honeybee ○ neema

ONGLET 1 ONGLET 2

Ce soir… Ce soir je ne sais pas ce qu’il se passe mais tout le monde est bien trop sur les nerfs. Je sais que ce soir tout le monde à dû mal à faire leur boulot, mais aussi toi à ce que j’ai pu voir en arrivant. Alors que je marche doucement, les mains dans les poches pour regarder ce qu’il se passe tout autour de moi. Sauf que chaque pas que je fais j’entends une voix qui se mets à hausser, mais aussi ce n’est pas qu’une voix d’homme mais aussi de femme. Cette voix ne m'est pas inconnu. Je ressors les mains de mes poches et commence à m’avancer vers ce vacarme. Je souffle doucement quand j’entends que c’est toi, toi Neema, la protectrice de ses femmes, toi qui à aussi un caractère d'acier, mais pour le coup ce caractère d’acier et un peu trop impulsif ce soir. Qu’est-ce qui se passe pour toi ? Qu’est-ce que tu as en ce moment. Tu es distante mais aussi un peu trop sur les nerfs. Je m’avance attrape son bras pour le faire reculer de toi, reculer l’homme de face a toi. « Écoute la dame. Dégage maintenant. » il me jeta un regarde noir puis il tourne les talons. Je souffle doucement et maintenant c’est moi qui fait face a toi. « Nous deux on doit discuter mademoiselle. » Je te dis en croisant doucement mes bras sous ma poitrine puis je laisse un petit sourire sur mon visage. Je m’approche doucement de toi, et je viens doucement déposer une main sur ton bras avec délicatesse. « Tu viens a la maison avec moi ? Genre, j’ai des bières, de la bouffe, un chien qui est un vrai nounours mais aussi moi. » je t’offre un plus large sourire, et je viens te faire signe de me suivre. « À moins que tu veuille rester ici à essayer de te battre avec des hommes qui sont… comme dire bête et qu’ils ne veut pas t’écouter. » Je souris et je te laisse alors prendre tes affaires pour que tu puisses me suivre. Une fois que nous sommes dehors, je viens alors prendre ton bras, je savais que tu n’allais pas dire non, non à me suivre mais surtout parce que tu as besoin de sortir un peu de tout ça. J’appel un taxi, puis une fois que nous sommes devant chez moi j’ouvre la porte. « Aller vient. » je garde mon sourire sur mes lèvres, puis je vois mon chien Rameses vient rapidement vers nous pour nous accueillir comme il se doit. Je ferme la porte juste derrière toi, et je te fais signe de me suivre, me suivre jusqu’au salon. « Alors tu veux quoi, à boire, à manger ou tout simplement me dire tout ce qu’il se passe dans ta petite vie ma belle ? » Je souris en allant chercher une bière pour ma part, mais aussi je viens me retourne vers toi pour te regarder et t’observer, ça ce voit quand l’on te connait, ça se voit qu’il y à quelque chose qui cloche mais surtout j’aimerais que tu te libère. « Si tu ne le fais pas, c’est moi qui vais te faire parler. » je dis en haussant doucement des épaules tout en souriant, j’apporte ma bière à mes lèvres en attendant de savoir se que tu veux, mais surtout si tu veux quelque chose à boire vue que je suis dans la cuisine.

( Pando )

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"Whenever I’m alone with you,
you make me feel like I am home again. "
☾ ☾ ☾
∾ with @Harley Fichel-Padilla ∾

Neema allait tuer quelqu’un. Ce soir, elle était sur les nerfs, plus que d’ordinaire. D’une humeur massacrante, un rien la faisait partir au car de tour. Tolérance proche du zéro pointé, le moindre client qui faisait un peu trop de bruit ou qui se faisait un peu trop remarquer se fait rabrouer et remettre à sa place avec sa délicatesse légendaire. Les habitués le savent, quand elle est dans ses mauvais jours, il ne vaut mieux pas venir la chatouiller. C’est qu’elle a une réputation la métisse, un caractère de feu qui lui attirera les foudres un jour. Parfois elle se dit qu’un type l’attendra à la sortie du casino et qu’il la violentera juste pour la faire taire. Ça l’effraie pas vraiment, elle se dit qu’elle a connu pire dans ses jeunes années et qu’elle saura se défendre sans problème. Sa victime du jour, un client un peu trop lourd et surtout avec un passif long comme son bras. Ce gars là, il a déjà abusé d’une de ses filles et Neema, elle avait vu rouge ce jour-là. Elle a été claire, ce type elle ne veut plus qu’il s’approche de ses filles, bon payeur ou pas, elle s’en tape. « J’te conseille de dégager d’ici, et ne revient pas. » Elle mord la louve, sort les griffes et le type s’enflamme en essayant de la surplomber pour tenter de l’impressionner. Avec l’alcool, il cherche à faire monter le ton et ça suffit à faire arriver la cavalerie. Une chance pour elle, ce soir c’est Harley qui travaille et qui vient à son secours cette fois. Une fois libérée, la tension ne retombe pas dans l’immédiat et même si elle souffle d’agacement quand la blonde lui fait face. Elle a compris et ça la fait presque grogner. Neema n’aime pas parler, elle n’a pas été habituée à ce genre de choses en étant môme, elle a grandi dans la rue, s’est pris des coups, sans jamais se plaindre. D’ordinaire, c’est elle qui monte au front pour faire parler l’autre, elle est rarement celle qu’on cuisine.

C’est finalement la main de Harley qui commence à l’apaiser. Une invitation à passer chez la blonde qu’elle ne refuse pas vraiment. Harley c’est un peu sa bonne âme. Elle sait qu’elle peut se confier, s’autoriser à lâcher du lest en sa présence sans avoir à craindre d’être jugée à outrance. Bien sûr elle ne baisse jamais totalement la garde, mais disons que sa présence lui fait du bien. Ça lui change des mâles qui gravitent autour d’elle et qui ne la considèrent pas. D’un signe de tête, elle acquiesce avant d’aller prendre ses affaires derrière le bar. « T’avais gagné à l’argument bouffe tu sais. Mais le reste me va aussi… si je reste une seconde de plus ici, on va m’embarquer pour meurtre ! » Et elle ne plaisante pas, ce type elle était à deux doigts de lui envoyer son poing dans la figure. Alors elle se laisse embarquer loin du Holster, ce lieu c’est autant sa maison que sa prison. Elle est liée à ce lieu, mais il l’étouffe parfois. Peu bavarde dans le taxi, l’Égyptienne s’est apaisé au moins un minimum. Une fois à l’intérieur, elle retire son perfecto et le pose sur une chaise. « Si tu as un Whisky alors… je suis partante. » Elle ne se presse pas pour répondre à ses questions, se confier la brune a encore du mal à le faire. Chaque fois, elle a l’impression de se plaindre pour des futilités, alors elle ne dit rien dans un premier temps.

Neema se laisse tomber dans le canapé, son paquet de cigarettes n’est jamais très loin, elle ne sait même pas pourquoi elle s’est mise à fumer la première fois, elle n’aime pas spécialement ça. L’odeur la dégoute, mais ça lui évite de taper quelques lignes quand elle est trop stressée. « Y a pas grand-chose à dire. Ce connard m’a chauffée à blanc, j’ai ptet perdu un peu patience. » Elle sourit à Harley, la blonde a ce petit je-ne-sais-quoi qui la rend intéressante. Neema l’apprécie et ça lui semble réciproque, chose assez rare, en général les femmes ne l’apprécient pas. « J’suis bien curieuse de voir comment tu comptes me faire parler ! » Sourire amusé de sa part, rares sont ceux qui arrivent à le faire, mais Harley elle, elle sait. Ça n’est finalement qu’une question de minutes avant qu’elle ne cède et déverse son flot de mal être.