase pour porter le mauvais sort bien sûr.

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@Jeremiah Collingsworth
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Il sait que certaines personnes préfèrent éviter les armes, de se battre et surtout d'agir, même quand leur vie est en danger, cela ne l'aurait pas étonné que quelqu'un refuse de faire cela, bien qu'être ici, aurait été un peu stupide de jouer les lambdas. En tout cas, il prend une arme de mêlée, parce que bon, c'est souvent plus discret qu'un pistolet, cela évite d'attirer une horde d'affamés, surtout s'ils sont comme World War Z ou Days Gone, on peut dire adieu. Néanmoins, il doute que les organisateurs soient allés jusqu'à faire des hordes. Finalement, la seule expérience de vouloir jouer un zombie, c'est dans Dying Light, avec d'autres joueurs, mais on s'entend pour dire que c'est un gros mutant, pas un petit rôdeur qui marche très lentement. Quoi qu'il en soit, ils pouvaient enfin commencer le jeu de rôle, après des explications, les armes, bref, le guide de la survie, il le connaît, il a même le livre de Max Brooks à la caravane dans laquelle il habite, enfin quelque part dans une boîte ou sous le lit. Hakon se passe une main dans les cheveux, laissant les autres répondre, histoire que tout le monde participe. Quelqu'un répond à la question de Jeremiah, un frère et une sœur qui rêvent de jouer les éclaireurs et un vieux et grincheux, un certain Blake. D'ailleurs, on demande si la station est encore très loin et ce qu'ils trouveront là-bas, des vivres, certes, mais que feront-ils s'il n'y a rien ? « J'ai entendu dire qu'un groupe les capturait pour des combats et effrayer les autres survivants, une sorte d'arène et de fosse. » Dans lesquels Hakon, alias Leon ne souhaite pas tomber. Quelqu'un acquiesce face à ces propos, la rumeur semble vraie. En tout cas, cela inquiète, toujours dans l'esprit du jeu, mais au moment où ils croyaient qu'ils allaient pouvoir être tranquilles et mener à bien la mission, des rôdeurs se montrent, mais la gueule de certains, pas le moindre effort. Bon, il oublie vite que ce n'est pas une série télévisée et que tout le monde n'est pas maquilleur professionnel. « Je prends celui de droite. » Le groupe s'avance, ils se mettent position de discrétion, pour une fois, il agit comme tel, comme quelqu'un qui ne doit pas être aperçu, plutôt que le mec qui préfère agir sans réfléchir, bien que cela le démange. Tout cela pour dire qu'il arrive à abattre le faux zombie qui s'effondre au sol. « T'as vu ça ! »

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

Ils pouvaient maintenant laisser faire leur imagination. En s’inspirant très probablement dans ce qu’ils avaient vu dans des films, des séries, des jeux vidéos, des bouquins. Il était difficile de faire très original avec toutes les œuvres qui étaient sorties sur le sujet. Ne pas être très original, ne voulait pas dire qu’ils ne s’éclateraient pas. Il y avait les gentils, eux, les zombies mais aussi les méchants. Ces mêmes méchants qui organisaient les combats de zombie. Ou d’humain contre zombie. Dans un tel groupe, même pour jouer un rôle en jeu, il n’aurait pas apprécié. C’est pas étonnant. On a fait ça avec les hommes, avec les animaux. Pourquoi pas avec les zombies. A se demander qui est pire que qui. L’être humain bien entendu. Les pauvres zombies agissaient sans réfléchir. Alors certes, ils étaient les ennemis, mais ce n’était pas vraiment de leur faute. En parlant d’eux, ils pointèrent enfin le bout de leur nez. Le réalisme était assez bluffant à vrai dire. Ils n’avaient pas non plus passé des dizaines d’heures au maquillage mais malgré tout, ça foutait les jetons. Hakon prit la droite. Un autre membre du groupe la gauche. Et ils abattirent, sans réelle violence, les deux ou trois zombies. Qui, pour les bienfaits du jeu, se relevèrent ensuite l’air de rien pour aller prendre une autre position. Sans sortir du jeu en souhaitant une bonne partie aux autres, par exemple. Sinon, il aurait fallu vraiment beaucoup de personnes zombies. Et ces derniers ne prendraient aucun plaisir à venir passer le week-end ici pour se faire tuer dès les premières minutes. Ouais vous avez bien géré! Bon après on les a vu venir et ils étaient pas nombreux. Ce n’était là qu’une mise en bouche. La suite serait bien plus complexe. Explorer un bâtiment où n’importe qui peut se planquer au détour d’une porte. Là était le vrai danger. Ils auront bien vite vu bien s’ils tombaient dans un tel piège. Le but n’était pas non plus de les éliminer trop vite et de les laisser profiter du jeu. Entrer dans la station qui se présentait à eux, tel était le plan. Allez. On se divise à nouveau. Mais personne seul, c’est toujours la merde quand les gens font ça. A croire que personne n’apprenait jamais rien et réitérait les mêmes erreurs, encore et encore. Ce ne serait pas leur cas! Ils partirent tous les deux sur la gauche de ce bâtiment perdu au milieu de nulle part. Là là! Il avait parlé à voix basse. Un zombie! Enfin, un faux zombie. Qui fit mine de les entendre, se retourna, et se dirigea vers eux. Ce fut àprésent à son tour, au Jé’, de se battre! Enfin il allait simplement abattra son arme sur le crâne du monstre. Pas un vrai combat donc. Mais c’était la seule et unique technique pour en venir à bout. Sans grosse difficulté donc. Il veilla malgré tout à ne pas réellement faire mal à la personne. On peut continuer.

**○ inscrit le** : 12/05/2018

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@Jeremiah Collingsworth
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L'humain a toujours été un être sauvage, même avec l'évolution, il reste sauvage, il suffit de voir les criminels, il y en a un bon paquet. Néanmoins, ce n'est pas du tout le sujet, ce n'est même pas le moment de lancer un débat de toute façon, puis Hakon et les débats, ça fait deux, il est loin d'être le genre de personne qui aime parler de politique ou débattre sur quoi que ce soit d'ailleurs. Cela dit, c'est bien la preuve que même en apocalypse, l'homme pense encore qu'à sa gueule, divertir les autres avec des combats entre humains et zombies, ce n'est pas hyper original en soi. Bref, ils continuent de jouer et puis, comme dans toute apocalypse qui se respecte, ils abattent des zombies, qui ne sont que des joueurs, bien évidemment, personne n'a été blessé pour le bien de l'humanité et du jeu. Quoi qu'il en soit, c'est plutôt satisfaisant, et eux, on va les appeler, les figurants, vont se positionner ailleurs, probablement près du faux camp des méchants, histoire que tout le monde ait un peu sa chance, celle d'abattre un faux zombie. Les pouces en l'air, comme un bouton facebook, il est les félicite et ils peuvent poursuivre la véritable mission, ramener des ressources pour le camp des gentils. Jeremiah, enfin, son personnage, donne un conseil, ne jamais être seul, car c'est le meilleur moyen de se faire choper et pas seulement par un rôdeur, il est facile de tomber dans un piège d'ennemi, surtout en forêt. Hakon suit son compagnon, Jé', il l'aide à battre un monstre décomposé, enfin, vous avez bien compris, ce n'est toujours pas un vrai zombie. Après avoir sécurisé le périmètre, il est temps d'entrer à l'intérieur, là, encore, ils doivent faire attention. Hakon commence à repérer du matériel. « Il y a une boîte là-bas, on dirait des cannes de soupes de tomate. » S'il en juge par le logo qui se trouve sur l'objet en carton. Il espère que la boîte n'est pas vide, ni les autres qui se trouvent à proximité de celle-ci, on dirait bien qu'il y a des bouteilles d'eau, c'est une bonne chose. Il regarde vite fait dans la pièce, pas de piège, pas de revenant, il s'approche alors des boîtes, ouvre une des boîtes et c'est la grande surprise.

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

C’était malgré tout un peu moins jouissif qu’en jeu vidéo. Car il ne pouvait pas détruire les zombies comme il le souhaitait non plus. Se lancer dans un délire de headshot tout ce qui lui passait devant. Quant bien même il l’aurait voulu, les armes étaient fausses. Heureusement d’ailleurs, un accident était trop vite arrivé. Mais tout allait bien, ils n’étaient pas aux Etats-Unis là. Moins jouissif peut-être mais tout aussi flippant. Ne pas savoir ce qui pouvait lui tomber sur le coin de la tronche au détour d’un arbre ou d’un mur, ça lui foutait les chocottes oui. Jé’ n’étant pas connu pour être l’homme le plus courageux du monde. Ni même de son quartier, ni de sa rue. Ni de sa maison ? Enfin bref. Objectif de la mission, récupérer des vivres pour le groupe. Explorer les environs. Mission expédition. Une station service abandonnée. Faussement bien sûr. Tout avait été mis en place par les organisateurs. Hakon et Jé’ devaient donc rester sur leurs gardes. Ils n’aperçurent rien au départ. Pendant qu’il faisait le gay, son pote regardait ce qu’ils pouvaient trouver ici. Pas grand-chose apparemment en dehors d’une caisse avec des conserves à l’intérieur. Vas-y vas-y, je surveille. Qui avait parlé de discrétion ? Au moins ils seraient fixés quant à savoir s’ils étaient seuls ou non. Pour en revenir à ces conserves, Hakon en ouvrit une pour constater qu’elles étaient vides. Ah ? C’est normal ça doit être pour le jeu. Il haussa à moitié les épaules. Sortant un peu du rôle. On avait peut-être pas prévu de mettre des vrais aliments. Ou des boites de conserve périmées depuis cinq ans. Et puis, à quoi s’attendait Hakon exactement ? Ils commencèrent donc à mettre ces vraies-fausses boîtes dans leur sac avant d’entendre du bruit venant de l’entrée du bâtiment. Ils étaient repérés. Rapidement Hé’ vit un, deux, trois, quatre monstres. Putain putain. Voila ce qu’il se passerait en cas d’apocalypse pour lui oui. La panique. Enfin, n’oublions pas qu’il jouait un rôle et le personnage qu’il interprétait était censé être un peu plus courageux que ça. Le geek fit alors signe à Hakon, toujours à moitié plié en deux de faire le détour par la gauche. Lui attirait les zombies par la droite. La bonne vieille méthode de la diversion. Il amena donc gentiment les quatre monstres vers lui, tout en continuant de reculer. Son ami faisant ensuite le travail en les prenant à revers. Et quand il attaqua, Jé’ lui-même se débarrassa du plus proche. Tout de même, il n’était pas là pour enfiler des perles. C’est bon ! Bien joué. On traîne plus dans le coin maintenant. Qu’était-il donc arrivé à leurs compagnons qui étaient arrivés à l’extérieur ?

**○ inscrit le** : 12/05/2018

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@Jeremiah Collingsworth
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La vie d'un survivant n'est pas de tout repos, entre les nombreux kilomètres à parcourir pour trouver de la nourriture et de quoi pouvoir s'hydrater, voire même trouver un petit endroit pour dormir quelques heures, rien à voir avec le sommeil d'un champion, ni même son quotidien. Le survivant doit constamment bouger, marcher, se battre et également se cacher, ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un bunker ou même d'être dans un groupe. Heureusement, dans ce cas-ci, le personnage d'Hakon, Leon, a de la chance d'être dans un petit groupe, mais cela n'empêche pas les survivants du cercle de devoir marcher longtemps avant de tomber sur quelque chose de comestible, car évidemment, tout n'est pas bon à consommer, sauf si c'est une boîte de conserve. Autant dire que cela n'arrive pas à tous les jours et que parfois, ils doivent faire preuve d'une grande patience. Quoi qu'il en soit, Leon, toujours dans le jeu de rôle, arrive à trouver une boîte en carton avec l'espoir qu'il y ait des conserves pour eux, mais pas de chance, elles sont presque tous vides ces putains de cannes, comme les autres caisses, ce n'est vraiment pas de bol, heureusement, ce n'est que pour le jeu, mais son personnage se doit de montrer sa frustration face à cette découverte. « Merde, fait chier. » Il pourrait s'énerver un peu plus, mais s'ils s'étaient vraiment dans un monde apocalypse, cela serait sans aucun doute une scène répétitive, puisque cela ne serait pas loin de la réalité, le manque de nourriture serait un problème très courant. Bon, il est vrai qu'ils sont dans un jeu, donc, forcément, il n'y a rien de dedans, dans tous les cas, il fait un peu mine de ramasser quelques-unes pour faire croire que par miracle, ils vont pouvoir manger pour encore un jour ou deux, puisqu'ils ne sont pas un duo, mais plusieurs dans le même cas. Voilà que l'action continuait, ils doivent faire face à quatre faux zombies, ils firent le boulot comme des pros, personne n'a encore été mordu dans le jeu, personne de mort non plus, enfin, pas eux en tout cas. Hakon sort à son tour. « On n'était pas quatre à la base ? Peut-être vaut-il mieux continuer vers l'objectif, non ? » Dans tous les cas, ils finiront par découvrir ce qui s'est passé et peut-être que crier n'est guère la solution, ainsi, il s'abstient de le faire et il commence à poursuivre la route.

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

En temps d’apocalypse, tomber sur des rations qui n’en étaient plus ou périmées depuis bien trop longtemps devaient être un sacré ascenseur émotionnel. Les premières fois du moins. Après, l’habitude faisait son effet. Et c’était quand ils tombaient sur un magasin non raidé que la joie était présente. Ou relativement présente. On prenait les victoires là où elles étaient. Il ne fallait jamais baisser son attention non plus. La mort était toujours présente au tournant. Notamment à ce moment là, quand ils firent face à quatre zombies. Des morts-vivant un peu lents. Pas de ceux comme dans certains jeux qui avaient des capacités surhumaines. Ouf. Ils s’en débarrassèrent donc relativement tranquillement. Une fois dehors, ils découvrirent que le groupe dans lequel ils étaient au départ n’était plus. Plus personne à l’horizon. Etrange. Euh ouais. Bizarre. On aurait entendu des cris si y’avait eu quelque chose. A moins que … Ca n’ait frappé vite, et fort. Une attaque surprise d’un autre groupe de survivants. Les requins profiteraient toujours de n’importe quelle situation au lieu de se serrer les coudes et un seul et même groupe. Il y aurait malheureusement toujours des dominants et des dominés. On va suivre leur trace en faisant attention. Mais c’est bizarre qu’ils aient pas attendu. Suivre les traces, ça, ils pouvaient facilement le faire. Les deux autres ne s’étaient pas volatilisés comme ça. Trace de pas, branches cassées, feuilles écrasées. Pas un fin expert du pistage, mais il pouvait au moins noter ce genre de détail le Jé’. De là à dire s’il s’agissait des traces de deux personnes ou de six, c’était un peu plus compliqué. Surtout s’il y avait déjà des pas de groupes précédents. Par là. Tendons l’oreille et ouvrons l’oeil, on sait jamais. Ils auraient pu penser à prendre des talkie pour pouvoir communiquer. Mais non. Tant pis, il était trop tard. Ils marchèrent quelques petites minutes, le terrain de jeu n’était pas immense non plus. Et tombèrent sur un endroit un peu plus civilisé. Une base avec des murs de fortune pour faire rempart. On fait quoi ? Tu penses que ce sont des alliés ou l’inverse ? Si on y va normal et qu’ils sont « méchants » on est dans la merde. Mais en même temps s’ils sont « gentils » et qu’on s’infiltre en douce, ça peut foutre la merde. Un pile ou face. Ils pouvaient toujours rester là quelques minutes et observer. Dans les jdr, les séries et autres, les méchants avaient toujours une belle tête de méchant. L’habit ne faisait pas le moine disait-on mais les clichés perduraient malgré tout.

**○ inscrit le** : 12/05/2018

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@Jeremiah Collingsworth
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Peut-être que cela faisait partie du jeu, de devoir retrouver leurs coéquipiers, après tout, ils ne savent pas tout ce qui va se passer, ils ont droit à quelques directives, mais c'est tout, puis cela concorde plutôt bien avec les événements de l'équipe ennemie. Néanmoins, ils auraient pu penser à d'autres personnes que Jeremiah et Hakon pour devoir résoudre le problème, mettre la vie de quelques survivants entre leurs mains, c'est vraiment ridicule, mais bon, ils vont devoir se débrouiller et faire travailler leur cerveau pour les sortir de ce pétrin. Ils se mettent alors, à suivre des traces, qui sont bien évidentes, histoire de les indiquer où ils doivent se rendre, mais ça, les personnages ignorent cette partie du jeu, dans tous les cas, ils poursuivent jusqu'à tomber sur une base, bien mieux que la leur, après tout, ils n'en ont pas vraiment, si oublie le petit feu de camp, les tentes miteuses et le manque de ressources de leur groupe, eux, ils ont une base d'enfer quoi, ça donne envie de s'y installer. Bon, n'oublions pas l'objectif premier, sauver les survivants de leur camp. Il penche la tête, caché derrière un arbre, il observe, mais foncer dans le tas, ça ne lui tente pas vraiment, mieux vaut avoir un plan, là encore, ils vont devoir se creuser les méninges. « Apparemment, mieux vaut prévenir que guérir. » Il balance cette expression comme si cela allait tout régler, mais l'idée est là, parce qu'il est préférable d'être prudent, plutôt que sauter dans le tas et finir comme tic et tac, les mains et les pieds liés, cela signifierait la fin du jeu, non ? Parce que les méchants auront gagné la partie, enfin, il croit. « On se sépare et on tente de repérer les lieux ? Ou alors, l'un de nous tente de les approcher, mais honnêtement, je n'ai pas envie qu'on finisse dans leur arène. » Avec les rôdeurs, à devoir combattre, au risque de se faire mordre et de crever. Il continue de penser que c'est une mauvaise idée de tenter de faire copain avec eux, mais si Jeremiah veut le faire, alors, Hakon va tenter d'entrer dans le camp pour libérer leurs potes.

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**○ inscrit le** : 02/05/2021

Ils n’étaient plus que deux. Où était parti le reste ? Aucune idée. Mais il y avait des traces, alors ils se mirent en route. Une route qui les mena non loin de là. Près d’un endroit civilisé. Ou du moins, post-apocalyptiquement civilisé. Allié, ennemi ? Ils n’en savaient rien. Il valait mieux faire un petit tour du propriétaire, depuis l’extérieur, afin de savoir sur quoi ils étaient tombés. Afin de reconnaître des têtes connues par exemple. Ou pour essayer de se fier au look des personnes qui devaient monter la garde. L’habit ne faisait pas le moine, d’accord, mais dans les séries, les méchants avaient toujours des têtes et des looks de méchants. Hakon y alla ensuite de son petit proverbe, son expression. Ouais exactement. Sachant que la guérison dans notre cas, elle sera difficilement possible. Il y aurait toujours moyen de s’enfuir d’une prison par exemple, ce serait une aventure formidable, mais il avait plutôt envie de la jouer en finesse. S’il n’était pas un homme délicat, il n’était pas un bourrin non plus. Pas toujours. Parfois, ça faisait du bien pour se défouler. Se séparer ? Ce n’était jamais une bonne idée. Il fallait cependant prendre des risques de temps en temps. Allez on fait ça. Tu fais le tour par la droite, moi la gauche, on se rejoint de l’autre côté et puis on voit. Pas envie de me faire chopper non plus. Ce pourrait être drôle malgré tout. Que l’un d’eux se fasse embarquer et que l’autre tente par tous les moyens de le faire sortir de là. Jé’ partit donc vers la gauche. Il connaissait sa gauche et sa droite oui. Mais il aurait tout aussi bien pu oublier la direction qu’il avait mentionné deux secondes plus tôt. Il était comme ça. Il fit du repérage et se retrouva de l’autre côté. Attendit un instant. Un long instant. Un plus long instant encore. Pas de nouvelle de son ami. Ah ? Il murmura en criant, tout un concept, Hakon ! … Hakon ?! Poussa quelques petits jurons pour lui-même et entreprit donc de continuer son tour. Peut-être le verrait-il aux prises avec des adversaires. Bien qu’il n’entendait rien de suspect. Ou alors, il s’était fait prendre au piège par un zombie et en était devenu un à son tour.

**○ inscrit le** : 12/05/2018

On est pas encore mort. Pas encore..
@Jeremiah Collingsworth
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Il n'y a pas vraiment de temps à perdre, il faut avancer, foncer, sauver les alliés, mais encore faut-il pouvoir pénétrer à l'intérieur de cette petite forteresse. Oui, c'est plutôt bien fait, bien sûr, pour le jeu, c'est assez restreint et pas très grand, forcément, ils ne vont pas tourner en rond pendant des heures et des heures pour savoir comment ils vont faire pour entrer là-dedans, sachant qu'à un moment ou à un autre, la partie va se terminer pour les besoins naturels de l'humain, manger, dormir, les toilettes et tout le reste, qui font qu'ils ne peuvent pas être là 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Tout cela pour dire, qu'ils doivent trouver un moyen d'entrer et de les sauver, plus, ils doivent également faire attention à ne pas finir game over. Enfin, ça, ils n'en savent rien, sauf que dans tous les cas, ce serait con de se faire arrêter et attacher par l'autre équipe, celle des méchants. Tous les deux semblent d'accord pour se dire qu'il vaut mieux jouer la carte de la sûreté que de finir en pâté pour les zombies. Ils partent chacun de leur côté. Hakon remarque les gardes, ça va être chaud de les affronter seul, il n'a aucune chance, il est loin d'être Rick Grimes et ce n'est pas un jeu vidéo de zombies avec une chance de pouvoir réapparaître, bon, certes, ce n'est pas la réalité non plus, mais vous avez compris, il faut être le plus réaliste possible. Quoi qu'il en soit, il grimpe par-dessus une clôture, qui par chance n'a aucun fil barbelé, par contre, il tombe de l'autre côté, il faut croire qu'il n'avait pas calculé la chute, mais qu'importe, la hauteur n'était pas si haute, pas assez pour se blesser, alors, il poursuit sa quête de sauver les alliés, jusqu'à ce que tout s'enchaîne subitement, des grognements de la part des faux zombies, ce qui attire deux gardes, Hakon arrive à les semer, mais pas les suivants, des coups de feu retentissent, bizarrement, le brun arrive à esquiver par, il ne sait quel miracle, il réussit même à s'enfermer dans une espèce de bâtiment, tombant sur les alliés attachés à des poteaux dans une autre pièce. « On vient vous libérer ! » Enfin, il l'espère, il n'a pas non plus de nouvelles de Jeremiah et il ne va pas nier, cela commence à chauffer, les ennemis tentent d'entrer dans l'endroit, alors que Hakon a tenté de bloquer les entrées. Il prend son couteau pour défaire les liens des joueurs. « D'accord, pas de panique.. pas de panique, tout va bien. » Ils font quoi maintenant ?

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should I stay or should I go

**○ inscrit le** : 02/05/2021

Rien à l’horizon. Rien du tout pour Jé’. Du moins de son côté. Hakon aurait-il eu plus de chance ? Le but de se séparer était d’éviter de perdre du temps. En faisant du repérage plus vite. Le problème fut qu’Hakon avait disparu. Alors question gain de temps, c’était foutu. Bon en réalité, ils n’étaient pas pressés, c’était un jeu après tout. Pas de timer de mission ou d’autres choses du genre. Jé’ fit le tour de la mini-ville fortifiée et appela alors son ami. Le jeune homme était plus rapide, plus fin, plus sportif – probablement pas de beaucoup mais tout de même – alors il s’était forcément passé quelque chose en chemin pour lui. Le quadra n’avait rien entendu jusqu’à ce moment là. Les agissements s’étaient donc fait discrètement. Une bonne chose ? Tout dépendait. Mais quelques secondes après avoir tenté de l’appeler, il entendit des coups de feu. Faux coups de feu. Par réflexe, il s’accroupit pour se faire un peu plus discret. Il fallait aller le sauver ! L’attention devait être attiré alors il avança vers les barricades pour y trouver une ouverture par laquelle il pourra sans doute passer. Au pire, il se ferait prendre et ce serait fin de partie. Pas grave. Gauche, droite du regard. Personne. On continuait à héler les renforts vers le côté gauche de l’endroit. Ce qui détourna l’attention d’un garde qui lui faisait donc dos. Parfait ! Il s’avança à pas de loup et bam ! Faussement une fois encore. Assommé. Un bon coup sur la tête. Il prit son équipement. Un faux pistolet mitrailleur. Et surtout, une grenade ! Bingo. Il continua rapidement vers un bâtiment encerclé par les troupes ennemis. Gueulant aux personnes à l’intérieur de se rendre. Un petit groupe de trois personnes bien groupé notamment. Il rit machiavéliquement à l’intérieur de lui-même et gueula lui aussi. Pour annoncer sa venue. Chose très con à faire bien sûr. Avant de balancer la fausse grenade. Qui atterrit chanceusement lus ou moins aux pieds de ses cibles … BAM ! Il se mit ensuite à couvert le temps de la fausse fusillade avec un autre garde. A court d’idées lumineuses à présent. Hakon ! Il devait sûrement l’entendre. Je suis là mon pote ! En infiltration, emprisonné ? Il ne savait pas encore. Ce à quoi il n’avait pas pensé, ce fut la grenade. Le résultat de la grenade. Trois victimes qui devinrent des zombies. A vrai dire, cela l’arrangeait bien ! Des zombies qui se tournèrent vers les ennemis les plus proches. Et un en direction de Jé tout de même. Sors j’ai fait diversion !! Dans l’espoir qu’il était libre de ses mouvements.

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