la pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé. (achille)

Achille Gabriel Fitzgerald

if there's no way out, then how did you get in ?

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Achille est partiellement un des êtres humais les plus complexes qui puissent parcourir la Terre, sa réservation, son côté lunatique, sa rage et son accoutumance à accorder zéro confiance, est ce qui décrit le mieux le jeune homme. C’est en tout cas, ce que nombreuses personnes se diront ; mais Achille cache une blessure béante qu’il n’a jamais révélé à qui que ce soit. Cependant, dans ses meilleurs jours, il transporte avec lui une mallette de bonne humeur, de maladresse et de ruse multiples. Plutôt cool, ce n’est pas un méchant garçon, bien au contraire, même si son caractère complexe prouve parfois le contraire. Il a une bonne oreille, qui veut s’ouvrir à lui est le bienvenu, mais en garde ; il part au quart de tour dès que quelque chose ne lui raisonne pas de la même façon. C'est un arachnophobe pure et dure. S’il ose croiser son regard avec cette monstruosité : il pousse un cri strident de fillette. Il a un amour incommensurable pour les animaux, et ce peu importe leur espèce, depuis qu’il est enfant. Il en est littéralement dingo d'amour. La cause animale lui tient fortement à cœur. Ils sont loyaux et fidèles, aiment jusqu'à la fin de leur petite, mais si précieuse vie. C’est d’ailleurs depuis son jeune âge de huit ans qu’il est végétarien, devenant au fil des années vegan. Il est également très impliqué auprès des refuges. Achille prend soin de lui. Le sport est son péché mignon, et la salle de sport un de ses endroits favoris. Chaque matin, il se réveille à l’aube pour aller courir dans Island Bay. C’est un adorateur de la nature, il pourrait rester des heures à contempler des montagnes, les étoiles, les arbres et les océans, sans s’en lasser. C’est pour lui son moment de paix, qu’il immortalise en photo pour ne jamais oublier son passage parmi ses lieux magique qu’il découvre durant ses voyages autour du monde. Si pendant son séjour, il a l’occasion de sauter en parachute ; c’est la béatitude. Il est profondément investi dans le mouvement LGBT. L’amour n’a pas de couleur, ni de sexe, ni d’apparences. Il est défenseur de la beauté intérieure et de la liberté, et en est fier. À l’obtention de son diplôme, il a quitté la Nouvelle-Zélande pour poursuivre des études de photographie à Londres, ce n’est que très rarement qu’il retournait au pays et pouvait passer des mois sans voir sa famille. Ce n’est qu’à l’âge de vingt-six ans qu’il revient vivre parmi les siens. C'est un arachnophobe pure et dure. S’il ose croiser son regard avec cette monstruosité : il pousse un cri strident de fillette. C’est à l’âge de vingt ans qu’il rencontre Leah, sa première et unique relation sérieuse. Elle est la seule personne à qui il a su s’ouvrir, chose exceptionnelle. Ils s’aiment follement, prévoient de fonder une famille d’ici quelques années après un mariage où seul eux auraient été présent, en hommage à leur petite bulle. Achille n’a jamais parlé d’elle à sa famille, aujourd’hui encore, ils ne connaissent pas l’existence de la jeune femme, et la révéler serait désormais inutile. Asthmatique, et malgré un traitement qui n’a jamais fait planer le doute sur quelconque fatalité, alors qu’elle était seule à la maison, la jeune femme fait face à une énorme crise rendant l’inhalateur n’est pas suffisant. Lorsqu’il rentre à la maison, il la découvre suffocante ; l’ambulance n’est pas arrivée à temps. Il ne supporte plus les films à l'eau de rose, et est un fan inconditionnel de Taylor Swift, mais ne s'en vente pas. Il a en horreur les gens qui se détruisent les poumons en fumant. Le souffle est pour lui sacrer, et ça le révolte que certains n’en ait pas conscience. Achille est très proche de sa petite sœur Daisy, davantage depuis que celle-ci a perdu son mari, faisant d’elle une veuve. Il la comprend tellement, ils partagent la même douleur et la même épreuve. Elle est l’exception, celle à qui il souhaiterait peut-être divulguer le nom de Leah, elle comprendra mieux que quiconque. Il sait que quoi qu’il arrive, elle sera sûrement la première personne en attendre cette douce syllabe. Autour de son cou, crèche la chaîne en argent que Leah lui avait offert pour ses vingt-deux ans, un cadenas au bout : qui signifie tout

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Daniel Sharman</pris> achille fitzgerald

l'histoire de ma vie

Everytime I smile, I feel like a liar.

« Dans la vie, fais confiance à ceux qui peuvent voir ces trois choses ; ta peine derrière ton sourire, ton amour malgré ta colère et la raison de ton silence. »


Rarement, il est de m’identifier à une citation spécifique. Peu fréquemment, est-il s’il m’arrive d’y prêter attention. Inhabituel, que de prendre une feuille de papier et un stylo pour parler à une page blanche qui s’en fou, ou de communiquer avec moi-même ; mais je suis furieux ! Cette rage, qui devenue ma seule compagne ; est suffocante, la bonne blague noire remplie de sarcasme, d’amertume et de désespoir. La vie est épuisante, cette vie que je mène est épuisante. Ayant éternellement l’impression d’être punie de m’être aventuré dans un amour aussi intense et béant que la plaie brûlante dans mon cœur entaillée par elle. Un amour désormais angélique, au sens propre du terme. Mais ce n’est pas qu’une impression, car la sensation de punition est bien présente et me salue chaque jour, chaque matin où mes yeux s’ouvrent réanimés par la lumière ensoleillée du jour, et je ne dis rien. Aucune parole à ce sujet n’est nécessaire. Je suis un livre fermé, qui à première vue parait grand ouvert à raconter ma vie et la personne que je suis en détail ; ce n’est qu’un leurre. Je suis un leurre, destiné à laisser un voile reposer sur ma réelle personnalité, et le plus affligeant, là-dedans, est que personne ne voit rien. Ni ma propre famille, ni mes amis proches. Je suis un menteur, un escroc. Le sourire est devenu mon allié dans ce mensonge infini. Celui-ci est d’une tromperie parfaite, mon entourage n’y voit que du feu, et continuer sur cette route est sempiternel ; ça fait plus de six ans que je l’emprunte, sans un instant y soumettre d’indice sur la véritable authenticité de mon personnage, celui qui refait surface une fois que la solitude me gagne. Et putain, ça fait mal.

La complexité me définit : je suis un homme, qui derrière un sourire aveuglant, certainement trop aveuglant, cache un secret pesant parce qu’il ne juge pas utile de dévoiler au monde la meilleure partie de sa vie, puisqu’elle n’est plus. La faute à mon côté trop individualiste. Je ne supporte pas de parler de ma vie, à mon humble opinion, elle ne regarde que moi, et entre nous chère page blanche ; qui cela intéresserait ? Qui y porterait une attention pure ? Pourquoi en dialoguer, quand les retours et réactions ne seront qu’une raison de plus pour me sortir de mes gongs ? « Désolées ; Je suis de tout cœur avec toi ; Je comprends. » Et cetera, alors qu’ils ne comprennent rien ; ils n’ont qu’une image de la situation, mais n’en ressentent pas les conséquences, ils ne vivent pas quotidiennement avec. Cette fausse compassion sans sincérité est indésirable à mes yeux. Je n’étale pas ma vie privée, je ne l’ai jamais fait, et ne le ferais jamais. Les gens avec qui je partage le même sang, ceux que j’aime le plus au monde ne sont pas des privilégiés. Je renie leur pitié qui n’est pas la bienvenue.

La vie est une garce. Le corps humain est déloyal. Si on ne peut compter sur lui, comment peut-on pratiquer la confiance ? Autrefois, je lui vouais confiance, ra s’est suffi d’une trahison en abandonnant tout effort, emportant avec lui l’âme central de mon avenir. Instantanément, sans laisser une chance d’intervenir pour venir en aide à se souffle en détresse ; succombant à la suffocation. Dès ce moment, ma vie, que je pensais toute tracée vers un futur heureux, à dérapé au tiers du trajet !!


Sur ces derniers mots et points d’exclamation inondés de rancœur et de souffrance, Achille transmet un déversement de colère à travers la plume en gribouillant d’une force presque surhumaine sur la feuille sur laquelle il s’est confié avec surprise, jusqu’à ce que le stylo cesse sous cette haine incurable faisant gicler l’ancre. Irrité d’être soudainement couvert d’éclaboussure, il attrape durement la feuille déjà déchiqueté de la violence qu’elle vient de subir, en la froissant et en finit en l’envoyant valser loin de son champ de vision.


La raison qui me pousse à écrire ces nouveaux mots reste un mystère, j’ignore pourquoi ce besoin de tout poser sur papier puisse être. Ces excès de colère sont trop fréquents, l’agressivité qui prend possession de moi est extrême, proche de la nuisance. C’est la seule chose que mon entourage remarque, forcément ; ils ne voient que ce qu’ils désirent, tout le monde se remémore incessamment des défauts, mais les qualités, elles, passent à la trappe. Cependant, je ne les blâme pas entièrement, l’erreur est humaine, puis ils ne connaissent pas l’origine de la naissance de cette insupportable envie de hausser la voix lorsqu’un rien n’est pas à mon avantage, ainsi que la susceptibilité. Il est difficile de leur en vouloir, en sachant qu’un tas d’information n’est pas confessés. C’est mon choix de vouloir les garder dans l’ignorance totale. J’aimerais simplement que sous ce caractère lunatique et exécrable, ils décernent les cicatrices, que je les aime. Plausiblement plus que je l’ai aimé.

Elle me manque. Six années, depuis qu’il m’a été offert d’avancer, de tourner la page, de rencontrer quelqu’un d’autre. De retomber amoureux. Mais il faut se rendre à l’évidence ; aucune femme ne remplacera un jour, Leah. Cette année, aurait été notre dixième anniversaire, mais son enveloppe corporelle a décidé de l’anéantir. Sous mes yeux. Cette réalité était impensable, inimaginable et improbable, pourtant celle-ci a pris la décision suivante : la mère de mes enfants ne sera pas mienne. C’est effarant combien j’en veux à l’univers, d’avoir empêché mes bras de la serrer indéfiniment.

J’aime mes parents. J’apprécie mes frères, j’aime mes deux petites sœurs, cela est incontestable, mais ce blocage de partage est éloigné de l’envisageable. Je ne saurais expliquer pourquoi, même à eux, je ne leur fais pas complètement confiance. Si seulement ils avaient découvert que quelque chose cloche, le rideau serait à terre depuis longtemps. Mais il est toujours relevé. J’ai de nombreux de visages, celui connu de tous n’est pas tout à fait celui d’un homme aux milliers de blagues puérils, qui aux premiers abords ferait penser à quelqu’un d’heureux, non, c’est un masque, un leurre, une bouée de sauvetage.


Derrière mon sourire, se cache une affligeante peine, un amour méfiant, une colère souvent incomprise, et le secret d’une femme que j’espère emporter dans la tombe.