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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 Who are you for me now ? [Shaykas]

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MessageSujet: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyDim 26 Juin - 20:31


Who are you for me now ?

Merde, ma tête… Tandis qu’un bleu dépose un sparadrap sur mon front parce que je suis assez inconsciente pour foncer dans le tas, encore une fois, je m’atèle à râler comme je sais si bien le faire. Je ne suis pas en sucre, ce n’est qu’un bleu de plus et en plus le suspect a filé. Un jeune sportif du campus, soupçonné de viol pendant une soirée étudiante ayant mal tournée. Ce jeune fait partie d’une confrérie, le genre de choses qui pousse à faire pas mal de conneries mais qui s’avèrent être indispensables pour être accepté dans le groupe. J’ai fréquenté un des plus grands campus du monde, et je vous garantis que ce genre de rites initiatiques n’ont rien d’une promenade de santé. Les organisateurs n’ont aucune pitié, et n’ont surtout rien à foutre du respect d’autrui. Plus c’est insoutenable, meilleur c’est ! « C’est bon, c’est bon, lâche-moi. Faut que je rentre. » Je dégage tout ce qui se trouve sur le bureau pour le jeter dans un tiroir et attrape mon sac, dans lequel je récupère mon alliance que je remets en place. Quand je repense à ce petit enfoiré qui m’a fait courir au travers de tout le campus ! Si je le retrouve, je me ferais une joie de le contrôler un peu brutalement, devant tous ses potes, on va voir s’il fait toujours le malin, abruti !

Je conduis sportivement, je suis formée pour ça. Parmi les flics de terrain, l’académie de police des Etats-Unis comprend un stage de conduite en cas d’urgence, le genre de chose qui vous fait triper une amoureuse de la vitesse. Pour les belles bagnoles, on verra plus tard, ce n’est pas comme si le pays avait le budget nécessaire. Journée de merde, en espérant que la soirée le soit un peu moins. Il est tard, très tard. Presque minuit, quand je retrouve notre maison, celle que nous avons acheté ensemble avec ma femme, Shay, à notre installation ici. Un gros projet, pour elle, et un nouveau départ pour moi. J’ai eu peur de m’engager, mais au final, c’était une des rares potentielles solutions que nous avions pour prendre un nouveau départ, le tenter tout du moins.
Je prends soin de fermer doucement la porte, afin de ne pas la réveiller, mais je me rends compte que les lumières sont allumées de partout. Shay a horreur du noir, il lui faut toujours de la lumière partout, d’où le fait que cette maison soit si lumineuse, si ajourée, et qu’elle lui ait tant plu. Je tente un détour par son atelier avant de retrouver la chambre. Elle y est, encore en train de créer, même à cette heure-ci, elle ne s’arrête jamais, elle vit de sa passion, je suis très admirative de tout ça. « Tu ne dors pas ? » Je la rejoins, et l’embrasse dans la nuque en passant mes bras autour d’elle, collant mon corps au sien, avec douceur. Shay est une femme que l’on aime profondément, et avec bienveillance. Elle se retourne et remarque une fois de plus mon visage tuméfié, une vieille habitude ! Une atèle au poignet et un pansement sur le visage, plus de peur que de mal. « Oh, inutile de t’inquiéter, je finirais par le choper ce petit con qui m’a fait galoper. » Si mon ton paraît sérieux, ma phrase est on ne peut plus ironique. Flic un peu zélée, ou coureuse à temps plein, on ne sait jamais vraiment. Mais je sais qu’elle a horreur que je rentre dans cet état. Elle tremble à chaque fois que je pars au boulot, c’est le quotidien malheureux des femmes de flic. «Et toi, ta journée ? Tu ne devrais pas être au lit ? » Elle enchaine les heures et les rendez-vous, elle tient à peine debout à la fin de la journée, et n’a pas encore hurlé parce que je suis rentrée plus tard que prévu. C’est ce qu’elle ne supportait plus à New-York.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyLun 27 Juin - 19:11

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

Léo est à la maison depuis deux heures déjà et nous parlons boulot sans nous arrêter. Il sait que c’est ce qui me fait vibrer, ça et mon couple. D’ailleurs, en parlant de couple, mon téléphone sonne et Léo assis dans le canapé fait porter sa voix pour que j’entende de la cuisine où je me trouve, en train de nous servir un verre de jus de fruits. « C’est ta femme. » Je ramène les deux verres et une fois assise je prends mon smartphone entre mes mains pour lire ledit sms. Elle m’explique qu’elle finira plus tard ce soir. J’ai pris l’habitude depuis que nous sommes ensemble, mais la déception est toujours la même, et le soupir qui va avec. « Ça va pas ? » « Si si, mais elle va rentrer tard. » « Oh. Tu veux que je mange avec toi ? On se commande de sushis ou un truc comme ça ? » Je hoche un peu la tête et esquisse un sourire à mon meilleur ami, le laissant dégainer son téléphone pour prendre la même commande que nous prenons à chaque fois. De mon côté, je réponds au sms de Lukas en lui disant que ce n’est pas grave. Je me garde bien de lui dire que j’ai besoin de discuter avec elle. « Au fait, tu as revu la petite blonde là ? Celle qu’on a sauvé du vieux pervers ? » Je relève la tête d’un seul coup. « Quoi ? » « L’escort, tu devais la ramener chez elle, tu la connaissais d’où d’ailleurs ? » Je passe une main dans mes cheveux et soupire légèrement. « Micah. Oui, en fait c’est un peu compliqué, on s’est rencontrées à une soirée avec Karl et Lukas, elle a pas mal de problèmes, elle a perdu ses parents et elle a en charge son petit frère qui a une leucémie, c’est compliqué pour elle… » Il hoche la tête et plisse un peu les yeux. « Pourquoi je te sens aussi touchée ? » Je hausse un peu les épaules. « J’ai rencontré son petit frère, il est adorable. Ils vivent dans un petit 20 mètres carrés ridicule à Wellington.. j’aimerai vraiment les aider. » Je ne lui parle pas de mon idée de proposer à Micah d’être la mère porteuse de notre enfant. Surtout pas, pas pour le moment. Lukas doit être la première au courant, je ne peux pas me permettre de m’entendre dire que Léo est encore au courant des choses avant elle. Mais au moins il passe du temps avec moi. Enfin… Toujours est-il que ce n’est pas le bon moment pour en parler. Un autre jour peut-être. Nous finissons de dîner, de parler de tout et de rien, et finalement Léo rentre chez lui. Il est tard mais je n’ai pas sommeil. J’aurai aimé parler de tout ça avec Lukas. Je lui ai déjà parlé de Micah plusieurs fois, elle l’a rencontrée le même soir que moi, et je lui ai expliqué toutes les fois où je l’ai revue. Elle sait tout. Tout sauf l’idée qui a germé dans ma tête.

Je me décide alors à aller dans mon atelier. Un crayon dans la bouche, je griffonne et cherche l’inspiration mais je m’énerve vite ce soir. Et puis au bout de plusieurs heures j’entends la porte se fermer. Lukas est rentrée. J’hésite entre lui courir dans les bras comme je fais le plus souvent, ou l’attendre ici en faisant semblant de ne rien avoir entendu. Ce soir, j’opte pour cette solution, et continue de travailler comme si de rien n’était. « Tu ne dors pas ? » Je sens son corps fondre contre le mien, ses bras entourer ma taille et venir se nicher sur mon ventre, et un baiser est déposé dans ma nuque alors que mes cheveux sont relevés dans un chignon désordonné. Je ne peux m’empêcher d’esquisse un sourire au frisson qui parcourt ma colonne vertébrale suite à son baiser. « Non, je t’attendais. » Je me retourne dans le but de l’embrasser mais je remarque son visage abîmé. Je fronce immédiatement les sourcils et prendre son menton entre mon pouce et mon majeur pour tourner un peu son visage et regarder ça de plus près. « Oh, inutile de t’inquiéter, je finirais par le choper ce petit con qui m’a fait galoper. » Mon regard se fond dans le sien et je soupire, un peu désespérée malgré tout. Je ne la changerai pas. Elle veut rendre le monde plus juste, défendre ceux qui en ont besoin, et je l’admire vraiment. « J’ai vraiment peur qu’un jour tu me reviennes avec un truc en moins ! » Je secoue la tête en plissant mes lèvres dans une petite moue dépitée. « Et toi, ta journée ? Tu ne devrais pas être au lit ? » Je hausse un peu les épaules et viens passer mes bras autour de son cou. « Je voulais t’attendre, de toute manière je n’aurai pas fermé l’oeil avant que tu n’arrives alors autant faire quelque chose d’utile que de tourner mille fois dans notre lit ! » Je lui offre un sourire et viens l’embrasser doucement. Je ne sais pas où elle a mal et je ne voudrais pas en rajouter. « Quelqu’un t’a soignée au moins ? » Je regarde à nouveau sa blessure. « Tu dois être exténuée. Tu as mangé ? » Je ne suis plus sûre que c’est le bon moment pour parler de ça. Elle a l’air tellement fatiguée. Et puis, le fait qu’elle rentre si tard ne me met pas dans la meilleure énergie qui soit.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyLun 27 Juin - 21:51


Who are you for me now ?

Je sais ce qu’elle me reproche et je sais aussi qu’elle a tout à fait raison. Je sais que je la délaisse, que mon boulot prend trop de place, depuis le début, mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, venant du grand monde, j’ai d’autant plus à prouver. Je dois m’imposer, faire mon boulot mieux que les autres, ne pas compter mes heures et surtout apprendre à la fermer et faire ce qu’on me dit pour être prise au sérieux. Pour beaucoup, mon boulot est simplement de l’argent de poche, mais pour moi, je sais que mon salaire est indispensable à ma survie. Je ne touche plus rien de la famille Antonelli, et je refuse que mon frère continu à partager son argent de poche pour me loger comme c’était le cas une fois que j’ai voulu entrer à l’académie. Il m’eut fallu fournir des efforts surhumains à New-York pour pouvoir bosser comme il le faut, et ma femme m’en est témoin, ce fut dur, très dur. Elle était là, elle me soutenait, mais je sais qu’elle en a souffert, plus que moi, qui avait trop la tête dans le guidon pour remarquer quoi que ce soit. J’ai failli, souvent, plusieurs fois, et sans doute même trop pour qu’elle ne soit obligée de l’accepter, je sais la chance que j’ai et je sais aussi que petit à petit, elle m’échappe. Léo est plus présent que je ne le suis pour elle, et même si ça me rend dingue, je ne peux pas me couper en deux, et le laisse gagner du terrain, malgré moi… Pourtant, je l’aime ma femme…

« Non, je t’attendais. » Je sais la chance que j’ai. Elle passe son temps à m’attendre, nos horaires ne sont jamais les mêmes, elle est libre de son emploi du temps, en tout cas plus que moi, et j’enchaine les journées interminables. Je suis épuisée, même si je tente de tenir le cap. Mais au fond, elle et moi savons, toutes les deux, que le boulot est pour moi le moyen de jouer l’autruche et de me cacher derrière tout ce que je connais de mieux, à savoir le domaine dans lequel j’excelle, celui de disparaître, de me voiler la face et de la fermer sur les sujets importants. Ma femme est tellement plus mature face à tout ce que nous endurons. Elle veut un bébé, elle se donne les moyens pour, moi j’estime que si je veux un enfant, j’ai encore le temps de voir venir, mais j’ai peur, terriblement peur, et je recule au lieu d’avancer, je me cache, de peur de l’échec, de peur de revivre à nouveau la même chose, je ne m’en remettrais pas. J’ai trop souffert et souffre encore de la disparition de mon fils, de notre fils…

Elle remarque mes bleus, mon pansement et surtout mes maladresses et donc ma rude journée. Elle est inquiète pour tout, je le comprends, j’ai l’esprit tranquille quand je la sais partie pour une réunion de boulot, ce n’est pas son cas. « J’ai vraiment peur qu’un jour tu me reviennes avec un truc en moins ! » « Ca ne tardera pas à arriver, un jour je reviendrais sans ma plaque. » Je lui souris, toujours sur ce ton de l’humour dont j’aime user pour la détendre. Je l’embrasse en douceur pour la rassurer, même si mes côtes sont douloureuses, je me hisse sur la pointe des pieds pour gagner en hauteur et déposer un baiser des plus tendres sur ses lèvres en attrapant son visage entre mes mains égratignées. « Je voulais t’attendre, de toute manière je n’aurai pas fermé l’oeil avant que tu n’arrives alors autant faire quelque chose d’utile que de tourner mille fois dans notre lit ! » Je sais qu’elle dort mal mais je me contente d’un petit sourire pour m’excuser et me promet intérieurement de me rattraper. « Quelqu’un t’a soignée au moins ? » « Un petit stagiaire, de ceux à qui on apprend le métier en les faisant galérer. Ils ont voulu que je vois un médecin, mais c’était tard et… » Je déteste ça ! Je ne supporte pas de devoir attendre des plombes dans une salle d’attente pour qu’un médecin ne risque de me mettre à pieds pour pouvoir s’assurer de ma convalescence, ça va, des coups j’en prendrais d’autres. Je suis solide, la preuve, je suis encore là ! « Tu dois être exténuée. Tu as mangé ? » «Laisse tomber, j’ai pas très faim. » Elle s’inquiète pour moi et je cherche un moyen de me rattraper mais pour tout avouer, j’ai une toute autre idée en tête. Elle. Après chaque grosse intervention comme ça, une grosse montée d’adrénaline, il faut que je me calme, je me sens plus vivante que jamais, d’où le fait que j’aime autant ce métier. Je ne dis pas que la journée a été un succès mais ça a au moins eu le mérite de bouger. Je la prends dans mes bras, je me sens d’humeur badine, et l’embrasse délicatement dans le cou. « J’ai une autre idée pour le dîner… Si tu n’as rien contre une pause créative. » Je glisse mes mains dans son dos, la serre contre moi et murmure quelque mots à son oreille. « Je suis désolée… » Pour ce soir, pour les heures que je ne compte pas, pour les soirées ratées. « J’ai envie de toi, j’ai besoin de te retrouver, j’ai besoin de toi Shae… »
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyMar 28 Juin - 14:16

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

Je suis toujours inquiète quand elle va travailler le matin. Il pourrait lui arriver n’importe quoi, elle pourrait tomber sur un fou qui au lieu de lui faire une balafre à l’arcade pourrait simplement lui planter un couteau dans le ventre, ou pire encore. Chaque jour j’ai une boule au ventre de la savoir autant en danger, mais je sais qu’elle aime ça, que c’est ce qui la fait vibrer. Mais je suis là, et j’ai besoin d’elle, besoin de sentir que j’existe et qu’elle m’aime. Depuis toutes nos tentatives pour avoir un enfant, et surtout depuis la mort de Wyatt, j’ai bien senti que Lukas avait changé, et même si elle ne veut pas le dire, je sais qu’elle ne s’en remet toujours pas. Moi non plus en même temps, on ne se remet jamais de la perte d’un enfant, mais je me dois d’aller de l’avant, et je ne baisserai pas les bras. Je veux être mère, je veux pouvoir me lever le matin et savoir que je ne serai pas seule, que je pourrai m’occuper d’un petit être humain qui me considèrera comme la personne la plus merveilleuse à ses yeux. C’est ce dont j’ai besoin. C’est malheureux mais c’est comme ça. Je ne me sentirai pas existante tant qu’un enfant ne m’appèlera pas maman. « Ca ne tardera pas à arriver, un jour je reviendrais sans ma plaque. » Je réponds à son sourire par une esquisse de sourire en échange. Au fond de moi, j’aimerai qu’elle ne fasse plus ce métier, mais c’est égoïste de ma part de vouloir ça puisque je sais qu’elle s’épanouit dans sa vie professionnelle. « Ne dis pas de bêtises. » Je la laisse m’embrasser et reste près d’elle, faisant bien attention de ne pas lui faire mal, je ne sais toujours pas si elle est blessée ailleurs, ça ne m’étonnerait même pas. Je dois savoir si quelqu’un l’a soignée. « Un petit stagiaire, de ceux à qui on apprend le métier en les faisant galérer. Ils ont voulu que je vois un médecin, mais c’était tard et… » Je lève les yeux au ciel. « Je sais, tu détestes ça. » La patience est vraiment un trait de caractère que Lukas n’a pas, ou très peu. Elle aime que ça bouge, elle aime avoir tout tout de suite. C’est dans son caractère, j’ai fini par m’y habituer. Je hoche un peu la tête et passe une main délicate dans sa chevelure, lui demandant si elle a mangé. « Laisse tomber, j’ai pas très faim. » Je penche légèrement la tête sur le côté en plongeant mon regard dans le sien, interrogatrice. Elle a toujours faim quand elle rentre, pourquoi n’aurait-elle ps faim ce soir ? Je ne comptais pas forcément lui faire un vrai plat, mais au moins réchauffer des restes ou lui préparer une salade, quelque chose du genre. Je sens ses bras se refermer un peu plus autour de moi et déjà ses lèvres viennent flirter avec mon cou. Elle sait que j’adore ça. « J’ai une autre idée pour le dîner… Si tu n’as rien contre une pause créative. » Je laisse échapper un petit rire et me mords la lèvre inférieure en fermant les yeux pendant qu’elle continue de s’amuser dans mon cou. Mon coeur s’accélère et je sens déjà mon corps la réclamer mais je sais que j’ai quelque chose à lui dire, je dois lui parler. Je le dois vraiment. « Je suis désolée… » me dit-elle au creux de l’oreille, et à moi de lui répondre dans un filet d’air. « C’est pas grave. » Mes mains parcourent son dos et je soupire légèrement. « J’ai envie de toi, j’ai besoin de te retrouver, j’ai besoin de toi Shae… » Elle décale son visage du mien pour me regarder et j’ai l’impression qu’elle vient de capturer mon âme et tout mon être en une fraction de seconde, juste par ces quelques mots, juste par son regard. « Je… » Je dois lui parler, vraiment. Mais est-ce que c’est le bon moment ? Y’aura-t-il un vrai bon moment pour parler de ce genre de chose ? « Me regarde pas comme ça… » Je ris un peu et baisse les yeux en me mordant la lèvre à nouveau, avant de soupirer légèrement. « Et comment je dois te résister moi ? Avec ces yeux là ? Hein ? Regarde-toi, t’es amochée de partout et tu veux encore faire des folies de ton corps ce soir ? » Je secoue la tête en la regardant. « C’est pas raisonnable et tu le sais… ». Nous le savons toutes les deux, mais elle sait comment me manipuler avec ce regard, et je craque, je fonds, comme toujours. Tant pis pour la discussion, ça attendra un peu. Je fonds sur ses lèvres et l’embrasse à pleine bouche, ma langue trouvant la sienne rapidement, et entre deux baisers je laisse échapper quelques mots « Non… pas raisonnable… du tout… »
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyMar 28 Juin - 16:14


Who are you for me now ?

« Je sais, tu détestes ça. » Elle me connait par cœur et sait tout de moi, de mes réactions, sauf depuis la disparition de notre fils. Je ne peux pas encore prononcer certains mots, et je ne le pourrais sans doute jamais. Le deuil est impensable pour moi, comment peut-on faire le deuil d’un être que nous n’avons pas eu le temps de connaître ? Tout mon corps, mon cerveau, mon âme, sont encore branchés sur le mode : découverte. Comme si tout mon être attendait de pouvoir le connaître, il attend simplement parce qu’il est absent, mais le processus est enclenché et je ne pourrais faire marche arrière avant d’avoir connu ce petit bout. Et comme je ne le ferais jamais, j’ai bien peur que la phase de deuil pour moi soit une illusion. Tout est trop compliqué. Mais pour en revenir à ma femme, elle sait tout de moi, sauf peut-être que je suis devenue la personne la plus fragile de nous deux, nous avons inversé les rôles. Peut-être que je l’ai toujours été, sans vouloir me l’avouer, peut-être qu’elle l’a même toujours su mais a eu la délicatesse de le garder pour elle.

« C’est pas grave. » Shay me pardonne tout, même ce qu’elle ne devrait pas. Je ne lui ai jamais directement fait du mal, mais ça arrive parfois que je la blesse, que j’ai un mot de trop, que je la fasse souffrir malgré moi en rentrant abimée, ou ne rentrant pas du tout et n’ayant pas eu la présence d’esprit ou le temps de prévenir. Je tente de faire un effort là-dessus et si nous avions eu des différents au début de notre histoire à ce propos, j’avais beaucoup travaillé sur moi et pensait à la prévenir à la moindre occasion. Mais depuis le drame, je retombe dans mes vieux démons. Comme si aller bosser, et foncer tête baissée dans toutes les affaires les plus dangereuses et sordides qui soient me permettait d’évacuer toute la pression. Peu importe le résultat, je me sens vide, je me sens complètement morte, et c’est bien là le plus agréable. Shay est pourtant facile à aimer, elle aime en retour d’un amour simple, sincère, sain, et reposant, un amour dont personne ne peut se passer, un amour solide qui vous donnerait la force de n’importe quoi. Je sais que j’ai le droit de m’écrouler, que je pourrais le faire, elle serait là pour me relever, mais elle se trouve être bien plus forte que moi, et déterminée, qui l’eut cru !

« Je… » «Chut… » Posant un doigt sur sa bouche. Je scelle ses lèvres des miennes pour la faire taire et caresse sa peau. « Me regarde pas comme ça… Et comment je dois te résister moi ? Avec ces yeux là ? Hein ? Regarde-toi, t’es amochée de partout et tu veux encore faire des folies de ton corps ce soir ? » «Même avec 40 de fièvre tu sais de quoi je suis capable, alors quelques égratignures… Et ça. » Montrant l’atèle à mon bras. Un poignet qui morfle, ce n’est pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière, j’ai pris l’habitude de tout ça, et au fond je crois que c’est ma seule façon de me punir. Je devrais peut-être consulter. « C’est pas raisonnable et tu le sais… Non… pas raisonnable… du tout…» « Je n’ai jamais été raisonnable… et je crois même… que c’est pour cette raison que tu m’as épousé… tu te souviens de ça ? » Je ris entre mes lèvres, et la réembrasse, encore et encore, jusqu’à en perdre le souffle, parce que cette femme que je tiens entre mes bras est la seule planche de salut qu’il me reste encore. La seule personne qui me raccroche encore à mon fils, à notre fils.

Je la pousse au fond de la pièce jusqu’à son établi. Je soulève une de ses cuisses et la fait asseoir sur le plan de travail pour poursuivre mes baisers. Je m’arrête une seconde pour admirer son visage, que je caresse du bout des doigts. Puis je me fais plus douce et déboutonne son chemisier, bouton par bouton, de la seule main valide dont je dispose, usant de mes baisers pour la déstabiliser et passer outre toute remontrance ou refus. «Tu me manques Shay… » Je ne lui dis sans doute pas assez, ou je fais tout pour que ce soit le cas, c’est moi qui ne suis jamais là après tout, mais je suis un vrai paradoxe depuis le jour de ma naissance. « Chambre ou parquet ? » Je ris, je lui laisse même le choix, le confort n’a jamais été un de mes critères et le savoir vivre encore moins. Je suis plus sauvage qu’elle, sans doute dû à mon éducation, j’ai toujours eu à me battre pour exister en tant que moi-même. Mais ses réponses sont difficiles étant donné que j’ai repris ma salve de baisers et que mes mains s’aventurent à présent à l’intérieur de son soutient gorge, et que mes lèvres parcourent les endroits les plus sensibles de son cou. « Alors, chambre ou parquet ? » Encore une fois, je ris, à la voir sombrer sous une vague de désir.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyMer 29 Juin - 12:48

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Shay & Lukas

Je ne vois pas comment lui en vouloir. Après tout, elle fait ce qu’elle aime, ce serait un crime pour elle de m’empêcher de créer, d’être là dans mon atelier, alors j’estime que c’est la même chose dans le sens inverse. Bien sûr j’aimerai qu’elle soit plus présente, qu’elle joue moins avec sa vie, mais je ne peux pas li en vouloir pour autant. Du moment qu’elle est là, qu’elle continue de m’aimer comme elle l’a toujours fait, je m’estime heureuse de ce qu’elle me donne. On en veut toujours plus, c’est le lot des êtres humains, mais je me freine le plus souvent pour ne pas en demander trop, pour ne pas la freiner, ne pas qu’elle s’éloigne. J’ai trop besoin d’elle, même si le temps passant je me rends compte que malheureusement, elle ne me suffit pas, elle ne me suffit plus. « Même avec 40 de fièvre tu sais de quoi je suis capable, alors quelques égratignures… Et ça. » Elle me montre l’attelle à son poignet et je lève les yeux au ciel en soupirant, juste avant de sourire légèrement. Oui, physiquement Lukas est une dure à cuire, elle encaisse les coups avec une telle facilité, à côté, je suis une vraie poule mouillée, une chochotte. Pour ce qui est du côté psychologique, je crois que la tendance s’inverse légèrement. « Je n’ai jamais été raisonnable… et je crois même… que c’est pour cette raison que tu m’as épousé… tu te souviens de ça ? » Je souris contre ses lèvres alors qu’elle continue de m’embrasser sans relâche. « Tu crois que c’est pour ça que je t’ai épousée ? » Elle me pousse doucement jusqu’au fond de mon atelier et me fait asseoir sur l’établi en bois. De mes mains, je pousse ce qui pourrait être dangereux, les aiguilles, les ciseaux, et tous les autres ustensiles capables de blesser quelqu’un, je crois qu’elle en a eu assez pour la journée.

Sa main valide vient déboutonner mon chemisier alors que je continue de l’embrasser à en perdre mon souffle. Mon coeur bat à une vitesse folle et l’espace d’un instant, je perds mes repères, et jusqu’à mon envie profonde de lui parler de quelque chose. Comme si tout passait au second plan, comme si je la laissait me fermer les yeux pendant un temps, une heure ou deux. Je l’aide un peu à finir de déboutonner mon chemisier, je suis trop impatiente, elle m’a donné bien trop envie d’elle pour que je la laisse prendre son temps. « Tu me manques Shay… » Je viens coller mon front contre le sien, stoppant quelques secondes nos baisers pour reprendre mon souffle et je plonge mon regard dans le sien pour lui offrir la seule réponse dont je suis capable présentement. Mais elle sait lire en moi mieux que personne et je sais qu’elle comprendra ce que mes yeux veulent lui dire. Elle me manque aussi, plus encore qu’elle ne l’imagine. « Chambre ou parquet ? » Je rapproche son corps du mien, entourant mes jambes autour de son buste pour la sentir au plus près et mes mains viennent prendre place sur sa peau, sous son débardeur que je ne tarde pas à retirer. Elle ne me laisse même pas le temps de répondre à sa question tellement ses baisers sont puissants, elle me fait tourner la tête, me force à ne plus réfléchir. Je sens sa main s’aventurer sous mon soutien-gorge et la dérive de ses baisers dans mon cou me fait pencher la tête sur le côté pour offrir ce dernier à ma moitié. De mes lèvres s’échappent déjà quelques léger gémissements de plaisir alors que j’emprisonne ma lèvre inférieure entre mes dents. Mes mains remontent sur son corps légèrement dénudé et viennent détacher sa queue de cheval pour s’infiltrer dans ses cheveux bruns que j’aime tant. « Alors, chambre ou parquet ? » Sa voix semble si lointaine, je me sens frémir sous des doigts, sous ses baisers, et je viens reprendre ses lèvres d’assaut. « Je tiendrai pas jusqu’à la chambre, j’ai trop envie de toi… maintenant… » Je détache son soutien gorge et lorsque mes doigts frôlent enfin sa poitrine je grogne à peine contre ses lèvres. Elle en fait de même et je succombe. Mais lorsque sa bouche vient s’emparer de ma poitrine alors je tressaille. Je viens poser une main sur le bois derrière moi et mon corps se cambre instantanément, lui offrant une vue panoramique sur mon buste nu, offert, alors que ma main libre vient se nicher dans ses cheveux. Je resserre l’étreinte de mes jambes autour d’elle et sans vraiment le vouloir, mon bassin commence à onduler contre elle, traduisant mon désir ardent.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyMer 29 Juin - 16:05


Who are you for me now ?

« Tu crois que c’est pour ça que je t’ai épousée ? » « Pour quoi d’autre alors ? » C’est encore plus facile de me cacher derrière le jeu, derrière le défi, que de parler réellement. J’ai mis longtemps à dire à ma femme que je l’aimais comme une dingue. Je tenais à elle, j’étais bien avec elle, je me sentais vivante à ses côtés, mais le je t’aime en tant que tel fut une véritable épreuve, comme un blocage. Ce n’était pourtant pas faute de le ressentir. Mais je ne l’ai jamais entendu, pas depuis la disparition de ma mère. J’ai fini par me dire que je pouvais vivre sans, mais quand je l’ai entendu de sa bouche la première fois, c’est comme si tout explosait dans ma tête, et j’ai eu peur. Elle a pris ça pour le fait que mes sentiments ne soient pas partagés, bien au contraire, ils l’étaient, plus que tout, mais le formuler était une vraie prise de risque pour moi, que j’ai fini par prendre, et que je n’ai jamais regretté.

Le regard qu’elle m’accorde quand je lui avoue qu’elle me manque est sans appel, je sais lire en elle comme dans un livre ouvert. Moi qui ne suis pas une pro des mots, je sais me faire comprendre tout autrement, et inversement. Elle a dû apprendre à lire en moi, dans mon comportement et sait que si j’ai besoin d’entendre les choses, je ne suis pas toujours capable d’y répondre. Elle ne m’en tient pas rigueur, de ça non plus, quelle chance je peux avoir… c’est une femme en or et tout à la fois. Une meilleure amie, une amante, une confidente, une psy aussi, parfois, et la personne dont j’ai eu besoin pour m’apaiser, clairement.

« Je tiendrai pas jusqu’à la chambre, j’ai trop envie de toi… maintenant… » J’aime quand elle murmure à mes lèvres comme ça. Je ne suis pas très douée pour les relations, mais je sais que celle que j’ai avec ma femme, je l’ai au moins réussie. Je suis très sociable, certes, mais des potes ne font pas une vie, ni des connaissances. Je caresse sa poitrine, largement offerte quand son soutien-gorge se retrouve à terre. Elle se cambre sous mes baisers, que je fais redoubler de tendresse quand j’en viens à frôler la peau de son ventre. Simplement mes lèvres sur sa peau, assez pour la faire frissonner et languir d’en avoir plus. « Tu as envie de moi ? » Un large sourire étire mes lèvres et je remonte mes baisers à nouveau dans son cou, avant de rattraper ses lèvres, passant une main pleine de désir sur son ventre, la remontant entre ses seins, puis d’en embrasser la peau, en douceur, lui murmurant à quel point moi j’ai envie d’elle. Je la sens faiblir sous mes gestes, et je décide qu’il est temps d’arrêter de la faire languir. Quoi que… je glisse une main entre ses jambes, caressant son entrecuisse en y apposant une pression, par-dessus son short en jean, juste pour la mettre en condition, et quand je la sens se cambrer un peu d’avantage encore, je glisse cette fois-ci mes doigts à l’intérieur de son sous-vêtement, la sentant déjà prête. Je pose mon front contre le sien, une main derrière sa nuque, et plaque mon regard dans le sien tout en la caressant, observant son âme se faire mienne tandis que mes doigts s’agitent en elle, à lui donner autant de plaisir que je peux l’aimer. Mon souffle est court contre le sien, et je la sens se jouer de mon jean à son tour. « Tu veux vraiment jouer ?... »
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyJeu 30 Juin - 19:07

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

« Pour quoi d’autre alors ? » Je souris d’avantage sans pour autant lui répondre. Il y a tellement de raisons pour lesquelles j’ai voulu épouser Lukas. Toutes aussi différentes les unes que les autres, et toutes aussi valables d’ailleurs. J’aime cette femme comme je n’ai jamais aimé auparavant, et même après huit ans de vie commune je ne me lasse pas de passer du temps avec elle, de la regarder dormir, de lui préparer son café ou son petit déjeuner, d’avoir peur quand elle part le matin et d’être rassurée quand elle rentre le soir. Je crois que c’est ce qu’on appelle l’amour véritable. A vrai dire, je ne crois pas, j’en suis sûre, et je n’en ai jamais douté. Nos baisers s’intensifient et je n’ai plus la force de penser ni même de réfléchir. Je lui pardonne tout, j’oublie tout. Je suis juste là, dans ses bras, je me sens comblée à cet instant précis même si je sais qu’une fois terminé, un nouveau manque reprendra sa place dans ma poitrine, dans mon ventre. J’existe en tant que femme, en tant qu’épouse, mais j’ai besoin d’exister en tant que mère, ça en devient vital, viscéral. Alors pour palier à ce manque chronique, je me jette à corps perdu dans chaque chose qui pourrait m’éviter de trop penser, de trop ressentir cette absence. Et en ce moment précis, c’est cette envie, ce désir auquel je me raccroche. Se sentir désirée est une chose divine, et je compte bien en profiter le temps que ça dure. « Tu as envie de moi ? » Je resserre mes doigts dans ses cheveux, quelques mèches entremêlées et je souffle légèrement, les yeux clos, la tête qui tourne déjà à cause du désir puissant qu’elle me fait ressentir. « Mon amour… s’il te plait… » Je ne vois pas d’autre solution que de la supplier, la supplier qu’elle arrêt de me faire languir, qu’elle assouvisse enfin mon désir. Je me presse encore plus contre elle et frémit sous ses caresses, sous ses baisers. J’en veux plus, je la veux elle. Elle continue de jouer avec mon corps qu’elle connaît sur les bout des doigts, mes faiblesses qu’elle se plait à titiller pour me faire flancher. Elle y arriver si bien. Elle exerce une pression sur le jean de mon petit short, juste là où l’envie est plus forte encore. Je gémis, juste un peu, ne cherchant pas une seule seconde à me retenir. Je n’ai jamais su me lâcher avec personne d’autre que depuis que je suis avec elle. Avant j’ai connu quelques hommes, pas si nombreux, et une femme aussi, mais Lukas est la première avec qui je me sens assez en confiance pour ne pas réfléchir, me lâcher totalement, m’abandonner à elle. Je me cambre encore posant cette fois ma 2ème main à plat sur l’établi en bois, et c’est ce moment qu’elle choisit pour laisser ses doigts entrer véritablement en contact avec la partie la plus sensible de mon anatomie. Je réouvre les yeux pour la regarder et son sourire appelle le mien. Tu parles, le terrain est bien préparé, elle m’a tellement chauffée que j’étais prête à tout pour qu’elle me libère de cette envie dévorante. Mon souffle se fait plus court et je peine à garder les yeux ouverts alors qu’elle semble pourtant me le demander. Quelques gémissements s’échappent d’entre mes lèvres alors que le plaisir s’invite en moi de manière exponentielle. Je cherche ses lèvres, comme un besoin vital, et pendant que je l’embrasse du mieux que je peux, nos baisers entrecoupés de mon souffle court, je libère une de mes mains pour venir à mon tour la caresser par dessus son jean. J’essaie de me concentrer pour arriver à le déboutonner d’une main mais le plaisir qu’elle m’offre m’empêche d’y arriver avec autant de facilité que j’aurai pu le faire étant totalement lucide. « Tu veux vraiment jouer ?… » Elle s’arrêt soudainement et j’attrape sa lèvre inférieure de mes dents pour la mordiller légèrement. « Tu crois pas que je vais te laisser faire et garder les mains dans les poches ! » Je profite qu’elle ait arrêté ses mouvements pour attraper sa main et la retirer de mon short, le regard ardent. J’ai beau être l’archétype de la parfaite petite fille sage, je sais aussi avoir mes moments sauvages, surtout à son contact. Je descends de l’établi et échange nos rôles. Je ne l’assieds pas sur le bois, mais je me contente de rester contre elle, jouant à ne pas l’embrasser chaque fois qu’elle vient à moi. J’insuffle volontairement le chaud et le froid. Sans plus tarder j’attrape mon short et mon sous-vêtement pour les faire glisser le long de mes longues jambes, jusqu’à ce qu’il finisse à terre et que je l’envoie valser un peu plus loin. Une fois fait, je m’attaque de mes deux mains à la ceinture de ma femme, je déboutonne son jean et lui retire tout aussi vite que j’ai enlevé mon short quelques secondes plus tôt. « Je préfère ça. » Mes mains glissent le long de ses courbes harmonieuses et j’essaie de ne pas porter trop attention à ses hématomes multiples. Je fais exprès de frôler son entre jambes juste assez pour la faire frémir à son tour. « Tu voulais jouer à quoi ? » Je la regarde, complice, mutine, attendant qu’elle donne le ton pour la suite. Je l’embrasse un peu partout pour faire grimper encore un peu plus la température, la laissant me dire ce dont elle a envie.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyJeu 30 Juin - 23:42


Who are you for me now ?

« Mon amour… s’il te plait… » Comment je peux résister à ça ? Je suis toujours tombée amoureuse d’un tout. D’une voix, d’un sourire, d’un petit truc différent, d’un tout petit détail qui fait que c’est cette personne et pas une autre. Shay est tout à la fois. Une amante, une meilleure amie, une femme, et aussi une mère… C’était la mère parfaite pour notre fils, je n’aurais pas pu rêver mieux. Si j’avais sans doute des lacunes, si j’en aurais eu tout au long de sa vie, c’était comme une évidence pour elle. Pas que je le désire moins, j’avais simplement plus d’appréhension qu’elle. Je mordille sa lèvre inférieure et m’introduis en elle. L’entendre gémir me fait sourire, et me provoque à moi aussi une vague de désir que je ne contrôle pas. Savoir que je lui procure autant de plaisir avec si peu d’effort me fait sans doute autant d’effet qu’à elle. C’est ça faire l’amour non ? Au vrai sens du terme, se fondre l’une en l’autre, partager, ressentir, et partager encore.
Ses mains sur le plan de travail, elle m’est toute offerte, et je soupire de plaisir autant que je souris, les yeux fermés, pour apprécier ce moment, pour apprécier l’entendre, la sentir se tortiller sous mes caresses. Le désir est assez fort pour la pousser à se lâcher, toute entière. Chose qu’elle ne fait qu’avec moi d’après ses confidences, c’est une belle preuve, une des plus rassurantes en tout cas.
Je viens poser mon front contre le sien, récupère ses lèvres des miennes, sans faiblir sur mes gestes et les caresses que je lui offre. «Regarde-moi… » Murmurant contre ses lèvres. Elle peut lire tout l’amour que je lui porte, tout le désir et tout ce que je me donne pour la remercier de tout ce qu’elle est pour moi. Elle m’a sauvé, littéralement et je lui en serais toujours reconnaissante et redevable d’une certaine façon.

A son tour, elle prend les choses en main, je me sens toute chose, mais quand elle accède à l’objet de mon désir, tout du moins le titille. J’ignore comment elle fait pour me plaire autant, pour avoir autant de pouvoir sur moi et ce que je ressens pour elle, mais les choses sont telles, il lui en faut tellement peu pour me satisfaire. « Ne fais pas ça… » Non, parce que je vais fondre tout de suite, j’ai tellement envie d’elle que je pourrais exploser de plaisir d’un simple geste. Je suis on ne peut plus vulnérable même si je semble mener la danse. Elle est ma faiblesse, aussi forte que je sois ou que je pense être. Sentant mon désir monter et mon intimité la plus profonde m’en picoter de plaisir, je m’appuie d’une main contre le bois, juste derrière ses reins, pour la sentir encore une fois de plus contre moi, sa peau contre la mienne. « Tu crois pas que je vais te laisser faire et garder les mains dans les poches ! » Je ne crois rien du tout, elle me surprend tellement chaque jour, de pleins de façons différents. Des rendez-vous surprise, par sa force, par son talent, par sa rage de réussir. Elle est surprenante, à tous les niveaux. Encore une fois maintenant, elle se lève, me fait face et joue à m’esquiver, comme si attiser mon désir était nécessaire. Je l’entoure de mes bras et ris à ses feintes, je vais devoir lui faire payer tout ça, et je crois qu’elle n’attend que ça. Elle retire tout et l’envoi valser plus loin. Quand elle pose ses mains sur ma ceinture, c’en est fini de ma retenue. Je saisi son visage entre mes mains, l’embrasse ardemment, resserrant mes mains autour de son visage et gémi de douleur quand mon poignet se tord un peu trop. « Aïe, merde. T’arrête pas, t’arrête pas… » Je contourne ses reins de mon poignet invalide, la serrant contre moi, je ne peux plus la sentir loin, j’ai trop peur qu’elle ne s’éloigne, je la veux, là, maintenant, tout de suite, juste à moi, rien qu’à moi et pour l’éternité. Elle se joue de moi encore une fois en caressant mon entrejambes. « Tu voulais jouer à quoi ? » Je viens de me faire prendre à mon propre jeu, elle me fait attendre, elle aussi, et pourtant je suis prête à fondre dès qu’elle aura esquissé le moindre geste de plus. « Je joue plus, je veux plus jouer, je t’aime. Je t’aime Shay… » A son oreille, mon front niché dans le creux de son cou, la suppliant de poursuivre, de m’achever, tant pis pour le reste. A mon tour, j’attise son désir sur son intimité, frôlant son bouton de plaisir du bout des doigts avant d’entrer en elle, et de caresser son point le plus sensible. Des allers/retours, auxquels ses soupirs s’accordent en rythme, doucement, puis un peu plus intensément par la suite, des gestes appuyés et profonds, que j’appuie d’avantage à chaque gémissement à mon oreille.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyVen 1 Juil - 0:28

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

Je ne compte pas la laisser faire seule. Pas que je n’aime pas, mais je préfère largement pouvoir lui donner du plaisir autant que j’en reçois, ça me permet d’évacuer une certaine frustration. Je sais qu’elle adore me regarder quand elle me fait l’amour, mais j’aime encore plus lorsque nos souffles se mêlent, que nos gémissements dansent ensemble en parfaite harmonie. Alors je la stoppe dans ses mouvements, même si je sais qu’elle n’aime pas ça et elle ne tarde pas à me le dire d’ailleurs « Ne fais pas ça… » Je lui souris, de toutes mes dents, mais je ne vais pas me gêner. Je finis par la déshabiller à la vitesse de la lumière et je la plaque contre le plan de travail, le souffle court, j’avale ses soupirs. Elle s’empare de mon visage et je la laisse m’embrasser à pleine bouge, mon dieu ce que j’aime quand elle fait ça, elle me rend complètement folle. Et je l’entends se plaindre, un gémissement qui ne ressemble en rien à du plaisir. Je m’arrête directement, pensant lui avoir fait mal quelque part et je plonge mon regard inquiet dans le sien. « Aïe, merde. T’arrête pas, t’arrête pas… » Je comprends que c’est de son poignet qu’il s’agit et elle joue la carte  de la sagesse en s’en servant simplement pour ne pas me laisser m’échapper. Comme si j’en avais envie. Je la taquine un peu, jouant avec elle, retournant le jeu contre elle, telle est prise qui croyait prendre. « Je joue plus, je veux plus jouer, je t’aime. Je t’aime Shay… » Un long frisson parcourt l’intégralité de mon dos, longeant ma colonne vertébrale pour se terminer à la naissance de mes fesses. Les yeux clos, j’apprécie simplement ses mots, ce murmure, cet aveu qu’elle a eu tellement de mal à me dire au début de notre relation.

Sans plus tarder, je fonds sur elle, en elle. Ma main trouve aisément le chemin de son intimité que je caresse avec envie. Je la sens se contracter sous le plaisir et à l’instant même où ses doigts s’introduisent à nouveau en moi, je ne peux réprimer un nouveau gémissement. Je m’approche d’elle encore comme si c’était seulement possible, et la dévore de baisers, plus ardents les uns que les autres. Nos doigts jouent en simultané contre le corps l’une de l’autre, ce corps que nous connaissons par coeur et pour lequel nous n’avons plus aucun secret. C’est sûrement ce qui est le plus beau, désirer encore quelque chose qui ne semble plus avoir aucun secret pour nous. Mes jambes deviennent cotonneuses à force d’encaisser le plaisir mais je le retiens au maximum, faisant durer un maximum le plaisir pour atteindre l’orgasme en même temps qu’elle. J’active mes doigts un peu plus, accélérant mes mouvements en elle, et je joue de mon pouce délicatement sur son bouton des plaisirs. La réaction est immédiate et c’est donc ensemble que nous atteignons le nirvana. Le septième ciel. Je m’accroche à elle de ma main libre, autour de son cou, comme pour être sûre de ne pas tomber. J’hyperventile légèrement, je sens ma tête tourner mais bordel, que c’est bon… Mais je sens que trop vite mon cerveau se reconnecte, et je ne veux pas, je veux garder ce moment de latence, je ne veux penser plus qu’à nous, à notre amour, notre connexion puissante. Je me retrouve alors à nouveau les lèvres scellées à celle de ma bien aimée. « Tu sais que je peux pas dormir avec un seul orgasme, maintenant tu es obligée d’enchaîner… » Je souris contre ses lèvres, lui offrant un regard coquin et gourmand à la fois. J’attrape sa main valide et l’attire un peu plus vers le centre de la place, et une fois que mes pieds nus foulent le tapis je baisse les yeux sur ce dernier. « C’est marrant, il est tout neuf, il faudrait peut-être le baptiser tu en penses quoi ? » je ris légèrement, le regard pétillant de malice et je l’attire à moi pour l’embrasser avant que nous nous allongions sur ledit tapis qui est bien plus confortable que je ne l’aurai imaginé. Je prends place au dessus d’elle, prenant soin de ne pas lui faire mal, je crois qu’elle a assez de bleus comme ça. Et puis petit à petit, mes baisers descendent sur son buste, j’embrasse sa poitrine délicatement, voyant son buste se soulever à l’oeil nu. Je descends encore, laissant mes doigts me frayer un chemin, annoncer l’arriver de mes lèvres. Je descends pus bas encore et cette fois mes lèvres viennent entrer en contact avec son intimité. Elle se cambre instantanément et je prends place entre ses jambes pour lui donner le plaisir qu’elle mérite. C’est un spectacle absolument divin que de la regarder se cambrer sous le plaisir que je peux lui apporter. Je ne m’en lasserai jamais. Ma langue joue avec le centimètre carré le plus érogène de son anatomie et mes doigts viennent s’ajouter à l’équation pour un combo gagnant. Son plaisir semble monter en flèche et je peux le sentir à ses doigts qui s’enfoncent dans mon cuir chevelu. Je souris, m’attelant à la faire frémir, et vient finalement le nouvel orgasme. Satisfaite de moi, je reviens à son niveau, laissant sur mon passage quelques baisers le long de son corps endolori. « Parfois j’aimerai avoir le pouvoir de te guérir mon amour… » Je viens caresser son visage et l’embrasser tendrement, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Par guérir je parle physiquement, mais pas seulement…
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyVen 1 Juil - 1:14


Who are you for me now ?

Elle a ce don pour poser ses mains sur moi. Je ne renie pas mes autres relations, quoi qu’en dehors de Parker, ce n’était au final qu’insignifiant. Je ne suis tombée amoureuse que deux fois, de ma prof, étant ado, et de ma propre femme. Plutôt beau comme parcours, non ? Et pourtant, avant d’être heureuse, il en a fallu du temps. J’ai toujours dû prendre sur moi pour vivre, pour aimer en retenue, ne pas trop me dévoiler, me protéger, comme je l’avais toujours fait sauf avec mon père, la seule personne capable de me faire autant de mal. Et puis je suis tombée sur Shay, et les choses n’ont plus jamais été les mêmes. Je ne peux pas l’expliquer, c’est quand même la seule personne capable de me faire grimper aux rideaux après une journée de merde comme celle que je viens de vivre, un bras amoché et le corps tout endolori, mais j’en redemande !
Je ne sais pas si elle est encore en forme mais ma journée fut longue et je ne tiens plus, je n’ai plus aucunement la volonté de résister et je suis toute à elle, pleine et entière, prête à me laisser faire et la laisser faire ce qu’elle veut de moi, elle n’a qu’à claquer des doigts et je lui décrocherais la lune. Nous atteignons notre premier orgasme ensemble et je suis toujours aussi fascinée par la faculté qu’elle a de me pardonner mes absences, et la personne que je suis face à elle depuis quelques mois maintenant. Mon corps entier tremble contre le sien, mes soupirs se transforment en râle de plaisir et mon cœur explose, submergé par l’adrénaline.

« Tu sais que je peux pas dormir avec un seul orgasme, maintenant tu es obligée d’enchaîner… » «Madame deviendrait capricieuse… » Je souris, le souffle court, contre ses lèvres, comme s’il m’était impossible de m’en séparer. Elle prend les choses en main, c’est plutôt mon genre ça d’habitude, mais qu’est-ce-que j’aime la femme que je tiens entre mes bras, ce soir comme tous les jours, mais elle semble différente, elle semble… tellement épanouie. « C’est marrant, il est tout neuf, il faudrait peut-être le baptiser tu en penses quoi ? » «Mais rendez-moi ma femme ! » Je ris, et l’attire à moi une nouvelle fois, caressant son corps de l’arrière de ses cuisses pour remonter dans sa nuque. «Quoi que laissez-moi là encore pour cette nuit. » Je me donne carrément à elle, la laissant faire de moi ce qu’elle entend. Elle m’allonge sur le tapis, et je remonte mes bras derrière ma tête, ma main prisonnière de cette foutue atèle, mon corps couvert d’hématomes, certains plus anciens que d’autre, ce n’est pas ce que j’appellerais le plus sexy qui soit, je ne suis pas Tomb Raider mais un flic sur le point de me faire virer quelques jours pour réfléchir, rien de glorieux. Une marque jaunâtre sur la hanche, une autre violacée sur l’épaule, la totale, sans oublier ma lèvre légèrement tuméfiée.
Son chemin de croix parcourt mon corps et, tout entier, il se cambre, au passage de ses lèvres, réveillant tout un lot de frissons sur son passage. Je ne me retiens plus, je ne peux plus. Ma peau halée et marquée hurle le désir que j’ai pour elle, et mes cuisses ouvrent le passage à son propre corps, comme si le mien avait la mémoire de ses gestes et je sens que ma tête explose, déjà, tout se mêle, mais surtout l’ivresse et l’impatience. Je glisse une main dans ses cheveux blonds, que j’aime tant. Délicatement dans un premier temps et quand sa langue vient se jouer de moi, un cri de plaisir se perd dans mes soupirs. «Bordel… » Bientôt, elle m’achève, ajoutant ses doigts à ses talents labiaux. Ma jambe soulevée se pose dans son dos et nos corps s’entremêlent d’autant plus. C’en est trop pour moi. Mon corps se met à trembler, une décharge électrique dans tout mon corps et il se foudroie sur place sous le coup de l’orgasme. « Shay, Shay, Shay… ! » Trop tard, il ne reste plus rien de moi, mon corps tremble encore quelques secondes avant de retomber à même le tapis, mollement, comme vidé. Mais terriblement léger. A moins que ce soit mon âme qui le soit à cet instant, le temps de quelques secondes. Tout mon être hurle à la douce douleur du plaisir. Ses baisers calment le chardon ardent que tout ce que je suis, semble être devenu.

« Parfois j’aimerai avoir le pouvoir de te guérir mon amour… » Alors, à bout de souffle, je glisse doucement mes doigts sur sa joue et l’embrasse, délicatement, avec une tendresse infinie, et une douceur que je ne réserve qu’à ces moment-là. Je sais très bien ce qu’elle insinue, mais je me refuse à y répondre et elle le sait. «Tu te tapes Lara Croft tous les jours que Dieu fait, si tu me guérissais, que deviendrait le fantasme ? » J’arque un sourire en coin, et l’embrasse à nouveau, vidée de toute énergie, mais je me fais violence et refuse de sonner la fin de la partie. Je prends l’avantage, m’appuyant sur mon coude, mes coudes, fléchissant mes bras jusqu’à ce que mes lèvres ne rencontrent les siennes et que ma poitrine frôle la sienne. Je remonte une main douce et ferme le long de son ventre, pour venir ensuite caresser un de ses seins, avec douceur. Je parcours son ventre, de baisers, à mon tour, et me contente d’arrêter mes baiser à l’aine, et plus mon corps descends, plus mon sein, sont la pointe ne ment pas sur le désir que j’éprouve en cet instant, frôle l’intimité de ma partenaire. Ma poitrine durcie se charge de la caresse ultime sur la zone la plus sensible de son être. Je la sens encore moins capable de se tenir à présent et rapidement, je fonds entre ses jambes, que j’écarte doucement de baisers à l’intérieur de celles-ci. Petit à petit, elles me font place, afin que ma langue ne rende justice à son envie. Le bout de ma langue caresse l’intérieur de sa féminité et bientôt, elle pénètre son intimité la plus profonde, moi-même je sens fonder mon propre intérieur à son goût. Au son de sa voix, et à sa façon de bander ses muscles, j’ajoute une main experte à mon forfait et je la sens lâcher prise. Je souris, fière de moi, et remonte à sa hauteur, caressant son visage encore tiraillé par le plaisir. « Encore des insomnies mon amour ? » Je pense qu’à présent, elle est plus que prête à sombrer. Mais je récupère sa main dans la mienne et entremêle nos doigts. «Je t’aime Shay, plus que tout, plus que moi, plus que tout le reste. » Plus que ma propre vie, c’est ce que je veux lui dire…
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyVen 1 Juil - 19:19

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

Je n’ai pas l’habitude de prendre les initiative quand il s’agit de notre vie sexuelle. En général, je suis la douce et elle est la sauvage, et le mélange des deux fait quelque chose d’absolument divin. mais ce soir, je ne sais pas pourquoi, c’est comme si je voulais lui faire plaisir plus que d’habitude, lui montrer à quel point je l’aime, pour la préparer un peu avant ce que j’ai à lui dire. Je sais que ce n’est pas la meilleure idée qui soit, mais c’est mon instinct qui parle à ma place. Alors je me fais plus féline, propose des choses que je n’aurai pas spécialement proposé en temps normal. « Madame deviendrait capricieuse… » Je souris d’avantage, arquant un sourcil pour avant de lui sourire avec malice. Elle le sait pourtant. Un seul orgasme et je suis excitée comme une puce, un regain d’énergie et je suis capable de sautiller sur notre lit, et deux je me sens plus apaisée pour dormir. Oh mais ne croyez pas que je m’arrête là à chaque fois, ma femme est très douée et le plus souvent, deux ne nous suffisent pas. Je lui propose de continuer sur le tapis tout neuf et je la regarde rire. « Mais rendez-moi ma femme ! » Mon rire se mêle au sien et je me mords la lèvre inférieure, cette malice toujours dans le regard. « Quoi que laissez-moi là encore pour cette nuit. » Je reviens l’embrasser à pleine bouche et sans plus tarder je l’allonge sur le tapis pour continuer ce que nous avons entrepris. Il n’est pas question de s’arrêter là, mon désir est encore bien trop présent, bien trop puissant. Elle a ce pouvoir sur moi, celui de me faire devenir celle que je suis réellement. Et moi, je veux la faire mienne, même si je sais qu’elle l’est, rien n’est jamais éternel et je ne sais que trop bien à quel point il faut se battre pour continuer d’entretenir la flamme et ne pas se contenter de la regarder s’éteindre doucement. La faire danser est surement le plus difficile mais aussi le plus excitant. Après avoir déposé des baisers à peu près dans tous les endroits qui la font frissonner, j’arrive à l’endroit tant attendu et je ne la fais pas languir plus longtemps. Ma langue entre en contact avec son intimité et les gémissements qui s’extirpent de sa bouche me font comprendre à quel point elle apprécie mes baisers. « Shay, Shay, Shay… ! » Je souris sans pour autant m’arrêter, frissonnant de l’entente de mon prénom prononcé pendant que je lui donne du plaisir. Et puis l’orgasme. Mon corps se crispe sous mes doigts, elle s’abandonne à moi jusqu’à finir par se laisser retomber, à bout de souffle. je la rejoins, l’embrassant au passage et lui disant à quel point j’aimerai pouvoir la guérir de tous ses maux. « Tu te tapes Lara Croft tous les jours que Dieu fait, si tu me guérissais, que deviendrait le fantasme ? » Je ris en écoutant ses bêtises mais je ne sais que trop bien qu’elle se cache derrière tout ça, qu’elle a besoin de ça pour se sentir vivante, pour se sentir exister. Mais elle sait que moi, je n’ai pas besoin de ça. Je n’ai pas besoin de la voir se mettre en danger chaque jour. Je préfèrerai l’inverse, justement.

Elle retourne finalement la situation pour venir m’embrasser, me caresser, et je la laisse faire, déconnectant totalement mon cerveau, m’abandonnant à elle comme je l’ai toujours fait. Je ferme les yeux et me délecte de chaque baiser qu’elle m’offre. Elle descend encore et je sens sa poitrine frôler mon intimité, me faisant me contracter considérablement, alors que je laisse échapper un gémissement de surprise mêlé au plaisir soudain. Je caresse ses bras, passe ma main dans ses cheveux et continuer de me mordre la lèvre inférieure, signe que j’apprécie grandement l’effet qu’elle provoque en moi. Petit à petit, ma femme prend place entre mes jambes et je n’attends plus qu’elle, que ses baisers experts, que le plaisir qu’elle m’offrira. Au premier contact, je m’électrise, lâchant un râle presque bestial qui ne me ressemble qu’à moitié. Putain… Je passe mes mains dans mes cheveux, en attrapant deux poignées fermement alors que mon corps se cambre. « Mon amour… t’arrête pas… » Une nouvelle vague m’envahit et n’ayant rien à quoi m’accrocher je viens griffer le tapis, comme pour essayer d’en attraper les fibres mais rien n’y fait. Je tressaille, et elle m’achève en utilisant ses doigts pour un combo gagnant. Je ne peux retenir l’orgasme qui me saisit de tout mon être dans un gémissement plus puissant et plus bruyant que les précédents. Celui-ci, impossible de le contrôler. Je me laisse retomber mollement, décontractant tous mes muscles alors que Lukas reprend place au dessus de moi pour m’embrasser, mais je n’en ai même plus la force. Elle m’a épuisée. « Encore des insomnies mon amour ? » Je souris, les yeux toujours clos, et serre sa main quand elle vient entrelacer ses doigts. « Je t’aime Shay, plus que tout, plus que moi, plus que tout le reste. ». Cette fois, je réouvre les yeux, le souffle encore court et la tête qui tourne. Je viens l’embrasser délicatement et de ma main libre je caressa sa joue tendrement. « Je t’aime aussi mon amour, tellement… » Tellement qu’il m’est impossible de mettre des mots dessus. Je lui souris une nouvelle fois. « Si on allait se coucher, je crois que tu mérites une bonne nuit de sommeil après cette longue journée de boulot. » Je l’embrasse encore et nous nous levons tous les deux. Je récupère nos affaires et emboîte le pas de ma bien aimée, profitant de la vue agréable le temps qu’elle monte les escaliers devant moi. J’essaie de faire fi de ses hématomes. Nous nous couchons rapidement et je me mets dans ses bras, essayant de ne pas trop penser à ce que j’ai à lui dire. Ça attendra demain. Au petit matin, je me lève la première et descends pour nous faire un petit déjeuner. J’ai enfilé une simple petite nuisette, et comme je m’en doutais, l’odeur du café et du pain grillé la fait descendre. Je lui adresse un sourire adorable. « Bien dormi mon amour ? ». Je ne sais pas encore à quelle heure elle commence sa journée, mais j’espère pas trop tôt. J’ai besoin de temps pour lui annoncer les choses délicatement.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyVen 1 Juil - 20:32


Who are you for me now ?

« Mon amour… t’arrête pas… » Le véritable amour, c’est de ressentir plus de plaisir encore d’entendre à quel point le plaisir qu’on parvient à faire ressentir à son partenaire est aussi intense que celui qu’on ressent quand il est à notre place. Le véritable amour, c’est de vouloir donner plus à l’autre que ce qu’on ne souhaite recevoir. Faire preuve d’un peu d’abnégation, rien qu’un peu, assez en tout cas pour laisser assez de place à l’autre dans notre vie, et lui laisser l’occasion d’y briller, de rendre notre quotidien indispensable. D’en être accro, même si on dit qu’il ne faut rendre personne indispensable dans sa vie, et pourtant, ma femme l’est, c’est ma drogue à moi, mon héroïne, pour le moment, et comme toute drogue, les choses ne peuvent pas filer parfaitement sans accroc. Ce soir, rien ne se voit, rien ne transparaît, on oublie tout, le temps d’une pause, bien méritée je pense, pour nous retrouver, pleinement, sans soucis. C’est comme redémarrer en mode sans échec, ne rien laisser de nuisible nous atteindre, le temps d’une nuit, le temps d’un soir.
Je lui offre le plus bel orgasme de ces dernières années, je n’aime pas comparer, mais je crois que ce soit, j’ai tapé très fort, et j’en suis très fière.

« Je t’aime aussi mon amour, tellement… » Il me suffit de regarder dans ses yeux, pour lire toute la sincérité de sa personne, de celle qu’elle est, et de me rendre compte d’à quel point elle m’aime aussi en retour. Sans l’ombre de tout ce qu’on a pu vivre jusqu’à présent, nous serions les plus heureuses au monde. Mais ce foutu spectre… je ne suis même pas foutue de répondre correctement à ses questions parce que j’ai peur de la blesser, même dans un moment pareil. Si elle ne vit que pour la vérité et la sincérité, ce n’est pas mon cas, je n’ai jamais été élevée comme ça, pour moi, les apparences sont la clé de la réussite. Tout n’est que magouilles et qu’en dira-t-on, tout n’est que rumeur et réputations dans mon monde, elle m’a sortie de tout ça, mais les habitudes sont tenaces. « Si on allait se coucher, je crois que tu mérites une bonne nuit de sommeil après cette longue journée de boulot. » «Je pourrais dormir à même le sol tellement je suis morte. » J’ai un langage bien moins établi que le sien, et pourtant, c’est moi qui viens du grand monde, celui où on apprend à se tenir droite à utiliser une vingtaines de couverts par repas. Moi qui ne me nourrirait que de pizzas, de hamburgers et de mal bouffe en général. Au grand damne de ma femme, plutôt bio. Si vous saviez ce que j’en pense du bio… J’enfile ma petite culotte et monte me coucher, Shay à ma suite, je sais qu’elle me regarde, et j’en joue, un peu. Je retrouve les draps de notre lit, cette lessive qu’utilise Shay et dont je suis totalement dingue ! Je lui tends un bras pour qu’elle vienne se lover contre moi et je m’endors en embrassant son cou, la tête calée contre elle. J’ai toujours besoin d’un contact physique avec elle, ça vient sans doute de ce dont j’ai pu manquer dans mon enfance, j’ai besoin de recevoir plus que ce que je laisse entrevoir et si j’aime autant ma femme, c’est sans doute parce qu’elle sait tout ça et y répond sans avoir besoin de le faire remarquer.

Quelques rayons du soleil ont raison de la quiétude de mon sommeil. Je tends une main pour chercher celle de ma bien-aimée, sans succès. Quand j’ai la chance de me réveiller avec elle, que je ne dois pas mettre le réveil à 5 h pour une opé difficile ou quoi que ce soit de ce genre, j’ai le réflexe de la chercher et de caresser sa main, pour un réveil en douceur. Etant plutôt tactile, le contact de ses doigts entre les miens me met de bonne humeur. Personne. Elle doit déjà être levée. Je ne sais pas comment elle fait pour se lever si facilement chaque matin. C’est un calvaire pour moi. Sans doute parce que j’ai pris l’habitude étant adolescente, de me lever à point d’heure après m’être couchée au petit matin. C’est comme ça que ça marchait dans l’Upper East Side. Mais l’odeur du café me ferait lever à n’importe quelle heure, une vraie accro et elle le sait. Je n’ai jamais eu ce genre d’odeur dans la maison au petit matin. Tout était monté dans notre chambre par un groom, le luxe, on l’a connu mon frère et moi, mais au final, celui d’avoir une famille, pas tellement. J’aime ce genre de moments avec elle. Je passe une main sur mon front, un geste un peu brusque qui m’arrache une grimace de douleur. « C’est pas vrai putain… » Je commence à souffrir de mes blessures, il va me falloir le cacher à Shay pour ne pas l’inquiéter, mais un anti douleur et il n’y paraîtra plus. J’enfile un maillot de hockey qui me fait une robe plus qu’autre chose, courte, certes, mais mes courbes n’ont pas l’air de déranger ma femme, bien au contraire. En tout cas à en juger par hier. Pas très sexy me diriez-vous, mais c’est comme ça qu’elle m’aime. Avec ce côté un peu vroum vroum et fille des bas quartiers. Paradoxalement.

Je descends les escaliers et entoure ma femme de mes bras, par derrière, pour un rapide baiser déposé dans son cou. Ses épaules se lèvent sous les chatouillis du baiser et je souris pour moi-même, avant d’en déposer un autre dans sa nuque. « Bien dormi mon amour ? » «Personnellement, ce n’est pas de ma nuit dont j’ai un bon souvenir, mais plutôt de ce qui s’est passé avant. » Lui adressant un sourire mutin en me servant une tasse de café avant de m’asseoir sur un tabouret de bar, les jambes croisées. « On m’a rendu ma femme ? » Je lui souris une nouvelle fois, complice, finissant ma tasse avant de m’en servir un autre. Je peux en boire des litres, même si Shay n’approuve pas, et me beurre une tartine, après avoir tartiné la sienne. C’est sans doute cliché et niais à souhait, mais qu’est-ce qu’on en a à foutre quand on est heureuses comme on l’est, ce matin au moins ? je fais passer deux anti douleurs avec une gorgée de café et me lance. «Tu sais quoi ? Je vais appeler le boss et prendre ma journée. Je suis toute à toi. Fais de moi ce que tu veux. » Lui souriant, encore une fois complice et amusée. Son sourire me rend dingue. Son sourire que je reconnaîtrais entre milles, ce sourire qui m’a tant de fois fait sourire à mon tour entre mes larmes, d’humiliations, à l’époque où nous nous sommes connues. Celles que mon père aimait m’infliger à chaque faux pas.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyLun 4 Juil - 0:00

❝ Who are you for me now ? ❞
Shay & Lukas

A peine ai-je ouvert les yeux que la soirée de la veille me revient. Mon envie de parler de choses importantes avec ma femme, et puis cette manière dont ont dérivé les choses pour finalement arriver à une fusion de nos corps absolument parfaite. Je ne sais pas si c’était l’idée du siècle au vue de tout ce que j’ai à lui dire, mais sans doute que nous en avions besoin l’une comme l’autre. Pendant que je prépare le petit déjeuner, j’essaie de trouver une bonne manière d’aborder le sujet, de ne pas la brusquer d’un seul coup. Lorsque Lukas arrive dans la cuisine, j’esquisse un mince sourire et lui demande si elle a bien dormi. Un bref regard et je m’amuse de la voir encore dans son large maillot de hockey. C’est sa manière à elle d’être sexy, j’en ai pris mon parti. Elle me plait comme elle est. « Personnellement, ce n’est pas de ma nuit dont j’ai un bon souvenir, mais plutôt de ce qui s’est passé avant. » me dit-elle en m’enlaçant par derrière. Je ris légèrement sentant son baiser dans ma nuque. Je ne lui réponds pas pour autant, si j’ai un très bon souvenir de notre fin de soirée d’hier, j’ai surtout l’esprit embrouillé par tout ce dont je dois lui parler. Elle attrape une tasse de café et file s’asseoir sur un tabouret de bar. « On m’a rendu ma femme ? » Je lui adresse un nouveau sourire et hausse un peu les épaules en trempant mes lèvres dans mon café. « Je crois oui ! » Je m’assieds en face d’elle et la regarde se servir une nouvelle tasse de café. Je ne sais pas comment elle fait à les enchaîner comme ça. J’ai beau lui répéter que ce n’est pas bon pour son coeur mais ça ne l’empêche pas de le faire. En plus, ça ne lui fait plus aucun effet maintenant que son organisme s’est habitué. Je beurre nos tartines et lui laisse le temps de se réveiller. Si je suis du matin et que j’aime me lever tôt, je sais que ce n’est pas le cas de Lukas. Elle préfère flâner au lit quand elle est de repos. Je la regarde avaler ses cachets et plisse un peu les yeux. « Fais attention de ne pas surdoser mon amour… » Je sais qu’elle n’aime pas aller chez le médecin, mais faire ses propres mélanges de médicament, ça va une fois ou deux mais pas tout au long de l’année. Elle n’est pas médecin et moi non plus, alors si elle pouvait éviter de faire n’importe quoi avec sa santé, en plus de ce qu’elle en fait avec son boulot, ce serait bien quand même. « Tu sais quoi ? Je vais appeler le boss et prendre ma journée. Je suis toute à toi. Fais de moi ce que tu veux.»  J’ouvre grand les yeux, surprise de ce qu’elle vient de me dire. « Sérieux ? » Elle me sourit, hochant la tête, et un large sourire étire mes lèvres avant que je ne me mordille la lèvre inférieure. « Merci. Je sais qu’il va me détester encore un peu plus mais tant pis ! » Oui, parce que je sais que son patron l’aime beaucoup, et surtout qu’il aimerait la mettre dans son lit. Je l’ai rencontré quelques fois et ça se lit dans ses yeux qu’il est jaloux de moi. Enfin, s’il pouvait s’inviter dans notre lit il ne dirait pas non non plus… Je quitte mon tabouret et viens rejoindre ma femme pour entourer mes bras autour de son cou. « Je devais voir Micah aujourd’hui, mais je vais lui dire que je peux pas… » Elle a déjà rencontré Micah une fois, le même jour où j’ai fait sa connaissance. Mais depuis, j’ai revu la jeune femme plusieurs fois. J’en ai parlé à Lukas, je ne lui cache pas grand chose, elle sait que la jeune femme est en difficultés financières, que son petit frère est malade et qu’il a besoin de soins. Tout ça, je lui ai dit déjà, même si je doute qu’elle ait tout imprimé, avec tout ce qu’elle vit avec son boulot, elle a tellement de choses à penser. « Tu sais je… » Voilà. Il faut bien commencer par quelque chose. Je ne la regarde plus dans les yeux, je garde une main autour de son cou, l’autre est en train de tripoter son pendentif. Je suis nerveuse. « J’aime beaucoup cette gamine, je me suis attachée à elle, et à son petit frère. J’aimerai beaucoup les aider. » Cette fois je relève les yeux pour regarder Lukas et je sens qu’elle est un peu perdue, son regard interrogatif semble me demander plus d’explications. « Tu te souviens quand j’avais du mal à tomber enceinte, on avait parlé de peut-être trouver une mère porteuse qui pourrait mettre au monde mon bébé, notre bébé. Alors j’ai pensé que… enfin… » Je ne sais pas trouver les bons mots, j’ai vraiment du mal. Mais il faut que je termine maintenant que je me suis engagée là dedans. « Micah pourrait porter notre bébé. Ça lui permettrait d’avoir assez d’argent pour subvenir aux besoins d’Owen, et ils vivraient ici le temps de la grossesse… tu en penses quoi ? » Ok, c’est un peu soudain comme proposition. Mais je ne me voyais pas proposer ça à Micah sans que Lukas soit au courant. Ça aurait été ridicule. Et si je pense que c’est une très bonne solution pour tout le monde, je ne suis pas sûre que ma femme sera du même avis que moi.
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MessageSujet: Re: Who are you for me now ? [Shaykas] (#)   Who are you for me now ? [Shaykas] EmptyLun 4 Juil - 16:03


Who are you for me now ?

« Fais attention de ne pas surdoser mon amour… » Je lui adresse un sourire tendre qui veut bien dire que je pense savoir ce que je fais, mais que ça me touche qu’elle fasse si attention à moi. Shay est le côté équilibré de notre couple, elle respecte tout, marche dans les clous, respecte les posologies à la lettre, mange sain, bio et tout ce qui peut aller avec, quant à moi, je transgresse les interdis depuis que je suis toute petite, prend un malin plaisir à franchir la ligne jaune et à jouer les effrontées. Je fais tout sur le moment, comme ça me prend, et surtout comme ça vient. Planifier ? Jamais ! Je le fais pour les choses qui nous concernent toutes les deux, comme les départs en vacances ou ce genre de choses, planifier la rassure. De moi-même, je partirais à l’aventure avec un sac à dos. Ma femme est la précision, et je suis tout son contraire. Comme un nuage de fumée volubile, impossible à saisir, qui trouve toujours le moyen de pouvoir échapper à ce qui le contraint.

« Sérieux ? » J’aime voir son sourire, celui-ci, celui qui me dit qu’elle est ravie, et qu’elle me remercie rien que d’y avoir pensé. Celui qui me dit qu’elle s’en veut de ne pas aimer ce que je fais, mais que c’est bien trop dur pour elle de l’accepter. « Merci. Je sais qu’il va me détester encore un peu plus mais tant pis ! » « Ne dis pas ça, il ne te déteste pas. Il ne comprend simplement pas que la famille ne puisse pas à son tour comprendre ce qu’on fait. Les horaires, les sacrifices, tout ça, pour lui, c’est une évidence, mais… il ne te déteste pas. » Shay se met en tête que mon boss veut me mettre dans son lit, c’est ridicule. J’ai avec lui une relation plutôt paternelle, je crois. En tout cas, il ne m’a jamais rien fait sentir de la sorte mais en bon ours solitaire qu’il est, il ne comprend pas que je puisse aspirer à autre chose en étant au bureau. Une vie de famille comme tous les autres ne peut pas se mêler à l’ambition de notre unité, selon lui, alors que nous bossons dans les crimes sexuels, évidemment que la famille entre en compte, on en voit tous les jours des foyers détruits, par un acte irréparable. En revanche mes collègues de l’équipe, dont un, qui lui, se foutrait éperdument de foutre mon mariage en l’air, mais je ne suis pas un numéro en plus, un coup d’un soir à rajouter à sa liste, je suis fidèle !

Shay glisse ses bras autour de mon cou et elle est pile à la bonne hauteur pour que je glisse une main dans son dos après avoir caressé son bras. Je dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de croquer dans ma tartine, je meurs de faim. « Je devais voir Micah aujourd’hui, mais je vais lui dire que je peux pas… » « Tu la quittes plus. » Ce n’est pas un reproche, je sais qu’elle paye beaucoup de sa personne pour supporter mes absences et tout le reste, et elle ne me le fait pas remarquer. Je caresse doucement sa joue et la laisse finir. « Tu sais je… J’aime beaucoup cette gamine, je me suis attachée à elle, et à son petit frère. J’aimerai beaucoup les aider.» «Qu’est-ce qui t’en empêche ma puce ? Moi aussi je peux faire quelque-chose ? » De ma position de flic, elle sait que je ne respecte pas toujours les procédures et que je m’arrange après.

« Tu te souviens quand j’avais du mal à tomber enceinte, on avait parlé de peut-être trouver une mère porteuse qui pourrait mettre au monde mon bébé, notre bébé. Alors j’ai pensé que… enfin… » Je lâche son étreinte et me retourne face à ma tasse, c’est bon, elle vient de tout casser. Une matinée pour elle, j’aurais mieux fait de la fermer. Elle poursuit, même si elle sent le malaise, elle a au moins la délicatesse de me préparer, moi je balance les choses et elle se débrouille avec. « Micah pourrait porter notre bébé. Ça lui permettrait d’avoir assez d’argent pour subvenir aux besoins d’Owen, et ils vivraient ici le temps de la grossesse… tu en penses quoi ? » « Ce que j’en pense ? Que t’as tramé tout ça sans moi Shay, voilà ce que j’en pense ! » Je me lève, balance tout sur la table et chope mon parquet de clopes sur le meuble près de la baie vitrée ouverte, que je traverse pour allumer une clope sur la terrasse. Mon briquet ne marche pas, et je le fais valser à travers le jardin, bordel ! Je m’avance près du barbecue, il y en a toujours un de secours par là. Quand notre fils est né, et déjà flippés d’à quelle vitesse il pourrait se mettre en danger, nous avions convenu de tout planquer, dont les briquets, que ma femme gardait un peu partout dans la maison pour être sûre que je n’en manque pas, elle sait à quel point ça me rend dingue. J’allume enfin ma clope avant de ranger le sésame à sa place et de tirer violemment dessus. Une bouffée, deux, et Shay me rejoint, l’air penaud. « On aurait pu en parler avant tu crois pas ? Si c’est une question d’argent, tu lui en donnes Shay, je m’en fous que tu les aides du moment que tu ne fous pas cette histoire de bébé au milieu. Le monde ne marche pas comme ça. Ce n’est pas un échange de bons procédés ! Tout le monde n’est pas honnête, tout le monde n’est pas comme toi Shay, merde, tu vas le comprendre quand ?! » Je lui hurle dessus, ça m’arrive, parfois, même si elle ne le mérite pas, mais elle est innocente et voudrait aider le monde entier, ça n’est pas possible, et la flic qui parle, mon métier est sans espoir, il y aura toujours de nouvelles victimes, on sert simplement à limiter les dégâts. « C’est quoi cette obsession qui reprend là ? Une gamine en plus, elle est pas assez perturbée tu crois pour porter un môme qu’on va lui retirer à la naissance ? Et la mettre dehors une fois là ? Tu crois que ça marche si facilement ? » J’ai peur de m’attacher, qu’elle s’attache aussi, faire un ménage à trois n’est pas mon truc, et puis ce n’est pas un environnement sain pour ce gosse malade, imaginez, sa sœur porte le bébé des proprios de la baraque dans laquelle il vit provisoirement, ça n’est pas un peu glauque pour une convalescence, ça ? «Et qu’est-ce-que tu fais de Wyatt ? On n’en parle plus, ça y est ? Tu vas peut-être les installer dans sa chambre ? » Je suis dure, et un peu trop brutale face à ma femme qui ne voudrait pourtant que trouver des solutions, mais c’est plus fort que moi, on ne touche pas à l’espace de mon fils, même enterré, ce sera toujours sa chambre.
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