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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 keep calm and wait our baby (avery)

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MessageSujet: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyDim 7 Oct - 17:39

keep calm and wait our baby
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Rien que d’y repenser, ça me laissait encore sans voix. Cette scène était tellement surprenante, presque surréaliste. Avery s’était montrée sous un autre jour lors de notre dernière altercation. Rarement, pour ne pas dire jamais, je l’avais découvert sous cet angle. Néanmoins, cela s’expliquait par mon attitude. Cette annonce m’avait déstabilisé, au point de dire à haute voix ce que je pensais réellement sur cette grossesse. D’où pourquoi Avery s’était lâchée en m’envoyant d’aller me faire foutre. Tous les deux étions en tort, sachant qu'elle souhaitait garder l'enfant malgré mon avis sur le sujet. Comment rester de marbre après une telle bombe ? Même si dans un premier temps, cela m’avait en quelque sorte assommé pour me l’avoir déballé sans prendre la peine de tâter le terrain avant ça. Devenir père était inconcevable. Ce sujet était évident à mes yeux pour tant de raisons, même si d’autres personnes ne pouvaient pas concevoir mon point de vue. Avery, elle, s’était montrée compréhensible pendant toutes ces années jusqu’à quelques jours plus tôt où elle m’annonçait donc vouloir garder et élever cet enfant fait par accident et ça, peu importe mon avis. Ce dont il me fallait pour commencer à bouillonner à l’intérieur. Puis à l’entente d’autres propos de sa part, cela avait été la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Cependant, bien que je refusais d’assumer cet enfant, je ne pouvais m’empêcher de me questionner, notamment de me projeter dans l’avenir en tant que père avec l’enfant à mes côtés. D’après moi, ça ne pouvait pas s’accorder avec mes mœurs. J’essayais également de représenter dans mon esprit la frimousse de cet enfant, cherchant à savoir s’il allait récupérer quelque chose de nous, ses parents, un physique ou un caractère. Avec mon caractère, Avery allait s’amuser. Au moment où j'y songeais, cela me faisait sourire inconsciemment. J’espérais tout de même qu’il ressemble plus à sa mère pour éviter de faire le rapprochement avec moi-même alors que je m’étais décidé à ne pas endosser ce rôle de père. Cet enfant ne devait pas entrer dans ma vie, de peur de me prendre d’affectation pour lui en plus d’être père en carton. Avec Avery, j’étais certain qu’il grandirait dans de bonnes conditions, voire même choyé après tout ce temps où elle souhaitait devenir mère. Justement, de sortie au centre commercial pour me refaire une garde robe pour cette saison printanière, j’entrevoyais une tête familière dans un magasin pour enfants alors que je dégustais un milkshake à emporter tout en marchant dans l'allée en direction de ma boutique de prédilection. Petite faim ou gourmandise ? Nul doute, la gourmandise ! Celle-ci finirait par me tuer avec un diabète ou je ne sais quelle maladie, j’en profitais en attendant ! Petite anecdote, je n’avais nullement hésité à faire preuve de stratagème pour éviter la file d’attente au coffee shop en faisant du chantage à un serveur ayant l’air d’être interessé par les hommes : un milkshake contre mon numéro. Un succès, sauf qu’en échange, il recevait un faux numéro de ma part. Plutôt drôle, mais ceci était bien la dernière fois que je prétendais être attiré par les hommes. Bref, afin d’être sûr sur la personne sur laquelle j’étais tombé à tout hasard, j’en oubliais ma boisson et m’arrêtais en plein milieu de l’allée du centre commercial pour la discerner au mieux. Désormais, j’étais convaincu. Il s’agissait bel et bien d’Avery. Seule différence après plusieurs mois sans s’être croisé, un ventre arrondi. Ceci me surprenait sur le moment et me poussait à vouloir prendre de ses nouvelles avec cette grossesse malgré notre dernière querelle. Alors, je décidais de me débarrasser du milkshake en engloutissant le reste d’une traite avant d’aller à sa rencontre. Toute de suite, je comprenais mieux aussi la raison de sa venue dans cet endroit, peut-être était-elle là pour commencer à faire les premiers achats pour le bébé si ce n’était du repérage. M’approchant d’elle peu à peu, je remarquais ainsi qu’elle examinait un ensemble de vêtements pour petite fille. Cela m’interrogeait sur le sexe du bébé, une fille peut-être ? Il fallait encore qu’Avery le sache. Celle-ci pouvait vouloir garder la surprises jusqu’au moment fatidique, la naissance de l'enfant. Ça piquait trop ma curiosité à mon goût, sachant ma décision à propos de cet enfant. A sa hauteur, je commençais d’abord par la saluer timidement, puisque d’un côté nous étions en quelque sorte en froid : « Bonjour Avery. » Pour éviter qu’elle se fasse un scénario sur la cause de ma présence dans cet endroit, je décidais de m’expliquer après ça. Après tout, elle pouvait s’imaginer que j’étais ici pour m’intéresser et en apprendre sur les bambins en explorant les rayons de ce magasin dédié à cet univers. Un exemple parmi tant d’autres. « Avec cette nouvelle saison, j’ai besoin de me racheter de nouveaux vêtements et à tout hasard, je tombe sur toi avec ce ventre ... » m'expliquais-je en faisant mine de faire les gros yeux pour exprimer mon étonnement avec un petit sourire au coin de mes lèvres. « Comment tu vas ? J'ai déjà entendu qu'une grossesse n'est pas facile à vivre. » D'autant que je l'abandonnais avec cette grossesse en décidant de ne pas m'intéresser à l'enfant. Aussitôt donc, je reformulais ma question en espérant qu’elle ne m’enverrait pas sur les roses à la suite de notre dernière rencontre quelques mois plus tôt à mon appartement pour me mettre au courant de sa grossesse. « Comment se passe ta grossesse alors ? T'es à quatre mois c'est ça ? »
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyDim 7 Oct - 22:14



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Flâner dans les boutiques pour bébé, c’est presque devenu comme une habitude. La dernière fois, elle avait achetée plusieurs livres sur la grossesse, sur les préparatifs avant l’arrivée du bébé. Elle n’est qu’à son quatrième mois, alors elle a encore un peu de temps. Mais Avery fait surtout du repérage. Elle se renseigne aussi sur internet, pour voir des idées de décoration pour la future chambre du bébé, même si elle ne doit pas tout acheter dès le début de sa grossesse. Cela lui permet de lui faire une liste. Elle rêverait d’être dans un de ses magasins qu’on voit comme dans les films où on a un scan et où on peut bipper les codes-barres de tous les produits qui nous plaisent, pour s’inscrire en même temps sur la liste. Alors qu’elle observait un article, une petite fille lui rentre dedans, et la mère s’excuse auprès de la rousse. Un sourire sur le bout des lèvres, elle lui affirme que ce n’est rien, avant de lui faire un compliment sur sa tenue, pour aborder un peu la conversation. Elle pourra lui demander de l’aide, par rapport à quelques informations dont elle aurait besoin dans les mois à venir, par exemple. « J’adore votre robe. » Une très belle robe, longue, qu’elle porte près du corps. « Je rêve de pouvoir en reporter une comme celle-ci, après. » Oui, parce que pour l’instant, elle a du mal à fermer ses pantalons, alors elle met des ceintures adaptées, pour les faire tenir. Avery sait que bientôt, elle devra acheter des vêtements plus amples, et plus adaptés à sa nouvelle morphologie. La femme discute pendant quelques minutes avec la mère et sa petite fille, avant qu’elle ne retourne à ses occupations. Elle fut de nouveau dérangée dans ses pensées, mais cette fois-ci, par un homme. Et pas n’importe lequel. « Sean ? » Oui, son ex-mari. Présent dans un magasin comme celui-ci. Elle ne peut cacher sa surprise. « Qu’est-ce qu… » Il devait se douter qu’elle allait lui poser cette question, car Sean lui coupe la parole, lui donnant la raison de sa présence dans le centre commercial, et encore plus dans ce magasin spécialisé dans les articles pour bébé, que ce soit des vêtements, des accessoires ou bien même des meubles. On trouve de tout, ici. C’est l’idéal. La rousse pourrait tout acheter. Heureusement qu’elle n’est pas rendue au point d’être une acheteuse compulsive, sinon plus rien ne serait disponible dans le magasin. Sean lui avoue donc qu’il était venu ici pour s’acheter de nouveaux vêtements, et il l’a aperçu. Il s’est donc permis de venir la saluer, remarquant surtout son ventre qui commençait à s’arrondir. Elle en est à son quatrième mois de grossesse, alors forcément, cela commence à se voir. Avery ne peut plus le cacher, comme elle le faisait au début. « Je vois que tu n’as pas perdu ta délicatesse… » Même si il lui avait fait cette remarque avec un sourire en coin, elle ne sait pas trop comment elle doit le prendre. Est-ce que Sean trouvait qu’elle était devenue grosse ? Elle est enceinte, certes, mais ce n’est pas forcément une remarque que l’on aime entendre. On ne peut pas tout mettre sur le coup de la grossesse. Pourtant, elle fait attention à ce qu’elle mange, et tout semblait bien aller au niveau de sa prise de poids, lors de son dernier rendez-vous. La rousse arque tout de même un sourcil, quand son ex-mari lui demande comment elle va, parce qu’il a entendu qu’être enceinte, ce n’est pas tout le temps évident, pas tout le temps facile à vivre. Elle pose sa main sur son ventre, et se met à le caresser, comme un instinct maternel dont elle a pris goût depuis qu’elle a remarqué que son ventre s’arrondissait. Puis, elle porte son regard sur celui se trouvant en face d’elle. « Fais pas comme si ça t’intéressait réellement, Sean, s’il te plait. » Il voulait surement se montrer poli envers celle qui fut sa femme durant plusieurs années. Il a posé la question, sans pour autant vouloir réellement la réponse. C’est obligé. Depuis quand il s’intéresse à sa grossesse ? Elle lui avait pourtant envoyé un message, pour savoir s’il voulait être présent lors du rendez-vous des trois mois, pour avoir la première échographie, où elle a pu voir son bébé pour la première fois. Un moment émouvant pour la rousse, qui aurait tout de même espéré que le père soit présent. Il n’est pas venu, elle s’en doutait. Mais une petite partie d’elle aurait tant aimé qu’il change d’avis. Avery avait compris lors de leur dernière discussion qu’il ne voulait pas de ce bébé, et ce moment lui a prouvé que c’était bel et bien le cas. « Tu m’as promis d’être là pour moi, après le divorce. Franchement, te force pas. T’as pas envie de cet enfant, tu as été très clair là-dessus, alors ne te force pas à venir me parler, à savoir comment on va alors qu’au fond, tu ne veux pas le savoir. » Elle a un ton plutôt calme, puisqu’Avery ne s’énerve pas comme la dernière fois où ils se sont vus, mais la rousse exprime tout de même son étonnement et mécontentement. « On fait notre vie, chacun de notre côté, plus rien ne nous retient à l’autre. Même pas ce bébé. » Oui, parce que ce qu’elle dit n’est pas totalement vrai, puisqu’en effet, leur séparation n’a pas été sans conséquence, par rapport à ce petit être qui pousse dans son ventre. Mais comme elle lui a dit, Sean a été très clair quand il lui a avoué ne pas vouloir que cet enfant entre dans sa vie. Ce bébé n’aura qu’une mère, et la rousse fera tout son possible pour lui donner le maximum.
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyVen 12 Oct - 20:33

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Quand on ne s’en soucie pas, le temps file forcément. Quatre mois déjà étaient passés depuis l’annonce de sa grossesse. Naturellement, son ventre s’était arrondi puisque ce petit être, ou plutôt notre enfant, grandissait en Avery. Ceci me surprenait puisque cette image avec son ventre arrondi me faisait prendre conscience réellement de sa grossesse. Depuis tout ce temps, nous nous n’étions plus croisés, l’évolution de sa grossesse était ainsi un mystère, à l’exception d’un message de sa part, un mois plus tôt, pour me proposer de l’accompagner à sa première échographie. Avec ma décision de ne pas élever cet enfant, je ne tenais pas particulièrement à me mêler de cette grossesse sauf que cette demande inattendue me faisait interroger sur mon rôle, au final. Après réflexion, je déclinais sa proposition, ne sachant pas l’importance de cet événement d’ailleurs. Cet instant devait se vivre à deux, entre parents, tout comme le reste de la grossesse. Avery en était à la moitié du chemin avant l’arrivée de cet enfant tant attendu à ses yeux. A ce moment, ça ne m’intéressait pas plus que ça, mais la voir comme ça semblait avoir eu un effet, peut-être était-ce le début de quelque chose. C’était bien une première de voir Avery ainsi, enceinte et ça, ça titillait ma curiosité pour me décider de venir à sa rencontre alors qu’elle faisait ses achats dans cette boutique pour enfants. Cet univers m’était totalement inconnu entre les biberons, les poussettes et tous les autres accessoires pour élever les enfants. Il fallait être parents pour connaitre tout ça. Du moins, il fallait le vouloir, ce qui n’était pas mon cas. De toute manière, je n’étais pas venu dans cet endroit pour faire des emplettes, car mon seul but était de prendre des nouvelles d’Avery après plusieurs mois sans en avoir eu. D’ailleurs, les expressions sur son visage montraient une interrogation de sa part. « Sean ? Qu’est-ce qu… » Malheureusement, prenant une longueur d’avance en m’expliquant donc sur la raison de ma présence dans ce lieu, celle-ci n’avait pas eu le temps de finir sa phrase. A la suite, je ne pouvais m’empêcher de dire à haute voix le fond de ma pensée à propos de son ventre. Cela me changeait tellement de la dernière fois quand nous nous étions vus pour l’annonce de sa grossesse, malgré ça elle était rayonnante avec ce ventre arrondi. Cependant, elle ne réagissait pas comme je m’y attendais. « Je vois que tu n’as pas perdu ta délicatesse… » Cette remarque me faisait lever les yeux au ciel. Toutefois, sachant ma maladresse légendaire, je décidais de le formuler autrement. « T’avais le ventre plat la dernière fois qu’on s’est vu tout de même, ça change forcément. » lui expliquais-je afin qu’elle ne prenne plus mal mon observation précédente. Puis, Avery se mettait à caresser son ventre avec l’une de ses mains. D'après moi, une manie de femme enceinte. J’en déduisais également que cet enfant tant désiré devait déjà avoir de l’importance pour elle pour avoir un tel geste. Après ça, je lui demandais comment elle se portait avec sa grossesse pour avoir entendu qu’une grossesse n’était pas facile à vivre pour une mère, mais là encore, quelque chose coinçait.  « Fais pas comme si ça t’intéressait réellement, Sean, s’il te plait. » A cet instant, un soupir s’échappait inconsciemment de ma bouche. Par ses propos, cela me faisait comprendre qu’elle était clairement sur la défensive. Plus que je ne l’aurais pensé, Avery m’en voulait sûrement de mes choix vis-à-vis de l’enfant. Pourtant, elle connaissait bien mon avis sur le sujet. A moins qu’un jour ou l’autre, quelque chose me fasse changer d’avis. Il m’en faudrait sans doute beaucoup pour m’intéresser à cet enfant. Justement, Avery allait me remémorer mon ignorance sur sa grossesse. « Tu m’as promis d’être là pour moi, après le divorce. Franchement, te force pas. T’as pas envie de cet enfant, tu as été très clair là-dessus, alors ne te force pas à venir me parler, à savoir comment on va alors qu’au fond, tu ne veux pas le savoir. On fait notre vie, chacun de notre côté, plus rien ne nous retient à l’autre. Même pas ce bébé. » Ce bébé était tout de même le fruit de notre amour passé, mais elle était tellement mécontente et me l’exprimait bien tout en gardant son calme cette fois-ci. Celle-ci me partageait en autre qu’elle avait bien retenu, lors de notre dernière lacération, que je ne désirais pas de l’enfant qu’elle portait ni même de le connaitre. Avery n’hésitait pas à appuyer sur ce dernier point. Pour éviter d’en venir à la même ambiance qu’au moment de l’annonce de sa grossesse, je faisais en sorte de la réconforter sur ma réelle intention afin qu’elle arrête de croire que je faisais semblant de m’intéresser à elle. « Si ça ne m’intéressait pas, je ne te l’aurais pas demandé … Je ne suis pas du genre à faire semblant, tu le sais. Même si je ne veux pas de cet enfant, ça ne m’empêche pas de te demander comment tu te portes, toi, avec cette grossesse, car ne crois pas que je ne m’intéresse plus à toi depuis l’annonce de ta grossesse. » Après tout, nous avions tout de même partagé tant de choses lorsque nous étions ensemble. A croire qu’elle avait oublié notre histoire. Je décidais de marquer un court temps d’arrêt pour qu’elle puisse déjà assimiler ça avant de continuer : « Justement, je t’ai promis d’être là pour toi après le divorce. Tu peux toujours compter sur moi si t’as besoin d’aide, notamment financière comme je te l’ai proposé d’ailleurs. Un enfant ça représente tout de même un coût. D’autant que t’as bien fait un geste pour moi à notre divorce avec ma voiture, donc laisse-moi te rendre la pareille comme ça. » Certes, je n’avais nullement oublié ce geste qu’elle m’avait fait à la dernière minute durant la signature des papiers du divorce. Cet événement était tellement émouvant, en plus de ça elle me faisait ce cadeau de me laisser ma voiture pour éviter de la vendre et récupérer dessus la part financière de notre divorce. « Sauf, si tu tiens vraiment à ce que je ne m’embête plus. » finissais-je par conclure. Avery allait décider de la suite, à savoir si elle souhaitait finalement prendre la perche que je lui tendais pour l’aider dans sa grossesse ou alors la laisser tranquille pour un temps indéterminé.
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyDim 21 Oct - 21:30



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Elle tentait de mettre toute la colère qu’elle peut ressentir pour son ex-mari de côté, pour ne pas faire une scène dans ce magasin. Après tout, elle a vu de belles choses, de belles trouvailles pour la future chambre de son bébé. Ce serait vraiment dommage qu’elle soit virée du magasin à cause d’une embrouille avec Sean, et qu’elle ne puisse pas retourner plus tard là-bas. La rousse, elle se voit venir faire ses emplettes ici, quand elle prendra le temps pour s’attaquer à la seconde chambre dans l’appartement, pour la changer en chambre de bébé. Elle a l’idée de la décoration en tête, puisqu’elle s’appuie de beaucoup de meubles et d’accessoires qu’elle a pu voir dans ce magasin. Elle déprimerait s’il fallait tout recommencer dans sa tête. Sean l’a vu de loin, et il est venu la saluer, lui parler. Il manque de tact, comme habituellement. D’un côté, Avery est heureuse de voir que ce point de caractère n’a pas changé chez celui avec qui elle a partagée tant d’années. Il se met donc à lui parler de son ventre arrondi. Elle qui trouve qu’elle commence à ressembler à une baleine, c’est vexant. Après tout, c’est une réaction un peu normale chez une femme enceinte. Avery se souvient de sa discussion avec Judith, lorsqu’elle a appris pour sa grossesse. Son amie se caractérisait comme étant une baleine, et la rousse l’avait rassurée, en lui disant que ce n’était pas le cas. Et voilà que maintenant, c’est elle qui le dit. Elle observe Sean, avant de lui répondre. « C’est un peu normal, en même temps. Il y a un petit bébé là-dedans. » Cette remarque, elle l’a fait en pointant le doigt vers son ventre. Oui, maintenant tout le monde peut savoir qu’elle est enceinte, puisqu’elle ne peut pas réellement le cacher. Avery est enceinte. C’est tout à fait normal chez une femme de vouloir montrer ses rondeurs, une fois qu’elles sont apparentes. Elle, elle a eu un peu plus de mal au début, parce qu’il fallait qu’elle trouve une excuse à donner aux curieux. Sean vient à lui demander comment elle allait, et la rousse, elle est surprise. Il lui avait quand même fait comprendre qu’il ne voulait pas entendre parler de cette grossesse, alors elle a le droit d’être étonnée. Le ton d’Avery est un peu montée, sans pour autant que les autres clients du magasin se tournent vers eux, lui demandant d’arrêter de faire comme s’il s’intéressait réellement à son état, parce qu’elle sait que ce n’était pas le cas. Mais Sean trouve tout de même quelque chose à redire. Comme quoi, s’il ne s’intéressait pas, il ne lui aurait surement pas demandé. « Tu peux très bien le faire par politesse. » Oui, c’est tout ce qu’elle avait trouvé à dire. Après tout, il doit avoir encore un minimum de respect pour elle. Elle qui a été sa femme pendant quelques années. Et puis, tout se passait bien entre eux, avant cette première grossesse non désirée, qui est venue tout chambouler dans leurs vies. « Certes, admettons alors que tu t’intéresses à mon état, parce que tu tiens un minimum à moi. » La rousse, elle marque un temps d’arrêt suite à cette remarque, histoire de voir un peu sa réaction, avant de reprendre la parole, et de lui avouer. « Je vais bien. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant. » Peut-être qu’il le prendra mal, mais elle s’en fiche pas mal. Avery, elle est heureuse. Elle n’a peut-être plus de mari, mais elle a un enfant qui va naitre d’ici quelques mois, et elle est prête à lui donner tout l’amour possible, pour que cet enfant ait suffisamment d’amour pour qu’il s’épanouisse, comme pour combler le manque d’un père, par exemple. Avery se met à parler de cette promesse qu’il lui avait faite, comme quoi il serait présent pour elle, après leur divorce, et qu’elle peut compter sur lui, à tout instant. Les conditions sont différentes, désormais. Il ne perd pas de temps pour lui répondre, en lui disant qu’il peut encore compter sur lui, et qu’il répondra présent si elle a besoin d’argent. Elle lui a dit non, auparavant. Son avis ne changera pas, et il faut croire que celui de Sean non plus. Il veut même lui rendre la pareille, par rapport au geste qu’elle a fait pour lui, concernant sa voiture. « Tu ne lâcheras pas l’affaire, hein ? » Elle se met légèrement à rire, suite à cette remarque. Il est persistant, elle le sait. Il le lui a démontré plusieurs fois, auparavant. Elle ne préfère rien lui dire, ne sachant pas réellement si elle doit accepter ou non son aide financière. Si elle tenait à ce qu’il ne l’embête plus ? « Arrête, ne dis pas de bêtises. » Elle soupire, un instant. « Je t’ai proposé de venir à la première échographie, alors que tu m’avais dit ne pas vouloir entendre parler de cet enfant. Je ne l’aurais pas fait, si je voulais réellement que tu me laisses tranquille. » Elle se rappelle de leur conversation par message, quand elle lui a donné le jour et l’heure de son rendez-vous pour sa première échographie, celle où elle a pu voir son petit bébé, le petit pois qui grandit en elle. Il n’a pas donné suite, et elle a attendu quelques instants, au début du rendez-vous, au cas où il arrivera, demandant au médecin d’attendre quelques minutes, si jamais Sean se serait pointé, avec du retard. Mais il n’est pas venu. « A propos de ça… » Avery fait une mine un peu d’enfant qui avouant une bêtise. « Je tiens à m’excuser, pour mon comportement de la dernière fois. J’me suis tellement emportée contre toi. Ça m’ressemble pas du tout. » Elle s’en voulait de lui avoir dit des mots qu’elle ne prenait même pas la peine de prononcer auparavant. Avery n’a jamais été quelqu’un de vulgaire, et pourtant là dernière fois, elle n’a pas été très polie. « J’sais pas ce qui m’a pris, les hormones surement. » Une mince sourire en coin, un peu comme si la rousse cherchait à détendre un peu l’atmosphère entre eux deux. Parce que quoi qu’il arrive, Sean a encore une place très importante dans sa vie, même si c’est assez compliquée, par rapport à la situation, et au fait que Sean ne veut pas être dans la vie de leur enfant à naitre. « Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? J’veux dire, après que je t’ai annoncée être enceinte, tu voulais rien savoir, et là, t’es dans un magasin pour enfants, à me poser des questions sur ma grossesse… » Quelque chose a dû changer pour qu’il soit là, non ? Ça semble tellement irréaliste, que la rousse est persuadée qu’il s’est passé un truc.
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyMer 24 Oct - 14:12

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Pour connaitre Avery après toutes ces années, je pouvais ressentir une certaine tension dés mon arrivée auprès d’elle dans ce magasin où les enfants de tout âge sont mis à l’honneur. Pourtant, malgré cette situation tendue, j’essayais tant bien que mal d’avoir de ses nouvelles. « Tu peux très bien le faire par politesse. » Peut-être, mais je ne me force jamais à demander comment quelqu’un se porte par simple politesse, sauf peut-être à mon supérieur hiérarchique au commissariat dans le but de lui cirer les pompes. Il s’agissait là de mon ex-femme, celle ayant tout de même de l’importance à mes yeux même après notre divorce pour avoir partagé un bout de ma vie pendant plus de dix ans, en plus de m’avoir supporté durant toutes ces années. De toute manière, Avery ne semblait pas prendre ça au sérieux. A ce rythme, à se renvoyer la balle, je pourrais perdre patience et finir par la laisser faire ce à quoi elle consacrait son temps. « Certes, admettons alors que tu t’intéresses à mon état, parce que tu tiens un minimum à moi. » Au final, elle se décidait à vouloir admettre que je m’intéressais à elle pour une raison dont j’ignorais. Celle-ci s’était sans doute remémorée nos années partagées ensemble, justement. Si ce n’était pas le cas, autant lui spécifier quand même par ma réflexion qu’elle n’était pas n’importe qui. « C’est pas comme si tu es une inconnue. » Après ça, si elle ne voulait pas répondre à ma question, j’allais surement reprendre ce pour quoi j’étais venu dans ce centre commercial pour éviter de se prendre la tête. Alors, je comprendrais qu’une certaine amertume était née bel et bien à mon égard après notre dernière altercation au sujet de sa grossesse. « Je vais bien. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant. » Ca y est, elle s’était décidée à me dire comment elle allait. Au moins, elle se montrait sincère par ces propos et prouvait que sa grossesse lui était bénéfique. Ça ne m’étonnait guère puisque son souhait de devenir mère était sur le point de se réaliser après toutes nos péripéties. Ce n’était plus qu’une question de mois avant de voir naitre son enfant et pouvoir profiter pleinement de ce rôle. Je ne doutais nullement qu’elle serait une mère exemplaire. D’ailleurs, alors qu’Avery me rappelait ma promesse d’être là pour elle après notre divorce, je lui proposais une aide financière pour la soutenir en quelque sorte à élever cet enfant, car ma promesse tenait toujours. Même si elle allait surement refuser une seconde fois ma proposition, je ne risquais pas de la laisser entendre raison cette fois-ci pour m’avoir fait un geste lors de notre procédure de divorce. « Tu ne lâcheras pas l’affaire, hein ? » me demandait-elle en ricanant. Celle-ci se doutait bien de mon intention. « Tu me connais assez pour le savoir. » lui répondais-je avec un sourire au coin de mes lèvres. Il ne restait plus qu’à savoir si elle acceptait mon aide financière ou non. D’après moi, Avery allait finir par accepter sachant que ce magasin était lieu à la tentation avec tous les produits proposés pour les enfants. D’un autre côté, je lui proposais aussi de ne plus l’embêter définitivement. A cet instant, elle devait choisir. « Arrête, ne dis pas de bêtises. Je t’ai proposé de venir à la première échographie, alors que tu m’avais dit ne pas vouloir entendre parler de cet enfant. Je ne l’aurais pas fait, si je voulais réellement que tu me laisses tranquille. » Décidément, Avery faisait attendre ses réponses. Néanmoins, elle me faisait comprendre que ma dernière proposition ne l’intéressait pas. Pour preuve, elle m’avait envoyé un message me mettant au courant de sa première échographie. A ce moment, je ne savais pas quoi faire, tiraillé entre deux situations : celle de m’impliquer finalement dans sa grossesse en assistant à cette échographie ou de garder la même optique en ne voulant rien entendre de cet enfant pour ne pas m’y attacher. Pour ne pas la froisser, je préférais rester silencieux à ce sujet. « A propos de ça… » Aussitôt après ses quelques mots, Avery prenait un air enfantin, tel un enfant après avoir fait une bêtise. Nul doute, elle regrettait quelque chose. « Je tiens à m’excuser, pour mon comportement de la dernière fois. J’me suis tellement emportée contre toi. Ça m’ressemble pas du tout. » En effet, Avery s’était lâchée alors qu’elle venait pour me mettre au courant de sa grossesse avant de claquer la porte derrière elle. Pour la voir rarement ainsi, j’en étais resté bouche bée. « J’sais pas ce qui m’a pris, les hormones surement. » Ceci était une explication à son comportement. D’ailleurs, j’aurais du y penser plus tôt. « D’accord, je comprends mieux alors. Jamais, je ne t’ai vu comme ça. Tu m’as laissé sur le cul » Me remémorant la scène, je ne pouvais m’empêcher de pouffer de rire. D’un côté, je ne lui en voulais pas d’avoir réagi ainsi pour lui avoir partagé sans filtre que je ne désirais pas que cet enfant entre dans ma vie, ce dont Avery m’évoquait le souvenir. « Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? J’veux dire, après que je t’ai annoncée être enceinte, tu voulais rien savoir, et là, t’es dans un magasin pour enfants, à me poser des questions sur ma grossesse… » Forcément, elle s’interrogeait sur mon changement d’opinion pour m’intéresser à sa grossesse à ce moment. Même s’il m’arrivait de penser inconsciemment à mon futur enfant, Avery était la principale à attiser mon intérêt. D’autant plus, pour n’avoir eu aucune nouvelle pendant quatre mois, sans compter son dernier message. « Disons que j’ai pris conscience réellement de ta grossesse en te voyant avec ce ventre, donc j’ai envie de te soutenir dans cette grossesse finalement en te proposant mon aide financière déjà. Tu en dis quoi ? Je suis sûr que t’as repéré des trucs, d’ailleurs ! » Avant même d’avoir sa réponse, j’enchainais en lui demandant ce dont elle avait besoin. Après tout, elle avait peut-être déjà acheté quelques babioles pour le bébé. « Tas besoin de quoi ? Poussette, meubles, vêtements ? Profite, t’as ma carte bleue. » Où comment rendre tout sourire une femme. A l’inverse, l’homme prêtant sa carte bleue préfère pleurer en imaginant tout l’argent jeté par les fenêtres. Néanmoins, pour pouvoir acheter tous ces objets ô combien importants pour élever un enfant, fallait-il encore savoir son sexe. « D’ailleurs, tu sais son sexe ? Ça serait bête qu’on achète du rose si au final c’est un garçon. Ça fait tout de suite moins viril. »
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyDim 28 Oct - 18:21



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Elle reste persuadée que ce n’est que par simple politesse qu’il est venu la voir, et qu’il a commencé à discuter avec son ex-femme dans ce magasin. Et puis, il n’a pas tort lorsque Sean lui dit qu’elle n’est pas une inconnue pour lui. La rousse se met doucement à sourire avant de porter doucement son attention sur celui qu’elle a tant aimé. « Oui, peut-être. » Ils ne sont pas des inconnus, c’est certain. Avec un passé comme celui qu’ils ont partagés durant plusieurs années, on ne peut pas être recalés au rang d’inconnus. « Bon, en ce moment, on peut pas vraiment dire qu’on est proche. » Elle tient tout de même à le préciser, parce qu’après tout, Sean et elle ne se sont pas parlés depuis qu’elle lui a annoncée être enceinte, et attendre un enfant de lui. La séparation a été quelque peu douloureuse pour la rousse. C’est difficile de mettre un terme à une histoire qui a tant compté pour elle. Elle savait que ça n’allait pas être évident, surtout avec les sentiments encore bien présents. Mais il faut dire que le refus de la part de son ex-mari pour s’investir dans cette grossesse lui a permis d’avoir un électrochoc. Cela lui a permis de mettre un point final à leur histoire et à commencer à aller de l’avant, à se focaliser sur son avenir, et celui de son bébé à naitre. Être enceinte, ce n’est pas tout le temps pratique, surtout quand ses hormones se mêlent à son humeur assez changeante. Quand elle a vu Sean pour la dernière fois, elle avait tellement envie de le claquer, de le remettre à sa place et qu’il arrête de se comporter comme un véritable connard envers elle. Et là, elle avait autant envie de le frapper quand elle a vu que c’était lui qui venait lui parlait alors qu’elle était tranquillement en train de prévoir des achats pour la chambre de bébé. Mais au bout de quelques minutes de discussion, elle s’est assagie, et Avery parle bien plus calmement. La rousse va même lui avouer son ressenti. Elle se sent bien, si bien. A croire qu’être enceinte la rend encore plus heureuse qu’elle ne pouvait l’être auparavant. Comme quoi, c’était vraiment ce qu’il lui manquait pour l’épanouir pleinement. Avery n’a peut-être plus l’amour de sa vie, mais elle a cet enfant qui grandit en elle. Elle le comblera d’amour, suffisamment d’amour pour qu’il ne manque de rien. La rousse se met légèrement à rire quand Sean entame, une nouvelle fois, la conversation sur la compensation financière par rapport au fait qu’elle lui ait laissé sa voiture lors de la signature des papiers du divorce. Elle ne demandait vraiment rien en retour, et Sean la connait assez pour savoir que ce n’est pas son genre de demander quelque chose en retour. Oh non. Elle n’est pas comme ça. Tout comme elle le connait, et Sean le lui rappelle bien, après qu’elle lui ait dit qu’il ne lâcherait pas l’affaire de lui rendre la pareille. « Bien entendu. » On ne peut pas oublier en un claquement de doigt, toutes ses années qu’ils ont passés ensemble. Il venait de faire un pas en avant, malgré le fait qu’elle lui ait dit clairement d’aller se faire voir, la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Alors forcément, quand il lui demande si elle voulait qu’il arrête de l’embêter, elle avait envie de le prendre par la main, pour lui dire de rester. Fort heureusement, elle n’en arrive pas là, puisqu’il ne part pas, et elle lui avoue qu’elle ne voulait pas qu’il la laisse tranquille. Certes, elle aurait aimé qu’il soit présent pour ce bébé, mais elle ne peut pas le forcer non plus. Ce serait malsain. Avery en vient à s’excuser pour son comportement de la dernière fois, elle s’est emportée contre lui, et ce n’est pas du tout elle. La rousse est tout de même plus douce, normalement. Et elle ne dit pas de grossièreté. Jamais. Ou très rarement, bien entendu. En entendant la remarque de Sean, Avery se met à rire, mêlant le sien avec celui de son ex-mari, qui rigolait aussi de la situation. « J’étais tellement en colère sur le coup. C’était comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de mon corps, et disait toutes ses conneries à ma place. » Bon c’était bien loin d’être le cas, mais c’était la seule explication plausible qu’elle pouvait donner. « Je me suis rattrapée sur tant d’années sans vulgarité. » Le sourire encore présent sur ses lèvres, Avery se met une nouvelle fois à rire de la situation, se remémorant à son tour la scène de la dernière fois, lorsqu’ils se sont vus et qu’ils se sont disputés. C’était tout de même assez violent, puisqu’elle a été assez vulgaire. Elle se calme un instant, avant que la rousse ne lui demande ce qui l’a fait changer d’avis. C’est vrai. Sean ne voulait rien savoir sur sa grossesse et sur ce bébé à venir. Et là, il se trouve dans un magasin pour enfants, à lui poser des questions. Il ne faut pas oublier qu’Avery est de nature très curieuse, alors il devait bien se douter à tout instant, qu’elle allait lui poser la question. Il lui avoue prendre conscience de son état, surtout en voyant son ventre, ce qui fait sourire Avery. « C’est que bébé commence à prendre de la place, là-dedans. » Instinctivement, elle passe sa main sur son ventre, pour le caresser. C’est bien quelque chose que les femmes enceintes font tout le temps, sans vraiment s’en rendre compte parfois. La cohabitation n’a pas été évidente au début pour tous les deux, mais finalement, tout se passe pour le mieux. Elle est très bien suivie, par rapport à son âge, et par rapport à sa situation. La rousse s’apprêtait à lui répondre par rapport à son aide financière, qu’il arrive à placer une fois encore, mais Sean prit les devants, en lui demandant ce dont elle a besoin. « Je venais surtout en repérage, pour l’instant. On dit qu’il ne faut pas se précipiter à tout acheter les premiers mois. » Elle tente d’être raisonnable. La tête de Sean par rapport à cette remarque l’a fit sourire. « Me regarde pas comme ça. C’est la vérité. C’est ce qu’ils disent dans les livres de grossesse. » Elle en a acheté, bien entendu. Plusieurs, d’ailleurs. Beaucoup trop même. « T’as pas peur en me disant que j’ai ta carte bleue. Ce magasin est une pure merveille, je voudrais tout acheter. » Il ne faut pas qu’il s’inquiète, elle ne lui fera pas ce coup-là. « J’apprécie ton aide, sincèrement. » Par cette remarque, elle acceptait qu’il lui donne un coup de main. Elle ne peut pas le nier, ce n’est pas évident de gérer une grossesse toute seule, sur le point financier du moins. Quelques mois plus tôt, elle aurait pu dire qu’elle avait le soutien de ses parents, mais ils se sont brouillés. Il faut dire qu’ils n’appréciaient pas Sean, alors quand ils ont su qu’ils se séparaient, son père ne pouvait s’empêcher de faire des remarques sur ce point. Et quand Avery leur a annoncé sa grossesse, c’était un peu le coup de grâce. Pour l’instant, elle ne leur parle plus. Elle se perd un peu dans ses pensées, mais elle revient vite à la réalité quand Sean s’adresse de nouveau à son ex-femme, en lui demandant si elle connait le sexe du bébé. Portant de nouveau sa main sur son ventre, elle esquisse un sourire. « J’ai pas voulu savoir. La surprise, c’est bien aussi. » La rousse tente de rester la plus sérieuse possible, avant que son sourire vienne la trahir. « Tu penses réellement que c’est possible pour moi de ne pas vouloir savoir ? Je suis tellement curieuse. Non, c’était hors de question d’attendre plus longtemps. » Elle a pu voir son bébé lors de la dernière échographie, et elle en a même versée une larme. Mais elle ne le dira pas. Elle voit au regard de Sean qu’il veut avoir la réponse à son tour, et d’un côté, ça lui fait plaisir de le voir s’investir un peu dans ce projet de vie. « Bébé n’était pas forcément bien placé, alors il faudra attendre la confirmation lors de la prochaine échographie, mais il semblerait que ce soit une fille. » De quoi la ravir d’autant plus.
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyVen 2 Nov - 17:36

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Après une bataille acharnée, en quelque sorte, Avery s’était décidée à rendre les armes. Il ne manquait plus qu’à lui faire accepter ma proposition de lui acheter le nécessaire pour le bébé dans le but de lui apporter mon soutien dans sa grossesse et la remercier aussi de son geste à mon égard lors de notre procédure de divorce. Ceci me permettrait de lui rendre la pareille. Avery finissait même par s’excuser de son comportement lors de notre dernière altercation au point de me laisser bouche bée, ce dont je lui partageais. Cette réflexion la faisait rire en plus de ça, de quoi détendre l’atmosphère. Forcément, la voir ainsi laissait apparaître un sourire sur mes lèvres. Celle-ci s’en voulait tellement qu’elle continuait de s’expliquer à ce sujet. « J’étais tellement en colère sur le coup. C’était comme si quelqu’un d’autre avait pris possession de mon corps, et disait toutes ses conneries à ma place. Je me suis rattrapée sur tant d’années sans vulgarité.  » Pour éviter de lui faire regretter davantage ce comportement, je lui faisais comprendre qu’elle ne devait pas autant s’en vouloir sachant que cette attitude n’était nullement attachée à elle. « C’est sur que t’as de la marge pour rattraper ça. Pis, ça te donne un certain charme. » lui répondais-je avec une pointe d’humour. Après ça, je lui confiais avoir pris conscience de sa grossesse en tombant à tout hasard sur elle dans ce magasin avec ce ventre arrondi. Celle-ci n’était enceinte que de quatre mois, pourtant son ventre semblait plus impressionnant à mes yeux. A croire que de la voir dans cette posture me troublait. « C’est que bébé commence à prendre de la place, là-dedans. » De quoi expliquer son ventre arrondi, mais j’étais bien lucide pour le savoir. Je n’hésitais pas ensuite à la relancer sur mon aide financière. A défaut d’élever cet enfant, cette proposition était la bienvenue d’après moi. Il fallait encore qu’elle l’accepte. D’un caractère déterminé, je ne pouvais pas la laisser refuser cette offre d’où pourquoi je ne perdais pas de temps à lui demander ce dont elle avait besoin pour le bébé. Nul doute qu’avec son impatience d’accueillir ce bébé, elle devait avoir repérée quelques produits déjà. « Je venais surtout en repérage, pour l’instant. On dit qu’il ne faut pas se précipiter à tout acheter les premiers mois. » Ainsi, je comprenais qu’Avery lisait ces stupides bouquins pour préparer au mieux l’arrivée du bébé. D’un côté, si ça pouvait la rassurer. Cependant, je ne me retenais guère de montrer mon incompréhension par un regard perplexe tout en la regardant. « Me regarde pas comme ça. C’est la vérité. C’est ce qu’ils disent dans les livres de grossesse. » A quoi bon vouloir la perfection en s’informant à travers des livres de grossesse à n’en plus finir, sachant que la mère parfaite n’existe pas. Chacun de nous a des qualités et défauts. D’ailleurs, j’exprimais mon avis à ce sujet. « Quelle connerie ! Si t’as envie d’acheter un produit pour le bébé, tu ne vas pas te retenir tout ça parce qu’un bouquin le dit. D’autant que tu l’attendais ce bébé. » A la suite de mes mots, pour la convaincre de sauter le pas, je lui proposais de profiter de ma carte bleue. Si après ça elle rechignait, je pouvais mettre la faute sur ses hormones alors. Aucune femme ne réfléchirait une seule seconde à prendre cette carte. « T’as pas peur en me disant que j’ai ta carte bleue. Ce magasin est une pure merveille, je voudrais tout acheter. » Je ne m’en inquiétais pas plus que ça, car je savais pertinemment qu’elle ne ferait pas en sorte de me ruiner. A l’inverse, mon banquier ne risquait pas de la laisser faire de toute manière. « Fais toi plaisir, alors. » lui faisais-je en dernière réflexion pour l’inciter à acheter. Avery allait-elle enfin se décider ? « J’apprécie ton aide, sincèrement. » Voilà, elle était décidée à accepter mon aide. A ce moment, un sourire de vainqueur était apparu sur mon visage. Il ne lui restait plus qu’à choisir ce qu’elle souhaitait parmi une multitude de produits proposés dans ce magasin dédié aux enfants. « C’est normal. Que je le veuille ou non, c’est mon enfant après tout. » concluais-je, au final. Par mes propos, je progressais légèrement dans mon opinion sur cet enfant puisque j’admettais enfin qu’il était le mien. Avant ça, il m’était presque inconcevable de dire ça. Alors, je m’empressais, sans plus tarder, d’aller chercher un caddie pour qu’elle puisse commencer à choisir ce qu’elle souhaite. De retour auprès d’elle, je commençais d’ailleurs à m’intéresser à l’enfant en demandant son sexe à Avery, à moins qu’elle ne le sache pas encore. Cette information allait nous aider dans les achats. « J’ai pas voulu savoir. La surprise, c’est bien aussi. » Pensant en apprendre sur le sexe de notre futur enfant, j’étais déçu de prendre conscience que ma curiosité n’allait pas être comblée. Cependant, à la suite de ses mots, ce sourire sur son visage m'interrogeait. Pour la connaitre, elle me cachait quelque chose. « Tu penses réellement que c’est possible pour moi de ne pas vouloir savoir ? Je suis tellement curieuse. Non, c’était hors de question d’attendre plus longtemps. » Ainsi donc, elle savait le sexe de l’enfant. Tel un enfant, je souhaitais connaitre la réponse dans l’immédiat. « Alors, tu le sais ! C’est un garçon ?! » Pour tout dire, les garçons étaient nombreux dans ma famille alors pourquoi pas continuer dans cette lancée. Au contraire, j’imaginais plutôt qu’Avery voulait une fille. « Bébé n’était pas forcément bien placé, alors il faudra attendre la confirmation lors de la prochaine échographie, mais il semblerait que ce soit une fille. » Avery me résumait là sa dernière échographie, celle surement où je n’étais pas auprès d’elle. Cette pensée se dissipait très vite à l’attente de sa supposition. D’abord, je préférais prendre ça pour une plaisanterie. « Une fille ?! Tu essayes de me chagriner là ? » lui demandais-je avec une pointe d’humour, peu convaincu par son hypothèse. Voyant son visage sans réelles expressions, j’en concluais que je m’étais trompé et me faisais à cette idée. « Dommage, t’auras une chieuse. » lui disais-je en plaisantant, bien sûr. Au fond, les filles sont nées pour embêter le monde. Qui ne le sait pas ? Néanmoins, je n’avais guère eu à me plaindre d’Avery lorsque nous étions ensemble. Celle-ci était l’exception à la règle, car à l’inverse, elle était agréable en plus d’être séduisante. Avec elle, je pouvais même mener une vie de pacha jusqu’à ce que tout ceci se termine à cause de ce fameux incident, son avortement. Bref, il ne fallait pas oublier ce pourquoi nous étions tous les deux dans ce magasin. De mon emplacement, je pouvais voir des meubles pour aménager une chambre d’enfants. « Bon, est-ce que tu as une chambre déjà ? » N’attendant même pas après sa réponse, je commençais à me diriger vers ce rayon tout en poussant le caddie avant de m’arrêter devant un lit tout rose. « Je parie que tu la vois en rose, du coup ? » lui demandais-je tout en tirant la langue pour exprimer mon dégout pour cet couleur. En y réfléchissant, après avoir acheté cette chambre, il faudrait bien monter les meubles. Avery n’était pas en mesure de s’en occuper, d’où pourquoi je décidais de lui proposer mon aide. « Au besoin, je te la montrerais si tu veux. »
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptyDim 11 Nov - 17:30



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Les nausées, les sautes d’humeur, les restrictions alimentaires… Et tous les inconvénients qu’on peut avoir quand on est enceinte. Cela pourrait faire peur à bien plus d’une femme, mais ce n’est pas le cas pour la rousse. Il faut dire qu’elle est tellement heureuse d’être enceinte qu’elle ne tient pas compte de tous les petits points négatifs qui peuvent venir avec. Ce n’est pas ce qui va la déranger. Bon, par contre, ses sautes d’humeurs peuvent peut-être déranger d’autres personnes. Quand on voit comment elle s’est emportée envers son ex-mari, la dernière fois qu’ils se sont vus. Avery est venue le voir pour lui annoncer qu’elle était enceinte. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il l’a prenne dans ses bras, et voir même qu’il se met à pleurer de bonheur. Non, la rousse a tout de même les pieds sur terre. Elle se doutait bien qu’il n’allait pas prendre très bien la nouvelle, qui était plutôt bonne pour la femme. Comme quoi, chaque personne réagit différemment. C’est pourquoi, Avery tenait à s’excuser auprès de Sean pour son comportement, et pour les mots qu’elle a pu prononcer à son égard. Il venait de faire un effort envers elle, en lui proposant une nouvelle fois son aide financière. Elle doit bien s’excuser auprès de lui, pour tenter un minimum de calmer un peu les choses entre eux. Après tout, on ne peut pas effacer autant d’années de couples entre eux. Ils se sont aimés si fort. A l’heure actuelle, Avery éprouve encore des sentiments pour son ex-mari. Elle ne sait pas si ses sentiments sont réciproques, mais elle l’espère. Même si au fond, elle ne cherche pas à récupérer Sean. Après tout, leur histoire, c’est désormais de l’histoire ancienne. Ils ne sont plus un couple, ils sont simplement deux personnes qui évoluent l’un sans l’autre, avec néanmoins un point en commun. Ce bébé qui grandit en elle. Rien que de penser à ce bébé, sa main se pose sur son ventre, et vient effectuer quelques douces caresses. Une habitude de femme enceinte, qu’elle a très vite prise. C’est plaisant de sentir ce petit bébé avec ses quelques coups qu’il commence à lui donner. Elle le ressent, et elle se met à sourire bêtement quand ça arrive. Sean lui avouait qu’il se rendait compte de son état, de la présence de ce bébé, après l’avoir vu avec son ventre qui commence à s’arrondir peu à peu. « Je vais bientôt ressembler à une baleine, avec ce ventre. » On commence bien à distinguer ses formes de femme enceinte. Avery ne peut plus le cacher. Toutes les personnes de son entourage vont finir par être au courant, et on va l’assommer de questions. Elle a eu quelques mois de tranquillité pour penser à ce qu’elle allait bien pouvoir répondre, quand on lui posera toutes ses questions. Elle les affrontera, comme elle affronte chaque nouvelle épreuve. Pas à pas. Petit à petit. A force de lui proposer son aide financière, Sean se doutait qu’il allait la faire craquer. Il peut se montrer très persuasif quand il le veut, le brun. Elle appuie néanmoins sur le fait qu’elle vient en repérage, car ce n’est pas conseillé de tout acheter les premiers mois. Le regard de Sean veut tout dire. « C’est peut-être de la connerie, comme tu l’dis, mais quand t’es seule à élever un enfant et que c’est ton premier, ben, tu t’en poses des questions. » Elle se rend compte après coup, que sa remarque peut être vue comme un petit pic, lancé à son ex-mari. Avery venait tout de même de dire qu’elle élèvera ce bébé, toute seule. Ce qui est bien le cas, en effet, mais parce que c’est un choix de la part de Sean de ne pas intervenir dans l’éducation de leur enfant à naitre. « Oui, enfin, tu me connais. Ma période d’acheteuse compulsive ne s’est pas arrêtée après notre rupture. Surtout que pendant mon arrêt, mes seules occupations étaient de faire des achats sur internet et de cuisiner. » Il fallait bien s’occuper comme elle le pouvait. Elle esquisse néanmoins un sourire par rapport au dernier point que Sean a dit, lors de sa remarque. Le fait que cela faisait un moment qu’elle l’attendait ce bébé. « Je t’ai laissée ta voiture suite au divorce, et tu m’as fait un bébé. On peut dire qu’on est quittes. » Un peu d’humour pour dédramatiser la situation ne fait pas de mal. En plus, il ne pouvait être que content puisqu’elle acceptait enfin son aide financière. Il fallait tout de même qu’il fasse attention en lui proposant sa carte bancaire car la rousse pourrait tout acheter ce qui se trouve dans ce magasin, tellement on peut trouver des petites merveilles. Elle ne peut s’empêcher de rire doucement lorsqu’il lui adresse un sourire de vainqueur, après qu’elle lui ait avoué qu’elle acceptait son aide, qu’elle appréciait son geste. Et elle était très sincère, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va trop en profiter. Il ne faut pas qu’il s’inquiète, il aura encore assez d’argent pour subvenir à ses propres besoins pour la fin du mois. Elle ne va pas le ruiner non plus. Puis, elle a les larmes qui lui montent aux yeux, en l’entendant dire que c’était son enfant. La rousse est émue par ses propos, et Avery ne lui cache pas. « C’est la première fois que tu le dis… Ça fait bizarre, n’est-ce pas ? » Pour elle, c’est le cas, c’est certain. Mais après, c’est surtout venant de la part de Sean que ça doit être bizarre. Mais elle ne peut pas cacher que c’est agréable à entendre. Au moins, cela montre qu’il commence à réaliser que son ex-femme attend un enfant de lui. Sean ne tarde pas à aller chercher un caddie, comme s’il avait peur qu’en quelques instants, Avery change d’avis. Ce qui pourrait être possible, d’ailleurs. En revenant son ex-mari lui pose une très bonne question. Il veut notamment savoir si la rousse connait le sexe du bébé. D’humeur taquine, elle lui fait d’abord croire qu’elle veut la surprise et que par conséquent, qu’elle ne connait pas la réponse à sa question. Mais Avery ne garde pas son sérieux très longtemps. En sachant qu’elle connait la réponse, il lui demande si c’est un garçon. Et la rousse se met à répondre rapidement, en lui disant que d’après sa première échographie, c’est une fille. Sean ne la prenait pas au sérieux, pensant clairement qu’elle plaisantait, avant d’avouer que c’était dommage, et qu’elle aura surement une chieuse. « Telle mère, telle fille. » Elle ne préfère rien dire, mais elle espère tout de même que leur fille ne tiendra pas trop du caractère de cochon de son père. Trèves de plaisanterie et reprenons le point principal de leur discussion : la création de la future chambre de leur bébé. Il lui demande d’ailleurs si elle a une chambre, et avant même qu’elle ne puisse lui répondre, Sean arpentait les allées du magasin pour s’arrêter vers les lits pour enfants. « J’avais pas prévu de tomber enceinte tout de suite en prenant cet appartement, mais heureusement, oui. Je déplacerais mon bureau dans ma chambre, pour garder la seconde pièce libre pour bébé. » Sean s’était arrêté devant un lit de couleur rose, et il n’a pas pu s’empêcher de lui montrer son dégout, par rapport à cette couleur. « Avoir une fille ne veut pas forcément dire tout prendre en rose. » En plus, elle n’aime pas cette couleur alors il est hors de question d’en retrouver trop dans la chambre de son enfant. Quelques petites touches, pourquoi pas, mais il ne faut pas exagérer. Avery peut clairement dire que Sean est en train de l’étonner. Il se montre tellement présent pour elle et pour ce bébé. La rousse espère surtout qu’il n’est pas ainsi pour l’instant et qu’il la laissera tomber par la suite. Il faut qu’elle reste sur ses gardes, pour ne pas être déçue si cela venait à arriver. « Je suis enceinte, Sean. Pas en sucre. Je peux monter des meubles, tu sais. » Elle se rend compte qu’elle lui ferme beaucoup de portes aussi, alors qu’il lui propose son aide, une fois de plus. Avery doit peut-être arrêter de le repousser, constamment. « J’aurais peut-être besoin d’un assistant, par contre. Et tu pourras boire des bières à ma place. » Elle lui adresse un sourire, avant de continuer à regarder les nombreux modèles de lits présents. « On pourrait presque croire que t’es plus excité que moi à l’idée d’acheter les meubles pour sa chambre. » Elle lui adresse un nouveau regard, avant de lui montrer un des lits. « Qu’est-ce que tu penses de celui-ci ? Bon, il n’est pas donné, mais il est évolutif. Ça m’évitera d’en acheter un autre quand elle grandira. »
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MessageSujet: Re: keep calm and wait our baby (avery) (#)   keep calm and wait our baby (avery) EmptySam 24 Nov - 14:53

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Quelqu’un d’autre, un futur père en devenir, aurait surement été ravi de cette nouvelle, même si des doutes traverseraient son esprit. A l’inverse, je préférais sans réfléchir prendre mes jambes à mon cou en décidant de ne pas assumer cet enfant tant qu’à passer pour le meilleur des salauds. Devenir père était ma hantise, en quelque sorte. Si la plupart des hommes de mon âge étaient déjà père de famille, je ne souhaitais l’être pour rien au monde, d’où pourquoi ma réponse était déjà toute trouvée après m’avoir révélé sa grossesse. Cependant, je souhaitais me rattraper en proposant d’acheter tout le nécessaire pour élever un bébé. A défaut d’endosser cette responsabilité, cette aide financière pouvait l’aider en contre partie. D’ailleurs, Avery me confiait lire un manuel pour préparer au mieux l’arrivée du bébé, ce dont je trouvais d’abord stupide. D’un autre côté, avec le manque d’une présence paternelle, cela était évident. Avery n’hésitait pas à me le rappeler. « C’est peut-être de la connerie, comme tu l’dis, mais quand t’es seule à élever un enfant et que c’est ton premier, ben, tu t’en poses des questions. » Avec sa réflexion, je me sentais très vite idiot puisqu’en effet, ça ne devait pas être évident d’élever un enfant seule. De plus, cherchait-elle peut-être à me froisser avec cette remarque, mais nul temps de réfléchir davantage puisqu’elle reprenait la parole aussitôt. Après tout, elle pouvait m’en vouloir. « Oui, enfin, tu me connais. Ma période d’acheteuse compulsive ne s’est pas arrêtée après notre rupture. Surtout que pendant mon arrêt, mes seules occupations étaient de faire des achats sur internet et de cuisiner. » A cet instant, je me remettais à penser aux plats cuisinés par Avery : ses lasagnes, sa tarte à la viande et tellement d’autres. Je ne lui avouerais pas, mais sa cuisine pouvait me manquer. Néanmoins, je commençais peu à peu à me mettre à mijoter des plats. Nul autre choix, personne n’était là pour me préparer des petits plats en rentrant du travail. Ainsi, ayant pris conscience réellement de la situation à la suite de notre divorce, je m’étais décidé à mettre la main à la pâte pour ne plus m’empiffrer de plats peu ragoûtants. Avery allait faire allusion à notre divorce, sans m’y attendre, alors que je lui précisais qu’elle attendait ce bébé depuis longtemps pour ne pas se retenir d’acheter ce qu’elle souhaitait pour sa venue, tout ça parce qu’un livre lui disait le contraire. « Je t’ai laissée ta voiture suite au divorce, et tu m’as fait un bébé. On peut dire qu’on est quittes. » Avery me montrait bien ainsi qu’elle tenait déjà à ce petit être qui grandissait en elle au point de me faire comprendre que ceci lui suffisait amplement pour la rendre heureuse. Cependant, je tenais vraiment à lui apporter une aide financière, ce qu’elle acceptait au final. Il s’agissait tout de même de mon enfant. Cette réflexion, faite à haute voix inconsciemment, n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. « C’est la première fois que tu le dis… Ça fait bizarre, n’est-ce pas ? » Pour le coup, je ne voyais pas là où elle voulait en venir. « Comment ça ? » lui demandais-je avec un regard interrogé. Toutefois, en voyant ses yeux humides, je me remémorais très vite mes propos. Avery était bouleversée quelque peu, car pour la première fois, je reconnaissais enfin que ce bébé était mon enfant. « Ah oui ! Moi ça va, mais toi je vois bien que ça te fait bizarre. » Tôt ou tard, il fallait bien le reconnaitre. Cet enfant était ma chair et mon sang et dans plusieurs années, à un certain âge, il allait surement se questionner sur son père. Voir mon ex-femme avec ce ventre arrondi avait réussi à provoquer un déclic dans mon esprit d’où mon intérêt soudain pour sa grossesse. Ainsi, je m’étais décidé à l’aider pour accueillir ce bébé par l’achat de meubles et babioles. Justement, je ne tardais pas à aller chercher un caddie pour pouvoir commencer ces achats. Avery pouvait se décider rapidement à changer d’avis, de plus. Après ça, je commençais à m’intéresser à cet enfant également. Fille ou garçon ? Celle-ci me confiait attendre une fille. Pour commencer, je ne souhaitais pas y croire et finalement, je m’étais laissé convaincre. Dommage, elle allait devoir élever une chieuse. Toutes les filles, sans exception, le sont et ça tous les hommes le savent. « Telle mère, telle fille. » Mieux vaut pour Avery qu’elle tiendrait d’elle avec sa nature douce plutôt que de mon caractère. Pour éviter de nous égarer, je lui demandais si son appartement possédait une deuxième chambre pour pouvoir acheter le nécessaire pour aménager une chambre d’enfant. Là où nous étions, le rayon proposait un choix impressionnant de berceaux avec ses meubles assortis. « J’avais pas prévu de tomber enceinte tout de suite en prenant cet appartement, mais heureusement, oui. Je déplacerais mon bureau dans ma chambre, pour garder la seconde pièce libre pour bébé. » Ainsi donc, Avery possédait bien une deuxième chambre dans son nouvel appartement, de quoi lui permettre de créer tout un univers dans cette future pièce dédié à notre fille. « Dans ce cas, on va pouvoir lui acheter toute la panoplie. » concluais-je avant de me questionner justement sur l’ambiance qu’elle souhaitait donner à la chambre si elle s’était déjà intéressée là-dessus. D’après moi, avec une fille, elle ne pouvait voir que cette chambre en rose. « Avoir une fille ne veut pas forcément dire tout prendre en rose. » De quoi me rassurer. « Du bleu, c’est bien le bleu. » proposais-je me doutant d'avance sa réponse. Forcément, le bleu était ma couleur préférée. Avery n’allait surement pas être de cet avis. Tant pis, j’aurais tenté. Avec ses goûts, j’imaginais qu’elle verrait une chambre de bébé avec des couleurs douces, plutôt cocooning. D’ailleurs, je n’hésitais pas à lui proposer mon aide manuelle pour lui monter les meubles que nous allions acheter. « Je suis enceinte, Sean. Pas en sucre. Je peux monter des meubles, tu sais. J’aurais peut-être besoin d’un assistant, par contre. Et tu pourras boire des bières à ma place. » Comme elle le souhaitait, si elle voulait monter elle même les meubles ou même, si elle préférait faire appel à quelqu’un autre. Au moins, je lui aurais proposé mon aide alors qu’avant ça, je ne m’intéressais pas à sa grossesse et donc, ne me questionnais pas sur l’aide dont elle aurait besoin. « Je me souviens pas t’avoir déjà vu bricoler, c’est pour ça. » D’après mes souvenirs, les meubles de notre ancien appartement étaient montés par moi-même, d’où ma remarque. Peut-être s’était-elle mise à bricoler depuis notre séparation, d’un côté. Dans tous les cas, elle savait qu’elle pouvait compter sur moi pour installer les meubles de la chambre. « Je ne dis pas non aux bières ! » m’exclamais-je tout sourire. Des bières ne se refusaient pas. Balayant mon regard d’un côté puis de l’autre du rayon pour trouver le lit idéal, Avery ne pouvait s’empêcher de me faire une réflexion. « On pourrait presque croire que t’es plus excité que moi à l’idée d’acheter les meubles pour sa chambre. » Dans ce cas, je n’en avais pas pris conscience. Peut-être était-ce l’envie de goûter à une nouvelle aventure avec l’arrivée de ce bébé, en y pensant bien. « Peut-être. Mieux vaut si prendre tôt, non ? D’autant qu’elle va passer la plupart de son temps dans son lit, faut lui prendre un bon lit. » Réflexion plutôt stupide, parce qu’en effet un bébé ne peut pas se déplacer. Avery finissait par trouver un lit à son goût et me le pointait du doigt, attendant mon avis. « Qu’est-ce que tu penses de celui-ci ? Bon, il n’est pas donné, mais il est évolutif. Ça m’évitera d’en acheter un autre quand elle grandira. » A ce moment, je regardais ce lit en question, un lit évolutif. Il n’était pas rose, heureusement. De toute façon, Avery pouvait prendre ce dont elle voulait puisque c’était elle qui s’occupait à l’époque de toutes les choses liées à la décoration. Je jetais toutefois un œil au prix. « C’est sûr que c’est pas donné pour quelques planches de bois, mais si c’est ce que tu veux, on le prend ! Autant prendre le meilleur. » Autant prendre le meilleur pour notre enfant quitte à laisser une somme conséquente à la caisse. Avery avait bien refusé une belle somme en me laissant ma voiture lors de notre divorce. « Prends tout ce dont il te faut ! » concluais-je avant de mettre le lit en kit dans le caddie et de continuer nos achats, à savoir une armoire et une table à langer pour aller avec ce lit. Il restait aussi la poussette et d’autres objets dont je n’avais encore aucune idée.
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