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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 we're just strangers with some memories (freya)

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MessageSujet: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyMar 16 Oct - 20:25


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Depuis quelques semaines maintenant, Adam mène une double vie. D’abord personnellement parlant : chaque nuit, il se lève dans une maison qui n’est pas la sienne. Il enfile des vêtements qui ne sont pas les siens et se regarde dans un miroir qui, il y a quelques mois, ne lui appartenait pas. Les autres vous diront que le reflet de celui-ci n’a pas changé, que l’homme qui s’y observe est toujours le même. Il est le seul à savoir qu’en très peu de temps, tout a changé. Son frère et lui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau et pourtant, il a toujours la sensation d’enfiler un masque quand il se réveille, de jouer constamment un rôle, comme un acteur qui part en vrille et qui reste bloqué dans la peau de son personnage. Et puis il y a le côté professionnel. Depuis qu’il a quitté l’armée, il a repris l’affaire de son père et n’a aucune aide de sa part. Il est seul : il y a d’abord la production, la nuit. Seul avec ses plans de travail et ses fours, il se débrouille comme il le peut pour sortir de bons produits. Il a passé son enfance, son adolescence et une bonne partie de sa vie d’adulte dans le laboratoire de son père, ce métier n’est plus un secret pour lui. Et la journée, il assure la vente, reste dans sa boutique et sert les clients qui viennent chez lui pour se régaler. C’est aussi ce qui a toujours fait le grand succès de la pâtisserie de son père : chez les Guerrero, les clients sont rois et les hommes de la famille sont prêts à assumer des horaires difficiles pour eux.

Aujourd’hui et comme tous les jours de la semaine, Adam est à son poste. Le tablier qu’il porte durant la nuit a été remplacé par le costume de la maison, un uniforme avec son prénom marqué dessus : Bryan. Enfin, le prénom de son frère. Dans les vestiaires, il y en a deux similaires, un pour lui-même, quand il venait sous sa propre identité et un pour son père, qu’il a abandonné ici. Il lui a laissé les clés de la boutique en lui promettant de revenir un jour, mais celui-ci a l’air d’apprécier sa retraite, s’il doit revenir un jour, ce sera certainement en tant que client. Sous les directives d’une dame qui a l’air de savoir ce qu’elle veut, Bryan compose une boîte pleine de petits gâteaux. Elle est sûrement invitée à un repas et chargée d’emmener le dessert. C’est ce qu’il se dit, tandis qu’il referme l’emballage. ▬ Et voilà pour vous ! Après avoir rendu la monnaie à la femme, il lui donne enfin ce qu’elle vient d’acheter. ▬ Vous m’en direz des nouvelles, hein ? Passez une excellente journée. La politesse, il l’a apprise à l’armée. Il sait accueillir une personne, il sait mettre les gens à l’aise. La dame quitte la boutique et laisse la place à la prochaine cliente d’Adam, une jeune femme, qu’il n’a encore jamais vu ici depuis qu’il a repris l’affaire. ▬ Bonjour, que puis-je pour vous ? Il s’adresse directement à elle, ne lui laisse pas le temps de se perdre à travers les vitrines de la pâtisserie. Il pourra certainement l’orienter sur une pâtisserie ou une autre, selon les envies qu’elle a. Entre les fruits et les desserts plus gourmands, il y a de quoi faire.
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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyVen 19 Oct - 21:09



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Une sensation de mouillé sur son visage la sort de son sommeil ce matin là et en entrouvrant les yeux, elle comprend vite d'où ça provient. Ses deux chiots sont tous les deux sur elle à lui faire des léchouilles sur les deux joues pour qu'elle se réveille et qu'elle aille remplir leurs gamelles. La sensation de chatouille finit par la faire éclater de rire et elle prend les deux chiots dans ses bras pour venir les caresser et leur faire un petit câlin du matin. Elle ne regrette en rien d'avoir pris ces deux chiens malgré ce que ces parents lui ont dit. Ils sont persuadés qu'elle a fait ça sur un coup de tête après la mort de son frère et qu'elle ne va pas réussir à gérer mais Freya pense tout le contraire. Elle adore ses chiens et elle ne se verrait pas sans eux au jour d'aujourd'hui, en quelques mois ils ont pris une place importante dans son cœur. Après ce petit moment rempli d'amour, elle sort de sa couette les deux petits sur ses talons, elle entame son rituel de chaque matin. Un peu d'eau fraîche sur le visage pour bien se réveiller, elle nourrit les chiens, elle se douche, elle s'habille et pour une fois, là voilà partie à pied vers la boulangerie à quelques kilomètres de chez elle, à Wellington. D'habitude elle aime prendre le temps de se confectionner elle même son petit déjeuner, de laisser sa créativité parler pour elle mais aujourd'hui, elle ignore pourquoi, elle a envie de viennoiseries. Elle ne fait jamais abstraction de ses envies, hors de question de se frustrer et quelques kilomètres plus loin, elle arrive devant l'enseigne de la boulangerie. La vitrine est alléchante et elle ne tarde pas à pénétrer à l'intérieur, attendant patiemment son tour. Freya adresse un grand sourire à la dame devant elle quand celle ci se retourne pour s'en aller et elle reporte enfin son regard sur le vendeur en face d'elle à qui elle adresse le même grand sourire matinal qu'elle retrouve petit à petit. "Bonjour !" Elle lui répond directement mais se stoppe juste après, les sourcils froncés tandis qu'elle alterne entre la vitrine de viennoiseries et l'homme en face d'elle. "Excusez moi, est ce que vous pourriez redire quelque chose, n'importe quoi, du style "hey ! ça me fait plaisir de te parler après une journée pareille"." Ma pauvre, tu vas passer pour la dernière des folles et elle s'en rend compte au moment où cette phrase sort de sa bouche. Elle grimace juste après en secouant la tête. "Pardon, j'suis désolée c'est stupide c'est juste que.." Elle le scrute, les yeux plissés et ça ne change strictement rien puisque l'homme à laquelle cette voix lui fait penser, elle ne la jamais vu physiquement. Ça serait juste une incroyable coïncidence. "Votre voix me rappelle quelqu'un à qui j'avais l'habitude de parler au téléphone ces derniers mois mais je sais pas à quoi il ressemble." Elle hausse les épaules en lâchant un sourire gêné. Pourquoi tu lui racontes ta vie Freya? "Enfin bref, de toute manière, vous vous appelez.." Elle bug net sur son nom inscrit sur sa blouse, la bouche entrouverte avant de relever les yeux vers lui. "Bryan? Sérieux? ça c'est une drôle de coïncidence" Elle se met à rire nerveusement. "Ok, Freya ça vous parle pas par hasard? J'passe pour une folle, je m'en rend compte surtout si j'suis pas votre Freya, enfin j'veux dire la fille avec qui mon Bryan parle souvent.. enfin pas mon Bryan, vous me suivez?" Elle se pince la lèvre, elle a tout déballé mais après tout si jamais c'est bien lui elle a envie de le savoir. "J'vais prendre un éclair au chocolat." finit-elle par murmurer en attendant sa réponse.       


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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyDim 21 Oct - 23:06


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S’il y a bien une chose que lui a apprise son père, c’est que le pâtissier n’est en rien le maître d’une boutique. Ça sert à rien de faire de produits s’il n’y a personne pour les vendre. Adam n’a pas encore pensé à engager quelqu’un pour faire ce travail à sa place alors après la confection, il s’occupe de vendre ce qu’il appelle ses « merveilles ». Il s’arme de ses plus beaux sourires, de sa plus grande patience et il tient la boutique durant de longues heures. Généralement, les clients du matin sont ceux qu’il préfère. Déjà parce qu’ils sont plus nombreux à cette heure-ci ; on a souvent envie d’une petite douceur matinale. Et surtout parce qu’ils sont de bonne humeur, bien que tiraillés par la fatigue, ils sont de bonne humeur. La preuve avec la dame qui vient de quitter la pâtisserie Guerrero : elle était pleine de petites anecdotes. Adam et Bryan aimaient bien les appeler les « petits vieux », ces gens, qui viennent raconter toute leur vie aux employés des boutiques. Les pâtisseries, les coiffeurs, les épiciers et parfois ils s’attaquent même aux banquiers. Ce sont des personnes gentilles, généreuses, avec qui il faut beaucoup de patience. Alors même s’il n’a pas été énormément embêté par celle-ci, il faut avouer que ça lui fait plaisir de voir une nouvelle tête, plus jeune, plus belle, qui semble également apprécier d’être ici. Il s’attend à ce qu’elle lui demande une viennoiserie, quand il la voit loucher ainsi sur la vitrine. Et pourtant, elle lui demande tout autre chose, quelque chose qu’il ne comprend pas vraiment. Pardon ? Au moins, il a répondu à ses attentes : il a parlé une seconde fois. Il ne peut pas s’empêcher de sourire en la voyant ainsi plisser les yeux, comme pour essayer de se rappeler de quelque chose ou de quelqu’un. Sauf qu’il est sûr d’une chose : il ne l’avait jamais vu auparavant. Déjà parce qu’il s’en souviendrait, ben ouais, elle est plutôt canon. Et également parce que ces derniers mois, il ne s’est pas trop intéressé aux femmes, il était plus intéressé par la vie de son frère. Et finalement, petit à petit, en l’entendant parler, il comprend. Il comprend que cette femme, c’est LA femme. Celle dont il a tant entendu parler, sur le terrain. Celle qui redonnait le sourire à son frère, quand il se sentait triste, quand il avait envie de rentrer au pays. Celle à qui il parlait très souvent, d’abord par courrier et finalement au téléphone. C’est pour ça qu’elle a reconnu sa voix, lui et Bryan ont exactement la même. D’ailleurs, une fois, il avait pris le relai durant une discussion parce que Bryan avait eu une envie pressante. Bref, la Freya de Bryan est bien là, sous ses yeux. Je suis le Bryan auquel tu penses. Il confirme ce qu’elle n’arrive pas vraiment à dire. Le monde est cruellement petit. Adam se dit que si Bryan avait été à sa place, il aurait fait le tour du comptoir pour aller la saluer d’une meilleure manière. Lui faire la bise, quelque chose comme ça. Lui, il reste figé, à sa place, comme bloqué par le fantôme de son frère. Il espérait mettre un terme à ce lien entre elle et Bryan, en se disant qu’ils ne se sont jamais rencontrés, que de toute manière son frère ne lui devait rien et que s’il coupait les ponts, elle n’irait pas chercher à savoir pourquoi. Mais maintenant qu’ils se sont rencontrés, il n’a plus vraiment le choix. Tu dois te demander ce que je fais ici, non ? Dit-il en ouvrant une boîte. Si tu me laisses faire, je t’offre un café et on se pose quelques minutes pour discuter, ça te dit ? Une des particularités de sa boutique, c’est qu’il y a un coin pour s’asseoir, boire un coup, manger. Les clients n’affluent pas énormément ce matin, il peut bien prendre quelques minutes pour se poser avec elle. À l’aide d’une pince, il attrape la pâtisserie qu’elle lui a demandé pour la déposer dans la boîte. Puis ça aussi, je peux te l’offrir. La générosité de son frère, il l’a également. C’est quelque chose que Bryan aurait aimé faire, il n’en doute pas.
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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyLun 29 Oct - 21:04



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C’est du Freya tout craché, son franc parlé et sa transparence font qu’elle demande immédiatement à cet homme en face d’elle quelque chose d’incohérent. Pour elle, dans sa tête c’est très clair mais elle se rend vite compte qu’il doit la prendre pour une folle sortie tout droit de l’asile. Sauf que Freya elle est prise d’un énorme doute face à lui, elle a besoin de savoir et de lui poser la question. Au pire, si ce n’est pas celui qu’elle croit elle fera un grand sourire, prendra ses viennoiseries et s’en ira en ayant envie de s’enterrer six pieds sous terre. Elle plisse les yeux quand il ouvre à nouveau la bouche et poursuite ses explications plus que bancales. Elle ne l’a jamais vu l’homme dont elle parle, elle ne sait absolument pas à quoi il ressemble. Elle ne connait que sa voix et c’est encore plus étrange parce qu’ils ont lié un lien en s’écrivant et en s’appelant régulièrement. Ce sont juste deux étrangers qui sont tombés l’un sur l’autre par hasard sur une appli dont elle ne se souvient même plus le nom. Freya a préféré continuer les échanges par lettre et par téléphone puisqu’il était à l’armée à ce moment là et qu’elle sortait tout juste de l’hôpital, encore en convalescence. Une des raisons pour lesquelles, d’ailleurs, elle n’a jamais voulu se montrer. L’accident l’avait pas mal amoché, des bleus, des coupures, de boursouflures. Rien de très flatteur pour la jeune femme qui n’arrivait déjà pas gérer le décès de son frère jumeau. Bryan lui a permis de passer des soirées à penser à autre chose, à parler de choses futiles, de tout et de rien et d’oublier un peu sa triste réalité. « Je suis le Bryan auquel tu penses. » Un o qui n’émet aucun son dessine ses lèvres tandis qu’elle reste debout face à lui sans bouger. Elle est prise au dépourvu malgré que ça soit elle qui ait cherché à savoir, elle tombe des nus de l’avoir en face de lui en chair et en os. Elle n’a plus vraiment eu de nouvelles de Bryan depuis un petit moment, elle pensait même qu’elle n’en aurait plus jamais ou que quelque chose lui été arrivé. Ça l’a travaillé pendant un bon moment et maintenant qu’il est en face d’elle, elle peine à trouver ses mots.  Elle reprend petit à petit ses esprits quand Bryan continue de parler, elle hoche la tête en se raclant la gorge.  « Wow, pardon je suis carrément prise au dépourvu là.. ok oui d’accord faisons ça. » Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille en lui adressant un petit sourire en le suivant jusqu’à une petite table dans la boutique. « Merci c’est gentil » qu’elle ajoute quand il dépose l’éclair et le café en face d’elle.  « Le monde est petit, ce n’est pas qu’une expression » Un petit rire nerveux s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle scrute Bryan qu’elle voit pour la prochaine fois depuis des mois d’échanges. « Comment tu vas ? Ça fait un moment, je t’avoue que je me suis un peu inquiétée »      


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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyDim 11 Nov - 21:11


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Être Bryan, c’est tout ce qui compte, aujourd’hui. Voilà ce que se dit Adam, quand il s’assoit face à la jeune femme. Il a développé de forts sentiments pour elle, au fil des discussions, que ce soit à travers les lettres ou de part ces échanges téléphoniques qui n’en finissaient plus. Un soldat totalement épris d’une étrangère, ça paraît être un film romantique à deux balles. Et pourtant, c’était le triste réalité de Bryan Guerrero. Pas au point de prétendre être amoureux mais oui, il y avait bel et bien un truc, quand il lui parlait. Et c’est ces sentiments qu’Adam doit essayer d’animer en lui, maintenant. Parce qu’il ne peut pas penser à la femme qui fait battre son propre cœur jusqu’à la fin de ses jours, il va devoir l’oublier et apprendre à en apprécier d’autres, celles que son frère préférait. De rien. Il n’a pas pris de café pour lui-même, il en a déjà ingurgité des litres depuis le début de la nuit. Ses journées sont longues, très longues. C’est pas le monde qui est petit, c’est nous qui sommes grands… ça sonnait mieux dans la bouche de mon colonel. Il m’a dit ça, une fois, qu’on a tous une place bien définie ici et que tout arrive pour une raison. Il la regarde, un sourire s’installe naturellement sur ses lèvres. Il a tellement pris l’habitude de mentir qu’il ne lui faut que quelques secondes pour se glisser dans la peau de son frère. La voix douce, les idées claires, presque poétiques. Crois-le ou non, mais c’est le destin qui nous a mené ici. Est-ce qu’il y croit, lui, au destin ? Il ne s’est jamais réellement posé la question mais en quoi est-ce une bonne chose qu’il soit destiné à vivre la vie de son frère ? Il parle de choses qu’il ne maîtrise pas, mais ça ne se ressent pas forcément dans son discours. Je vais bien. Il répond à sa question, fronce les sourcils quand elle lui avoue son inquiétude. Il a essayé de mettre lâchement un terme à ces échanges, ça se retourne contre lui. Karma ou destin ? Il s’est passé pas mal de choses, là-bas. Il parle de l’armée, invente un mensonge en même temps qu’il raconte son histoire, ne l’a pas préparé à l’avance, sauf l’idée de son renvoi. J’ai été renvoyé pour mauvaise conduite. Il a beau être un homme bon, mon colonel a fait quelque chose qui m’a déplu et je me suis opposé à ses ordres. Ça s’est mal terminé pour moi. Il hausse ses épaules, comme s’il s’en fichait, comme si l’armée ne lui manquait pas. La seule chose qui me dérange c’est qu’ils ont insisté pour garder mon frère avec eux, donc il est toujours sur le terrain. Il ose parler de lui-même car il sait que Bryan lui a souvent parlé de lui. Il fait ensuite un signe de la main pour désigner l’ensemble de la boutique. Je suis redevenu un civil, et pas n’importe lequel. J’ai repris la boutique de mon père, j’ai remplacé la mitraillette par le fouet. Et l’ustensile hein, pas celui de Christian Grey. Il regarde rapidement la pâtisserie, la fierté se lit dans ses yeux. S’il y a bien une chose qu’il contrôle à la perfection depuis la mort de Bryan, c’est bien ce petit bijou, offert pas son père. Tout n’a pas toujours été simple mais aujourd’hui, ça se passe plutôt bien.
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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptySam 8 Déc - 14:17



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C’est bizarre de l’avoir en face d’elle, en chair et en os, elle ne connaissait que sa voix jusqu’à maintenant. Des échanges de lettres et des appels téléphoniques qu’elle a apprécié pendant plusieurs mois. Ils avaient toujours quelque chose à se dire même sans ne s’être jamais vu. Il est même un des seuls à qui elle a réussit à parler sans s’effondrer de son frère jumeau décédé en février. Elle a encore du mal à vivre avec mais elle reprend petit à petit du poil de la bête. Bryan a été un véritable soutien pendant la période après son accident, dès le moment où ils ont pris contact, le feeling est passé et ça lui faisait un bien fou de lui parler sans retenue aussi souvent. Il faut dire qu’ayant lui aussi un frère jumeau il pouvait parfaitement comprendre la douleur de la jeune femme.

Elle n’avait plus de nouvelles de lui depuis un bon moment alors se retrouver face à lui de façon aussi soudaine a le don de la déconcerter. Quelques mots échangés et voilà qu’ils s’assoient l’un en face de l’autre pour profiter un peu de l’instant présent et discuter enfin de vive voix. Elle esquisse un sourire en écoutant Bryan. « C’est une jolie façon de voir les choses en tout cas » Le destin. Freya a souvent eu du mal avec ce terme mais elle doit bien avouer que de tomber sur lui aujourd’hui remets en question son scepticisme. « Pour une fois, il fait bien les choses. » réplique t-elle dans un sourire, serrant sa tasse de café entre ses mains. Freya ne peut s’empêcher de lui avouer qu’elle se faisait inquiète pour lui. Après tout elle lui parlait tellement souvent que lorsqu’il a coupé tout contact, elle a pensé au pire. Elle ne se doute pas une seule seconde que ce n’est pas réellement Bryan qu’elle a en face d’elle mais bel et bien son frère et elle ne saura peut-être jamais ce qui est vraiment arrivé à l’homme à qui elle s’est tant attachée. Un o dessine ses lèvres quand Bryan commence à lui donner les raisons de son silence. « Je suis désolé.. Les différences d’opinions sont compliquées à gérer dans la vie en général alors j’imagine que dans l’armée c’est encore pire avec la hiérarchie et tout ça » Elle lui lance un regard désolé avant qu’il lui apprenne qu’ils ont voulu garder son frère là-bas. « Et je me doute qu’il ne peut pas juste s’en aller et te rejoindre aussi facilement.. tu arrives à avoir de ses nouvelles au moins ? » Elle sait qu’elle ne pourrait pas rester sans nouvelle de ses proches si ces derniers étaient loin d’elle et dans une situation potentiellement dangereuse comme être sur le terrain en tant que soldat. Bryan enchaîne sur une note d’humour qui fait rire Freya de bon cœur. « Elle était bien trouvée celle-là. » Et sur ses mots elle croque dans l’éclair en hochant la tête. « Et bien tu es un pâtissier hors pair, c’est délicieux ! » Freya n’a aucun filtre, elle dit toujours ce qu’elle pense et faut dire que la pâtisserie est un pécher mignon. Celle de Bryan est réellement excellente. « Le travail me manque.. j’avais repris mais on m’a mise en congé forcé, je suis encore trop secouée par l’accident, il parait » Elle hausse les épaules en soupirant. « J’occupe comme je peux mes journées et manger des pâtisseries en fait définitivement partie, tu risques de m’avoir en fidèle cliente le matin » Un sourire franc tapisse ses lèvres tandis qu’elle scrute Bryan maintenant qu’elle voit enfin à quoi il ressemble. « C’est agréable de pouvoir mettre un visage sur une voix »



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MessageSujet: Re: we're just strangers with some memories (freya) (#)   we're just strangers with some memories (freya) EmptyMar 18 Déc - 20:53


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Il apprend à découvrir une femme qu’il ne connaissait pas il y a encore quelques minutes. Bien sûr, il a entendu parler d’elle à de nombreuses reprises, son frère était comme un disque qui tourne en boucle. Il n’arrivait pas à se défaire d’elle et Adam en avait sérieusement marre, sauf qu’il l’écoutait. C’est vrai, lui-même l’avait bassiné avec ses histoires, particulièrement avec Noomi. Donc il n’avait pas le choix : il devait l’écouter, le soutenir, le conseiller. Bien qu’il lui avait dit plusieurs fois de faire attention, de prendre ses distances et de ne pas trop s’attacher. À cette époque, il ne pouvait pas être certain de réellement la rencontrer un jour et la preuve en est : il est mort avant d’avoir su à quoi elle ressemble. Ça lui brise le cœur de penser à ça, Bryan n’a jamais eu énormément de chance en amour. Comme lui, en fait, là-dessus ils se complétaient parfaitement : pas faits pour les relations sérieuses, ils arrivaient à rencontrer une femme de temps en temps. Mais avec leur métier et leur complicité, il ne restait que peu de place pour une dame. Voilà pourquoi ils ne se sont jamais mariés, voilà pourquoi les deux n’ont jamais eu d’enfants. Il ne peut pas s’empêcher de se dire que s’il était toujours de ce monde, il aurait peut-être rencontré Freya dans des circonstances différentes. Qui sait jusqu’où ça aurait pu aller, entre eux ? Elle aurait pu devenir sa belle-sœur, tout est possible. Cette idée doit pourtant le quitter, il s’en rend bien compte en commençant à discuter avec elle. Il est désormais Bryan et si l’amour de son frère doit bel et bien se développer, ce sera à travers lui. Il préfère ne pas penser à quel point c’est tordu et se concentrer sur ce qu’elle lui dit, elle est désolée de ce qu’il lui est arrivé. Si elle savait… au final, ils ont eu exactement le même problème : leur frère jumeau est décédé dans un accident de voiture et eux, ils ont survécu. Il se demande si elle pense comme lui, il se demande si elle aussi, elle aurait préféré mourir. Maintenant c’est avec lui que j’échange. Dit-il, un sourire sur les lèvres. Tout est faux, sauf que tout semble sincère. Il ne ment pas forcément quand il lui dit ça, c’est vrai qu’il parle avec Bryan. Sauf qu’en soit, il parle seul et que personne ne l’écoute, du moins, personne de physique. Et c’est assez douloureux d’exprimer une opinion quand personne n’est là pour réagir. Merci ! Je suis content d’avoir pu me reconvertir aussi facilement. Et il est d’autant plus content de ne pas être qu’un simple ouvrier, d’avoir sa propre boutique. La réaction de Freya est représentative de tout ce qu’il cherche à obtenir dans son boulot : la joie des gens quand ils dégustent ses préparations. Le temps d’un instant, il veut qu’ils s’oublient à manger une de ses douceurs. Il se dit qu’avant ou après une journée plus ou moins nulle, cinq minutes de bonheur, ça peut faire du bien à n’importe qui. C’est finalement à elle de se confier sur ce qu’il s’est passé dans sa vie depuis qu’ils ne parlent plus. Il ne sait pas exactement ce qu’il se passait la dernière fois qu’elle a discuté avec Bryan, mais il va essayer de prendre le train en marche. Tu devrais essayer de prendre ça du bon côté. Il sait mieux que personne que ce n’est pas simple, lui-même a besoin de son travail pour passer à autre chose : quand il travaille, il est trop occupé pour y repenser. Tu peux te trouver pas mal d’occupations, dans le coin, quelles soient calmes ou extrêmes. Inscris toi à un club d’échecs ou va faire un saut à l’élastique, ça te fera penser à autre chose. Il lui sort deux opposés pour lui montrer que tout est possible. Tu finiras par reprendre ta place, c’est qu’une question de temps. Il y croit, parce qu’ils se dit qu’ils n’ont pas le droit de l’interdire indéfiniment. Et que si elle y montre beaucoup de bonne volonté, ça finira par se faire. Finalement, la brune lui dit qu’elle aime l’idée de mettre un visage sur sa voix. Oh ben, pareil de mon côté. Et puis un si beau visage, surtout. Le côté dragueur en herbe, son frère l’avait autant que lui, ça, c’est facile à reproduire.
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