mariners apartment complex ◮ lilas

lilas harper

i'm the board, the lightning, the thunder

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ elle a un caractère plutôt volcanique, difficilement maîtrisable et prévisible pour quelqu'un qui ne la connait pas. elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, reste très précautionneuse dans la vie de tous les jours. elle reste tout de même sociable, quand bien même elle arbore une attitude froide de prime abord. comme beaucoup aiment considérer ce type de caractère, c'est une carapace. certes. mais sa nature véritable reste tout aussi vive. une attitude forgée avec les années, à partir des bons moments et des difficultés qui se sont dressées sur son chemin. elle est consciente que ça ne plait pas à tout le monde, que ça en intrigue d'autres. mais elle ne changera pas pour plaire à tout le monde et ne se lance rarement dans des jeux de rôles. elle a déjà menti, elle a déjà fait croire à des personnes qu'elle est une fille crédule et vulnérable, pour que la situation joue en sa faveur. elle demeure une bonne comédienne mais elle n'apprécie pas trop s'enfermer dans un caractère qui n'est pas le sien. vulnérable, elle ne veut pas qu'on pense ça d'elle. même si, en creusant, on verrait qu'elle a ses faiblesses, que son cœur peut être tendre. mais elle est trop fière pour se l'avouer, encore moins pour le montrer. ○ elle a un côté superficielle, elle aime prendre soin d'elle. elle a toujours un magazine au coin du bureau, qu'elle lit jusqu'à recevoir le nouveau la semaine d'après. aussi triste que cela puisse paraître, l'apparence reste la première chose que la majeure partie des gens regarde et lilas connaît l'importance de la première impression. sa belle et longue chevelure blonde est son meilleure atout. elle se maquille légèrement et a un nombre raisonnable de vêtements dans son placard. disons qu'elle ne veut pas en faire trop, elle ne veut pas être associée au stéréotype de la blonde pimbêche. si elle se présente bien, ce n'est pas pour qu'on la juge négativement. elle le fait pour elle surtout, mais aussi pour le regard explicite des autres. une satisfaction de faire tourner les yeux. ○ les fleurs, elle les a toujours aimées. ça vient sûrement d'une pratique parentale qu'elle applique elle-même dorénavant. aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle a toujours vu un bouquet de fleurs chez elle. c'est joli et puis c'est porteur de messages. le langage des fleurs, elle a eu l'occasion de l'assimiler depuis qu'elle travaille en tant que fleuriste. elle maîtrise la signification des formes et des couleurs, de telle manière qu'elle est capable de conseiller les clients qui recherchent la fleur qui correspondra au mieux à la situation. elle est plutôt douée et ça lui plaît suffisamment pour garder son tablier. ○ elle a souvent voyagé, surtout durant son enfance. son père avait un travail qui lui permettait de parcourir le monde puisqu'il était archéologue durant une bonne partie de sa vie. elle est allée en afrique, aux états-unis et à explorer plus en profondeur l'océanie. des souvenirs qui restent gravés dans sa mémoire. elle veut reprendre cette habitude, découvrir de nouvelles cultures et faire l'effort de s'y acclimater un certain temps. mais elle en a plus trop l'occasion. elle aimerait pourtant, mais avec son travail, il est difficile pour elle de se rendre indisponible un long moment, et c'est hors de question qu'elle voyage seule. mais elle réfléchit à sérieusement organiser quelque chose. ○ les études, ça n'a jamais été son fort. non pas qu'elle était mauvaise. elle s'ennuyait et ne se voyait pas poursuivre ses études. d'abord consternant pour ses parents, ils s'y sont vite résignés quand ils virent qu'elle ne changerait pas d'avis. après le lycée, elle rentrerait dans la vie active. des petits boulots qu'elle faisait dans à wellington même à dans la périphérie. des travaux temporaires qui ne la faisaient pas vibrer. jusqu'à ce qu'un employeur, bien plus bienveillant que les précédents, lui dise de chercher plus loin. peut-être qu'elle trouverait quelque chose qui lui plairait autre part. c'est ce qui se passa, une fois qu'elle arriva à island bay il y a de ça deux ans. ○ lilas est fille unique, ce qui fait d'elle une enfant choyée par des parents étouffants. elle n'a jamais manqué de rien, quand bien même la famille ait connu quelques troubles financiers. mais elle n'est pas matérialiste. comme toutes les petites filles, elle a eu ses caprices mais plus elle grandissait, plus elle comprenait la valeur des biens et moins elle demandait. surtout avec son envie grandissante d'être indépendante, elle voulait s'émanciper le plus rapidement du domicile familial. très tôt, elle voulait s'éloigner de l'influence de ses parents. non pas parce qu'elle ne les appréciait pas, bien au contraire. elle avait ce désir de voir jusqu'où elle pouvait aller par elle-même, définir ses limites et trouver le meilleur moyen de les contourner. elle voulait aller à l'école toute seule, conduire seule, réviser seule. elle n'est pas solitaire mais elle préfère ne compter que sur elle-même quand il en vient de s'investir. et puis, elle est beaucoup trop perfectionniste pour laisser quelqu'un s’immiscer dans ses projets. elle était ce genre d'élève qui préférait tout faire plutôt que laisser le travail dans les mains des autres. parce qu'elle a du mal à donner sa confiance, parce qu'elle a trop souvent été déçue. ○ elle peine à s'ouvrir aux autres à cause des déceptions qu'elle a eu dans le passé. des choses qui, en fait, ne sont pas si lointaines que ça. en effet, la première vague concernait ses amis qu'elle avait du lycée. la bonne partie d'entre eux, qu'elle estimait suffisamment pour les faire entrer dans son cercle proche, lui ont tourné le dos dès lors qu'elle arrêta ses études. elle n'a jamais vraiment compris ça, peut-être parce qu'ils ne se voyaient pas traîner avec quelqu'un qui ne les suivait pas dans leur démarche. ça l'a blessée. mais lilas elle ne laisse rien transparaître. elle disait que si leur chemin se divisait, c'était parce qu'ils n'avaient rien à faire ensemble. et à force de se le dire, elle finissait par y croire. la fidélité, la loyauté, c'est quelque chose de très important pour elle. que ce soit en amitié, ou en amour. alors qu'elle virevoltait parmi les commerces de wellington, elle finit par rencontrer un garçon. un client, alors qu'elle était vendeuse dans une brocante pendant quelques mois. ce garçon qui l'avait ouvertement invité à boire un verre après qu'elle ait fini son service. lilas, elle aime l'audace. elle a accepté, du coup. et ils se sont prêtés au jeu des inconnus qui commençaient à se fréquenter. elle s'ouvrait à lui, levant les barrières qui menaient aux passions. elle se sentait bien avec lui, la bienveillance émanait de lui. et pourtant, il n'a pas hésité à lui briser le cœur pour en voir une autre. le deuxième coup de couteau, beaucoup plus aigu. après ça, elle a volontairement bloqué tout ça, les sentiments. ○ elle n'a jamais été une grande fêtarde. elle aime sortir pourtant mais elle ne fait pas partie de ces personnes qui le font tous les soirs. ça gâche l'exception sinon. elle aime s'y amuser, que ce soit sur la piste de danse ou au bar. la blonde ne tient pas l'alcool et la majorité du temps, elle commande les cocktails sans alcool ou les boissons les moins concentrées. quand elle boit trop, elle agit de manière décomplexée et elle ne s'en souvient pas le lendemain. un passage éphémère qui relève davantage de son subconscient. mis-à-part ça, elle aime se mêler à la foule. après tout, c'est le genre de moment où il vaut mieux s'amuser en groupe. ○ elle déteste l'hypocrisie et est particulièrement douée pour la déceler chez les autres. même si elle-même est capable d'employer des artifices pour arriver à ses fins, elle n'en demeure pas moins réticente vis-à-vis de cette attitude. l'intérêt dissimulé des gens, l'ostentation. il n'en faut pas plus pour l'horripiler. et pourtant, ça existe plus qu'elle ne le croit. heureusement qu'elle ne vit pas au centre de tous ces stratagèmes car elle pourrait exploser à tout moment. elle préfère être en difficultés plutôt que brosser les autres dans le sens du poil. ○ elle a plusieurs passe-temps. elle peut aussi bien passer toute une après-midi dans la cuisine, qu'aller au cinéma ou faire du shopping. elle est plutôt polyvalente et n'aime pas s'enfermer que dans une seule activité. elle pourrait vite se lasser sinon. elle est plutôt douée dans les domaines artistiques, elle fait partie de ces personnes qui chantent bien sous la douche et qui aiment se rendre dans les vernissages. le sport, par contre, ce n'est pas du tout son fort. et avec la malbouffe qu'elle a pour encas, c'est à se demander comment elle fait pour rester svelte.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ nicola peltz</pris> lilas harper

l'histoire de ma vie

kind of girl who's gonna make you wonder

L'histoire de Lilas, c'est avant tout le récit d'une jeune femme à l'âme sauvage et curieuse. Elle était une petite fille turbulente, toujours présente pour casser les oreilles de ses parents quand ils rentraient du travail. Ses parents ont été son premier modèle, ceux à travers lesquels elle comprit la valeur du travail, les principes qui lui sont associés. Involontairement d'ailleurs. Au départ, en les voyant exténués à la fin de la journée, elle croyait que cela relevait davantage d'un calvaire, d'une difficulté permanente. Travailler dur pour gagner de l'argent. Elle n'avait pas hâte que ça soit son tour, qu'elle soit obligée de se rendre dans un lieu où elle devrait s'épuiser pour y avoir son compte. Jusqu'à ce qu'elle ait une conversation avec ces derniers. Inquiète, elle se demanda pourquoi ils s’infligeaient ça. Et en retour, ils lui expliquèrent qu'ils ne ressentaient pas comme ça. Au contraire, ils aimaient être à 100% dans leur travail, sentir qu'ils sont investis totalement dans les tâches qu'étaient les siennes. Ils avaient eu la chance de pouvoir choisir leur occupation en fonction de leur vocation. Ils ont pu trouver le moyen de faire ce qu'ils avaient toujours voulu faire. Et c'est ce qu'ils espéraient pour leur fille, quand bien même elle ne saurait toujours pas aujourd'hui où est véritablement sa place. Ce qui était sûr, au fur et à mesure que les années s'écoulaient, c'est qu'elle voulait quitter le système éducatif pour entrer dans la vie active. Elle fut, de ce fait, étonnée du discours de ses parents, durant sa dernière année de lycée. "Tu ne veux pas aller à l'université ? Tu es bien sûre ?", avait commencé son père, à quoi elle acquiesçait, réfléchie. "Tu te rends compte que de nos jours, c'est compliqué de trouver un travail qui te plaît sans diplôme ?" Sur le coup, elle croyait halluciner. Eux qui lui ont toujours vendu le travail comme la plus grande expérience d'une vie, voulaient qu'elle s'en éloigne un peu plus longtemps. "Je crois que vous comprenez pas." Pour le coup, voir qu'ils voulaient qu'elle poursuive ses études la dérangeait. Ils s’inquiétaient, c'est normal. Mais le problème, c'est qu'ils ne semblaient pas l'entendre. "Y a rien qui me plaît, à l'université. Vous devriez le savoir pourtant." Elle finit par quitter la pièce. Pour elle, sa décision était prise. Elle n'allait pas s'inscrire à l'université, ni dans une école. Néanmoins, avec le soutien de ses parents, elle aurait été davantage serein. Seulement, ça ne semblait pas le cas. Du moins, pas pour le moment.

Après plusieurs rendez-vous avec les conseillers d'orientation, ils finirent par recevoir les signaux qu'elle leur envoyait depuis tout ce temps. Au lieu qu'elle perde son temps dans quelque chose qui ne lui plairait pas, elle se lancerait sur le marché du travail, en quête de ce qui lui conviendrait réellement. une décision à la fois mature et capricieuse puisque si elle avait davantage cherché, elle aurait peut-être pu trouver une alternative. Mais d'un autre côté, elle avait besoin de savoir ce que ça faisait, d'être dans les engrenages. Et elle y trouva sa place. Une place éphémère, certes. Elle enchaînait les petits boulots alors que ses amis partaient en vacances ou fêtaient la fin du lycée et leur début dans l'enseignement supérieur. Mais, elle s'y plaisait. Elle touchait à tout, se sentait utile. Même si elle connut quelques troubles, elle n'avait pas eu de mauvaises expériences. Du moins, professionnellement parlant. Lilas l'avait rencontré, ce garçon qui l'avait chamboulé. Celui pour lequel elle eut des sentiments suffisamment forts pour lui donner une place dans une vie d'ambition et d'indépendance. Une grave erreur puisqu'il l'a menée en bateau, humiliée en allant voir une autre. Outre cette sensation d'avoir le cœur brisé, elle avait l'impression d'avoir perdu tellement de temps et d'énergie. Elle voulait la liberté mais elle s'est enfermée dans une fausse relation. Quelque part, elle tournait le dos à ce qu'elle avait toujours voulu, pour une idiotie. Ainsi, elle reprit ses activités pleinement, sans se préoccuper du reste, quitte à geler une partie de son cœur. Pour ce faire, elle prit une décision radicale. Elle ne voulait pas le recroiser, ni lui, ni d'autres personnes auxquelles elle s'était éloignée depuis. Elle n'avait pas le temps de ressasser le passé, surtout si cela pouvait avoir un impact négatif sur son humeur. Elle prit la décision de quitter Wellington et sa banlieue pour une ville côtière : Island Bay. Là-bas, elle trouva un job de fleuriste et encore une fois, elle ne savait pas où ça allait aboutir. Elle était comme ça, elle s'investissait dans quelque chose, sans savoir si ça allait lui plaire. Or, cette fois-ci, sa situation lui convenait parfaitement. Une variable vint toutefois nuancer sa bonne intuition : un garçon, encore. Pas un amoureux, pire. Un voisin bruyant, ce genre de personnes qui envahissait la sérénité et le calme d'autrui. Et elle trouvait ça insupportable. Résultat : elle ne manquait pas de lui dire et en retour, il ne l'écoutait que temporairement, ce qui donnait des échanges plus ou moins cordiaux. C'est ça depuis maintenant plusieurs mois et elle ne l'a toujours pas tué. On ne peut que saluer son sang-froid.