I hate everything about you. | NAHLA ♥

i hate everything
about you.
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Elle doit encore parcourir tout son appartement pour pouvoir enfin retrouver ses chaussettes, un véritable jeu pour le chiot, tandis que pour Nahla, c'est surtout rendu une histoire de routine avec elle. C'est grâce à la paresse de Nahla le soir, en rentrant du boulot, que ses vêtements traînent parfois sur le sol, rare, mais ça lui arrive, que son bébé chien s'amuse de la sorte. Elle aime bien l'ordre, mais quand la fatigue est présente, elle n'a qu'une envie et c'est de se mettre en tenue de nuit pour pouvoir enfin dormir et se reposer. Elle arrive à retrouver ses bas pour pouvoir enfin les mettre dans le panier de linges sales. Elle sermonne Willow, la petite voleuse avant d'aller à la douche, elle travaille de soir, ce qui fera changement du jour, qui est assez différent, elle ne va pas patrouiller, seulement surveiller les prisonniers qui ont abusés de l'alcool, faire quelques tours de garde avant de pouvoir rentrer à la maison. Elle a accepté de remplacer une collègue, elle a donc pu dormir plus longuement ce matin, la rendant plus agréable. Une fois la douche terminée, elle se rend à sa chambre pour commencer à se vêtir, avec les cheveux encore humides, elle enfile une tenue légère, n'ayant pas l'intention de sortir de la maison aujourd'hui. La rousse franchit la porte de sa chambre, pile au moment où quelqu'un frappe à la porte, elle fronce les sourcils, les visites surprises, elle déteste, sauf quand c'est elle qui fait la surprise, c'est toujours différent quand c'est nous. Elle s'arrête net dans ses bas en entendant la voix qui suit les coups. Elle serre légèrement les poings, elle se décide à ouvrir, parce qu'elle ne doute pas une seconde que monsieur va continuer à frapper au point d'alerter les voisins. Elle ouvre rapidement la porte pour lui faire face. « Tu ne serais pas un peu en avance sur ton temps ? » Balance la rouquine sans les politesses, ils n'en sont pas là. « Je n'ai pas ton argent. Tu peux repartir maintenant. » Elle s'apprête à fermer la porte.

i hate everything
about you.
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Elle n'est jamais préparée à l'une de ses visites, elle ne sait jamais sur quel pied danser avec lui. Il n'est pas souvent de bonne humeur ou alors, il essaye de faire de l'humour noir, chose qu'elle ne trouve pas forcément drôle. Elle pourrait le signaler à la police, ça serait tellement facile, après tout, elle travaille dans le domaine et elle a toujours son équipement à la maison. Rien ne l'empêche de l'arrêter, mais peut-être qu'au fond, vraiment tout au fond de son être, elle aime l'emmerder, allumer le feu en jouant avec lui, en le rendant fou. Nahla est prête à lui fermer la porte au nez, elle a de l'audace la rouquine, elle sait qu'elle joue à un jeu dangereux avec lui, qu'il n'est pas le dernier des cons, pas celui avec qui on doit plaisanter, loin de là, mais elle s'en fiche, elle n'hésite pas une seconde, elle fonce tête baissée. Mais il résiste, Lucas, il est toujours là, il bloque la porte, il la pousse même, faisant reculer Nahla, histoire d'éviter de se prendre la porte dans le front. Elle fronce les sourcils, elle n'aime pas le voir débarquer chez elle, pas comme ça, en la menaçant de lui prendre ses affaires personnelles. Elle se met à rire jaune. « Tu crois vraiment que je vais te laisser faire. » Ce n'est pas cela qui la met hors d'elle, non, c'est lorsqu'il ose attraper son chiot, c'est là, qu'elle voit rouge. C'est une combattante, elle combat la cruauté animale et jamais elle ne permettrait une telle chose. Pour le moment, il ne fait rien de mal, mais elle préfère s'en méfier, lui reprendre la bête d'entre les mains. « Tu sais que je pourrais te tuer pour ça ? Même empoisonner ton verre, mais tu vois, je suis gentille, je vais te laisser une chance de partir. » Elle s'approche rapidement de lui pour lui reprendre Willow, sa petite chienne encore toute jeune, qui cherche à se faire une place parmi les hommes. Elle caresse son pelage en lançant un regard noir à Lucas. « Je tiens à toute cette merde, ouais. » Elle garde le chiot dans ses bras, parce qu'elle a peur qu'il lui fasse mal, elle n'a pas envie de prendre ce risque, ce risque de lui sauter dessus pour le frapper comme une sauvage, aveuglée par la colère et la peine. Bien qu'elle soit de nature calme, lui, il arrive facilement à la faire sortir de ses gonds, toute cruauté animal également. « On peut bien se trouver un arrangement, non ? » Lequel ? Elle l'ignore totalement, elle lance cette phrase dans l'espoir qu'il trouve une solution raisonnable.