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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 we are the warriors that built this town. | bailey #2

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MessageSujet: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptySam 29 Sep - 20:20



bailey&jane.
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Tout était enfin prêt. Après avoir passé la journée à préparer ce fameux pique-nique, tu venais enfin de venir à bout des préparatifs. Comme à ton habitude, tu veux que tout soit parfait.  Jusqu'au moindre détail. Jusqu'à ta propre tenue, même. Alors que ça ne devrait pas avoir une grande importance. C'est Bailey que tu vas retrouver, pas la reine d'Angleterre. Et c'est encore moins un rendez-vous galant. Rien que cette idée te file la nausée, d'ailleurs. Ouais, mais c'est Bailey justement. Et il mérite bien la perfection. Maintenant qu'il vivait à Island Bay, tu n'étais pas prête à le lâcher d'une semelle. Du temps perdu à rattraper, et un rocher auquel t'accrocher. Son arrivée en ville te fait un bien fou. Bailey t'apporte cette bouffée d'oxygène dont tu avais besoin. Ton rayon de soleil. Tu vérifies l'heure et après avoir laissé un mot à la colocation pour les avertir de ton absence inhabituelle, tu quittes finalement l'appartement. Tu te diriges avec toutes tes affaires jusqu'à la plage. Et autant dire que tu es chargée comme une mule. Tu arrives en quelques minutes sur le parking. Point de rendez-vous que tu as donné à Bailey. Tu vérifies l'heure une nouvelle fois, et constates que tu es en avance. Comme d'habitude. Quelques minutes s'écoulent avant que tu ne vois Bailey arriver. Ton meilleur ami dans l'endroit que tu préfères en ville. Ce garçon que tu aimes plus que tout. Celui pour qui tu pourrais tuer. Bailey est comme un frère pour toi. Ton coup de foudre amical depuis plusieurs années maintenant. Peut-être même ton âme-soeur. Tu viens avaler la distance entre vous et sans un mot le prendre dans tes bras. J'suis contente que tu sois là. Et c'est peu dire, avouons-le. Tu t'éloignes, le contemples pendant quelques secondes. Tu as encore du mal à réaliser qu'il habite bel et bien ici maintenant. Que tu peux le voir quand tu veux, quand tu le souhaites. Dans la limite du raisonnable, bien sûr. Tu le laisses respirer quand même. Tu te diriges vers ta voiture pour sortir toutes tes affaires. C'est un endroit que peu de monde fréquente. C'est assez compliqué d'y accéder. Mais ça vaut le coup, tu verras. C'est ici que tu as rencontré Ray. Ici que tu viens lorsque tu as besoin d'être seule. Ton havre de paix. Ton endroit à toi. Tu t'y diriges, Bailey qui te suit. Et au bout de quelques minutes, vous arrivez enfin à la petite crique. Des rochers surplombent la plage. Une vue magnifique, à couper le souffle. Un endroit calme où la nature est préservée. Tu viens t'asseoir. Ici, tu te sens comme le maître du monde. C'est sympa, hein ? Tu souffles en détournant ton regard du paysage pour le poser sur Bailey. Sourire qui étire tes lippes. Bon, comment tu vas ? Le chemin avait été silencieux. Surtout parce que tu as besoin de te concentrer pour ne pas tomber et te faire mal. Ta maladie est toujours présente. Elle te résiste. Elle est là et ne te quittera jamais. C'était beaucoup plus facile pour toi de venir ici quand tu étais encore sportive.
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MessageSujet: Re: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptySam 29 Sep - 22:32


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Depuis quelques semaines maintenant, le temps s’est figé. Depuis la grande annonce, depuis qu’il sait qui est son père et que, par la même occasion, il a appris les plus gros défauts de sa mère. Il a compris une chose qu’il n’arrive pas à accepter, ce jour-là : il a fait un long voyage et a sacrifié tout ce qu’il avait d’acquis pour deux personnes qui ne sont pas capables de l’aimer, qui préfèrent s’autodétruire que de lui donner l’attention qu’il est sûr de mériter. Alors Bailey, face à cette situation qu’il est incapable de contrôler, il a arrêté de vivre. Il ne sort plus pour rencontrer des inconnus et s’amuser avec eux, comme il le faisait à l’époque. Il ne prévoit plus de retrouver quelques amis pour déconner, pour une soirée films et pizzas. Non, il ne fait plus rien. Sa vie se résume à sa maison, sa chambre ou le canapé. Et la radio, son boulot, le seul endroit où il a encore une quelconque importance, bien qu’il reste qu’un simple stagiaire, certainement inutile à la survie de l’équipe dans laquelle il est. Il ne s’attendait pas à recevoir ce message de Jane, l’imaginant dans le même état que lui. Bizarrement, la vie s’acharne à leur donner des coups à tous les deux, c’est peut-être ce qui fait la force de leur amitié. Ils font tout pour se relever, ensemble. Il lui a prouvé qu’il lui tendrait toujours la main, la dernière fois. Et peut-être que, même si elle n’est pas au courant de sa situation, ce message est une épaule tendue, prête à le retenir s’il a envie de baisser les bras. Il a évidemment répondu positivement, ce serait bête de refuser une offre comme celle-ci. Il connaît Jane et ses pique-niques, il sait très bien à quel point elle est perfectionniste, et à quel point ils vont partager un bon moment. Même sans nourriture, il aurait accepté de la retrouver. Elle est ce dont il a besoin, plus que de l’oxygène, il a besoin de sa dose d’elle. Sa meilleure amie, depuis toujours et pour toujours. Il s’est habillé simplement, aujourd’hui, un simple jeans et t-shirt, ni trop fin, ni trop épais. Les restes de l’hiver ne lui font pas prendre trop de risques, mais l’arrivée du printemps l’oblige à se libérer, adieu les grosses vestes, bonjour les t-shirts à manches courtes. À peine arrivé sur le parking, sa blondinette préférée vient se loger dans ses bras. Cette étreinte lui fait du bien, il avait besoin de ça, uniquement de ça. ▬ Tu m’as manqué. Il a l’impression de lui dire ça à chaque fois qu’il la retrouve. Mais en fait, en y réfléchissant bien, il le dit réellement à chaque fois. Elle lui manque dès l’instant où ils se séparent et il se sent de nouveau comblé dès qu’ils se retrouvent. Cet amour qu’il ressent, ce n’est pas celui des couples, il n’y a jamais rien eu entre eux, il n’y aura jamais rien. C’est pur, c’est beau, c’est leur amitié et il n’y a rien pour la briser. Ils se séparent finalement pour rejoindre l’endroit préféré de Jane, son petit coin de paradis, celui où elle aime se retrouver seule et parfois accompagnée, comme aujourd’hui. Ils y arrivent au bout de quelques minutes de marche et Bailey reste bouche bée face à un endroit comme celui-ci. Il a l’habitude des beaux paysages Australiens, il ne s’attendait pas en retrouver également ici, dans un pays qu’il ne connaît pas. ▬ C’est plus que sympa ouais. Je vais te piquer ton endroit pour ramener mes conquêtes, t’sais, je vais faire le poète torturé qui a besoin d’amour. Évidemment, il rigole, il emmènera personne ici. Le brun laisse un léger rire s’échapper d’entre ses lèvres tandis qu’il s’installe par terre, pas qu’il est fatigué, mais il a envie de se poser un peu. Surtout s’ils doivent discuter. ▬ Honnêtement, ça va pas trop. Ça peut être dur à croire après la blague qu’il vient de prononcer, et pourtant. C’est souvent les personnes les plus détruites de l’intérieur qui rigolent le plus. ▬ Je crois qu’ils méritent pas que je parle d’eux, ni que je me sente mal pour eux. Alors on va se contenter de passer un bon moment ensemble, sans parler de ce qui va mal, que du positif, ok ? Il se protège lui-même, se cache derrière un masque. Mais c’est seulement pour son bien, il le sait. Et Jane saura lui redonner le sourire, une bonne fois pour toutes.
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MessageSujet: Re: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptyDim 30 Sep - 15:29



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Le printemps est sans aucun doute ta saison préférée. Quand l'hiver laisse place aux matinées ensoleillées. Quand les rayons du soleil vient chatouiller et réchauffer ta peau pâle. C'est à cette période que tu préfères venir ici. Tu y viens régulièrement. La plupart du temps seule. Un sac à dos, quelques provisions pour tenir la journée et des livres qui alourdissent ton sac plus que de raison. Tu y viens pour te ressourcer. Pour profiter de la nature, pour te remettre en phase avec toi-même. Tu y viens pour faire le point. Loin de la ville et de ses nuisances. Loin de tout. Ton havre de paix. Un endroit presque secret. Peu de personnes ont eu la chance de t'y accompagner. Sûrement parce que tu considères que c'est votre endroit. A Ray et à toi. Mais aujourd'hui, tu as décidé d'initier Bailey à cet endroit. De lui montrer ton refuge. De partager ce petit coin de paradis pour qu'il devienne le sien s'il le désire. Voire même le vôtre. Tu le vois arriver de loin, lui sautes presque dans les bras. Toi aussi, tu m'as manqué. Et même si tu l'avais quitté il y a à peine une heure, il t'aurait manqué quand même. Bailey, il est devenu indispensable à ta vie. Bien plus qu'il ne pourrait le croire. Et sans tarder, tu ouvres le chemin pour atteindre la crique. Quelques mètres à parcourir, à presque escalader pour finalement arriver. Un endroit à couper le souffle. Qui te fait cet effet là à chaque fois que tu t'y rends. Malgré toutes ces années à y aller. Malgré tout ce temps passé ici. Tu restes toujours le souffle coupé, un brin silencieuse lorsque tu viens surplomber le paysage. Non, non, non ! Pas de choses malsaines ici. Et puis, je suis quasiment tout l'temps là, j'veux pas te voir dans une mauvaise posture. Tu sais qu'il blague. Tu sais qu'il ne fera pas ça. Bailey n'est pas de ce genre là. Et surtout, il n'a pas besoin de ça pour conquérir une femme. A ton avis, en tout cas. Tu ris doucement, viens fouiller dans le petit panier pour sortir deux sodas. Au fond, sa réponse ne t'étonne pas vraiment. A croire que ce lien vous unira toujours. A croire que même sans lui parler, tu arrives à comprendre ce qu'il peut ressentir. Ta main vient se poser sur la sienne, exerçant une légère pression. Comme pour le rassurer. Que du positif. Ne parlons pas de ça aujourd'hui. Plus tard, quand tu en auras envie. Ou quand tu auras décidé qu'il est temps pour lui d'extérioriser. Tu le connais, Bailey. Il est comme toi. A faire croire que tout va bien. A préférer l'ignorance plutôt qu'affronter les problèmes. Tu es comme ça, toi. Tu souris toujours alors que ton âme est meurtrie. Tu viens lui tendre la canette de soda, puis ouvres le tienne. J'ai pris des bières aussi, si tu veux. Tu ne bois pas d'alcool, mais ça n'empêche qu'il peut en prendre s'il le veut. Sur une note positive, j'crois que j'ai rencontré quelqu'un. Tu souffles, finalement. Comme une confidence que tu lui fais. Tu n'en parles pas, habituellement. Tes relations amoureuses -bien qu'elles ont été très pauvres jusqu'à maintenant, tu restes discrète à ce sujet. Surtout parce que ça n'a jamais duré. Surtout parce que tu t'éprends jamais des bonnes personnes. Et puis, parce que ce n'est jamais bien simple avec toi. Jamais facile, non plus.
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MessageSujet: Re: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptyLun 8 Oct - 11:40


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Il comprend bien pourquoi cet endroit est le préféré de Jane. Pourquoi elle a eu envie de l’y emmener. Pourquoi ils sont là aujourd'hui et pourquoi ils s'y retrouveront sans doute dans quelques années. C'est beau. C'est même magnifique. À la hauteur de cette amitié qu’ils partagent et partageront toujours. À sa hauteur à elle. Parce que aux yeux de Bailey, Jane est magnifique. Physiquement comme mentalement. C'est peut-être aussi pour ça que le jeune Bradshaw sait qu'il n’y aura jamais plus que de l’amitié entre eux : elle est trop, pour lui. Trop forte, trop intelligente, trop gentille. S’il l’avait rencontrée dans cette optique, il se serait rapidement dit qu’elle mériterait mieux qu’un type comme lui. Être son meilleur ami, c’est la seule chose qui lui semble convenable, qui ne le dérange pas. Parce que sa Jane, sous cette carapace fondée après ses nombreuses blessures, elle est parfaite. Il ne peut pas s’empêcher une petite blague sur cet endroit, l’idée et l’envie d’y emmener des filles pour paraître romantique. Il faut admettre que s’il l’avait réellement envisagé et essayé, ça aurait fonctionné. Mais ce n’est pas dans ses plans, et il rigole de bon cœur à la réaction de son amie. ▬ Bon, d’accord. J’emmène personne ici à la seule condition qu’on s’y retrouve de temps en temps. Je l’aime déjà, cette crique. Une belle vue, en compagnie d’une belle personne, que demander de mieux ? Il ne reste plus qu’à trouver un sujet de conversation, comment va Bailey ? C’est difficile à aborder et rapidement, il lui fait comprendre qu’il n’est pas prêt à se lancer sur cette pente bien trop glissante. Il suffirait d’un regard pour que les deux se comprennent alors, à la suite de ses paroles, Jane n’insiste pas. Et ça lui fait un bien fou de se sentir compris, de pouvoir prendre son temps, de pouvoir attendre d’être prêt avant de se lancer. Cette discussion, ils l’auront quand ce sera l’heure. L’heure de laisser partir son mal-être, l’heure de pardonner et d’envisager de nouvelles rencontres avec ses géniteurs, pour enfin passer à autre chose. Le brun prend la canette de soda en main, souriant à sa meilleure amie. Elle est là pour lui et présentement, il n’a besoin que de ça. ▬ Je suis pas très bière mais on verra ça tout à l’heure, pourquoi pas. Lui non plus ne boit pas d’alcool, à cause de son passif. Il n’arrive pas à le tenir alors pour éviter les catastrophes, il reste sobre. Une bière de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal. C’est pas avec ça qu’il finira ivre. Finalement, le sujet s’oriente sur la blondinette et ce qu’elle vit actuellement. Elle a rencontré quelqu’un. Il est comme un frère pour elle, mais il peut agir comme un père. ▬ Je veux TOUT savoir. Dit-il, pour commencer. ▬ Tu l’as rencontré comment ? Je le connais ? Il s’appelle comment ? Il a quel âge ? C’pas un type chelou hein ? Elle devait se douter qu’elle n’allait pas échapper à cet interrogatoire. Des questions indiscrètes et précises pour être sûr qu’elle est entre de bonnes mains, que le garçon en question ne lui fera pas de mal. Sa Jane, elle est suffisamment abîmée pour qu’on vienne en rajouter une couche.
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MessageSujet: Re: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptyDim 14 Oct - 19:03



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Avec les années, cet endroit est devenu comme un sanctuaire à tes yeux. Un havre de paix. Les souvenirs de ce couple persistent. Ils sont toujours là, sur ce sable fin. Et tu as bien essayé de ne plus y venir pour t'aider à oublier Ray, rien n'y fait. Alors, tu as continué de venir. Tu profites de cet endroit pour te ressourcer. Pour faire le point avec toi-même. Et aujourd'hui, tu as décidé de le partager avec Bailey. Il n'a pas tord, au fond. Tu es ici dans ton endroit préféré avec ta personne préférée. Aujourd'hui, tu ne demandes rien de mieux. Parce que ce moment, il est tout simplement parfait. Avec Bailey, il n'a aucune ambiguïté. Ça n'a jamais été le cas, ça ne le sera jamais. Non pas qu'une histoire d'amour entre vous serait catastrophique. Ça pourrait être envisageable, c'est vrai. Si seulement tu n'avais pas peur de briser cette amitié. Une chose est sûre, une relation entre vous se rapprocherait d'une histoire parfaite. Mais justement, la perfection n'existant pas ; ce serait tout détruire entre vous. Ça me va. Et de toute façon, tu sais que tu seras toujours le bienvenu peu importe où je me trouve. Mon chez moi, c'est ton chez toi. Et c'est peu dire. Un léger sourire vient étirer tes lippes. Sourire qui s'échappe lorsque Bailey évoque la façon dont il se sent. Pas bien, c'est ainsi que tu le résumes. Et tu respectes son choix, Jane. Si Bailey n'a pas envie de s'étendre sur le sujet, tu ne poseras pas d'avantage de questions. Il parlera, un jour. Quand il sera prêt. Quoi qu'il en soit, tu seras là. Et ça, il le sait. Tu ouvres le panier, sors quelques sodas et précises que tu as aussi apporté des bières. Bailey est tout aussi jeune que toi. Une bière ou deux, ça ne fait jamais de mal, il paraît. Ce n'est pas ton mode de vie, mais qui sait. Tu hoches doucement la tête à sa remarque. Des sujets de conversation, tu en as plusieurs à lancer. La nouvelle colocation, ta décision de chercher un emploi pour sortir la tête de l'eau, ta mère qui vend la maison familiale. Quoi que, pas ça. Le discussion doit être positive. Alors, la naissance du gamin de Kara. Mais tout ce que tu trouves à dire, c'est ça. Tu as rencontré quelqu'un. Hé, doucement monsieur l'inspecteur. Tu ris doucement. Sa réaction ne t'étonne pas vraiment. Tu aurais eu la même si Bailey avait été le premier à aborder le sujet. Comme une fratrie, liés comme les doigts de la main. Et sûrement que vous êtes peut-être un peu trop protecteurs l'un envers l'autre. Des questions curieuses, mais aussi pour se rassurer. Tu le sais. Je doute que tu le connaisse. D'abord, commençons par là. Quoi qu'on ne sait jamais. Bailey est peut-être nouveau en ville, mais ça n'empêche rien. Il s'appelle Sven, il a trente-trois ans. Tu vois déjà les yeux de Bailey. Son regard change. Et tu sais à quoi il pense. C'est moins âgé que Ray, et tu sais que j'aime les vieux. Tu souffles en riant doucement. Il avait été là, Bailey. Pas physiquement, mais tout de même. Il était là pour te ramasser à la petite cuillère quand Ray t'a quitté. Pas d'autres relations à recenser depuis. Je l'ai rencontré à la colocation. La chambre pas loin de la mienne. Et je ne sais pas pourquoi ni comment, mais ça a tout de suite accroché. Tu ajoutes, pour lui donner plus de détails. D'un côté, tu as de nombreux points en commun avec Sven. Alors, tu comprends ce qui vous lie ensembles. Mais autant le dire, ça te fait terriblement peur.
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MessageSujet: Re: we are the warriors that built this town. | bailey #2 (#)   we are the warriors that built this town. | bailey #2 EmptyLun 12 Nov - 20:43


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Bailey l’inspecteur. C’est exactement ce qu’il est devenu, quand elle lui a avoué avoir rencontré quelqu’un. Au revoir l’ami qui fait des blagues toutes les trois secondes, bonjour le policier. Il serait presque capable de la laisser en plan quelques minutes pour aller acheter un déguisement, avec une insigne en plastique. Il a confiance en Jane, il sait qu’elle n’ira pas volontairement s’attirer des ennuis avec le premier homme venu. Elle a eu sa dose de problèmes par le passé, il le sait, il était déjà là à cette époque pour l’aider à passer à autre chose, pour l’aider à surmonter toutes ces épreuves. C’est en eux, les hommes, qu’il n’a pas confiance. N’importe qui peut voir une opportunité quelconque en elle et avoir envie de se servir d’elle, de jouer avec elle. Et ça, Bailey, il ne veut pas que ça lui arrive. C’est pourquoi il se permet de poser toutes ces questions, les unes à la suite des autres, sans se dire que ça va la gêner. Il a une raison et elle le sait, c’est comme ça entre eux. Elle commence en lui disant qu’il y a peu de chances qu’ils se connaissent. Bailey ne connaît pas énormément d’hommes, dans cette ville, ça ne l’étonne donc pas. C’est donc à Jane de le lui présenter, à sa manière. Sven, son colocataire de trente-trois ans. Le jeune Bradshaw fronce les sourcils quelques minutes avant de finalement sourire à Jane. Et qu’est-ce qui te plaît, chez lui ? C’est quoi le détail qui a fait que tu peux me dire « j’ai rencontré quelqu’un » ? Il se demande s’ils ont déjà vécu quelque chose d’intense, tous les deux. Peu importe quoi, peu importe quand. En fait, il veut seulement qu’elle lui raconte leur histoire. Bien qu’il soit lui-même un homme et qu’il n’est pas très fleur bleue, il est réellement intéressé par ce que lui raconte son amie. Et il sait qu’à son tour, quand il aura des choses positives à la hauteur de celles-ci à lui raconter, elle l’écoutera d’une oreille attentive. Leur correspondance leur a permis d’acquérir cette proximité, au fil des mois et des années. Quand on écrit une lettre, on ne se contente pas de dire « salut, ça va ? » mais on évoque de réels sujets, sincères. C’est comme ça qu’ils sont devenus amis, qu’ils sont devenus aussi proches, et qu’ils continueront sans doute durant de nombreuses années. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’a pas insisté sur le sujet fâcheux qu’il n’a pas voulu aborder, elle le sait autant qu’il le sait : le sujet reviendra sur la table et ils en parleront, comme ils le font toujours. Le truc cool c’est que si jamais tu termines avec lui, t’sais déjà s’il est bordélique ou non. Il ne peut pas s’empêcher de plaisanter. Et il a raison, il peut prendre sa propre colocataire pour exemple : elle, elle l’est complètement. Bon, il n’a rien de prévu avec Livia, mais ça reste un exemple qu’il se dit à lui-même. La seule chose que j’veux, c’est que tu fasses attention à toi. On ne sait jamais. Si cette phrase est tant prononcé dans le monde entier, ce n’est pas pour rien, les hommes et femmes sont imprévisibles.
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