can't get you out of my head (craig)

La patience, elle n'a jamais connu ce mot et elle ne sait pas y faire face, comment ça fonctionne. Elle savait pertinemment qu'elle devait attendre son appel, qu'il lui avait promis. Mais des promesses en l'air, elle s'y connaît, comme tout le monde, les gens ne sont pas toujours fiable. Et elle ne le connaît pas tellement au fond, elle ne sait rien de lui. Il vient de Londres, il est divorcé, et il embrasse incroyablement bien aussi, mais c'est tout ce qu'elle sait à son sujet. Bordel, ses lèvres, ses mains, elle n'arrête pas de penser à tout cela, ça la rend un peu folle. Ce n'est pas normal d'être dans tous ses états face à un inconnu. Ce n'est pas elle, sa façon d'agir avec les hommes. Nahla trouve quand même le courage de sortir de chez elle et de se rendre à sa pâtisserie fétiche. Et c'est sur son chemin, qu'elle se dit qu'elle allait lui rendre visite juste après cela. Elle s'est vêtue d'une petite robe et sur ses épaules, une veste pour la réchauffer, l'automne commence déjà à se faire sentir malgré les températures moyenne. Une boîte à la main, son sac de l'autre, elle se rend à l'appartement de Craig. Elle frappe à la porte, et elle attend sagement. Encore fois, elle aurait dû prendre la peine de le prévenir de sa présence, faut croire que ce n'est pas son fort d'avertir les gens. Elle espère qu'il soit là. Au pire, ça lui fera plus de pâtisseries pour elle, ce n'est cela qui va la faire pleurer.

Elle aurait pu passer son chemin, retourner chez elle, prendre ça relaxe, se détendre en mangeant des sucreries en écoutant ses séries policières préférées. Au lieu de ce moment de détente de tranquillité, elle s'était plutôt dirigée vers l'appartement de Silva. Hier, c'était étrange, elle avait passé une journée de merde et au fond, elle avait peut-être besoin d'un peu de compagnie pour se changer les idées. Évidemment, elle ne manque pas d'amis pour ce genre de moment, mais se confier à un inconnu, c'est peut-être plus facilement qu'elle le croyait finalement. Elle avait senti le courant passé et elle espérait, mais surtout, souhaitait, que cela ne soit pas que dans sa tête. Elle serait déçue, mais au moins, elle n'aura pas à attendre deux ou trois mois pour s'en remettre, si cela n'était pas réciproque. Nahla s'était pointé chez lui, comme une fleur, comme ils étaient de vieux potes et qu'elle pouvait débarquer là, à tout moment, comme si tout était normal. Elle s'apprête à quitter les lieux, parce qu'au final, elle ne devrait pas être là et son excuse, c'est de voir le tableau, ce qui est vrai, mais aussi pour parler. La porte s'ouvre soudainement, montrant quelqu'un qui n'avait peut-être nécessairement envie de se faire déranger. C'est là, qu'elle se sent mal. « Salut. » Elle se racle discrètement la gorge avant de pénétrer à l'intérieur de l'appartement. Nahla soupire légèrement et elle se tourne vers lui, tentant de garder la tête haute, les yeux rivés sur son visage, pas son torse. « Je.. j'étais là pour le tableau. » Eh oui, le tableau, et elle sent qu'il ne va pas apprécier son impatience. Elle peut peut-être jeter un coup d’œil, non ? Elle regarde vite fait alentour d'eux, c'est peut-être sa façon d'accueillir les gens, ou alors, il a décidé de jeter la toile et il n'a encore rien dit. « Je dérange peut-être ? Je viens encore à l’improviste.. sale habitude de ma part. » Elle décide tout de même d'aller déposer la boîte rose et sur le plan de travail pour s'en libérer. Elle se retourne vers lui et elle esquisse un petit sourire.

Au moins, si elle avait prévu, il ne serait sûrement pas en torse nu, et heureusement, elle n'allait pas lui sauter dessus pour de la peau dénudée, ceci dit, elle était presque surprise de voir autant de tatouages. Elle aime bien les histoires, sûrement que ceux-ci, devaient en raconter quelques-unes. Elle venait de déposer une boîte rose sur le comptoir, et elle se mit légèrement à rire. C'est vrai que dit comme ça, ça pouvait paraître étrange. « Exactement, j'ai prévu quelque chose pour demain et après-demain, ainsi de suite.. » Plaisante-t-elle à ce sujet. Bien sûr que non, elle n'allait pas constamment faire irruption et venir bousculer son quotidien. C'est la deuxième fois qu'elle le fait et malgré son audace, elle ne souhaite pas se faire détester pour des visites surprises. Nahla le regarde ouvrir la boîte, elle contient quelques pâtisseries diverses, chocolat, crème, vanille ou citron, c'est varié. Un large sourire se dessine sur son visage suite à ses paroles. Elle avait tellement hâte de voir le résultat final, qu'elle ne se fit pas prier pour se rendre dans l’atelier où se trouvait l'objet convoité. Elle s'était empressée de rejoindre la pièce dans laquelle ils avaient travaillé la dernière fois, la fois où elle l'avait embrassé pour répondre à une simple question. Cela pouvait paraître idiot dit comme ça, mais ce soir-là, ce n'était pas aussi bête que l'on peut le croire. La rousse se rend à l'arrière, enfin, entre le mur et la peinture. Elle se mord la lèvre, elle sourit en regardant le chef-d'oeuvre, c'est magnifique. « Je n'arrive même pas à croire que c'est moi dessus, je veux dire.. je n'ai pas de mots pour décrire ton talent. » Elle murmure presque, elle ignore s'il a entendu, mais il n'était pas encore dans la pièce à ce moment. Elle regarde alentour, et c'est un peu le foutoir, mais quelque chose attise sa curiosité et ça ne lui prend pas grand-chose. Nahla s'approche du bureau et elle se permet de regarder les croquis. « C'est qui ? Nouvelle inspiration ? » Demande-t-elle, lorsqu'elle l'entend pénétrer dans la pièce. Mais plus elle regarde les dessins, plus elle commence à saisir les informations, les traits, plus elle réalise qu'il s'agit d'elle. Elle attrape le carnet et en regardant les feuilles, elle est paniquée. Elle se tourne vers lui et bien qu'elle ait voulu lui balancer à ses pieds, elle lui lance plutôt sur la poitrine. « Tu.. comment.. ? » Nahla en perd ses mots et son cœur débat à cent mille à l'heure.

Elle était là, pour le tableau, mais aussi pour taper la discussion et peut-être se vider le cœur, c'était le but de sa visite, et ça ne devait pas prendre cette tournure étrange. Ça lui apprendra à faire sa fouineuse et de prendre les devants. Elle n'aurait jamais dû fourrer son nez là-dedans. Est-ce qu'elle aurait voulu éviter ce moment ? Certainement. Mais en même temps, il vaut mieux qu'elle le sache maintenant pour couper les ponts rapidement et possiblement enquêter sur lui. Nahla n'a pas encore les moyens de faire sa propre enquête, mais on pouvait sûrement lui rendre facilement service avec un sourire ou deux. C'est ce qu'elle allait faire, mais cette peur de découvrir un monstre, l'effraie, elle ne peut pas le nier, ça lui fait peur, tout comme cette situation actuelle. Il ne faut pas qu'elle flippe ? Est-ce qu'il venait vraiment de lui dire ça ? C'est ce genre de parole qui va encore plus la faire flipper. Nahla reste figée, elle le regarde et elle jette un coup d’œil à l'ouverture, il n'y a pas d'autres portes, elle est obligée de passer à côté de lui pour sortir. Elle est flic, mais on ne contrôle pas forcément toutes ses émotions et ses gestes, elle est en panique. En plus, elle bosse que depuis six mois et mise à part hier, elle n'a pas encore fait face à de grandes situations. Son pas, la fait reculer, et elle se heurte le bassin au bureau derrière elle, là où elle a trouvé les portraits d'elle devant sa fenêtre, en petite tenue. Il les a faits avec une telle précision, pour ce qu'elle a vu, c'était bien dessiné, détaillé à souhait. Elle secoue négativement la tête lorsqu'il lui dit qu'il avait envie de la voir. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé ? Elle soupire légèrement et ses doigts s'accrochent au rebord du bureau, et serre. « Tu connais la civilisation ? Le téléphone ? » Elle ravale sa salive, le peu qui se trouve dans sa gorge. « Je t'ai autorisé à me peintre l'autre soir, tu as cru que ça te donnait le droit de m'épier et de refaire ma vie en dessin ? » Nahla fronce les sourcils en le voyant faire, elle tire sur sa veste pour tenter de se cacher le haut du corps. Il est en train de la rendre folle, dans tous les sens du terme et elle reste là, comme un pauvre animal sans défense. « Tu es complètement fou, tu devrais te faire soigner et peut-être que je devrais te faire interner, pendant qu'on y est. » Elle aura sûrement du mal à expliquer à ses collègues sa rencontre avec le jeune homme, elle a été imprudente, elle en est maintenant bien consciente. Nahla le regarde dans les yeux et soudainement, elle tente de passer entre le mur et lui, mais la pièce n'est pas assez grande pour qu'elle ne le frôle pas, qu'elle ne le touche pas.

Nahla n'était pas certaine de trouver drôles ses blagues, pas cette fois-ci, un peu trop pour elle et elle n'arriverait pas à rire et se dire ensuite, que ce n'est rien. Elle l'avait laissé entrer dans sa vie, comme elle s'était immiscé dans la sienne. C'était finalement son problème à elle, sa faute. Ça lui apprendra à se rendre chez des inconnus dont elle ne connaît ni le passé, ni le présent et encore moins les intentions. Au début, ça ne devait qu'être une activité, une nouvelle aventure, quelque chose qu'elle voulait rayer de sa liste des choses à faire avant de mourir. Bordel, pourquoi ça prenait cette tournure ? Elle se sentait bien contre lui, ses lèvres contre les siennes, ses mains sur sa peau. Nahla ne le connaît pas depuis des lustres, seulement deux jours, mais c'est comme si quelque chose s'était passé entre eux et elle ignore complètement de quoi il s'agit. Il l'avait attiré dès le départ et elle n'avait pas hésité une seconde à se rapprocher de lui, comme si c'était normal, pas seulement par simple envie. Ça reste inexplicable ce qu'elle peut ressentir à son égard. Il faut croire que toute bonne chose a une fin, ce fut court, un peu intense, mais court quand même. Elle secoue la tête, il faisait exprès ou quoi ? Il croit vraiment qu'elle va accepter une telle chose ? Certainement pas après avoir aperçu ses dessins, c'est absurde. Laisse tomber Nahla, ton chien est mort. Il a du talent, ça, elle ne peut pas le nier, il est vraiment doué, mais elle n'est pas prête pour ça. Elle pensait avoir assez d'espace pour passer, sa taille n'était pas un problème pour le passage, elle est loin d'être grosse, mais faut croire qu'elle a mal calculé son truc. Elle se fait rattraper rapidement par sa main qui lui agrippe le bras. « Lâche-moi ! » Elle se débat, avant de se retrouver coincé entre le mur et lui. Elle ignore pourquoi, c'est sûrement le stress, la pression, mais elle sent ses larmes qui coulent le long de ses joues. Elle tourne le regard, pour l'éviter, mais ses mots la percutent. Elle met ça sur sa faute, c'est sûrement ça, elle a voulu aller trop loin. Elle se sentait vraiment mal, et là tout de suite, elle s'en veut terriblement. La rousse se tourne vers lui, ses yeux ne quittent pas les siens, ce qui rend la chose plus effrayante, plus intense. « Laisse-moi sortir de ta vie alors.. laisse-moi partir et je ne reviendrai plus, promis. » Elle accote sa tête contre le mur, sans bouger, le cœur battant dans sa cage thoracique, le visage rivé vers le sien, ses larmes avaient cessé de couler pour le moment. « C'est pour ça que tu as quitté Londres ? Tu as fait la même chose avec une autre hein ? Et ta femme l'a découvert, alors forcément.. rien n'est allé comme tu le voulais. Tu t'es dit que dans une petite ville, ça sera différent. Sauf que tu es tombé sur une policière.. » Un flic un peu coincé, là tout de suite, et sans défense. Elle renifle légèrement en le regardant toujours. Tout semblait clair dans sa propre tête, il était là pour recommencer, il est peut-être même recherché par la police.

Elle ne contrôle plus rien, ni même ses larmes, et ni les tremblements de son corps, bien qu'ils sont minimes. Elle est complètement perdue, loin d'être la policière courageuse qui a besoin d'aventure et de découvrir les indices pour arrêter le suspect. Il s'agit d'une toute autre femme, une pauvre chose apeurée et coincée. Nahla est prête à s'en aller, et elle espère qu'il va accepter de la laisser partir, elle va tout simplement sortir de sa vie, aussi simple que ça. Mais il ne semble pas du tout être de son avis, pourquoi ? Après tout, il venait tout juste de lui dire que tout cela c'était de sa faute, autant la laisser partir et tout pourra rentrer dans l'ordre. Elle avait espoir que ça se termine aussi rapidement, ce cauchemar, ce moment apeurant, mais il n'a pas l'air d'être d'accord avec ses mots. Elle ravale discrètement sa salive en le regardant dans les yeux, il est différent de l'autre soir. Il comprend encore mieux les mots, les apparences sont trompeuses. Il fallait donc qu'elle use d'une autre technique pour le faire craquer ou tout simplement pour qu'il abandonne son emprise, autant sur son bras que sur elle. La rousse s'était donc mise à parler de sa femme, ou du moins, de la raison de son départ de Londres. Elle ne faisait que des suppositions, elle ne connaît pas du tout son histoire, mais ses simples mots avaient réussi à le mettre en colère, son poing venait de frapper le mur, tout juste à côté de son visage, la faisant sursauter. Il devenait complètement fou, et le mot reste faible. Pour être honnête, ça lui rappelait très vaguement les sautes humeurs de son propre père, comment il était avec sa mère ou encore avec son frère jumeau. Il ne l'avait jamais touché, mais elle n'était pas sourde, elle entendait les sons, les disputes et le ton agressif qu'il avait. Peut-être que Nahla venait tout juste de toucher à un point sensible, mais elle voulait tout de même éviter de se prendre un coup de poing en plein visage. On lui apprend à se défendre, mais son corps n'est pas insensible aux blessures. Elle se frotte légèrement le bras et elle voit bien qu'il saigne, et qu'il ne semble pas s'en préoccuper. Nahla se met à rire nerveusement. « Je ne vais pas sortir d'ici, sans avertir mes collègues. » Elle fait quelques pas vers lui, elle se place, à quelques centimètres de son corps. « Brûle ce carnet et peut-être que je pourrais faire cette promesse. » Elle le regarde dans les yeux, voulant le confronter plutôt que jouer la faible. Elle ne connaît pas ses intentions avec ce cahier, ce qu'il compte en faire, et si c'est juste un pervers.

Nahla avait envie de lui crier que ce n'est qu'un putain de cahier et qu'il pouvait très bien s'en acheter un nouveau. Elle n'avait pas regardé toutes les pages, les seules qu'elle a pu observer étaient suffisante pour qu'elle le prenne pour un psychopathe. C'est vrai qu'en prison, il risque de trouver le temps long et ses dessins vont lui manquer, ses pinceaux, ses peintures et tout ce à quoi il tient. C'est encore une option qu'elle envisage, mais au plus profond de son être, elle ne souhaite pas que cela se termine ainsi, de façon brutale. Et pourtant, la situation ne s'arrange pas. Il ne l'avait pas encore frappé, c'était déjà un début, mais elle préfère à présent le confronter, même si c'est toujours plus facile à dire qu'à faire. Elle lève les yeux en l'air. « Ce n'est que dans ta tête. » Nahla n'avait pas envie de lui donner raison, parce que sur ce coup, il n'avait pas totalement tort. Elle ne l'avait pas embrassé que par simple plaisir, il y avait de l'électricité en l'air, une connexion les unissait pour une raison qu'elle ignore. Elle le regarde s'approcher de lui, sans bouger, elle reste figée là comme une belle plante, les yeux dans les yeux, prête à toute éventualité. Elle secoue légèrement la tête, elle ne voulait pas le lâcher du regard, pour ne pas perdre le contrôle, bien que pour tout dire, elle l'a déjà perdu depuis le début. « C'est n'importe quoi.. » Dit-elle en murmurant presque. Craig continuait de la rendre folle, de la faire fondre et elle faiblissait peu à peu à chacun de ses gestes. Il prenait le risque de la toucher, et tout ce qu'elle trouve à faire, c'est de le laisser l'approcher. Elle cachait difficilement ses émotions, sa poitrine se soulevant à chacune de ses respirations, son visage prenait un teint plus rosé. « Tu te fais des idées.. les paroles d'un fou.. » Mais il faut croire qu'elle devait l'être également, pour s'approcher de lui à son tour, et le regarder dans les yeux. C'était absurde de jouer à un jeu dangereux, de se laisser manipuler de la sorte et tomber dans le piège aussi aisément. « Tu peux faire ce que tu veux de moi. Je sais que tu en meurs d'envie.. mais tu ne verras aucune magie, aucune étincelle. Mais si tu veux prendre le risque d'être déçu, fais-toi plaisir. » Dit-elle en le défiant presque. Elle préfère le nier, que de l'avouer.

Peut-être qu'elle se mentait à elle, c'est même sûr, mais l'avouer ouvertement, après ce qu'il avait fait, après la découverte, ça faisait d'elle une complice de sa folie. Il n'était donc pas question qu'elle embarque dans ce jeu, qu'elle se laisse aller. Il ne voulait pas la laisser partir, il pouvait prendre ce qu'il voulait, son corps, ses lèvres ou encore sa dignité et peut-être que là, elle sera libre. Elle ne sait même pas encore ce qu'elle compte faire, pour le moment, elle est prise au piège et même s'il a un drôle d'effet sur elle, Nahla ne veut pas succomber. Mais au final, elle lutte tellement fort contre ce sentiment et contre elle-même, qu'elle abandonne déjà peu à peu. Elle est folle, ouais, là aussi, elle ne peut pas le nier. Elle s'était approchée de lui, lui donnant la chance de jouer avec elle et de la toucher comme il le souhaite. Il a un certain pouvoir sur elle, et ils ne se connaissent que depuis deux jours, ce qui rend la chose encore plus perturbante. Elle lâche un léger soupir, lorsqu'il colle leur corps ensemble, et qu'elle ne se retrouve qu'à un centimètre ou deux de sa bouche. Son souffle se fait plus fréquent, et plus fort, et ses lèvres finissent par sceller les siennes. Elle ferme les yeux, s'abandonnant complètement, dénouant le nœud qui s'était formé dans son ventre. Ses bras viennent entourer son cou, caressant par la même occasion sa nuque. S'il était dans un cartoon, probablement que son cœur aurait déjà heurté le sol, au point où il est en train de battre dans sa poitrine. Cette magie, elle la sent depuis le début, dès qu'elle l'a aperçu, dès qu'il a posé son regard sur elle, Nahla s'était senti transporté ailleurs, et elle a été fortement attirée par lui, comme en ce moment même. Elle l'attire doucement avec elle, s'allongeant sur les coussins du canapé et le laissant prendre place au-dessus de son corps. Nahla arrive à rompre le baiser, séparant ses lèvres des siennes. « Je te prends toujours pour un fou.. mais tu as raison, j'ai besoin de toi et je n'ai pas envie d'être loin d'ici.. » Elle passe ses mains sur son torse en le regardant les yeux. Elle va tout de même avoir envie d'avoir des explications, mais pour le moment, elle a envie d'un peu de magie.