J.J Pas vue, pas pris!

Jilly Jones

No bravery without madness

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
Son enfance et son adolescence se sont déroulés dans cette petite ville si agréable où elle est revient après le décès de son conjoint.

Son retour signifie la déchéance de sa mère qui souffre d’Alzheimer. C'est à elle de prendre soin de sa génitrice même si elle a trois frères qui pourraient s'en charger. D'après la "tradition" familiale, c'est un rôle de femme.

Elle a de nombreux comptes à régler avec les habitants de la ville. Son adolescence et ses jeunes années étaient marqués par un tempérament de feu. Elle est toujours aussi tempétueuse et provocante. Il était fréquent de voir Jilly avec un bras cassé après être tombée d'un arbre, un bandage par-ci ou par là parce qu'elle s'est bagarrée et a provoqué plus gros qu'elle. Elle avait d'ailleurs l'habitude de s'en prendre aux gamins des voisins.

Elle a peur des chats et peut parfaitement griffer le propriétaire si celui-ci tente de la faire changer d'avis.

Son côté garçon manqué s'est en apparence volatilisé mais elle demeure une véritable casse-cou. Féministe jusqu'au bout des ongles, elle serait capable de dévisser la tête de n'importe quel macho!  

Son grand amour était une femme d'une vingtaine d'années plus âgée qu'elle. Elle était son professeur lors de sa formation en art. Elles se sont mariées quelques semaines après que Tara ait appris qu'elle avait un cancer du sein. Elles espéraient un résultat plus joyeux. Mais faute de moyen pour se lancer dans un traitement adapté, elles ont suivi celui proposé par l’hôpital public. Tara a subit de nombreuses opérations avant de périr dans la dernière.

Jilly a suivi des études d'infirmière dans l'espoir d'économiser une partie des frais médicaux de Tara qui avait besoin d'une infirmière à domicile très régulièrement.

Le décès de sa femme remonte à quelques semaines mais aucun membre de sa famille n'a souhaité venir à l'enterrement. L'homosexualité est particulièrement mal vue dans sa famille. Jilly a trahi toutes les valeurs du mariage d'après son paternel.  

Son union avec Tara était purement platonique. L'état de santé de Tara ne permettait pas ce genre de rapprochement. Néanmoins, leur amour n'a fait que grandir. Jilly s'est retrouvée seule à la mort de sa femme et ne sait pas gérer le deuil. Elle a laissé tomber ses ami(e)s sur place pour rejoindre sa famille, pensant trouver du réconfort. Plus encore, elle a dû fuir ses créanciers et espère récupérer assez d'argent pour les rembourser avant qu'ils ne la retrouvent.

Pour payer ses dettes, elle trafiquait à l'hôpital vendant quelques doses de morphine et autres produits sous le manteau.

Sa famille est très adorée de la ville. Ils sont charmants, engagés dans la vie communautaire et de très bons voisins. Malgré tout, Jilly reste le mouton noir et fait tout pour l'être. Le rôle de la sale garce lui plait. Utiliser son coeur l'obligerait à recoller les morceaux de ce dernier.

Jilly adore le matin et se lève toujours avant le soleil. C'était une habitude pour passer du temps avec Tara et préparer son traitement. Elle se retrouve d'ailleurs avec le petit chien de Tara dénommé Mango. Malheureusement, Jilly ne sait absolument pas s'occuper d'un chien et s'arrache les cheveux à l'entendre geindre et pleurer.  

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Taylor Swift</pris> Jilly Jones

l'histoire de ma vie

Je suis de retour pour vous jouer des mauvais tours!

"Jilly... vous avez perdu beaucoup récemment. Votre épisod..."

Un rire termina la phrase de ce maudit psychologue ou psychiatre, elle n'en savait rien, qui lui faisait face. Elle, dans son lit d'hopital, observait avec précaution les reflets dans le verre des lunettes de son interlocuteur.

"C'est donc comme ça que vous l'appelez... D'habitude j'entends plutôt des trucs du genre crises d'hystérie, dépression et certains me demandent même si je me drogue. Je connais la chanson. " Un index tremblant pointait à présent l'homme devenu trop silencieux et attentif. "Aux yeux du monde, je suis toujours cette merveilleuse petite princesse vivant dans une magnifique propriété. Je suis entourée par ses  chevaliers. Je n'aurais rien à faire hormis suivre le chemin tout tracé. Me faire kidnapper par un dragon, sauver par un prince et me marier et avoir beaucoup d'enfants."

La famille Jones posait un regard très catégorique sur le monde et la façon dont il devait tourner. Chaque membre jouait une part importante dans la vie en communauté. Tous devait avoir une vie rangée et s'ériger en modèle à suivre. Dans l'histoire, Jilly faisait tâche.

"J'ai rapidement compris que c'était de la merde ces histoires. J'ai perdu mon frère alors que j'avais tout juste sept ans. Ma mère a sombré dans une profonde dépression et on a déménagé à Island Bay. Là on a pu faire comme si de rien n'était. J'ai passé mon temps à fuir cette famille, à tenter de recoller les morceaux mais rien n'y a fait. J'étais toujours celle qui provoquait la bagarre, volait, trompait, chutait... J'ai tenté la fuite, j'ai tenté de m'éloigner mais j'ai seulement fini par me brûler un peu plus les ailes. A dix huit ans j'avais piqué assez d'argent pour entamer des études à New York. J'ai rencontré Moira à ce moment. Je savais qu'elle était malade et j'ai tout de même choisi de l'aimer. On s'est mariée et je l'ai enterrée. Aujourd'hui, je dois retourner dans ma famille, pour faire à nouveau face à ses morceaux déchirés que je tenterai à nouveau de recoller... Seulement... et si c'était moi qu'ils recollaient comme bon leur chante? S'ils me changeaient? Si je perdais ce qui fait mon identité?"

Un psy n'a pas de solution miracle. On aimerait les voir sortir des prognostiques de leur chapeau et tout régler mais il n'en est rien. Jilly devait rentrer dans sa famille à Island bay. Un job l'attendrait probablement sagement à l'hopital ou ailleurs. Mais elle ne pouvait plus rester à New York où le fantôme de sa femme la hantait toujours.