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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 Le feu, bah ça brûle.

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MessageSujet: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyVen 8 Juil - 2:02


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

La nuit a été longue, et pourtant, Hunter ne l'a pas vu défiler. Concentré et penché sur son clavier d'ordinateur, il avait passé des heures et des heures à tapoter ses doigts sur ce clavier dont les touches commençaient vraiment à s'user. Mais ces touches là, par chance, il les connait par cœur. En soit, ce n'était donc qu'un détail pour lui. En revanche, l'épuisement avait finit par montrer le bout de son nez, l'incitant à se laisser tomber dans ses draps, sans prendre la peine de changer d'habits. Oui, quand l'heure de dormir sonne, Hunter ne peut plus se raviser et file droit dans les bras de Morphée...

La nuit a filée, comme une bonne partie de la journée. Dix huit heures s'affiche sur sa montre alors qu'il réussit à entrouvrir un œil sur les deux. Et dans un bâillement profond, il se hisse en dehors de son lit, pour machinalement se diriger sous la douche. De l'eau tiède avant de savourer un peu d'eau fraîche : une ancienne habitude lorsqu'on grandis dans un pays où l'humidité reste toujours conséquente. Sans trop s'attarder, il quitte sa salle de bain pour enfiler un jean foncé et une chemise blanche dont il oublie de boutonner les trois derniers boutons du haut. Psychiquement, il est en pleine vapeur, et n'arrive pas sérieusement à bien se réveiller. Surprit d'entendre sa sonnette résonner dans son loft, il rejoint la porte d'entrée, l'ouvre et se retrouve si vite, face à Meilin. Sa voisine...bien trop énergiquement motivée à son goût. Bah ouais, même s'il est tard, c'est tout de même le matin pour lui...
Il articule très peu de parole, lui offre de brefs sourires avant d'ouvrir sa boite aux lettres et de durcir son regard sur une enveloppe à son nom - même si toutes les enveloppes sont à son nom - celle là en revanche, est manuscrite. Refermant presque la porte au nez de Meilin, il dépose le reste de son courrier sur la table du salon, prend place dans le fond de son canapé - si jamais il devait anticiper - et arrache un coin de l'enveloppe pour en sortir une lettre, elle aussi, manuscrite.

Ses yeux suivent et lisent chaque phrase, chaque mot. Entièrement captivé par les sens de ces paragraphes, son cœur se met dangereusement à palpiter. Cependant, certaines phrases lui sautent aux yeux.

« J'ai mis du temps à te l'annoncer, mais tu as une demi-sœur. Vesper. Par chance, je suis sûr que vous êtes bien différents tous les deux. Elle vit en Nouvelle-Zélande et je sais que la famille a toujours compté pour toi. Alors retrouves la. J'ai besoin d'avoir de ses nouvelles. Merci mon fils. »

Absurdité ; mensonge ; souffrance ; culpabilité ... Abasourdit par ce que Hunter lit, l'informaticien tente de garder son sang froid. Tant de réponses, pour si peu de questions. Qu'elle est la cause réelle d'une telle lettre ? Pourquoi maintenant ? Après tant d'années d'ignorance ? Pourquoi ce culot ?
Cette découverte ne l'enchante guère... son sang froid finit bien par se glacer, et d'un sursaut, Hunter vient à balancer la lettre à travers son salon, grogne d'énervement en passant ses mains dans ses cheveux pour se les tirer d'incompréhension. Bouleversé, faut pas s'leurrer, il lâche plus d'un jurons et n'arrive plus à se maitriser. Appuyé sur sa table du salon, il vient à la renverser de toutes ses forces avant de la regarder se retourner contre le sol. Les autres lettres oubliées, il serre les poings avant d'agripper chaque coussin du canapé pour les larguer au plus loin. Mais rien ne semble suffisant pour le calmer.
La montagne de journaux qui s'est accumulée sur la table de la cuisine en paie donc les frais ; la bougie encore allumée, s'attise par le brassage de l'air ; une bouteille d'alcool qu'il empoigne avec fermeté, s'éclate elle aussi contre le sol ; d'un pas brusque, la bougie se mélange avec l'alcool et s'enflamme en éjectant une flamme montante sur le bras de l'informaticien. Ca lui brûle une partie du bras, mais la douleur qu'il ressent en lui est d'autant plus vorace...
Sentimentalement parlant, il est dévasté. Et sa colère ne fait qu'empirer...

...

PAR ZAJA.
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○ orientation sexuelle : hétéro.
○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyLun 11 Juil - 20:43

Lorsqu’elle ne prenait pas son service à midi, Aveleen n’était jamais réveillée à cette heure qu’elle considérait comme matinale. Pourtant, il n’en avait pas toujours été ainsi. Ses parents avaient une ferme, un élevage, il fallait donc être debout aux aurores pour s’occuper de toute cette entreprise. Et puis après, c’est dans une caserne militaire qu’elle avait trouvé refuge ; autant dire que le chant des trompettes avait remplacé celui du coq des voisins d’en face. Mais depuis quelques mois, plus rien ne la réveillait au lever du soleil. Aussi comptait-elle bien en profiter. D’autant qu’elle avait noté que, lorsqu’elle dormait, elle ne pensait plus à rien. Pas de cauchemars où des gens du gouvernement étaient à ses trousses et essayaient de la faire taire par tous les moyens, pas de cauchemars non plus concernant sa découverte dont ils ne perdaient jamais le contrôle. Rien d’autre qu’un trou noir dans lequel la rouquine était toujours ravie de plonger. Mais ce matin-là, un bruit quelconque avait fini par la réveiller et quoi qu’elle fasse, il lui avait été impossible de disparaître à nouveau dans son gouffre de sommeil. Une fois debout, Aveleen n’avait pas cherché d’où pouvait bien provenir la source de ce bruit car elle habitait à l’orée des bois et que ce n’était pas rare d’entendre beaucoup de bruit dehors.

Traînant des pieds dans sa cuisine, toujours en pyjama, elle tâtonnait à la recherche de fruits. Puisqu’elle était debout, autant en profiter pour se faire un smoothie. Et tant qu’à faire, autant vérifier ce qui fabriquaient ses voisins suspects à cette heure. C’est du moins ce qui lui traversa l’esprit jusqu’à ce qu’elle tombe sur la fréquence d’Hunter. A chaque fois qu’elle s’était rendue chez lui, elle avait oublié de repartir avec le micro. Mais elle s’était aperçue qu’elle aimait bien se mettre sur sa fréquence et écouter ce qu’il se passait chez lui en particulier. La plupart du temps, il ne s’agissait que de bruits divers prouvant que quelqu’un habitait bel et bien à cette adresse : celui d’un ustensile ou d’un couvert qu’on pose un peu brusquement dans l’évier, la porte du frigo s’ouvrant puis se refermant, la télé dont elle ne comprenait jamais aucun mot et qui ne faisait en fait office que de bruit de fond. Mais parfois, elle l’entendait chantonner ou siffloter et ça lui faisait plaisir. Comme si elle était tout à coup un peu moins seule. En revanche, si elle entendait qu’il recevait quelqu’un, elle coupait bien vite le récepteur pour lui laisser quand même un peu d’intimité.

La rouquine était en train de verser du lait de coco dans son blender au moment où elle entendit un chapelet d’injures en provenance de chez Hunter. Un peu surprise, elle se retourna vers le récepteur, suspendant son geste et attendit la suite. Peut-être s’était-il tout simplement cogné l’orteil contre un pied de meuble, voilà qui arrivait tous les jours. Et elle était bien loin de faire le rapprochement entre ce défoulement et la sonnette ayant retentit quelques instants plus tôt – affairée, elle avait fait du bruit exprès à ce moment-là afin de ne pas trop espionner et avait arrêté au moment où le silence était revenu. D’autres bruits peu rassurants se déversèrent du récepteur sans qu’elle puisse – ou veuille, tout dépendait du point de vue – les identifier. Quelque chose n’allait pas. Elle hésita sur quoi faire durant un quart de seconde environ ; son premier réflexe avait bien sûr été de se ruer là-bas mais elle était encore en pyjama et ça pourrait paraître louche. Pourtant, elle avait une fois de plus envie de lui venir en aide. Toutefois, Aveleen prit le temps de se débarbouiller en vitesse puis d’enfiler de vrais vêtements avant de se mettre en route.

Une fois sur place, ce fut à son tour de donner un coup de sonnette. Puis de prendre son mal en patience mais ça n’allait pas assez vite à son goût et puis qui sait ? Peut-être qu’il n’avait pas envie de lui ouvrir. Elle tambourina donc.
« Hunter, c’est Aveleen. Je passais voir si… »
La porte s’entrebâilla.
« T’avais envie qu’on aille se prendre un smoothie. Tout va bien ? »

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyJeu 21 Juil - 15:49


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

« Putain de... » râle t-il en venant tapoter son bras quelque peu enflammé pour restreindre la chaleur. Les sourcils toujours froncés, Hunter défis du regard cette lettre à moitié repliée contre son sol. C'est donc là, qu'elle avait finit par retomber après l'avoir balancer à travers son salon. Quelle connerie ! Quelle insulte ! En revanche, il ne la déchire pas mais vient à la piétiner à plusieurs reprises en faisant abstraction du bordel qu'il était en train de mettre dans son loft. Manquant de glisser avec ses chaussettes, il largue encore plus d'un jurons avant de sursauter au premier coup de sonnette. Bien droit et raidie face à la porte d'entrée, il se retrousse les manches en grimaçant de colère. Comme si derrière cette porte se tenait ce géniteur, sur lequel il allait enfin pouvoir se défouler une bonne fois pour toute. Comme si derrière cette porte il n'y avait plus de limites et que sa voix pourrait désormais retentir et trancher celle de son interlocuteur. Puis il entend tambouriner contre la porte, ce qui l'énerve profondément et l'incite donc à débouler face à l'entrée. Mais cette voix féminine ne l'aide en rien à reprendre contact avec la réalité. Perché dans sa colère et ce bouleversement d'apprendre par son géniteur qu'il a une sorte de demi-sœur, Hunter voit rouge jusqu'à ce qu'il reconnait enfin le visage d'Aveleen. Et sans plus attendre, alors que sa souffrance rugit en lui, il vient à hausser le ton, face à elle. « Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Et est-ce que j'ai l'air d'avoir envie de ton putain de smoothie là, hein ? » En réalité, il la défie du regard, ne trouvant aucune branche auxquelles s'accrocher pour s'apaiser sur le moment. Mais ce dont il ignore surtout, c'est qu'Aveleen n'est au courant de rien. Et sa réaction la ferait donc penser le contraire. Alors qu'il n'en est rien...

C'est avec le visage fermé qu'il tourne les talons et se penche pour récupérer cette lettre désormais souillée afin de la brandir en levant le bras. Sur le même ton, il poursuit. « Tu vois ça ? C'est la cause exacte de l'état dans lequel je suis ! » Sur la même lancée, il la lui donne presque trop brusquement avant de s'éloigner d'elle dans un râlement furieux et de venir donner un coup de pied dans l'un des coussins pour le voir s'éjecter à l'autre bout de la pièce. « Je t'en prie, tu peux la lire ! Et dis moi franchement c'que tu penses de cette merde ! » Hunter serre les poings, prêt à donner un coup sur n'importe quelle surface plate ou non. Pour sûr qu'Aveleen doit être bien surprise voire même choquée de le découvrir dans cet sorte d'état second. Mais s'en est de trop ! Hunter ne peut se contenir et fais les cents pas devant elle..en lui laissant le temps de lire bien correctement ces nombreuses lignes...

...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyDim 31 Juil - 14:00

Si Aveleen s’était attendue à ce genre de réaction en venant ici ? Alors là, pas le moins du monde – bien qu’au fil du temps, elle avait fini par comprendre que c’était un homme plein de surprise et qu’il ne valait mieux pas le croire prévisible puisqu’il n’en était rien. Pourtant, c’était à la volée qu’il avait ouvert sa porte et d’un ton pas très amical ni même tout simplement accueillant qu’il lui adressa ses premières paroles. Okay, okay, pas de smoothies alors. Ce n’était de toute manière jamais qu’un prétexte pour venir le voir et s’assurer que tout allait bien. Ce qui n’était à l’évidence pas le cas. Puis elle savait que ses questions étaient purement rhétoriques, qu’elles n’appelaient aucune réponse mais ce fut plus fort qu’elle.
« Nan, je t’ai connu en meilleure forme. »
C’était le moins qu’on puisse dire. Mais il eut beau la défier du regard, elle ne baissa pas le sien. Et elle n’en ferait rien à moins qu’il ne soit armé. Là, oui, c’était le genre de circonstances qui vous forçait un peu à baisser les yeux. Mais sinon… Elle ajouta ensuite :
« Je vois que je tombe mal. »
Et ce fut tout. Aucune suite laissant supposer qu’elle avait subitement envie de s’éclipser en voyant ça.

Restant sur le pas de la porte, elle l’observa se pencher pour récupérer quelque chose par terre avec cet air toujours aussi furibard. Suite à quoi il lui expliqua que ça, c’était précisément la raison de son état, aussi son attention se porta-t-elle sur ce qu’il avait en main et était en train de lui désigner. Du courrier. Eh ben… Elle espéra quand même que c’était pas un rappel d’une facture impayée qui le mettait dans cet état – même si parfois, y avait de quoi péter un câble, même juste pour ça. Là-dessus, il poursuivit en lui faisant savoir qu’elle pouvait le lire si elle le souhaitait et elle y vit surtout une invitation à le faire ; il voulait qu’elle la lise, qu’elle soit au courant afin de pouvoir partager ça avec quelqu’un. Même avec la livreuse de pizzas. Bien qu’ils soient devenus plus qu’une simple livreuse de pizzas et son client, à force. Aveleen s’exécuta, sortant la lettre de son enveloppe qu’elle déplia ensuite pour la lire tandis qu’Hunter se défoulait sur son coussin. Et mieux valait ça qu’autre chose, ça ne risquait pas de lui faire bien mal au moins.
« Ah… Moi qui pensais que c’était un huissier qui te menace de te péter les deux genoux si tu ne rembourses pas la somme que tu lui dois dans les vingt-quatre heures… Je vois que c’est pire en fait puisque c’est familial. »
Petite blague pour essayer de détendre un peu l’atmosphère pendant qu’elle analyse ce qu’elle vient de lire. Une chose lui sauta rapidement aux yeux : c’était bizarre pour un père d’annoncer à son fils qu’il avait une demi-sœur par courrier. Généralement, c’était le genre de choses qui se faisait de vive-voix. Ou au téléphone, si la distance l’empêchait vraiment, mais par courrier ? Dans la tête de la rouquine, ça faisait un peu trop formel et pas vraiment familial, en fait. Et puis qu’est-ce que ça signifiait « par chance, je suis sûr que vous êtes bien différents tous les deux. » ? Pourquoi souligner cette supposée différence ? L’un était-il censé être « mieux » que l’autre ?
« Ça n’a pas l’air de t’enchanter d’apprendre que tu as une demi-sœur quelque part sur l’île dans tous les cas. »
Encore une fois, simple constatation avant de reprendre :
« Mais t’es pas obligé de partir à sa recherche, tu sais ? C’est pas parce qu’il joue sur une corde sensible en te parlant famille que tu dois forcément jouer les messagers. Et puis s’il veut vraiment de ses nouvelles, il a qu’à la chercher, lui. Nan ? »
Pour l’heure, elle ne pouvait faire que des suppositions et attendit patiemment d’avoir quelques éclaircissements de la part d’Hunter. Le tout en se décidant à entrer et en fermant la porte derrière elle parce que toute la rue n’avait pas non plus besoin d’être au courant de ce genre d’histoires. Bien qu’il ait l’air de n’en avoir strictement rien à foutre.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyMar 2 Aoû - 2:54


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Oui. C'est une putain de lettre à la con qu'Hunter vient de recevoir. De longs paragraphes qui ont réussit - en un temps record - à le mettre hors de lui. Alors pas dans tout ses états non plus, puisque ce serait trop facile, mais la colère gronde dangereusement dans ce loft. Et bien que ce ne soit pas un incendie qu'il déclare sur le moment, c'est une tempête qui se prépare. Tout de même, l'arrivée soudaine d'Aveleen temporise quelque peu ses pensées, même s'il ne compte pas franchement mâcher ses mots. Elle l'a connu en meilleure forme, et ce n'est fichtrement pas le bon moment pour un smoothie...excuse ou non, c'est pareil pour l'informaticien.

D'un geste brusque, il finit par ramasser ce papier pour le lui donner. Qu'elle la lise, c'est ce qu'il désire oui. Pour en discuter, ou surtout pour passer ses nerfs, non sur elle, mais sur tout ce qui se trouve autour de lui... Un coup de pied dans le coussin, il le regarde s'écraser à l'autre bout du salon avant de serrer les poings fermement. Aucune honte il a, de se comporter de la sorte. Puisque, faut bien l'avouer, mais la grande majorité des personnes réagiraient de la même façon en lisant une lettre de leur géniteur pour une telle nouvelle, pour de tels reproches. En tout cas, pour ce qui est de Hunter - vu que ça le concerne directement - il subis cette rage et vient à pousser sa table basse d'un second coup de pied pour l'entendre grincer sur le carrelage grisé. « Mais même si ç’avait été un putain d’huissier je serai aussi énervé à l’attendre pour lui fracasser la gueule ! » Hunter, pas content. Ce n'est pas faux, même si ce n'est réellement pas le cas. Lui qui n'a jamais eut de soucis d'argent. Qu'il n'est pas plus dépensier qu'un autre, mais tout de même raisonnable et qu'il tend à s'acheter que de l'utilité, bien qu'il se fasse aussi, de temps en temps plaisir. Portant ses mains à sa tête, il vient à serrer ses cheveux entre ses doigts en tirant fermement dessus, comme si son cerveau allait finir par lâcher. Il gémit de souffrance, mais surtout d'incompréhension...

Pour ce qui est de cette soit-disant demi-sœur, Hunter pose son regard noir sur Aveleen et reprend nerveusement en réalisant quelques pas vers elle. Mais s'en trop s'y approcher. « Non ça ne m’enchante pas, enfin peut-être un peu, j’en sais rien au final ! Je sais même pas si je dois m'en foutre ! Mais cet enfoiré se fout littéralement de ma gueule ! C’est tout c’que j’ai à dire de cette lettre ! » lâche-t-il en pointant l'un de ses index face au sol, par simple reflexe. Qu'il soit heureux ou non d'apprendre qu'il a une demi-sœur, l'importe peu. Bien que ce détail là, deviendra probablement un problème à un moment donné. Mais pour l'heure, il est surtout question de son géniteur. Cependant, il précise tout de même. « Je sais pas si je veux la retrouver cette fille. Mais je pars du principe qu’on est pas censé ignorer une famille, mais être tout simplement au courant qu’on en a une ! » Alors peut-être qu'un jour, il décidera de la retrouver, de se présenter à elle comme un demi-frère qui n'avait pourtant jamais existé jusqu'à maintenant. Soit, ça, c'est aussi une autre paire de manche...

L'auteur de cette lettre, Hunter ne peut s'empêcher de penser à lui. Lui, qui ne se souvient même pas de son visage et du son de sa voix. Lui, qui n'a tenue finalement aucune parole envers sa propre famille. Lui, qui ne sera jamais - et qui n'a aussi jamais été - son modèle paternel. C'est bien pour cela qu'il est affecté au rang de géniteur pour Hunter. Rien de plus surtout. Egaré dans ses pensées du passé, il revoit surtout le chagrin de sa mère déboussolée et n'arrive pas à éclaircir ce fait. Après avoir fait les cent pas devant Aveleen, à trouver n'importe quoi sur lequel taper, il lui refait face - à quelques mètres - pour enchaîner après un interminable silence. « En fait non, j’ai autre chose à dire à propos de cette lettre ! C’est pas le fait d’apprendre que j’ai une demi-sœur qui me met dans cet état tu vois. Vas savoir, si ca se trouve dans neuf mois j’en aurais encore une de plus ! Ce qui me met en rogne Aveleen, c’est que c’est mon géniteur qui un jour à décidé d’écrire cette lettre, déjà pour marquer ma différence, pour me rabaisser parmi tous ces enfants, et qu’il ose m’écrire comme ça, du jour au lendemain alors qu’il n’a jamais tenu son rôle de père ! Il s’est barré sans aucune raison, et nous a laissé ma mère et moi… Ce qui est sûr c’est que je tiens pas de lui, il a un culot monstre de m’écrire pour prendre des nouvelles d’une de ses filles. Ouais comme tu dis, il pourrait le faire sans mon aide ! » Il grince des dents et n'ose pas imaginer tous ces autres enfants que son géniteur à pu délaisser au cours de sa vie. Quelle enflure ! Il n'aura donc fait que des bâtards ?
Se rapprochant de deux pas de plus, il continue en ne cessant de serrer les poings, le cœur bondissant de nervosité dans sa poitrine. « Mais du coup ça veut dire quoi, hein ? Qu’est-ce qu’il cherche à m’envoyer ça dans la gueule ? » Un règlement de compte peut-être ? Une vengeance ? du fait qu'Hunter n'ait jamais essayé de prendre contact avec lui et qu'il le fait maladroitement aujourd'hui ? Empoisonné par l'amertume, Hunter lance une idée. « Bah tu sais quoi ? J'pense que j'vais aller m'faire couper les couilles. Au moins y'aura pas de risque que je devienne comme lui ! » Bon, ça c'était dit.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyMar 2 Aoû - 23:02

Pour qu’elle puisse comprendre de quoi il retournait exactement, Aveleen avait besoin de plus de détails ; elle savait qu’Hunter ne voyait pas son père comme son père mais bien comme son géniteur seulement. Ce qu’elle ne jugeait pas ; elle se doutait bien qu’on pouvait parfois en arriver là, bien que ça ne soit pas son cas. La rouquine avait eu la chance de grandir dans une famille aimante. Pas toujours à son goût parce que pas assez cultivée ni éduquée à ses yeux mais, à chaque fois qu’elle avait eu des problèmes, elle avait pu compter sur eux et ils avaient fait tout ce qui avait été en leurs pouvoirs pour l’envoyer faire les études qu’elle avait faites. Dans le fond, elle s’était toujours montrée un peu ingrate avec eux. Pourtant, elle les adorait, mais encore aujourd’hui, elle ne criait pas sur tous les toits qu’elle était leur fille. Ce qu’Hunter avait vécu de son côté avait l’air d’être tout autre, en revanche. Et elle ne l’enviait pas le moins du monde. Au point de croire qu’il aurait sans doute mieux valu que cette lettre provienne d’un huissier. Mais ça, elle était apparemment la seule à le penser puisqu’il lui fit savoir qu’il ne l’aurait pas mieux accueillie si tel avait été le cas, cette lettre. Quand même… Fallait pas se mettre dans cet état pour un impayé.
« Je vois… Je crois que je t’enverrai jamais de lettre, alors. »
La rouquine essayait de dédramatiser la situation, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Mais bien sûr, ce qu’elle attendait surtout, c’était d’avoir toutes les pièces du puzzle en mains. Elle le regarda taper dans sa table basse et puis s’arracher les cheveux avec l’envie d’intervenir mais, dans la plupart des cas, lors d’une crise pareille, il valait tout de même mieux attendre et ne surtout pas lui proposer de souffler un coup et d’essayer de rester zen car ça ne ferait qu’empirer la situation. Pourtant, devoir assister à cette scène sans rien pouvoir faire la mettait mal, comme si elle partageait un peu de sa souffrance.

Il lui expliqua un peu qu’en l’état, il ne savait pas si cette nouvelle l’enchantait ou non. Ce qui signifiait que c’était pas ça qui l’énervait mais bel et bien l’audace avec laquelle son géniteur la lui avait annoncé. Ainsi que le sous-texte. Ça, elle comprenait parfaitement ; bien que ça ne lui soit pas adressé, elle trouvait que c’était abusé. Cette fois, elle préféra garder le silence afin de lui permettre de vider son sac, quelque chose lui disait que c’était surtout de ça dont il avait besoin pour le moment : d’évacuer le plus possible toute cette colère. Et pour ça, il avait deux moyens de s’y prendre, continuer à taper dans tout ce qui se trouvait sur son chemin, au risque de se faire sacrément mal – on s’en fichait qu’il casse quoi que ce soit, en revanche, ça ne serait que matériel et ça pourrait se remplacer -, ou lui en parler. Ou les deux, puisque c’était justement ce qu’il était en train de faire. Puis, entrant dans les détails, il lui fit savoir que selon lui, la famille, c’était important. Ou plutôt que ce qui est important, c’est de savoir qu’on en a une, ainsi que qui la compose. C’était une façon de voir les choses, et elle ne s’était jusqu’ici jamais posé la question de savoir si elle était d’accord avec ça ou non. Mais ça n’était de toute manière pas le propos. En guise de réponse, elle se contenta d’acquiescer un coup. S’enchaînèrent ensuite plusieurs minutes de silence durant lesquelles elle resta les bras ballants. Elle aurait pu prendre une chaise, voire même ses aises en se versant un verre d’eau, mais elle n’en fit rien. Du moins, pas pour le moment ; puisqu’il gravitait autour d’elle, autant qu’elle reste là encore un peu. Elle ne l’interrompit pas plus cette fois-ci et attendit qu’il reprenne la parole. Ce qu’il finit par faire. C’est alors qu’il consentit à lui expliquer pourquoi ça le mettait tellement en colère. A la mention du fait qu’il pourrait éventuellement apprendre d’ici neuf mois qu’il pourrait de nouveau apprendre qu’il avait une autre demi-sœur, elle tiqua un peu parce que bon, quel âge pouvait avoir ce type ? Celui de copuler à tout va au point d’avoir un gosse dans chaque port, comme les marins ? Sa graine devait être super vigoureuse dans ce cas. A moins qu’il ait eu son fils très jeune. Mais ça non plus, ce n’était pas le plus important. Et elle comprenait tout à fait ce qu’il ressentait. Elle attendit qu’il en ait terminé – oui, oui, elle attendit même d’entendre cette menace qu’elle pensait surtout balancée sous le coup de la colère – pour franchir la distance qui les séparait tous les dos et vint poser une main sur son épaule.
« Hé, t’es quelqu’un de bien, tu sais ? On s’en fiche de ce qu’il pense et de ce qu’il a voulu dire par-là, il te connaît même pas. »
Même qu’elle le connaissait mieux que lui, visiblement, alors que ça ne faisait que quelques mois. Puis elle reprit :
« Et j’ai pas besoin que tu me dises que tu n’es pas comme lui, ça se sent que tu voudrais pas faire subir à de pauvres gosses ce que t’as connu, toi. »
Parce qu’il était quelqu’un de bien, justement. Puis elle fit la grimace mais n’évoqua pas la décision qu’il venait de prendre sur un coup de tête, certaine qu’il finirait par revenir dessus. Ce n’est qu’après qu’elle l’examina d’un peu plus près.
« Tu t’es fait mal quelque part ? »

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyVen 5 Aoû - 3:26


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Géniteur, huissier, facture impayée - bien que ce ne soit impossible mais plutôt un retard de règlement -, ou encore un licenciement, toutes ces raisons là auraient été la même étincelle pour allumer la mèche McCready. Faut croire qu'Hunter ne s'est visiblement pas lever du bon pied ... ou qu'il n'arrive véritablement pas à contrôler sa colère lorsqu'elle décide de pointer le bout de son nez pour l'empoisonner. C'était bien donc deux hypothèses les plus fiables qui se présentaient à lui, mais dont aucune, il ne remettait en question lorsqu'il se trouvait bel et bien dans cet état. Autrement dit, il voit rouge. Il explose, puis il revoit rouge encore. Mais en entendant la répartie d'Aveleen, et avant de s'en prendre désormais à sa table basse, Hunter reprend, un air doucement méprisant dans le timbre de sa voix. « Ouais non, très mauvaise idée ! » Puisque désormais, toute lettre qu'il recevra, c'est avec une grande méfiance qui les lira... et si une amie vient à lui en écrire une lettre - de ses propres mains - ça annonce pas vraiment une très très bonne nouvelle. Donc qu'il soit clair avec elle tout de suite, jamais il ne voudrait un jour recevoir une lettre de sa part. Oh non, jamais...

Les cents pas, il n'avait pas finit de les faire, rôdant tout autour de la jeune femme, soit comme un lion en cage, soit comme un requin pour encercler sa proie et la déstabiliser. En revanche, il finit par lui dire ce qu'il pense véritablement de cette lettre et surtout du dégoût qu'elle peut bien lui procurer. Bien entendu, il lui fit aussi part de ses doutes, et des questions qui s'accumulent inévitablement dans ses pensées... Ca ne fait qu'un certain temps qu'ils se connaissent, elle et lui, mais elle semble néanmoins l'avoir déjà bien cerné, sauf pour ce qui est de son état colérique. Surprenante, elle le définit comme quelqu'un de bien. A l'entendre, Hunter hausse discrètement l'un de ses sourcils avant de reprendre toujours sur un ton écœuré, quitte à lui couper la parole de moitié. « Je ne peux pas dire que je sois quelqu’un de bien tu vois, mais je sais qui je suis et ce que je suis ! Et lui, il ne me connait pas. Ou alors si, vu qu’il doit bien se douter dans quel état cette lettre allait me mettre ! Enfoiré-va ! » lâche t-il en faisant demi tour, pour simplement contourner le canapé avant de revenir vers elle.

Chez Hunter, il faut savoir qu'il a toujours fait - et ainsi, fera toujours - la différence entre ce qu'il est, et ce qui il est. La nuance peut paraître un peu étroite et très peu différenciée, mais pour lui, elle existe. Il est ce qu'il a toujours été, tantôt dans sa personnalité, dans ses envies que dans ses choix. Mais ce qu'il est, c'est l'asperger. Et il a toujours apprit à vivre avec, à s'adapter. Alors peut-être que cet aspect là, Aveleen l'ignore encore, mais ils auront forcément un jour, un moment durant lequel l'exploiter. Si et seulement si, elle posera de plus amples questions sur son cas.

Faisant le tour du canapé, Hunter ne prend pas la peine de répondre à Aveleen. Il est loin d'être comme son géniteur, ça y'a pas à dire. Mais sur le moment, il se tâte à lui faire promettre que si un jour, il devient comme lui, ou commence à lui ressembler, qu'elle le tue sur le champ. Puisque l'attitude de ce géniteur, dépasse ses limites et châtient ses valeurs. Revenant finalement près d'elle, comme s'il voulait retrouver cette main simplement posée sur son épaule, Hunter la fuis du regard un court instant avant d'ancrer ses yeux dans les siens. A sa question, il ressent plus durement la brûlure qu'il s'est faite sur son bras gauche et vient à abaisser son regard sur celle-ci. La mâchoire de nouveau crispée, ses poings se resserrent, il répond alors sur un ton plus dur. « Non ca va ! » Mais c'est un mensonge. Il est brûlé au bras gauche, et cette douleur devient alors de plus en plus omniprésente, face à la colère qui l'emprisonne encore. Naturellement, l'une de ses mains vient à se desserrée de ce poing pour toucher son bras. Il grimace sur le moment et alors qu'il écarte les franges brûlées pour visualiser sa plaie, la colère reprend le dessus. « Enfin si, y’a juste cette bougie à la con qui m’a brûlée là ! » Oui, puisque c'est tout à fait la faute de la bougie. Elle n'avait pas à tomber au sol, pour rentrer en contact avec l'alcool et remonter jusqu'à son bras. Ca aussi, il n'irait pas le remettre en question. Soit. Alors que la colère se remet à grimper dans sa mâchoire, et prit d'un élan, Hunter vient à déchirer sa chemise devant Aveleen avant de se retrouver à moitié à poil... « T'façon je l'aimais pas ! » Ah ! C'était aussi peut-être à cause de cette chemise qu'il avait reçut cette lettre ? Mais non Hunter, ne t'écarte pas de la raison !

Son regard plissé, ses sourcils froncés, sa mâchoire encore bien crispée, se tenant bien droit devant elle, ce n'est que sa voix qui appelle au secours pour se détendre légèrement. « Aide moi... » Qu'elle l'aide à aller mieux, qu'elle fasse quelque chose, là, maintenant, tout de suite !

...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptySam 6 Aoû - 19:46

A la réponse d’Hunter concernant sa réplique sur le fait de ne jamais lui envoyer de lettre, on aurait dit qu’il ne s’attendait jamais qu’à de mauvaises nouvelles. Pourtant, il pouvait y en avoir de toutes sortes, des lettres. Des lettres désagréables comme celle qu’il avait tenu en main quelques instants auparavant, mais pas que ; il pouvait y avoir des lettres contenant des déclarations aussi. D’amitié, d’amour, du genre qui vous redonne immédiatement le sourire. Mais non, à croire qu’il n’y avait jamais pensé, à ça. Ce qui expliquait qu’il refuse catégoriquement d’en recevoir une d’elle. Bon. De toute manière, Aveleen n’était pas très douée pour mettre ses émotions par écrit. Plutôt pour écrire de longues thèses sur la voie lactée. Aussi ne trouva-t-elle rien à répondre à ça, se contentant d’un vague haussement d’épaules. Ne sachant trop quoi faire de son corps, la rouquine finit par croiser les bras sur sa poitrine après qu’Hunter lui ait bien fait comprendre qu’il n’était pas quelqu’un de bien. Ah… Okay, elle ne le connaissait peut-être pas encore beaucoup, mais elle était sincère, elle ne disait pas tout simplement ça pour le calmer. D’ailleurs, ce n’était pas son but. Parvenir à le calmer aurait été la cerise sur le gâteau, oui, surtout que ce n’était pas des petites colères qu’il piquait, c’est le moins qu’on puisse dire, mais… Quand il faut que ça sorte, autant que ça sorte un grand coup plutôt que de garder ça en soi et de le ressasser au point d’envenimer la situation. Son but était d’être là. Qu’il ne se sente pas seul dans la tourmente bien qu’il ne donne pas vraiment l’impression d’avoir envie d’embarquer quelqu’un là-dedans, le fait qu’il lui demande de lire cette lettre était révélateur et, une fois n’est pas coutume, elle était capable de lire entre les lignes.
« Je me doute que quoi que je puisse en dire, tu resteras sur tes positions, mais si t’étais pas quelqu’un de bien, je prendrais même pas la peine de passer du temps avec toi. Et je pense pas que tu sois différent avec moi ou avec d’autres. »
Mais elle se doutait que le lui dire n’y changerait rien. Il devait s’en être convaincu au fil du temps ; quelque-chose qu’on ne changeait pas d’un claquement de doigts. En tout cas, elle l’aurait dit.

Elle le regarda ensuite faire le tour du canapé dans un sens puis dans l’autre. Heureusement, il a arrêté de taper dans tout ce qui se trouvait dans son champ de vision. Ce qui lui permit de s’enquérir de son état. Parce que bon, il avait beau être très grand et avoir l’air très fort, la colère ne le rendait pas pour autant indestructible. Et elle savait pertinemment que c’était quand celle-ci retombait, que commençaient à apparaître les bobos. La rouquine s’attendait à ce qu’il l’envoie chier puisqu’il s’adressait à elle de cet air un peu méprisant depuis qu’elle était arrivée. Mais elle savait aussi que cette rage n’était pas tournée contre elle, c’était juste qu’elle débordait de partout. Un peu flippant c’est vrai mais elle avait envie d’être là pour lui. Sûrement parce qu’elle-même se sentait seule dans un tout nouvel endroit et qu’elle n’aurait pas su vers qui se tourner dans une situation semblable. Des yeux, elle suivit son regard et remarqua enfin cette brûlure. « Non, ça va ! », tu parles, il était sacrément bien brûlé, oui.
« Tu déconnes ! Ça n’a pas l’air d’aller si bien que ça… »
Elle fit deux pas dans sa direction histoire de prendre la température, de voir s’il ne reculait pas d’autant mais, puisqu’il l’avait laissée approcher une fois, il devrait la laisser le faire une deuxième. Et elle avait vu juste puisqu’il resta là où il se trouvait. Comme dans un film et peinant visiblement à décolérer, Hunter arracha soudain sa chemise, clamant que de toute manière, il ne l’aimait pas. Et oh mais c’était tout sauf désagréable à regarder, ça. Aveleen dut même buguer une seconde puisqu’elle s’entendit répondre :
« C’est pas moi qui vais m’en plaindre en tout cas. »
D’ailleurs, elle s’était encore avancée d’un pas. Avant de reprendre ses esprits : elle n’était pas là pour ça. Non, elle était là pour lui porter secours. Ce qu’il lui demanda lui-même d’une petite voix, gardant cette position très raide de l’homme qui n’a pourtant besoin de personne. Hochant la tête, elle lui demanda :
« Montre-moi ça. »
Et attendit qu’il lui tende docilement son bras afin qu’elle fasse une estimation rapide des dégâts.
« On dirait que t’as évité le pire. Allez, viens par-là. »
Elle garda sa main dans la sienne et l’attira en direction de la cuisine et plus précisément de son évier où elle fit couler de l’eau et lui mit le bras sous le jet.
« Tu me dis quand ça ne fait plus mal. Est-ce que t’as un truc désinfectant et une pommade cicatrisante ? »
Si oui, qu’il lui dise où tout ça se trouvait et elle se débrouillerait.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyMar 9 Aoû - 3:02


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Il y a une phrase qui dit " on ne peut pas donner à boire à un âne qui n'a pas soif ". Et Aveleen a justement raison. Hunter restera toujours sur ses positions pour ce qui est du bien de sa propre personne. Parce que lui seul sait ce qu'il subit à longueur de journée, et tente sans relâche de maitriser le plus souvent ses émotions face à des imprévus qu'il côtoie, sans cesse. En revanche, tout ce qu'elle lui dit ensuite, lui fait intérieurement du bien. Même si son regard ne s'attendrie pas pour autant et que la colère s'empreigne toujours de lui. Depuis qu'ils se connaissent, Aveleen ne prendrait donc pas la peine à passer du temps avec lui, s'il n'était pas quelqu'un de bien. Ca oui, il peut tout à fait le concevoir. Mais qu'elle le découvre ainsi, dans cette haine déchirante, ça, un peu moins. Jamais il n'aurait pensé un jour se montrer de la sorte, face à elle. Et c'est aussi ce qui l'énerve sur le moment. Il s'en veut. Abaissant quelque peu son regard, il décide alors de lui répondre, toujours sur un ton plus qu'énervé. « J'suis pas le même avec des amis, qu'avec des inconnus. » Ce qui semble tout de même logique, dans un certain sens. Et peut-être que ça, Aveleen l'avait un peu remarqué, ou non... Quoiqu'il en soit, Hunter ne se trouve pas être une bonne personne, mais très différent des autres. Et même s'il peut faire de cette différence une force, bah va falloir le lui apprendre.

Une lettre pour une brûlure. Ca coûte si cher ! Parce que même du haut de ses un mètre quatre vingt seize, Hunter se veut étrangement un peu douillet lorsqu'il se blesse ou tombe malade. Autrement dit, un grand enfant très intelligent. Mais dont l'intelligence se veut alors mise de côté, pour laisser ce petit côté enfantin prendre le dessus, et venir déchirer la manche de sa chemise en s'écriant, que de toute manière, il ne l'aimait pas. Point. Il l'entend Aveleen, mais ne comprend pas encore ce petit sous entendu. Se plaindre de quoi ?
Sa voix se libère alors d'une tension pour lui demander de l'aide. Qu'elle fasse quelque chose, tout de suite, il a besoin d'elle. Naturellement, gardant son regard sombre, il lui tend son bras gauche et ne tarde pas à la suivre jusque dans la cuisine. Il ne relâche sa main qu'avant d'immerger son bras dans l'évier, sous l'eau ruisselante du robinet. L'eau à température ambiante lui fait du bien, mais au premier jet, Hunter vient à grimacer en serrant des dents. Redressant son regard dans celui de la jeune femme, il décide alors de lui répondre plus calmement. « Ca soulage quand même... Je dois avoir tout ca en haut, dans la salle de bain. » Sans attendre, il accompagne Aveleen à l'étage, après avoir emprunter ses escaliers en ferraille noir et se permet d'entrer le premier dans la salle de bain, après avoir longer un couloir et une petite mezzanine.

Pour ce qui est de sa trousse de secours, Hunter ne la complète que très rarement - vu qu'il tâche toujours à ne jamais se blesser. Néanmoins, dans son van - où il stocke la plupart de ses affaires de plongées - une deuxième trousse de premiers soins se veut bien mieux adaptée. Parce que oui, il n'est pas rare qu'il se blesse malgré la seconde peau que peu lui offrir sa combinaison. Mais une fois dans la salle de bain, il vient à ouvrir son placard mural assez brusquement afin de lui laisser l'aisance à se servir. Elle doit sans doute s'y connaître mieux que lui, ça c'est sur ! Et pendant qu'Aveleen fouille de son côté, Hunter quant à lui, décide alors d'ôter entièrement sa chemise, avant de la balancer dans le fond de sa douche. Il grimace une seconde fois, crispant d'autant plus sa mâchoire alors qu'il s'observe dans le miroir d'en face, se tenant devant eux. « Ca fait mal, putain... J'espère que tu as un don de guérisseuse, parce que je tiens pas à garder une cicatrice... » dit-il en venant contracter l'intégralité de son torse, pectoraux et abdos compris... Il l'ignore peut-être, mais concernant une possible cicatrice, pour sûr qu'il en gardera une, et une belle... Mais en attendant, il se retourne face à la jeune femme, pour se laisser entièrement faire.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyVen 12 Aoû - 18:28

Aveleen n’avait pas attendu cet incident pour se douter de la nature quelque peu bornée d’Hunter. Ça se sentait qu’il était difficile de lui faire changer d’avis, mais elle avait tout de même envie de le rassurer sur un point : si c’était qu’un effroyable connard, comme il avait l’air de le sous-entendre, elle ne s’embêterait pas à passer du temps avec lui. Et s’il n’approuva pas tout à fait ses dires, il lui fit quand même remarquer qu’il ne se comportait pas de la même manière avec ses amis ou avec des inconnus. Ce qui fit sourire la rouquine.
« Et dans quelle catégorie ça me range, ça ? »
Disons qu’elle avait bien une petite idée sur la question. Ça ne faisait pas bien longtemps qu’ils se connaissaient, non, mais disons qu’ils avaient l’air d’apprécier la compagnie l’un de l’autre et qu’ils avaient pas mal eu l’occasion de discuter ensemble, de partager des choses devant de bons films. Hunter avait d’ailleurs moins de réticence à se livrer qu’elle. C’était en tout cas ce qu’il lui semblait. Enfin, à peu près car elle lui avait quand même parlé de sa famille, de son licenciement abusif et tout ce qui s’ensuit, mais sans jamais entrer dans les détails. Si elle était en danger, alors toutes les personnes qu’elle mettrait au courant le seraient aussi.

Bref, ce qu’il lui fallait faire maintenant, c’était surtout le soigner puisqu’il semblait vouloir que ça soit elle qui s’en charge. C’est pour ça qu’après lui avoir passé le bras sous l’eau presque tiède, ils montèrent tous deux dans sa salle de bains. La précédant, il lui ouvrit sa pharmacie avec brusquerie, ce qui le faisait ressembler un peu à un enfant en plein caprice. Et si Aveleen n’avait aucune expérience avec les enfants, elle semblait pas trop mal s’en sortir avec Hunter, en tout cas. Elle se permit ensuite de farfouiller à l’intérieur, remarqua que c’était quand même pas mal le désert, mais finit par mettre la main sur un tube de Flamazine, ainsi que tout ce dont elle pourrait avoir besoin pour nettoyer, désinfecter et bander. Comme quoi, il avait quand même l’essentiel. Sur ce temps, il s’était tout à fait débarrassé de sa chemise et elle l’observa à la dérobée à travers le miroir, le temps qu’il espère qu’elle ait des dons de guérisseuse. Oh ça, elle aussi aurait aimé. Ce petit sourire un peu taquin revint étirer ses lèvres alors qu’elle répondait :
« Bientôt tu vas me dire que tu veux un bisou magique aussi, nan ? »
Ça ne l’aurait dérangée outre mesure, pour être honnête. Après s’être lavé les mains et repliant une jambe sous elle, elle s’assit sur le rebord de la baignoire, puis elle glissa sur le côté et tapota la place à côté d’elle, tâchant de trouver une surface sur laquelle déposer tout ça.

Sans faire de chichis, elle reprit son bras et commença à nettoyer la plaie avec le sérum physiologique qu’elle avait trouvé. Puis la désinfecta avec de la bétadine. Entre chaque étape, elle regardait son visage pour vérifier qu’elle n’était pas trop brute, soigner quelqu’un d’autre, c’était différent de se soigner soi-même, notamment parce qu’on n’avait pas d’indicateur autre que les expressions de la personne qu’on avait en face de soi. Il grimaçait de temps à autres et dans ces moments-là, elle s’efforçait d’y aller plus doucement. Une couche de Flamazine, une compresse et il n'y eut plus qu’à faire le bandage.
« Tu me dis si je serre trop. »
Encore une chose pour laquelle elle n’avait pas d’indicateur. Elle s’appliqua donc mais le fait est qu’elle n’était pas infirmière et qu’elle n’allait pour ainsi dire jamais jusqu’à cette étape lorsque c’était elle qui se blessait, donc le bandage fut quelque peu sommaire.
« Pour ce qui est de la cicatrice, je crois qu’on peut pas y faire grand-chose. Mais si ça peut te rassurer, sache que les nanas adorent ça. Ça fait gros dur. »
Ce qui ne reflétait qu’à moitié ce qu’elle avait pu voir de lui aujourd’hui, mais l’important dans ces cas-là n’était pas ce qui était mais ce qui semblait être.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptySam 13 Aoû - 2:45


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Hunter est différent. De nature, mais surtout par rapport à qui se tient debout devant lui. Certains visages le mettent très rapidement à l'aise - surtout suivant la situation dans laquelle il se trouve - et d'autres l'incitent à se renfermer d'autant plus sur lui-même. Autrement dit, il n'aborde pas un inconnu avec la même aisance qu'il peut avoir lorsqu'il retrouve une ou un ami. Mais pour ce qui est d'Aveleen, c'est tout autre chose. Ils se connaissent depuis un moment, il se veut toujours ébloui par sa chevelure rouquine et flamboyante - avec toute la discrétion qu'il peut avoir -, savoure chaque instant passé avec elle, parce que justement, avec Aveleen, il y a quelque chose qui le tracasse profondément. Elle le met mal à l'aise - par moment -, mais pas assez pour qu'il prenne la fuite. Mais suffisamment pour qu'il se pose un milliard de question...sur elle, sur lui, sur possiblement eux ? Bien qu'il soit doué avec les formules et sa dextérité sur le clavier, il ne l'est pas du tout pour ce qui est de détecter des sentiments, et encore moins pour les verbaliser. Mais il se veut encore dans un stade précoce, c'est pourquoi, il ne trouve qu'à lui répondre. « Dans aucune des deux. » Le regard encore énervé et abaissé, il espère qu'elle ne désire pas en savoir plus, mais se contente alors de cette finalité. Elle n'est plus une inconnue - vu l'allure à laquelle elle a tendance à débouler chez lui, surtout quand ça ne va pas - ; mais elle est bien plus qu'une simple amie. Soit, il détourne bien vite l'attention de cette discussion sur sa chemise, et notamment sur cette brûlure.

Une brûlure qui est bien vite passée sous l'eau quelque peu tiède, et qui commence sérieusement à tirer sur les tissus sains qui se trouvent tout autour. Ca fait mal ouais, ça brûle même et c'est franchement pas agréable pour Hunter. Mais par chance, ils se rendent rapidement dans la salle de bain afin de prodiguer des premiers soins. Laissant Aveleen fouiller dans le placard de sa petite pharmacie, Hunter en profite donc pour quitter sa chemise et se regarder dans le miroir. Quel gachie désormais, d'avoir autant esquinter son bras gauche...pour une merde qui n'est autre que son propre géniteur. Ouh oui, il s'en souviendra !
Espérant à des dons de guérisseuse, il se tourne face à la jeune femme pour lui tendre le bras et sourit brièvement à ses paroles, laissant son regard encore endurcit par la colère. « Peut-être. » C'est une idée.. N'ayant pas franchement le temps d'élargir plus son sourire, Hunter vient prendre place à ses côtés, sur le rebord de sa baignoire. Il regarde Aveleen d'un air vraiment pas très rassuré et se met bien vite à grimacer alors qu'elle nettoie sa brûlure. « Ugh.. » lâche t-il en se raidissant bien droit, levant les yeux vers le plafond. L'odeur de la bétadine qui s'en suit vient inciter Hunter à regarder sa brûlure, tout en grimaçant par moment, puis en reculant légèrement son bras. « J'suis un peu douillet en fait. » rajoute t-il en venant faire sautiller l'une de ses jambes, uniquement dirigé par la douleur. Même si bon, elle l'avait surement déjà remarqué.
Bande en main, Aveleen s'apprête donc à recouvrir la circonférence de son bras, et c'est à ce moment là, qu'Hunter plonge ses yeux sur son visage - bien concentré. « Tu peux y aller.. » autant que ça soit bien serré après tout, et qu'elle n'ait pas à le refaire dans la journée.

Encore assit à ses côtés, il ne la quitte plus des yeux, sentant son cœur s'enjailler soudainement dans sa poitrine. Il l'écoute pourtant attentivement et vient à sourire d'un air hébété. « J'suis gros alors, c'est ça ? » C'était aussi une autre façon d'interpréter sa phrase. Parce que dur, vu comment il est douillet, ça, il en doute. Mais sans attendre réellement de réponse, il se penche quelque peu vers Aveleen, laissant un silence surplomber la salle de bain, puis se recule avant de se lancer et de venir déposer un baiser sur l'une de ses joues. Un baiser rapide, durant lequel il n'a même pas prit la peine de bien sentir son odeur ou de définir son parfum. En revanche, très mal à l'aise par la suite, il se redresse. « J'vais aller me chercher une nouvelle chemise, du coup. Tu...tu veux venir ? » Oulah, il s'enfonce ? Hunter déglutit en détournant son regard de la jeune femme, et se met alors à rejoindre sa jambe, où il s'est totalement offert le luxe d'un énorme vélux juste au dessus de son lit. Histoire de contempler les étoiles la nuit, ou encore les avions la journée, si l'emmerdement et surtout la flemme le prend.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyLun 15 Aoû - 19:31

Dans aucune des deux ? Aveleen pencha la tête sur le côté, un tout petit peu décontenancée. Comme quoi, il ne valait mieux pas qu’elle se fasse trop de films puisque, si elle voyait Hunter comme un ami, lui n’en était pas encore à ce stade. Pourtant, elle n’était plus une étrangère à ses yeux non plus. Ce qui la mettait donc dans la case « simples connaissances », pas vrai ? Une simple connaissance qui accourait à chaque fois qu’elle entendait que quelque chose n’allait pas, voilà tout. Vraiment trop conne. Elle se pinça les lèvres, ne dit rien de plus et se concentra sur ce qu’elle avait à faire. Et c’est que mine de rien, elle en avait du taf ! Pas que s’occuper d’une blessure superficielle soit une tâche si complexe que ça, en fait, c’était même à la portée de n’importe quel crétin venu à condition d’y mettre du sien, mais encore fallait-il que le crétin en question ait tout ce qu’il fallait sous la main. Ce qui n’était pas souvent le cas de la rouquine pour tout dire. Mais c’était apparemment celui d’Hunter alors c’était tant mieux. C’est à l’étage qu’ils s’occupèrent de cette brûlure. Elle n’était sans doute pas la plus douée pour ce genre de choses, mais elle ne s’en sortait pas si mal puisqu’il n’y avait pas besoin de bisou magique. En tout cas pour le moment. Mais elle eut droit à quelques grimaces de douleur, en revanche. Suite auxquelles elle tâcha de se faire aussi douce que possible, compte tenu des circonstances.

Il commenta alors qu’il était un peu douillet. Ah, c’était des conneries, ça. Chacun avait un seuil de tolérance plus ou moins élevé et qu’il le soit ou non, ça n’empêchait pas que la douleur était bien réelle. Mais ce ne fut pas du tout ce qu’elle dit. Non, au lieu de ça, elle étira un sourire en coin et ajouta :
« Comme tous les hommes. »
Ce qui pouvait être vrai comme ne pas l’être, mais disons que les hommes étaient moins souvent exposés à la douleur que les femmes, alors au moindre pépin, ils en faisaient quand même souvent tout une histoire. Non seulement Aveleen avaient des frères, mais elle avait aussi travaillé dans un milieu très masculin, donc, l’occasion de s’en apercevoir lui avait été donnée plus d’une fois. Bref, il lui donna son accord pour qu’elle serre comme il fallait et bien que le bandage en question fasse peine à voir, il tiendrait quand même le choc. Jusqu’à un certain point, en tout cas. Mais s’il avait besoin qu’elle vienne en refaire un, il n’avait de toute façon pas à s’en faire pour ça, elle serait sans doute sur le pas de sa porte avant même qu’il l’appelle. Pour peu qu’il le formule à voix haute, en tout cas.

Là-dessus, il lui demanda si ce qu’elle avait voulu dire par-là, c’est qu’il était gros et elle en resta dubitative quelques instants. Le cheminement de pensées d’Hunter restait encore un mystère pour la rouquine mais elle ne s’étonnait plus qu’il lui sorte ce genre de théories, à vrai dire. Même qu’elle attendait toujours avec impatience ces moments. Avec un certain plaisir à moitié dissimulé, son regard glissa sur lui, comme pour vérifier. Puis le verdict tomba :
« Si toi t’es gros, alors la plupart des gens ont beaucoup de souci à se faire. »
Puis, avec un pétillement de malice dans les yeux, elle poursuivit :
« Mais peut-être que tu devrais un peu ralentir sur la pizza, je sais pas trop. »
Ce qui n’était dit que pour le taquiner, évidemment, pour lui faire comprendre que ça n’était pas passé inaperçu mais qu’il ne change surtout rien. Puis elle se tut, le voyant se pencher sur elle quelques secondes. Avant de se reculer. Puis de revenir déposer un baiser furtif sur sa joue qui la fit pouffer. A moins qu’il ne soit en train de lui envoyer des signaux totalement contradictoires, ça ne devait être qu’un remerciement pour l’avoir soigné. La proposition qui suivit en revanche était un peu plus étrange. Si elle voulait venir ? Où ça ? Dans sa chambre pour l’aider à se trouver une nouvelle chemise ? Pourquoi pas, après tout ? Ils n’étaient plus à ça près aujourd’hui. Elle se leva et rangea d’abord tout à sa place avant de le suivre.
« T’as besoin d’aide pour savoir quelle chemise choisir ? Si c’est ça, deux questions suffisent : est-ce que t’as l’intention de jouer encore avec le feu et quelles sont celles que tu aimes et celles que tu n’aimes pas ? »
Si elle était en train de se moquer de lui ? Oh, juste un peu, et puis gentiment, en plus.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyMar 23 Aoû - 2:47


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Au vu de son sourire et de cette remarque, Hunter ne peut décrocher ses yeux de ses lèvres. En revanche, à l'intérieur de lui, il réfléchis un court instant à ce qu'elle vient de lui dire. Comme tous les hommes. Aveleen devait surement généraliser cette idée puisque Hunter connaissait bien des hommes, pas du tout douillet. Du moins pas comme il peut l'être, c'est certain. Mais n'ayant jamais été un casse-cou, il reprend alors bien vite, imitant ce même sourire. « Même si je rêverai de l'être, j'suis pas dardevil. » Ah bah ça, c'est sûr. Mais bien vite, son attention se reporte sur son bras, enfin surtout sur cette brûlure que la jeune femme resserre bien comme il faut aux travers de cette bande extensible.

Pour ce qui est de l'interprétation de certains - beaucoup - sous entendus, Hunter n'est fichtrement pas le meilleur dans ce domaine. Aveleen a du bien vite le comprendre. C'est aussi pour cette raison, qu'il porte toujours sur lui ce petit air hébété. Parce que mine de rien, tenir cet air, ça passe toujours. Il observe alors le regard de la jeune femme vérifier ses dires et ricane à ses premières paroles. Mais ce doux ricanement s'estompe bien vite alors qu'elle lui dit clairement, qu'il devra songer à stopper les pizzas. Pas à ralentir, non, ça Hunter ne sait pas faire. Mais bien à arrêter... Ce regard remplit de malice, Hunter l'ignore et son visage se renferme donc sur lui-même. « Ok, j'arrête les pizzas alors. J'ai compris... » dit-il en abaissant son regard, juste avant de le redresser pour se pencher une première fois vers elle, prit par une envie de déposer un baiser sur cette joue... Chose qu'il arrive à faire, mais dont il écourte assez rapidement ce moment de pleine solitude, pour sa part, avant de se redresser.
En toute honnêteté, il aurait pu - tout seul - allez se chercher une nouvelle chemise oui. Mais sur le moment, il ne compte pas laisser Aveleen, seule, dans cette si grande salle de bain. C'était donc une petite invitation, pour qu'elle prenne un peu mieux connaissance de son loft. Soit, elle l'interprète comme elle le veut...

Une fois dans sa chambre, il en ouvre son grand placard mural, aux portes coulissantes et tire sur le portant de ses chemises, laissant alors cette barre métallique s'étendre entre Aveleen et lui. Un choix de chemise assez conséquent, mine de rien. Bien qu'il soit non stop derrière un ordinateur, il se doit d'avoir le choix lorsqu'il se déplace ou passe des entretiens. Bien entendu, ces chemises, elles sont neuves, et même jamais encore portées. Se décalant alors de côté, il regarde la jeune femme pour lui répondre. « Comme tu le vois. Y'en a trop. Et j'arrive jamais à choisir...c'est pour ça que je met toujours des vieux t-shirts. Alors choisis en une pour moi, s'il te plait. » dit-il en se décalant d'un pas de plus sur le côté, toujours torse nu...

La laissant faire son choix, sur une éventuelle chemise ou autre vêtement si elle décide d'ouvrir d'autres tiroirs, Hunter regarde son bandage et sa mâchoire se crispe de nouveau. Perdu dans ses propres pensées, il n'entend plus aucun son et reprend brusquement après un bref soupire. « Je sais vraiment pas quoi penser de cette lettre...mais ce qui est sur c'est que je vais aller me renseigner pour allez me couper les c... » Parole coupée par celle d'Aveleen, Hunter replonge son regard dans le sien...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyMer 24 Aoû - 18:21

Rêver d’être Daredevil semble courant pour les fans de l’univers Marvel. Chose qu’Aveleen avait beaucoup de mal à comprendre. D’accord, Charlie Cox l’avait rendu sympathique et attachant dans la série sur Netflix, avec cette bonne bouille de type sympa à qui il n’arrive que des merdes mais qui ne se laisse pas abattre pour autant mais… Matt Murdock est tout de même handicapé. Okay, okay, tout le monde se cassait le cul pour faire comprendre à tout le monde que ce n’était pas parce qu’il lui manquait un sens que ça le rendait infirme, que du contraire, il était bien plus capable que bien des hommes en possession de tous les leurs. Mais toujours est-il qu’il n’y voyait strictement rien.
« Le truc avec Daredevil, c’est qu’on a souvent tendance à oublier qu’il est aveugle et que c’est pas juste parce qu’il est cool qu’il porte des lunettes de soleil en permanence. Je sais pas si c’est si enviable que ça, comme situation. Tu voudrais ne plus voir tout ça, toi ? »
D’un geste circulaire de la main, elle engloba tout le loft. Bien qu’elle ne parle pas que du loft. Mais c’est parce qu’en ce qui la concernait en tout cas, la réponse était très claire. Surtout là, avec un Hunter à moitié à poil sous les yeux. Non, elle n’aurait pas voulu louper ça. Bref.

La rouquine faisait des blagues qui ne faisaient parfois rire qu’elle, il en avait toujours été ainsi mais c’était d’autant plus le cas depuis qu’elle avait fait la connaissance d’Hunter. Elle avait bien remarqué que lui, la prenait très souvent au mot. Comme là, en l’occurrence, alors qu’elle essayait de lui faire comprendre qu’elle avait bien vu qu’il commandait souvent des pizzas lorsqu’elle était de service. Mais ça fit un sacré plat. Qu’à cela ne tienne, elle ne le prit pas mal et alla même jusqu’à se pencher un peu pour venir lui planter doucement son coude dans les côtes en expliquant :
« Je plaisante. S’il-te-plaît n’arrête pas les pizzas, je me ferais sûrement virer si mon client le plus régulier ne passait plus commande. »
S’ensuivit ce bisou qu’elle comprit de travers et qui le gêna quelque peu semblait-il. Au point de lui proposer ensuite de venir voir à quoi ressemblait sa chambre. C’est vrai qu’elle ne l’avait encore jamais vue. Sûrement normal, c’est pas vraiment la première pièce de son chez soi qu’on fait visiter à tout le monde. Toujours est-il qu’elle l’y suivit. Dans le but de l’aider à se trouver une autre chemise. Nouvelle blague qui tomba à plat ; il lui expliqua très sérieusement que s’il avait du mal à choisir, c’était parce qu’il en avait trop. Problème de personne aisée. Et c’était généralement pour ça qu’il finissait en vieux t-shirt. Elle n’y voyait aucun problème, de son côté, même qu’elle en haussa les épaules avant de commenter :
« Je les aime bien, moi, tes vieux t-shirts. »
Le genre de fringues qu’elle-même choisirait. Mais soit, ce n’était pas pour ça qu’il l’avait fait venir ici et si elle était restée dans l’entrée jusque-là, elle s’avança pour aller fouiller dans toutes ces chemises à peine, voire jamais portées. Les cintres crissaient sur la barre du portant tandis qu’elle les regardait les unes après les autres quand Hunter reprit la parole. Cette fois, Aveleen ne le laissa pas finir sa phrase.
« A ta place, j’y réfléchirais quand même à deux fois. Je veux surtout pas te dire quoi faire mais garde à l’esprit que si tu prends cette décision, tu pourras plus revenir en arrière. Renseigne-toi sur toutes les options envisageables ? Y en a sûrement qui sont moins définitives si jamais tu venais à changer d’avis en cours de route. »
Elle n’était pas en train de lui dire de ne pas le faire si c’était ce dont il avait vraiment envie, mais de ne pas prendre une décision de ce genre sur un coup de tête. Oui, elle comprenait que cette lettre l’avait beaucoup chamboulé et qu’il ne voulait surtout pas ressembler à son père un jour ou l’autre mais y avait quand même d’autres moyens. Ayant l’impression de parler de choses qui ne la regardaient pas, elle attrapa une chemise hawaiienne sur le portant et tandis le bras devant elle de sorte à voir ce qu’elle donnerait sur lui. Puis la reposa.
« C’est pour une occasion spéciale ? Ça sera plus simple de faire un choix si je sais de quel côté je dois chercher. »
Puis, avec l’air de ne pas y toucher, elle tenta :
« C’est pour un rencard, peut-être ? »

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. EmptyDim 28 Aoû - 1:25


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Si Hunter avait fait référence à Dardevil, c'est tout simplement parce qu'il avait reprit la série il y a quelques jours. Un héro à sa manière auquel il ne s'identifiait pas tellement puisque contrairement à lui, Hunter n'était pas aveugle. Ni casse cou d'ailleurs. Mais il affectionnait ce sur humain, grâce à sa prestance qu'il dégage, à la faculté qu'il a d'élucider des enquêtes et surtout, à sa manière de se battre. Ecoutant attentivement la jeune femme, il en sourit de peu avant de poursuivre. « Non, je trouve pas qu'on oublie qu'il est aveugle justement. Surtout que la série est filmée autour de ça. Elle est assez centrée sur chaque bruit qu'il peut entendre pour anticiper ses moindres faits et gestes. Et ça, ça nous rappelle à chaque fois qu'il est aveugle. Mais pour te répondre, non. » Il la regarde avec un peu plus de détail, dévisageant sagement son visage. « J'aimerais pas ne plus voir ce que j'ai en face de moi... » Que ce soit sa vie quotidienne, ou encore ses ami(e)s, ou elle... Puis il élargit de nouveau ses lèvres en un sourire. « Je pourrais surtout plus bosser en fait. Même si je connais mon clavier par cœur, ça m'aidera pas pour tout. » Ca, c'est sur.

Hunter ne peut s'empêcher de la prendre au mot. Ne comprenant pas toujours ses sous entendus, c'est pourquoi il se renferme en quelque sorte sur lui-même, se convainquant alors qu'il ne pourra plus commander de pizzas. Dommage, elles étaient si bonnes. Et alors qu'elle lui donne ce petit coup de coude dans les côtes, Hunter redresse ses yeux dans les siens et ricane brièvement. « J'ai compris je t'ai dis. Plus de pizzas...même si j'aimerais pas que tu sois une deuxième fois viré de ton boulot. » dit-il un brin amusé en voulant jouer au plus têtu. Alors si vraiment elle y tenait à ce boulot, pour sur qu'il continuerait à lui commander des pizzas. Puis de toute façon, il aurait pas tenu longtemps, sans bouffer comme un gros sac, donc...

Mais ce baiser échappé le met bien vite mal à l'aise alors qu'il avait bien prit l'incitative de le lui donner. C'est pourquoi il préfère disparaître de la salle de bain, se retrouvant alors tous deux dans sa chambre, pour lui choisir une chemise. Aveleen fait le tour du portant, alors qu'Hunter se décale pour se replonger dans cette amertume concernant cette lettre. Il soupire avant de remettre sur le tapis l'idée de se faire véritablement couper les couilles. Mais parole coupée, il écoute la jeune femme en la regardant de nouveau. Elle a sans doute raison oui, peut-être qu'il doit encore y réfléchir avant de prendre une décision un peu trop hâtive. Il hausse donc les épaules. « J'sais pas s'il existe d'autres moyens réversibles. Mais tu peux comprendre que là, maintenant, c'est une décision radicale que je dois prendre. Puis toute manière, j'ai quarante ans, et très peu de chance d'avoir un jour des enfants. » Encore à chaud de cette lettre, il se note tout de même dans un coin de sa tête à se renseigner pour prendre éventuellement rendez-vous avec ce genre de praticien.
Alors qu'elle tend cette chemise hawaïenne face à elle, Hunter regarde cette dernière et grimace quelque peu avant de réfléchir à sa question. « Mmh..si t'accepte de m'accompagner au port pour se balader, ça peut être un rencard, oui. » dit-il en la fixant de ses yeux, esquissant un léger sourire dans l'un des recoins de ses lèvres. « Du coup, j'veux une chemise assez simple, genre pas avec des motifs à la con, mais classe pour cacher mon gros ventre vu que je mange trop de pizzas. » finit-il par dire en ricanant, bousculant Aveleen amicalement de son épaule en se mettant lui aussi à chercher de son côté.

Oui, les sous entendus, il a du mal à les interpréter, mais pour en faire, il sait ! Ou plutôt pour lui donner le retour du bâton... Cherchant alors dans ses chemises, son choix se porte sur l'une d'entre elles : chemise simple, coupe droite mais quelque peu centrée sur le bas et noire. Il la récupère et la montre alors à la jeune femme. « Elle ? Elle te plaie ? » Il regarde rapidement sa montre avant de reprendre. « Dis oui, parce qu'il est l'heure de partir là. Le coucher de soleil ne va pas nous attendre ! » Bon finalement, il décide d'enfiler cette chemise, se passe quelques coups de doigts dans les cheveux et récupère les clefs de son van sur sa table de chevet avant de se tourner vers elle. « Qu'est-ce tu fais ? »

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