on est ensemble jusqu'à ce que l'amour nous sépare

Jensen "Jay" Montgomery

comment laisser ma trace comme la trajectoire des comètes

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. Tu es quelqu'un d'assez réservé. Il te faut bien connaître la personne avec qui tu échanges pour pouvoir avoir des conversations plus développées. Tu comptes sur les doigts de ta main les personnes a qui tu donnes ta confiance aveuglément. Et pour faire partie de cette équipe il te faudra plus qu'une simple soirée passée ensemble. 2. Tu as connu une enfance atypique. Tu es tombé malade à l'âge de 5 ans. Sans trop savoir ce qui te rongeait de l'intérieur, mais après des années d'examens et un déménagement dans un pays étrangers pour trouver les meilleurs docteurs tu es sorti de ce cercle vicieux. Cela t'as probablement permit d'avoir un regard différent sur la vie, tu relativises beaucoup, tu profites de la vie et tu as toujours ce passé qui va impacter tes décisions à venir. 3. Tu as une terrible addiction aux produits illicites. Toujours à la recherche d'une dernier produit pouvant être acheté légalement en pharmacie et te permettant de faire des mélanges et d'inhaler les vapeurs qui te transportent dans un monde parallèle. tu ne sais pas ce que tu recherches en faisant ça, surement oublié les erreurs du passé et pouvoir te reposer ne serais ce que 5 minutes dans un monde ou tout irait pour le mieux. 4. Tu fais des malaises sans aucune explication. Depuis maintenant 2 ans tu as remarqué que tu t'absentait de ton corps pendant un certains temps. Tu ne veux pas retourner à l'hôpital pour passer des examens, tu fuis cet endroit maintenant. Alors t'essayes de cacher cela à tes amis, jusqu'au jour ou tu as provoqué un accident en moto alors que ton meilleur ami se tenait derrière toi. Résultat, trois mois de coma pour Reid et moi qui m'en veut terriblement à penser à la mort que je méritais. Depuis quelques temps ces malaises deviennent de plus en plus présent dans ta vie. Mais tu as peur de comprendre la raison de ces absences. 5. Depuis l'accident de moto qui a conduit ton meilleur ami dans le coma tu perds le fils de ta vie, tu t'en veux terriblement et tu as du mal à reprendre les relations qui te lie avec lui. 6. Tu vis un rêve de gosse, vous savez quand vous dîtes à vos meilleurs amis que dans 20 ans vous vous verrez toujours et partirez en vacances chaque été. Tu fais encore mieux puisque tu vis avec eux quotidiennement. Tu vis dans la maison du grand père de Reid. Et vous êtes 4 avec Reid, Ava et Emrys. 7. Tu les connais depuis que tu as 8 ans. Depuis tes années en primaire ou tu partageait quelques jours dans la semaine avec eux dans la même classe. Ils prenaient même le temps de venir te voir à l'hôpital. C'est à ce moment là que tu as compris que ce seraient tes meilleurs amis. 8. Tes parents sont venus ici dans le but de te guérir de tes symptômes. Choses faites et entièrement rassurée à mes 18 ans sur mon état de santé il était temps de rentrer au Canada. Mais j'ai réussi à les convaincre que je voulais rester ici et vivre de mes propres moyens. Suite à cela tes parents ont accepté ta décision et sont retourné au Canada, tu les vois une fois par ans mais votre relation n'a rien de fusionnelle. Tu leur en veux de ne pas t'avoir donné une enfance "normale" 9. Amoureux, je l'ai déjà été, mais je me lasse très rapidement alors ma plus longue relation a duré 6 mois. Mes sentiments je les caches, et on me le reproche souvent. Je suis le genre de garçon à profiter à droite à gauche sans vraiment se soucier du lendemain car toi même tu ne sais pas si un lendemain existe. 10. Tu développes une passion pour l'écriture depuis l'accident de moto, comme si des mots sur un papier étaient plus facile que d'en parler à tes propres amis. Cette façon d’extériorisé tes problèmes te plait et tu gardes ces écrits très secrètement dans ta chambre.  

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ nekfeu</pris> jensen montgomery

l'histoire de ma vie

Sais tu combien ça coûte de vivre ?

12.Avril.1998 - Encore une après-midi de plus à côtoyer les murs dénués de couleurs, les perfusions se balançant au rythme de tes mouvements. Tu es là, en position assise sur un lit plus grand que toi. Le regard perdu sur un poster représentant un homme se faisant piquer par une aiguille bien trop douce pour représenter la réalité. Tu penches la tête sur le côté pour déchiffrer les quelques mots écrits mais tu ne comprends pas ce qui est écrit. Tu sens une main se poser sur ton épaule c'est celle de ton père qui se tient derrière toi. Il te demande si tu veux jouer à un jeu ou sortir dans le couloir. Tu hausses les épaules, tu as l'impression que le bonheur partait à chaque fois que tu te retrouvais dans cette position. Un silence s'installe. Tu es présent dans ton corps mais ton esprit essaye de s'échapper dans des rêveries plus distractives. La porte s'ouvre et ton attention se porte sur la nouvelle personne entrant dans la chambre. C'est le docteur. Tout le monde se lève en la voyant, quant à toi tu jettes un regard derrière elle dans l'espoir de voir ce que t'attend depuis maintenant deux heures. Rien en vue. Tu n'écoutes pas ce qui se dit non tu te déçois une nouvelle fois en te disant qu'ils ont autres choses à faire que venir te voir. Tu te jures de ne plus jamais attendre quelque chose pour ne plus jamais être déçu. Ton regard tombe sur le sol vitreux de la chambre d’hôpital et une voix vient résonner dans ta tête "Il arrive bientôt ne t'en fait pas" c'est celle du docteur. Je me redresse précipitamment. "Reid ? Il arrive ?" dans une voix enjouée et respirant le bonheur et l'impatience. Celle-ci répond d'un hochement de tête avant de sourire. Jetant un rapide coup d'oeil pour la première fois en direction de ta mère tu vois la tristesse ronger ses yeux. Ton cœur se tord, tu ne comprends pas pourquoi elle est triste alors que Reid arrive. Elle devrait être contente, puisque tu l'es.

12.Avril.2017 -« PUTAIN REID MAIS C’EST QUOI TON PROBLEME ?! » as-tualors que ton meilleur ami venait de sauter sur ton lit alors que tu avais enfin fini par trouver les bras de morphée. « Mon problème, c’est toi, » lance-t-il. Il te faut un long instant pour comprendre que c’est bien Reid qui se tient devant toi. Il était sorti de l’hôpital. Tu savais dans le fond que ce moment arriverait mais pas maintenant, tu n’étais pas prêt. Pourtant tu n’avais pas le choix il fallait cette fois-ci faire face à ta pire crainte. D’une voix rauque surement dû à l'heure matinale de sa visite ou bien dû à ma gorge qui se tord sous les cognements de ton cœur contre ta poitrine. « Je suis désolé… » lui dis-je timidement sans même osez-le regarder dans les yeux. Je n’avais pas le droit de le regarder pas après ce que je lui avais fait. « Est-ce que tu sais pourquoi tu t’excuses même ? » me répond-il de son air incrédule et débile que j’aimais tant chez lui. « Tu t’fous de moi . Je t’ai foutu dans le coma… » lui répondis-je dans la volée alors que voilà des flashs viennent embrumés ma vision. Je me vois, au sol, m’extirpant de la moto qui m’écrasait la cuisse. La visière du casque fêlée et cassée. Tu te rappelles le vent frais frappant tes paupières. L’odeur chaude du sang qui coule de ton nez et qui pénètre dans ta bouche. Tu te rappelles chercher du regard celui de ton meilleur ami, tu te rappelles ne pas comprendre ce qui s'était passé, ne plus te rappeler ce qui s'était passé quelques secondes auparavant. Puis tu te redresses, ton regard balaye la route. Tu ôtes ton casque d’un geste violent, ignorant la douleur dans ton cou. Tu jettes le casque au moment où ton regard tombe sur Reid à 20 mètres de toi, son corps inerte dans un fossé. « C’était par d'ta fauté. Tu’as fait un malaise, tu pouvais pas le prévoir… c’est con, mais ça arrive. C’est après que 'as pas assuré. » « Sérieusement, ça fait deux semaines et demie que j'suis sorti du coma, t’attendait quoi, l 'déluge . » « Tu pensais quoi ? Que j’allais t’en vouloir d’être tombé dans les vapes . On a plus douze ans » ses paroles traversent ton esprit et arrivent à te décrocher de ses visions funestes. Tu essayes de dissimuler un instant les larmes qui te montent aux yeux. Tu as failli le tuer. Tu n’avais pas pris la peine de venir le voir à l’hôpital. Alors que Reid le faisait lorsque nous étions jeunes. Tu n’étais pas un vrai ami pour lui. Peut-être tu lui apportait plus de malheurs que de bonheur. Peut-être fallait-il que tu disparaisses de sa vie,