contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: No good at giving you up (petra) (#) Lun 1 Oct - 16:24
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Petra & Chris
Les nerfs à vifs depuis quelques jours. Tu évites tout le monde ou presque. Parce que la blonde qui se trouve ici, tu peux pas l'éviter. Bien au contraire, elle est partout .. ou alors c'est toi qui la voit partout. En même temps c'est pas ta colocataire pour rien. Son monstre poilu qui traîne lui aussi un peu partout, preuve en est .. il est sur le canapé. Tête baissé, il te fixe. Son regard ne laisse guère transparaître ce qu'il ressent : il te hait. Ce qui tombe bien, puisque tu le hais de tout ton être. Pas qu'un peu. T'as essayé de faire en sorte qu'il serve à quelque chose … en aspirateur, mais non l'autre ouragan ne veut pas. Elle veut pas qu'on touche à son précieux machin chose. Il te dégoûte, petit prince qu'il est. Tu lui tires la langue et attrapes ta tasse de café. Aujourd'hui t'es à la ramasse, comme un peu tous les jours. Nouvelle qui t'a réduit à néant. Sauf que tu n'y penses pas. Tu t'interdis d'y songer. De laisser tes pensées vagabonder en sa direction. C'est impossible. Tout bonnement impossible… alors tu songes à autre chose. Sauf que toi… penser c'est pas ton délire. T'as horreur de ça. T'es pas le genre de mec qui pense. Pas que tu sois con, juste que tu as horreur de t'interroger, de te remettre en question ou autre délire qui prend la tête. Ouais tout ça, ça te prend la tête. De quoi te donner des migraines. En ce moment le tube d'aspirine diminue et pas qu'à cause de l'alcool. Tu soupires et bois ce nectar qui réchauffe tes entrailles, mais réveilles surtout tes neurones encore endormi. Tu n'sais pas combien de temps tu as dormi, mais il fait jour dehors. Grand jour. C'est rare que tu ne bosses pas. Bobby est en charge aujourd'hui du garage, soit disant un gros poisson arrive et vu ta gueule … t'es mieux à rester chez toi. Ses mots, pas les tiens. T'aurais pu râler.. mais tu t'es contenté de grogner, ce qui en revient presque au même … parce qu'au fond ça te fait chier de rester chez toi. D'être en repos. Alors cette nuit t'en as profité pour bosser sur ton bateau. Nouvelle acquisition. Ça au moins ça te fait du bien, à la lumière de la lampe et de la nuit t'as bossé presque toute la nuit.. c'est aux aurores que tu as pointé le bout du nez à l'appartement. Pas de bruits. L'autre tornade devait dormir, mais tu l'as pas vu. T'as direct filé dans ton ancre. À l'abri de ce truc, oui parce qu'il faut pas rêver, il va partout dans l'appartement : sauf ta chambre. Puis quoi encore ? Tu laisses pas ce rongeur sur pattes venir dans ton sanctuaire. Alors ouais tu t'es écroulé. Vivant à l'opposé, mais ça te dérange pas. Téléphone loin de toi. Raz de marrée dans ta vie en ce moment.. tu les as tous envoyé valser. Elles surtout. Parce que t'as pas le temps pour toutes ses conneries. Ton frère qui .. non ça non plus tu ne veux pas y songer. Tu veux faire le vide dans ton esprit. Attrapant la télécommande, tu te laisses tomber sur le canapé. Entendant les plaintes de l'autre truc poilu, mais tu t'en moques. Toi aussi tu grognes. Il va pas prendre tout le canapé non plus. Puis quoi encore ? T'étais là avant lui et ce canapé c'est l'tien avant tout. Soupirant tu zappes.. cherchant un programme intéressant .. qui ne vient pas. À croire que cette journée, soirée est un vrai calvaire .. tu soupires à nouveau et … au moment où tu trouves ton bonheur ça toque à ta porte. Décidément : on t'en veut. N'ayant pas envie de bouger ton cul, bien trop installé, non tu as bonne espoir que la personne derrière la porte : se tire. Oui tu as espoir. Sauf que bah non. Non les coups se font plus fort, plus prenant. Heureusement dans tes malheurs tu n'as pas installé de sonnette à la porte. Heureusement sinon ça aurait été le bordel complet. Pour la énième fois tu soupires et finis par te lever .. tête des sales jours présente. Tu n'as pas envie d'être charmant, absolument pas. « j'ai pas l'temps pour .. qu'est-ce qu'tu fous là ? » pas besoin d'être bougon, tu es encore plus remonté en voyant qui se trouve derrière cette porte .. porte que tu refermes aussitôt, mais son pieds qui stoppe tout mouvement. Décidément cette soirée va de mal en mal ..
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Mar 2 Oct - 17:27
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La réaction de Chris avait été virulente, intense et presque traumatisante pour Petra. Elle savait qu’il ne réagirait pas bien, mais elle ne s’attendait pas à une telle rafale de violences verbales. Elle n’avait pas su le retenir, elle n’avait pas pu le convaincre. Elle était restée comme pétrifiée sur place après sa réaction. Elle avait vu son monde s’écrouler sous ses yeux. Elle ne pensait pas qu’il serait capable de lui dire d’aller se faire foutre et qu’il ne ferait rien pour l’aider. Il ne croyait même pas à cette paternité. Elle se sentait impuissante face à cette situation. Pourtant, le temps jouait contre eux et elle n’avait pas l’occasion de se reposer. Elle lui avait donc laissé quelques jours pour se calmer, pour encaisser une telle nouvelle. Elle venait de chambouler sa vie, son quotidien. Il ne voulait pas y croire et c’était compréhensible. Elle avait donc dédramatisé la façon dont les choses s’étaient déroulées et elle s’était donné les moyens de retourner sur le ring parce que c’était un combat, un qu’elle comptait bien gagner. Petra s’était débrouillée pour avoir son adresse par Sawyer afin de pouvoir le confronter. Il ne pourrait pas se cacher éternellement. Elle allait pouvoir saisir sa chance de le convaincre. Elle savait que cela pourrait se passer très mal à nouveau, mais elle ne pourrait pas repartir sans une réponse positive. Elle se fichait qu’il la déteste, qu’elle le dégoûte, qu’il pense qu’elle était la reine des salopes, tout ce qu’elle voulait c’est son fichu sang. Petra avait donc conduit jusqu’à l’adresse de Chris et elle prenait son souffle afin de se donner le courage d’aller jusqu’au bout. La jeune femme avait préparé tout ce discours pour lui. Elle lui aurait expliqué comment elle avait appris sa grossesse, la décision d’adoption qu’elle envisageait avant de faire machine arrière puis la maladie de leur fils. Cependant, maintenant qu’elle était devant lui elle se doutait que cela pourrait se retourner contre lui. Elle décidait d’en dire le moins possible. Elle aurait tout le temps de sortir des arguments si jamais il continuait de refuser de l’écouter. À ses yeux, Chris n’avait rien à perdre à donner son sang. Il pourrait prouver qu’elle ment et ainsi être débarrassée d’elle. Elle espérait vraiment qu’il allait revenir à la raison et donner une chance à leur fils. Une fois prête, Petra sonna à la porte priant pour qu’il décide d’ouvrir. Quelques secondes après, il ouvrit enfin la porte malheureusement il ne semblait pas disposé à lui dire. Malgré la question qu’il venait de lui poser pour savoir ce qu’elle faisait ici, il n’écoutait pas la réponse et tenta de refermer la porte. Comme un reflexe, Petra met son pied afin de l’en empêcher ce qui va sûrement le rendre furieux. Maintenant c’était sa chance de le convaincre, elle devait se lancer, elle devait tout donner. — Donne-moi ce que je veux et je m’en irais, tu n’auras jamais à me revoir ou même à la rencontrer. Tout ce que je demande c’est une prise de sang pour savoir si tu es compatible. Déclara Petra. Elle sentait son coeur battre à la chamade, elle était fébrile. Elle en aurait eu les larmes aux yeux, mais elle savait que cela ne servirait à rien. Elle devait rester forte pour son fils. — Je te demande pas de le faire pour moi, mais ne condamne pas notre fils à mort pour mes erreurs. Rajouta la jeune femme. Elle préférait être claire sur l’issue pour leur fils s’il refusait, elle n’allait pas minimiser la gravité de sa maladie.
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Mer 17 Oct - 23:25
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Petra & Chris
Cauchemar qui continue. À croire que tu ne peux pas avoir de répit ou alors tu vas finir par ne plus ouvrir cette porte. Tu laisseras la blonde faire les corvées. Tu pourrais songer à déménager, mais qu'on soit clair : t'es flemmard. Toi et les déménagements.. ça fait dix. Se fut déjà une corvée de déménager d'un étage, alors là .. non tu déménageras pour des femmes. Oh que non. Par contre assumer leurs bordels ? Et puis quoi encore ? Non ça ne fait pas partie de tes plans. Et c'est bien connu que les emmerdes sont comme le pq, quand tu tires une feuille, t'en as toujours deux trois qui te tombent sur la gueule.. elle est la preuve vivante. C'est elle qui a lancé cette série d'emmerde. Son pied qui t'empêche de refermer ta porte. D'en finir avec cette histoire.. exaspéré que tu es. Et voilà qu'elle continue son délire. T'as pas envie de savoir. Pas envie d'en savoir plus. La dernière fois fut de trop à tes yeux .. tu comprends pas pourquoi elle s'acharne. À croire que tu n'as été limpide la dernière fois.. soupirant. Parce que tu as beau y mettre ta force. Elle s'acharne et t'as pas envie de démonter ta nouvelle porte. Ça le ferait moyen lors de l'état des lieux.. mitigé même. T'as beau être bon bricoleur, y a des limites à la connerie. Elle qui dilapide ses arguments.. perte de temps à tes yeux, mais bon. Sauf que ton sang ne fait qu'un lorsqu'elle prononce ce mot. Celui de trop. Tu te racles la gorge. T'as envie de lui balancer ta haine à nouveau au visage. Sauf que tu ne fais rien. Tu veux qu'elle se tire, mais tu la connais. Tu sais qu'elle lâchera pas le morceau. Toi non plus. C'est bien comme ça que tout a commencé entre vous. La gamine qui voulait traîner avec toi, toi qui ne voulait pas.. et là tu t'en veux de songer à tout ça. Parce que mine de rien vous avez un passé en commun. Un passé que tu as banni de tes pensées. Parce que tu refuses d'y songer. T'as pas envie. Silence qui s'installe, tu entends un bruit dans le couloir. Ça te fait tiquer. T'as pas non plus envie d déballer ton linge sale en publique.. enfin ça dépend du lieu. Là tu vis ici. T'as pas envie que les vieilles se mettent à parler de ta vie. Déjà que ça cause sur toi et Abby, manquerait plus qu'elles inventent à nouveau.. « entre. » que tu dis. Froid. Parce que t'as pas envie qu'elle se fasse des idées. Son petit corps qui passe devant toi. Pas de réaction. Tu refermes d'un coup. « t'fais pas d'idée, j'ai pas envie qu'on m'écoute. Et tu n'as pas envie d'partir. » que tu dis en te dirigeant vers la cuisine. « par contre tu t'prends pour qui pour dire 'notre', aux dernières nouvelles j'ai servi à la création et encore.. mais rien d'plus. » distance que tu remets entre vous. Froideur dans ta voix. T'en as marre et t'as surtout pas envie de parler de tout ça. Mais elle partira pas. « Et cherche pas j'irais pas les faire, » que tu lâches. Histoire qu'elle sache. Ton frère a déjà dû mal à t'emmener faire des analyses tous les ans.. alors c'est pas elle qui va y arriver. T'en as rien à faire.. et tu préfères arrêter de songer à ça. T'as l'impression d'être .. non que tu songes. Pas maintenant et pas ainsi. Sauf que ouais, elle est revenue et les problèmes s'abatent sur toi. T'en as marre.
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Ven 26 Oct - 17:11
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Petra était soulagée de réussir enfin à entrer, elle savait qu’il faisait une grave erreur parce qu’il ne pourrait plus l’en faire sortir à moins de la jeter par la force ou alors s’il venait avec elle pour lui donner ce qu’elle attendait. Rapidement, Chris lui expliqua qu’elle n’avait pas d’idée à se faire, mais qu’il n’avait pas envie qu’on l’écoute. Elle ne savait pas vraiment pourquoi il s’inquiétait de ce que les voisins pourraient penser ce n’était pas comme si c’était une célébrité. Néanmoins, elle comptait pas bouder son plaisir c’était une opportunité. Malheureusement les choses n’allaient pas s’avérer faciles puisque Chris n’était pas revenu à la raison, au contraire il lui reprochait d’utiliser le on alors qu’il n’avait pas de rôle dans la vie de leur fils. Elle savait qu’il disait cela parce qu’il lui en voulait de lui avoir caché une telle information. Il termina son pitch en lui disant qu’il n’irait pas faire des tests. La jeune femme se souvenait bien de la peur enfantine de Chris de faire des prises de sang. Elle savait alors qu’il ne serait pas enchanté à l’idée de l’aider et de devoir faire ça même si c’était finalement indolore. – Parce que tu penses que je me préoccupe de ta peur des prises de sang ? S'il le faut je traînerais ta carcasse jusqu'à la clinique. Lui rétorqua Petra. Ce langage ne lui ressemblait pas, mais il fallait dire que Chris la mettait jusqu’à son point de non-retour. Il ne voulait pas céder et elle non plus. Elle savait que la vie de son fils en dépendait et elle allait devoir sortir les griffes. Il était temps que Chris se rende compte que la gentille Petra n’était pas si gentille. Elle avait du s’endurcir avec le temps et il allait en faire les frais. Elle n’était pas une figurante, elle comptait faire ce qu’elle voulait. – Notre fils même si tu n'as servi qu'à la conception comme tu l'as si bien dis, va mourir s'il ne trouve pas un donneur compatible. Lui rappela la jeune femme. Elle tentait de le ramener à la raison, mais elle avait peur qu’il ne cède pas. Elle ne savait pas ce qu’elle ferait s’il ne changeait pas d’avis. Elle serait même capable de le torturer. – J'ai besoin de ton sang et je ne repartirais pas sans. Je ne laisserais pas mon fils mourir uniquement parce que tu es un égoïste qui ne peut pas passer outre sa colère. Continua-t-elle. Elle savait qu’elle jouait avec le feu, mais elle marquait un point. Il se montrait égoïste et cela la rendait dingue. Elle pensait qu’il était meilleur qu’elle, mais apparemment non. – Je suis une salope de menteuse et je ne mérite rien de toi c'est un fait établit, mais lui ne mérite pas de mourir. Fini par lui dire Petra. Elle sentait l’émotion prendre le dessus parce qu’elle n’avait aucune envie de perdre son fils, mais elle ne savait plus quoi faire. Elle était désespérée. Elle savait qu’elle ne méritait rien, mais cela la rendait dingue de penser qu’il serait incapable de l’aider à cause de sa colère. Elle aimait son fils plus que tout et si ce n’était pas le cas alors elle ne serait pas devant lui en train de le supplier. Cependant, elle ne tenait pas à s’effondrer devant lui. Il n’aurait pas de pitié pour elle, au contraire, il aurait davantage de mépris. Elle devait se reprendre et elle sécha ses larmes. Maintenant qu’elle savait que la manière douce, patiente et compréhensive ne marchait pas, elle n’avait pas d’autre choix que de passer à la phase 3 de son plan. – J'ai essayé la manière douce, la manière compréhensive mais apparemment tu t'en fou totalement. Alors soit tu me donnes ce que je veux et on repartira comme on est venu soit je te jure que je ferais de ta vie un enfer sur terre ! Lui lança Petra. Elle était prête à tout pour sauver son fils et elle ne comptait pas partir, elle comptait arriver à ses fins. Elle lui demanda alors : – On prend ta voiture ou la mienne ?
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Sam 3 Nov - 17:59
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Elle est encore là. Ta faute en même temps, tu aurais pu lui claquer la porte au nez, mais non. Non elle est têtues, à croire que tu avais oublié ce trait de caractère chez elle. Elle est têtue, mais surtout son pieds est plus imposant que tu l'aurais cru. C'est une des raisons qui fait qu'elle soit dans ton appart'.. et là tu regrettes que ta blonde ne soit pas là. Ou pas. Parce que si Abby avait été là, elle aurait su et.. t'es pas encore prêt à ce que ton entourage soit au courant.. du moins pas avant que tu l'ais annoncé à Nate et là.. t'en as déjà la chair de poule. Tu redoutes ce moment et pas qu'un peu.. tu redoutes le moment où tu devras confronter les iris de ton frère.. les mots qu'il te dira lorsqu'il sera.. soupirant d'agacement, mais aussi de peur.. peur de confronter son frère.. peur de t'auto-confronter. Alors elle est là.. encore à déblatérer son speech. T'en peux plus. T'es agacé par son discours. Non, tu ne veux pas. Tu ne veux rien savoir. Rien n'avoir à faire de cette histoire.. C'est mal. Ce n'est pas toi, mais tu ne veux pas. Tu ne dis toujours rien.. sauf que tes poings se serrent. Tes veines ressortent.. elle a dit le mot de trop. L'hôpital qui se moque de la charité. Tu n'en crois pas tes oreilles. « moi égoïste ? Tu t'fous d'ma gueule ? » que tu lui balances du tac au tac. Égoïste toi ? « c'est pas moi qui m'suis barré et qui cache des choses. » écoutant à peine ce qu'elle t'a dit ensuite ou avant. T'en sais rien. Tu es énervé par ses propos, par les mots qu'elle emploie. Tu n'as pas digéré ce mot .. toi égoïste ? Tu refuses de passer une stupide de prise de sang. Parce que tu n'en vois pas l'intérêt. Y a aussi ta peur des hôpitaux en général .. non tu as pris ta décision, tu ne comptes l'aider. Tu lui dois rien et ça depuis qu'elle s'est tirée sans un mot. Elle t'a rien dit et … les plaies ne sont pas totalement guéris. Tu pensais que si.. la preuve en est. Idiot que tu es. La voir ici ça te fout en l'air et t'aimes pas ça. À tes yeux Petra est une source à emmerde, rien de plus, rien de moi. « on prend rien du tout. » elle s'attend à quoi ? Que tu sautes dans sa voiture, que tu ne dises rien. Et puis quoi encore ? Toi aussi tu es têtu et puis tu lui dois rien. « Petra j'te dois rien. Alors tu peux repartir ou faire de ma vie un enfer. » Voix froide, détachée. Toute façon ta vie elle a été un enfer lorsqu'elle est partie, alors tu vois pas ce qui changerait. Elle te fait pas peur la blonde, si tu dois l'avoir à tes fesses, au diable. Tu t'en moques. C'est pas ça qui va te décider à lui donner ce que tu veux… Buvant une gorgée, tu finis par reporter ton regard sur elle. Parce qu'elle s'est appuyée sur ta curiosité. « Je l'aurais su ? » que tu lui balances. Froid et dur, mais t'as envie de savoir. « Parce que tu débarques là. Tu m'sors ton discours, mais au fond ? » t'es fausse.. mais ça tu te tais bien de lui balancer. Parce que tu sais qu'elle ne t'aurait rien dit. Elle aurait tout gardé pour elle… et après c'est toi qu'on traite d'égoïste ?
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Lun 5 Nov - 20:29
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Petra se demandait si tant que Chris n’apprenait pas toute la vérité sur cette histoire il n’entendrait pas raison. Peut-être qu’il avait besoin de comprendre pourquoi elle était partie, dans quelle circonstance elle avait appris sa grossesse et pourquoi elle avait agit ainsi. Elle n’en était pas sûre et c’est pour cela qu’elle n’entrait pas dans une longue tirade. Elle avait peur qu’en lui disant la vérité cela joue encore plus contre elle. Chris n’avait déjà aucune envie de l’aider. D’ailleurs, il lui montrait combien cela le touchait en lui confiant que ce n’était pas lui qui s’était barré et qui cachait des choses. Il n’avait pas tort cependant, cela n’arrangeait pas sa situation. La priorité à ses yeux était son fils. — On est tous les deux d’accord pour dire que ma gestion des choses n’a pas été la bonne d’accord et on aura le temps d’en discuter plus tard pour que je puisse t’expliquer ou même de se disputer dessus, tu auras le temps de m’insulter et d’énumérer les raisons pour lesquelles tu me détestes. Lui confia Petra. Elle perdait patience et elle avait l’impression de perdre son temps à lui parler. Elle ne se voyait pas repartir sans son sang et pourtant, il n’avait pas l’air de changer d’avis. Petra savait qu’il l’a détestait et qu’il en avait le droit, mais elle pensait qu’il reviendrait à la raison en apprenant que son fils biologique est malade. Elle ne comprenait pas qu’il puisse se montrer si égoïste et il se mettait dans une colère folle quand elle osait lui dire. Il refusait de monter dans sa voiture, il refusait de l’aider, il ne lui devait rien apparemment. — Donc tu es prêt à laisser mourir notre fils pour mon erreur ? Lui demanda la jeune femme en entendant qu’il ne montrait pas dans sa voiture. Il refusait donc d’aider leur fils et c’était vraiment la goutte d’eau pour elle qui se battait pour son fils. Elle se demandait bien où était passé le Chris dont elle était tombée amoureuse. Petra sentait qu’elle perdait patience et qu’elle n’allait pas tarder à vriller. — Tu ne me dois rien, mais à lui tu lui dois quelque chose. Bordel, mais tu es juste con ou tu le fais exprès ? Je te dis que notre fils est malade, qu’il peut mourir et tu restes sur tes putains de position. Tu me fais vraiment vriller-là. Je savais que tu étais devenue con, mais pas à ce point-là. Lâcha Petra à bout de nerf. Elle n’avait pas envie de montrer ses émotions, mais elle était au bord du gouffre. Elle ne savait plus quoi dire, plus quoi faire. Elle se laissait envahir par la peur, par la colère. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux parce qu’elle n’arrivait pas à le convaincre et qu’elle était incapable de laisser son fils mourir. Elle les sécha rapidement afin de ne pas qu’il pense qu’elle essayait de l’attendrir. Elle n’était qu’une mère désespérée. Tellement désespérée qu’elle cherchait un moyen de le convaincre et elle n’en trouvait aucun. Elle savait qu’à cause de son passé il était profondément marqué et qu’il l’a détestait. Il n’y avait rien qu’elle ne pourrait faire. Soudain, Chris l’achève en mentionnant le fait qu’il n’en saurait rien si le petit n’était pas malade. Il appuyait là où ça faisait mal. Elle n’avait pas envie de mentir, de nier l’évidence. Il avait raison elle ne lui aurait rien dit, mais pas parce qu’il n’était pas à la hauteur. Ses raisons étaient plus complexes. — Qu’est-ce que tu veux Chris ? Je vois bien que tu veux quelque chose mise à part que je me casse. Tu veux que je m’excuse ? Tu veux connaître ma version de l’histoire ? Vas-y demande moi ? Lui demanda Petra. Elle lui lançait la perche. C’était à lui de la saisir. Elle était prête à tout même à dire sa vérité.
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Dim 11 Nov - 16:21
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— Donc tu es prêt à laisser mourir notre fils pour mon erreur ? Et elle continue.. t'es exaspéré par ses mots.. son attitude. Les mots qu'elle emploie.. tu les entends, mais tu ne les acceptes pas pour autant. Ta colère elle reste présente. Parce qu'elle se permet des choses.. ça t'agace. Tu ne comprends pas ce qu'elle attend.. fin tu n'es pas si con que ça, mais tu ne veux. Tu refuses d'accepter ça. Parce qu'à tes yeux c'est .. trop facile. Têtu et surtout très con, tu restes sur tes positions, quitte à passer pour un égoïste, ses mots pas les tiens. « arrête avec c'mot, » que tu lui balances à nouveau. Parce que tu le supportes pas. Tu l'acceptes définitivement pas, mais elle continue de le dire.. Encore et toujours. Elle pense qu'à force de se répéter, tu vas l'accepter ? À croire qu'elle te connaît très mal. Y a des choses que tu peux accepter, mais ça.. ça c'est beaucoup trop. Amer sentiment qui refont surface. Toi qui pensais en avoir fini avec elle… erreur fatale. Et là c'est pire que tout, puisqu'elle ne compte pas partir. Elle reste camper sur ses positions et ça ne fait que t'énerver un peu plus.. plus les secondes passent et plus t'en as marre. Tu n'avais plus de positif à son égard depuis un long moment, mais là.. là elle n'arrange rien. Tu n'en es pas au point de souhaiter sa mort, parce que ce n'est pas toi. Juste qu'elle soit bannie de ta vie.. ce qu'elle se refuse à t'accorder. Mine de rien elle arrive à t'arracher un sourire, oui tu es con et elle n'est pas au bout de ses surprises. Parce que ça a toujours été ainsi entre vous.. et même si dans le passé, un passé très lointain… tu as souvent cédé à ses délires.. là, hors de question. Elle peut toujours rêver, tu ne bougeras pas. Oui tu es con et ce n'est que le début de la chanson. Excédé par son attitude, tu finis par poser ton regard sur elle. Parce qu'il y a bien un truc que tu as envie de savoir. Elle joue sa tragédienne grecque devant toi, mais.. est-ce que tu aurais su ? Sans cette maladie et tout son délire ? Est-ce que tu aurais su ? Verdict qu'au fond de toi, tu as besoin de savoir.. mots que tu balances. Trop tard pour revenir en arrière. Pour la première fois depuis le début de son arrivée, vous vous confrontez enfin. Aucun regards qui ne se baissent. Mots qu'elle te sort à nouveau, parce qu'elle n'a peur de rien. Excuse ? « j'en ai rien à foutre de tes excuses. Parce que c'est trop tard pour ça. Mais tu te permets des choses. Tu fais ta grande, mais dans l'fond ? T'es rien. Parce que tu sais très bien que j'aurais rien su. » elle ne peut pas le nier. T'en as rien à foutre qu'elle s'excuse. Trop tard à tes yeux. L'abandon ce n'est pas quelque chose que tu pardonnes. Elle pourra te dire ce qu'elle voudra. Ça ne changera rien. « mais vas-y c'est quoi ta pathétique excuse. » parce que c'est ce que s'est à tes yeux. C'est ce qu'elle est. Mot que tu n'avales toujours pas. Informations que tu digères pas. Ça reste dans le flou, mais rien pour toi. Elle peut dire que ça voudra, ça changera pas ce que tu ressens par rapport à tout ça. T'en voulais pas. Tu n'as rien demandé toi. Et là voilà, elle et sa merde. Est- ce que tu es prêt à savoir ? Parce que dans le fond tu t'es fait une vérité sur tout ça.. dix ans.. t'as eu le temps de te faire une excuse à son départ. De la mettre de côté et de ne plus.. jamais t'attacher. Elle t'a donné une bonne raison pour croire que tu n'étais pas fait pour ça.. et à elle aussi tu lui avais dit dès le départ.. elle savait et pourtant elle a réussi à te faire changer la donne. Pour qu'au final tu aies raison.. les femmes que des emmerdes.. tu finis par t'asseoir sur un siège proche du comptoir, en attendant sa pseudo excuse.. bière en main. Tu l'as peut-être invité chez toi, pour que ça ne dérange pas tes voisins. Tu l'invites pas totalement. Qu'elle reste proche de la porte, là est sa place. Une chance qu'Abby ne soit pas là.. en revanche son microbe oui et il vient de débarquer en jappant.. qu'il est con ce chien, que tu songes.
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Jeu 15 Nov - 19:02
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Chris s’agaçait à chaque fois qu’elle prononçait certains mots. Il ne semblait pas supporter qu’elle parle de leur fils parce qu’il ne se sentait pas père. Elle comprenait sa difficulté à assimiler la nouvelle, mais elle n’avait pas le temps de se sentir désolé pour lui. Elle n’avait pas le temps d’attendre qu’il accepte la vérité. Elle avait besoin qu’il réagisse comme un homme et qu’il l’aide au lieu de se comporter en enfant faisant un caprice. Sa fierté était touchée, son cœur était touché. Il souffrait, mais à ce moment précis cela passait au second plan. Tout ce qui lui importait c’était de sauver son fils. — Quel mot ? Fils ou mourir ? Parce que dans les deux cas il va falloir que tu commences à réaliser ! Lâcha Petra tout en sachant bien qu’il allait sûrement l’insulter. De toute façon, il ne semblait savoir faire que ça désormais. Il n’arrivait pas à faire une phrase sans être impoli, rude ou colérique. Elle se demandait si c’était son départ qui avait fait changer Chris à ce point ou s’il avait toujours été comme ça, mais qu’elle avait été aveuglé par l’amour. Chris recommençait avec sa vulgarité, il la traitait comme une moins que rien. Il pensait sûrement qu’il avait le droit parce que d’autres femmes le laissait faire, mais elle n’était pas un paillasson. Elle avait beau s’en vouloir de ses actions son attitude lui faisait penser qu’elle avait peut-être bien fait de lui mentir. Elle aurait détesté exposé son fils à cette attitude négative. Chris était en colère elle le comprenait, mais il se comportait comme un abruti. Petra avait pensé à parler de son frère parce qu’elle savait qu’il était la seule personne à pouvoir lui faire entendre raison, mais elle n’avait aucune envie de se prendre une gifle. Quelque chose lui disait qu’il en serait capable. Maintenant qu’il admettait à demi-mot vouloir entendre son histoire elle décida de se lancer : — Je ne parlerais pas d’excuse, mais d’explication. Je n’ai pas d’excuse qui justifie le fait de t’avoir caché que j’étais enceinte, j’ai géré cette situation d’une certaine façon, de la seule façon que je voyais à cette époque. Tu vas sûrement me détester encore plus du moins si c’est possible.. Elle disait vrai. Chris allait sûrement avoir envie de la tuer et de ne pas l’aider, mais elle espérait qu’il finirait par entendre raison. Il devait passer outre sa haine pour lui. La seule chose qui importait était la vie de leur petit garçon. Malheureusement Petra se doutait qu’il était bien trop con pour le voir. Apparemment être resté à Island Bay lui avait fait plus de mal que de bien. Petra se donna du courage pour se lancer, pour lui raconter son histoire. Elle avait pensé à comment elle lui dirait la vérité, mais aujourd’hui c’était différent. Il avait encore plus mal réagit que ce qu’elle avait imaginé. Elle devait donc faire avec. — Tout d’abord, je ne savais pas que j’étais enceinte quand je suis partie. Mot quel utilise pour ne pas dire qu’elle l’a quitté. J’avais eu une opportunité et je suis partie comme une voleuse. Quelques semaines après j’ai découvert que j’étais enceinte et si je ne te l’ai pas dis c’est parce que je ne pensais pas garder ce bébé. Je comptais le faire adopter à la naissance, lui donner une chance d’avoir une vraie famille. Soyons honnête, nous n’étions pas prêt à devenir parent. Elle sait qu’il a souffert de sa propre adoption, elle sait qu’il va la détester, mais elle ne peut pas lui mentir. Il doit tout savoir. Il ne comprendra sans doute jamais pourquoi elle avait pensé à l’adoption parce qu’il n’était pas dans sa situation. —Puis quand il est venu au monde je n’ai pas eu le courage de le laisser, je ne pouvais pas, c’était viscérale. J’ai donc pris la décision de le garder. Je pensais qu’il était trop tard pour t’appeler, pour te le dire. Honnêtement j’avais aucune envie de chambouler ta vie et la mienne. Tu es peut-être un sacré con aujourd’hui, mais autrefois tu ne l’étais pas. Je savais très bien que tu ferais tout pour me faire revenir, pour prendre ta place et c’est pas ce dont j’avais envie. Elle marque un silence parce que c’est difficile pour elle de le dire à haute voix. Elle sait qu’elle a été une sacrée égoïste, mais elle essaye d’assumer cela aujourd’hui. — Je m’étais créé une nouvelle vie à Paris, je vivais de ma passion et revenir à Island Bay aurait été un échec. J’ai continué ma vie, j’ai avancé, j’ai élevé notre fils là-bas jusqu’à ce que j’apprenne qu’il était malade et que je n’étais pas compatible. Je ne serais jamais revenue ici si je n’étais pas désespérée de le sauver. Elle marque à nouveau une pause parce qu’il est temps qu’elle lui dise la vérité, il est temps qu’elle lui concède qu’il avait raison. — Alors oui tu as raison si notre fils n’était pas malade je ne te l’aurais sans doute jamais dis. Tu peux m’insulter, tu peux penser ce que tu veux de moi, mais c’est la triste vérité. Tu sais tout maintenant. Fini par lui dire Petra. Elle est terrifiée de la façon dont il pourrait réagir. Elle sait que dire la vérité risque d’aggraver la situation, mais elle est à court d’idée de toute façon.
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Sujet: Re: No good at giving you up (petra) (#) Mar 20 Nov - 16:58
It's 4am, I don't know where to go
Petra & Chris
Mots qui s'alignent. Colère qui augment. Tu l'entends, mais tu ne comprends toujours pas. Tu n'acceptes pas son explication. Parce que dans le fond tu as été blessé et bien plus que tu le laisses croire. Cette blonde n'a pas été n'importe qui dans ta vie. Toi qui ne voulait pas. Tu ne voulais pas de cette histoire. Tu ne voulais même pas d'elle, au début et puis.. bien trop con que tu as été. Tu t'en es voulu d'avoir lâché prise et de l'avoir laissé rentrer dans ta vie. Oui tu lui en as autant voulu à elle, qu'à toi. Parce que si tu étais resté sur tes propos, rien ne serait arrivé. Sauf que tu t'es laissé guider, aveuglé par le potentiel bonheur que tout cela pourrait procurer.. aveuglé par un sentiment qui a naquît en toi.. sentiment que tu n'as pas vraiment retrouvé depuis elle. Enfermé dans ta bulle, t'étais bien.. très bien même. Tu sais que les nanas ne sont bonnes qu'à une chose : foutre le bordel. Voilà ce qu'elle représente à tes yeux, aujourd'hui.. et ça a toujours été ainsi. Toi l'ours mal léché, tu ne voulais pas être en couple. Ne pas dépendre d'une personne.. même si techniquement tu n'as jamais dépendu de quelqu'un.. c'est peut-être pour ça que tu étais bien dans cette relation. Relation qui n'existe plus. Elle n'existe plus à tes yeux et aujourd'hui.. aujourd'hui elle revient, chamboule ta vie. Te balance son monologue, ses arguments et surtout son explication.. l'explication à son départ. À son abandon. Un abandon que tu as mal vécu, elle savait que ça.. ça tu lui pardonneras jamais. Ce sentiment qui est toujours là, recroquevillé en toi. Tel le petit garçon que tu étais.. petit garçon qui a bien grandi, mais qui reste toujours en toi. Image de ce sentiment qui n'arrive pas à disparaître. Image de ce qu'a été le début de ta vie. Et ça, ça elle le savait. Parce qu'elle savait tout de toi. Alors oui tu as mal, très mal digéré votre rupture. La revoir n'est pas de gaîté de cœur, surtout qu'elle ne semble pas vouloir lâcher le morceau. Pire que toi. Tu restes dans ton coin et l'écoutes, mais tu n'arrives pas à calmer la violence qui s'amène en toi. Parce que dans le fond y a plein de choses que tu n'as jamais pu lui dire. Tout ce flux de sentiment qu tu as gardé en toi. Parce que c'est toi. Toi t'es pas du genre à parler, même à Nathan.. tu lui as dit ce que tu voulais lui dire. Tout le reste c'est dans une boîte à l'abri des regards. Une boîte rien que pour toi. Secrets que tu veux enfouir au plus profond de ton être.. respirant un bon coup. Tu sais que tu vas lui donner une réponse.. mais est-ce qu'elle le mérite ? Toi tu apprends tout ça, parce qu'une fois de plus : elle. Elle le décide. Au final, t'as jamais eu ton mot à dire et ça t'énerve un peu plus. Te raclant la gorge. « bien. tu peux partir maintenant. » trois mots, que tu ne cesses de répéter. Trois mots qu'elle ne semble pas intégrer. Tout comme tu ne veux pas intégrer ce qu'elle t'a dit. Non, hors de question. Regard froid. Voix cassante. « j't'arrête tout d'suite. J'ai plus rien à t'dire. » tu te répètes Chris. T'en es conscient. « j'ai jamais eu mon mot à dire dans cette histoire. Tu as pris toutes les décisions, à toi de les assumer à présent. » t'es sec, mais t'en as gros sur la conscience. Tu t'en fous si elle souffre intérieurement. Tu prends conscience qu'au final.. « vu que j'ai rien représenté à tes yeux, j'vois pas pourquoi t'es là. Va faire ta manche ailleurs. Et j'changerais pas d'avis. J'en ai strictement rien à faire de toi, de ta vie. » mot que tu ne dis toujours pas. Mot que tu ne penses toujours pas. T'avançant vers la porte, tu l'ouvres. « j'te dis pas bonne continuation. » tu n'hésiterais pas à en venir aux mains s'il le faut pour la sortir de chez toi. Tu la regardes plus. Elle peut faire de ta vie un enfer, t'en as rien à faire. Cœur qui se serre dans ta poitrine, dégoût dans ta gorge.. sans un regard ou un son, elle quitte ton appartement. Porte qui se claque, iris qui se ferment .. bon débarras que tu songes.. tout en soufflant.. les problèmes ne font que commencer.. t'en es conscient.