contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray.
Auteur
Message
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray. (#) Lun 8 Oct - 17:13
ray&jane.
aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ?
Se sentir vivre. Se sentir mourir. Tu ères comme une âme en peine. Ryan décédé, tu te rapproches doucement de Cade depuis que tu as osé venir frapper à sa porte pour lui dire ses quatre vérités. Mais ça ne va pas mieux. Pas tellement. Même si ton frère est là. Même s'il t'accompagne et t'aide. Ta vie a volé en éclats. Elle n'est plus la même. Beaucoup moins douce. Les obstacles a affronté sont bien plus difficiles que ce que tu as pu connaître. Une famille éclatée, une carrière brisée. Et toi, Jane, tu as beaucoup trop de mal à te relever. Mais tu essaies. Tu souris pour ne pas montrer ta peine. Tu ris pour faire semblant. Mais pour rassurer, surtout. Pour éviter qu'on puisse s'inquiéter pour toi. Pour que tout ceux qui t'entourent n'aient pas ce fardeau en plus. Ils n'ont pas besoin de ça, après tout. Pas alors que tu étais il y a encore peu de temps qu'une enfant. Douce, innocente. Cette époque est bien lointaine maintenant que tu es tombée dans cette spirale infernale. Le serpent qui se mord la queue. Tu veux aller mieux, t'accrocher à quelque chose mais tu n'en as pas la force. Que tu penses, en tout cas. C'est juste plus facile d'être faible. De rester dans ce confort sans essayer de s'en sortir. Les médicaments t'aident plus que de raison. Tu sais que c'est mal, mais tant pis. L'été pointe le bout de son nez. Le printemps est déjà bien installé. Mais tu n'es pas imprudente. Tu préfères sortir avec des habits encore chauds. Ou plutôt, prévoyante, tu as pris deux couvertures avec toi. La plage est de loin ton endroit préféré dans cette ville. Surtout cette petite crique. Ton endroit. La plupart du temps vide. C'est comme si ce lieu était coupé du reste du monde. Comme si tu étais la seule à connaître son existence. Mais c'est faux. Tu le sais. Alors, tu as décidé d'y passer la journée. Venue tôt dans la matinée, un pique-nique et un livre dans ton sac à dos. Une petite couverture installée sur le sable humide, une autre qui entoure tes épaules, tu as à peine relevé le nez de ton livre de toute la journée. Pas même pour manger, d'ailleurs. Sandwichs toujours au fond du sac. Instant de solitude que tu apprécies. L'esprit libre, ailleurs. Tu voudrais pouvoir rester ici pendant encore des heures. Un échappatoire. Tu préfères être ici que rentrer à l'appartement. Croiser le regard de Sven. Devoir t'expliquer. Tu préfères la fuite, Jane. Pourtant, tu sais que le soleil ne tardera pas à laisser sa place. Tu vérifies ton téléphone pendant quelques secondes, constatant rapidement que personne n'a cherché à te joindre durant tes heures de solitude. Coeur serré, tu le ranges finalement dans ton sac pour laisser ton regard glissé vers les vagues. Cet endroit, ton refuge, il est cher à ton coeur. Et comme à chaque fois, ton esprit s'échappe vers cette personne que tu as rencontré ici même. Yeux clos, tu viens t'allonger. Souvenirs qui te hantent depuis toutes ces années. Il serait temps que tu tournes la page, Jane. Que tu te fasses une raison, il a définitivement disparu. Pour toujours. Tu ne sais pas combien de temps tu restes ainsi. Mais des bruits de pas viennent troubler ta tranquillité. Curiosité piquée, tu prends appui sur tes coudes. Ray ? Surnom qui t'échappe, que tu murmures. Simple hallucination ou réalité ? Tu te mets à douter. Alors, tu te redresses un peu plus. Il est plus loin, ne t'a certainement pas remarqué. Et tes soupçons se confirment. Il est là. Vraiment là. Ton coeur manque un battement, se serre dans ta poitrine. Boule au ventre et deux solutions. Te planquer comme une gamine apeurée par la seule idée de se trouver en face de l'être tant aimé ou l'affronter. Mais Jane, tu n'es pas du genre à te dégonfler. Pas alors qu'il y a déjà tant de questions sur le bord de tes lippes. Tu te lèves, te précipites pour arriver à sa hauteur. Ton sac laissé à sa place, couverture toujours sur tes épaules. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Pas sur la plage. Après tout, elle n'est pas qu'à toi. Endroit public, mais lieu que vous avez tant aimé. C'était votre point de rendez-vous. Ce sable vous a accueilli pendant de longues heures. Votre endroit. Alors, qu'est-ce qu'il vient faire là ? Ici, ou même à Island Bay. Main que tu poses sur son torse pour l'arrêter dans sa course. Contact précipité qui t'électrise littéralement. Tu n'oses pas le regarder. Plonger tes yeux dans ses iris bien trop claires. Tu risques de perdre tes moyens, tu le sais. Tu disparais pendant quatre ans et ... Mais il est là. Pourquoi ? Et c'est tout ce que tu arrives à dire. Tout ce que ton cerveau te permet de sortir. Ça fait beaucoup plus mal que tu ne l'aurais cru.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray. (#) Mar 9 Oct - 18:04
aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ?
Jane & Ray
Une fois, la liberté retrouvée, tu avais envie d’aller à cet endroit. Tu sentais que cela faisait un moment. Tu avais besoin d’un refuge. Tu savais que tu allais devoir rendre des comptes, reprendre ce rythme de vie avec ta meilleure amie. Tu as entendu dire de plus qu’on t’avait remplacé pendant quelque temps. Tu espérais qu’il n’y aurait pas trop de changements. Tu ne supportais pas ça. Alors tu te prends tes affaires et tu te dirigeais vers ce havre de paix. Tu espérais qu’elle n’y allait plus. Tu pensais qu’elle avait oublié. Tu ne voulais pas la voir. Tu ne te sentais pas prêt. Depuis que tu étais parti, que tu l’avais lâchement abandonné… Non, c’était peut-être trop risquer d’y aller finalement. Mais tes pieds ne semblaient pas t’écouter. Tu ne contrôles plus ton cœur et tu te promènes sur cette plage. Tu regardais la mer. Elle était calme, apaisante. Tu aimais cet instant. Tu le savourais. Tu t’avançais sans vraiment de but. Tu semblais avoir perdu quelque chose, mais tu n’as jamais su ce que c’était. Un vide est en toi, enfoui au plus profond de ton âme abîmée. Tu n’as jamais voulu laisser une trace derrière toi à cause d’eux. Eux qui t’ont abandonné sans te laisser une chance de leur prouver qu’ils pouvaient t’aimer et chérir. Tu ne voulais pas savoir la raison, ni les connaître. Mais tu ne t’es jamais sentie entier. Jamais à ta place. Alors tu t’es donné à fond dans ce job, tu t’es trouvé une raison d’être. Une raison qui fait que tu n'es pas juste le fruit d’une erreur. Tu arrives à cet endroit sans t’en rendre compte, tu ne l’aperçois pas de toute suite. Tu es tellement absorbé par toutes ces pensées. Tu es dans un autre monde, un monde que personne n’a réussi à comprendre. Puis sa douce voix te ramène à la réalité. « Ray ? » Tu essayes de réprimer ce que tu ressens lorsqu’elle a prononcé ton surnom avec ces douces lèvres. Douces lèvres qu’autrefois, tu te damnais pour elle. Mais tu n’as pas le droit, tu ne peux pas. Pas elle… Tu ne dois pas t’approcher d’elle. Tu ne dois pas succomber une nouvelle fois. Tu as failli l’entraîner dans le néant. Tu n’es pas fait pour l’amour et toutes ces conneries. Ce n’est pas toi et cela ne sera jamais toi. Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore aussi. Il faut que tu ne laisses rien transparaître. Il ne faut pas qu’elle se doute. Tu la vois s’avancer vers toi et tu ne fais rien. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » Tu ne peux t’empêcher de sourire. Tu la sens plus sauvage. Sa réaction était tout à fait normale. Tu veux partir, tu ne veux pas la blesser plus que tu l’aies déjà fait. Tu fais un pas en avant, mais elle pose sa main délicate sur ton torse. Tu ne peux t’empêcher de regarder sa chevelure dorée. Tu aimerais plonger de nouveau ta main dans ses doux cheveux. L’attirer contre toi et l’embrasser comme si ta vie en dépendait. Mais tu te contentes de hausser les épaules. De respirer fort. Tu laisses le silence s’installer. Pars abruti, ne reste pas planté là. « Tu disparais pendant quatre ans et ... » Que le temps passe vite… « Pourquoi ? » Tu ne lui as jamais donné de réponses et tu ne peux pas la faire. Alors tu prends sa main délicate pour la repousser doucement. Tu en as marre d’être lâche. Avec ton autre main, tu attrapes délicatement son menton et tu le relèves. Tu veux y faire ça. Tu ne lui laisses pas le choix. Tu plonges ton regard. Ses yeux d’émeraudes t’avaient tant manqué. Ton regard se pose instinctivement sur ses lèvres, tu ne peux t’empêcher de mordre les tiennes et de te sentir à l’étroit dans ton pantalon puis tu clignes des yeux. Il faut que tu sortes, bon techniquement, c’est compliqué vu que tu l’es déjà. Pourtant, tu as l’impression d’être pris au piège entre toutes tes émotions. Il faut que tu te calmes… « Jane… » Tu pouvais lui dire quoi ? Jamais tu ne t’excuseras. Puis si tu lui dis que c’était pour son bien, elle te trouvera très lâche. Tu as trop peur de ce qu’elle te fait ressentir. Tu ne voulais pas simplement l’abîmer. « Pour les mêmes raisons qu’il y a quatre ans… » Tu lâches son menton et tu commences à reculer. Tu ne peux pas rester là, tu ne vas pas savoir y résister et tu te trouveras encore dans un merdier. Pars… Mais tes pieds s’arrêtent et tu jettes un dernier regard vers elle. « Ne me retiens pas… »
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray. (#) Dim 14 Oct - 17:25
ray&jane.
aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ?
Tu n'imaginais pas le revoir un jour. Pas après tant d'années de silence. Pas après autant d'années à essayer de tourner la page. Ouais, essayer. Parce que tu n'as jamais réussi à réellement le faire. Ray est toujours présent. Il est toujours dans ton coeur. Et tu as l'impression que jamais tu ne pourras te libérer de son emprise. Ton coeur manque un battement alors que tu le vois devant toi. Tu as d'abord l'impression d'être confrontée à un rêve, un mirage. Tu n'en crois pas tes yeux. Plusieurs secondes s'écoulent avant que tu ne te lèves enfin. D'un pas décidé. Des reproches au bord des lippes. Contact qui t'électrise alors que ta main vient l'arrêter. Ton regard qui plonge dans le sien. Le bleu de ses yeux qui te submerge. Comme d'habitude, comme toujours. Des années se sont écoulées, mais rien n'a réellement changé. Ta main qu'il repousse, ton menton dont il se saisit. Ton regard se noie d'avantage dans le sien. Ta colère retombe immédiatement. Cette colère qui te bouffe depuis tant d'années. Celle qui est présente à cause des questions sans réponse. Il est simplement partie, Ray. Il a disparu sans un au revoir, sans aucune explications. Et apparemment, il n'est toujours pas décidé à t'en donner. Tu restes plantée devant lui. Alors qu'il fuit à nouveau. Incapable d'avancer pour le rattraper. Tu le regardes s'éloigner. Les mêmes raisons qu'il y a quatre ans. Oui, mais lesquelles ? Tu voudrais croire qu'il t'a aimé. Tu voudrais croire qu'il est ici pour se souvenir de ce passé. Mais tu ne peux pas. Tu es convaincue qu'il a tiré un trait sur toi, et ce depuis longtemps. Si seulement tu avais eu une quelconque importance à ses yeux, déjà l'époque. Tu ne veux pas que je te retienne, hein ? Et moi, ce que je veux, ça ne compte pas ? Tu élèves le son de ta voix. Comme pour le retenir, comme pour l'empêcher de s'en aller. Et au cas où ça ne suffise pas, tu viens creuser la distance qu'il a instauré entre vous. Maintenant qu'il était là, devant toi, tu ne comptais pas lâcher l'affaire. Déjà, parce que ce n'est pas ton genre. Tu es têtue, après tout. Mais aussi, parce que tu as besoin de réponses. Des réponses qui, peut-être, t'aideront à tourner la page. Et peut-être qu'elles t'aideront à avancer. Ne plus fuir comme tu le fais. Ne plus repousser Sven alors que tu sais qu'il ne veut que ton bien. Ton comportement depuis votre retour de Paris est inacceptable, et tu le sais très bien. J'ai le droit à des explications, Ray. J'ai le droit de savoir pourquoi tu as disparu il y a quatre ans. La différence d'âge, le manque de sentiments. Tu as imaginé un bon nombre de raisons. Des centaines, voire même plus. Pour une fois, tu pourrais me dire la vérité, non ? Tu souffles, presque démunie. Tu viens te saisir de son t-shirt, tes doigts qui le serrent sans répit. Regard qui vient s'encrer une nouvelle fois dans le sien. Pas sûre que tu arrives à le lâcher. Pas sûre que tu puisses trouver la force de le laisser s'en aller. Tu sais qu'il t'a souvent menti. Tu n'as jamais posé de questions, mais tu es loin d'être bête. Ce qui pouvait se tramer entre Ray et Jake, tu es bien consciente que ça n'avait rien de correct. Et même ça, tu l'as toujours accepté.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray. (#)
aurait-on inventé l'amour pour faire durer l'exaltation du désir ? | ray.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum