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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 something in the way (isaac and bailey)

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MessageSujet: something in the way (isaac and bailey) (#)   something in the way (isaac and bailey) EmptyDim 21 Oct - 23:08

something in the way
isaac, bailey & ellie

«he's never gonna make it all the, poor people he's forsaken. karma is always gonna chase him for his lies. it's just a game of waiting.»(@ALEC BENJAMIN)
Les âmes tiraillées par la colère s'en étaient allées. Il ne restait plus rien de l'aigreur, ni de la haine, laissant place à l'unisson des coeurs et l'amour symbolique d'un couple, parfaitement en raccord. Rien n'avait changé entre eux, malgré tout ce qui avait bien pu se passer. Même pas l'histoire avec Monroe. Enfin, si peut être. La pilule, difficile à avaler. Elle n'y avait pas cru sur le moment et n'y croyait surement pas. Pourtant, cette image restait coller dans son crâne. Ellie faisait face comme toujours. Ils s'étaient donnés une deuxième chance et la belle s'était promit de ne pas se polluer l'esprit par des erreurs passées. Par des moments d'égarement. Ne remettant rien en cause. Elle faisait face, la tête haute. Mais l'heure n'était pas au questionnement divers. Ellie se gardait bien de montrer à Isaac combien elle était touchée par cette nouvelle révélation. Les yeux rivés sur l'étalage de légumes qui se présentait face à elle, la belle inspira légèrement, fronçant les sourcils, la main sur le ventre. Faut que tu fasses un truc bien à manger. Comme s'il ne le faisait pas déjà. Sauf que la belle avait autre chose derrière la tête. Les courses, pas vraiment son truc, mais le frigo était vide et Ellie avait invité Bailey à manger. Isaac n'était pas au courant, un petit mensonge qui serait vite estompé le soir même. Elle marchait sur des oeufs dans cette histoire, mais c'était plus fort qu'elle. On a des invités. Noyer le poisson aussi vite que possible, alors que ses joues affichaient déjà un rouge écarlate. Le mensonge, il n'était pas dans ses gênes. Alors, la belle ne le regardait même pas. Non, elle faisait mine de contempler les courgettes ou les concombres. Aucune différence pour elle. Mais j'te dirai pas qui. Et t'as pas intérêt d'essayer de me sortir les vers du nez. Ellie le mettait en garde. Levant les yeux vers son mari, un sourire brillant sur la figure. Isaac allait essayer, comme toujours, la connaissant sur le bout des doigts. Ellie ne savait pas mentir et Ellie ne savait pas garder un secret lorsqu'on l'a poussé à le révéler. La brune se mit à secouer vivement ses mains face à lui. Aller, au boulot là ! Me regarde pas, j'dirai rien. Il fallait en finir avec ce supplice. Trainer sa moelle dans ce supermarché, une horreur. Encore plus depuis qu'elle était obligée de se trimbaler en mode baleine. Une heure ... Le calvaire avait duré une heure et Ellie avait pesté à chaque rayon, cherchant à comprendre pourquoi Isaac se compliquait la tâche à faire à manger. Les plats préparés, c'était quand même beaucoup plus pratique et rapide. Sauf pour l'estomac, mais encore ça, elle pouvait s'en contenter. De toute façon, lorsqu'elle était toute seule, Ellie n'avait pas vraiment le choix. Ou au pire, elle se faisait livrer.
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Elle s'était mise sur son 31. Les cheveux coiffés, les lèvres colorées en rouge et le regard en noir, une robe comme fourrure et les pieds nus, pour le confort. La maison sentait encore la peinture fraiche et les effluves d'un repas en cours de préparation. Ellie attendait de pied ferme l'invité surprise de la soirée, sur le sofa fraichement installé. Elle n'avait rien à faire. Isaac s'était occupé de tout, ne voulant aucunement qu'elle l'aide. Comme si Ellie était malade ou un truc du genre, même un assiette semblait trop lourde pour elle. N'importe quoi. Mais docilement, ce soir, la brune s'était laissée faire, ne voulant pas froisser son égo et surtout, le mettre dans un humeur à en faire rougir un ours polaire. Il fallait qu'il soit sous son meilleur jour, c'était très important. Elle venait de mettre en place une stratégie dont elle n'était pas peu fière. Bien décidée à rabibocher père et fils. Pour la bonne cause, parce qu'elle savait qu'Isaac en avait besoin pour avancer. Sauf qu'il était beaucoup trop fier pour s'en charger tout seul et qu'elle, elle était beaucoup trop curieuse et heureuse pour s'en empêcher. Elle avait menti aux deux intéressés et n'en éprouvait aucune honte, pour une fois. Le pied en l'air qui battait l'atmosphère, Ellie fixait l'horloge. Bientôt 20 heures, il ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Tu fais les choses bien, hein ?! Qu'elle beugla à travers la cloison qui les séparait. Elle pouvait l'entendre déjà pester, souriant légèrement. Ils se taquinaient tout le temps, de ce côté là, rien n'avait changé d'un pouce. La sonnette se mit à retentir dans la maison, enfin et la brune se précipita à la porte, comme une enfant. Son coeur battait la chamade à s'en casser un os. Une gamine un matin de Noël. Seulement, il fallait l'avouer, elle s'engageait sur un terrain glissant. Un terrain qu'elle ne découvrait et dont elle ne connaissait rien. La porte d'entrée ouverte, la brune offrit son plus beau sourire à l'invité du jour, Bailey. Salut. Se mettant sur le côté, elle laissa entrer le portrait craché de son époux, répondant à la bise qui lui offrait. Dès de le début, Ellie avait eu un bon feeling avec l'adolescent. Il n'était pas un mauvais garçon, il avait juste besoin de réponses à ses questions. Un besoin d'identité. De connaitre ses origines et ses parents. Ellie ne serait pas cette belle mère mal lunée qui met une barrière entre père et fils. Impossible pour cette amoureuse de la famille et des traditions. Tu vas bien ? Qu'elle demanda tout en refermant la porte dans le dos du garçon. D'une main, elle lui fit signe de passer devant, l'incitant à prendre le chemin de la cuisine. Elle était tout excitée et la fois, elle avait peur. Peur de leur réaction à tous les deux, sachant qu'ils n'étaient pas partis sur la bonne route. Et lorsqu'ils furent tous les deux dans la cuisine, Ellie se recula légèrement, scrutant son mari de dos. Isaac, il est là. Les traits tirés par une inquiétude naissante, Ellie fixait tour à tour les deux hommes, contemplant leurs réactions. Soit ça passer, soit ça casser. Dans tous les cas, elle espérait que sa présence apaise les moeurs. On ne croit pas, on ne frappe pas et on ne s'en va pas, surtout en présence d'une femme enceinte. De toute façon, au pire des cas, elle avait des cordes dans le garage. S'il le fallait, elle les attacherai tous les deux à une chaise, jusqu'à ce qu'ils daignent se parler convenablement.
(c) DΛNDELION


Dernière édition par Ellie Shelby le Lun 5 Nov - 18:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: something in the way (isaac and bailey) (#)   something in the way (isaac and bailey) EmptyLun 22 Oct - 17:54


SOMETHING IN THE WAY
i was once like you are now, and i know that it's not easy to be calm when you've found something going on. but take your time, think a lot, why, think of everything you've got for you will still be here tomorrow, but your dreams may not. (FATHER AND SON)

Il pousse un long soupir qui se perd entre les tomates et les pommes de terre. Ce qui le gênait le plus dans les supermarchés, c'était le gens. Pas les odeurs nauséabondes du pot de confiture explosé qui sèche sur le carrelage depuis deux jours, pas le fruit pourri dans lequel ton doigt s'enfonce lorsque tu plonges ta main dans l'étal. Nan, c'était bien les gens. Mais ce qu'il haïssait par-dessus tout, c'était bel et bien les surprises. Ce besoin humain que de surprendre l'autre, le bousculer devant le fait accompli, l'emprisonner dans une situation la plupart du temps gênante. Le contrôle, toujours le contrôle : s'il ne tenait pas les rênes, le juif était perdu, mal à l'aise. Il fallait que les choses soient réglées, prévues et surtout, qu'il en soit décisionnaire. Mais la tête pensante des opérations, cette fois, c'est la brunette qui caresse tendrement son ventre rond, juste à côté. L'air renfrogné et le front plissé, Shelby pose un regard sombre sur sa femme, aussi bavarde que mauvaise menteuse. Tu d'vrais m'dire. Tu sais que j'déteste ça. Au sourire pétillant que lui sert la brune, le loup comprend bien vite que les négociations seraient difficiles. Pas impossible, cependant. S'il insistait une fois, deux fois, peut-être trois si elle n'ose lever les yeux vers lui, il finirait par savoir. Mais sur le chemin de la rédemption, Isaac rase les murs, évite les conflits et les sautes d'humeur habituelles. Plusieurs semaines à se faire pardonner, il reste mutique, ses pupilles fixant celles de la brune qui finit par agiter ses mains, chassant les iris bleues qui pourraient la faire livrer le secret. Il grogne, le loup, mais tourne les talons, le panier aux roulettes qui grincent dans son sillage.

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T'as toujours pas l'intention d'me dire qui t'as invité ? Les plaques de cuissons qui chauffent juste à côté et les doigts de la brune qui s'agitent dans son cou. Il a le menton haut, un couteau dans une main et l'autre appuyée contre le plan de travail tandis qu'elle s'occupe de boutonner le haut de sa chemise. Ellie pince les lèvres, les iris amusées, et secoue la tête à la négative avant de prendre le large pour rejoindre le salon. Il n'avait pas besoin d'aide, jamais, alors elle le laissait docilement à la préparation du repas. Les minutes qui défilent et la cuisine qui respire les épices, elle s'assure que tout se passe bien, lointaine. Isaac grogne, un son animal et habituel pour signifier que tout va bien, qu'elle n'a pas à poser plus de questions. Elle ne l'a peut-être pas entendu, pas d'importance. L'aiguille passe vingt heure au-dessus de la carcasse de Shelby, penché sur ses fourneaux, et quelqu'un sonne à la porte. Il entend la brune se précipiter dans le couloir juste derrière et lui, il se tend. Plusieurs noms viennent se bousculer dans son esprit : Solal, Monroe, Neema … Impossible. Elle les a balayés loin, tous les louveteaux qui évoluent entre les quatre murs du casino. Pas un mot n'avait été prononcé à ce propos dans le couple, comme s'il était monsieur tout le monde. La brune y reviendrait, un jour, sur les activités de son époux mais elle semblait s'être accommodée de ce silence apaisant. Alors en brisant les articulations du poulet qui gisait entre ses doigts, Shelby ne voit qu'une seule possibilité pour qu'elle taise l'identité du visiteur : que le loup ait voulu prendre la fuite en l'apprenant. Il pense au père Barnes, en premier lieu, ne voit pas d'autres visages qui lui ferait moins plaisir de croiser. Celui d'Alice sûrement, mais ce serait absurde.

Les pas s'approchent, passent le pas de la porte et la voix mielleuse de la brune brise la mélodie de l'eau qui boue. Le juif ne s'attarde pas sur le timbre tremblant de sa femme, du souffle qu'elle retient, de ses mains qui se nouent l'une à l'autre. Il se redresse, se tourne et les gestes arrêtés par la stupeur. Qu'est-ce qu'il fout là ? Isaac retient l'aigreur au bord de ses lippes, le manche du couteau de cuisine toujours enlacé par ses doigts. T'as invité Bailey. La pointe de la lame qui désigne prudemment la brune puis la silhouette à ses côtés, il a les pupilles rondes de stupeur et la mâchoire qui refuse de se fermer. Ellie s'asphyxie dans l'attente d'une réaction, de l'un ou de l'autre. De la mine déconfite de la brune, les yeux de Shelby passent au visage désabusé de son fils. Il n'avait pas eu l'information lui non plus, c'est marqué sur sa tronche. Les quatre iris bleues qui se jaugent, se toisent dans le plus grand silence. Salut. Les dents serrées, il se retient d'être désagréable. Leur dernière rencontre remonte à plusieurs semaines et la femme qui se tenait entre eux ne portait pas le même nom, pas les mêmes véhémences. Au fond de lui, il y a ses tripes qui se nouent. Parce que la gueule qui se tient droite juste en face, c'est la sienne. Parce que ce gamin nonchalant à l'allure désinvolte comme si rien ne l'atteignait, c'est le sien. Alors oui, elles se nouent ses tripes, comme si c'était le jour où il réalisait sa paternité. T'aime le cari ? C'est du poulet, du riz, des épices et du lait d'coco. C'est con comme la lune. Banalités balancées sèchement pour cacher ce qui se bouscule dans sa tête, il avale les quelques pas qui le séparent du réfrigérateur. J'te sers quoi ? Allez vous installer, j'arrive. La porte du meuble qui s'ouvre, le loup y cache son visage, attend une réponse et surtout, qu'ils changent de pièce. Vite. Est-ce qu'il doit hurler ? Est-ce qu'il doit sourire ? Les mots lui manquent, les émotions aussi alors il comble cette absence par les futilités qu'un père pourrait balancer à son gosse. Il se redresse, ils sont partis dans le salon. Les paumes à plat sur le plan de travail, il fixe le cocktail sans alcool qu'il a préparé pour Ellie, peste contre les idées de sa femme. Qu'est-ce qu'ils allaient pouvoir se dire après s'être haïs si violemment ?

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MessageSujet: Re: something in the way (isaac and bailey) (#)   something in the way (isaac and bailey) EmptyVen 2 Nov - 16:17


something in the way

Il n’a que vingt et un ans et encore tout un monde à découvrir. C’est ce qu’il dit à chaque fois qu’on lui demande son âge, à chaque fois qu’on lui impose de trop lourdes responsabilités. Quand il fait des erreurs, quand il n’est pas à la hauteur, il se cache derrière ce chiffre. Il ne se considère plus comme un adolescent mais il n’arrive pas à se voir comme un adulte. Il se sent comme un apprenti, qui fait tout son possible pour apprendre les codes de ce monde dans lequel on l’a lâché beaucoup trop tôt : la cour des grands, le monde des adultes. Plein de vices, de faux espoirs, de déceptions. Il s’est dit beaucoup de fois qu’il n’avait pas sa place, ici. Qu’il préférait rétrécir et retourner dans sa chambre d’enfant, avec des jouets et cette insouciance qui lui manque tant, cette innocence inébranlable. Aujourd’hui, on peut facilement lui reprocher d’avoir lui-même joué avec le feu. S’il rencontre autant de problèmes depuis quelques mois, s’il n’arrive pas à se relever de tous les coups que la vie s’amuse à lui donner, ce n’est que de sa faute. C’est lui qui a décidé de s’en aller, alors que tout lui réussissait. Les études, les amis, la famille. C’est lui qui a tout abandonné pour se confronter, tête baissée, aux deux personnes à l’origine de sa naissance. Il a provoqué son destin, il n’a que ce qu’il mérite. Il est resté dans cet état d’esprit durant de longs jours, de longues semaines, avant de se décider. Il fallait rebondir, comprendre et repartir à zéro. Qu’importe s’il s’est trompé sur sa mort, qu’importe s’il n’a pas aimé apprendre qui est son père. Paraît que les ennemis de ses ennemis deviennent des amis. Il s’est douté que cette femme n’était pas à proprement parler une ennemie de son père, et pourtant, il est allé à sa rencontre pour avoir des réponses. Ellie Shelby. Là-bas, il a eu ce qu’il voulait. Et il est reparti, tristement, avec un choix difficile à prendre. Il fallait peser le pour et le contre, décider si, oui ou non, Isaac méritait une seconde chance. Les jours se sont écoulés timidement, les uns après les autres, et il n’a pas jugé bon de rappeler son père. Signe qu’il n’était pas prêt à faire cet effort, à faire ce pas en avant.

Et puis il a reçu ce message d’Ellie, qui l’invite à dîner. Il s’est posé des milliards de questions et pourtant, il ne lui a fallu que quelques minutes pour accepter sa proposition. Ils se sont plutôt bien entendus, le jour où il est allé la voir. Il a même réclamé une petite place dans la vie de son bébé, et elle a accepté. Sans mentionner Isaac, en étant juste tous les deux. Alors, il a cru naïvement en cette idée : elle l’invite pour aucune raison particulière. Seulement passer du temps ensemble, se revoir. S’ils s’apprécient, ils peuvent bien faire ça, non ? Pour lui, elle s’approche presque plus d’une mère que sa propre génitrice, c’est pour dire. Il a cependant émis une hypothèse : peut-être qu’elle sait, qu’il n’a toujours pas fait le premier pas, peut-être que le sujet d’Isaac sera remis sur la table. Il s’est préparé pour ce rendez-vous en acceptant cette idée. S’ils doivent reparler de son père, ils le feront. Peut-être que du côté d’Ellie, ça a évolué. Peut-être qu’elle lui parlera de lui d’une manière totalement différente, peut-être que l’amour a galamment laissé sa place à de la haine. On dit bien que de la haine à l’amour, il n’y a qu’un pas. L’inverse est sûrement vrai.

Sa voiture garée un peu plus loin, Bailey marche jusqu’à la porte de cette grande maison. Apparemment, Ellie a adopté l’idée d’un renouveau. Ça lui fait plaisir de se dire qu’elle se relève de ses blessures, qu’elle remonte finalement la pente. Il reste quelques secondes devant la porte, se regarde lui-même de haut en bas, vérifie qu’il est suffisamment bien habillé. Il n’a pas fait un grand effort, il n’a pas sorti le costume trois pièces, mais il n’est quand même pas venu en jogging. Ça reste un exploit pour un gamin de son âge. Finalement, il toque quelques coups à la porte, assez anxieux. Il ne s’écoule que quelques secondes avant qu’elle vienne lui ouvrir la porte, comme si elle n’attendait que son arrivée. Après tout, elle a cuisiné pour lui, c’est compréhensible. Saluuut. Un sourire se dessine sur ses lèvres lorsqu’il la voit, il lui fait la bise. À côté de son père et de sa mère, elle représente la pureté. C’est la seule relation saine qu’il ait, ces derniers temps. Ça va bien et toi ? Il répond tout en avançant dans la maison, guidé par Ellie. Ça sent bon ! Il prononce ces quelques mots en entrant dans la cuisine, faisant face à ce dos, tourné vers les fourneaux. Une carrure qu’il reconnaît, il ne se pose pas de questions, il comprend déjà. Comme un novice, il a laissé le piège se refermer sur lui, sans se poser la moindre question. Il lit dans le regard de son père que lui non plus, ne savait pas. Qu’elle a réussi à les berner tous les deux. Tel père, tel fils. Au fond, il se dit que c’est sûrement une bonne idée, de se retrouver à trois dans la même pièce. De ne pas l’avoir revu seul. Qui sait ce qui aurait pu se passer. Salut. Il répond, tente de ne pas passer pour l’adolescent rebelle. C’est le moment ou jamais de passer à l’étape supérieure, de devenir un vrai adulte, de tout assumer, de porter le monde sur ses épaules. Il ne répond pas lorsqu’il lui demande s’il aime le plat qu’il est en train de préparer. Comme absent durant cette scène, il ne réalise qu’après qu’il était en train de lui parler. Il remet les pieds sur terre pour répondre à sa seconde question, ce qu’il veut boire. Lui qui n’est pas un adepte de l’alcool se dit qu’une bière ne peut pas lui faire de mal, ce soir. J’veux bien une bière. Merci. Une politesse qu’il n’imaginait pas possible avec lui, et finalement, ils quittent la pièce avec Ellie. Ils rejoignent le salon et Bailey s’assoit sur le canapé, regarde Ellie, et finalement, il est obligé de le lui demander. Il a l’impression qu’elle aussi, elle s’amuse à lui mentir. Ce n’est pas à la hauteur d’Alice ou d’Isaac, mais ça reste un mensonge. Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Et me dit pas que c’est parce que j’aurais refusé. Même si c’est le cas, c’pas une excuse. Il parle d’un ton calme, malgré tout. Il n’arrive pas à être en colère contre elle, il laisse simplement sa curiosité s’exprimer.  
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