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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Eyes of the tiger (Lukas)

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyMer 2 Aoû - 14:24

Lukas et moi sommes deux adultes, même si durant la soirée nous avons retrouvé notre âme d’ado. On sait très bien ce que l’on fait… ou peut-être pas, mais une chose est sûre l’envie est là. Le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder, non ? Nous concernant il n’y a pas beaucoup de résistance, le désir s’impose et ni l’un ni l’autre ne fait marche arrière. Je suis libre, la flic aussi alors à quoi bon se priver ? L’envie prend le dessus sur le reste, nos corps se rapprochent, nos souffles déjà saccadés se mélangent et mes mains explorent son dos. Je l’assoie sur la commode ne lâchant pas ses lèvres, ses jambes se referment autour de moi renforçant d’avantage notre proximité. Notre échange est passionné, l’expression brut du désir produit par une attirance physique soudainement révélée. C’est une affaire de circonstances, de contexte, ça aurait pu ne jamais arrivé et pourtant nous en sommes là. Quittant ce pauvre meuble qui n’a rien demandé à personne, Lukas m’entraine vers le lit, nous ne risquons pas de manquer de place. Je caresse sa cuisse et quitte ses lèvres pour embrasser son cou, descendant progressivement vers sa poitrine sur laquelle je m’attarde un peu. Je sens ses mains dans mon dos, sa peau contre la mienne et mon excitation ne fait qu’aller crescendo.
Je retrouve son cou, mordille sa peau et d’un ton amusé lui chuchote à l’oreille « La suite, le king size… manque plus que quelques liasses de billets à étaler partout et ça devient un parfait cliché bling bling. » je me mets à rire puis retrouve ses lèvres. Une de mes mains glisse le long de son corps, frôlant ses côtes puis sa hanche pour venir ensuite flirter jusqu’au bord du dernier sous-vêtement qu’il lui reste. Si j’attends pour franchir cette barrière ce n’est pas par hésitation, mais simplement pour installer une légère frustration. A laquelle je finis par mettre un terme, devenant plus entreprenant, et je prends plaisir à constater l’effet produit sur la jeune femme. Bientôt mon jean rejoint le sol, nouvelle égalité parfaite pour la nudité. La complicité entre nous est toujours de mise, nos tempéraments joueurs s’adaptant parfaitement à la situation. Cependant il y a une chose avec laquelle je ne joue pas, et fort heureusement le frère de Lukas est prévoyant, il n’y aura ni petit frère, ni petite sœur pour Lenny, en conséquence à cette soirée.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyJeu 3 Aoû - 10:18


Adultes, consentants, et libres comme l’air, bien que nos cœurs soient pourtant ailleurs. Mais dans ce monde précis, il y a parfois des choses que l’on peut régler par le sexe, comme la frustration. Et nous le sommes tous les deux. Moi parce que Parker est allée en voir une autre, et Neal parce que son histoire avec son mannequin est semble-t-il compliquée. Mais engagés dans aucune relation de ce type, ou plus engagés du moins, nous ne faisons de mal à personne si ce n’est à nous même. Quand bien même, nous sommes majeurs et vaccinés, et conscients. En général, quand je couche avec un homme, je ne suis pas assez sobre pour en témoigner le lendemain. Cette fois-ci, ce sera différent.
Nos échanges sont fougueux, pleins d’entrain, pleins de désir surtout. Et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je retrouve le lit, Neal tout près de moi, si près que je sens sa respiration dans mon cou quand il m’y embrasse, et j’adore ça. Mon corps se cambre pour en attester quelque peu et je ne peux me retenir de rire à sa plaisanterie. « La suite, le king size… manque plus que quelques liasses de billets à étaler partout et ça devient un parfait cliché bling bling. » « T’en veux, des billets ? » Je ris à son oreille, doucement, parce que des billets, je peux lui en sortir et les étaler partout, si l’envie lui dit de la jouer à la Pablo Escobar. Quand sa main parcours mon corps, je frissonne, et encore plus quand il s’attache à me faire languir. Pour lui faire comprendre, je remonte mon bassin vers lui, soupirant de plaisir, avant qu’il n’accède à ma demande dissimulée. Son jean ne fait pas long feu et nous voici l’un et l’autre dans le plus simple appareil. C’est un très bel homme, et je crois qu’il ne manque pas de le savoir. Nous jouons encore une fois, et je prends un malin plaisir à reprendre le dessus, tendant mes bras de chaque côté de sa tête, avant d’en libérer un, afin que ma main descende le long de son torse et ne vienne le caresser de façon un peu plus intime, tout en ne manquant rien de l’effet que je lui fais selon son regard. Mais nous sommes aussi joueurs que prudents et quand je comprends qu’il cherche à faire les choses bien, je bloque sa main, attrapant moi-même l’objet de ses convoitises et l’aide à s’en équiper, sans lâcher son regard, avant de bloquer son poignet de ma main, ou de tenter de le faire, pour embrasser ses lèvres, puis son torse… Mais bien vite il préfère reprendre la main et c’est alors tout un rapport de forces qui s’opère, et de regards. « Tu veux vraiment conserver l’avantage ? » Air de défi là aussi ? « Tu l’as gagné ça, au moins ? » Sourire en coin, charmeur. Je ne m’arrête donc jamais ?

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptySam 5 Aoû - 17:16

Je sais que Lukas est une femme de caractère et je dois dire que même dans un tel moment c’est très clairement perceptible. J’aime ça manière de prendre les choses en mains, sans mauvais jeu de mot, et ce petit jeu de défi qui s’est installé entre nous depuis un moment déjà. Adversaires sur un ring, si nous ne le sommes plus maintenant que nous sommes allongés sur ce lit il perdure quand même un petit rapport de force qui rend l’instant plus excitant encore. Entre nous, c’est purement physique et les seuls sentiments que l’on puisse se témoigner c’est du respect et de la camaraderie. Même si actuellement nous transgressons un peu certaines limites de cette dernière. Y’a pas de mal à se faire du bien comme on dit, non ? Je crois qu’on est tous deux dans cette optique ce soir, que finalement si on en est là c’est bien parce que nous en avons besoin autant l’un que l’autre. Les raisons sont floues, abstraites peut-être et n’appartiennent qu’à nous. Certains bouffent sans arrêt, d’autres font des thérapies, nous on se défi et on se retrouve dans le même lit. Not a big deal. La flic bloque mes mouvements, s’imposant comme la leader de cet échange. Si j’en profite pendant un moment mais le désir se faisant de plus en plus intense je décide de reprendre les commandes. Forcément ça ne passe pas inaperçu auprès de Lukas qui n’hésite pas à me taquiner sur le sujet « C’est comme sur le ring, le côté compétiteur refait toujours surface à un moment. » dis-je en soutenant son regard, ses yeux clairs ont un certain pouvoir, quasi magnétique s’en est presque troublant.
Ai-je gagné le droit de garder l’avantage ? « Je ne crois pas que c’était en jeu. » répondis-je avec un sourire en coin tout en me redressant « Mais l’horizontalité n’est pas une fatalité. » sous-entendu qu’il n’est pas nécessaire que l’un domine l’autre si la flic ne le souhaite pas. J’arque un sourcil et me mords légèrement la lèvre inférieure mes yeux descendant irrémédiablement en direction de sa poitrine « Ils peuvent me convaincre de te laisser l’avantage. » je me mets à rire et la rapproche de moi, mon bassin contre le sien mes mains dans le bas de son dos. Mes lèvres retrouvent la courbe de ses seins, puis la chaleur de son cou alors que finalement nos corps s’unissent plus intimement encore. Ce moment d’abandon nous l’avons tout deux cherché, pour mieux nous y perdre, quittant cette réalité un peu trop compliquée, l’espace d’un instant où seules les sensations comptent.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyMar 8 Aoû - 19:16


Plus rien ne compte que le moment que je passe ici, face à lui, face à mon potentiel adversaire. Pourtant ce soir, même si nous jouons, il y a aussi un grand respect entre nous, totalement sorti du contexte du jeu, ou de la compétition. Nous nous défions, sans doute pour nous rappeler que tout ça n’est qu’opportun, un moment d’égarement dont nous avons tous les deux conscience. Sans Parker, il ne fait nul doute que j’aurais tenté ma chance auprès de lui. Il est typiquement le genre d’hommes que j’aurais voulu rencontrer à la fac, bien que je ne m’entête à tomber sur des putains de jeunes requins aux dents longues à rayer le parquet en chêne de leur baraque à plusieurs millions. Mais sans doute que si les hommes comme Neal ne croisaient pas mon chemin à l’époque, c’est que je les fuyais, flippée de leur assurance, de leur apparente stabilité, du concret qu’ils auraient pu apporter à ma vie.
J’en ai fait du chemin, depuis la fac et mes histoires foireuses. Tu parles, j’en suis au même point. Une histoire bancale, qui n’en n’est même plus une. Mais la seule chose qui change, c’est qu’aujourd’hui, je suis capable de douter, et de me remettre en question, je n’avance plus bille en tête, sauf ce soir.
A sentir le regard de Neal sur moi, je parviens à nouveau à me sentir désirée, chose qui n’était plus vraiment avec Parker ces derniers temps. « C’est comme sur le ring, le côté compétiteur refait toujours surface à un moment. » « Tout dépend de ce qu’il y a à gagner… » Soutenant son regard du mien, bleu azur, électrisant, et j’en ai tout à fait conscience. Je crois que c’est mon arme la plus efficace pour renverser un homme. Parfois même une femme, mais les seules à qui j’ai pu avoir à faire ont été mon ex-femme et celle que je fuis aujourd’hui. « Mais l’horizontalité n’est pas une fatalité. » « Il n’y a jamais de fatalité, il suffit de la renverser. Ou de le vouloir. » Baisser les armes à un moment donné. Savoir donner pour recevoir, c’est aussi simple que ça, et Neal l’a tout à fait compris. Même là, alors qu’il pourrait profiter de son avantage, il reste beau joueur. Je crois qu’en cet échange, je prends l’attention qu’on ne me donne plus depuis des semaines, ça fait franchement du bien de se sentir regardée, admirée, désirée…
Neal pose son regard partout sur moi, et s’il ne me connaissait pas déjà autant, je dirais que je pourrais en ressentir une certaine appréhension. Son jugement m’impacterait. « Ils peuvent me convaincre de te laisser l’avantage. » « Ils sont très convainquant, en effet. » Je ris pour moi-même et entoure sa nuque de mes mains, c’est bon enfant. Je me redresse légèrement, travaillant sur mes abdos pour venir lui susurrer à l’oreille : « Je te le laisse… » L’avantage. Je lui laisse avec grand plaisir. Je veux lâcher prise.
Nos corps se rapprochent et notre intimité se confond, et je n’attends plus rien de rien, je me laisse aller, lâchant totalement la bride, à cet instant, je suis à lui. Mon corps se mêle au sien, tout comme mes lèvres ou mes soupirs. Ces caresses qui effleurent sa peau, révélant quelques frissons dont je ne suis pas peu fière. Nos bassins qui s’emboitent pour ne faire qu’un, dans une langueur infinie. Je ne suis pas encore prête à quitter ses bras. Nos regards s’accrochent, nos rôles s’échangent et le plaisir est partagé. Quand nous atteignons ensemble le septième ciel, la cadence de nos soupirs en attestant. A bout de souffle, je glisse une main sur son torse musclé, mon regard dans le sien. « Donc t’étais pas si baratineur que ça en fait… » Un sourire en coin, tandis que je peine à retrouver une respiration normale, ma main toujours sur sa peau, lui ayant conservé l’avantage.

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyJeu 10 Aoû - 23:17

Lukas est une très belle femme, difficile de ne pas le remarquer, plus difficile encore de ne pas profiter de la vue alors qu’elle s’offre pleinement à moi. Mon regard sur elle ne ment pas, je la désire réellement et elle s’en rend probablement compte. Pour autant je ne suis pas le genre de mec qui veut à tout prix avoir le dessus, je sais aussi laisser les commandes à ma partenaire et je n’ai jamais été déçu de le faire. La balle est dans le camp de la flic, je le lui fais savoir non sans un trait d’humour qui montre bien que l’ambiance reste encore et toujours pas franchement sérieuse malgré les circonstances. On est là pour s’amuser, penser à autre chose et finalement juste se faire du bien, sans que cela n’ai de conséquences. Finalement elle décide de me laisser l’avantage, un choix qui n’est pas anodin je crois. Un aveu de son envie de lâcher prise ? De ne plus être dans le défi, mais de s’abandonner seulement au plaisir. Cela se confirme au fil des minutes où nos corps se lient et que je la sens totalement profiter de l’instant. Je fais de même, concentrer sur la sensation de plaisir que nous nous offrons mutuellement, ses caresses qui m’arrachent des frissons. C’est un vrai moment de partage, alors que ça aurait pu être plus bestial étant donné nos tempéraments de combattant. La passion n’en est pas moins présente, et la complicité toujours de mise tandis que nous échangeons volontiers de point de vue. La peau moite, le souffle court, nos corps s’engourdissent sous l’effet de la vague de plaisir ultime qui nous submerge. Un sourire amusé étire mes lèvres sous l’effet de sa remarque. « Moi baratineur ? A quel sujet ? » j’arque un sourcil et m’allonge à côté de Lukas, reprenant peu à peu une respiration normale « Aussi redoutable que sur un ring. » dis-je en riant. Je tourne la tête dans sa direction « Je parle de toi, évidemment. » ajouté-je avec malice « Mais ne pense pas que je sois KO. » c’est bien connu que les sports de combat se déroulent en plusieurs round, il vaut donc mieux avoir de la ressource. Je me passe une main dans les cheveux et regarde en direction de l’écran de télévision où le film a suivit son cours, c’est même la fin « On en a pas vu grand chose du coup… » je hausse les épaules « Mais il reste de la pizza et de la bière. » j’éclate de rire.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptySam 12 Aoû - 1:25


Du sexe pour du sexe, sans oublier la notion de respect. C’est ce qui qualifie nos relations avec Neal. Nous nous charrions beaucoup, comme deux potes, deux vieux potes presque collocs, toujours dans le défi. Et ça nous plaît. Mais ce qui reste essentiel entre nous, c’est ce respect mutuel. Il ne me juge pas, et j’en fais autant. Chacun vit comme il l’entend et l’autre se contente d’approuver et d’écouter, et de donner conseil au besoin. Une relation saine et sans faux semblants. Beaucoup disent qu’il faut avant tout de l’amour pour coucher ensemble. Je ne suis pas d’accord. Si vous saviez combien de fois j’ai pu entendre parler de relations sans amour ! Au lycée, au collège même, et dans ce monde pourri par l’argent ! Soyons honnêtes, les nanas qui courraient après mon père, ce n’étaient pas son sex appeal qu’elles suivaient, mais son argent ! Quant à moi, c’est plutôt l’esprit de quelqu’un qui me plaît, sa façon de penser et son répondant. A croire que j’aime qu’on me tienne tête, qui sait ! Une chose est sûre, dans une autre vie, Neal et moi aurions été un foutu couple épanouie ! Au lit, nous nous entendons à la perfection, et si nous ne sommes pas forcément d’accord sur tout, je suis sûre qu’on trouverait à s’accorder. Mais là n’est pas la question, notre cœur est à une autre, deux autres même. Et si je suis dans une période dénis et conneries, j’aime encore Parker. Je l’aime depuis 13 ans, autant de temps qui ne m’ont pas permis de l’oublier, à votre avis, ça rime à quoi ? Que je suis tarée, oui, entre autres ! « Moi baratineur ? A quel sujet ? » « Au sujet de ton talent avec la gente féminine. Je confirme. Je dois signer une déposition ou un truc dans le genre ? » Je ris, essoufflée, mais comblée. Je tends une main vers lui, je suis très tactile, c’est mon côté italien. « Aussi redoutable que sur un ring. Je parle de toi, évidemment. » « Oh, c’est un compliment ? » Singeant l’hallucination et la surprise. Même à cet instant nous arrivons à rester complices et à faire de l’humour. D’autres se seraient rhabillées en réalisant la bêtise faite, mais personnellement, je ne fais de mal à personne, c’est déjà fait. « Mais ne pense pas que je sois KO. » « C’est ça, reprend ta respiration, papy. » Bousculant sa main en y entremêlant mes doigts, la tête engoncée dans l’oreiller. « On en a pas vu grand chose du coup… » « Non, j’ai vu autre chose. » Taquine, en attrapant mon téléphone pour jeter un œil au sommeil de mon fils, paisible, qui respire de façon régulière. Je repose l’appareil et écoute Neal, qui parle de pizza. « Mais il reste de la pizza et de la bière. » « Preum’s sur la pizza ! » Je me jette en avant en emportant le drap pour attraper une part et, bonne joueuse, la lui tends après avoir croqué dedans. Une bière fraiche que j’attrape dans le mini frigo après m’être levée, et je me rassieds sur le lit, buvant une gorgée ou deux, pour la lui tendre à son tour. « Ce genre de moments, ça me rappelle la fac. L’époque où on pensait pouvoir tout faire en toute impunité, comme si notre vie n’avait pas encore démarré, et que de toute façon, rien ne compterait que la vie après le diplôme. T’as jamais eu cette impression ? » Lui aussi a connu la vie étudiante et sa débauche, mais j’imagine que la pression était moins forte, qu’il était déjà un homme à cet époque. « Mais contrairement à la fac, tu n’es pas un petit garçon. » D’un air assuré qui appuie sa virilité. « Tu notais jamais les filles que tu ramenais ? Tout le monde l’a fait. » En tout cas aux Etats-Unis, c’est une pratique courante. Avilissante, certes, mais courante.

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyJeu 17 Aoû - 17:10

« Pas besoin de signer une déposition, l’expérience fait foi. » répondis-je en riant moi aussi. Ce n’est pas parce qu’on vient de coucher ensemble avec Lukas que quelque chose doit changer entre nous, au contraire je crois qu’on est d’autant plus complices. Elle me complimente à sa manière je fais de même, alors qu’elle fait semblant d’être surprise. J’apprécie que les choses se passent ainsi entre nous, j’aurais eu la sensation de gâcher quelque chose si un malaise s’était installé une fois le désir assouvi. Tactile la flic cherche mon contact et ça ne me gêne pas, je préfère ça à de l’indifférence totale, nous ne sommes pas des machines mais des êtres humains et même si il n’y a pas d’amour entre nous ça n’empêche pas quelques gestes agréables. Je me demande ce que ça aurait pu donner si nous nous étions rencontrés dans d’autres circonstances, enfin elle surtout qui jusqu’à présent était en couple. Moi je suis toujours libre comme l’air, même si j’ai parfois l’esprit un peu accaparé par celle qui adore plus que tout me rendre la vie difficile. Peut-être qu’on aurait pu tenter quelque chose, elle est plutôt mon genre, si t’en es que j’en ai un. Mais je suis content de la compter comme étant une amie, probablement la seule vraie que j’ai ici en Nouvelle-Zélande et je tiens à conserver cette relation. Et quoi de mieux pour ça que de proposer de reprendre ou nous nous étions arrêtés ? Bon pour le film c’est raté, il est fini mais il reste de la pizza. Le mot magique à peine prononcé Lukas s’empresse de se jeter dessus sans que je n’ai eu le temps de réagir. Bonne joueuse elle partage avec moi, tout comme la bière fraiche qu’elle a prit la peine d’aller chercher « Tu me ravitailles pour un seconde round ou quoi ? » plaisanté-je en buvant une gorgée de bière après lui avoir tendu la part de pizza, l’art du partage.
Je hoche la tête en riant, elle a tout à fait raison j’ai l’impression de retourner une petite dizaine d’années en arrière. Sa remarque est très pertinente, c’est vrai qu’à l’époque moi aussi je pensais que ma vie commencerait après, que c’était juste un moment bonus dont il fallait profiter à fond… et d’autant plus alors que j’avais perdu tout espoir de réaliser mon rêve. « Je l’ai eu aussi oui. Mais à la différence j’ai toujours eu l’impression que ma vie c’était un peu arrêtée avant mes études. Disons qu’elle a marqué un stop et pris une autre direction. » je hausse les épaules « Pas forcément celle que je voulais, mais au final j’en ai bien profité. » j’ai conscience de rester évasif, je précise alors « Je suis passé à un rien d’être un sportif professionnel épanoui… mais une blessure en a décidé autrement. J’étais qualifié pour les championnats du Monde et puis tout s’est effondré. » alors ma période à la fac a été malgré tout un peu en demi-teinte. J’ai toujours été entre deux eaux depuis, à vivre parfois en ayant la sensation d’être spectateur de mon existence. Mais j’ai grandit, j’ai mûrit et avancé petit à petit, surtout depuis que je suis arrivé à Island Bay à vrai dire. Je ris et secoue la tête « Non j’ai pas fait ça. Et j’ai pas eu des tonnes de conquêtes. J’ai toujours préféré être chassé que chasseur. » mon regard se fait plus insistant alors que je sens que Lukas en doute « Je t’assure. J’aime qu’une femme prenne les devants pour me séduire, je trouve ça très attirant. » je bois une nouvelle gorgée de bière « Et toi ? Tu les notais ? » les hommes, les femmes puisqu’elle ne s’arrête pas au genre.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyDim 20 Aoû - 23:57


Ce que j’aime avec le genre de mec dont fait parti Neal, c’est qu’il comprend la notion de plaisir sans devoir. Je ne dis pas que c’est bien ou que le monde devrait tourner comme ça. Mais j’ai toujours eu une vision de l’acte sexuel différent de toutes les filles qu’on peut voir à la télé. Le côté sacré et tout le bordel… Chez moi c’était plutôt une monnaie d’échange, et si aujourd’hui c’est un réconfort, une pause comme une autre, je dois dire que l’idée qu’il n’y aura rien à payer derrière est rassurante. Je ne me sens pas redevable. Il n’y a pas d’amour mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de tendresse, et j’y tiens. Je ne cherche pas à me venger, mais à m’aveugler. Ça ferait un mal de chien à Parker de savoir que j’ai eu une histoire d’un soir avec un ami, Neal d’autant plus ! Mais il n’est pas prévu qu’elle le sache. C’est juste pour moi, un moment purement égoïste. « Tu me ravitailles pour un seconde round ou quoi ? » « Parce que tu as besoin de ça pour repartir ? Je suis déçue ! » Je ris, lui tendant de quoi se ravitailler. Moi aussi j’ai faim, mais j’ai tout le temps faim si tout le monde veut le savoir, c’est un trait de ma personnalité plutôt marqué.
Neal se lance dans les confidences, naturellement, au fil du tournant que peut prendre la conversation. Alors je le laisse venir à moi, sans un commentaire. « Je l’ai eu aussi oui. Mais à la différence j’ai toujours eu l’impression que ma vie c’était un peu arrêtée avant mes études. Disons qu’elle a marqué un stop et pris une autre direction. » Je fini par dernière bouchée de pizza et m’allonge, sur ses jambes, happée par son récit. « Pas forcément celle que je voulais, mais au final j’en ai bien profité. » « Tu parles comme… » Comme un sportif déchu, blessé, juste avant une grosse saison ou un repérage crucial par les recruteurs. « Je suis passé à un rien d’être un sportif professionnel épanoui… mais une blessure en a décidé autrement. J’étais qualifié pour les championnats du Monde et puis tout s’est effondré. » « Je me disais bien… » Attrapant sa main dans la mienne, pour jouer de ses doigts. J’ai toujours besoin de m’occuper les mains, c’est presque maladif ! « Boxe, j’imagine ? » Il aurait tout aussi bien pu être joueur de tennis, ou de soccer, là-bas ils disent foot. Chez nous, le foot ce sont des espèces de brutasses en armures qui se disputent un ballon qui ne tient même pas dans les mains.
Revenons maintenant sur le sujet de nos conquêtes. Sujet important étant donné mon passif de la fac… « Non j’ai pas fait ça. Et j’ai pas eu des tonnes de conquêtes. J’ai toujours préféré être chassé que chasseur. » « Sérieusement ? C’est du gâchis ! Si tu savais combien on était à aimer être chassées par des mecs de ton genre ! » Toujours sur le ton de la plaisanterie, pourtant c’est vrai. Un mec pas trop timide, mystérieux, sportif, qui porte bien et le comble de tout, respectueux, je crois que c’est la plus grande qualité qu’il possédait sur les bancs de la fac. « Je t’assure. J’aime qu’une femme prenne les devants pour me séduire, je trouve ça très attirant. » « T’es donc un mec moderne. Je croyais que ça faisait peur une femme qui prenait les devants. » En fait, ils aiment se sentir dominer, au moins de temps en temps. J’ai oublié comment marchait la gente masculine. Celle qui se respecte en tout cas. Je me souviens de mes parties sans lendemains à l’époque où j’ai appris ma grossesse et que tout y passait. Surtout les premiers à dire oui. Je n’étais pas regardante, j’étais malheureuse, et j’ai tendance à me comporter n’importe comment quand je suis comme ça. « Et toi ? Tu les notais ? » Je relève la tête vers elle. « Les mecs ? Non. Je me contentais de leur envoyer un texto pour qu’ils viennent récupérer leurs fringues oubliées en partant comme des voleurs. » Je souris pour moi-même, un peu nostalgique de savoir que j’étais ce genre de filles. Et je sens la question implicite de Neal dans ses propos, tandis que je suis toujours allongée sur ses jambes, la tête sur ces dernières. « Je n’ai pas connu de femmes à la fac, si tu veux tout savoir. Enfin si. Mais c’était différent, et c’était mon ex-femme. » Je prends une grande inspiration. « Shaelyn était différente. Je ne me suis jamais posé la question de savoir si c’était mal parce que c’était une femme, je suis tombée amoureuse d’elle, comme ça, d’un coup, rien qu’en la voyant. Ça m’avait jamais fait ça depuis Parker. » Je caresse le drap, puis ses doigts. « Je ne me considère pas vraiment comme aimant les femmes, mais elles… elles ont tout retourné dans ma tête. Et aucun mec n’avait jamais fait ça. » Je considère donc tomber amoureuse des femmes, et m’accorder d’un plaisir avec les hommes. J’en prends tout autant avec Parker, ou j’en ai pris avec Shaelyn, parce que l’amour est là, et l’amour a le pouvoir de transcender, même si ça peut sonner comme un pathétique dialogue de série B dit comme ça. « Ouais, je suis un truc bizarre, me regarde pas comme ça, je suis au courant ! » Je ris, et chahute avec lui, jusqu’à entendre les pleurs infimes de mon fils. « Excuse-moi. » Je me lève en emportant son t-shirt que j’enfile pour aller m’assurer du sommeil de mon fils. Il me faut quelques minutes pour le bercer et lui parler, le rassurer, afin qu’il ne se rendorme. Ce n’est pas l’heure du biberon, c’est juste l’heure du cauchemar, lui qui a tant l’habitude de dormir collé à moi. Je reviens par la suite près de Neal. « Bon, au final, au poker, qui a mis une latte à l’autre ? » Assise en tailleurs, dans son t-shirt, face à lui, la mine joueuse.

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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyVen 25 Aoû - 16:26

Rien de tout ça n’avait été prémédité, c’est juste le résultat de notre spontanéité mutuelle et de nos deux situations un peu bancales. Trouver un peu de réconfort nous a été bénéfique à Lukas et moi, mais l’essentiel reste que ça ne change absolument rien à notre amitié. Si ce n’est qu’on s’est vu à poils, pas de quoi faire toute une histoire, non ? Cela dit en passant je ne suis pas déçu par la vue qui m’a été offerte. Je plaisante sur l’attitude de la flic qui bien sûr réplique du tac-o-tac me faisant rire sans retenue « Oh elle était facile celle-ci ! » je secoue la tête « T’en fais pas pour moi, j’ai de la ressource. » pour autant je ne vais pas cracher sur une part de pizza, l’effort ça creuse. L’ambiance qui règne entre nous est propice aux discussions plus personnelles, assez pour que je m’ouvre petit à petit et lève doucement le mystère qui m’entoure. Lukas a une bonne faculté d’écoute, et finalement j’en dis plus que je ne le prévoyais. Je crois que je n’ai pas encore totalement fait mon deuil de mon passé de sportif, alors habituellement je n’en parle pas, comme si laisser ça pourrir dans un coin allait m’aider à passer outre. Sans doute est-ce une erreur. Elle a deviné la fin de l’histoire, ça me fait sourire, déformation professionnelle de son métier de flic. « Non, Taekwondo. » je hausse les épaules « Je me suis mis à la boxe anglaise plus tard, ça sollicitait moins les pieds. » et bien que je ne devrais pas j’ai quand même du mal à ne pas retourner à des sports de combat où l’on utilise les pieds et les poings. « J’ai jamais pu complètement raccrocher, même si j’étais frustré de ne pas pouvoir être où j’aurais dû. » et si je suis parti d’Angleterre il y a plusieurs mois c’est parce que cette vie à faire semblant me pesait bien trop.
On se découvre, comparant nos expériences à la fac et c’est drôle de voir combien les mentalités sont différentes de part et d’autre de l’Atlantique. Lukas s’étonne que je sois le genre de type qui apprécie qu’une femme prenne les devants, elle le déplore même un peu et ça m’amuse. « Oh parce que j’aurais été ton genre ? » dis-je avec un sourire malicieux avant de lui demandé si de son côté elle notait ses conquêtes. Mais ce n’est pas un jeu auquel elle s’adonnait non plus, se contentant de leur rappeler qu’ils avaient oublié des fringues chez elle. Apparemment ce fut une époque riche en expériences pour la jeune femme. C’est mon tour d’écouter, et c’est avec attention que je reçois ce que Lukas veut bien me raconter. Elle évoque son ex-femme et Parker, les seules qu’elle ai aimé. Son histoire est tout sauf banale, à son image en fait. Probablement que j’ai l’air intrigué parce que la flic me fait remarquer que je la regarde comme un truc bizarre, ce qu’elle admet être. Je la pince doucement pour la taquiner « Qu’est-ce qui me dit que t’es pas un alien ? » nous rions sur fond de chamailleries prouvant à quel point la maturité n’est pas au rendez-vous ce soir. Quelques minutes plus tard Lenny se manifeste et sa mère part s’occuper de lui, le rassurer pour qu’il se rendorme. Je remets mon boxer, je n’aime pas spécialement être nu comme un ver. J’avais prévu de faire peut-être un peu de rangement des restes de pizza et des cadavres de bière. Lukas réapparait plus rapidement que je ne le pensais. Elle se rassoit sur le lit et avec un air malicieux remet le sujet du poker sur le tapis « Est-ce que ça a vraiment une importance ? » j’arque un sourcil puis hausse les épaules avec nonchalance « Enfin je pense quand même que c’est moi qui ai gagné. » je lui offre un large sourire et esquive l’attaque lancé par la flic. Mais dans mon élan j’ai mal juger de la distance me séparant du bord du lit et c’est avec une élégance certaine que j’atterris par terre. Je me retiens de rire trop fort pour ne pas réveiller à nouveau Lenny, étalé par terre j’ai vraiment l’impression d’être retourné à l’époque de la fac.
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyLun 28 Aoû - 20:48


« Non, Taekwondo. J’ai jamais pu complètement raccrocher, même si j’étais frustré de ne pas pouvoir être où j’aurais dû. » « Tu déconnes ? Taekwondo ? J’étais ceinture bleue deuxième barrette ! » J’hallucine sur le nombre de points communs que nous pouvons avoir tous les deux. Ce mec est mon alter égo, on aurait été les meilleurs amis du monde à la fac ! Et au lycée. J’aurais eu besoin d’un mec simple comme lui sur lequel me baser, en qui avoir pleinement confiance. « Les psys conseillaient à mon père de m’aider à canaliser mon énergie. » De gamine trop frustrée et sans doute trop gâtée ! En fait, j’étais surtout très en colère et la violence a toujours été une réponse naturelle pour moi. Pas forcément saine, mais la seule qui me venait.
« Oh parce que j’aurais été ton genre ? » « Carrément. » J’esquisse un léger sourire. « Mais tu aurais été le genre de mec ignoré dans les cours de l’école, pas assez d’histoires autour de toi. Le genre de mec que j’aurais eu envie de cacher de peur qu’on me le pique. » Les footballeurs, je les ai affichés, croyez-moi ! Le nombre de sportifs avec lesquels j’ai pu sortir à l’époque, en prenant leur blouson de l’équipe pour marquer l’appartenance à un joueur ou un autre. C’était fun pour les soirées, mais pour les discussions… je rêvais secrètement d’un garçon qui m’aurait fait voyager, par ses paroles, par ses opinions. Un brin cultivé et moins arrogant que ce qu’on pouvait trouver sur les bancs des écoles que je fréquentais. J’étais populaire et ça se savait, surtout, ça devait se savoir !
« Qu’est-ce qui me dit que t’es pas un alien ? » Je le regarde me pincer et l’affuble d’un regard vengeur. « Peu d’humains s’en sont sortis vivants, tu vas vite savoir si je suis un alien ou pas. » Je fini par rire, usée de mes propres bêtises. Je crois que la fatigue prend place et que nous ne sommes plus que des gosses sans parents pour le reste du weekend ! Ca me fait beaucoup rire de voir à quel point on peut lâcher prise en même temps.

Je marque une petite pause le temps de rassurer mon fils et de le rendormir. Il a souvent des terreurs nocturnes, ou tout simplement besoin d’entendre que je ne suis pas loin. Je l’ai mal habitué, j’en suis totalement consciente, mais il me semble que ça me rassure autant que lui de jouer les doudous. Je retrouve Neal dans une provocation toute mienne. En lui demandant qui avait bien pu gagner la partie. « Est-ce que ça a vraiment une importance ? Enfin je pense quand même que c’est moi qui ai gagné. » « Je te le concède, mais seulement parce que je suis bonne joueuse ! » Lui lançant la télécommande. Dans un réflexe, il l’évite, mais tombe lamentablement par terre et j’éclate de rire. Lenny ne se réveille pas facilement avec le bruit, une fois qu’il dort, le bruit le rassure. Je m’approche du bord du lit, toujours dans son t-shirt et penche la tête. « Un petit coup de main peut-être ? Ou alors tu veux la jouer à la dure. » Alors je jette coussins et couvertures par terre et me glisse à côté de lui, l’arrière de ma tête sur son torse, pour regarder la télé qu’on peine à voir de loin et surtout si mal foutu dans un coin de la chambre. « Tu paries que je suis plus résistante que toi ? Et tu paries aussi que demain matin tu regretteras d’avoir passé la nuit par terre ? Tu vas le sentir passer l’entrainement après ça… » Provocatrice. J’aimerais voir à quoi il ressemblera plié en deux, le dos en compote parce qu’il a voulu gagner un pari…
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MessageSujet: Re: Eyes of the tiger (Lukas) (#)   Eyes of the tiger (Lukas) - Page 3 EmptyMer 30 Aoû - 16:03

On se découvre sans cesse de nouveau points communs avec Lukas, autant de preuves que nous nous sommes bien trouvés. Je ne suis pas franchement étonnée qu’elle ai déjà pratiqué le Taekwondo, j’avais noté des éléments de sa gestuelles qui allaient en ce sens. Ce sport elle le pratiquait comme défouloir sur les conseils des psys qui pensaient que cela la canaliserait, probablement qu’elle aurait été bien pire sans ça. « Je n’ose pas imaginer l’ampleur des dégâts si le conseil n’avait pas été suivi. » dis-je pour la taquiner une fois de plus. Avec toutes ces choses qui nous rapproche je suis en droit de demander si j’aurais été son genre à l’époque du lycée ou même de la fac et apparemment oui. Je souris lorsque la policière y va de sa petite analyse de la place que j’aurais probablement occupé au sein de la difficile hiérarchie de la cour d’école. « Cacher ? Tant que c’est pas par honte, ça va. » répliqué-je amusé par la façon dont la jeune femme arrive à imaginer comment aurait pu être nos existences si nous nous étions rencontrés plus tôt et dans un autre contexte. Nul doute qu’elle possède une vraie capacité à se projeter dans une autre réalité que l’actuelle. J’ai beau avancer le contraire Lukas est tout sauf une alien, elle est même incroyablement humaine et je crois que c’est en cela que l’on s’entend si bien. On tolère nos faiblesses, assumons une part d’ombre en sachant que ce n’est pas toujours simple de vivre avec. En cela nous ne nous jugeons pas et c’est si plaisant de se sentir compris. Et puis maintenant que la seule petite tension sexuelle qui pouvait régner entre nous a été assouvi c’est place nette pour qu’une belle et solide amitié continue de se développer.
Devoir de mère oblige Lukas me fausse compagnie quelques petites minutes. Inépuisable elle revient avec cet air de défi que je lui connais bien, cherchant à savoir qui de nous deux est le gagnant de notre partie de poker un peu particulière. Evidemment je m’affiche en vainqueur et m’expose à un aveu de défaite plutôt nuancé de la part de la jeune femme. Résultat, c’est suite à une esquive de télécommande que je finis au sol pris d’un fou rire qui m’empêche de remonter sur le lit. La flic m’offre son aide avant de me prêter l’intention de la jouer à la dure, j’arque un sourcil avec un air de défi quant à son insinuation. Sans grande surprise elle me rejoint et nous nous installons aussi confortablement que possible. Bien sûr elle vante sa potentielle meilleure résistance à une nuit à même le sol, je secoue la tête en riant « Même si c’est le cas tu n’en sauras rien. ». Je hausse les épaules « C’est pas si mauvais la fermeté du sol. » je fais une légère moue moi-même pas très convaincu « Enfin… on verra ça demain j’imagine. ». Un petit sourire orne mes lèvres et j’ajoute « J’aurais un prétexte pour réclamer un massage à quiconque voudra bien me l’offrir. » non je ne m’imagine pas faire ce genre de requête à Cameron, quoi que… elle me devrait bien ça vu tout les soucis qu’elle me cause et les tensions qui en résultent. Après un peu de résistance je cède à l’invitation de Morphée, j’ignore l’heure qu’il est et dans quel état je serai demain mais je m’en fous j’ai passé une très bonne soirée, c’est bien tout ce qui compte.
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