contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I'll always be by your side [Luker] (#) Mer 24 Aoû - 22:23
❝ I'll always be by your side ❞ Lukas & Parker
« Noa ! » Je sors de ma chambre tout en boutonnant mon pantalon, alors que je suis encore en soutien-gorge, et pieds nus. Je cherche ma fille partout, entre dans sa chambre et fouille dans son dressing qui est quasiment aussi rempli que le mien. Je soupire et quitte sa chambre pour entrer dans celle de Kenzo. Ils sont là tous les deux, assis dans le canapé, les yeux rivés sur l’écran plat accroché au mur de la chambre de mon fils. Ils sont concentrés comme jamais. « Noa ! Tu peux me dire où tu as mis mon chemisier crème, le Valentino. » « J’en sais rien mam’s, tu vois pas qu’on est… haaaa vas-y dégage tu crois pas que tu vas me passer devant tu rêves ! » « NOA ! » Kenzo appuie sur le bouton pause et sa soeur jumelle le pousse d’un coup de coude « Pourquoi t’as fait pause ? » Je soupire, les mains sur mes hanches, attendant qu’elle se rende compte que je lui ai posé une question. Kenzo fait un signe de tête dans ma direction et Noa daigne enfin me regarder. « Ah oui ! Euhm… Le valentino avec les boutons chromés ? » « Exactement. » « Au pressing, je l’ai déposé y’a genre deux ou trois jours, j’ai pas été le chercher. » « Tu te fous de moi ? Il coûte une blinde ce chemisier ! Rappelle-moi de ne plus te prêter mes fringues hors de prix ! » « Ça va je l’ai pas flingué, il est juste au pressing, relax ! » Kenzo se lève du canapé et vient me rejoindre pour m’enlacer de ses bras avec une tendresse inouïe. « J’irai te le chercher demain t’en fais pas. » J’esquisse un sourire et passe une main dans ses cheveux avant de déposer un baiser sur son front. « T’en fais pas chéri, j’enverrai Pauline. » Je le regarde en souriant, complice, parce qu’on a déjà discuté de mon assistante tous les deux. « Tu sors ? » Je hoche la tête. « Oui, évitez de passer toute la nuit sur la console ce serait préférable. » « Ouais ouais ! Allez viens Kenzo que j’te foute une raclée ! » Je lève les yeux au ciel et viens murmurer à l’oreille de mon fils. « Allez, fous lui la raclée du siècle ! » Je lui souris et fais demi-tour pour retourner dans ma chambre et changer d’idée, enfilant un haut fluide d’une matière terriblement douce. Une paire d’escarpins hors de prix, mon sac à main, et je quitte la maison, espérant passer une bonne soirée.
Il est près de deux heures du matin quand je décide de rentrer, mais en passant près du bar, je reconnais un visage familier. Je fronce un peu les sourcils, hésitant un instant, et m’approche de la jeune femme. « Lukas ? » Elle est assise au bar devant un nombre incalculable de shots vides, et de verres d whisky tout aussi descendus. Elle ne relève même pas la tête, pourtant, je sais que c’est elle. Je fais tourner son siège et attrape son menton entre mes deux doigts. « Bordel Lukas… ». Elle est dans un état lamentable, une entaille dans la lèvre et une autre à l’arcade. Ses pupilles sont dilatées et il n’y a pas besoin d’avoir fait médecine pour comprendre qu’elle est à deux doigts du coma éthylique. « Ok, viens, on se casse d’ici. » De toute manière, je me doute qu’elle ne tiendra pas sur ses jambes, elle ne va pas refuser. Je dépose un gros billet sur le comptoir pour payer tous ses verres et la fais se lever avant de passer son bras par dessus mes épaules, et la soutenir de ma main à sa hanche. C’est à ce moment que je me rends compte que son alliance a disparu, je me doute donc de ce qui a pu la mettre dans un état pareil. Je la traîne jusqu’à ma voiture et l’assieds sur le siège passager avant de faire le tour. « Attache-toi. » Tu parles, même ça ça semble être une épreuve. Je dois l’aider avant de démarrer. Après une légère hésitation, je prends la décision de nous mener jusqu’à un hôtel, pas un de ceux que j’ai eu l’habitude de fréquenter, pas un palace, un 3 étoiles suffira. Je me gare et serre le frein à main. « Ne bouge pas, je reviens te chercher. » Je fonce droit à l’accueil pour réserver une chambre spacieuse avant de sortir pour chercher Lukas qui évidemment, en tant que bonne rebelle qu’elle est, est sortie de la voiture. Je soupire un peu. « Allez viens. » Je la soutiens encore et nous montons dans la chambre en question. En passant, je demande à un garçon d’étage de nous apporter une trousse à pharmacie. Une fois dans la chambre, je retire mes talons et laisse Lukas s’étaler sur le lit. Je lui retire ses bottines et récupère un coussin pour le placer sous sa tête. On frappe à la porte et je vais ouvrir pour récupérer la trousse de secours. Une fois fait, je m’assieds sur le bord du lit et prends ce dont j’ai besoin pour la soignée. « Avec combien de gars tu t’es battue ? C’était au boulot ou juste au bar ? » Je pulvérise une gaze stérile et l’applique sur son arcade. Tant pis si elle hurle. Et elle hurle. Je suis obligée de me mettre à califourchon sur elle, bloquant ses mains sous mon corps, avant d’attraper son visage d’une main, et de désinfecter sa plaie de l’autre. « Arrête de gesticuler. Si on nettoie pas ça va s’infecter et tu seras défigurée ! »
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Mer 24 Aoû - 23:49
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« Allez, fait pas chier, je te la règle le double du prix si tu me fais passer avant ton client. Rend-moi un petit service, je dirais même rien de ton petit trafic. » Je ris toute seule, me tenant à la porte des chiottes pour ne pas m’effondrer comme une carpette. Je suis carpette. C’est même pire que ça, je suis salement amochée. « Allez putain ! » Impossible de faire lâcher sa came à ce petit dealer de mes deux, il l’a promise à un autre client. Mon argent vaut moins que le sien ou il a peur de quelque-chose ? Sans doute de tomber sur un flic, bien vu, bien joué. Il me propose finalement de céder, mais à une condition ou deux, et c’est au prix de ses mains dans mon décolleté. Impossible de me laisser faire, et c’est une droite qui part, un peu maladroitement, s’écraser dans la porte tout près de sa tête. Il me demande ce que je comptais faire comme ça, et pour toute réponse, je retourne mon coude pour lui mettre en pleine figure. « Un truc qui ressemble à ça, connard ! » Mais je crois que je l’ai vexée, je suis en train de me faire abimer comme il se doit et pour toute réponse, je sors ma carte de flic, c’est la seule chose dans ma vie qui ait encore un peu de valeur, parce que ma dignité…
Je sors des toilettes avec difficulté mais une fois le comptoir atteint, je me laisse tomber sur un tabouret et commande une série de shots, puis deux, puis trois, et enfin un homme se rajoute à moi, puis deux, puis tout un groupe et comme par hasard, chacun tente une approche que je refuse, jusqu’à ce que l’un d’eux soit plus persuasif que les autres… Je m’éclipse avec lui, je ne suis plus moi, je ne suis plus ni dans mon corps, ni dans ma tête, je m’en fous. Grand bien m’en fasse de me planter, de faire des conneries, de boire plus que de raison et de choper tout ce qui passe, je n’ai plus rien à perdre, si ce n’est ma plaque, et ma plaque… J’aurais bien pu la perdre en ayant accès à de la coke, durement refusée tout à l’heure. Je dois remercier qui, Dieu ? Mon père avait raison, je ne suis pas bonne à grand-chose finalement, et tout ce que j’avais, le peu que j’avais, j’ai réussi à le foutre en l’air. Un rapide cinq à sept dans une des cabines et je sors de là ni vu ni connu, pour retrouver le comptoir et les autres garçons. La dignité ? Aucune ! Et vous savez quoi ? Je n’en n’ai plus rien à foutre.
« Bordel Lukas… » Parker, mais qu’est-ce-qu’elle fout ici ? Elle n’est pas censée être ici, pourquoi passons-nous notre temps à nous croiser ? Le destin ? Il se fout bien de ma gueule le destin, je ne l’ai pas vue durant des années, aucun moyen d’entrer en contact quand j’en aurais eu le plus besoin et là que je voudrais l’oublier, et l’éviter elle passe son temps sur mon chemin, soit elle me suit, soit Dieu me fait payer tout ça depuis le début ! Ses mains se posent sur mon visage, je n’aime pas qu’elle me regarde comme ça, elle me juge, elle a peur, elle doit se dire que je ne suis même plus rattrapable, remarquez, elle n’aurait pas totalement tords au fond. « Ok, viens, on se casse d’ici. » « Mais je… et mes copains ? » Je les laisse mes copains visiblement. Je me laisse entrainer, n’ayant pas la force de résister, à rien ni à personne de toute façon. Regardez dans quel état je suis, et je m’en fous, c’est bien là le pire. Ne plus avoir envie, ni conscience et encore moins honte de rien, le début de la déchéance. J’échoue dans sa voiture, où elle m’installe. « Attache-toi. » Plusieurs tentatives pour enfoncer la ceinture dans son boitier, sans succès, je tape, retape et retente encore. «Mais-putain-de-bagnole-technologique-à-la-con-qui-marche-pas-comme-ça-devrait-bordel ! » Je laisse tomber, je soupire, et laisse Parker s’y coller. Une enfant, pas mieux.
« Ne bouge pas, je reviens te chercher. » Elle me plante là en plus ! Je tape sur la vitre, une fois, deux fois, en hurlant son prénom et fini par comprendre que je ne suis pas enfermée. J’ouvre la portière et cherche mes clopes dans mes poches, rien. J’ai dû me faire taper mon paquet, super. Je repasse la tête dans l’habitacle de la voiture, non sans m’y cogner. « Aïe, putain. » Je tape sur la carrosserie, décidément, les voitures de Parker et moi, c’est une grande histoire de haine ! Je réussi à trouver un paquet qui traine dans le vide poche et tente d’en allumer une, avec un briquet qui refuse de s’allumer, ou mes réflexes qui sont trop diminués pour m’aider. « Putain… » « Allez viens. » « Et… Et ma clope ?! » Et ben tant pis pour la clope, elle ne veut rien écouter, et après elle soupire quand c’est moi qui ne l’écoute pas ?! « Et on fait quoi ici ? Tu ne feras rien de moi, je suis pas en état Parker… A moins que tu me violes… mais tu seras pas la première à abuser de moi ce soir ! » Je ris, pour moi-même, et me laisse tomber sur le lit, les bras en croix, épuisée, comme si le lit de coton dans lequel je me trouvais resterait le mien à jamais. Je pourrais rester ici le reste de mes jours, je vous jure ! J’entends frapper à la porte pendant qu’elle me déshabille. « On va faire ça à trois ? » J’éclate de rire, encore une fois, et la laisse revenir à moi, essuyant ses questions teintées de reproches. « Avec combien de gars tu t’es battue ? C’était au boulot ou juste au bar ? » « Un connard dans les chiottes et un petit branleur sur un terrain de foot, tout à l’heure. T’es flic ?! » Je tente de me retourner pour attraper l’oreiller et m’endormir, je suis trop fatiguée pour me battre là. Mais elle ose l’impensable. Elle est en train de me soigner, de s’attaquer à mes plaies là ? « Aïe, mais AÏE ! Arrête ! Lâche-moi ! » Je me débats, avec l’énergie du désespoir. Elle pourrait essayer de me piquer un organe que je réagirais de la même façon. « Attend que je me dégage Parker tu vas… tu vas… tu vas morfler ! Aïe ! » « Arrête de gesticuler. Si on nettoie pas ça va s’infecter et tu seras défigurée ! » « Défigurée ? Mais j’en n’ai plus rien à foutre, tu sais pour tailler une pipe, défigurée ou pas… » Je ris à mon propre humour, je suis de bonne humeur visiblement, me contentant de tourner mon visage pour qu’elle ne parvienne pas à toucher mes blessures de son instrument de torture. « Parker si tu me lâches pas, je hurle ! » Je parviens à me retourner sur le dos. « Aïe ! » Mon visage frotte sur les draps et mes plaies se réouvrent. «Trouve-moi une clope et je te laisse faire. Deal ? » Le nez dans le coussin, ma voix à demie étouffée, comme une princesse qui ferait un caprice. «Je te laisse même me faire le même truc que le petit jeune du café de la dernière fois, faut que je te raconte ça ! » Nouvel éclat de rire, décidément, je suis hilare à la moindre pensée. Ça agace Parker, je le sens bien, et je sens sa poigne se refermer. « Alors ? Tu décides ? » Comme un jeu, comme une gamine qui voudrait jouer à cache-cache en changeant les règles quand elle sent que le vent tourne.
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Jeu 25 Aoû - 9:36
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Elle est dans un état pitoyable, et encore, le mot est faible. Je ne l’ai jamais vue comme ça, pourtant il m’est arrivée de la voir saoule, plus jeune, et assez récemment aussi. Pourtant, jamais dans l’état dans lequel elle se trouve ce soir. Je décide de prendre les choses en mains, je ne me voyais pas la voir et la laisser là, avec tous ces mecs qui lui tournent autour et qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’elle s’écroule pour pouvoir profiter d’elle, sûrement même à plusieurs. Les mecs sont des pervers, et je refuse de laisser la femme que j’aime entre les griffes de ces porcs lubriques. Une fois attachées, je démarre et finis par me garer devant l’hôtel. Je me doute que ce n’est pas la meilleure solution du siècle de la laisser là, parce que même si je lui dis de ne pas bouger, Lukas n’en fera toujours qu’à sa tête. C’est comme ça. Lorsque je reviens, elle est dehors de l’habitacle, appuyée sur la tôle de mon 4x4 flambant neuf, et elle essaie désespérément de s’allumer une clope. Je soupire d’exaspération et lui retire d’entre les lèvres pour la remettre dans le paquet et refermer ce dernier que j’enfouis dans ma poche. Je la soutiens à nouveau pour monter dans la chambre d’hôtel. « Et on fait quoi ici ? Tu ne feras rien de moi, je suis pas en état Parker… A moins que tu me violes… mais tu seras pas la première à abuser de moi ce soir ! » Je serre les mâchoires, j’aurai préféré ne pas savoir. Elle rit, elle est pitoyable. Ça ne me fait pas rire et au contraire, mon visage se referme et mes yeux deviennent plus sombres. Elle est en train de tomber plus bas que terre et il n’est pas question que je la laisse faire, même si je dois la séquestrer pendant des jours voire des semaines. Je la jette presque sur le lit et elle ne s’en plait pas, au contraire même, elle semble être heureuse d’être enfin couchée. « On va faire ça à trois ? » Je préfère ne pas répondre à ses provocation salaces, je ne suis pas vraiment d’humeur. Imaginer qu’elle ait pu faire n’importe quoi avec son corps me fout en rogne, et imaginer surtout que tout un tas de mecs aient pu lui passer dessus, je pourrai hurler de rage. Je lui demande quand même avec combien de mecs elle s’est battue. « Un connard dans les chiottes et un petit branleur sur un terrain de foot, tout à l’heure. T’es flic ?! » J’arque un sourcil à sa provocation et commence à vouloir la soigner, mais elle ne l’entend pas de cette oreille. « Aïe, mais AÏE ! Arrête ! Lâche-moi ! » Une enfant je vous dis. Pire que mes gosses. Je me mets sur elle pour l’empêcher de bouger d’avantage et arriver à quelque chose, elle est coriace cette saloperie. « Attend que je me dégage Parker tu vas… tu vas… tu vas morfler ! Aïe ! » Je l’engueule pour qu’elle arrête de faire l’enfant et de gesticuler, je vais perdre patience. « Défigurée ? Mais j’en n’ai plus rien à foutre, tu sais pour tailler une pipe, défigurée ou pas… » Je m’arrête une seconde, choquée par ses propos qui ont le dont de me dégoûter au plus haut point. Je me force à ne pas imaginer Lukas à genoux par terre devant un mec en train de… mon dieu. Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas lui en flanquer une à mon tour. « Parker si tu me lâches pas, je hurle ! » Elle arrive à se retourner et enferme son visage dans un coussin qu’elle vient de récupérer, tout en flinguant les draps de son sang. Je soupire et me relève, de toute manière, c’est peine perdue. « Trouve-moi une clope et je te laisse faire. Deal ? » Je devine difficilement ce qu’elle vient de me demander puisque sa voix est étouffée dans le coussin. « Je te laisse même me faire le même truc que le petit jeune du café de la dernière fois, faut que je te raconte ça ! » « Lukas arrête avec tes allusions là ! Merde ! » Je me relève rapidement et vais chercher le paquet de clopes que j’avais mis dans ma poche un peu plus tôt et posé là sur le buffet de l’entrée. « Tiens, la voilà ta clope. mais viens dans la salle de bain ici y’a des détecteurs de fumée. » Je la force à se prendre en main, à se ternir droite, seule, sans mon aide. je lui tends la clope qu’elle doit voir en double et je recule à mesure qu’elle avance, comme une carotte. Une fois dans la salle de bain je m’arrête et elle récupère ladite cigarette. « Et tu vas prendre un bain, tu pues l’alcool, la clope et la transpiration. » J’ouvre la fenêtre de la salle de bain et ferme la porte juste après, regardant Lukas galérer avec mon briquet. Je l’aide en soupirant et une fois la cigarette allumée, j’allume l’eau du bain réglant la température pour qu’elle soit ni trop chaude ni trop froide. « Allez, à poil. J’te soignerai quand tu seras dans le bain. » Elle ne semble pas vouloir bouger, et une fois encore je prends les choses en main. Je récupère sa clope que je pince entre mes lèvres avant de récupérer le bas de son t-shirt que je soulève pour le lui retirer. J’en fais de même avec son soutien-gorge et je lui rends sa clope qu’elle réclame comme une camée. Je défais son pantalon et si ce simple geste aurait pu m’exciter, ce soir, je n’ai absolument pas envie d’elle. Je finis de la déshabiller tente de ne pas m’attarder sur sa peau marquée par les bleus et les cicatrices que couvrent à peine ses tatouages. « Allez, au bain. » J’ai l’impression de m’occuper d’une gamine, retour 13 ans en arrière. Elle entre dans le bain alors que je l’y aide et elle réclame une deuxième clope que je lui donne sans broncher, espérant qu’elle me laisse la soigner cette fois. De toute manière, c’était le deal. Je m’approche alors, cette fois plus doucement, plus tendrement aussi. Je m’applique, essayant de ne pas lui faire mal, et j’applique un stip sur son arcade. Pour la lèvre, je peux pas faire mieux que de désinfecter, sa salive fera le reste. « Regarde-toi, on dirait… » Je soupire. « Tu ressembles à rien. » Je m’agenouille au bord de la baignoire et trempe un gant que j’arrose de gel douche avant de la laver comme on laverait un enfant, avec une dose d’amour non dissimulée. « Tu veux me raconter ? Pas tes aventures dégueulasses avec tous ces mecs, ça je m’en fous. Mais pourquoi t’en es arrivée là ? » Elle me fait beaucoup de peine.
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Jeu 25 Aoû - 14:19
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« Lukas arrête avec tes allusions là ! Merde ! » « Pourquoi, tu veux participer ? Y a de la place encore tu sais ! » Mon sourire en coin n’est pas fait pour l’apaiser, mais pour la provoquer, et visiblement, ça marche ! Elle a de l’intérêt pour moi, ce soir j’entends, autre que pour coucher avec moi et j’en suis la première surprise, je ne pensais pas qu’elle aurait pu avoir des moments où l’envie de moi passait en second. Parker est sanguine, elle est impulsive, elle agit sur le moment et analyse ensuite, le contraire de ma femme. Ex-femme… Putain que c’est triste et déplorable. « Tiens, la voilà ta clope. Mais viens dans la salle de bain ici y’a des détecteurs de fumée. » « T’es une putain de rebelle en fait ! » Mes éclats de rire la suivent jusque dans la salle de bain où je prends appuis sur la baignoire pour tenter d’allumer cette foutue clope, peine perdue, je vais finir par vraiment mal le prendre ! Elle me file un coup de main, par pitié ? Tant pis. Le résultat est là, non ? « Et tu vas prendre un bain, tu pues l’alcool, la clope et la transpiration. » « C’est l’odeur de la nuit, me dis pas que tu as oublié… » Non, à l’époque on vivait surtout la nuit elle et moi, on pouvait passer des journées à dormir pour être en forme la nuit et faire la fête jusqu’au petit matin, ici même, en Nouvelle Zélande, dans cette foutue ville, à croire que le seul amour que je sois condamné à vivre ici est celui que je vivais avec Parker. Ma clope allumée, je tire dessus comme une dératée, j’ai trop besoin de ma dose de nicotine, ou de m’occuper les mains, je ne sais pas, sans doute comme un réflexe.
« Allez, à poil. J’te soignerai quand tu seras dans le bain. » « Et le romantisme dans tout ça ? T’es d’une trivialité ! » Je lui lance un regard avec les sourcils levés, puis tire une nouvelle fois sur ma clope et retire mes fringues comme un strip-tease, non… ça, c’est ce que je voudrais mais en fait je reste coincée dans mon t-shirt et râle à l’intérieur. Parker récupère ma clope et m’aide une nouvelle fois. «Donc, tu préfères que ça aille vite… » Je ne sais plus ce que je dis, je serais bien incapable de lui faire l’amour ou de m’en souvenir demain, je crois. Imaginez ce que je vais pouvoir lui dire au réveil, moi. « Allez, rends-moi ma clope Parker, c’est pas juste ! » Tendant les bras comme une enfant de 5 ans qui réclame sa barbe à papa. La récupérant, je me plie à ses exigences et entre dans le bain, malgré moi. Elle me file un nouveau coup de main et je réclame une autre cigarette qu’elle m’allume cette fois. Quand je m’étale dans l’eau, m’appuyant contre la baignoire, je grimace, mon dos me fait horriblement mal, mes bras aussi. Elle entame les soins et je ne peux m’empêcher de râler en tournant la tête par réflexe. Je ferme les yeux en fronçant les sourcils et la laisse faire. « Regarde-toi, on dirait… Tu ressembles à rien. » « Soit pas si dure, tu ressemblerais à quoi après 6 vodkas et deux whisky ? » J’étouffe un éclat de rire et tire sur ma clope, m’allongeant dans la baignoire, fermant les yeux pour apprécier ma cigarette. Je suis épuisée.
Elle prend un gant pour me laver comme une enfant, et je me laisse faire, sans ouvrir les yeux. Je suis trop bien dans mon demi-coma. J’en ai presque besoin. C’est grisant pour tout avouer, d’avoir quelqu’un qui s’occupe de vous, sans chercher à vous juger. Même si elle cherche à comprendre… « Tu veux me raconter ? Pas tes aventures dégueulasses avec tous ces mecs, ça je m’en fous. Mais pourquoi t’en es arrivée là ? » « Là ? Dans ce bar miteux avec tous ces connards ? C’est la vie Parker. J’avais besoin de me vider la tête, journée de merde. » Je hausse les épaules puis disparais sous l’eau, emportant mon strip au passage. « Oh merde, il est parti. » Le pansement que je tiens entre mes mains, ça m’amuse beaucoup !
Elle finit par me mettre au lit, nue, étant donné que je n’ai aucune fringue propre sur moi. Je me réfugie sous les draps, les serres contre moi comme une gamine, puis tend le bras à Parker qui tend à s’en aller. « Non, t’en vas pas, me laisse pas toute seule, s’il-te-plaît… » Je lui tends le bras, la supplie, et peux même me mettre à pleurer si ça peut servir ma cause ! Aucune dignité, aucune ! Elle accepte et je me serre dans ses bras, pour trouver le sommeil, un sommeil agité, mais un sommeil dont j’ai grandement besoin… Au petit matin, quand les premiers rayons du soleil émergent en même temps que moi, je me sens prise d’une nausée, je me lève, précipitamment et me penche sur le lavabo. Rien. Fausse alerte. Alors j’attrape le peignoir derrière la porte de la salle de bain et me regarde dans la glace. Je ne ressemble plus à rien, je ne mérite même pas la douceur du peignoir que je porte… Je fais tâche dans tout ce luxe et Parker dort encore. Quand je jette un œil au lit dans la chambre, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir, de regretter, et ce mal de tête… et puis quand mon regard croise à nouveau mon reflet dans la glace, c’en est fini, je vomis enfin tout ce que j’ai encore dans l’estomac.
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Jeu 25 Aoû - 23:59
❝ I'll always be by your side ❞ Lukas & Parker
Je la somme de se déshabiller et d’aller dans son bain maintenant qu’il est presque rempli d’eau. Je ne suis pas tendre avec elle, je crois que la situation ne s’y prête pas et de toute manière, je n’ai jamais été d’une tendresse inouïe, en dehors d’une partie de jambes en l’air, et encore. « Et le romantisme dans tout ça ? T’es d’une trivialité ! » Je soupire en levant les yeux au ciel, je n’ai aucunement besoin d’être romantique. De toute manière, je ne peux rien faire d’elle ce soir, je l’ai compris à la seconde même où j’ai posé mes yeux sur elle, mais je n’aurai pas pu dormir en la laissant là dans ce bar entourés par tous ces mecs dégueulasses qui la regardaient même pas dans les yeux. Je me bats presque avec Lukas pour arriver à la déshabiller, on dirait vraiment une enfant, comment je pourrai avoir envie d’abuser d’elle en la voyant dans un état aussi pitoyable ? D’ailleurs, je ne manque pas de lui dire que je trouve qu’elle ne ressemble à rien. « Soit pas si dure, tu ressemblerais à quoi après 6 vodkas et deux whisky ? » Je lève les yeux au ciel avec un rictus au coin des lèvres. « Personne ne t’y a obligée… » Je me détends légèrement en voyant qu’elle en fait de même et je commence à la laver délicatement, prenant soin de ne pas lui faire trop mal parce que j’ai vu trop de bleus et de plaies à peine refermées. Je la regarde fermer les yeux et je souris tendrement, me risquant quand même à lui demander pourquoi elle s’est mise dans un tel état. « Là ? Dans ce bar miteux avec tous ces connards ? C’est la vie Parker. J’avais besoin de me vider la tête, journée de merde. » Elle esquive, je ne peux pas lui en vouloir, j’imaginais pourtant qu’avec autant d’alcool dans le sang elle aurait été amenée à se livrer plus facilement, mais non. Elle a bien changé en une dizaine d’années. Je la regarde disparaître sous l’eau, prenant une inspiration pour l’en empêcher mais je me ravise puisqu’il est trop tard. Lorsqu’elle remonte, évidemment son strip s’est décollé. « Oh merde, il est parti. » Une enfant je vois dis. « Tu devrais sortir, je vais t’en remettre un neuf une fois que tu seras sèche. » Et c’est ce que je fais. Une fois Séchée et de nouveau soignée, je la laisse se faufiler sous les draps. Je la regarde faire et une fois qu’elle est installée, j’allume la lampe de chevet et éteins la lumière principale avant de me diriger vers la porte et mes escarpins qui ne doivent pas être loin. « Non, t’en vas pas, me laisse pas toute seule, s’il-te-plaît… » Je me retourne et elle me supplie de son regard, ajoutant un bras qu’elle tend dans ma direction. Je soupire un peu, incapable de lui dire non, et récupère mon téléphone pour prévenir mes enfants que je ne rentrerai pas cette nuit, sans plus d’explications. Je me déshabille et reste juste vêtue de mon tanga en dentelles, me faufilant sous les draps. Lukas vient se serrer contre moi et je la prends dans mes bras, caressant ses cheveux pour l’aider à s’endormir. Une fois fait, je trouve aussi le sommeil sans bouger de position.
Au petit matin, je ne sens pas Lukas se lever, je reste endormir dans ce lit que nous avons partagé, presque nues, sans se toucher autre que des caresses loin d’être sous entendues. C’est en entendant Lukas vomir dans les toilettes que je me réveille en sursaut. Je quitte le lit rapidement et la rejoins dans la salle de bain, pas plus vêtue que sous les draps, et je m’accroupis près d’elle, récupérant ses cheveux pour les éloigner de sa bouche. Je libère finalement une de mes mains pour la tendre sur le lavabo et je récupère l’élastique qu’elle avait dans les cheveux la veille pour lui attacher les cheveux, et je fais couler un peu d’eau pour lui remplir un gobelet en plastique mis à disposition par l’hôtel. « Tiens. Ça va ? » Ça n’a pas l’air, elle est blanche comme un linge. Je la laisse boire un peu et je la récupère dans mes bras alors que nous nous asseyons là, sur le carrelage. Elle est assise entre mes jambes, ses pieds posés à l’extérieur de mes jambes, sa tête dans mon cou et mes bras autour d’elle. Je caresse ses cheveux et dépose un baiser sur son front. « Ça va aller, je suis là d’accord ? Je suis là… » Je la berce un peu, pour la calmer, et continue de la câliner tendrement. « Tu as encore envie de vomir ou on peut retourner dans le lit ? » Elle a repris quelques couleurs et je me relève, l’aidant à se relever aussi pour l’accompagner jusqu’au lit. Je la laisse s’allonger et je vais récupérer un nouveau gobelet pour lui mettre à l’intérieur deux aspirines. Elle a bien besoin d’une dose de cheval. « Tiens, bois-ça. Ça ira mieux après. » Je commence à m’habiller et quand je vois sa bouille, je tente de la rassurer. « Je vais rentrer et te chercher quelques affaires. J’ai payé l’hôtel pour une semaine, tu vas rester là et te reposer. Tu as budget illimité sur le room service sauf sur l’alcool. Je vais prévenir le garçon d’étage. J’aimerai que tu ne bouges pas d’ici. » Je dis j’aimerai parce que je sais que je ne peux rien attendre véritablement d’elle. Je la connais. Je reviens vers elle et m’assieds sur le bord du lit, près d’elle. Je lui dépose sur la table de chevet mon paquet de clopes et un autre briquet plus facile à allumer. « Seulement dans la salle de bain, je te fais confiance. Hum ? » Je viens déposer une main sur sa joue et lui offre un tendre sourire avant de m’approcher d’elle pour déposer un baiser sur son front. « Repose-toi, tu en as besoin. Et si tu ne le fais pas pour toi fais-le pour moi. »
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Ven 26 Aoû - 0:57
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« Personne ne t’y a obligée… » T’as raison Lukas, prend ça dans la gueule, ce n’est que mérité. Parker a le don de vous mettre en pleine tête ce que vous savez déjà mais refusez de vous avouer à vous-même. Ce que vous cachez tout au fond, vraiment, mais elle sait le trouver et le retourner contre vous, une sorte de cruauté que je lui reproche mais une franche admiration pour ce talent. Elle n’a pas à me trouver comme ça, dans cette position et encore moins à voir à quoi je ressemble sans elle, sans ma femme, moi qui passais mon temps à défendre et à louer les belles qualités de Shay. Une femme stable, une femme douce et compréhensive, une femme qui savait où elle allait. Elle savait oui, elle y allait, mais sans moi ! Il me reste mon job, mais pour combien de temps avant de me faire dégager pour mauvais comportement, mauvais résultats et violence non contrôlée ?
« Tu devrais sortir, je vais t’en remettre un neuf une fois que tu seras sèche. » « Oh, ça va faire mal ? J’aime pas quand ça fait mal, tu le sais… » Jouant avec la mousse en faisant naviguer mes bras pour la rassembler face à moi. Je ne dois pas avoisiner les 5 ans d’âge mental. Je sais pourtant boire comme un homme, comme une femme de mon monde, sans modération et avoir la tête froide, c’est le reste qui s’échauffe ! Combien de coucheries à cause du champagne ! C’est tellement légion… heureusement que je savais que ma mère était un exemple de fidélité, parce que j’aurais pu douter de ma filialité. Parker ne me laisse pas et n’hésite pas une seconde avant de me rejoindre et de coller ma peau à la sienne, tout en douceur, me serrant contre elle comme un doudou que je viendrais tout juste de retrouver après des semaines à déprimer à l’idée de l’avoir perdu.
Je me réveille en vrac, les idées noires, l’envie de vomir et la tête qui tourne, presque autant que mon estomac. Je ne peux retenir plus longtemps mes nausées, foutu tequila moitié prix ! Je devrais reprendre mes bonnes habitudes et aller boire dans un bon établissement, ça m’éviterait d’avoir mal à la tête aussi vite ! Je sais que plus jeune, je pouvais enchainer les bouteilles sans me plaindre, c’était même une compétition sans failles que je gagnais à tous les coups, je les couchais tous et gagnais le droit de boire gratuitement la soirée suivante. « Tiens. Ça va ? » « Je boirais plus jamais… » C’est ce qu’on dit, c’est toujours ce qu’on dit avant d’aller mieux et d’y retourner. Parker est à mes côtés encore une fois, et je ne comprends pas pourquoi, elle ne devrait pas me consacrer autant de temps et d’attention, je ne le mérite pas le moins du monde. Mon estomac fait encore des siennes et elle me prend contre elle, cherchant la fraîcheur du sol pour me calmer, pour m’anesthésier. « Ça va aller, je suis là d’accord ? Je suis là… » « Pourquoi t’es là ?... Personne n’est là, personne n’est plus là… » Je commence à comater contre elle. Ma tête dans son cou, j’adore ça, j’adore la sentir contre moi, sa peau a toujours la même odeur. « Tu as encore envie de vomir ou on peut retourner dans le lit ? » Je fais oui de la tête et nous retournons nous installer entre les draps que j’attrape comme des doudous pour les remonter à moi et ferme les yeux assez fort pour tenter de vaincre la douleur.
« Tiens, bois-ça. Ça ira mieux après. » « Non, je veux plus rien avaler Parker, s’il-te-plaît… » Mais je m’exécute tout de même de mauvaise grâce, elle a raison. Depuis quand elle est plus raisonnable que moi ? « Je vais rentrer et te chercher quelques affaires. J’ai payé l’hôtel pour une semaine, tu vas rester là et te reposer. Tu as budget illimité sur le room service sauf sur l’alcool. Je vais prévenir le garçon d’étage. J’aimerai que tu ne bouges pas d’ici. » « Je… Je suis pas à la rue Parker… » J’ai honte surtout, horriblement honte. Je me fais entretenir par une ex amante, une femme qui a précipité mon mariage à la fin, enfin une femme avec qui j’ai précipité mon mariage à sa déconvenue surtout. Parker n’y est pour rien, elle a pris ce que je lui ai donné, tout simplement. Elle ne part pas sans me filer quelques clopes, et un briquet. « Seulement dans la salle de bain, je te fais confiance. Hum ? » « Je sais allumer une clope quand je suis sobre, je te le promets. » Je lui souris d’un pincement de lèvres et la laisse filer, contrariée qu’elle ait dû assister à tout ça. « Repose-toi, tu en as besoin. Et si tu ne le fais pas pour toi fais-le pour moi. » Je reçois son baiser sur le front avec une boule dans le ventre, je ne le mérite pas, mais ce que je ressens quand elle le fait me fait un bien fou.
Je m’endors très vite, mais me réveille très vite aussi. Je retourne prendre une douche à mon réveil et fini par trouver le temps long. Je zappe, bêtement, et regarde autour de moi, rien à faire dans cette chambre et interdiction de sortir. Enfin interdiction, je suis à poil, c’est un détail qui a son importance. Mes fringues sentent la clope, la transpiration et la mauvaise bière, je ne vais pas le tenter. Allongée sur le lit, je regarde au plafond, et trouve un fil, dépassant de façon bien trop voyante pour être honnête. J’enfile une serviette autour de moi, et lève les bras pour chercher où il peut être raccordé. Impossible de remonter à la source. Alors je le désolidarise du reste, et le rebranche derrière la télé pour voir à quoi il mène, en débridant la gaine de plastique pour pouvoir le raccorder derrière l’écran. « Le salaud… » Flic un jour, flic toujours. Parker me rejoint, et je lui fais signe de se taire d’un doigt sur la bouche et l’incite à me rejoindre sur le lit. Sur la télé, c’est nous, sur le lit, en train de regarder la télé. «Y a un petit malin à la sécurité qui espionne les clients. T’aurais moyen de me débrouiller un ordi ? Il faut que je m’assure de quelque-chose… » On ne peut plus concentrée, on ne peut plus motivée…
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Ven 26 Aoû - 11:35
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« Je boirais plus jamais… » Je ne peux m’empêcher de rire bêtement. « Mais bien sûr ! » Je reste près d’elle et tente de la calmer, de la rassurer. « Pourquoi t’es là ?... Personne n’est là, personne n’est plus là… » Petit à petit, quelques indices me confortent dans mon idée qu’elle a tout perdu. Je ne peux m’empêcher de culpabiliser, de me dire que c’est un peu - beaucoup ? - de ma faute. Si je n’avais pas tout fait pour la faire flancher, elle ne serait pas dans cet état, elle serait encore mariée avec ce qui semblait être une presque parfaite épouse, du moins, avant que je débarque à nouveau dans la vie de Lukas. Certes, je ne l’ai forcée en rien, elle aurait pu refuser, et c’est ce qu’elle aurait fait si elle avait été pleinement amoureuse. D’un autre côté, je me dis qu’elle est maintenant libre de ses mouvements, et que peut-être je suis susceptible d’avoir une chance de toucher moi aussi au bonheur avec elle. Je me perds dans mes pensées pendant que je garde Lukas contre moi, et au final, nous retournons dans le lit. Enfin, je l’y dépose, et la somme de boire son aspirine pour absorber un peu sa migraine post-cuite. « Non, je veux plus rien avaler Parker, s’il-te-plaît… » Je soutiens son regard et fronce à peine les sourcils pour la forcer à le faire, et elle ne râle pas plus longtemps, avalant le contenu du verre. « Bien. » Je lui explique je vais aller lui chercher des affaires, et surtout je lui demande de ne pas bouger d’ici. « Je… Je suis pas à la rue Parker… » Je garde mon regard ancré dans le sien, et ce que j’y lis pourtant me fait penser qu’elle ne dit pas la vérité, qu’elle la cache pour sans doute mieux se sentir, ou que sais-je. Je ne réponds rien, je ne compte pas envenimer les choses, pas encore. Je la laisse tranquille pour le moment. Je lui demande simplement de se reposer. Nous sommes dimanche et j’ai au moins la journée pour moi, pour nous.
Lorsque je rentre à la maison, tout le monde dort encore. Je passe discrètement dans la chambre de Kenzo et ne peux m’empêcher de sourire en voyant Noa endormie près de son frère, comme quand ils étaient gosses. J’en profite d’ailleurs pour aller piquer des fringues à Noa, c’est plutôt le genre de Lukas. Si je lui ramène des jupes et des pantalons à pince, elle va faire la gueule. A la place, je choisis deux jeans troués, de ceux que Noa ne met plus depuis un certain temps puisqu’ils sont rangés au fond de son armoire. Je récupère quelques t-shirt basics et un sweat à capuche. Une fois la pile de fringues dans mes bras, je retourne dans ma chambre pour les enfourner dans un sac. J’en profite pour prendre une douche et me changer rapidement. Au passage dans le salon, je me fais couler un café, et j’entends Kenzo qui descend, la bouille endormie. « Tu es déjà rentrée ? » « Oui mais je repars. » « Avec un sac ? Tu prends la fuite ? » Il rit un peu et je l’accompagne. « Non, je vais aider une amie qui est pas très bien en ce moment. » Je grimace un peu et viens déposer un baiser sur la joue de mon fils avant d’avaler mon café d’une traite. « Commandez un truc avec ma carte à midi si vous voulez, je serai sûrement pas rentrée ! » Je prends la poudre d’escampette et rejoins Lukas à l’hôtel.
Lorsque je rentre dans la chambre, je la trouve bien réveillée, les yeux grand ouverts et les yeux rivés sur la télé, une serviette enroulée autour de sa poitrine. Elle pose son index sur ses lèvres pour me faire signe de ne pas parler. Je fronce les sourcils, perplexes, dépose le sac par terre et la rejoins. Je jette alors un oeil à la télé et , stupéfaite, je me rends compte que nous sommes épiées. « Y a un petit malin à la sécurité qui espionne les clients. T’aurais moyen de me débrouiller un ordi ? Il faut que je m’assure de quelque-chose… » Je vois que son métier a tendance à la ramener à la réalité à une vitesse folle. « T’as de la chance, j’ai toujours le mien dans mon sac. » Un petit ordi portable, tout fin, de la marque à la pomme. Je peux ainsi bosser n’importe où et n’importe quand. Je vais chercher mon sac et lui ouvre mon ordi, le déverrouillant avant de lui tendre pour qu’elle fasse ce qu’elle veut avec. Je la regarde pianoter, faire toute un tas de trucs hallucinants à la vitesse de la lumière. Elle m’impressionne. Ça a l’air de lui changer les idées, c’est toujours mieux que rien. Et au bout de quelques minutes, elle me dit avoir trouvé, et elle se lève, pour aller je ne sais où. « Attends attends, habille-toi avant de faire quoi que ce soit ! » Je ris un peu en la voyant regarder la serviette autour d’elle. Je lui désigne le sac. « Vas-y prends, y’a des jeans et des t-shirt, Noa fait la même taille que toi. »
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Sujet: Re: I'll always be by your side [Luker] (#) Ven 26 Aoû - 13:16
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La solution est de m’occuper l’esprit pour éviter d’avoir à retomber dans mes vieux démons. Pourquoi on déconne autant quand on est ados à votre avis ? Parce que notre temps libre est infini du moment qu’on prend le parti de faire passer ses cours après tout le reste, du moment que nous classons nos priorités selon nos préférences et non ce que voudrait la morale. Je ne me suis jamais acharnée sur quelque révision que ce soit, on va dire que j’avais sans doute quelques facilités dans certaines matières et pour le reste, l’argent de poche faisait le reste. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais il fait quand mêle la liberté, quoi qu’on veuille bien en dire ! Mais devenir flic a été la meilleure façon pour moi de me trouver une ligne de conduite, de m’y tenir et de tout faire pour conserver ce pour quoi je m’étais battue, si fort et pour quoi j’avais tant perdu. Mon père, son estime, mon monde, que je quittais pourtant sans aucun regrets, mais que me reste-t-il à présent ?
Cette chambre d’hôtel est la mienne pour une semaine entière, et je reconnais bien là la générosité de Parker, elle prévoit toujours trop, toujours plus, elle en a les moyens à présent et je ne pouvais rien lui souhaiter de mieux que de réussir. Elle n’a pas eu la vie facile, contrairement à moi qui l’avait au début de ma vie, à l’époque où elle m’a rencontrée, où je n’étais qu’une gamine de bourge bercée dans le fric et les illusions qui vont avec. Je pensais que ma vie ressemblerait à ça, le restant de mes jours, je me suis bien trompée. Si je rêvais de liberté, maintenant que je l’ai, je me demande si c’est comme ça que j’envisageais les choses à la base. Quelque-chose retient mon attention, un câble perdu parmi les autres, je ne suis pas sûre de son utilité et de sa légalité surtout, alors je tire dessus, comme une enfant qui s’ennuie, et découvre le pot aux roses. Le temps défile à une vitesse folle, et Parker me rejoint, tout en accédant à ma demande. « T’as de la chance, j’ai toujours le mien dans mon sac. » Je n’ose imaginer ce qui se passerait si je devais trimballer un ordinateur partout sur moi, moi qui suit même incapable de garder un téléphone entier plus de quelques mois. Je le pose sur le lit et m’atèle à connecter ce qu’il faut pour avoir accès à ce que je veux. «Je cherche si le réseau des caméras est branché sur un circuit fermé ou en wifi. Si c’est la deuxième option, je n’aurais plus qu’à m’y connecter et devenir ses yeux. J’aurais accès à tout ce à quoi il a accès… » Dans mon monde, je tente de lui expliquer ce qui se passe et quand enfin je trouve le St Graal, une expression de surprise et un rire machiavélique s’échappe d’entre mes lèvres. « Tu vois tout ça ? C’est chacune des chambres de cet hôtel. Le signal vient des sous-sol, là, je suis carrément dans son ordi, j’ai accès à tout le réseau de surveillance. C’est pas énorme ?! » J’aurais dû finir dans une brigade qui ne s’occupe que de la cybercriminalité, mais le souci, c’est que j’ai trop besoin de bouger. J’aurais fini par frapper un ou deux de mes collègues à rester enfermée, et j’aurais fini de l’autre côté des barreaux, c’est dommage. « Attends attends, habille-toi avant de faire quoi que ce soit ! Vas-y prends, y’a des jeans et des t-shirt, Noa fait la même taille que toi. » « Ah heu, ouais, merde. Merci. » Je l’embrasse tendrement sur la joue et enfile les premiers trucs qui me tombent sous la main. Elle a carrément bon goût sa fille ! « Viens avec moi, tu peux pas rester là, on va le coincer ce salaud ! »
Je pars clairement en guerre, en chasse, en mission, ce que vous voulez, mais toute douleur a disparue. Elle n’est pas fantôme, elle est bien là, mais le pouvoir de l’adrénaline est sans limites sur ma personne, une vraie droguée ! Je déambule dans les couloirs et à l’aide de ma plaque que j’ai récupéré un peu plus tôt dans la poche arrière de mon jean sale, je me présente à la réception de l’hôtel qui m’indique où se trouve le PC sécurité. Je descends en prenant la main de Parker, comme si nous partions à l’aventure, et c’en est une. Une vraie ! Je ne la lâche pas et trouve la porte tant convoitée. Je frappe et ouvre. « POLICE ! » Moi qui m’attendait à trouver un petit rat sur un fauteuil, une boisson énergisante à la main et un donut dans l’autre, je me retrouve face à… « Putain, Charlie… » « Lukas. Bienvenue, tu peux sans doute partager la vue magnifique qui s’offre à moi pour une somme ma foi… assez modique. Ils n’ont pas le moindre sens des affaires ici. » « Je peux savoir ce que tu fous ? Tu payes pour mater dans un hôtel ? T’as ta propre boite à putes à New-York. » « Mais les choses ne sont plus ce qu’elles sont, et ici, je suis à l’abri. » « Tu as des emmerdes ? » Je soupire, et me tourne vers Parker. « Tu peux remonter si tu veux, je te rejoins, d’accord ? Merci… » Parker a assez de ses propres soucis de famille pour que je n’en rajoute avec les miens, ce serait cruel et sans le moindre intérêt !
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