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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 Le feu, bah ça brûle.

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AD ASTRA
Aveleen Maguire
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Le feu, bah ça brûle. - Page 2 4JQwaWmX_o
○ âge : 36 (28.11)
○ statut : célibataire.
○ métier : livreuse de pizzas.
○ quartier : north bay.
○ orientation sexuelle : hétéro.
○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

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○ pseudo : dory.
○ avatar : karen gillan
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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyLun 29 Aoû - 17:38

Alors oui, elle voulait bien croire que les scénaristes de cette série s’escrimaient sans cesse à essayer de rappeler que leur héros était aveugle par le biais de petits détails comme les sons permettant à Matt de faire tout ce qu’il n’est pas censé pouvoir faire, mais il n’empêche qu’aucun aveugle au monde n’est capable de faire ça, ce qui fait que même si on passe l’épisode à nous rappeler qu’il ne voit pas, on a quand même tendance à oublier que c’est véritablement le cas. En tout cas, c’était ce qu’Aveleen avait ressenti en la regardant, cette série. Toutefois, étant bien moins fan de tout l’univers de super-héros qu’Hunter ne l’était, elle préféra s’abstenir de tout commentaire et écouter la suite. Il l’observa quelques secondes avant de décréter que non, il ne voudrait pas ne pas voir ce qui se trouve en face de lui. Le temps pour la rouquine de sentir le rouge lui monter doucement aux joues. Avant qu’il n’explique que sans ça, il ne pourrait plus travailler. Décidément, elle ne savait jamais trop sur quel pied danser avec lui. D’un geste vague, la rouquine haussa les épaules.
« Si c’est que ça, ma foi, il existe des ordinateurs spécialement adaptés. »
Par contre, ça devait être assez limité. Mais quand on veut, on peut, il paraît.

Puis elle roula des yeux en l’entendant clamer qu’il avait compris et qu’il ne commanderait donc plus de pizzas. Si ça ce n’était pas de l’exagération, elle ne savait pas ce que c’était. Dans tous les cas, lui rappeler qu’elle avait déjà été virée avant était mérité, bien que ça lui laissait un goût toujours aussi amer dans la bouche et qu’elle préféra ne pas en rajouter une couche à ce propos. Après tout, elle aussi exagérait en disant qu’elle se ferait sûrement virer s’il ne commandait plus. Et ce fut donc ainsi qu’elle accepta de le suivre jusqu’à sa chambre. Jolie chambre, soit dit en passant mais à l’instar de tout le loft qui avait carrément l’air de sortir tout droit d’une photo trouvée sur Pinterest. Un peu pareil pour son placard, d’ailleurs, puisque des chemises, il en avait à la pelle. Pas étonnant qu’il ait du mal à faire un choix. Aveleen les fit grincer une à une sur la barre métallique pour les passer en revue tandis qu’il lui parlait de se faire couper les couilles. Non, c’est sûr qu’elle n’a pas souvent eu l’occasion d’avoir ce genre de discussions avec d’autres hommes. Et elle préférait sans doute que ça reste comme ça, même si elle n’hésitait pas trop à y aller de son petit conseil. Comme de prendre le temps de la réflexion. Rien ne servait de sauter à pieds joints dans une décision aussi radicale, bien qu’Hunter ne démorde pourtant pas. Elle trouvait ses arguments un peu bancals. Mais il avait l’air si sûr de lui. Et il s’agissait d’un domaine où elle s’y connaissait si peu. C’est sûr qu’elle n’avait jamais autant parlé et ne s’était jamais autant intéressée à la vasectomie que ce jour-là. Avait-elle seulement voix au chapitre, en fait ? Pas si sûr.
« Je sais que ça peut paraître fou mais il existe un truc qui s’appelle la contraception. D’accord, c’est pas fiable à cent pour cent mais elle peut se faire des deux côtés ce qui réduit sûrement encore plus les chances de procréer. Puis, encore plus fou, je sais, mais tout aussi radical que la vasectomie, y a l’abstinence. »
Et là, en revanche, elle savait de quoi elle parlait. La preuve, c’est qu’elle n’était jamais tombée enceinte. Comme quoi, la vierge Marie, c’est des conneries. Cela dit, Hunter était un mec et parler d’abstinence à un homme c’est… Pratiquement du domaine de la science-fiction, pour eux. Nouvel haussement d’épaules.
« Si y a si peu de chances que t’aies un jour des enfants, pourquoi t’as besoin d’une solution aussi radicale ? »
Puis elle ne voulait pas lui faire peur mais l’âge jouait quand même bien moins sur les hommes que sur les femmes en ce qui concernait ce genre de choses. Ce qui fait qu’en fait, non, elle ne pouvait pas tant comprendre que ça. Soit, cette chemise n’allait pas se choisir toute seule. Alors elle s’y remit et voulut savoir pour quelle occasion il avait besoin d’une chemise. Parce que ça l’aiderait à en trouver une qui conviendrait à l’occasion, pas tellement par curiosité – quoiqu’un peu quand même. Là-dessus, il lui apprit que ça pourrait tourner au rencard si elle acceptait de l’accompagner au port. Mettant tout espoir de côté – elle préférait y voir un rencard à peu près amical plutôt qu’un vrai rencard comme on a coutume d’en parler afin d’éviter une nouvelle déception -, la rouquine suspendit son geste et baissa les yeux sur ce qu’elle portait. A savoir un pantalon de jogging, un t-shirt et sa veste en jean extra-large ; avant de débarquer en urgence, elle n’avait pris le temps que de se brosser les dents et enfiler des sous-vêtements sous ce qu’elle portait pour dormir. Puis d’attraper sa veste et de sauter dans une paire de Converse pour ne pas geler sur place non plus entre ici et chez elle.
« Euh… »
Mais puisqu’elle avait dit être de passage pour lui proposer d’aller se prendre un smoothie, elle ne pouvait plus trop reculer, maintenant. Donc elle prit note de ses exigences et leva une fois de plus les yeux au ciel avant de se mettre à rire quand il lui bourra l’épaule. Il faut croire qu’il fut plus rapide qu’elle vu qu’il se trouva lui-même la chemise de ses rêves. Mais il voulut tout de même avoir son approbation avant de prendre sa décision finale. Tout en la pressant un peu sous prétexte que le coucher du soleil n’allait pas les attendre. Aussi opina-t-elle alors qu’en vérité, elle s’en fichait bien : une chemise, c’est une chemise.
« Okay, je viens. »
Ainsi le suivit-elle.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptySam 24 Sep - 2:57


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

D'abord, il y avait eut cette lettre bouleversante. Ensuite, le choix qu'ils devaient faire pour une nouvelle chemise. Puis ce nouveau conflit intérieur qui le ronge concernant une possible vasectomie. Hunter venait de subir ce qu'on appelle : l'effet boule de neige. Une lettre manuscrite provoquant chez lui tout un tas d'émotions voraces engorgées par la colère, engendrant un dégât collatéral comme cette brûlure et cette chemise qui se veut désormais bonne à jeter, puis le retour de cet acte chirurgical. A côté de cette penderie bien remplie, Hunter se montre toujours bien préoccupé par cette envie de se couper littéralement les couilles. Enfin, façon de parler hein, puisque si jamais il saute le pas, ce sera fait plus sainement et dans un espace plus stérile que cette chambre. Du moins, il l'espère. Mais Aveleen doit forcément bien remarquer son état de préoccupation, ce qui l'incite donc à d'autant plus en discuter. Parlant de la contraception, jusqu'à l'abstinence. Choses à quoi Hunter y réfléchis un court instant, ricanant presque nerveusement avant de lui répondre tout en redressant son regard vers le sien, avec par moment, un peu plus d'insistance.. « Mh..je suis d'accord oui. Dans beaucoup de cas, la contraception doit aider, surtout si elle est doublée. Mais dans mon cas, pour en avoir l'utilité, faudrait d'abord que je me trouve une femme. Ou simplement un coup d'un soir... » Ce qui lui était forcément déjà bien arrivé, mais ces temps ci, c'était bredouille. Donc pour lui, parler de contraception ne lui donnerait aucun résultat. « Puis même, le risque zéro n'existe pas. » dit-il en regardant longuement la jeune femme avant de lui adresser un petit sourire complice. « Juste, j'te rappelle que tu parles à un doué des formules et des équations... » C'était pas faux cela dit. Et dans son domaine, chaque problème ne doit avoir qu'une seule solution possible. Justement, pour éviter ce risque encourut et ainsi certaines divergences. Mais il grimace alors quelque peu, louchant sur les chemises bien pendues avant de relancer son regard vers elle. « Puis l'abstinence, je sais déjà que je ne pourrais pas m'y tenir. Gloire à ceux qui y arrivent hein...mais je sais pas, toi, tu y arriverai ? » Parce que oui, maintenant, là, tout de suite, il tente de le savoir...
Détenir une telle solution radicale pour Hunter est...réconfortant. C'est pourquoi il tente au mieux de le lui expliquer. « Je ne veux pas prendre de risque, c'est tout. C'est clairement radical, j'en suis bien conscient. Mais si c'est ma seule solution, je devrais le faire, je suppose. » Ou alors laisser tout simplement tout ça de côté, pour plus tard... Puis soudainement, ses pensées se brouillent et l'informaticien décide alors de revenir auprès de ces nombreuses chemises, parmi lesquelles, il finit tant bien que mal par en choisir une. Basique voire simple, peut importe, il ne veut plus perdre son temps à choisir un tel vêtement.

Désormais, ils ont mieux à faire...comme de se rendre au port par exemple - tout en prenant cette sortie pour un rencard s'ils le désiraient - afin d'observer le coucher du soleil. Une idée un peu bateau, même si une fois sur place, ils trouveront bien quelque chose de plus attrayant à faire. Après avoir récupéré les clefs de son van, le couple regagne le salon du loft avant de sortir, refermant la porte derrière eux. Et le temps du trajet fut un peu long, alors que le silence gagne l'habitacle, laissant Aveleen observer le paysage de son côté, et Hunter s'embrouiller dans ses idées tourmentées, toujours aussi préoccupé par les jours à venir concernant cette lettre. Hunter se sait pas ce qu'il compte faire concrètement de cette annonce. Sans doute qu'un jour il tombera face à cette demi-sœur cachée, ou il décidera tout simplement de la retrouver pour lui signaler sa présence, et non pour prendre de ses nouvelles - comme son géniteur lui ordonne presque de le faire dans ses écrits. Mais quoiqu'il en soit, alors que le van rouge se rapproche du port - où l'alignement des mâts décore l'horizon - Hunter rompe le silence. « Pile à l'heure ! » Pour le spectacle ! Une chance sans doute, alors qu'il n'avait plus sa montre à son poignet... Une fois garé, Hunter sort de son véhicule - laissant Aveleen faire de même de son côté - et la rejoint rapidement. « Y'a pas l'air d'avoir grand monde sur les quais, tant mieux ! » Il regarde la jeune femme, lui adresse un doux sourire et l'envie de lui tendre son bras pour mieux l'accompagner dans leur marche lui prend soudainement. Ce qu'il s'applique à faire avant de descendre les quelques marches en pierre, jusqu'aux quais du port. Marchant parmi les bateaux, prêtant son bras à la jeune femme, l'informaticien scrute l'horizon et se décide à décrocher un mot de plus. « Pardon. » Oui, il lui demande de le pardonner... Mais pourquoi ? « J'suis pas un mec simple et j'te demande pardon...j'aurais peut-être pas dû m'emporter aussi violemment toute à l'heure. Mais j'étais vraiment en colère. » Colère qui semble le quitter au fur et à mesure qu'il passe du temps avec elle...

...

PAR ZAJA.
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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyDim 25 Sep - 17:50

C’était quand même un peu fou de se dire qu’elle se trouvait dans la chambre d’Hunter pour parler vasectomie. Et l’aider à se choisir une autre chemise, accessoirement, mais elle était à peu près certaine que ça, ce n’était qu’un prétexte et qu’il n’avait pas particulièrement besoin de son avis pour y arriver. Il semblait d’ailleurs avoir des idées assez arrêtées sur la question. Mais soit, pour en revenir à la vasectomie, il s’agissait là d’un domaine dans lequel Aveleen n’avait que très peu de connaissances. Quoi de plus normal ? Elle n’avait pas de couilles à couper pour commencer et elle ne connaissait personne ayant fait ce choix. A moins qu’elle connaisse quelqu’un ayant fait ce choix mais qu’elle n’en soit pas au courant. Auquel cas, elle lui en était reconnaissante parce qu’elle n’avait aucune envie de savoir si les couilles de chacun de ses interlocuteurs étaient bien en place ou non. Ce qu’elle en savait par contre – ou ce dont elle se doutait puisqu’elle ne s’était jamais penchée plus que ça sur la question -, c’est que c’était pas mal définitif comme décision et qu’il valait mieux réfléchir à deux fois à tous les tenants et les aboutissants avant de se lancer là-dedans tête la première. Et bien qu’au fond, la décision lui revenait à lui, c’est bien pour ça qu’elle essayait de lui énumérer d’autres possibilités avant de sauter à pieds joints dans la plus radicale. Une chose est sûre, c’est que sa conclusion la fit pouffer. C’est vrai que s’il n’était pour le moment pas actif sur ce plan, ça ne servait strictement à rien de se prendre la tête avec tout ça.
« C’est pas faux. Alors à moins que tu sois décidé à te trouver une femme ou un plan cul tout de suite, je crois que tu peux te permettre de prendre le temps de la réflexion. »
C’est vrai après tout, rien ne pressait… Si ? Mine de rien, c’était une manière un peu détournée pour la rouquine d’en apprendre plus au sujet d’Hunter ; cherchait-il activement à se caser ? Juste à s’envoyer en l’air ? Ou aucun des deux ? D’habitude, il s’agissait là d’un domaine auquel elle ne s’intéressait pas du tout. Ni pour elle, ni pour personne mais, allez savoir pourquoi, ça l’intriguait cette fois-ci. Elle avait envie de se faire une idée plus précise de lui. Bien qu’elle se doute que, quoi qu’il puisse chercher, ce n’était pas si activement que ça, étant donné que c’était à elle qu’il proposait ce « rencard ». Bref, elle acquiesça quant au fait que le risque zéro n’existait pas ; les chiffres, les statistiques, elle savait que c’était son truc et elle n’aurait de toute manière put prétendre le contraire. Le sujet de l’abstinence vint alors sur le tapis parce que, qu’on le veuille ou non, c’était encore le moyen le plus sûr pour que personne ne se retrouve en cloque. Mais personne ne voulait jamais en entendre parler. Et, pour le coup, Hunter ne faisait pas acception à la règle.

Non. Impensable pour lui. Un sourire passa sur le visage d’Aveleen avant qu’il ne lui demande si elle en serait capable de son côté. Trente-quatre ans, toujours vierge ? Y avait quand même de grandes chances pour que ça ne soit pas trop un problème pour elle, non. Et ça faisait d’elle la preuve vivante que l’abstinence était la méthode la plus efficace d’entre toutes puisqu’elle n’avait jamais flippé en voyant que ses règles tardaient à arriver. Enfin un peu, mais pas pour les mêmes raisons que beaucoup d’autres femmes. Cependant, Hunter n’était pas au courant de ce détail à son sujet – parce que, bien qu’il n’y ait rien d’honteux à ça, personne dans le cas de la rouquine ne mettrait cet aspect de sa vie en avant au moment des présentations, ça serait vraiment très bizarre. Puis elle n’était pas sûre de vouloir se confier à lui à ce propos, vu la réaction qu’il avait eue dès que le mot « abstinence » avait franchi le seuil de ses lèvres. Avec un haussement d’épaules très désinvolte, elle répondit :
« Ouais, je crois bien. »
Nouvel hochement de tête.
« De toute façon, je le répète mais je ne suis pas en train de te dire quoi faire, c’est une décision qui n’appartient qu’à toi. »
Et il avait l’air pas mal résolu donc elle n’insisterait pas plus que ça. De toute manière, il finit par mettre la main sur la chemise de ses rêves et ainsi fut-il temps de se mettre en route pour le port. Abandonnant son pick-up sur place, elle grimpa côté passager du van d’Hunter et le laissa à ses réflexions le temps du trajet, s’occupant en regardant le paysage défiler par la fenêtre. Une fois arrivés à destination – à peu près en tout cas -, il lui fit savoir qu’ils étaient pile à l’heure et elle le dévisagea un quart de seconde.
« On est vraiment là pour ça, alors ? Je t’aurais pas cru si poétique, je m’attendais à… Bof, je sais pas à quoi je m’attendais, en fait. »
Plutôt que de parler pour ne rien dire, elle descendit du véhicule à l’arrêt et le suivit en lui prenant le bras qu’il lui tendait fort galamment. C’est que ça avait de véritables airs de rencard, oui. A sa remarque, elle ne put qu’acquiescer : oui, heureusement qu’il n’y avait presque personne pour la voir se balader pratiquement en pyjama, c’est sûr. C’est alors qu’il s’excusa. Pour son comportement de tout à l’heure. Et Aveleen partit soudain d’un grand rire.
« Tu m’as jamais vue au réveil, je suis sûre que ça se vaut ! Mais t’es pas un mec simple, ça, j’en conviens. C’est aussi ce qui fait ton charme. »

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyLun 26 Sep - 3:46


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

A l'heure actuelle, Hunter n'avait ni femme, ni aucun moyen de contraception d'ailleurs. Donc aucune raison de se poser ce genre de question. Mais cette lettre l'avait si bien avancé pour ce genre d'acte radical. C'était surement une décision un peu trop hâtive, mais là, sur l'instant, il n'y voyait plus vraiment clair. Sans doute qu'après une bonne nuit, il n'y penserait plus, allez savoir. Ou pas. Se connaissant parfaitement, lorsqu'il a une telle idée en tête - et ce, peut importe l'idée -, il ne l'a donc surtout pas ailleurs... Mais la répartie d'Aveleen le fait sourire, alors qu'il abaisse de nouveau son regard en songeant...à cette possibilité...de se trouver tout de suite, ce soir, une femme avec qui faire des galipettes. Ce serait mentir s'il allait vérifier devant sa porte d'entrée, si beaucoup de femmes faisaient la queue... Et la seule femme qui se tient - par chance - devant lui, n'est autre qu'Aveleen. Une femme face à qui, l'informaticien se veut assez discret lorsqu'il est question d'observer avec insistance sa chevelure, les mouvements délicats de ses lèvres lorsqu'elle lui parle, de respirer son odeur lorsqu'elle passe près de lui, ou encore d'apprécier et surtout de savourer intérieurement, la douceur de ses mains lorsqu'elle les pose sur lui. C'est qu'il se retient de l'embrasser alors qu'il se délecte de son rire... Mais quoiqu'il en soit, elle a raison, il a le droit à la réflexion, bien qu'il pense déjà à se renseigner sur la vasectomie. Redressant alors son regard peu fuyant sur elle, il répond simplement. « Oui...promis, j'y réfléchirait. » C'est ce qu'il compte faire, oui, elle peut en être sûre.

A défaut de la contraception, il y a aussi l'abstinence. Et rien que d'avoir prononcer ce mot, il est alors hors de question pour lui, d'en faire office. Ouh ça non, il n'y arriverait pas. C'est pourquoi son regard s'étonne quelque peu alors que la jeune femme lui dit le contraire. Ah oui ? Elle pourrait s'abstenir ? Pour le coup, il n'est vraiment pas du même avis qu'elle mais soit, ils voient sans doute le rapport sexuel de deux manières différentes. Chose qu'il respecte totalement. Et une fois de plus, Aveleen a raison. C'est une décision qui n'appartient qu'à lui, il est vrai, mais s'il lui en parle c'est qu'il tient à obtenir aussi, son opinion sur la question. Même si ça peut être un sujet un peu délicat, de ça, il s'en contre fiche. Restant silencieux, il finit par choisir sa chemise et entraine la jeune femme jusque dans son van. Direction le port...

Pile à l'heure, pour ce coucher du soleil qu'Hunter n'avait tardé à observer dès son arrivée sur l'île. Les premiers habitants qu'il avait d'ailleurs rencontré dès sa venue au pays, le lui avait même recommandé. C'est pourquoi il voulait aussi en profiter, au moins une fois, avec Aveleen. Il y avait de fortes chances qu'elle ait - elle aussi - déjà prit le temps de savourer ce coucher de soleil, mais avec lui, jamais. Contournant l'avant de son véhicule et après avoir entendu la réflexion de son amie, Hunter se met soudainement à ricaner. « Comment ça je ne suis pas si poétique ? » Question purement rhétorique qu'il pose, alors qu'il la rejoint avant de lui proposer gentiment son bras. Bien sûr qu'Hunter n'a jamais été très poétique. Il semble même être incapable de savoir lire correctement un poème. Et pour ce qui est du romantisme, il avait encore beaucoup d'effort à fournir. Mais passons, il préfère l'emmener sur le port, pour ainsi se balader sur les quais, faisant bien face à la descente du soleil couchant...

L'horizon est splendide, et suffisamment chaleureux pour que sa colère cède sa place à un certain calme, l'incitant alors à lui demander pardon. Il avoue ne pas être un mec simple et s'être surtout très vite emporté, suite à la lecture de cette lettre. Et ce qui est sur, c'est que s'il venait un jour à la relire, il serait exactement dans le même état, qu'il a été devant elle. Alors il optera plutôt pour la brûler lorsqu'il aura du temps à perdre. Quoiqu'il en soit, il le sait, il n'aurait pas dû se comporter de la sorte, et lui parler sur ce ton. A cet instant, il désire donc qu'elle lui pardonne cette attitude, ses mots plus hauts que les autres... Et alors qu'elle se met limite à pouffer de rire, Hunter jette son regard étonné mais amusé sur elle. Une mouche l'a t-elle subitement piquer ? Sur le coup, il ne comprend pas vraiment sa réaction, mais appréciant ce rire, il finit par dessiner un large sourire sur ses lèvres, resserrant quelque peu son bras contre lui. « Ah, parce qu'au réveil t'es pire que moi ? Fais moi penser à ne jamais dormir avec toi alors ! sinon y'a des chances que ca parte en combat de Hulks ! » dit-il sur un ton plus qu'amusé, en s'imaginant tout à fait la scène, de bon matin. Mais bien vite, il poursuit. « Ah bon ? J'ai du charme ? » demande t-il alors qu'il rend son regard un peu plus joueur. Il sait parfaitement qu'il n'est pas un mec simple, mais de là à ce que ça lui donne du charme...pour sûr qu'il veut en savoir plus...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyJeu 29 Sep - 19:46

Aucune réflexion quant au fait de se trouver une nana à sauter ce soir-là, pour une nuit ou pour la vie, d’ailleurs, mais puisqu’il lui proposait de sortir, elle supposait que, si ça faisait partie de ses projets, ça pouvait quand même attendre demain. Tant pis, elle essayerait de glaner d’autres informations plus tard et se contenta de savoir qu’il réfléchirait avant de se lancer tête baissée dans la vasectomie parce qu’elle insistait peut-être un peu beaucoup là-dessus mais, pour elle, c’était une décision à ne pas prendre à la légère. Elle comprenait facilement qu’on puisse ne pas vouloir d’enfants, mais elle imaginait que ça pouvait changer au fil du temps. Ou pas. Tout dépendait de bien des choses. Mais, si elle devait se mettre à sa place, elle qui n’avait jamais eu pour projets d’avoir des mômes, elle préférerait quand même redoubler d’attention avant de se faire tout retirer. Juste au cas où elle changerait d’avis, au cas où elle trouverait quelqu’un capable de susciter cette envie chez elle ou même juste si un jour elle en venait à se dire qu’elle en avait un peu marre d’être seule, finalement, ou qu’elle devrait léguer son savoir à quelqu’un de son sang. Qui en aurait quelque chose à faire, s’entend, et qui n’aurait pas en tête que des moutons. En conclusion, elle avait tendance à croire que rien n’était jamais gravé dans le marbre, dans la vie, alors autant se laisser le choix autant que possible.

Puis la rouquine s’amusa de la réaction d’Hunter lorsqu’elle lui confia que l’abstinence ne devrait pas lui poser tant de soucis, de son côté. Elle ne savait pas trop quelles déductions il pouvait bien être en train de tirer de cette confession mais elle était à peu près sûre que c’était très loin de la vérité et ça la faisait rire. Bref, elle se laissa traîner jusqu’au port où elle ne se rappelait pas être jamais allée, en vérité – et qu’est-ce qu’elle aurait bien pu y faire toute seule, hein ? A part peut-être s’arrêter pour se prendre une glace. Ou en tout cas, elle ne se rappelait pas s’y être jamais arrêtée parce qu’elle avait forcément dû passer devant au moment d’une livraison ou l’autre. C’était joli. A sa façon tout du moins parce que la rouquine ne trouvait pas Island Bay très jolie comme ville. Y avait quelque chose d’un peu sauvage. Voire même d’un peu laissé à l’abandon, par endroit. C’était même pour ça qu’elle avait pris la décision de s’y installer. D’une certaine manière, ça lui rappelait un peu les petits villages paumés de pêcheurs qu’on peut voir dans le Maine – et elle ne parlait pas en connaissance de cause puisqu’elle n’y avait jamais foutu les pieds mais elle avait vu des tas d’adaptations filmographiques des bouquins de Stephen King et comme il paraît qu’on écrit surtout sur ce qu’on connaît… -, elle s’était donc dit que ça serait l’endroit rêvé pour être pénarde. Et jusqu’ici, elle n’avait pas vraiment tort. S’esclaffant à l’air pas si offusqué que ça que prit Hunter en s’entendant dire qu’il n'était pas tellement poétique, elle haussa les épaules.
« J’ai connu mieux. Ou pire. Je suis pas une très grande fan de poésie alors je suis mal placée pour le dire. »
Trop barbant à son goût. Trop cucul, aussi. Ils se promenèrent alors bras dessus, bras dessous le long de la jetée, admirant le coucher de soleil qui, elle devrait bien l’admettre, était quelque chose à voir au moins une fois, surtout en bonne compagnie comme c’était le cas présentement lorsqu’il crut bon de lui présenter des excuses. Pas de quoi, on a tous des hauts et des bas, voilà quelque chose qui ne lui avait pas échappé. Histoire de dédramatiser la situation, elle lui fit alors savoir qu’elle aussi pouvait se mettre dans des états pareils. Et ça arrivait le plus souvent au saut du lit. La rouquine détestait le matin depuis toujours et, ayant grandi dans une ferme puis ayant travaillé dans une base militaire, il lui avait toujours fallu se lever au chant du coq. Infernal. Tout qui avait un jour vécu sous le même toit qu’elle s’en rappelait encore très bien.
« Ah, me fais pas dire ce que je n’ai pas dit non plus. J’ai dit que ça se valait sûrement, pas que c’était pire. J’ai jamais été très matinale. En général, il vaut mieux pas m’adresser la parole avant midi. »
Le voilà au courant. Puis, sourire malicieux aux lèvres, elle ajouta :
« Mais je te rappellerai de ne surtout pas dormir avec moi dans ce cas, j’oublierai pas. »
Gentiment, elle lui bourra l’épaule après les questions suivantes.
« Allons, tu vas quand même pas essayer de me faire gober que tu t’en rends pas compte ? Toi, qui es plutôt craquant et qui en plus ne ressemble pas au premier venu ? Je suis sûre que t’as dû en faire tourner, des têtes. »
Alors d’accord, pour se rendre compte qu’il ne ressemblait pas au premier venu, encore fallait-il prendre la peine de lui parler. Mais assez tôt dans la conversation, la rouquine s’était aperçue qu’elle n’avait pas à faire à n’importe qui, elle.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyMer 5 Oct - 4:19


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

L'esprit poétique et Hunter, ça faisait carrément douze. Voire plus. Pas du tout dans le genre poétique, l'informaticien s'amuse tout de même de la réflexion d'Aveleen tout en la rejoignant, de l'autre côté du van. Et au vu de ce qu'elle lui dit, il comprend alors qu'elle n'est pas non plus de cet ordre là. Autrement dit, il n'essayerait donc jamais de lui écrire un poème, si un jour il venait à lui déclarer son attachement, au risque de se vautrer littéralement. Ca, il se le note dans un petit coin de sa tête tout en lui tendant quand même son bras. C'était surement un peu romantique, de marcher l'un à côté de l'autre, de la sorte, face à ce coucher de soleil. Mais pour sa défense, ce n'était pas du tout fait exprès. Alors peut être qu'il avait un peu de romantisme en lui, mais ça, il ne s'en apercevait pas encore...

Marchant sur l'un des pontons, entre les divers bateaux, c'est à ce moment là qu'Hunter lui demande pardon. Pour lui, il s'est réellement mal comporté devant elle et elle doit savoir qu'il s'en excuse. Il ignore si finalement, il l'a étonné, choqué ou même pire, traumatisé, mais c'est plus fort que lui. Il lui présente alors ses excuses, resserrant un peu mieux son bras contre lui. Mais Aveleen semble comprendre dans un sens, sa réaction, en faisant allusion au réveil matinal. Petite information qu'il apprend d'elle, tout en affichant désormais un sourire. Puisque Hunter préfère en savoir toujours plus sur elle, en évitant de parler de son propre cas. Ricanant bêtement à ses paroles, l'informaticien ne peut s'empêcher tout de même d'avoir la vision d'Aveleen, encore endormie avec un pied dans son lit, au visage un peu ronchon. Il croise du regard son sourire malicieux, et ose alors reprendre plus amicalement. « Vraiment ? Tu n'as jamais été matinale ? Mais t'as dû forcément l'être à un moment donné, non ? » Impossible pour lui de faire un lien direct concernant ces pizzas. Puisqu'à sa connaissance, personne ne commande de pizzas à sept heures du matin. Enfin c'est surtout que de toutes les pizzérias qu'il a pu fréquenter, aucune d'entres elles ne livraient aussi tôt. Du moins, pas avant midi quoi. Mais il sait qu'elle a déjà travailler dans une base militaire. Donc les réveils matinaux, elle a surement dû en subir...

Sans trop de douceur, il accepte ce bourrage d'épaule qui vient à le faire quelque peu pencher sur le côté alors qu'il ricane d'autant plus fort. Il est clair que pour lui, Hunter a zéro charme. Mais surement que la gent féminine n'est pas du même avis. Et c'est bien pour cela qu'il ose lui poser une telle question. Croisant son regard, il garde un sourire sur ses lèvres avant d'abaisser ses yeux. Petit temps pour une simple réflexion, il décide alors de lui répondre, en admirant la jeune femme de nouveau. « Boarf, pas tant que ça en vérité. Comme tu dis, je ne ressemble pas au premier venu, donc...j'ai pas franchement la côte auprès des femmes. Bon y'en a eu quelques unes quand même.. » Celles qui peut encore et toujours compter sur les doigts d'une seule main. Dont très peu avec qui il a réussit à entretenir un semblant de relation. Mais au vu de son célibat actuel, et sans descendance, il est clair qu'il n'a jamais réussit à les garder plus de quelques mois, voire même plus de quelques semaines. Cependant, il tente alors d'apporter un peu plus de justifications. « La plupart du temps, je suis pas moi même. Et je pense que c'est pour cette raison que je préfère pas parler de moi. » Hum, comment lui dire ? Sans doute précipitamment, il se jette dans une sorte de confession. « Tu l'as peut-être remarqué, ou pas en fait. Je suis asperger. Cela dit, c'est apparemment très léger pour les médecins qui me l'ont diagnostiquer, mais pas pour moi.. Et tu vois, quand j'en parle à une femme, bah quatre vingt dix neuf pour cent des cas, ça les fait fuir. Comme si j'étais un cas social, ou encore un autiste et qu'elles ont l'impression qu'elles vont devoir me materner. » Il dévie son regard, avant de poursuivre pour couper court au cas "Hunter McCready". « Enfin bref. J'ai quarante ans et l'habitude. » C'est alors que lui vient une idée... S'arrêtant dans leur vitesse de croisière, Hunter regarde la jeune femme et vient à hausser l'un de ses sourcils. « Tu aimes prendre des risques toi ? » Question assez vaste, c'est vrai.

...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyJeu 6 Oct - 19:27

A la question de si elle a forcément déjà dû être matinale, la réponse est oui : l’énorme inconvénient de grandir dans une ferme. Enfin, un parmi tant d’autre parce que pour être tout à fait honnête, Aveleen avait détesté tout de la vie à la ferme et bien qu’elle n’ait pas particulièrement envie de vivre dans une grande ville comme Wellington non plus, le simple fait de ne pas être réveillée en sursaut par le chant du coq voisin ou par une trompette stridente la ravissait. En guise de réveil, la rouquine n’avait plus que le chant des petits oiseaux. C’était ce qu’elle avait choisi comme réveil sur son téléphone parce que sinon, ceux qui voletaient de-ci, de-là dans la forêt, c’est à peine si elle les entendait. Quand elle dormait de son sommeil le plus profond, il faudrait pratiquement un tremblement de terre ou un cor de chasse pour la réveiller alors même si les animaux des bois s’amusaient à faire la fiesta une fois qu’elle avait la tête bien enfoncée dans l’oreiller, grand bien leur fasse car elle ne les entendait de toute façon pas.
« Oui t’as raison, autant à la ferme qu’à la base, d’ailleurs. En fait, je ne peux faire de grasse matinée que depuis que je vis ici. C’est sûrement le point positif le plus important. Mais je voulais parler de l’autre sens du terme matinale : j’ai horreur du matin. Toujours de mauvaise humeur. »
Sa famille ainsi que ses collègues avaient fini par s’y faire et ne lui parlait que très peu avant que la matinée soit bien avancée, à moins que ça ne soit vraiment nécessaire, lui laissant le temps d’émerger tranquillement dans sa petite bulle, sinon. Elle faillit ajouter qu’il finirait bien par s’en rendre compte par lui-même, mais jugeant cette phrase à la fois trop rentre-dedans et trop à double-sens, elle se retint à la dernière seconde.

Ils passèrent ensuite à un tout autre sujet mais tout aussi plaisant pour Aveleen en tout cas, à savoir le charme d’Hunter. Parce que ce qui était sûr, c’est qu’il n’en manquait pas. Du moins pas à ses yeux. Et elle était à peu près sûre que ça devait être le cas de bien d’autres femmes encore. Mais humblement, il lui apprit que non. Interloquée, elle le regarda pour s’assurer qu’il n’était pas en train de blaguer en jouant la carte de la fausse modestie à fond mais il n’en était rien. Et il lui expliqua le pourquoi du comment : c’était justement le fait qu’il ne soit pas comme les autres qui apparemment jouait en sa défaveur. Sérieux ? Les autres femmes voulaient-elles vraiment des hommes banals ? Ceux qu’on peut facilement pêcher dans la rue, à la sortie d’un bar à quatre heures du matin ? Une autre chose était sûr, c’est qu’elle non. Sans l’interrompre, elle l’écouta se confier à elle ; quelque chose qui n’avait pas l’air facile. Asperger, oui. Sans parvenir à mettre le doigt exactement dessus, la rouquine s’était doutée qu’il y avait quelque chose dans ce goût-là. Et ça ne le rendait pas moins attrayant selon elle. Pas plus non plus. En fait, ça ne changeait strictement rien.
« Te materner ? Alors que t’as quarante ans et manifestement pas besoin de ça ? »
Elle pouvait comprendre qu’on veuille protéger sa moitié à tout prix, qu’on veuille qu’elle se sente bien mais elle ne comprenait pas ces femmes qui voyaient leurs conjoints comme un de leurs gosses ; ça lui semblait tout sauf sain. Alors d’accord, ce n’était pas ce qu’il avait dit, en fait, il avait plutôt parlé de femmes qui ne voulaient pas materner puisqu’elles finissaient inévitablement par s’en aller mais ça ne changeait rien au fait qu’Hunter n’avait pas besoin qu’on le materne, il parvenait très bien à mener sa barque tout seul malgré sa différence. En signe de désapprobation, elle secoua la tête et le laissa clôturer ce chapitre, puisqu’il avait l’air de ne pas aimer parler de lui en qu’en plus de ça, il l’avait très clairement formulé quelques minutes plus tôt et réfléchit à la question qu’il lui posa ensuite. Une question qui avait l’air un peu sortie de nulle part tant elle n’avait aucun rapport avec ce dont ils venaient de parler mais ça n’avait pas grande importance. Si elle était du genre à prendre des risques ? Avec une petite moue, elle répondit :
« Je suppose que ça dépend. Pourquoi ? T’as quelque chose de précis en tête ? »
Après tout, elle était bien en train de se balader au port en pyjama et elle était accourue par deux fois chez lui suite à un incendie, donc on pouvait certainement dire qu’elle l’était au moins un peu. C’est qu’il était parvenu à piquer sa curiosité avec cette question.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyDim 23 Oct - 22:40


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Pour le coup, Hunter leur découvre un sacré point commun car il sait parfaitement ce qu'elle peut ressentir, chaque matin. Pour sa part, il ne bosse en général que la nuit, et se doit avoir au moins huit heures de sommeil pour refaire le tour du cadran. Ce qui signifie donc qu'il ne peut se lever avant quatorze heures, vu qu'il se couche tous les jours vers les six heures du matin. Oui, contrairement à d'autres, c'est un choix de vie et aussi une autre hygiène de vie qu'il s'est donné depuis de longues années maintenant. C'est donc en apprenant aussi qu'Aveleen peut se montrer de mauvaise humeur le matin, qu'il en ricane brièvement. « Je comprend. Je suis pareil. Et vaut mieux pas me parler avant que j'ai bu mon café. » Oui, parce que le café était réellement sa solution pour s'évader de son petit nuage endormis, avant de bien commencer une énième journée. En soit, ce qu'il retient donc, c'est de ne pas dormir avec elle, et encore moins lui parler dès le réveil. Bon au moins, ils étaient sur la même longueur d'onde concernant ce point là.

Il est vrai qu'Hunter n'aime pas tellement parler de lui, vu qu'il se résume à un "cas particulier" dans cette société, mais il se doit tout de même à en venir à ce point : l'asperger. C'était un syndrome qui le caractérisait depuis maintenant de bonnes années - si ce n'est pas plus de la moitié de son âge - et avec quoi, il apprend à vivre, à s'adapter surtout. Aveleen l'a sans doute remarqué, mais il n'est pas un homme banal. On ne l'approche pas aussi facilement et la plupart des gens ont tendance à avoir beaucoup de mal à le garder en tant qu'amis. Voire même petit ami, puisqu'il n'a jamais réussit à garder une femme. Suite à quoi, il lui avoue que les peu de fois où il avait avouer ce syndrome à l'une de ses conquêtes, toutes avaient finit par fuir, littéralement. Plus sérieusement, il vient alors à lui répondre. « C'est ce que je leur disais. Mais à chaque fois elles avaient l'impression d'avoir un gamin en face d'elles. Alors que, j'admet parfois avoir un rire de gosse, je m'enjaille pour pas grand chose, j'admire les super-héros, je porte des t-shirts colorés et j'aime pas trop les chemises même si ça m'arrive d'en mettre quand il le faut, mais je suis tout à fait capable de me comporter comme un homme. » Même si ça, elles ne lui ont jamais laissé l'occasion de le prouver. Et afin de mieux appuyer ses dires, il regarde plus longuement Aveleen. Parce que non, Hunter n'est pas le genre d'homme qui va venir téter le sein d'une femme pour se cajoler ou encore se rassurer. Il a vécu la plupart de son temps seul, et s'est battit sur ses propres expériences. Mais ce qu'il s'est toujours demandé, est bien : en quoi c'est repoussant un homme différent ? Pour sûr qu'il n'est pas un bad boy, ni un homme à fort charisme. Il est lui, avec l'asperger. Et ça ne fait en rien, son charme. C'est son avis.

Mais passons. Ne voulant pas plus s'éterniser sur son cas, il préfère alors demander directement à Aveleen si elle aimait prendre des risques. Ce à quoi elle ne peut donc s'empêcher de le questionner, s'il a déjà une idée précise. Timidement, il détourne son regard d'elle en souriant d'un air un peu gêné, et vient à replonger ses yeux dans les siens pour rajouter. « Oui... » Il marque une petite pause, avant de poursuivre. « J'aurais bien fais un tour de bateau, mais vu l'heure, je ne pense pas qu'on puisse en louer un. Donc... » Il se met alors à regarder autour de lui, posant brièvement son regard sur les différents bateaux qui les entourent, remarquant aussi qu'ils sont bien seuls sur ce ponton et reprend. « Faudrait qu'on en vole un. Enfin si on en trouve un avec les clefs dessus. Ou alors juste une barque, ça pourrait l'faire aussi. Ca te dit ? » finit-il par lui demander en la regardant de nouveau, bien plus intéressé par cette idée, au lieu de devoir se résumer.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 19:29

Allez savoir pourquoi mais apprendre qu’Hunter était un peu comme elle – bien que dans une moindre mesure, semblerait-il – la rassurait ; si un jour ils en venaient à dormir ensemble, ils sauraient tous les deux qu’il ne fallait pas adresser la parole à l’autre avant au moins le café. Quant à savoir pourquoi ils en viendraient à dormir un jour ensemble… Aveleen n’y avait pas pensé jusque-là – enfin si, mais elle ne l’avouerait pas de sitôt -, c’était lui qui venait de lui fourrer cette idée dans le crâne. Et puis d’ailleurs, ça pouvait se faire de manière tout ce qu’il y a de plus platonique. Un peu comme ce rencard, soit dit en passant. Un rencard au cours duquel Hunter eut l’occasion de se livrer un peu plus. Ainsi, il ne parvenait pas à trouver une femme capable de comprendre qu’il n’avait pas besoin qu’on le materne. Et qu’il ait des moments ou encore des goûts parfois un peu enfantins ne changeait strictement rien à l’affaire : quoi qu’elles puissent en dire, Hunter était un homme qui s’assumait entièrement et depuis un bon moment déjà. Avec désinvolture, la rouquine finit par hausser les épaules.
« Ça fait pas de toi un gosse selon moi. Juste quelqu’un qui apprécie certaines petites choses de la vie et qui assume ce côté. Si tu veux mon avis, ce qu’elles t’ont servi là, c’est rien qu’une excuse pour pas avoir à s’engager. Peut-être qu’elles savent pas ce que c’est que l’asperger, faut dire que c’est toujours très mal représenté dans la fiction. »
A en croire les films et les séries, on pouvait confondre les asperger avec des autistes profonds. Ceux qui avaient besoin d’une aide constante, ceux qui se balançaient d’avant en arrière quand ils étaient contrariés et qu’on ne pouvait pas laisser seuls plus de quelques secondes. Rain Man en somme. Partant de là, c’est sûr qu’il valait mieux bien réfléchir avant de se lancer dans une relation de ce genre. Autant dire que ça n’avait strictement rien à voir avec Hunter. Aveleen n’essayerait pas de se faire passer pour plus intelligente qu’elle ne l’était, mais une chose était sûre : ce mot ne lui faisait pas peur. Et elle était sûre qu’il devait y avoir plus de personnes asperger qu’on ne le pensait – ou même que certains voulaient bien l’admettre.

Bref, elle remarqua qu’il n’avait pas plus envie que ça de s’appesantir sur le sujet et l’accepta en lui demandant s’il avait une idée précise en tête quand il lui demandait si elle était du genre à prendre des risques. Il s’avéra que oui et Hunter ne tarda pas à la lui confier : il avait envie d’aller faire un tour de bateau. Ah… Dans ce cas, il n’avait peut-être pas choisi la compagnie de la bonne personne. A moins qu’il ait oublié qu’elle ne savait pas nager. Dans tous les cas, son envie était si forte qu’il était en train de lui proposer de voler une embarcation, même juste une petite barque. Non, non, vous n’avez pas rêvé, il était bel et bien en train de lui proposer de voler un véhicule. Bon, la rouquine imaginait qu’il voulait dire emprunter et qu’une fois le tour terminé, il ramènerait l’embarcation au port mais s’ils se faisaient choper par les garde-côtes et leur expliquaient ça, ça resterait du vol à leurs yeux. Ses yeux à elle s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise puis elle se mit à rire.
« T’es vraiment en train de me proposer d’être ta complice de vol dans le plus grand des calmes, là ? »
Ce qui ne l’empêcha pas de jeter un coup d’œil à la ronde, de repérer un couple de vieux friqués en train de descendre d’un petit yacht – pour ce qu’elle en savait en tout cas, parce qu’elle ne s’y connaissait pas du tout -, et d’en venir à la conclusion qu’ils feraient des cibles parfaites. De toute façon c’était trop tard, dans sa tête, elle avait déjà accepté.
« Bouge pas, je reviens ! »
D’un pas sautillant, elle s’élança dans la direction de ce couple de vieux et, une fois arrivée à leur hauteur, s’écria avec tout l’aplomb du monde :
« Ça alors, tonton ! J’aurais jamais cru te trouver ici ! Comment ça va ? Et toi, tatie ? »
Suite à quoi, elle les prit tour à tour dans ses bras, profitant de leur confusion pour fouiller précautionneusement leurs poches. De vrais doigts de fée. Puis elle prit congé en leur annonçant qu’elle passerait bientôt les voir avant de revenir vers Hunter, affichant un sourire triomphal mais agitant surtout un trousseau de clefs sous son nez.
« Et voilà le travail. Par contre, tu sais naviguer, toi ? »
Nul besoin de préciser qu’elle non, si jamais il se posait la question. Et pour bien le faire savoir, à peine avait-elle mis un pied sur le bateau qu’elle cherchait déjà un gilet de sauvetage, n’en trouva pas tout de suite et se passa donc une bouée autour du cou. Voilà, s’il voulait faire un remake de Titanic, normalement, elle serait sauvée.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyVen 28 Oct - 0:30


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Ca fait pas de lui un gosse. Aveleen a peut-être raison oui, bien qu'il se soit tout de même posé la question, à force de subir ce genre de fuites, même si, en temps normal, il ne se serait jamais soucié de ça vu qu'il s'accepte tel quel. Mais faut dire que sur l'instant, Hunter apprécie grandement la déduction de la jeune femme. Remarquant qu'elle n'a pas du tout la même réaction que ces femmes dont Hunter à pu auparavant cotoyer...ce qui le rassure franchement d'un côté, tout en se demandant alors s'il ne venait pas de trouver une perle rare. Sa perle rare. La sienne quoi. Quoiqu'il en soit, elle l'a déjà bien cerné, car il est vrai qu'Hunter assume totalement ces t-shirts colorés - même parfois décolorés -, ces idées un peu morbides ou loufoques, ça dépend des jours, ses propres incompréhensions, et bien d'autres encore... Il a toujours été naturellement comme ça, et ne fait surtout pas parti de ceux qui changeront pour une personne. En revanche, il pourrait tout à fait faire des concessions, un peu difficilement, mais du moins essayer. C'est déjà pas mal, venant de lui. Hochant instinctivement de la tête pour lui donner raison, Hunter se veut tout de même un peu sceptique, au fond de lui. Surtout pour ce qui est de l'asperger. Ce à quoi il reprend simplement. « Surtout que chaque cas d'asperger est différent. » Mais ces femmes n'ont pas semblé être si intellectuelles pour se renseigner davantage.
Passons...

L'étude de son cas terminée, Hunter s'empresse à lui donner une nouvelle idée, histoire de rendre cette fin de journée bien plus amusante, après l'épisode de la lettre manuscrite. Et celle de voler un bateau pour faire un petit tour en mer, lui ait venu subitement - bien qu'ils en soient entourés. C'est surtout principalement ce qu'on trouve, quand on décide de se balader sur le quai d'un port, même pour observer vaguement le coucher du soleil. Mais oui, elle a bien entendu. Se mettant à lui sourire de plus en plus grandement, alors qu'elle en découle cette question, Hunter vient donc affirmer cette idée. « Bah oui.. » dit-il légèrement hébété. Surtout parce que ce n'était pas du tout dans ses habitudes, d'aller voler ce genre de chose. Ni même de voler tout court, en réalité. Lui, il a toujours essayé de faire les choses bien, à demander poliment, quitte à s'inventer une excuse pour que son interlocuteur accepte. Mais bien vite, il rend ce sourire plus discret et son regard plus inquiétant, alors qu'il voit Aveleen s'éloigner de lui, se dirigeant vers un couple de personnes âgées... Avec autant de curiosité et de discrétion, Hunter reste donc à sa place et tente de se faire tout petit - voire même inexistant - tout en observant de près la jeune femme, se faisant alors passer pour leur nièce. C'était plutôt malin en réalité, et hilarant. Tellement qu'Hunter se mettait déjà à glousser de rire dans son coin..cachant sa bouche d'une main pour camoufler ce ricanement. Bien entendu, il était beaucoup plus captivé par le discours qu'elle tenait, que par ses actes. Ignorant alors qu'elle avait réussit à récupérer les clefs du yacht. Et c'est en la voyant revenir, qu'il fit d'abord signe au couple de retraité tout en leur souhaitant une bonne soirée, pour ensuite laisser ses yeux se poser sur ce trousseau qu'elle commençait à peine à agiter sous son nez. Probablement choqué oui, mais de moitié - vu que c'était lui qui avait tout de même lancé cette, plus ou moins mauvaise idée - il vient donc directement à prendre le trousseau de clefs, tout en affichant un air taquin. « Mais comment tu les a agressé, j'suis choqué. J'savais pas que t'étais comme ça ! A l'avenir, j'me méfierai maintenant quand tu viendras me prendre dans tes bras là...  » Bien entendu, ce n'était que pour rire qu'il lui disait ça. Quoique... « Mais bien joué ! Y'a plus qu'à ! » Qu'à monter sur le yacht qu'il se sont adorablement approprié pour terminer cette soirée. Ce qu'Hunter ne tarde pas à faire après avoir vérifier que le couple se soit déjà bien éloigné du port, et surtout après avoir jeté à l'eau, la corde qui le maintenait accroché au quai. Mais alors qu'il tente d'enjamber le rebord de la coque du bateau, il se permet tout de même de lui répondre plus sérieusement. « J'ai jamais naviguer non. Je sais pas faire...mais à chaque fois que je pars en mer pour plonger, mon "chauffeur" m'apprend quelques astuces... » Ce qui pourrait éventuellement leur servir oui. Mais il se doit donc de poursuivre. « Enfin une fois qu'on est au large, pas pour sortir d'un port.. » Donc à son avis, les manœuvres seront très fortement risquées. Mais alors qu'il aperçoit la jeune femme prendre une bouée pour se la mettre autour du cou..c'est l'éclat de rire qui se met à résonner sur le port. Pouffant lourdement de rire, Hunter se retient à la poignée de porte. « On a pas encore coulé tu sais ! » Blague à part, mais ça ne saurait tarder, vu que tous deux, n'y connaissaient fichtrement rien dans la navigation.

Essayant alors de calmer son fou rire, Hunter se veut un peu plus concentré lorsqu'il se mit à ouvrir la porte, sur laquelle son dos avait cogné lorsqu'il s'était mit à pouffer de rire. Et une fois la porte grande ouverte, - par chance aucune alarme ne se déclenche - il y rentra le premier, tentant déjà de trouver un interrupteur pour éclairer la cabine. Ce qu'il n'eut pas tellement de mal à trouver avant que la lumière fut. La cabine était d'ailleurs assez grande pour ce genre de petit yacht, avec à disposition : une banquette face à une table scellée au sol, une sorte de kitchenette faite sur mesure avec son mini frigo - mais aussi sa mini cave à vin -, une trappe - qui menait possiblement aux toilettes, voire plutôt au moteur du bateau -, un peu de bordel dans un coin ainsi que tout le matériel nécessaire pour naviguer paisiblement à la barre. En réalité, Hunter ne s'éternise pas plus que ça - et encore moins sur des détails - vu qu'il vient déjà à mettre la clef pour allumer le contact. « Pas sûr que ça se conduis comme mon van ce truc.. » se permet-il de rajouter alors qu'il repose son regard sur Aveleen, pouffant presque à nouveau de rire, vu qu'elle n'avait toujours pas lâché sa bouée. Quoiqu'il en soit, il ne perdit pas plus de temps, tout en actionnant la marche arrière en se servant d'un levier qu'il incline légèrement sur l'arrière. Ca, c'était encore pas trop compliqué. En ayant assez reculé, il tourne alors le gouvernail, n'ayant vraiment aucune vue sur ce qui se passe à l'extérieur... Si oui ou non, il est en train d'érafler toute la coque d'un bateau. Sans doute, il l'ignore. Mais après tout en voiture, c'était plus facile...

...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptySam 29 Oct - 20:55

Dire qu’Aveleen était surprise d’apprendre qu’Hunter était asperger serait mentir. Sans parvenir à en avoir la certitude non plus, elle s’en était plus ou moins doutée – ou en tout cas, disons que l’idée lui avait effleuré l’esprit – à force de le côtoyer. Si ça changeait quelque chose ? Rien du tout ; elle continuerait de le traiter comme n’importe quel homme digne de ce nom, parce que c’est ce qu’il était déjà, et puis aussi parce qu’il n’aimerait sans doute pas qu’elle se comporte différemment avec lui après qu’il se soit ouvert à elle. Continuant d’avancer, elle l’écouta lui dire qu’en plus de ça, chaque cas d’asperger était différent, ce à quoi elle opina, précisant quand même :
« Je m’y connais pas assez pour le savoir, mais j’imagine que c’est comme pour tout le reste. »
Parce que tout le monde est différent et que chacun vit tout ce qui peut lui arriver à sa manière. Peut-être qu’elle se renseignera. Et puis sinon, elle se contentera d’éviter de mettre tout le monde dans le même panier. Ce qu’elle faisait déjà, plus ou moins. Soit, ils n’étaient pas là pour parler d’un sujet qui avait l’air de mettre Hunter un peu mal à l’aise, ni même pour simplement admirer le coucher du soleil mais pour emprunter un bateau. Et tant qu’à faire, autant y aller carrément, non ? La vérité, c’est que la rouquine n’avait pas du tout choisi le yacht, c’était plutôt le yacht qui l’avait choisie, elle. Parce qu’il n’y avait personne d’autre de ce côté du port hormis ce couple de personnes âgées. Qui, s’ils eurent l’air surpris de se découvrir une nièce rousse, ne firent pas la moindre remarque pour lui faire comprendre qu’ils ne se rappelaient pas du tout d’elle.

C’est donc ainsi qu’elle leur subtilisa les clefs de leur bateau avant de revenir vers Hunter, manifestement assez contente d’elle. Agressés ? Doucement, elle ne leur a fait aucun mal et elle compte bien ramener ce yacht en bon état. Mais la simple perspective qu’il puisse être sur ses gardes à chaque fois qu’elle passerait ses bras autour de lui l’amusait ; comme si elle était une menace toute mignonne, utilisant les câlins comme attaque.
« Comme ça au moins, t’auras appris qu’il ne faut ni dormir avec moi, ni me laisse approcher assez près pour faire un câlin. »
Chose qu’elle ne faisait pas souvent, de toute manière. Pas qu’elle n’aime pas ça mais elle n’en a pas vraiment l’habitude alors quand ça arrivait, elle répondait toujours à l’étreinte qu’elle n’avait pas commencée bien maladroitement. Sans pourtant se dire qu’elle préférerait être n’importe où plutôt qu’ici. Bref, comme il le dit ensuite, y avait plus qu’à. Et croyez-le ou non mais ce n’est qu’à ce moment-là que l’idée qu’il ne sache peut-être pas naviguer lui passa par la tête. D’ailleurs, il le lui confirma. Ajoutant que la personne qui le déposait sur ses sites de plongée lui apprenait quand même comment s’y prendre. Ah… C’était tout sauf rassurant.
« Dans quoi je me suis embarquée, là. On va claquer tous les deux, c’est sûr. »
Raison de plus pour partir à la recherche d’un gilet de sauvetage. Qu’elle ne trouva pas, contrairement à une bouée. Elle se la passa autour du cou comme si ça fonctionnait comme ça et, bien loin de s’offusquer, se mit elle aussi à rire.
« Pas encore, ouais, tu fais bien de le préciser. »

Après quoi elle le suivit à l’intérieur de la cabine et continua de chercher des gilets de sauvetage des yeux. Toujours rien. Tant pis, elle fit tomber sa bouée sur ses hanches – mais ne l’abandonna sûrement pas – et regarda Hunter glisser les clefs dans le contact. Jusqu’ici, tout allait bien. Aveleen jeta un œil au tableau de bord pour s’apercevoir qu’il y avait des tas de petits interrupteurs et qu’elle ignorait à quoi ils pouvaient bien servir. Elle était d’ailleurs à peu près sûre qu’Hunter n’en savait rien non plus. Raison pour laquelle elle sortit son téléphone portable et tapa le nom du modèle du yacht sur Google, juste pour voir si elle pouvait glaner l’une ou l’autre information qui leur permettrait de naviguer sans finir au fond de l’océan.
« Regarde cet écran, il t’indique les obstacles. Celui-là la météo. Je pense que quand on sera sortis du port, on aura fait le plus dur. Enfin, jusqu’à ce qu’on y revienne en tout cas. Mais faut que tu lèves l'ancre, sinon on risque pas d'aller loin. »
Ne pouvant pas aider beaucoup plus que ça, elle se tourna vers la kitchenette mais surtout vers son mini-frigo. S’en approchant, elle se permit de l’ouvrir. Elle ne toucherait à rien d’autre mais s’il y avait par chance une cannette de Coca là-dedans, elle la voulait.
« Y a que du soda et du champagne, tu veux quelque chose ? »
N’ayant aucune envie de les voler, elle sortit de la monnaie d’une poche qu’elle déposa dans une coupelle traînant sur un comptoir pour compenser le fait qu’elle s’était pris un Coca, puis déclara :
« J’aime pas que toi t’aies pas de bouée. Je pensais que les gilets étaient obligatoires sur tous les bateaux. »

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyVen 18 Nov - 19:53


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

Asperger. C'était bien une étiquette qui lui avait été posé au beau milieu du front depuis sa majorité. Jamais il n'aurait un jour pensé l'obtenir, lui qui ne s'y connaissait pas non plus jusqu'à ce qu'on le diagnostique de la sorte. Suite à quoi il avait fait tout de même quelques recherches, en parler avec son psychiatre ainsi que son médecin traitant de l'époque. Il en avait même longuement discuter avec sa mère, remettant inconsciemment la faute sur son géniteur. Puisqu'il y a une part de génétique. Une raison de plus pour le détester car c'est à vie, qu'il doit subir cette deuxième dimension. En soit, ce syndrome n'était vraiment pas un cadeau pour lui. Ni parfois pour son entourage, mais Hunter essayait toujours de faire des efforts. Et d'en parler, en faisait partie mine de rien. Bien que ce ne soit pas un effort sur humain en temps normal, mais pour Hunter, c'était déjà un bon pas, d'arriver à se confier sur ce qu'il porte en lui. Et au vu de la réaction d'Aveleen, il se rassure alors intérieurement. Elle doit bien le prendre, c'est sûr. Mais ce n'est que le début. Comment réagira t-elle si un jour il se montre distant sans aucune raison ? Il se le demande vaguement.
Aveleen ne s'y connait pas plus que ça concernant ce syndrome, mais imagine que c'est comme pour tout le reste. Et ça, Hunter n'arrive pas tellement à la comprendre. C'est pourquoi il préfère alors demander sagement. « Mh, c’est quoi tout le reste ? » Histoire d'en savoir un peu plus, vu qu'il se veut toujours aussi curieux que d'habitude.

Finissant de glousser dans son coin, il daigne toujours à porter un sourire amusé en voyant Aveleen revenir près de lui, les clés du yacht dans les mains. Et oui, pour lui, ce qu'elle venait de faire relevait d'une agression. Bien qu'il y en avait de toutes sortes, il n'aurait jamais cru qu'elle soit capable d'agresser - par son énergie, c'était surtout de ça dont il parlait - un couple de retraités pour leur subtiliser leurs clés. Mais en tout cas, ça l'avait bien fait rire et la jeune femme le surprendrait de jour en jour. S'égarant dans un nouveau ricanement, il poursuit pour lui donner en quelque sorte raison. « Oui, alors reste bien loin de moi. » Sait-on jamais, après tout. Dommage tout de même, de ne pas essayer un jour de dormir avec elle, ni de la câliner par moment, quand il en ressent étrangement le besoin. Mais c'est sur ses paroles, qu'il décide alors d'enjamber le rebord du yacht afin de monter à bord.

Il est clair qu'aucun des deux ne sachent naviguer. Mais qui a eu l'idée de voler un yacht pour partir en mer ? Ah... Ce qui pourrait être un peu rassurant là, c'est qu'ils n'ont pas encore coulé. Une chance. Mais en entendant finalement le désarroi de la jeune femme, Hunter ne peut s'empêcher de ricaner ouvertement face à elle, en admirant la bouée qu'elle porte si bien. « Mais naan, t’en fais pas. On va gérer et bien s’amuser, tu verras ! » Ou pas. Mais fallait au moins essayer. Suite à quoi, il s'avance pour mettre le contact au niveau du moteur et engage une sorte de marche arrière flottante. C'est qu'un tel bateau se veut dépourvue de pneus donc difficile de manœuvrer comme il faut, et précisément. Tenant fermement la barre du bateau, il tente de percevoir chaque mouvement de ce dernier, avec l'aide des sensations qu'il ressent sous ses pieds. Pas un rocher sous la coque, mais il commence à peine à ressentir une certaine résistance. Et alors qu'Aveleen lui fait un petit topo sur l'écran de navigation qu'il détient juste sous ses yeux, Hunter louche quelques secondes sur ces différents écrans illuminés d'un vert luisant tout en retenant quelques détails puis finit par de nouveau ricaner. « Ah oui, l'ancre. » Qu'il est con ! Bah ouais, fallait penser à la lever sinon pour sur qu'ils iraient pas bien loin. Sans attendre, il enclenche alors la remontée de l'ancre après avoir appuyé sur un des boutons l'indiquant et ne ressent alors plus cette résistance. Laissant Aveleen farfouiller de son côté, Hunter se concentre davantage et arrive enfin à dégager le yacht de sa place de stationnement au port. Il tourne la barre dans un sens, puis dans l'autre, laissant le bateau se redresser tout seul avant de pouvoir commencer à naviguer, tout droit. Bien vite interpellé par la jeune femme, il la regarde quelques instants avant de se reconcentrer sur l'étendue de mer noire qui se tient devant lui. « Mh..vasy fais péter le champagne, ça va me détendre pour naviguer ! » Après tout, ca ne semblait plus si difficile vu l'espace qu'ils ont pour mener à mieux ce bateau en pleine mer. Mais par sécurité, il actionne également l'éclairage des lampes extérieures et remarque d'autant mieux la surface de la mer. C'est encore mieux.
Face à la barre, il se permet alors de donner quelques coups d'œil autour de lui, cherchant à ce qui pourrait bien ressembler à un gilet de sauvetage. « Bah, obligé il doit y en avoir. Regarde dans les placards du fond là-bas, ou sous la banquette. » A moins que ce couple de retraité naviguent eux aussi, pas du tout dans les règles. Il ne l'espère pas... Prit d'une envie, il incline alors vers l'avant le levier du bateau et ce dernier gagne en vitesse. C'que c'est kiffant tout d'un coup, alors qu'Hunter ressent la puissance du moteur vibrer au travers de la barre, puis sous ses pieds. Et alors que son sourire s'agrandit, il reprend. « On tente un pique de vitesse ou pas ? » Fallait bien s'amuser, non ? Ahlalah...quand il était question de jouer avec tous ces instruments, l'informaticien ne pourrait jamais se le refuser...

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptySam 19 Nov - 17:48

Tout le reste, c’est vrai que c’était vague et elle médita la question quelques secondes parce qu’elle savait très bien ce qu’elle voulait dire mais le faire comprendre, en revanche, c’était une autre histoire. Encore fallait-il trouver les bons mots. Ces secondes s’étirèrent en minutes, le temps pour elle de trouver un exemple qui lui semblait valable.
« Prenons quelque chose d’aussi banal que des migraines, par exemple. Et admettons qu’on soit tous les deux migraineux. Ben tes migraines ne ressembleront pas aux miennes, tu ne les sentiras pas de la même façon que moi et tu ne les vivras pas de la même manière que moi non plus. Tu vois ce que je veux dire ? C’est pareil pour absolument tout, je pense. On a beau nous raconter le contraire, on est tous différents les uns des autres et ça impacte sur tout ce qu’on vit au quotidien. »
Ce qui fait que prendre l’expérience d’une tierce pour argent comptant et se dire que c’est ça qu’on s’apprête à vivre, c’est une grossière erreur.
Puis la rouquine fit mine de s’offusquer de cette accusation d’agression. Elle n’en démordrait pas : elle n’avait agressé personne ; elle s’était juste fait passer pour de la famille proche dans le but de leur emprunter leurs clefs de bateau. Ainsi que le bateau qui va avec, bien sûr. Sinon, ça n’aurait pas de sens. Et ce qu’Hunter tirait de tout ça, c’est qu’il valait mieux la fuir que de la laisser approcher. Ça, elle ne manquerait pas de le lui rappeler. Elle le faisait d’ailleurs déjà.
« Promis ! »

Là-dessus, ils montèrent donc à bord et la première chose qu’elle fit, c’est se trouver une bouée. Quelle idée de monter sur un bateau quand on ne sait pas nager. Aveleen venait peut-être de signer son arrêt de mort sans le savoir. Mais tant pis, on ne vit qu’une fois à ce qu’il paraît. Ce qui ne l’empêcha pourtant pas de partager son ressenti – bien qu’il s’agisse plutôt d’une réflexion faite à haute voix qu’autre chose – et lui, en guise de paroles rassurantes, lui promit qu’ils allaient autant gérer que s’amuser. Moui… Elle demandait à voir. Bien qu’elle s’en voulut un peu de lui rappeler qu’avant d’essayer de quitter le port, il fallait lever l’ancre. C’est sûr que s’il ne l’avait pas levée, ils seraient restés à quai et ça n’aurait pas été plus mal, selon elle. Mais bon, puisqu’il avait l’air de tellement y tenir… Ils étaient partis. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que ça a l’air de bien faire rire Hunter. L’ancre comme sa bouée, soit dit en passant. Elle n’en prit d’ailleurs pas ombrage parce qu’il valait mieux avoir l’air stupide que morte. Et comme son utilité sur ce yacht s’arrêtait là, c’est à ce moment-là qu’elle se décida à regarder dans le mini-frigo. Coca ou champagne, pour l’un comme pour l’autre, le choix fut vite fait. Et la rouquine n’émit aucune objection quant au fait qu’il réclame du champagne sous prétexte que ça l’aiderait à naviguer ; après tout, il se connaissait mieux qu’elle et, pour le coup, elle lui faisait confiance, sinon elle aurait déjà sauté à l’eau et se serait débrouillée pour regagner tant bien que mal le rivage. En revanche, elle se permit de fouiller rapidement dans les placards à la recherche d’un verre, mais ne trouva pas de flûte, juste des verres à moutarde. Il faudrait donc faire avec. Elle en remplit un et revint le donner à Hunter. Avant de jeter un œil aux placards ainsi qu’à la banquette qu’il était en train de désigner. Buvant une gorgée de soda, elle posa ensuite sa cannette dans un coin et se lança donc à la recherche du Saint Gilet de Sauvetage. Qu’elle ne mit pas bien longtemps à trouver puisqu’il se trouvait effectivement sous la banquette et que c’était le premier endroit qu’elle avait fouillé.

Après quoi elle revint une fois de plus auprès de lui et le lui passa autour du cou.
« T’inquiètes, je te piquerai rien ! » s’exclama-t-elle, un sourire dans la voix tandis qu’elle refermait les bras autour de sa taille pour récupérer les attaches qu’elle finit par attacher.
« Sauf ça… »
Tenant son portefeuille entre son index et son majeur, elle le lui montra fièrement avant de le lui rendre en rigolant. Non, ce n’était pas une voleuse, pourtant, elle aurait clairement pu se lancer dans une carrière de pickpocket si elle l’avait voulu.

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyLun 21 Nov - 4:44


Le feu, bah ça brûle.  / @Aveleen Maguire

L'une des conséquences de son syndrome, faisait qu'Hunter ne comprenait pas la plupart du temps, un grand nombre de sous entendus qu'on pouvait lui faire. C'est pourquoi, avec des questions simples, il préférait à chaque fois en savoir plus. Histoire que ce soit clair, d'une part, mais surtout pour ne pas tomber dans une sorte de quiproquo. Et ainsi, de connaître davantage les pensées de son interlocuteur. Ce qui n'était franchement pas le cas quand il était question d'équations, d'algorithmes et d'autres formules mathématiques. Puisque concernant ce sujet là, tout lui semblait très clair et compréhensible. La science infuse, on l'a, ou on l'a pas. Soit, Aveleen s'attarde alors sur un exemple simple : les migraines. Ce qu'il ne tardait pas à bien comprendre puisqu'il en subissait assez souvent. Surtout après avoir passé une nuit entière sur ses deux écrans d'ordinateur, après s'être rendu compte qu'il avait forcément oublié de mettre ses lunettes de repos sur le nez. Il assimile alors ses explications tout en hochant de la tête, signe qu'il en comprend bien le sens et où elle veut en venir. En revanche, il ne souhaite pas plus s'attarder sur le sujet en déviant ce dernier pour lui faire part de sa brillante idée : emprunter un bateau pour aller faire un tour en mer. Très vite étonné mais appréciant de voir qu'Aveleen le surprendrait toujours, il ricane amusément tout en lui ordonnant presque de rester loin de lui. Non, il ne désire pas tellement faire parti de ses victimes d'agression ou de vol. Même si, bien entendu, c'était pour rire et surtout pour la taquiner une fois de plus. Mais elle lui en fit la promesse, et ça, Hunter s'en souviendrait parfaitement. Suite à quoi ils décident enfin de réquisitionner ce yacht pour en prendre possession et tentent alors déjà de le sortir du port.

Le gouvernail entre les mains, ce qui est sur c'est qu'Hunter commence déjà bien à s'amuser - et à s'y croire ; Capitaine Hunt à la barre ! - avec tous ces écrans, ces quelques boutons de commande et ce levier pour mener à bien sa première mission : réussir à quitter le port sans une éraflure sur la coque. Concentré, il ne perd cependant pas le nord et se permet de passer commande auprès de la jeune femme pour savourer un quelconque champagne à bord. Et c'est en louchant de temps en temps sur Aveleen avec sa jolie bouée, qu'il manie la barre plutôt bien et sans trop de difficulté. Alors qu'elle lui dépose un verre de champagne près de lui, Hunter ne tarde pas à la remercier tout en l'empoignant, trinquant virtuellement avant d'en prendre une fine gorgée, puis une plus abondante. Et ce qui pétille en bouche se veut fort agréable pour lui, tellement, que ça lui donne alors l'idée de faire un pic de vitesse, vu la visibilité qu'il détient désormais. Ayant alors l'accord soudain de sa partenaire, Hunter se plie à leurs volontés et incline le levier vers l'avant. Et surprenant que ça puisse paraît, au vu du petit yacht qu'ils ont réussit à dérober, ce dernier réagit même très vite et Hunter peut déjà ressentir cette nouvelle sensation, laissant Aveleen chercher un fameux gilet de sauvetage, de son côté. De nouvelles sensations qu'ils découvrent alors ensemble, bien que la vitesse ne soit pas à son maximum. Mais ne voulant pas tellement prendre de risque, Hunter finit par ralentir pour savourer de nouveau son champagne. Et à peine eut-il le temps d'avaler sa gorgée qu'il se voit mettre un gilet de sauvetage autour du coup, par la jeune femme. Déposant son verre, il abaisse son regard sur ce dit gilet et grimace quelque peu. « Mais..mais il est hideux ! » A vrai dire, elle n'avait pas choisis - si seulement, elle avait eut le choix aussi - le plus beau des gilets de sauvetage. Ce jaune canard lui brûlait les rétines, ce qu'il définit littéralement de hideux, sans forcément se rendre compte qu'Aveleen l'enveloppait déjà de ses bras pour venir enclencher les attaches autour de lui. Relevant alors son regard sur elle, puis inconsciemment sur son portefeuille, Hunter eut un bref instant d'absence avant de reconnaitre ce qu'elle venait tout juste de lui voler. Prenant un air choqué, il le récupère sans attendre et s'écrit. « Haan..mais t'es vraiment une voleuse en fait. Rends moi ça ! Tu m'as menti, tu m'avais promis... » dit-il avant de sourire, un brin amusé. Oui, elle le lui avait promis.
Portefeuille récupéré, il décide de le poser à côté de son verre, pour une simple et bonne raison, qu'Aveleen ignore encore. « En plus c'était même pas pour faire un câlin, mais pour me mettre cette horreur sur les épaules. Franchement, j'suis vexé... » finit-il par dire, en faisant mine d'être véritablement vexé tout en déviant son regard d'elle. Mais bien vite, il vient à loucher sur sa bouée et remarque alors une sorte de bouton en plastique. Et alors qu'il se respecte totalement, Hunter ne peut s'empêcher d'aller appuyer sur ce bouton. « C'est quoi ça ? Attend... » Chose fait, il se met rapidement à pouffer de rire en voyant que sa bouée venait de s'illuminer de l'intérieur, exposant un petit jeu de lumière multicolore. « Mais c'est trop bien ! Puis elle te va encore mieux comme ça ! » Il ricane en se reculant quelque peu d'elle, pour mieux profiter de la vue. Une si jolie femme, dans une si jolie bouée lumineuse. Il adore !

Ne perdant alors pas plus de temps, il rabaisse le levier ce qui incite le yacht à décélérer avant d'actionner un bouton, pour jeter l'ancre. « Allez, on va pouvoir la tester cette bouée maintenant ! Y compris ce hideux de gilet ! » Il regarde Aveleen en venant jouer deux trois fois avec de petits haussements de sourcils et décide brutalement de quitter ses chaussures, ainsi que son jean. Bon, vu que le gilet se veut bien serré autour de lui, il ne prend même pas la peine de quitter sa chemise, tant pis. Mais en voyant le regard inquiet que lui lance la jeune femme, Hunter ricane brièvement tout en rajoutant. « Non, c'est pas c'que tu crois. Mais qui dit balade en mer, dit forcément petite plongée. Et j'suis bien au courant que tu sais pas nager. Donc...ça te dit d'apprendre ? » dit-il en lui tendant amicalement une main. Il est clair qu'Aveleen a tout à fait le droit de ne pas être du tout rassurée, s'ils plongent dans l'eau obscure. Mais l'obscurité, n'est qu'un détail. Puis Hunter sera avec elle, quoiqu'il arrive.

...

PAR ZAJA.
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Aveleen Maguire
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Le feu, bah ça brûle. - Page 2 4JQwaWmX_o
○ âge : 36 (28.11)
○ statut : célibataire.
○ métier : livreuse de pizzas.
○ quartier : north bay.
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○ informations en vrac : née au sein d'une famille d'éleveurs de moutons d'upper hutt ᐱ a toujours su que la vie à la campagne n'était pas faite pour elle ᐱ préfère de loin tout ce qui touche à l'espace ᐱ au point de vouloir en faire son métier et de travailler dur pour devenir un jour astrophysicienne ᐱ virée au bout de quelques années seulement passées à la base de trentham. faute professionnelle disent ses anciens employeurs, découverte qu'elle n'aurait pu dû faire, préfère-t-elle dire ᐱ s'est reconvertie en livreuse de pizzas car on ne lui a même pas demandé son permis de conduire avant de l'embaucher ᐱ est partie s'installer dans un chalet des plus sécurisés à l'orée des bois d'island bay - à l'écart du reste - depuis quelques mois ᐱ conduit un vieux pick-up ᐱ installe des micros chez les gens qu'elle trouve louches au moment de la livraison de pizzas ᐱ pense qu'on en a après sa vie ᐱ fait vivre les fermiers du coin en ne faisant ses courses que chez eux ᐱ fait ses propres pulls grace à la laine des moutons de ses parents ᐱ ne sait pas nager ᐱ a un tatouage de la constellation cassiopée à l'intérieur de la cuisse ᐱ a des origines écossaises et irlandaises ᐱ vient de découvrir la kpop et aime plutôt bien

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MessageSujet: Re: Le feu, bah ça brûle. (#)   Le feu, bah ça brûle. - Page 2 EmptyMer 23 Nov - 18:14


De mémoire, c’était la première fois qu’Aveleen montait sur un bateau. Ce qui pouvait paraître étrange puisqu’elle habitait tout près de villes côtières depuis toujours. Pourtant, on ne pouvait pas non plus dire qu’elle était plus branchée terroir puisqu’elle déteste tout ce qui a attrait à la ferme et ne voudrait pour rien au monde y retourner. Non, mais quelque chose lui disait qu’elle serait plus à l’aise à bord d’une navette spatiale. En tout cas, c’est ce à quoi elle voulait croire étant donné qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de tester et qu’elle ne l’aurait sans doute jamais. A moins qu’elle ne se décide à partir pour la Floride. Ou encore pour la Guyane, maintenant qu’elle connaissait quelqu’un qui venait de là. Bref, c’était beau de rêver, oui. Puis tout ça pour dire qu’elle n’était même pas au courant de si elle était sujette au mal de mer ou non. C’est vrai que ça pouvait arriver. Et si c’était le cas, alors il lui faudrait trouver le moyen de sortir de là avant qu’il ne soit trop tard. Juste histoire de ne pas trop plomber l’ambiance non plus. Mais pour l’heure, elle était plus focalisée sur le fait de ne pas couler au cas où Hunter irait crasher leur vaisseau contre un rocher. Ce qui pouvait malheureusement arriver puisqu’il n’avait jamais touché un gouvernail de sa vie. Oh, et puis si lui aussi pouvait éviter de couler, ça ne serait pas plus mal, d’ailleurs.

Un pic de vitesse ? Bah, pourquoi pas ? C’est pas comme s’il y avait beaucoup de trafic de toute façon. Sans prendre la peine de répondre à haute voix, la rouquine hocha simplement la tête lorsqu’il lui posa la question, toute à la recherche de ce fameux gilet de sauvetage. Sur lequel elle finit par mettre la main, victoire ! Veillant aussi à garder son équilibre, ce qui n’était pas non plus une mince affaire. Revenant auprès d’Hunter, elle en oublia sa promesse de tout à l’heure de rester loin de lui et s’approcha suffisamment pour lui passer le gilet autour du cou. Hideux. Voilà comment il le qualifia. Aveleen éclata alors de rire parce qu’elle se l’imagina en train de défiler sur un podium, vêtu de ce truc jaune pétant.
« Désolée, mon seigneur, mais c’est tout ce qu’il y avait en réserve. »
S’en tenant à son rôle de servante, elle lui passa ensuite les bras autour de la taille dans un premier temps pour attacher le gilet et dans un deuxième pour lui piquer son portefeuille. Chose dont il ne se serait même pas aperçu si elle ne le lui avait pas brandi triomphalement sous le nez, soit dit en passant. Bien sûr, il n’en fallut pas plus pour qu’il crie au scandale. Son rire reprit de plus belle.
« Voleuse, menteuse, vaut mieux décidément pas trop traîner avec moi, j’ai l’impression. »
Mais son but n’était bien sûr pas de le voler, juste de le taquiner un peu, aussi lui rendit-elle l’objet du délit avant même qu’il pense à le lui réclamer. La remarque suivante la fit pouffer.
« Le hic, c’est que maintenant, si je te propose un câlin, je crains fort que tu ne le refuses. »
De peur qu’elle ne recommence avec autre chose, sans doute. Comme quoi, elle tendait le bâton pour se faire battre, n’empêche.

Bref, c’est alors que son regard se posa une fois de plus sur sa bouée. Et qu’il remarqua quelque chose qu’elle-même n’avait pas vu avant ça. Un bouton. Ni une ni deux, Hunter avait appuyé dessus avant qu’elle puisse lui dire de ne rien en faire. Parce que c’est vrai au fond, ils ne savaient pas ce que ça allait faire, justement. La rouquine se mit donc ainsi à clignoter. Des lumières ? Sur une bouée ? C’était du jamais vu.
« Génial, maintenant je ressemble à une boule à facettes ambulante ! »
Aveleen feignait de râler parce qu’en vrai, elle trouvait ça vraiment trop cool. A tel point qu’elle avait bien envie de la ramener chez elle. Là-dessus, Hunter fit ralentir le yacht et jeta l’ancre avant de lui annoncer qu’ils allaient maintenant pouvoir tester cette bouée et ce gilet. Pardon ? Elle ne fut pas sûre d’avoir tout à fait compris. Ou plutôt, elle préférait croire qu’elle avait mal compris. Ôtant ensuite ses chaussures puis son pantalon, il lui confirma que ce n’était pas ce qu’elle pensait. Ah bon ? Il n’allait donc pas lui faire un strip-tease intégral ? Voilà qui était surprenant.
« Oh non… J’aurais préféré que ça soit ce que je crois. »
Merde, ça par contre, elle l’avait dit tout haut… Ou ce qu’elle était supposée croire en le voyant se désaper plutôt parce qu’elle avait malheureusement trop vite compris où il voulait en venir. C’est qu’il avait mine de rien un peu cassé l’effet de surprise en mentionnant le fait qu’ils allaient pouvoir tester ce qu’ils portaient et qui était censé les maintenir à flot. Elle lui lança alors un regard peu rassuré tandis qu’il lui tendait la main après lui avoir demandé si elle voulait apprendre à nager.
« Euh… On n’est pas un peu loin de la côte pour ça, tu crois ? Et puis, tu crois pas que je vais griller avec ce truc ? »
Elle désigna la bouée, oui, parce qu’elle n’avait aucune envie de mourir électrocutée, il paraît que c’est affreux. Cela dit, s’ils en avaient fait une bouée, peut-être était-ce assez sécurisé…

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