❝ I need to know ❞ maura&scott

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I need to know

I want to hear your voice, I want you to explain, I do not understand, I'm lost.

23h52. Tu venais de sortir du bar dans lequel tu venais de consommer de nombreux verres. Tu étais loin d'être saoule bien que ta démarche n'était plus vraiment correcte. Tu ne savais pas ce que tu fichais, non, tu ne savais pas pourquoi tu marchais dans cette direction qui était complètement à l'opposé de chez toi. Mais ces derniers temps, tu n'arrivais pas à la faire sortir de tes pensées. Cette femme avec qui tu passais la plupart de tes nuits. Bien souvent, tu fais en sorte de ne pas coucher à nouveau avec la même personne, seulement, cela avait été plus fort que toi. Tu ressens une certaine attirance envers elle, une chose dont tu ne peux même pas expliquer toi-même. Ces nuits à ses côtés avaient été les plus belles que tu n'ai jamais connu. Tu avais cette sensation de ne plus être seul, qu'elle comblait cette solitude dont tu étais le seul prisonnier. Passant ta main tes cheveux, tu lâchais un profond soupir. "Qu'est-ce que tu foutais devant sa maison à une heure pareille ?" Elle ne répondait plus à tes messages, tu n'avais plus de ses nouvelles et pour une raison inexplicable au fond de toi, tu avais ce besoin de comprendre, de comprendre pourquoi elle avait pris ces distances avec toi du jour au lendemain sans te donner quelconques explications. Tu aurais pu lui demander un autre jour que ce soir présent, sachant que tu croises son regard chaque jour devant l'école lorsque tu déposes ta fille et elle son petit garçon. Mais, tu te tenais à présent sur le bas de sa porte, ne sachant si frapper à celle-ci serait une bonne solution, ou non. Ce n'était pourtant pas toi, tu n'étais pas ce genre de personne à vouloir revenir vers une aventure d'une nuit. Tu étais plutôt du genre à oublier la femme avec qui tu venais de coucher pour passer ensuite à autre chose. Mais Maura était totalement différente. Elle n'était pas comme toutes ses autres femmes, non, elle avait ce petit quelque chose qui te forçait à vouloir partager à nouveau une nuit avec elle. Tu finis par te décider et ton poing se mit alors à frapper contre la jolie maison de la jeune femme. - Ouvre cette porte s'il te plaît ! tu commençais à crier en espérant qu'elle viendrait t'ouvrir. Tu avais ce besoin de la voir, là maintenant et qu'elle t'explique les raisons de son silence. - C'est Scott dis-tu plus calmement. Tu ne savais pas si elle te répondrait, ni même si elle dormait déjà à cette-heure tardive, mais tu ne pouvais plus attendre, s'en était trop, tu avais besoin de savoir.

#Sanie

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Scott & Maura

« you let me set sail with cheap wood. so i patched up every leak that i could, 'til the blame grew too heavy. » --@sleepin at last

L'hiver partait peu à peu, laissant place à la douceur du printemps. C'était la saison fétiche de Maura. Les journées se rallongeaient peu à peu et l'air n'était pas aussi étouffant qu'en plein été. Ce soir, comme tous les soirs d'ailleurs, la belle avait couché son fils assez tôt, dans les environs de vingt heures, juste après lui avoir lu un de ces histoires fétiches. A présent seule dans la maison, aucun son ne pénétrait les murs et la belle s'était posée dans son sofa, lumière tamisée, afin de continuer la lecture de son bouquin du moment. Une histoire d'amour à l'eau de rose comme elle aimait tant. Elle se faisait des illusions dans le fond, ce genre de grande idylle, ça n'existe pas dans la vraie vie. Mais Maura aimait se dire, que c'était possible, au moins dans son imaginaire à elle. Il est toujours plus simple de faire face à une utopie de toute façon. L'heure avait défilé à une allure folle qu'elle n'avait plus conscience de rien. Le nez dans son bouquin, les lunettes sur le bout du nez et le plaid qui réchauffait ses pieds nus. Quand soudainement, des coups violents se firent entendre sur sa porte d'entrée. Elle leva les yeux de son livre, fronça les sourcils et finit par se tourner vers la pendule du salon. Il était pratiquement minuit. Qui pouvait bien venir chez elle à une heure aussi tardive ? Maura n'avait que très peu d'amis dans le coin, voir presque aucun. Quelques connaissances par ci, par là, mais personne pouvant lui rendre une visite nocturne. Une voix s'élevait derrière la large porte en bois, mais trop loin, sur le moment, elle ne l'a reconnu point. La main se faisait insistante et la main souffla plusieurs fois, reposant ses affaires et ses lunettes sur la table du salon. Ses pieds nus retrouvèrent le parquet frais de sa maison et à une allure certaine, elle rejoignit l'entrée. Nouveau son de voix avec, qui plus est, un prénom et la belle se stoppa dans son élan. La main vacilla sur la poignée mais jamais ne l'a prit. Scott. La rouquine se mit à retenir sa respiration, tandis qu'elle espérait qu'il s'en aille. Elle ne lui donnerait pas de réponse. Une, deux, trois secondes et elle restait toujours stoïque derrière cette porte, incapable de savoir ce qu'elle voulait. Raclant sa gorge, elle avança sa bouche du bois massif et prononça à voix haute : Qu'est-ce que tu veux ? C'était clair, net et court. Et Maura n'avait même pas prit la peine de lui ouvrir. Secrète et mystérieuse, elle aimait garder son jardin secret et sa maison, sa vie, faisait partit de la difficile équation qui l'a caractérisé. Il est tard, tu le sais ça ? Il n'aurait jamais dû en savoir autant sur elle. Il n'aurait dû être qu'un futile mec qu'elle avait rencontré un soir, perdue dans les méandres de son enfer personnel. Elle n'aurait dû le voir qu'une fois. Elle n'aurait pas dû se laisser aller avec lui, tout simplement. Sa main se posa enfin sur la poignet et dans un geste appliqué, elle ouvrit lentement la porte, laissant juste la place à son visage de passer. Ses pupilles trouvèrent celles de Scott, souffle coupé. Il semblait dans un sale état.

(c) DΛNDELION

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Mais qu'est-ce que tu fou ? Qu'est-ce que tu fiches devant sa porte ? À cet-instant précis, tu ne sais plus vraiment ce que tu fais. Il est tard, tu viens de consommer de nombreux verres, mais au fond tout ce que tu sais c'est que tu n'arrives pas à la faire sortir de tes pensées. Elle te doit bien des explications, une bonne et fichue raison de son comportement qui a basculé du jour au lendemain. Tu as du mal à croire que tu sois là, toi qui pourtant n'es pas du genre à revenir vers quelqu'un. Peut-être que la jeune femme est différente de celle que tu as pu rencontrée, mais trop rancunier pour l'admettre, tu préfères rester silencieux. D'une oreille attentive tu entends la voix de Maura murmurait à travers la porte d'entrée. - J'ai besoin de te parler c'est tout ce que tu as su dire. Tu penses qu'elle ne t'ouvrira pas et tu penses qu'il est temps pour toi de faire marche arrière. Mais à ta plus grande surprise, tu découvres son visage apparaître lentement. Ce visage si doux. Elle est si belle. Tu plonges ton regard totalement perdu vers le sien. - Je n'ai pas besoin que tu me laisses entrer, je sais il est tard ... est-ce que ta phrase semblait être cohérente, pour toi? oui. - Mais j'ai besoin que tu m'expliques.. j'ai fait quelque chose de mal ? tu restes là, devant elle. Pourquoi étais-ce si difficile pour toi d'admettre que Maura avait peut-être fini par t'oublier. Elle avait peut-être envie d'arrêter tout simplement votre "petit jeu", ne trouvant pas de terme exact à ce que vous avez vécu. Toi, qui pourtant apprécie sa compagnie chaleureuse à tes côtés. Tu as cette sensation de t'évader lorsque tu es près d'elle, cette impression d'être dans un autre monde. Est-ce qu'au fond la jeune femme n'aurait pas de l'importance pour toi ? Tu n'en sais foutre rien. Tu ne sais pas, tu ne sais rien, et à ce moment précis tout ce que tu veux entendre c'est sa voix, répondant à ta question que tu viens de lui demander une fraction de seconde plus tôt.

#Sanie

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Scott & Maura

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Pourquoi les relations entre les êtres humains deviennent toujours trop compliqués ? Les choses étaient simples pourtant, elles l'avaient été dès le début, marquées pas un silence commun et ce besoin d'appartenir, juste pour quelques heures, à quelqu'un d'autre. De se sentir vivante, une dernière fois. Une putain de dernière fois. Il avait besoin de lui parler et Maura fermait aussitôt les yeux, se pinçant la joue intérieure. Ils ne parlaient pas. Elle ne voulait pas lui parler. Cette relation n'était pas pour elle. Elle n'était pas ce genre de femme. Elle n'était plus rien d'ailleurs. Depuis trois ans, Maura avait perdu son âme, sa vie. Elles avaient été emporté et brûlé dans l'incendie de sa maison, avec son fils et son mari. La rouquine n'était plus qu'une carcasse vide qui marchait sur cette Terre, sans but précis. Elle était juste debout pour son deuxième fils. Jusqu'à ce qu'il n'est plus besoin d'elle. Jusqu'à ce qu'elle puisse enfin s'en aller. Finalement, c'est avec les mains tremblantes que l'irlandaise se décida à lui ouvrir la porte. Montrant ainsi son visage et sa mine de femme fatiguée par la vie. Maura n'avait pas l'intention de le laisser entrer. Elle déviait le regard, s'empêcher de le regarder, d'ancrer ses pupilles vertes dans les siennes. Il avait le don de lui rappeler des souvenirs charnelles qu'elle préférait balayer d'un revers de main. Ça n'a rien à voir avec toi. Qu'elle finit par lui répondre, tout en remontant son visage vers le sien. Lentement, la belle finit par ouvrir complètement la porte et se mit sur le côté, lui laissant le passage pour qu'il puisse s'engouffrer dans sa maison. Une première et peut être qu'elle s'en mordrait les doigts. Mais Maura n'était pas une femme malpolie, elle n'allait pas le laisser sur le pas de porte. Scott voulait des explications, très bien, elle essayerait de lui donner. Avec le plus de cohérences possible mais pas sur le pas de sa porte. Lorsque la carrure imposante de l'homme entra dans sa maison, l'irlandaise referma la porte derrière lui et s'avança lentement dans son salon, prenant place sur le canapé qui s'y trouvait. Elle prit même le temps de ranger les quelques livres qui trainaient sur sa table. Toujours tout dans la perfection et les apparences. Un toc sans doute, mais quelque chose qu'elle ne contrôlait pas. Comme cette façon stupide qu'elle avait de recoiffer ses cheveux, alors qu'il se faisait bien trop tard dans la nuit pour s'en préoccuper. Ecoute, c'était bien. Mais je suis pas comme pas ça. Je ne suis pas ce genre de personne. Et quand je t'ai vu à l'école, avec ta fille et moi, mon fils, la réalité m'est revenue en pleine figure. Maura était veuve. Maura avait un fils, une vie. Et elle n'était pas prête à y laisser entrer quelqu'un. De toute façon, Maura, elle était plus rien.

(c) DΛNDELION

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