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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran)

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MessageSujet: L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) (#)   L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) EmptyMer 14 Nov - 21:17

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Dernière édition par Fran Macdowell le Mar 11 Déc - 1:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) (#)   L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) EmptyJeu 15 Nov - 22:25

L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable
Blake & Fran
La liberté, un concept rêvé par tous. Mais qu'est-ce que la liberté ? Personne ne le sait. La plupart des philosophes définissent la liberté comme étant le fait d'avoir conscience que nous n'avons pas le choix et un certain nombre avance que personne n'est libre, notamment en s'appuyant sur le déterminisme social. Néanmoins, tout le monde se sent libre à un moment ou à un autre de sa vie. Ce n'est qu'une illusion, bien sûr, mais c'est ce sentiment qui nous fait vivre, qui nous redonne espoir.

Le ciel se reflétait sur l'eau de l'océan qui bordait la plage. Tout était calme. Aujourd'hui, ceux, qui se promenaient habituellement autour du lac, n'étaient pas là, alors il n'y avait personne dans les alentours. Du moins, selon le silence qui règnait, c'était censé être le cas. Mais dans les faits, il y avait bien quelqu'un qui marchait sur l'herbe entourant le coin d'eau, observant tout ce qui l'entourait et respirant l'air pur qui se dégageait de cet endroit. Ce quelqu'un, c'était moi.

J'avais l'impression d'être libre. Cette impression me venait du fait qu'il n'y avait plus personne pour me contraindre à faire quelque chose que je ne voulais pas. Je n'étais plus sous la contrainte de Luke. Je n'avais donc plus à subir ces coups, ces trahisons à répétition.

Ici, sur les quais d'Island Bay, ce sentiment de liberté me hantait, car l'endroit me rassurait. Cette endroit était parfait pour se cacher. J'étais certaine du fait qu'il ne me retrouverait jamais et que je pourrais enfin être tranquille ; il ne penserait, sans doute, pas à aller me chercher dans la ville où une ville située à l'autre bout du globe terrestre. J'avais la certitude que je pourrais parvenir à refaire ma vie sans avoir à regarder derrière mon dos, à surveiller mes arrières sans arrêt.

À Island Bay, une nouvelle vie s'offrait à moi, depuis un an, ce qui n'avait pas été possible avant cela. C'était une ville où je me sentais bien. Je pensais pouvoir y vivre pendant un long. J'aurais sans doute dû venir plus tôt au lieu de changer de ville à tout bout de champs comme je l'avais fait.. C'était cette idée qui me donnait des frissons, qui me donnait de l'espoir ; l'espoir d'une vie meilleure, l'espoir d'un nouveau départ, l'espoir que je finirais par être à nouveau heureuse. J'étais loin de lui, loin de la souffrance qu'il m'avait fait enduré.

Marchant sans but, le long du lac, je m'arrêtais soudainement pour regarder l'horizon, tout en souriant. À cet instant précis, je pouvais enfin dire que j'étais libre. J'étais complètement perdue dans mes pensées, mais je ne mis pas longtemps à en sortir, inspirant l'air marin à plein poumon. Je me sentais bien.

Je continuais à parcourir les quais, lorsque je finis par croiser un vieil homme qui lisait un livre, tout en étant assis sur un banc. Cela me rappela que je devais aller acheter deux nouveaux libres à la librairie ; chose que j'avais complétement oublié de faire. Comment avais-je pû oublier cela ? Ce n'était normalement pas dans mes habitudes, alors je décidais de m'y rendre, dès à présent, sinon j'allais finir par ne plus m'en souvenir.

Revenant au parking dans lequel j'avais garé ma voiture, je me mis à chercher une nouvelle librairie, car celle où j'avais l'habitude d'aller venait tout juste de fermer ses portes pour mon plus grand regret. J'aimais beaucoup cet endroit et je pensais ne jamais avoir à devoir trouver un nouveau libraire. Malheureusement, ce fut le cas. J'en trouva une autre, grâce à une rapide recherche sur Internet.

Le trajet jusqu'à West Bay ne fut pas très long, car Island Bay n'était pas aussi massive que New York. Je me garais juste devant la boutique, faisant très attention à ce que je faisais. J'étais toujours prudente en voiture ; pas parce que j'avais eu un quelconque accident, mais parce c'était ce que tout le monde était censé faire.

Je sortis de la voiture, moins de cinq minutes après m'être garée. Je m'avançais jusqu'à la librairie, profitant du fait d'être à l'extérieur, au plus proche de la nature. L'air n'était pas autant pollué qu'à New York et cela faisait du bien. Après avoir pris une grande inspiration, je rentrais à l'intérieur, prête à acheter les livres que j'avais envie de lire.

Je m'apprêtais à examiner l'endroit, afin d'imprégner l'endroit dans ma mémoire, lorsque mon regard fut attirée par une jeune femme. Cette dernière n'avait pas l'air. C'était évident, surtout pour quelqu'un qui avait fait médecine. Elle avait l'air de commencer à faire une crise de panique, ce qui n'était pas bon signe. J'étais, sans doute, la personne la plus qualifiée pour calmer cette inconnue, alors je m'approchais d'elle en gardant tout de même une certaine distance.

« Madame, est-ce que vous allez bien ? Vous avez l'air d'aller plutôt mal. Vous êtes bien trop pâle. » Lui demandais-je, afin de m'enquérir de son état.

Certes, ce n'était pas mon boulot d'aider une inconnue à calmer ses crises d'angoisse. Toutefois, j'étais une personne qui savait faire preuve d'altruisme et qui aimait les autres. Alors, c'est ce que j'étais décidé à faire. J'allais l'aider.
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@Fran MacDowell
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MessageSujet: Re: L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) (#)   L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) EmptyMar 20 Nov - 21:42

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MessageSujet: Re: L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) (#)   L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable. (Blake & Fran) EmptyJeu 22 Nov - 22:04

L'angoisse est à l'hypocondriaque ce que le livre est au libraire, indissociable
Blake & Fran
Comme je l'avais prédit, la jeune femme faisait une crise de panique, mais c'était toujours mieux d'avoir une confirmation de la part de la concernée. De plus, elle n'arrivait pas à respirer et ça, c'était le plus urgent. Il fallait l'oxygèner, sinon la situation aurait fini par dégénérer. Je décidais alors de m'approche un peu plus près, afin de pouvoir l'aider ; du moins, j'allais faire de mon mieux.

L'inconnue me supplia de l'aider. Elle n'avait pas besoin de m'implorer pour que je lui porte secours, puisque c'était dans ma nature. C'était ce qui faisait de moi ce que j'étais aujourd'hui. Je posais alors une main derrière son dos, afin de l'aider à marcher vers la sortie de la librairie. C'était à ce moment-là qu'elle m'avoue être hypocondriaque, ce qui n'arrangeait pas vraiment les choses. Grâce à mon expérience en tant que psychiatre, je savais que les personnes atteintes de cela étaient difficiles à gérer, croyant toujours qu'ils allaient mourir ou qu'ils avaient la pire des maladies. Bien sûr, ce n'était pas vrai, mais cela leur pourrissait la vie. Malheureusement, aujourd'hui, la jeune femme faisait vraiment une crise de panique et j'étais probablement la personne la plus qualifiée qui se trouvait sur place.

« Vous n'êtes pas une folle furieuse. Vous êtes juste atteinte d'un trouble ou plutôt, un syndrome qui vous fait avoir une peur irrationnelle. »

L'endroit et la foule empiraient son état, alors j'avais décidé de la faire sortir de là. Pourquoi fallait-il toujours que les gens passent leur temps à regarder l'action plutôt que d'aider une personne ayant besoin d'aide ?

« Sortons d'ici, si cela peut vous aidez à vous calmer. » Suggérais-je d'une voix calme.

Heureusement pour nous, un agent de sécurité s'était approché de nous. Il l'aida à se remettre sur pieds, avant de l'emmener dehors. Je leur emboitais le pas, afin de ne pas la laisser seule.

« Non, je ne suis pas son amie. Par contre, je suis médecin, alors je suis là bien placée pour l'aider. » Répondis-je à l'agent de sécurité. « C'est ce que je vais faire. »

L'agent de sécurité nous laissa tranquille et retourna de là où il venait.

« Vous allez mieux ? » Demandais-je à l'inconnue. « Ma voiture n'est qu'à quelques mètres. »

Je désignais cette dernière, commençant à marcher dans sa direction. J'étais bien décidée à la ramener chez elle. Après tout, mon altruisme parlait pour moi.

J'étais venue pour acheter des romans, afin de pouvoir combler mon ennui nocturne et voilà que je me retrouvais à aider une hypocondriaque qui faisait une crise de panique. Drôle de jour de repos, si vous voulez mon avis. Ça changeait de ma routine habituelle, bien sûr. D'habitude, je n'aidais pas les autres en dehors du travail.
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@Fran MacDowell
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