contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Petite balade entre... amis ? [Joyce] (#) Sam 20 Oct - 10:09
Petite balade entre... amis ?
« Et voilà, demoiselle O’Neill. L’opération s’est bien déroulée. Vous pourrez sortir de l’hôpital en fin de journée, tout en suivant le protocole concernant le traitement que vous devrez prendre. Sur ce, je vous laisse vous reposer, bonne journée. » Dis-je à la jeune photographe que je venais d’opérer. Les aides-soignants et infirmiers prirent le relais pour s’occuper d’elle et je pus sortir dans le couloir et souffler un bon coup. J’avais été de garde cette nuit, et comme toujours les urgences avaient été très animées. Entre accidents de la route, tentatives de suicide et j’en passe, je n’avais pas fermé l’œil depuis soixante-douze heures. SI je m’écoutais j’irai prendre un petit remontant, mais j’avais encore une heure à tenir avant la débauche. Mais pour l’instant tout était enfin calme, alors j’en profitais pleinement. Passant devant l’infirmerie, je demandais à la première venue :
« Tout est bon Brenda ? Je peux sortir cinq minutes ? »
« Oui, Docteur. Les urgences sont enfin calmes. »
J’échangeai un sourire poli avec elle et filai dans les vestiaires pour prendre mon paquet de cigarettes que je glissai dans la poche de ma blouse blanche. Puis je longeai les couloirs et sorti enfin dehors. L’air était frais mais ça n’était pas désagréable, bien au contraire. Je réajustai le col de ma blouse pour protéger mon cou toutefois, étant d’une nature relativement frileuse. Là, je sortis mon paquet de clopes et en retirait une ainsi que le briquet qui avait été glissé à l’intérieur. Je la menais à mes lèvres et en allumai l’extrémité avant d’en absorber une taffe. Mon Dieu ce que ça pouvait faire du bien ! Enfin « bien » c’est vite dit : une quinte de toux manqua de m’étouffer. Oui, il faudrait vraiment que je pense à consulter un cancérologue, ou un pneumologue pour voir où cette histoire en est. Et je n’étais pas très optimiste. Je m’étais promis de ce fait que j’arrêterai de fumer, mais c’était chose vaine. Il n’y avait rien à y faire, la nicotine était ma drogue, même si je me doutais que celle-ci me tuerait. Alors tant pis, j’allais fumer tranquillement en prenant mon temps, et advienne que pourra. Une main dans une poche de mon jean gris presque noir, je menais de la seconde la cigarette à mes lèvres, en m’autorisant de rêver, de flâner en regardant le soleil qui se levait par-dessus l’horizon des voitures garées sur le parking et des ambulances. Le temps passait, imperturbable comme je l’étais, jusqu’à ce que je me décide à jeter le mégot de la cigarette… et d’en prendre une seconde. Au point où j’en étais, qu’est-ce que ça pourrait bien changer de toute façon ? Et puis les urgences de cette nuit m’avaient suffisamment stressées – même si je n’en montrais jamais rien avec mon précieux calme apparent – et épuisées que j’en avais bien le besoin.
« Allez, dans une heure je vais pouvoir me jeter sur le canapé et dormir de tout mon soûl… » Pensais-je avec espoir.
Un long bâillement me sortit un instant de mes rêveries et j’étirai mes bras avant de caler la nuisible entre mes lèvres pour que les doigts de ma main gauche viennent faire craquer ceux de ma main droite, et inversement. Il n’y a aucun doute, mon sommeil sera long et paisible. Mais là où j’avais pourtant du mal c’était en dormant le jour, et ce malgré que j’ai pu bosser toute la nuit et plus si affinités. Lorsque la ville s’éveillait, j’étais obligé de vivre en même temps qu’elle. Alors tant pis, je crois davantage que je dormirai bien ce soir. La tête se posant contre le mur blanc de l’hôpital et étant bien assis sur un banc, je fermais les yeux et me laissais aller, jusqu’à ce que soudainement une voix ne m’interpelle…
Dernière édition par Michael Greystone le Jeu 8 Nov - 18:27, édité 2 fois
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Sujet: Re: Petite balade entre... amis ? [Joyce] (#) Dim 21 Oct - 19:17
La sonnerie de mon téléphone retentit, me faisant sortir en sursautant de mon sommeil profond. Mon cœur battait la chamade. Quand on m’appelait avant 8h du matin c’est qu’il y a urgence.
Je pris mon téléphone en priant que ça ne soit rien de très grave, cependant, le numéro de l’orphelinat s’affichait.
« A… allo ? » Dis-je d’une voix tremblante et caverneuse.
« Non, ne t’inquiète pas Elena, mon réveil ne devrait pas tarder à sonner de toute façon. Qu’est-ce qu’il y a ? »
Je l’entendis en parlant légèrement paniquée, elle ne pouvait pas donner une phrase correcte et elle n’arrêtait pas de bafouiller et de parler avec un enfant. « Respire Elena, attend. Tu veux que je vienne pour emmener un enfant à l’hôpital c’est ça ? … Elle fait une crise d’asthme ? … Ne t’inquiète pas, je serai là-bas dans un rien de temps. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je saute de mon lit, rince mon visage et me brosse les dents, m’habille de ma robe longue passe-partout et sorti vite de chez moi, n’oubliant pas les clés de ma voiture. 18 minutes après j’étais arrivée à l’hôpital. Aux urgences, je vis l’éducatrice dans la salle d’attente, les larmes aux yeux. Je la pris dans mes bras et la rassure.
« Je suis désolée de t’inquiéter Joyce, mais j’ai paniqué… Marc va bien, on l’a stabilisé, tout va bien maintenant. C’est juste que j’ai eu terriblement peur, j’ai jamais vu une crise d’asthme, et t’aurais vu comment il n’arrivait pas à respirer et tout… »
Je la calmais et lui répétais que ce n’était rien, que c’est passé maintenant. Je lui rappelais également qu’heureusement elle était debout à cette heure et elle l’avait remarqué, qu’elle était une personne formidable.
En sortant de l’hôpital, je me rappelais que Michael était de garde. Le connaissant, il devait sûrement détester sa vie en ce moment même. Je prévins Elena que je passerai à l’orphelinat plus tard et quitta le service des urgences infantiles pour aller au lieu de travail de mon ami. Je passais par un distributeur, et pris deux cafés.
Comme je m’y attendais, je retrouve Michael somnolant sur un banc, sa chère et tendre clope toujours à la main, il tenait à elle comme si elle était toute sa vie, bien qu’elle le tuait. Il tente de faire des efforts, au vu de sa santé qui se détériore, mais il n’a jamais eu assez de volonté pour définitivement arrêter. Parfois, avant de dormir, j’ai peur qu’on m’appelle au milieu de la nuit pour me dire qu’il est décédé. J’ai peur qu’on lui diagnostique un cancer, et encore, si on le diagnostique au premier stade, il serait chanceux ! Il va falloir d’abord qu’il consulte. Cependant, il ne tient tellement pas à sa vie que je doute qu’il se battra pour vaincre la maladie. « Mais il est encore tôt pour penser comme ça. On n’en est pas encore là. » Dis-je à moi-même. J’arrête de l’observer, et me dirige vers lui.
« Il te reste encore 48 minutes avant de te permettre de dormir ! » Je lui souris largement et franchement quand il me regarde, et lui tend une tasse de café.
« J’étais dans les urgences infantiles, crise d’asthme. Et je me suis dit que je passerai te faire un petit coucou. »
Je le pousse légèrement pour pouvoir m’assoir à mon tour, en ramenant ma tasse à mes lèvres. Le café matinal c’est la vie.
« Sur une échelle de 1 à 10, combien t’as sommeil ? » Demandai-je soudainement, changeant carrément de sujet de conversation.
« Non parce qu’il fait beau aujourd’hui, et quelque chose me dit qu’il faut qu’on passe la journée ensemble aujourd’hui. Ça fait longtemps qu’on n’a pas fait ça. » Dis-je finalement, en lui adressant un sourire chaleureux.
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Sujet: Re: Petite balade entre... amis ? [Joyce] (#) Dim 21 Oct - 20:16
Petite balade entre... amis ?
Je somnolais quasiment, la tête appuyée contre le muret de l’hôpital, assis sur mon banc. Soudainement, une voix me tira de mon manque de vigilance, et je ne pus m’empêcher de rire.
« Quoi, encore quarante-huit minutes ? Oh, punaise… » Plaisantais-je en adoptant un air faussement blasé.
Je tournai la tête vers elle, pour voir Joyce me faire à présent face. Un beau sourire se dessina sur mes lèvres à sa vision. J’adorais cette fille. Elle était simple, nature, sensible et intelligente à la fois, entre autres bien d’autres qualités. Et en plus elle m’avait acheté un café !
« Waouw, tu marques des points, là ! » Lui dis-je en prenant la tasse qu’elle me tendait.
« Merci, c’est adorable. » La remerciai-je en passant un bras atour de ses épaules afin de déposer un baiser sur sa joue fraîche.
La question qui vint me surpris. Je ne pus m’empêcher de rire doucement surpris par ce changement de rôles.
« Dis-donc, je vais finir par croire que c’est toi le médecin. Hum, je dirai… Huit, ça me semble être un bon chiffre. Mais ta proposition me semble excellente, et honnêtement si je rentre chez moi je ne vais dormir que trois heures et tourner ensuite en rond… Alors tant pis, je dormirai ce soir et j’accepte de passer cette journée avec toi avec un immense plaisir ! » Lui dis-je dans la plus grande sincérité.
J’écrasai mon mégot de fin de cigarette contre le sol et bus une gorgée de café. Bon sang ce que ça pouvait faire du bien ! Je pouvais presque sentir la caféine parcourir mes vaisseaux sanguins et mon corps dans sa totalité, qui s’éveillait au fur et à mesure.
« Alors, comment vas-tu ? Pas trop fatiguée d’être aussi matinalement venue dans un endroit que l’on n’affectionne généralement pas vraiment ? J’espère que le petit de tes amis va mieux. C’est toujours très impressionnant à voir, une crise pareille. Mais pris à temps on corrige vite le tir. Moi j’ai eu deux AVC en douze minutes d’intervalles… Ça réveille, crois-moi. Mais pas autant que ce bon café, ça fait du bien, vraiment ! »
Je bus une nouvelle gorgée, puis lui demandai :
« Que voudrais-tu faire ? Une petite balade dans le parc pour papoter un peu ? J’irai me changer rapidement et je te rejoindrai devant l’hôpital, ça te va ? D’ailleurs je t’avais promis de tester le petit bistrot qui vient d’ouvrir, donc si tu n’as rien à faire à midi je te réquisitionne ! » Lui dis-je dans un clin d’œil.
J’évitais de la contempler trop longtemps, afin de ne pas avoir l’air louche. A vrai dire, elle était typiquement le genre de fille qui pourrait me plaire, mais j’évitais de trop y penser. Après tout, comment une nana comme elle pourrait s’intéresser à un type comme moi ? D’accord j’avais un doctorat en poche et un métier très acceptable, mais à côté de cela j’avais tant de défauts qu’ils étaient indénombrables. Alors si relation devait être un jour, je devais m’assurer de changer, et pour de bon. Malheureusement les habitudes sont ancrées et difficiles à changer…
Finissant le gobelet de café, je visais la poubelle avant de le lancer… et de réussir mon coup.
« Rah… La fatigue ne vaut pas le talent. » Plaisantais-je en adoptant une moue faussement vaniteuse.
Puis je me levais, me tournant vers elle en lui tendant la main pour l’aider galamment à se lever.
Dernière édition par Michael Greystone le Jeu 8 Nov - 18:28, édité 2 fois
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Sujet: Re: Petite balade entre... amis ? [Joyce] (#) Lun 22 Oct - 22:37
Si je devais décrire ce que je ressens pour Michael, je dirai que c’est un peu quelqu’un qu’on a envie de protéger, mais aussi, le seul qui me fait rougir. Aussi bizarre que cela puisse paraître, à chaque fois que je me décide de l’appeler pour demander de ses nouvelles, je repasse l’appel téléphonique dans ma tête au moins 3h avant. Parfois je le prépare même la veille pour au final, dire du n’importe quoi. Il n’est pas vraiment du genre à avoir confiance en lui avec les filles, c’est quelqu’un de très timide. Et pourtant, avec moi, je le vois super à l’aise. Il me fait rire, il est confiant et ça me fait juste craquer pour déprimer quelques minutes plus tard quand je me dis : c’est sûrement parce qu’il ne te voit pas comme une potentielle amoureuse. Je perds instantanément confiance en moi, mais je ne peux pas cacher ma joie quand il me parle de nouveau et il me montre de l’affection avec ses petits gestes. Ce matin, je ne m’attendais pas à sa réponse positive quand je l’ai invité à sortir. En fait, je ne sais même pas ce qui m’a pris pour lui demander une telle chose.
Il me tendit la main galamment pour m’aider à me relever et je ne pus m’empêcher de trouver ce geste mignon. De nous trouver mignon ensemble.
« Hmm, j’ai pas envie d’ouvrir le magasin aujourd’hui. » dis-je soudain mal à l’aise.
« En fait, tu m’as manqué, sérieux ! Ça fait un moment qu’on n’a pas passé un moment qui se respecte ensemble. Soit tu travailles, soit tu es claqué en post-garde. »
J’ai eu peur sur le coup, que je l’étouffe, ou qu’il se sente obligé de me voir plus souvent, mais en vrai, c’est pas qu’il me manquait seulement, mais je sais qu’il ne fait rien de spécial en dehors du travail à part se pourrir la santé. Ça me déchire le cœur à chaque fois que je l’entende tousser.
« Ah je t’ai pas dit ! J’ai testé un nouveau parfum, je dois avoir un échantillon en voiture. C’est à base de lavande, tu sais ces derniers temps je ne sais pas pourquoi je suis complètement amoureuse de la lavande ! J’ai même acheté récemment un shampoing et un gel douche à la lavande ! »
Je rougis d’un coup, d’en avoir probablement trop parlé.
« Enfin bref, je disais, je dois avoir l’échantillon avec moi en voiture. Tu veux qu’on aille chez toi pour te changer ou on va directement au parc ? On prend ma voiture ? »
Je le regardais en attendant sa réponse, mais je me perdais dans ses yeux. Il avait un putain de regard ! La fatigue et les cernes le rendait encore plus ténébreux, plus mystérieux. Le contraste que ça avait avec son sourire était … sublime. Honteuse de l’avoir trop regardé, je baisse les yeux.
« Eh... tu disais ? Désolée, je me suis perdue dans mes pensées… Je … je me demandais si Marc allait bien ou … Tu sais, Marc, crise d’asthme… » baffouillais-je embarrassé, inquiète qu'il puisse lire en moi.
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Sujet: Re: Petite balade entre... amis ? [Joyce] (#) Mar 23 Oct - 10:42
Le petit titre du rp
En fait, Joyce avait raison : avec mon travail, il était difficile pour moi de consacrer du temps à mon entourage, même si celui-ci est très restreint. Je baissai le regard, un peu honteux.
« Excuse-moi, je ne mérite pas une amie telle que toi. Ce boulot me bouffe de l’intérieur, littéralement. Je sais que je ne suis jamais disponible, mais je vais essayer de trouver plus de temps à te consacrer si c’est ce que tu désires. Ça te va ? » Lui demandais-je.
A vrai dire, je ne savais jamais sur quel pied danser avec elle sur un point : sa bisexualité. Nous l’avions évoqué un jour pour ne plus jamais en parler. Mais ne pas aborder le sujet ne signifie pas qu’il nous est indifférent, au contraire. Je priais Alllah, Dieu, Bouddah et tous les autres pour qu’avec moi elle soit non seulement hétéro, mais qu’en plus elle éprouve des sentiments à mon égard. Tout comme moi j’en avais. Il faudrait que j’essaie, dans un avenir proche, à me renseigner sur la question… Puis Joyce aborda le sujet de son nouveau parfum favori : la lavande. Elle en avait, m’a-t-elle dit, un échantillon dans sa voiture qu’elle désirait me faire sentir. Elle me proposa alors de me le faire découvrir avant d’aller au parc, ou bien de passer chez moi en coup de vent pour que je puisse me changer. Et soudain, ce fut le trou noir. Son regard se perdit un instant.
« Joyce ? Tout va bien ? »
Lorsqu’elle revint à elle, elle s’excusa, prétextant être inquiète pour le gamin venu ce matin aux urgences.
« Je comprends, ne t’excuse pas. Tu veux que j’aille demander deux minutes comment il va ? »
Sentant que cela la gênait de me demander ce service, je pris alors mon portable et contactai le bureau du secrétariat.
« Melinda ? Oui, c’est le docteur Greystone. Tu peux me donner des infos sur le petit Marc qui vient de rentrer en pédiatrie pour une crise d’asthme ? OK je patiente, merci. »
Un air de musique classique s’échappa du combiné, m’arrachant presque l’oreille au passage. Enfin, j’entendis la voix de l’une des secrétaires aux urgences me répondre.
« Parfait, je te remercie. J’en profite pour vous prévenir que je gratte quelques minutes, je suis claqué. C’est bon pour vous ? Merci ! »
Je raccrochai, satisfait.
« Tout va bien pour le petit, mais ils le gardent pour faire quelques tests. Tu n’as donc plus à t’en faire. Sinon après je suis tranquille, on peut s’éclipser. Après toutes les heures qu’ils me doivent, je peux partir plus tôt. On peut prendre ta voiture et passer en coup de vent chez moi pour que je me change, si ça ne t’ennuie pas ? » Lui demandais-je.
Nous prîmes la direction du parking et arrivâmes au niveau de sa voiture, soigneusement garée sur sa place. Lorsque Joyce déverrouilla les portières, j’ouvris la mienne. Une douce odeur de lavande me alors vint aux narines.
« Ah ouais, ça sent super bon. J’aime beaucoup. Ça n’est pas entêtant, au contraire c’est assez subtil. Bon choix ! » Lui dis-je sincèrement.
Puis la belle rousse démarra la voiture et nous partîmes direction mon appartement, situé à un quart d’heure de l’hôpital, question pratique. Elle sa gara puis je l’invitai à rentrer, le temps que je m’apprête. Je sortis donc les clés de la poche de ma veste que j’avais rapidement troquée quelques instants plus tôt contre ma blouse de travail et pour grimpâmes dans l’ascenseur pour monter jusqu’au sixième étage. Poumons obligent avec la cigarette, je ne pouvais plus gravir cet obstacle. Une fois arrivés, j’ouvris la porte de l’appartement, et l’invitai à y pénétrer en premier.
« Je fais vite. Mets-toi à l’aise. »
Je filai de mon côté dans ma chambre, puis en sortis un boxer, un jean noir comme ce premier, ainsi qu’un tee-shirt Converse, comme l’était également la marque de mes baskets. J’enfilai le boxer et le jean, puis sortis torse-nu de la chambre pour rejoindre Joyce alors que je finissais de me changer.
« Au fait, si tu veux boire il y a du Ice Tea dans le frigo. Ou d’autres trucs, je ne sais plus ce que j’ai acheté. Fouille, ne te gêne pas ! » Lui dis-je.
Puis je la quittai et me dirigeai vers la salle-de-bain afin de me laver une nouvelle fois les dents. S’il y avait une chose sur laquelle j’étais pointilleux c’était l’haleine. Je ne supportais pas celle que me donnait la cigarette, alors je me brossais les dents autant de fois que je le pouvais. Lorsque ce fut fait, j’enfilai mes baskets puis revint dans le salon.