Blue Velvet

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"Blue Velvet"

Bluer than velvet were her eyes, Warmer than May her tender sighs, But when she left gone was the glow of

Il y a des moments ou tu te demandes ce que tu fous là, pourquoi tu n'es pas ailleurs, avec quelqu'un d'autre, des amis, dans un autre pays, avec ta famille et une centaine d'autres idées, mais non, tu es là à North Bay dans un petit appartement en solitaire. Alors oui, Alénya n'a plus vraiment les pieds sur Terre, elle a le sentiment d'avoir été abandonné par son entourage, par sa famille qui est pourtant tout pour elle. Peut-être qu'elle c'était voilé la face durant plusieurs années, peut-être que dans ses frères et sœurs il n'y avait qu'elle qui se souciait de la famille, de ce lien fort qui nous unit. Sans Camilla tout semblait différent, froid, éteint... Elle avait filé, l'avait abandonnée à son sort ici à Island Bay, Alénya était pourtant revenue ici l'année dernière pour retrouver un équilibre, un soutien à cause de ce qu'elle avait vécu en Australie avec son ancien compagnon, même si elle n'avait rien dis à personne hormis Nathanaël qui avait lui aussi disparu du paysage, au final elle avait peut-être bien fait de ne pas se dévoiler, ne pas faire confiance pour être à nouveau déçue ! Peut-être qu'elle n'aurait pas dû revenir ici même, aller dans un autre pays et se forger une nouvelle vie comme elle avait su le faire en Australie après tout, mais maintenant qu'elle était sur la terre de ses racines c'était encore plus compliqué d'imaginait repartir, alors qu'elle voulait tant recommencer à zéro...

Souvent le soir depuis le départ de Camilla elle se dit qu'elle n'a fait que consacrer sa vie aux autres, vivre trop parfaitement, être le petit ange de la famille et ne jamais faire un mauvais pas pour ne pas décevoir, mais elle en a marre désormais, marre de se mettre la pression d'avancer en fonction de ses proches ou de ses plans, un peu d'imprévus, de folie, ça ne fait de mal à personne, non . Alors depuis quelques semaines elle sortait un peu du sentier battue et n'hésitait pas à mettre ses études de côté même si c'était bientôt la fin. Elle avait découvert il y a déjà quelques mois le holster, endroit chic dans les apparences, mais elle sentait bien dans le fond que tout n'était pas très clair là-bas, et pourtant ça lui plaisait de plus en plus, elle hésitait même à poser une candidature pour arrondir un peu les fins de mois et apprendre à connaître un tout autre cercle de personnage... Bonne ou mauvaise idée, elle s'en fichait désormais. Aujourd'hui, une fois de plus à peine rentrée de son stage au zoo de Wellington, Alénya filait dans son lit pour une petite sieste réparatrice histoire de tenir le choc toute la nuit. Elle mangeait ensuite un repas un peu trop léger et fonçait dans la salle de bain pour se préparer, cheveux lissés, maquillage, talons et robe moulante, avec un corps comme le sien à son âge elle n'avait pas de quoi se priver et étant fan de mode c'était comme une obligation, même si ces derniers temps elle était peut-être un peu plus sexy qu'avant, elle aimait attirer les regards sur elle, une certaine façon idiote de combler cette solitude et ce sentiment d'abandon.

Il était 22 heures quand un taxi déposa Alénya devant le holster, elle rentrait facilement, peut-être qu'à force de venir elle allait faire partie des habitués. Une fois à l'intérieur elle allait s'asseoir au bar et commander une vodka, puis deux, puis trois. Une heure plus tard elle était toujours en solitaire, à part quelques lourds qui avait essayé de l'aborder pour combler le vide de leur lit se soir, rien d'intéressant ne c'était présenté à elle, il faut dire que depuis son retour à Island Bay Alénya n'a fréquenté aucun garçon, à pars quelques numéros de charme rien ne va plus loin, elle a tellement peur de se sentir abandonnée et trahie encore une fois qu'elle préfère prendre ses distances pour le moment, personne n'a su encore la mettre en confiance. C'est alors qu'elle aperçut plus loin Sven Bailor, elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, elle l'avait rencontré peu de temps après le départ de Cam, peut-être que le destin fait bien les choses... Elle ne savait trop comment décrire cette "relation", elle avait l'impression qu'il se sentait le devoir de la protéger, de l'écarter de cette noirceur qui prenait doucement possession d'elle. Parfois ceci pouvait l'agacer, mais pourtant entre eux l'entente colle plutôt bien, il y a parfois une certaine tension, une ambiguïté . Alénya ne saurait trop le qualifier ou bien peut-être qu'elle se voile la face, mais ce qui est sur c'est qu'elle se sent assez à l'aise avec lui pour être tactile, parfois certaines personnes sont déstabilisées par ce genre d'attitude mais du côté d'Alénya c'est naturel quand elle s'entend bien avec quelqu'un. Elle se tourne alors, pour qu'il ne la voit pas pour le moment faisant signe au serveur de lui faire offrir une vodka orange, elle prend toujours ça ou presque, il saura certainement déceler le message. En attendant la moindre réaction elle se met alors à parler avec une jeune femme à sa gauche, il faut faire un peu diversion...

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song † w/"svénya"

Depuis ma sortie de prison tout était différent. Moi qui normalement devait ou plutôt bossait tout seul voilà que je me suis attaché a un mec à qui je dois de l’argent mais qui lui a l’inverse me doit aussi des adresses. J’ai hâte, en faite, je suis excité de savoir que je pourrais recommencer mes petites magouilles, même si je peux risquer de retourner en prison, pour le coup je m’en fous, je m’en fous totalement. Je suis bien content d’aider mon cousin avec la petite puce pour qu’ils puissent vivre normalement alors bon, je sais que ma propre vie je m’en fous. Sannah ma totalement abandonné il y a quatre ans, mais la revoilà dans ma vie depuis peu. Je ne sais même plus quoi en penser de notre relation. On joue l’un avec l’autre depuis quelques jours, où je dirais plus des mois, mais là, pour le coup j’ai l’impression de redevenir le Sven d’avant. Celui qui n’a jamais été sérieux et qui jouait avec tout le monde. Même si Jane ma fait du mal, en s’éloignant comme elle à pu le faire je ne peux pas m’empêcher de me dire que je ne dois plus jamais m’attacher a quelqu’un. Sauf c’est trop tard avec elle. Les leçons de morale de mon cousin n’a pas encore été alors oui j’ai peur de savoir sa réaction quand il apprendra ma relation avec Jane. L’une de ses protégés. Une protégé qu’il doit protéger de son propre cousin. Ca va faire mal, ça va faire du bruit. Déjà qu’il ne sait pas que je suis entre les griffes de Seth alors … alors que l’on est susceptible de se voir tous les soirs. Comme ce soir. Ce soir où j’ai eu encore ses gains, des gains pour le grand méchant loup, pour celui qui me doit quelque chose. Encore des oeuvres, et des faux de vendu pour lui. Mais aussi volé pour les vendres à nouveaux. Tout ce que j’ai toujours su faire. Ici je reste quand même assez discret si le prénom de Sven revient aux oreilles de Jake, je crois que je vais en recevoir une belle. Je suis encore dans le bureau de monsieur, assis sur l’un de ses sièges. Le silence est présent, le silence est même pesant. Je ne peux m’empêcher d’observer, de tout observer, tout ce qu’il se passe autour de moi. Ses gens qui s’agitent pour recompter au billet prêt ce que j’ai pu lui apporter. La sommes est dû mais il a besoin d’être rassuré. Ce n’est pas la première fois alors pourquoi il ne me laisse pas enfin tranquille ? Je ne sais pas, surement pour se montrer le plus fort devant moi. Mais il sait au moins que les gros dures comme lui ne me fait pas peur ? Mais c’est comme ça. Quand je le vois se lever je ne prends pas la peine de le faire. Un simple : c’est bon, fait lever mon cul du fauteuil. Je viens alors refermer ma veste, puis je prends le papier qu’il me tend enfin. Celui que j’attends depuis des heures enfermés dans cette pièce. Alors que je lui fais un simple signe de la tête, prêt à sortir. Mais je me stoppe. Je viens alors lui lancer un truc que j’ai pu voir au casino, un de ses croupiers qui n’est pas sérieux mais aussi qui tente le diable comme on dit si bien. Un simple hochement de la tête puis je sors, je ne reste pas plus longtemps dans ce bureau je sais que sa sentence sera un vice. Je mets le papier dans ma poche de pantalon puis je garde mes mains à l’intérieur en marchant tranquillement un marche nonchalante mais aussi sur de moi. Alors que je balaye du regard la salle, je vois un de ses gardes du corps emmener en discrétion le croupier dans le bureau. Mais c’est alors que je dépose mon regard sur le bar que je te vois, enfin que je pense te voir. Même si je suis très physionomiste je sais que je peux te reconnaître parmis tant d’autre. J’espère que ce n’est pas toi. Je sais qu’en ce moment ce n’est pas la joie, ta sœur qui est partie pour se “ressourcer” t’es études que tu ne suis pas spécialement, cette famille qui pense un peu trop à soit sans penser à ceux qui les entours. Plusieurs fois je t’es dis de m’envoyer un message quand tu penses posés les pieds, je ne veux pas que tu tombes dans ce monde stupide et remplis de noirceurs. Tu ne le mérite pas du tout. Tu mérites bien plus que ça. Alors que je m’avance doucement vers le bras, glissant doucement une main sur le bois vernis et je fais signe aux barmans pour avoir mon verre. Un whisky, il à l’habitude à force. Je me place doucement à t’es côté, posant mes fesses sur le tabouret à côté du tien. Je le remercie de la tête quand mon verre se place devant moi puis je prends doucement la parole. « Cette robe attire tous les chiens galeux de cette endroit mademoiselle Clarke. » je dis doucement en buvant une petite gorgée. « Mais elle te va à ravir. » je dis en tournant doucement le regard sur ta personne, pourquoi je serais méchant. Oui je pourrais de suite te faire une leçon de morale, mais non, non je ne veux pas être méchant alors que tu viens d'arriver et ça ce voit.

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Bluer than velvet were her eyes, Warmer than May her tender sighs, But when she left gone was the glow of

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Je ne sais pas ce qui est le plus frustrant dans tout ça, oui cette vie présente que je menais jusqu'à maintenant, être toujours parfaite, toujours la bonne épaule, la protectrice, celle qui a fait le choix des études et qui s'y tient jusqu'au bout ma vie et semblerait-il toute tracé, désespérément planifié, comme si je faisais partie d'un roman au monde trop parfait, sauf que ça c'est bien sûr l'image que je me suis toujours entêté à faire voir au monde entier, même ma famille, sans parler d'un manque de franchise; c'était ma façon à moi de me protéger de nous protéger avec ma famille. Même lorsque j'étais parti en Australie je ne vivais que pour eux, que pour les autres mes études, mon copain... Peut-être que certains m'ont envié cette vie sans vague, mais c'est bien aussi parce que je me suis toujours arrangée pour cacher le négatif, l'étouffer en moi comme un vil défaut et aujourd'hui j'ai l'impression que tout veux sortir, s'échapper comme si se trop plein de retenue me faisait aujourd'hui la guerre, le déclencheur n'est simplement que Camilla, c'est ridicule en soi de ne plus savoir ou mettre les pieds alors que ma sœur est simplement partie vivre ailleurs, seulement je me sens abandonnée, trahie en revenant à Island Bay après ce qui m'était arrivé avec mon ancien copain j'avais dû me reconstruire sur des bases trop fragiles, me raccrocher encore trop à ma famille même si personne n'était au courant de rien dans cette ville désormais, est(ce que j'avais mal fait ? Tous n'était que brouillard dans ma tête sur tellement de sujet...

Je me doutais bien que le premier à vouloir me sortir de cette torpeur serait mon frère Jackson, mais je ne voulais pas être aidé, je veux seulement qu'on me laisse, qu'on laisse le destin me tracer mon avenir sans toujours tout prévoir, sans toujours être parfaite et prévoyante... J'aurais bien pu avoir l'idée de partir à mon tour changer de paysage, seulement j'avoue ne pas en avoir seule le courage. Alors j'aspire juste à devenir une autre personne, apprendre à vivre pour moi et profiter de tous et n'importe quoi ! Même si je ne fais certainement pas tous de la bonne manière, je vois bien que je tombe petit à petit, que même au niveau des études je tiens difficilement le cap, et ça seulement après quelques semaines de relâche, qu'est-ce que ceci va donner avec plus de temps ? Est-ce que je décide vraiment d'abandonner la Alénya que je suis maintenant pour me consacrer à une tout autre version de moi ? Les questions s'empilent et rien ne s'arrête. Je fuis les réponses en me noyant dans les sorties ses derniers temps, une bonne dose d'alcool et vous êtes la personne la plus heureuse, la plus détachée de triste réalité qui vous accable ! Alors oui je passe encore une nuit auprès du bar du holster, je me fiche bien de ce que les autres peuvent penser et dire sur moi, je veux juste m'amuser et profiter de cette nuit, comme si c'était la dernière, c'est bien ce qu'on dit ?

Je ne suis pas là pour attirer les hommes, même si je sais bien que ma tenue peut refléter le contraire, on m'a donné un physique avantageux, ce n'est pas un crime et je ne vais pas me priver pour faire plaisir aux jalouses. Je fais partie des personnes qui se sentent un peu plus forte une fois qu'elles ont la mode au bout des doigts, surtout une belle paire de talons pour écraser le monde. Est-ce que ce soir je m'attendais à me trouver en charmante compagnie ? Oui et non... Je commence à connaître un peu de tête par ici, même si dernièrement j'ai ma préférence pour un certain Sven, je ne saurais vraiment vous dire pourquoi ni comment, on dirait bel et bien que nous n'avons tous les deux rien en commun, à part un feeling certain qui nous lie peu à peu. J'avoue dans un coin de ma tête que je suis assez heureuse quand je l'aperçois, c'est naturellement que je fais pourtant mine de ne pas l'avoir vu ! Et pourtant peu de temps après il s'assoit près de moi, je n'ai pas besoin de porter mon regard sur lui, non le simple son de sa voix me fait sourire en coin. « Cette robe attire tous les chiens galeux de cet endroit mademoiselle Clarke. » mon regard reste fixé sur le bar, comme si je le défiais de dire quelque chose d'un peu plus intéressant pour attirer mon attention, et quelques secondes après « mais elle te va à ravir. » Je suis un peu étonnée, non pas par sa gentillesse, mais pour le fait qu'il n'essaye pas de dire autre chose pour me fare la morale ! Je bois doucement une gorgée avant de tourner légèrement la tête et de poser mon regard dans le sien « Alors toi tu es dans quelle catégorie, t'es pas un chien galeux quand même ? » un léger rire ironique sort de ma bouche, je prends une autre gorgée avant de montrer en tapotant le cadrant de sa montre du bout de mon index « Même si elle me va à ravir il faut faire attention, après minuit Cendrillon retrouve sa vraie nature, pouf plus de conte de fée et de belle robe, faîte place à la citrouille ! Tu devrais fuir avant d'être déçu » Non bien sûr je ne vais pas me transformer en femme de ménage à moitié pauvrette, ni en citrouille, mais c'est plutôt imaginatif, une façon de dire que d'ici quelques verres je ne serais peut-être simplement pas belle à voir.

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song † w/"svénya"

Le jour où la vie pourra nous donner quelques choses de bien, sans que l’on se demande quand est-ce que la prochaine merde va nous tomber sur le coin de la tronche, c’est sur que tout le monde serait heureux. Tristement heureux j’ai envie de dire. Tous ses problèmes qui peut nous arriver, toutes ses montagnes à gravir mais aussi on sait qu’au bout de celle-ci il y en aura encore une, encore une et encore une… Rien, rien n’arrêtera ce mont de malheure que l’on peut avoir à un moment donner dans notre vie. Parce que le moment de bonheur que l’on peut avoir nous fait rapidement retomber sur des piques en métal, des aussi une noirceur que nous réserve ce mal. Je pense que je déjà tomber la dedans bien trop tôt. La prison ne m'a pas aidé a remonter cette foutu pente. Quatre ans de prison, privé de ma famille, de ce que j'aurais pu vivre avec eux mais aussi la mort de deux être qui m’était réellement cher. J’avais interdit à Jake de venir me voir, je lui avais donné la strict interdiction avec je ne voulais pas qu’il me voit dans l’état piteux que j’avais mais aussi que part moment j’avais pas un visage mais une sorte de peau gonflé… Me battre était mon passe temps sans mentir. Le seul jour où il ne ma pas écouter c’était pour m’apprendre le décès de sa soeur, ma cousine. Celle qui était pour moi aussi une soeur. Ca m’avait brisé, pour le coup je pensais que ça allait enfin s’arranger mais ça… C’était de trop. Je n’aurais pas penser que l’on pouvait tomber aussi bas que je suis tomber mais la vérité, c’est que si. Personne ne peut y échapper. Alors quand je suis sortie de prison, quand j’ai tiré mes quatre ans, j’ai cru voir un monde différent, changer, “grandit”. Mais non ce n’était qu’illusion. C’est moi qui avait changé durant ses années. Ou tout simplement je n’ai jamais ouvert les yeux sur ce stupide monde qui nous entour… C’est comme ça. Sauf que maintenant je remets les pieds dans l’engrenage, discrètement certaine mais je le fais encore. Stephanie, pardonne moi mais je suis obliger. Moi qui lui avait promis de tout arrêter après la prison mais je ne peux pas. C’est aussi pour cette raison je me retrouve ici. Peut-être pas pour à mon tour faire tourner les têtes des filles même si je sais que c’est le cas. Mais comme on dit : on en joue toujours un peu. Ce soir ça ne sera pas une brunette qui va me faire tourner la tête, ou bien avec qui je partagerais ses draps, mais je suis à côté d’une charmante demoiselle. Une belle blonde comme on dit si bien, une femme qui à une physique que beaucoup d’homme aimerait avoir, ou bien mettre dans son lit. Mais pour une fois, certes l’idée m’aurait traversé à un moment donné, mais quelque chose ma fait changer d’avis. Ce n’est pas les points en commun qu’on à eu beau essayer de se trouver mais un certain feeling qu’on a pu avoir dès le premier abord. J’aurais pu en profiter et être l’un de ses “chiens galeux” comme je viens de te dire, un chien qui pense qu’au plaisir même si par moment ça ne fait pas de mal. Je sais, je sens que tu ne me répondra pas avant quelque chose de plus agréable à entendre. Ce que je me presse de dire en quelque sorte. Ouais, je peux être gentil comparé à certain moment ou je te fais la petite leçon de moral. Je bois tranquillement une gorgée de ma boisson puis je viens tourner mon visage sur ta personne, te regarder dans les yeux, mais aussi en profiter pour observer ce visage si doux qui n'a rien à faire ici. « Alors toi tu es dans quelle catégorie, t'es pas un chien galeux quand même ? » Je souris quand tu me dis ça et je viens doucement hausser des épaules. « Surement de la catégorie des hommes qui apprécie de regarder les belles femmes sans être lourd et… affreux avec elle ? » Je dis toujours en souriant et c’est la vérité. Tu savais que je t’observe, que je suis très même trop observateur. Je te suis dans ta suivi de gorgée de boisson. J’observe que nos verres sont presque vide, je fais signe pour qu’il nous remette la même chose. Quand tu reprends la parole je viens alors te regarder à nouveau et je te regarde faire en haussant doucement un sourcil. « Même si elle me va à ravir il faut faire attention, après minuit Cendrillon retrouve sa vraie nature, pouf plus de conte de fée et de belle robe, faite place à la citrouille ! Tu devrais fuir avant d'être déçu » Je ne peux pas m’empêcher de rire quand tu me dis ça. « Sérieusement ? Cendrillon ? Tu auras pas une autre image à me donner que Cendrillon ? » Oui un peu d’humour, de l’humour qui ne fait pas de mal a personne. Alors que les verres sont servis je continue de t’observer en prenant mon verre. « Alors à savoir que cette fameuse Cendrillon, ne rentra pas seule. Ce soir elle aura le dit prince charmant à son bras car il ne veut pas la laisser rentrer toute seule et encore moins avec une grenouille. » je dis en riant doucement, mais je savais qu’un homme ne cesse de t’observer. Et tout simplement pour le faire “rager” je viens doucement m’approcher de toi, encore un peu plus avant de dégager doucement tes cheveux de ton épaule pour venir murmurer à ton oreille. « La dite grenouille qui est derrière toi et qui, je pense se ferait un plaisir de te suivre s’il le faut... » non je ne veux pas te faire peur mais simplement te prévenir et en réalité, tu n’auras pas le choix je te ramène chez toi.

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Est-ce qu'à fréquenter ce genre d'endroit je risque de perdre pied . Est-ce qu'au fond de moi-même je ne cherche pas à me couper de la réalité, de ma réalité qui est celle d'une fille parfaite, gentille, serviable... Celle d'une bonne fée, que tout le monde rêve d'avoir dans sa vie, sauf moi... Je me suis peut-être mise en tête bêtement que toutes ses années j'ai perdu mon temps à être trop sympathique, trop préoccupée par le bonheur des autres, je pense simplement que c'est ma vraie nature, mais qu'elle m'a porté et me portera encore préjudice, c'est bien connue c'est toujours les gens bien qui se font avoir et berné, qui souffrent ! Ce qui est mon cas actuellement, alors oui je voudrais essayer de changer ses derniers temps, même si c'est dur, même si j'arrive plus simplement à me perdre qu'autre chose, j'imagine que je dois en passer par là afin de trouver ma voix, oui je me rassure ainsi, après tout qui ne c'est jamais égaré un peu en chemin... Pourtant je suis bien entourée si je le souhaite, que ce soit ma famille, mais quelques amis ou encore Sven quand je traîne au holster, oui tout ce petit monde voudrait bien sûr me voir rester l'ange que je suis, c'est mieux pour tout le monde, sauf pour moi, j'ai le sentiment de dépérir de l'intérieur à petit feu, peux importe si cela vous semble ridicule ou non, c'est mon ressenti. Alors peut-être que ce n'est qu'une simple phase passagère, que dans six mois je serais impeccablement redevenue celle que tout le monde connaît, que tout le monde veut que je sois ! Donc en attendant, j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille, laisse moi me perdre si j'en ai le besoin et occupez-vous de quelque chose de plus intéressant, de plus grave.

Je sais bien qu'en venant au holster je vais passer une bonne soirée, même si ça rime avec me noyer dans l'alcool depuis quelques semaines, ça me convient très bien, j'apprends à mieux connaître là Alénya qui sommeille en moi, telle une bête féroce qui attendait de pouvoir sortir de sa cage, attention à vous alors ! Est-ce que je suis trop bien habillée ? Peut-être, trop maquillée ? Peut-être aussi... Mais peut-être que je m'en fous simplement de l'opinion des autres et que je veux vivre ma vie. Est-ce un petit coup de pouce du destin d'avoir Sven qui se présente à moi ? Je suis un peu partagée, car oui on s'entend très bien, mais il a tendance à jouer les gardes du corps, ou le grand frère, je ne sais pas trop, une chose est sûre ce soir il risque d'être servie. Au début j'essaye de ne pas lui donner trop d'attention, certes il me complimente dans un sens, mais il en faut plus pour me captiver totalement, ce serait bien trop facile entre nous. « Surement de la catégorie des hommes qui apprécie de regarder les belles femmes sans être lourd et… affreux avec elle ? » J'arque subtilement un sourcil, alors qu'il fait signe au barman de remplir nos verres encore une fois il est bien probable que j'ai déjà quelques verres d'avance sur lui pourtant. « Qui t'a dit que tu ne faisais pas partie des hommes qui sont lourds ? » Je reste sérieuse après cette phrase durant quelques secondes, je ne manque pas de dire qu'e soir je ne serais pas la ravissante Cendrillon, quoi que je me vois bien perdre une chaussure en chemin, ce serait fort probable... « Sérieusement ? Cendrillon ? Tu auras pas une autre image à me donner que Cendrillon ? » Je souffle en remuant la tête de gauche à droite « Non, j'adore Cendrillon, ne me casse pas mon enfance ! » Meme si je sais bien qu'il se contente de plaisanter, je rentre dans son jeux tout simplement.

« Alors à savoir que cette fameuse Cendrillon, ne rentra pas seule. Ce soir elle aura le dit prince charmant à son bras car il ne veut pas la laisser rentrer toute seule et encore moins avec une grenouille. » Je recule ma tête légèrement en faisant une moue étonnée, un peu en bug l'espace d'un instant, est-ce que je comprends bien qu'il veut me ramener chez moi ce soir ? Alors là je ne suis pas vraiment de cet avis, m'a-t-il pris pour une gamine qu'on doit ramener de l'école ? Je suis déjà bien surprise, mais subitement il se rapproche de moi, je suis partagée entre l'envie de le dégager et de lui dire de venir un peu plus près, c'est le bordel dans ma tête « La dite grenouille qui est derrière toi et qui, je pense se ferait un plaisir de te suivre s’il le faut... » Comme en toute normalité il me touche les cheveux et me dis ceci dans le creux de mon oreille, un léger frisson que j'essaye de retenir pour ne pas sembler "fragile" et dans un élan de conscience je pose mon index sur ta joue et recule ton visage à une distance respectable de ma tête, puis sans rien ajouter sur le moment je me tourne sur mon tabouret afin d'avoir en face de moi cet individu que Sven dénigre gratuitement. En effet il est loin d'être classe comme lui, mais il ne faut pas juger sur les apparences, c'est ridicule et puis j'ai certainement un point en commun avec cet homme, le taux d'alcool dans notre sang ! Je tourne légèrement la tête vers Sven « J'ai plus l'âge pour avoir une nounou tu sais ! » Je fais un sourire ironique en coin de bouche avant d'ajouter « Maintenant je ferais peut-être mieux d'aller tenir compagnie à cette grenouille, car le prince à côté de moi se prend pour mon grand frère et moi au final qui sait, j'ai peut-être juste envie de m'éclater ce soir et de tomber dans les bras d'un homme sans me prendre la tête » Je hausse les épaules, l'air faussement attristé et je me lève de mon tabouret, je me dirige vers cette "grenouille" d'une démarche féline, bien sûr je ne suis pas du genre à rentrer avec un inconnu, mais juste pour faire comprendre à Sven que je n'ai pas envie d'être chaperonné, je pourrais bien me pousser un peu dans mes retranchements. Je m'assieds doucement à côté de lui, mon plus beau sourire sur les lèvres et viens saluer cet inconnu en posant ma main sur son bras et en me présentant à lui en chuchotant mon prénom à son oreille, en temps normal ça m'aurait répugné, mais l'alcool me monte doucement à la tête désormais.

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