Adèle Sloane - Un secret est parfois très sombre

   

Adèle Sloane

Head up Princess, your crown falls down!

   
   

les informations en vrac

   > Je suis née dans une famille plutôt aisée de Manhattan, et je suis fille unique. > J'ai grandi, contre le gré de mes parents, avec un jeune homme de Brooklyn qui a toujours été mon meilleur ami et par la suite l'amour de ma vie. > J'ai fais les concours de police à New York en même temps que mon petit ami, ça a toujours été notre rêve à tout les deux. > J'ai déjà été enceinte, mais lors d'une intervention j'ai perdu l'enfant que j'attendais. > Comme vous pouvez le voir, je suis célibataire et il y a bien une raison à cela, mon petit ami policier, tout comme moi, a péri lors d'un braquage de banque, mais jegarde cette histoire pour moi, voulant absolument pas le raconter à qui que ce soit. Je vous vois déjà me dire : Karma de merde meuf, je confirme ! > Et si l'on parlait de mon caractère ? Je peux me montrer très gentille comme je peux également être très directe et dure.> Je peux également être très jalouse au point de ne pas me reconnaître. Enfin, la jalousie me pousse à faire des choses dont je ne penserais jamais d'ordinaire et me transforme totalement en peste diabolique. Je ne sais pas, ça m'inspire énormément. > J'aime beaucoup sortir faire du shopping et aller courir le matin. J'aime également lire, dessiner et sortir boire un verre même si c'est seule. > J'ai la phobie des serpents et des clowns, je ne les supporte pas. > Après le décès de mon petit ami, j'ai coupé les ponts avec ma famille et ne cherche pas du tout à renouer contact. > Je suis une fille assez solitaire, de ce fait je n'ai pas énormément d'amis. > J'ai plus de facilité à m'entendre avec des garçons qu'avec des filles.


   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Leighton Meester ›</pris> adèle sloane

       

   

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

   Née d'un père chirurgien renommé et d'une mère avocate, j'ai grandi dans un foyer aisé de Manhattan. Mes parents ne sont pas tellement occupés de moi; même si au fond je sais qu'ils m'aiment et c'est bien de là que vient ce côté mauvais que j'ai. Le manque d'attention, d'affection et surtout le manque affectif qu'ils essayaient de combler en m'offrant absolument tout ce que je voulais. Je me souviens très distinctement du jour où ma vie a commencé à s'améliorer : nous étions à Central Park avec ma nourrice et pendant que je jouais sur la balançoire, un petit garçon recouvert de petites blessures s'approcha de moi pour me demander si je pouvais jouer avec lui. D'un œil bien perplexe, j'hochais la tête. Depuis ce jour, nous ne nous sommes plus lâchés ; il était un petit garçon bien dissipé et brusque tandis que moi on m'avait toujours appris à être délicate et douce, mais mes manières s'estompèrent très vite.

Puis vint l'adolescence, j'avais adopté une sorte de double personnalité ; devant mes parents je restais la fille gentille, modèle et avec mon ami j'étais une fille indépendante, légèrement brusque. L'avantage que nous avions c'est que nous allions au même lycée et depuis petit, plus précisément depuis que nous jouions au policier et au voleur, nous voulions rentrer dans les forces de l'ordre. C'était une promesse que nous nous étions faits l'un à l'autre après l'obtention de notre diplôme. Mais l'adolescence est un âge ou les sentiments se mélangent, où l'on se cherche et ça devenait de plus en plus difficile de distinguer amitié et attirance entre nous. Quand nous fûmes diplômés, pour fêter la fin des années lycée, nous sommes allés à une soirée où enfin nous avons pu répondre à l'ambiguïté qui s'était installée depuis quelques années entre nous. Nous étions enfin ensemble !

Après avoir passé trois ans ensemble à s'encourager l'un et l'autre pour les concours et le reste, nous étions enfin gardiens de la paix et par chance dans le même commissariat. Nous n'étions pas forcément coéquipier tout le temps, mais de savoir que l'on travaillait ensemble me satisfaisait. Cela faisait trois ans que nous étions en couple et deux mois que j'étais enceinte, lui comme moi voulions à tout prix le garder, seulement lors d'une intervention assez violente, j'ai fait une fausse couche. Une fausse couche que mon petit ami eut du mal à digérer puisque contre son accord, j'étais partie en cachant à mes supérieurs ma grossesse. Puis l'année d'après, ce fut à son tour de partir en intervention risquée ; en guise de renfort pour un braquage d'une banque, sauf que contrairement à moi il y laissa la vie. Je me souviendrais toujours de l'appel de mon supérieur m'annonçant qu'ils avaient perdu un homme et que cet homme était mon ami de toujours et l'amour de ma vie. Sur le coup je ne savais plus quoi faire, l'état de choc était tel que je n'ai pas pleuré de suite.

Après l'enterrement, je restais effondrée, je ne trouvais aucun réconfort dans cette ville où nous avions grandi, tous les lieux qui m'entouraient me faisait penser à lui, notre appartement, Central Park, Brooklyn, le commissariat,... Et ça me rendait même distraite dans mon propre travail. Aucun de nos amis n'étaient présents pour moi, mes parents...Ah mes parents ! Ils étaient déjà contre notre relation et ils n'avaient pas le temps pour ça. C'est en constatant cela que je rendis au travail avec une lettre de démission, expliquant à mon supérieur que je n'arrivais plus à vivre ni même à travailler dans des conditions pareilles. Étonné de me voir baisser aussi vite les bras, il renonça à ma démission et me proposa à la place une mutation, ne voulant pas qu'un élément comme moi quitte ce milieu.

Ce fut que quelques mois plus tard que j'eus ma mutation, je m'attendais à ce que ce soit à Los Angeles ou Chicago, mais quand je vis Wellington, en Nouvelle Zélande , je fis de grand yeux. En Nouvelle Zélande, avec les Maoris et tout ça ?! Enfin bon, je n'allais pas me plaindre, je pouvais commencer une nouvelle vie loin des States. Une semaine et plusieurs heures d'avion plus tard, j'arrivais à Island Bay, où j'avais trouvé un logement. Une jolie petite ville à seulement une demi-heure de mon lieu de travail. Contrairement à ce que je croyais, ce n'était pas une vaste plaine pleine de maoris et de stades de rugby, mais un lieu ou la convivialité régnait.