Washington irving disait : il y a du sacré dans les larmes, ce ne sont pas des signes de faiblesse, mais de forces, ce sont les messagers de l’incommensurable chagrin et de l’indicible amour.

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Siloë &Maya

Maya hocha la tête à la suggestion de sa cousine, elle avait décidément de bonne idée et Maya descendit les marches de son immeuble après avoir fermé la porte de son appartement.

Elle donna une partie des affiches à sa cousine avant de prendre son trottoir. Sa réflexion la fit sourire ayant l’impression d’être une pute en train de prendre son service, elle admirait ces femmes. Il fallait tellement de force pour être prostituée, contrairement à ce qu’on pouvait penser, la plupart ne faisaient pas ce métier par passion ou parce qu’elle aimait le sexe. Elles faisaient cela pour payer leurs factures, élever leurs enfants dans des conditions décentes. Maya n’aurait pas eu le courage de se sacrifier autant, elle avait trop de principe, trop de pudeur pour se lancer dans un tel métier. Après lorsqu’on avait son enfant qui mourrait de faim, les priorités changeaient sûrement, c’est pour cela qu’elle admirait ces femmes et qu’elle essayait de les aider si elle pouvait.

Maya songea à cela en posant ses affiches dans différentes rues de la ville, sur des arrêts de bus et dans certaines boîtes aux lettres. Elle finit son paquet avant de rejoindre son appartement attendant que sa cousine revienne. Elle s’assit sur les marches de son immeuble, espérant que sa cousine croise son chat en posant ses affiches.

Elle savait que son espoir était complètement con, mais l’espoir faisait vivre. Elle s’alluma une cigarette en attendant, elle n’était pas une grande fumeuse gardant un paquet de cigarettes plusieurs mois. Elle fumait juste lorsqu’elle stressait ou lorsqu’elle était triste et aujourd’hui était l’un de ses jours. Elle poussa un soupir en voyant sa cousine revenir lui faisant signe de s’asseoir à côté d’elle. On fait quoi maintenant ? On attend comme des connes ?

B-Ever

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Washington irving disait : il y a du sacré dans les larmes, ce ne sont pas des signes de faiblesse, mais de forces, ce sont les messagers de l’incommensurable chagrin et de l’indicible amour.
Siloë&Maya

Tu avais pu faire des affiches pendant que ta cousine s’occupait d’appeler concernant son chat. Cela n’avait rien changé puisqu’ils n’avaient rien concernant son chat. Tu avais imprimé les affiches afin de pouvoir aller t’occuper avec Maya de les afficher. Tu t’organisais avec elle. Tu décidais de prendre un trottoir et elle l’autre. Ce serait plus pratique pour toutes les deux. Tu prenais donc une partie du paquet et partait sur l’autre trottoir. Tu commençais alors à placarder les affiches un peu partout. Tu espérai que cela aiderait et que les gens allaient voir. Tu décidais d’en glisser quelques unes dans les boîtes aux lettres. Peut être que des personnes l’avaient vu ou avaient le chat chez eux. Peut être qu’ils pourraient en parler à d’autres personnes. Cela ne faisait pas de mal. Tu finissais ta pile et décidais d’aller rejoindre la jeune femme à son appartement. Tu la vis assise sur les marches et tu t’installais à ses côtés. « Je crois qu’on a plus qu’à attendre oui. » Tu lui disais avec un soupir car tu ne voyais pas quoi d’autres faire. « Je pense que l’on peut rentrer et se coucher chacune, puis si jamais tu as des nouvelles tu me contactes ? » Tu lui proposais alors. « J’essaierai d’avoir des nouvelles de mon côté. » Tu pouvais faire cela oui, aider ta cousine.

HJ : on va pouvoir clôturer je pense ?

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Siloë &Maya

Maya ne voyait pas quoi rajouter concernant le fait d’attendre, il n’y avait rien à dire de toute façon. Râler sur la perte de son chat n’allait pas le faire revenir pour son plus grand malheur. Son chat avait disparu et elle allait devoir se faire à cette idée. Maya poussa un soupir regardant autour d’elle en portant de temps à autre sa cigarette à ses lèvres.

Elle hocha la tête à la réflexion de sa cousine avant de terminer sa cigarette qu’elle écrasa ensuite avant de la déposer dans la poubelle prévue à cet effet. Elle revient ensuite vers sa cousine s’arrêtant devant elle. Comme d’habitude, tu as de bien meilleures idées que moi. Je suis d’accord avec le fait de s’appeler si on découvre un truc et je te remercie encore d’avoir bien voulu chercher mon chat avec moi. On devrait se faire une sortie toute les deux une fois, pour une autre raison que la perte de mon chat.

Maya lui fit un léger sourire avant de serrer sa cousine dans ses bras lui déposant ensuite un baiser sur la joue. Tu es venue en voiture ? Elle écouta la réponse de sa cousine avant de lui sourire en comprenant qu’elle n’avait pas besoin d’un moyen de transport. Merci encore de m’avoir aidé, fait attention en rentrant et on se fixera un rendez-vous, j’ai ton numéro de toute manière. Elle lui fit un dernier sourire avant de rentrer dans le hall de son immeuble triste de la perte de son chat.

B-Ever

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FIN

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