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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Eyes of the tiger (Lukas)

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptySam 8 Juil - 0:27


« Putain parles pas de malheur comme ça ! Ça n’arrivera pas. » Il se défend comme un ado qui refuse de se lancer dans la vie adulte trop vite. J’ai connu ça très longtemps, juste avant de rencontrer Shay. « Je disais ça moi aussi, à la fac, et j’y tenais à mes histoires sans lendemain. Surtout pas de gamins, pas de risques ! Et puis je suis tombée sur mon ex-femme… Et là, même si j’ai grave flippé quand elle m’a dit vouloir un enfant, j’ai fini par plier, parce qu’au final c’était la seule façon de la rendre pleinement heureuse et que j’ai fini par y trouver moi-même mon compte. Mais ça, c’est pas une question de personne, c’est une question de temps, toi aussi un jour ça te fera tilt. Faut juste que tu la prennes au berceau si tu te réveilles à 50 ans ! » Je ris, je le taquine, encore une fois et lui lance le premier truc qui me vient, mon sucre tient !
« Non du tout. C'est de l'histoire ancienne ça. Donc je ne flippe pas. » « Parce qu’une fille a déjà été assez maligne pour te passer la corde au cou ? Sérieusement ? Mais raconte, t’attends quoi ? » Je suis toujours avide de potins et j’en apprends sur lui à chaque fois que je peux, et surtout à chaque fois qu’il ouvre la bouche, il est plein de surprises, c’est aussi pour ça que j’aime autant passer du temps avec lui. « Je ne suis pas contre l’idée d’une pizza, de bière et d’un bon disque d’ACDC. Mais je t’assure que je ne déprime pas. Je suis préoccupé je te l’accorde, mais le moral va bien. » « Si tu le dis, je suis obligée de te croire. M’enfin t’as le droit de déprimer. Etre confronté toute la journée à la même nana qui me mène la vie aussi dure que ce qu’elle peut me plaire me ferait déprimer moi aussi… » J’imagine le moment où j’aurais une partenaire sublime… Enfin non, je n’imagine pas, parce qu’un coéquipier qui vous plait, c’est le début des emmerdes, c’est un métier hyper intime. On passe notre temps les uns sur les autres et plus de temps avec notre équipe que notre propre famille.
« Si c’est une invitation, je l’accepte. Par contre je ne veux pas d’anchois sur la pizza, c’est dégueulasse. Ah et poulet ananas n’est absolument pas une garniture décente qu’on se le dise. » « Aucun goût du risque, t’es presque chiant comme garçon ! » Je ris à nouveau. Mais je sais qu’il ne prend pas mal mes remarques, c’est un déconneur quand il veut et c’est à ça que je vois que nous sommes faits pour nous entendre. « Tu pourras bouffer deux pizzas si le cœur t’en dis, je ne répèterais ça à personne. » « Arrête de me flatter, c’est toi que je vais finir par mettre dans mon lit si elle saisit pas sa chance ! » J’ai toujours eu un humour de caserne, un peu graveleux, mais il me connaît, nous pouvons parler comme ça entre nous. « Tu prévois ça pour quoi cette soirée pizza bière ACDC ? » « Mais pour ce soir, tu veux pas qu’on prenne rendez-vous quand même ? » Je repose mon fils dans son cosy, vérifiant qu’il soit en train de s’endormir et encore une fois qu’il respire. « Mon frère a une suite immense au Bellagio. Il n’est pas là pour la semaine. On a le câble à volonté, le room service en illimité, et je crois même qu’ils font les meilleures pizzas qui soit. Si t’es partant pour un bout de moquette et une pizza… » Je me lève, déposant deux billets pour les cafés, et rassemble les affaires de mon fils pour être sûre de ne rien oublier. « Je t’offre pas de te faire subir une épreuve du feu, ni une soirée confidences, c’est juste une pizza, prends pas cent ans pour réfléchir. » J’ai encore ces airs de lycéenne assurée, mes restes de gamine de bourges qui fait tout sur le moment avec des moyens illimités.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMar 11 Juil - 16:09

C’est agréable de parler avec Lukas, elle est franche, décomplexée et je sais qu’avec elle mon humour british parfois un peu particulier peu passer sans problème. D’ailleurs elle n’est pas la dernière pour ce qui est de l’humour. J’apprécie également les moments où la discussion est plus sérieuse, j’en apprends d’avantage sur la flic, son histoire. Enfin ça ne reste jamais sérieux bien longtemps, la preuve elle me balance son sucre à la tronche et ça me fait rire. Je ne suis pas le plus loquasse quand il s’agit de parler de moi, mais avec Lukas je laisse filtrer quelques informations, notamment que j’ai déjà été engagé avec quelqu’un au point que le sujet enfant commence à venir sur le devant de la scène. Aussitôt la jeune femme s’empresse de réclamer des détails, ça me fait rire. « Avant de débarquer en Nouvelle-Zélande j’étais fiancé depuis un an. Et puis je suis parti… un peu comme un lâche je dois bien l’admettre mais ma vie en Angleterre était trop bien rangée, étriquée. » je hausse les épaules « Je n’en suis pas fier mais je sais que j’aurais renoncé si j’avais dû me confronter à des au revoir. » avoué-je avec sincérité. Je souris pour accentuer l’idée que je vais bien. Parce que c’est la vérité, je suis bien ici à Island Bay, même si parfois les choses sont un peu compliquées avec Cameron, au moins je me sens vivant et pas juste comme une sorte d’automate. Je mets un point d’honneur à souligner cela, pour autant je ne suis absolument pas contre une soirée pizza bière, parce qu’il n’y a pas besoin d’être déprimé pour ce genre de chose. La franchise de Lukas est rafraichissante, je passe toujours un bon moment en sa compagnie. Voilà pourquoi j’accepte cette proposition, mettant tout de même deux petits bémols qui font offices de conditions pour que je sois totalement partant. Pour la peine je me fais taxer de mec chiant ce qui me fait hausser les épaules avec nonchalance « Juste anglais. » plaisanté-je.
Histoire de redorer mon blason je soudoie la jeune femme avec un petit arrangement, promettant de ne pas la dénoncer si elle veut manger deux pizzas à elle toute seule. Inévitablement sa réponse me fait rire, c’est tellement bien de ne pas se prendre la tête et de réfléchir à la moindre de ses paroles. D’ailleurs elle la prévoit quand sa fameuse soirée ? Parce que ce genre de moment de décompression j’en ai bien besoin ! La réponse est nette, ce soir même si je suis partant. Une suite au Bellagio, un bout de moquette, de la bonne bouffe et de quoi s’hydrater convenablement, elle pense encore que je vais hésiter ? Quand bien même la flic voudrait me poser quelques questions sur moi que je suis prêt à jouer le jeu. Je me lève à mon tour « Et bah alors c’est parti ! » dis-je sans aucune hésitation. Afin de me rendre utile je l’aide à porter un sac contenant les affaires de son fils « C’est bête qu’avec la grossesse il n’y ai pas de bras supplémentaires. » plus d’une mère serait séduite par l’idée, j’en suis convaincu.
Le frère de Lukas ne fait pas les choses à moitié, j’en ai la confirmation en entrant dans la suite en question, c’est immense, limite indécent. « Ok… ça va plutôt bien pour ton frère dis moi. » je ris en observant les lieux « Pas mal. » je regarde la moquette « Elle a l’air confortable, c’est parfait. T’as pas menti sur la marchandise. ». Je la laisse s’occuper de son fils et pour ne pas rester à ne rien faire je m’apprête à commander les pizzas « Tu veux quoi ? Et surtout t’en veux combien ? » j’affiche un air malicieux, puis m’en remettant au choix de Lukas je passe la commande auprès du room service. A nous la bière et les pizzas. J’attrape la télécommande et fais comme chez moi, zappant un peu sur les différentes chaines « Et bah on ne va pas s’ennuyer. », de toute façon je ne crois pas qu’il soit possible de s’ennuyer en compagnie de la flic.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyDim 16 Juil - 0:59


« Avant de débarquer en Nouvelle-Zélande j’étais fiancé depuis un an. Et puis je suis parti… un peu comme un lâche je dois bien l’admettre mais ma vie en Angleterre était trop bien rangée, étriquée. » « Et tu voyais ton avenir déjà joué, impossible de sortir des rails, t’étais comme déjà fini. Aucune fantaisie, et ça t’a fait flipper… je connais ça. » Mon père avait une grande idée de ce que serait mon avenir. Diplômée d’Harvard, j’aurais fini par intégrer sa société, comme avocate et je me serais occupé de ses plus grosses affaires, j’aurais été le genre de requin prêt à tout pour défendre les intérêts de ma famille. Des Antonelli. « Je n’en suis pas fier mais je sais que j’aurais renoncé si j’avais dû me confronter à des au revoir. » « Et tu aurais été malheureux, et tu l’aurais rendue malheureuse. » Je sais de quoi je parle, combien j’en ai vu des couples malheureux parce que les conventions voulaient leur union ? Rien de pire, je me suis promise de me supprimer avant d’en arriver là. D’où le fait de me tailler une réputation de fille très légère et peu recommandable, afin qu’aucun bon parti ne veuille de moi, et que mon père me laisse ainsi tranquille avec ses mariages de bonne fortune !
Je fini par lui dire qu’il est chiant, je suis très naturelle, surtout avec lui, de toute façon, en tant que flic dans une équipe de mec, il n’y a que le naturel qui marche ! « Juste anglais. » « Ouais, c’est vrai, juste anglais. Le pauvre… » Baissant les yeux pour m’adresser à mon fils, avec une pointe d’humour. « C’est bête qu’avec la grossesse il n’y ai pas de bras supplémentaires. » « Là c’est plutôt d’un double dont j’aurais besoin. » D’un double moi pour faire tout le reste, même pour dormir à ma place et avoir un peu de repos !
Nous partons pour l’hôtel particulier de mon frère. Un étage pour lui tout seul, rien de plus, rien de moins. A croire qu’il envisage de dépasser les ambitions de Trump une fois retourné à New-York et posséder ses propres immeubles. Le luxe l’étouffera un jour, mais ça n’est pas à ça que je me prédestine, au contraire ! « Ok… ça va plutôt bien pour ton frère dis-moi. » « Plutôt bien ouais. Gossip Girl mon pote. » Je ris, c’est devenu une blague entre nous, et il la comprend aussi bien que moi. Je sais que je peux jouer de ce côté princesse et second degré sans jamais le vexer. « Elle a l’air confortable, c’est parfait. T’as pas menti sur la marchandise. » « J’ai pas besoin de mentir avec ma vie de princesse ! » Je lui lance un sourire complice et pose mon fils sur le lit, en le sortant doucement de son cosy. Je le change rapidement pour le mettre dans un pyjama plus confortable. « Tu veux quoi ? Et surtout t’en veux combien ? » « Oh, 6 ou 7 au moins ! Pour te faire taire gros malin ! » Je le laisse choisir en lui filant la carte du service en chambre, on viendra lui apporter ce qu’il veut en moins de 10 minutes ! Le room service de luxe, tout ce qu’il y a de plus vrai ! Même les prix ne se trouvent pas sur la carte. Je couche Lenny dans la pièce à côté, et rejoint ensuite Neal à même le sol, adossée contre le lit, et soupire d’un plaisir non dissimulé. « Et bah on ne va pas s’ennuyer. » Je lui tape sur le bras comme une gamine. « Vas y, dis tout de suite que je n’ai pas le charisme d’une chaine télé ! » Je ris, encore une fois, et lui prend la télécommande pour zapper. « Dis-moi ce que tu regardes et je te dirais qui tu es. Tu es plutôt gros films d’action, comédie ou reportages ? A moins que tu ne m’achèves avec une téléréalité, mais là, va falloir qu’on discute. » Zappant bêtement sur les 300 chaines du câble. Il me regarde comme si je venais de lui sortir un numéro de charlatan. « Diplômée en analyse comportementale, ça laisse des traces. »
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyLun 17 Juil - 17:46

J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que Lukas comprenne si bien ce sentiment que j’avais et qui m’a poussé à quitter ma vie en Angleterre. J’ai craint instant qu’elle me fasse un discours sur la lâcheté des hommes, mais au lieu de ça la flic illustre parfaitement ce que j’ai vécu. Son analyse est juste, si j’étais resté je serais malheureux et mes proches également. Ce n’est pas grand chose mais ça me fait du bien de me sentir compris, parce que depuis mon départ je ne peux pas dire que j’ai parlé de cela avec beaucoup de monde et il me reste sans doute un peu du culpabilité bien enfouie. J’ai beau me dire que c’était un mal pour un bien, je ne suis pas du genre à apprécier faire souffrir les autres. Sans doute est-ce un peu paradoxal pour un mec pratiquant des sports de combat, mais sur un ring les choses sont différentes. Le rendez-vous est pris et c’est une soirée sympa qui se précise. D’autant plus sympa que l’endroit est loin d’être dégueulasse. Je ne suis pas un accro au luxe mais je dois bien reconnaître que je ne vais pas cracher sur l’invitation, si le room service est compris profitons-en. Comme le souligne Lukas tout ça fait très Gossip Girl, elle m’avait prévenu. Je ris avec elle, complice dans cette plaisanterie. Je crois qu’elle et moi on se ressemble pas mal sur certains points, forcément c’est plus cool que de ne pas se comprendre. Bon moi par contre je n’ai pas de vie de Prince, certes je ne me plains absolument pas de ma situation, mais là ça dépasse vraiment ce que je connais. Puisque c’est open bar sur les pizza et la boisson, je propose de me charger de la commande pendant que la jeune femme s’occupe de son fils. Taquin je la questionne sur la quantité de nourriture qu’elle prévoit d’engouffrer, sa réponse est sans appel, elle a du répondant et j’apprécie. Je souris malicieusement et prends la carte qu’elle me tend pour accomplir ma mission.
Attendant que l’on soit servi je m’installe à même le sol assis sur la confortable moquette de cette suite outrageusement luxueuse. Le dos contre le pied du lit je fais un peu de zapping, j’ai l’impression d’être un film américain typique… ou dans Gossip Girl. Je me demande quel est l’intérêt d’avoir autant de chaînes à disposition dans un hôtel puisqu’en théorie ce n’est pas là qu’on passe le plus de temps. J’imagine que c’est un truc de riches de tout avoir partout tout le temps juste au cas où et pour le caprice plus qu’une réelle utilité. Lukas me rejoint et je lui fais par de mes observations quant à nos options télévisuelles, sa réponse me fait rire mais je n’ai pas le temps de répliquer que déjà elle me vole la télécommande, je la regarde du coin de l’œil, amusé et un peu perplexe aussi sur son petit numéro d’analyste. Devant mon air interrogateur elle s’explique avec la simple évocation d’un diplôme, je hoche la tête un peu impressionné je dois bien l’admettre « Waw, ça rigole pas. » j’arque un sourcil « Et t’as pas pensé à être profiler plutôt que juste flic ? » je secoue la tête et fait les questions-réponses « Non… j’suis con pas assez d’action, toi ce que t’aimes c’est aller sur le terrain. » casser deux trois nez et user de la clé de bras si nécessaire. « Films d’actions, science-fiction, quelques comédies… » dis-je pour lui permettre de faire parler ses compétences « Alors, qui suis-je ? ». Je ris par anticipation, elle va sortir une connerie, c’est sûr « Et me dis pas un mec anglais chiant, je le sais déjà. ». Nouveau sourire, à mon tour de l’interroger « Et toi ? C’est quoi ton truc ? Pas la téléréalité si j’ai bien compris, et franchement c’est un soulagement. ».
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyLun 17 Juil - 22:00


Neal entre un peu dans mon monde, celui d’avant, et ça me fait plaisir. Ça me fait surtout plaisir de ne pas me retrouver là-dedans, toute seule. Parker n’est plus là et elle m’accompagnait depuis très jeune dans ces habitudes qui au fond, m’ont toujours donné le vertige et mit la pression. Tant de pression, tant d’attentes de la part des autres, et le luxe, toujours le luxe, impossible de rester soi-même, et je sais que sur le long terme ça aurait fini par me faire perdre la tête. J’ai fini par me sortir de ça, ou le fuir au final, et je crois que Shay a été mon excuse finale pour pouvoir quitter ce monde-là, je n’aurais jamais eu le courage de le faire toute seule. La différence entre Neal et moi, c’est le courage qui l’habite, il n’en n’est rien pour moi, c’est une certitude. Le courage, ce n’est pas ce qui me définit vraiment, je dirais que je fonce plutôt bille en tête.
Je lui propose de commander ce qu’il veut et surtout de se faire plaisir, pendant que je m’occupe de coucher Lenny, sans oublier mon téléphone. Je ne le perds pas des yeux, bon, je finis toujours par m’écrouler de sommeil mais il est clair que je ne suis pas très douée pour l’auto-persuasion. Je me laisse dépasser par mes angoisses de maman et préfère prévenir que guérir, au point que ma propre femme préfère aller se taper la secrétaire. C’est d’un banal affligeant, la secrétaire putain ! Je crois que je suis encore plus déçue de son choix que du fait d’avoir été trompée. Une nana comme ça dans un bar, bon, après trois verres, je lui en veux quand même mais moins parce que je sais qu’elle ne la reverra pas, mais là…
Je le rejoins sur la moquette et lui pique même la télécommande, et puis il faut avouer que c’est comme ça qu’on tient un homme, non ? Par la télécommande ! Ou lui laisser croire qu’il a le pouvoir… Pour les mecs que j’ai su garder de toute façon… « Waw, ça rigole pas. » « Je suis pas une fille qui rigole moi. » Je lui souris, complice de nos conneries, j’ai 12 ans, et je suis en train de faire une soirée pyjama dans le dos de mes parents ! « Et t’as pas pensé à être profiler plutôt que juste flic ? » « Si, j’y ai pensé… Et puis l’envie de faire chier mon père a été la plus forte. » Je suis une sale gosse, mais toujours quand il s’agit de lui. Je ne suis pas de ces filles à papa, je ne le porte pas aux nues, je crois surtout que l’homme, l’être humain, ne peut être foncièrement bon, et je crois que mon statut de flic me le confirme. « Non… j’suis con pas assez d’action, toi ce que t’aimes c’est aller sur le terrain. » « Ouais, me faire casser la gueule, j’adore ça. Ça commence vraiment à me manquer ! » Je joue son jeu, mais non, prendre des coups n’est pas ce que je préfère, mais je dois avouer que l’adrénaline que me procure le terrain n’a pas d’égal. « Films d’actions, science-fiction, quelques comédies… » Il me regarde, avide de mon jugement, de mon verdict. « Alors, qui suis-je ? Et me dis pas un mec anglais chiant, je le sais déjà. » « Mm… je dirais que t’es le genre de mec qui veut pas choisir, qui veut rester libre des à priori, qui se bat aussi contre ses démons mais qui les exorcise chaque jour un peu plus à sa manière. Mais t’es quand même vachement chiant comme mec. L’anglais typique. » Je ris, levant un sourcil à son intention. « Alors, je suis loin de la vérité ? » Plutôt fière de moi, je crois. Ça me sert chaque jour que la vie fait, sauf que je n’ai rien vu venir avec ma femme, trop peu objective. « Et toi ? C’est quoi ton truc ? Pas la téléréalité si j’ai bien compris, et franchement c’est un soulagement. » « Ca dépend, j’aime l’univers et l’ambiance d’un film. Je suis plutôt amatrice des thrillers des années 90, avec toutes ces grandes icones qui nous faisaient rêver gamins. J’aime que l’histoire te torture la tête jusqu’à ce que tu en viennes à remettre ta propre existence en question. Ces mecs-là sont des génies. » On sonne à la porte, room service. Je me lève et remercie le groom en lui laissant un généreux pourboire. Je rapporte les pizzas et les boissons, les posant à même le sol. « Le repas est prêt. T’as intérêt à savourer parce que je me suis donné du mal ! » Je lui adresse un large sourire et décapsule ma propre bière sur le revers d’une table. « Me regarde pas comme ça, j’ai été élevée comme une princesse mais j’ai retenu ce que j’ai voulu. Et puis j’ai été à la fac, c’est ça la vraie école de la vie ! » Lui tendant une bière décapsulée. « T’as connu tout ça toi ? » La vie étudiante et ses déboires, je l’imagine tout à fait là-dedans à faire tomber tout ce qui bouge dans sa chambre étudiante, avec son petit sourire charmeur.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMar 18 Juil - 17:43

C’est assez drôle cette sensation que j’ai de retourner à l’époque de mes études, un pique-nique moquette, de l’alcool et zéro autorité pour contrarier nos plans. Alors certes on a aussi nos problèmes d’adultes, mais agir comme des gamins est sans doute le meilleur moyen de s’en éloigner durant cette soirée. Lukas en a vraiment besoin et moi également, même si c’est dans une moindre mesure. C’est aussi une bonne opportunité d’apprendre à se connaître d’avantage, parler de nos histoires respectives. Le courant est toujours bien passé entre nous, finalement on agit de plus en plus comme deux amis qu’en simple connaissance. Impressionné par le diplôme obtenu par la jeune femme je m’étonne qu’elle n’est pas suivie la logique du plan de carrière qui suivait, mais son explication est en parfaite logique avec son tempérament. Devenir flic et aller sur le terrain, c’était pour emmerder son père, une vraie rebelle. Et puis son goût pour l’action c’est forcément une source de motivation supplémentaire. « Je sais que c’est toi qui casse les gueules. » répliqué-je pour contrer sa petite remarque ironique. Puis je me prête à son jeu d’analyste en dévoilant mes goûts cinématographiques, s’en suis une analyse qui n’est pas dénuée d’intérêt et de vérité. Je souris et secoue la tête « Y’a du vrai, t’es pas si pourrie en profileuse. » je ris et lui retourne la question. Hochant la tête quant à la description précise du genre de films qu’elle aime je lance avec un air taquin « Et après c’est moi le mec chiant ? ». Le room service met fin à la séquence d’analyse, pas le temps de me lever que Lukas est déjà partie vers la porte, l’appel du ventre !
Elle revient avec le butin, et l’odeur des pizzas ravive ma faim « Bien sûr, je vais lui faire honneur. Tant d’heures passées en cuisine… » je joue son jeu et m’arrête de rire en la voyant décapsuler sa bière sur le bord de la table, elle ne manque pas de ressources. « Excuse moi Blair Waldorf c’est quand même surprenant. » dis-je après qu’elle ai justifié son geste comme étant une compétence acquise à la fac. « Ouais, j’ai fait des études de commerce alors… » je décapsule ma boisson de la même manière « Mais c’est la première fois que je fais ça sur une table hors de prix. » j’affiche un large sourire et fais teintée ma bouteille contre la sienne, assez fort pour que ça nous oblige à boire avant que la mousse ne dégouline. « Cela dit je pense que la jeunesse dorée New Yorkaise et ma bande de potes londonienne n’avait pas les mêmes préoccupations. » dis-je en souriant. J’ouvre une des boites de pizza et en prends une part « Bon app ! ». Je ne suis pas déçu la qualité est au rendez-vous et je ne retiens pas mon soupire d’aise « Comme quoi il suffit de pas grand chose pour une bonne soirée. De la bouffe, de la bière, une moquette confortable et une compagnie agréable. » je hausse les épaules « Ça vaut pas le coup de s’emmerder… » à quoi ? Tout. Que les choses fonctionnent, se prendre la tête. Bon ok on peut pas toujours éviter les problèmes mais c’est bien de décompresser en mode adulte immature. « Alors tu nous trouves un thriller des années 90 qui va nous faire réfléchir à notre existence ? » je souris et croque dans ma pizza.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMar 18 Juil - 22:25


« Je sais que c’est toi qui casse les gueules. » « Soit pas réducteur, je leur apprend un peu la vie. S’ils font les malins devant les flics, c’est qu’ils n’y sont pas restés assez longtemps… » En garde à vue, ou sous l’autorité de qui que ce soit. Un jeune qui répond aux flics, c’est un jeune qui leur en veut et il n’y a pas tant de façon que ça de se forger à cette mentalité. Croiser d’autres gens qui ne les aiment pas. Ça va très vite, et ça s’apprend tout petit ça ! Je suis flic de terrain, je descends dans les quartiers les plus défavoriser pour remarquer comment ça se passe, nous ne sommes pas des héros, mais des tortionnaires pour eux. Je lui sors ensuite son profil psychologique que je ne pense pas si éloigné que ça de la vérité. « Y’a du vrai, t’es pas si pourrie en profileuse. » « Je te l’avais dit. » Lui souriant. « Et après c’est moi le mec chiant ? » « T’inquiète, t’as de l’avance. Je te rattraperais pas. » Lui souriant. Neal et moi nous sommes beaucoup rapprochés depuis quelques mois, plus d’un an. Nos entrainements nous rapprochent inexorablement, et nous partageons une complicité très importante pour moi durant les coups durs. Un flic est condamné à n’avoir pour seul cercle d’amis, sa propre équipe et pour sortir un peu la tête du boulot, rien de mieux qu’une personne extérieure. Sauf que je ne peux me permettre de mettre Parker comme filtre au milieu de tout ça. Elle ne supporterait pas d’entendre tout mon quotidien au bureau, ce serait trop compliqué à gérer en plus de nos propres problèmes.

« Excuse moi Blair Waldorf c’est quand même surprenant. » « Hey ! Je t’ai dis que j’étais pas une de ces pouffiasses ! » Indignée, ou presque. Je sais très bien jouer la comédie, mais si je devais me comparer à une fille de la série, je dirais Jenny, pour sa capacité à partir en vrille à la moindre contrariété. Serena est parfaite, et je suis loin de l’être ! Serena est le genre de fille à attirer tous les regards, et toutes les admirations, à tout faire correctement, moi j’étais plutôt l’inverse… Mais Blair Waldorf… « J’en avais une dans ma classe, le diable à côté, c’est une grosse blague ! » « Ouais, j’ai fait des études de commerce alors… Mais c’est la première fois que je fais ça sur une table hors de prix. » « Le commerce, hein ? Les requins, tout ça, tu dois connaître alors. On n’est pas si différents finalement. » Trinquant avec lui, comme deux ados libres sur le campus de la fac, après tout, nous avons finalement connus les mêmes rituels. « Cela dit je pense que la jeunesse dorée New Yorkaise et ma bande de potes londonienne n’avait pas les mêmes préoccupations. » « Tu sais pas ce que j’aurais donné pour faire partie de votre bande ! » Je ne me retrouvais que très peu parmi mes amis. Je ne les choisissais pas réellement, ils venaient à moi par mon nom, parce que mon père était le plus connu de tous les traders et que nous sommes tous dans le même bain. Les relations, les connaissances, sont plus importantes que le compte en banque. Le réseau, c’est ce qu’on apprend tout petit dans ce monde-là. « Comme quoi il suffit de pas grand-chose pour une bonne soirée. De la bouffe, de la bière, une moquette confortable et une compagnie agréable. Ça vaut pas le coup de s’emmerder… » « Je sais pas pour toi, mais les emmerdes viennent souvent à moi. » Nous nous installons comme il le faut pour apprécier notre pizza, qui n’est pas du même genre que celles qu’on trouve dans la première pizzeria du coin. « Alors tu nous trouves un thriller des années 90 qui va nous faire réfléchir à notre existence ? » « Je croyais que c’était chiant ? Choisi toi ! Montre-moi à quel point t’es un mec banal. » Riant pour lancer cette envie de défi, je sais qu’il n’est jamais en rade de vouloir répondre à mes provocations.
Nos pizzas finies, je débarrasse le tout, je sais au moins faire ça, même si j’ai grandi comme une assistée. Puis je récupère la couette sur le grand lit derrière nous et l’installe sur nous deux, je partage un bout de couette, c’est un grand pas ! Je disparais dessous et la remonte jusqu’à mon nez, autant ne pas faire les choses à moitié, non ? Je retire mon jean et le balance plus loin, ça va, quand je m’entraine je ne suis pas très couverte, c’est un grand garçon. « T’as choisi ? Met toi à l’aise, t’es pas en service là. » Autant qu’on décroche tous les deux de notre quotidien, parce qu’on va tous finir par péter un plomb et faire un carnage !

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMer 19 Juil - 18:30

J’aime assez l’air contrarié qu’affiche Lukas quand je l’affuble du surnom de Blair Waldorf, elle se défend aussitôt d’être comme elle et sa clique, ce dont je me doute pertinemment. En revanche dans sa jeunesse la flic a côtoyé des spécimens similaire à l’héroïne de série, forcément les personnages sont souvent inspirés de la réalité. Je me souviens des bourges londoniens, de vrais caricatures parfois, c’en était presque effrayant. Pour ma part je fréquentais des gens venant du même milieu que le mien, la classe moyenne et notre bande de potes était plutôt cool. « Ouais y’avait des ambitieux prêts à écrasés tout le monde. C’est pas forcément ceux qui s’en sortent le mieux. Mais bon moi je m’en foutais, j’étais là par défaut. ». Je me rends compte à quel point le passé de Lukas semble avoir été quelque chose de difficile pour elle. Comme quoi avoir du fric ça ne rend pas heureux, elle en est la preuve. A chaque catégorie de la population il y a son lot de difficultés et un gosse de riche peut être bien plus malheureux qu’un gamin des quartiers populaires, c’est du cas par cas. J’aime bien partagé un peu de mon histoire avec la policière, en apprendre d’avantage sur la sienne, c’est plutôt cool de pouvoir échanger comme ça sans jugement et avec notre regard d’adulte. Je souligne à ma façon combien ce moment de répit dans mon quotidien est agréable, loin des emmerdes et Lukas fait une remarque très juste, moi aussi j’ai l’impression que je les attire. « Je pense que c’est un sentiment commun à pas mal de gens. Mais oui, un peu. » je bois une gorgée de bière, ça fait peut-être glisser les emmerdes plus loin, qui sait ? Taquin je propose à la jeune femme de nous dégoter un thriller comme elle les aime histoire de nous faire cogiter, mais au lieu de ça elle me met au défi de choisir un programme. « Un mec banal ? T’es sûre ? » je ris « T’as pas peur de te retrouver à regarder un porno ? ».
Nous savourons nos pizzas, descendons deux bières et voilà comme on trouve un peu de sérénité. La méditation c’est efficace aussi, mais en l’occurrence je trouve cette méthode là intéressante lorsqu’elle est utilisée de manière épisodique. Lukas a la bougeotte, elle débarrasse tout et sort le grand jeu de la soirée pyjama en ramenant la couette par terre. Finalement après un peu de zapping je trouve le programme adéquate qui nous conviendra probablement à tous les deux. Je la vois disparaître sous la couette et l’observe avec un air perplexe, d’autant plus quand son jean vole plus loin dans la pièce. J’éclate de rire quand elle me dit de me mettre à l’aise, sa spontanéité et son naturel sont vraiment deux traits de sa personnalité qu’elle met en avant . « Oui j’ai choisi. » je lui laisse découvrir mon choix et l’interroge du regard « Tu valides ? » je souris « Et pour ce qui est de se mettre à l’aise, fallait le dire si tu voulais qu’on fasse une partie de strip poker. » je secoue la tête riant toujours « Sans cartes. ». Je tourne mon regard à nouveau vers l’écran de télévision « Tu sais comment finissent les soirées pyjama quand on retire les pyjamas en question… » on joue les ado certes, mais nous n’en sommes plus. « Je vais garder mon jean, comme ça si t’as les pieds froids tu m’embêteras pas avec. » je lève les yeux « Je suis bien là, je t’assure. Dis plutôt que tu veux voir ce qu’il y a sous le t-shirt. » je me remets à rire « Avoue que tu étais déçue que je sois déjà habillé en sortant de la douche. » plaisanté-je.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMer 19 Juil - 22:24


« Ouais y’avait des ambitieux prêts à écrasés tout le monde. C’est pas forcément ceux qui s’en sortent le mieux. Mais bon moi je m’en foutais, j’étais là par défaut. » « J’avais ce sentiment d’être née dans le mauvais milieu. De n’avoir rien en commun à ce qu’ils attendaient de moi. Et surtout rien en commun avec ceux que je devais fréquenter. J’étais pas prête à tout ça, à ce monde-là. Et je pensais qu’un jour ça viendrait, que je m’y ferais, mais j’ai tout plaqué après la fac, j’ai planté tout le monde et je suis partie me marier… » La vraie plaie ! J’ai tout fait à mon père, autant que lui-même a pu m’en faire au final. Parce que j’en ai trop vu et trop subit par sa faute. Moins que mon frère, mais il ne m’a jamais rendue la vie facile. Son histoire d’image, de nom et d’héritage, pour ce que j’en ai à foutre…
Je le taquine en lui demandant de choisir un film pour voir à quel point il est anglais ! Les anglais ont la réputation d’être chiants, et très différents, ça se vérifie. Mais ça me plaît chez lui, sa façon de faire les choses avec tant de cliché ! « T’as pas peur de te retrouver à regarder un porno ? » « Je les ai sûrement tous vus. » Je ris, ma bière près de mes lèvres, je sens qu’il marque un temps d’arrêt, ils sont tous aussi coincés les anglais ? Je crois que c’est plutôt ma réponse du tac au tac qui le surprend, et ça me fait rire, parce qu’avec lui j’ose le faire. Je ne suis de toute façon pas timide, mais Neal en sait plus sur mon couple que n’importe qui d’autre, en dehors de mon frère. « Quoi, c’est pas réservé qu’aux mecs que je sache ! Même si je trouve ça vraiment mal joué. » Tout le monde a déjà vu un porno, à la fac, au lycée, avec des potes, ça va, ce n’est plus si tabou ! A 12 ans, certains mômes de New-York ont même accès libre à n’importe quoi ! Je dirais même plus jeunes… Vous croyez que mon frère se privait de la collection de mon père ?
Je m’installe près de lui, sous la couette et me défait d’une couche de jean trop imposante. J’aime me sentir à l’aise, surtout quand je suis chez moi. On peut dire qu’à présent, ici, c’est chez moi. Ce n’est que pour un temps, mais il est important d’avoir un point de chute. « Oui j’ai choisi. Tu valides ? » Je lui affirme d’un sourire, pas si chiant pour un anglais finalement ! Je retire mon jean que j’envoie valser plus loin. « Et pour ce qui est de se mettre à l’aise, fallait le dire si tu voulais qu’on fasse une partie de strip poker. Sans cartes. » « Pourquoi, avec les cartes, t’as peur de perdre ? » Air de défi, comme sur le ring, je n’ai jamais d’arrêt. Je jette un œil discret sur le téléphone pour vérifier que mon fils dorme correctement et reprends ma conversation. « Tu sais comment finissent les soirées pyjama quand on retire les pyjamas en question… » « Alors c’étaient ça les soirées où j’étais invitée au lycée… C’était aussi innocent que des soirées pyjama… » Ces soirées où on finit tous dans un coin avec un partenaire après un gage. Ce n’était jamais innocent. « Je vais garder mon jean, comme ça si t’as les pieds froids tu m’embêteras pas avec. » « Petite nature ! Tu lui fais autant la vie à ton mannequin ? » Non, je pense qu’il est plus docile et qu’il se ferait aux pieds froids ! Si elle est aussi belle qu’il le dit, il doit forcément faire des concessions ! « Je suis bien là, je t’assure. Dis plutôt que tu veux voir ce qu’il y a sous le t-shirt. » « On n’arrête pas de dire que les gardes du corps sont pleins de muscles, mais moi jusqu’à présent j’ai rien vu… » Dédaigneuse, mais rieuse. Je me doute qu’il y a à voir sous le t-shirt vu comme il s’entraine. Neal est un homme particulièrement charmant, et je dois avouer qu’il me plaît. Mais à qui il ne plairait pas ? « Avoue que tu étais déçue que je sois déjà habillé en sortant de la douche. » « Mais terriblement déçue ! Je m’en suis toujours pas remise. Mais je crois que je connais un moyen de te faire pardonner. » Je lui lance un regard, encore un défi, et me lève pour retourner les tiroirs de mon petit frère. Je trouve un paquet de cartes, un jeu de professionnel, je n’en n’attendais pas moins de lui. « J’imagine que les jetons, on n’en n’a pas besoin. Tu sais jouer ? » Je sors les cartes du paquet, les mélanges comme dans un casino et distribue. « T’es prêt à miser quoi ? C’est le moment de mettre tes abdos en jeu beau gosse. Et je suis cool, je pars sans avantage, je te le laisse même, je laisse mon jean par terre. » Le regardant dans les yeux en ramassant mes cartes, maintenant assise sur le lit pour un souci de place. « Alors, tu joues ou tu te dégonfles ? »
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyVen 21 Juil - 16:39

Lukas a eu plus de courage que moi, elle n’a pas attendu ses trente ans pour s’éloigner de cette vie qu’elle ne voulait plus. Nous devons avoir sensiblement le même âge, pourtant j’ai l’impression qu’elle a vécu tellement plus que moi… la démesure à l’américaine peut-être. Ou juste son tempérament de feu, elle ne manque pas de personnalité ça c’est certain et sa compagnie m’est agréable. Pas de faux semblants, l’honnêteté est de mise entre nous et c’est bien de pouvoir parler ainsi librement. L’humour toujours au rendez-vous, je dois dire que la jeune femme m’étonne par son sens de la répartie, elle n’a pas froid aux yeux et se fout pas mal de l’image qu’elle renvoie. Moi ça m’amuse cette façon dont elle parle sans faire de fioriture, elle a ce côté bon pote que nous les mecs on apprécie tous, pour autant elle n’en demeure pas moins féminine et loin d’être désagréable à regarder. Un film porno ça ne l’effraie pas, le contraire m’aurait étonné à vrai dire « Non c’est pas réservé qu’aux mecs, c’est vrai. Mais je suis d’accord le jeu d’acteur laisse à désirer. » ça fait longtemps que je n’ai pas regardé ce genre de film, c’est un truc qu’on mate en cachette quand on est ado, maintenant je n’y vois pas grand intérêt. Je finis par choisir un film et Lukas valide mon choix, ouf ! « Tu vois que je suis pas si chiant. » dis-je avec un petit sourire en coin, ravi de pouvoir lui démontrer que mes origines britanniques ne sont pas totalement une cause désespérée. Surpris par la manière dont elle se met à l’aise je plaisante sur le sujet « Non. Mais tu anticipes. » revenant sur le côté soirée d’ado que nous nous octroyons ce soir je souligne que passé un certain âge les soirées pyjama sont pour la plupart plus très innocentes. Pour ma part je préfère garder mon jean, principalement pour éviter toute ambiguïté mais je mets en avant un tout autre prétexte : les pieds froids. C’est un classique, les femmes ont toutes le même travers de venir les coller sur les jambes de quiconque est à proximité. J’éclate de rire quand elle mentionne indirectement Cameron « Disons que dans ce genre de circonstances avec elle le froid n’a pas sa place… » la flic n’a pas besoin de plus d’explications ou d’un dessin, je suis sûr qu’elle comprend ce que je veux dire.
Taquin j’accuse Lukas de faire tout ce petit numéro uniquement dans le but de voir ce que je cache sous mon t-shirt, manque de chance pour elle j’étais habillé quand elle m’a croisé dans le couloir après la douche à la salle de sport. Elle rentre dans le jeu, me défiant presque. Si elle fait ressortir mon côté compétiteur le match risque d’être serré… Habilement la jeune femme jouant la carte de la déception tourne la situation au challenge, elle me défie au strip poker. Je lève les yeux quand elle me demande si je sais jouer « Tu plaisante là ? J’ai passé des nuits à jouer au poker pendant mes études. » j’apprécie la qualité du jeu de cartes qu’elle a sortie « Je note d’ailleurs que ton frère est probablement un joueur expérimenté, non ? ». Je l’observe qui mélange le jeu, elle aussi connaît bien, ça se voit à la manière dont elle manipule les cartes. Elle s’installe sur le lit, je reste par terre « Tu pourrais le remettre, ça ne changera rien. Tu vas finir à poils. » je me mets à rire et prends mes cartes « Bien sûr que je joue ! Je mise le haut. » je lui souris puis regarde mon jeu, ce n’est pas merveilleux mais faut faire avec « Allez vas-y balance. » je lève les yeux dans sa direction et arque un sourcil « Tu préfères être en haut ? » plaisanté-je en faisant référence à sa place sur le lit. Le flop est dévoilé, le jeu ne m’avantage pas encore franchement, j’ai seulement une paire, c’est un peu faiblard pour espérer l’emporter. « Check. » je ne vais pas relancer la mise, mieux vaut commencer doucement. Lukas retourne la carte du turn, ça ne s’annonce pas très bien, mais je suis joueur « Je relance avec une paire de chaussettes. » ça me fait rire, c’est comme retourner dix ans en arrière. Arrive la rivière et pas de miracle, je suis passé à une carte prêt d’une quinte, dommage. Moment fatidique de l’abattage, c’est Lukas qui gagne « C’est les chaussettes, ça m’a porté la poisse. » mais bon joueur je quitte les vêtements mit en jeu. Je prends les cartes et les mélanges « Je distribue, tu mises. ».
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyDim 23 Juil - 22:04


J’ai toujours eu un tempérament très joueur. Je crois que c’est dans mes gènes, mon père a passé sa vie à jouer avec l’argent, les sentiments et les faux semblants, il fallait bien que ça transparaisse quelque-part, non ? Je ne suis pas fière de certains attraits de ma personnalité, mais j’ai dû apprendre à faire avec mes travers et arrêter de penser que ce ne sont que des déviances, surtout apprendre à en faire une force. Shay m’avait aidé en ce sens, mais chassez le naturel, il revient au galop, et j’ai tendance à les laisser revenir dans les moments de faiblesses. Je propose à Neal une partie de poker, j’ai besoin d’être dans l’action et non pas seulement dans la passivité d’un film. C’est un truc que Parker peine encore à comprendre, comment je peux avoir aussi peu de patience et aussi peu de talent pour le faire de se poser quelque-part et de poser mon attention. Nos défauts deviennent des petites choses qui font qu’on s’attache l’un à l’autre, c’est souvent de là que partent les histoires d’amour. « Tu plaisante là ? J’ai passé des nuits à jouer au poker pendant mes études. » « Je savais que les étudiants en commercent en foutaient pas une rame ! » Ca va, les commerciaux ont une foutue réputation. Ce sont des requins, des vrais requins, et on les forme en ce sens. Pas que les futurs avocats de l’élite de la nation ne soient pas de la même trempe, mais tout de même ! « Je note d’ailleurs que ton frère est probablement un joueur expérimenté, non ? » « Mon frère ? Toute sa vie n’est qu’un coup de poker. » Je suis au moins franche. Mais tout ce qui se rapporte à mon petit frère est soit une arnaque, soit un coup de poker, soit un placement audacieux. Je sais pertinemment qu’il est le seul à pouvoir s’en sortir sans l’aide de personne. Je suis trop sentimental, et lui… il a appris à faire de sa souffrance une force. Parce que de nous deux, c’est tout de même celui qui a le plus morflé. L’avantage que j’avais sur lui, était de ressembler autant à ma mère. Lui aussi a tout pris d’elle, mais c’est un homme, et mon père en a toujours attendu beaucoup plus de lui, sans pour autant le lui demander clairement. Théo a toujours été perdu. « Tu pourrais le remettre, ça ne changera rien. Tu vas finir à poils. » « Ça te plairait hein ? Alors te plante pas. » Lui souriant, mesquine, et charmeuse, je le reconnais ! « Bien sûr que je joue ! Je mise le haut. Allez vas-y balance. » Il pense pouvoir chauffer la salle avec son petit numéro ? Il en faut plus que ça pour m’impressionner. Mais je me dis que si j’avais eu la chance d’avoir un ami comme lui à la fac, j’aurais passé les meilleures années de ma vie ! « Tu préfères être en haut ? » « C’est pour avoir une vue d’ensemble sur la branlée monumentale que tu vas prendre. » Ironique, et pleine de défi. Oh il ne se vexe pas facilement, si vous entendiez tout ce qu’on peut se balancer chez les flics ! Un commissariat, c’est plein de testostérone, de fierté et de conneries. « Je relance avec une paire de chaussettes. » « T’as le goût du risque en fait… » Amusée, en regardant les cartes que je tiens entre les mains, et opérants quelques calculs stratégiques. Après tout, le poker, j’ai un peu ça dans le sang, c’est une philosophie, et ça n’est pas toujours la meilleure, mais ce soir, on joue juste des fringues. Moment fatidique de poser nos cartes, et bim ! « Je crois que cette fois tu t’inclines… » « C’est les chaussettes, ça m’a porté la poisse. » « C’est ce que je me suis dit, ouais ! » Je ris, le regardant cependant retirer son t-shirt, le regard malgré moi plein d’envie. C’est un bel homme, et je ne le lui ai jamais caché. « Je distribue, tu mises. » « OK, tu préfères le t-shirt ou le soutif ? Je te laisse le choix, je le laisse pas à tout le monde… » Je n’ai plus ni chaussette, ni jean… il ne me reste que mes sous-vêtements et mon t-shirt à miser, je n’ai pas vraiment droit à l’erreur, soyons honnêtes ! Je regarde mes cartes, et fini par laisser mes pensées dépasser mon silence. « T’as vraiment une main qui déconne ! Plus jamais tu distribues ! » J’ai un jeu foireux, et je sais que je vais me retrouver à poil d’une façon ou d’une autre. Laissons maintenant voir quelques cartes sortent et je tente par tous les moyens de trouver une issue. « Mm… Pas sûr que tu gagnes si facilement. Alors, tu préférais quoi ? » Le t-shirt ou mon soutient gorge ? Je veux savoir quel genre de stratégie je peux afficher. Je glisse nerveusement une main dans mes cheveux en évaluant mes chances de lui faire retirer son jean…

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMer 26 Juil - 15:35

Le goût du risque ? Celui du jeu surtout ! Je suis très joueur, bien que ça ne soit pas si évident quand on ne me connaît pas vraiment. Mais Lukas a cette faculté à me laisser être totalement moi-même, sans réel besoin de rester aussi mystérieux que je le suis à l’accoutumé. Bien que j’imagine aisément que je suis déjà trop peu affable sur ma personne pour elle. C’est une curieuse, je le sais, toujours à l’affût d’une info croustillante et jamais en reste pour commenter ces dernières avec humour si cela s’y prête. Et dès qu’il s’agit de d’un défi la flic répond présente aussi. Un strip poker, ça fait des années que je n’y ai pas joué et à vrai dire ça m’amuse qu’on se lance dans cette partie comme deux grands gamins complètement partis dans leur délire. Et bien que je perde la première manche je ne perds pas espoir que Lukas soit nue avant moi. Après tout c’est elle qui a voulu me laisser l’avantage, je n’ai rien demandé, alors autant en profiter. Je distribue à mon tour, riant à sa remarque quant à ce qu’elle va miser. « Quelle chance j’ai ! » dis-je en récupérant mon jeu, la policière faisant pareil pour s’exclamer presque aussitôt que j’ai sans doute un problème de main. Je ne me retiens pas de rire à nouveau, je ne sais pas si c’est du bluff et qu’elle essaye de m’induire en erreur mais je trouve sa réaction trop spontanée pour avoir été calculé. J’arque un sourcil et esquisse un sourire en coin, pour ma part mon jeu n’est pas complètement pourri. Je sors les autres cartes, c’est de bonne augure pour moi. « Rien n’est jamais acquis au poker. » la chance peut tourner, même si une bonne main est toujours un avantage « Garde le t-shirt, pas la peine que tu prennes froid tout de suite. » dis-je avec un haussement d’épaules.
Le jeu continue, Lukas perd et se débarrasse habilement de son soutien-gorge en gardant son t-shirt, ça entretient le suspens je trouve ça plus sympa. « Nous sommes à égalité maintenant. » il nous reste deux fringues chacun avant de finir complètement à poils, dépouillés. « Si tu gagnes tu me retire mon jean, si je gagnes je te vire ton t-shirt. Deal ? » autant rajouter un peu de piment à cette partie, je sais que de toute façon Lukas n’a pas froid aux yeux « Un petit enjeu supplémentaire. » de quoi renforcer encore cette sensation de retourner en arrière dans une époque pas si lointaine mais dont la folie n’est plus qu’un souvenir. « Et tu distribue, je voudrais pas que ma main qui déconne ne te désavantage à nouveau. Faut que tu ai une chance. » j’aime bien la taquiner, c’est de bonne guerre elle est loin de s’en priver. J’observe mes cartes, c’est pas trop mal, à voir ce que le hasard nous réserve. Le flop m’est très favorable mais je m’efforce de rester impassible. Remontant mon regard en direction de Lukas je la fixe d’un air neutre « Tapis. » si elle gagne je me fous à poils, mais je suis plutôt confiant, j’ai une très bonne main. « C’est là que je vais voir si tu es aussi téméraire que tu le prétends. » oui c’est moche, je la défie encore d’avantage pour la pousser à peut-être faire une erreur, mais c’est le jeu, non ?
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyJeu 27 Juil - 14:14


« Garde le t-shirt, pas la peine que tu prennes froid tout de suite. » « Si je le retire, c’est toi qui risque d’avoir un coup de chaud ! » Toujours dans cet esprit de provocation au niveau cour de récré, et encore ! Je pense qu’à la fac, j’étais déjà plus mature. Quoi que… Je n’ai jamais pris ma place très au sérieux. Nous étions étudiants de haut rang, avec une scolarité hors de prix, indécente, mais personnellement, j’ai toujours vu ça comme une chance autant qu’un boulet. On en attendait trop de nous. La future élite de la nation. Tu parles, comme si on avait besoin de naître avec une petite cuillère en argent dans la bouche pour avoir le droit de changer le monde. J’aime à croire que chacun est unique et qu’à sa façon, il a tous les pouvoirs, il lui suffit de savoir s’en servir à bon escient et au bon moment. Mes idées ont toujours eu le don d’horripiler mon père et la communauté, appelons-la comme ça. Je perds, et voilà que je fais habillement tomber mon soutien-gorge, que j’envoie valser un peu plus loin. J’adore ça, jouer de mon charme, et voir que la personne en face de moi y est sensible. Je le sens écarquiller les yeux, la gêne, un peu, mais l’adrénaline du jeu reprends vite ses droits. « Nous sommes à égalité maintenant. » « Ça devient sérieux alors. » Petit sourire en coin par-dessus mes cartes et la partie reprends. « Si tu gagnes tu me retire mon jean, si je gagnes je te vire ton t-shirt. Deal ? » « Deal. » Droit dans les yeux, sans l’ombre d’une réflexion. Nous sommes complètements abrutis, oui, mais c’est pas grave, l’un comme l’autre avons besoin de faire les choses sans réfléchir, de prendre des risques et de redevenir des gamins sans responsabilités, le temps de quelques heures. De toute façon de mon côté, je n’ai rien à perdre et Neal, lui, n’a pas encore à perdre. « Et tu distribue, je voudrais pas que ma main qui déconne ne te désavantage à nouveau. Faut que tu ai une chance. » « Monsieur fait de l’humour en plus ? J’espère que tu crois pas en ce qui se passe tout là-haut, parce que le grand monsieur qui gère tout, il considère l’arrogance comme péché ! » Nous, américains, sommes très pieux, très influencés par ce que Dieu pourrait penser de nos actes. Tu parles ! God Bless America, quelle belle connerie. Je distribue les cartes, le regard plein de défi, je suis toujours très joueuse, mais j’aime encore plus quand je risque de perdre gros, de prendre un risque. « Tapis. » Je regarde mes cartes, le con ! Il me fait un tapis maintenant lui ! Je jauge le flop, mes cartes, réfléchi… Puis prend une gorgée de bière, me mordille la lèvre inférieure. « Tapis… » Je pose mes cartes, et me rend compte qu’il a une couleur. UNE COULEUR ! Je me racle la gorge. Il a promis de me retirer mon t-shirt, ma foi, je suis joueuse. « A toi de jouer playboy. » Je me lève, lui fait face, il me domine d’une bonne tête. Je sens déjà ses doigts, bien qu’hésitants, attraper le bas de mon t-shirt, et le remonter au-dessus de ma tête. Me voilà en petite culotte dans une chambre de luxe, des bières autour de nous, de quoi manger, et un lit king size aux draps propres. Je ne parviens pas à décrocher mon regard du sien, qu’est-ce-qui se passe là ? Malgré nous je crois, nos visages se rapprochent et je pose mes mains sur ses hanches, je n’en mène pas large. Ce n’est pas de lui dont j’ai peur, mais du désir que j’éprouve en ce moment même…
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptySam 29 Juil - 14:33

Ce jeu, cette provocation et notre présente immaturité c’est forcément voué à finir en connerie. De quelle nature ça reste encore à définir, étant donné le contexte dans lequel nous nous trouvons il y a plusieurs options. Une sorte de very bad trip sans le trou de mémoire parce que nous n’avons pas assez bu pour ça. En fait c’est peut-être ça le plus fou, on a pas vraiment bu, c’est naturel comme comportement. Et bien que je sois un british chiant j’ai l’esprit de compétition. Je pimente un peu la dernière manche juste par goût du jeu, et forcément Lukas ne recule pas, ce n’est pas son genre. Je crois que nous avons tout deux mis notre cerveau d’adulte sur off, pour nous contenter d’avoir envie de nous amuser, de jouer sans penser une seconde aux conséquences. L’humour est toujours de mise, je ne me prive pas de taquiner la flic et sa tendance à râler gentiment pour un rien. C’est une femme de caractère, j’aime ça. « Je ne suis pas arrogant je suis anglais. » dis-je en riant alors qu’elle distribue les cartes « J’ai du mal à t’imaginer vraiment pieuse. » fais-je remarquer avec un sourire en coin. Elle est plutôt du genre à dire merde à tous ces préceptes religieux et règles qu’elle doit qualifier comme étant « à la con ». Me défiant du regard, sûre d’elle, Lukas distribue les cartes et je m’en sors bien, avec le flop qui sort c’est tout bénéf pour moi et je décide de mettre tout au tapis. Je vois au regarde de la flic qu’elle ne s’attendait pas à cela, un regard sur ses cartes et finalement elle suit, un peu prise de cours. Je pose mes cartes, elle fait de même et déjà un sourire étire mes lèvres quand je la vois comprendre ce qu’il en est. Une belle couleur, et une pauvre paire pour elle.
Vainqueur de cette manche, je me lève face à Lukas que je dois débarrasser de son t-shirt puisque c’est ce qui a été misé. J’ai un bref instant d’hésitation, mais l’ambiance de la soirée me fait poursuivre mon geste. Prenant le bas du vêtement je le remonte jusqu’au dessus de sa tête pour l’en débarrasser. Sans doute n’avais-je pas anticipé que sa quasi nudité totale me fasse cette effet là. Lukas est une belle femme, et malgré sa grosses assez récente elle a rapidement retrouver une silhouette fine. Nos regards s’accrochent, étrangement je ne fais rien pour y remédier et plus encore nous nous rapprochons d’avantage. Avec ce jeu auquel nous jouions, il était prévisible que la provocation finisse par faire son effet. Je sens son souffle contre mes lèvres, ses mains sur mes hanches alors que les miennes finissent par lâcher son t-shirt pour se poser dans son dos. C’est comme une décharge électrique qui me traverse, celle du désir et j’y cède, posant finalement mes lèvres contre celles de la jeune femme, pressant mon corps contre le sien. Tout capacité de réflexion semble m’avoir quitté, je m’abandonne au désir et à l’envie, la retenue s’évanouie peu à peu laissant place à d’avantage de passion.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 2 EmptyMar 1 Aoû - 19:04


Cette culture du jeu, du paraître, du spectacle, je crois que je le tiens non seulement de mes origines, mais qu’elle est aussi dans mon ADN. J’ai parfois beaucoup perdu à cause de ça. Assez bête pour faire n’importe quoi, du moment qu’il y a un défi à relever. Je ne comprends toujours pas comment je peux être aussi têtue et réitérer par plusieurs fois les erreurs qui m’ont pourtant déjà tant coûté. De toute nature, mais je ne me plante jamais qu’une fois, toujours plusieurs, histoire de bien comprendre. J’imagine qu’il y a là-dedans un vrai besoin et surtout un vrai côté ayant besoin d’explorer les limites les plus profondes et les plus dangereuses. J’ai parfois besoin de toucher le fond, de me faire du mal pour voir le bien. Mais ce soir j’ai envie de jouer, de jouer sans compter les limites, après tout, à qui je dois rendre des comptes à présent à part moi-même ? Personne. Théoriquement, je peux tout faire sans que ça ne soit mal. Moralement, ce sera une autre histoire, mais après tout, pourquoi je me priverais ? Neal est un bel homme, intelligent, et avec de la répartie. Alors à quoi bon la retenue ?
Nos regards s’accrochent et aucun de nous ne tente d’y changer quoi que ce soit. Peut-être que l’idée nous effleure, mais à quoi bon après tout ? Je ne sais pas si je vais pouvoir résister en sachant que non seulement je n’ai plus rien à foutre de rien, que je suis malheureuse, et qu’il a gagné sa partie. Légitime, donc ? Nous sommes adultes, rien à foutre des conventions. Il me presse tout contre lui, ses mains dans mon dos, sur ma peau tatouée, et rapidement, nos lèvres se scellent. Nos respirations sont haletante, et je me retrouve bien vite contre la commode, puis assise dessus, écartant les jambes pour lui laisser assez de place et entoure son cou de mes bras pour l’embrasser, passionnément. Mes cuisses se referment sur lui et je m’appuie d’une main contre le meuble pour garder l’équilibre, ne souhaitant en aucun cas m’éloigner de lui. J’en descends, avec son aide, et tandis que je dois lever la tête pour happer ses lèvres des miennes, je l’entraine sur le lit, sur lequel nous tombons tous les deux, tandis que je remonte une jambe tout contre son flan, laissant glisser le bout de mes doigts dans son dos…
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