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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 Pas assez vite... (Lucca)

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MessageSujet: Pas assez vite... (Lucca) (#)   Pas assez vite... (Lucca) EmptyVen 9 Déc - 16:29

Quelques semaines plus tôt

On dit qu’il faut toujours tirer des leçons de ses erreurs et croyez-moi, je retiendrais celle-ci. Plus jamais je ne jouerais les têtes de mules en voulant aller surfer alors que la météo ne s’y prête pas. Bon, et de toute manière… je ne sais même pas si je serais capable de faire du surf à nouveau.
Les médecins me disent que je parviendrais à reprendre la marche (potentiellement avec quelques séquelles) et peut-être qu’un jour, je pourrais surfer à nouveau. Mais avant ça, c’est à moi de tout faire pour prendre ce chemin de la guérison, et cela passe essentiellement par la rigueur dans mes séances de rééducation.

“Alex, c’est l’heure de ta séance !”
Allongé dans ce lit du centre de rééducation que je ne peux plus voir en peinture, mon kiné passe me chercher comme tous les matins pour une nouvelle séance. Je ne suis pas mécontent de participer à ces séances, au contraire, cela me permet de sortir de ma chambre et de côtoyer du monde.
Je me redresse pour m'asseoir sur le bord du lit et j’essaie d’attraper mes béquilles.
“Alex… on y touchera dans la salle aux béquilles, on y va en fauteuil !”.
Je fais la moue. J’ai vraiment l’impression de réagir comme un adolescent en pleine crise mais j’en peux plus de ce fauteuil. Je sais que je suis capable d’avancer avec les béquilles mais dans un premier temps, les professionnels de santé préfèrent que je m’habitue à remarcher dans un endroit “safe”.
“Tu vas voir, quand on va te demander de n’utiliser plus que les béquilles, tu seras bien content d’avoir pu reprendre en douceur, crois moi !”
“Je sais bien… mais si tu savais comme ça me fait mal au cul d’être assis tout le temps !”. Je déclenche évidemment le rire du médecin alors en train de pousser mon fauteuil dans les couloirs.

Dans la salle dédiée à la rééducation, on côtoie aussi bien des personnes hospitalisées que des personnes externes qui ont subi une opération. Je ne suis pas là depuis longtemps mais je commence tout de même à reconnaître quelques visages.
Je lance un sourire amical sur le chemin à ceux que je connais, notamment Ennio, mon voisin de chambre qui a subi une opération du genou.
Mon kiné me mène finalement dans un coin de la salle, aux côtés d’un jeune homme que j’ai déjà aperçu de loin une ou deux fois, sans jamais avoir eu l’occasion de lui adresser la parole. Il est aussi en fauteuil mais semble bien plus débrouillard que moi…
“Bon…” le kiné se met à genoux devant moi avec un petit appareil qu’il vient relier à  ma jambe.
“J’ai vu avec le médecin et c’est beaucoup trop tôt pour reprendre une activité, normalement c’est minimum 5 semaines tranquille mais quand on a eu une opération lourde comme la tienne, ça peut durer presque 12 semaines ! Pour le moment, on commence par de l'électrostimulation. J’ai bon espoir que d’ici 2 / 3 semaines on puisse débuter une rééducation de la marche mais pour ça faut vraiment que tu fasses les choses bien !”. Il appuie sur un bouton qui déclenche l’envoi de stimulis et me laisse pour aller voir un autre patient.
“Tu parles d’une rééducation…” dis-je en haussant les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: Pas assez vite... (Lucca) (#)   Pas assez vite... (Lucca) EmptyVen 23 Déc - 14:06

Bien que Lucca est été autorisé à rentrer chez lui avec l'aide d'une aide à domicile pour toutes les tâches du quotidien, il devait continuer de suivre des séances de réeducation. Non pas pour marcher, parce que les médecins avaient été clairs sur le sujet, c'était impossible. C'était plus pour permettre à ses muscles de ne pas s'engourdir et continuer à avoir une certaine activité, à quoi bon puisque de toute façon, ses jambes ne seraient plus jamais assez puissantes pour le maintenir debout ? Du genre combattif, le brésilien n'avait jamais pris ce verdict comme définitif mais il avait ses jours, parfois il venait avec une niaque à motiver tout ceux qui partagent la séance avec lui, et puis d'autres jours, il baissait les bras, le moral à zéro et aucune envie de faire le moindre effort. Les médecins le connaissaient bien et essayaient au maximum de s'adapter à son humeur du jour.

Après avoir été conduit à l'hôpital par un transport dédié à son handicap, il se dit que ça permettrait sans doute à Lucy de souffler un peu pendant sa séance, elle pourrait s'occuper d'elle et se sentir soulager de ne plus avoir son poids sur ses épaules. Même si elle ne faisait que son métier, Lucca avait encore beaucoup de mal à supporter sa présence, non pas qu'elle ne soit pas agréable, c'était plus son égo qui posait problème. En temps normal, il aurait été ravi de partager son lit ou sa douche avec une femme qu'il partageait sa vie, mais dans le cas présent, en être réduit à cette loque humaine incapable de faire quoique ce soit, ça lui minait le moral, et surtout, lui qui était assez pudique, le moment de la douche était toujours très délicat et surtout, très embarassant.

Aujourd'hui était un jour mitigé, Lucca n'avait pas la niaque à cause des douleurs qui l'avaient empêchées de dormir une bonne partie de la nuit, et en même temps, il se dit qu'un peu d'exercice pourrait sans doute le soulager. La séance du jour avait commencé par la musculation des membres supérieurs, un simple pédalier à tourner, mais au lieu d'y mettre les pieds, on y met les mains. Lucca avait assez rapidement fatigué suite à cet exercice on lui avait donc octroyé une petite pause, l'idée n'était pas de l'épuiser physiquement mais simplement de permettre à son corps de continuer à s'exercer pour garder une certaine force dans les membres qui fonctionnaient encore. Ensuite, vient le moment d'entraîner ses jambes, une bande autour de ses cuisses, le but étant d'écarter lentement ses jambes sur le côté puis de les ramener à l'aide de ses mains. C'est alors qu'un jeune homme venait d'arriver avec un infirmier dans le coin de la salle où il se trouvait.

" - Voit le bon côté des choses, au moins ils sont positifs sur ton cas et ils font tout pour que tu puisses remarcher. Ils n'ont pas été aussi optimistes pour moi." fit-il à l'attention du jeune homme sans vraiment le regarder. Lucca voyait en lui, ce qu'il était au début. Vouloir guérir à tout prix, les résultats de la réeducation qui n'allait pas assez vite à son goût.

Certes il n'avait pas encore accepter son handicap et certains sujets ou remarques lui faisaient encore mal, mais il avait perdu cet optimisme lui-même. Au départ, il faisait tout dans l'espoir de remarcher, il avait bien plus d'heures qu'il n'aurait dû dans cette salle, il avait tenté de marcher seul et plus d'une fois c'est le visage contre le sol que les infirmiers l'avaient retrouvés dans sa chambre, le mettant en garde contre ce surmenage. Bien sûr qu'il mourrait d'envie de pouvoir remarcher, même si c'était à l'aide de béquilles, d'une canne ou peu importe, il voulait juste pouvoir ressentir à nouveau ses jambes, se tenir dessus sans l'aide d'une tierce personne. Mais ses espoirs se réduisaient de plus en plus à chaque lever du soleil.
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Pas assez vite... (Lucca)
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