une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| i hate you, i love you (breo) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#) Jeu 6 Déc - 11:33 | |
| I hate you, I love you Breo #4 Brooke décide de ne pas prendre cette histoire trop au sérieux, elle s'est juré de lâcher prise en toute chose et elle compte bien tenir cette promesse. Leo et elle ont passé la nuit ensemble, c'est un fait qu'elle ne peut pas nier. Elle y a pris du plaisir, beaucoup de plaisir même, mais elle ne veut pas pour autant admettre que quelque chose a changé. Elle s'y refuse tout simplement, persuadant son esprit qu'il ne s'agit là que d'une minuscule incartade sans grande importance. Et pour le moment, ça semble porter ses fruits. "Je ne te pensais pas comme ça." Brooke arque un sourcil alors qu'elle se trouve encore dos à lui. Elle ne se retourne pas, elle se dit que c'est mieux ainsi puisqu'elle a l'étrange impression que ce qui va sortir de la bouche de son mari ne sera que guère plaisant. "Tu es donc le genre de femme qui expulse les hommes dès qu’ils sortent de ton lit ?" Son ton outré l'agace au plus haut point tout comme ses paroles enfin de compte, pourtant, elle garde son calme. Elle a un objectif et elle doit s'y tenir. Elle veut être loin de lui le plus vite possible, quoiqu'il en coûte. Si elle doit pour ça accepter de passer pour la catin de service, elle le fera. Elle se fiche bien de ce qu'il peut penser d'elle de toute manière, il fût un temps où c'était différent mais il est révolu désormais. Elle a décidé de ne penser qu'à elle, qu'à ce qui lui ferait du bien quitte à être la plus grande des égoïstes. "Faut croire." Elle le regarde enfin lorsqu'elle prononce cette phrase comme si de rien était. Elle parait très calme, résignée. Alors, elle se met à enfiler quelques bijoux comme si elle était en train d'avoir une banale conversation, comme si tout ça n'avait rien d'anormal. Brooke cherche à normaliser la chose ; elle n'a pas beau jamais avoir eu le loisir de mettre un homme hors de son lit de bon matin par le passé, elle ne voit pas ce qu'il y aurait de mal à le faire. Nous sommes dans une air de libéralisation après tout, une femme peut bien faire ce qui est chose coutumière pour un homme. "J’ai pris la formule p’tit déj, contrat non négociable." Elle soupire longuement, des milliers de pensées traversent son esprit à ce moment là. Elle se demande ce qu'elle devrait faire, comment sortir de cette situation périlleuse sans heurt. C'est là qu'une idée lui vient, elle n'est pas sûre qu'elle soit très bonne mais elle n'a pas le choix, elle ressent le besoin de mettre de la distance entre eux. "Et bah va-s'y restes, prends un café." Elle lui offre un sourire forcée alors qu'elle s'attelle maintenant à enfiler ses chaussures, paraissant toujours bien plus tranquille qu'elle ne l'est réellement. "Mais moi je m'en vais, ça va peut-être t'étonner mais j'ai des choses à faire." Ce qui n'est pas entièrement faux, elle doit s'occuper de la galerie dans laquelle elle vient d'investir, elle n'est pas dans l'obligation pressante de le faire mais tout de même. De plus, elle préfère de loin passer du temps à arranger les lieux qu'à prendre le petit déjeuner avec Leo. Il est hors de question qu'elle se laisse prendre à ce genre de piège. Passer la nuit avec lui c'est une chose, discuter de tout et de rien en prenant un café en est une autre. Et elle n'est pas prête à franchir cette ligne. "Oh et au risque de me répéter, tu claqueras la porte en partant." Encore une fois, elle lui offre un sourire victorieux alors qu'elle s'éloigne en direction de la salle de bain. |
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| Sujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#) Jeu 6 Déc - 18:29 | |
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Il y a une chose à laquelle il n’a pas pensé, la veille : au matin qui allait succéder cette fabuleuse nuit. Il n’a pas imaginé quelles allaient être les conséquences de cette nuit sur leur vie quotidienne, est-ce que ça a une signification, est-ce qu’ils se sont réconciliés ou, au contraire, est-ce que c’était une dernière nuit pour se dire adieu de la meilleure des manières ? Brooke agit d’une manière qui met Leo sur cette seconde piste, visiblement, elle veut faire comme si de rien n’était. Comme si cette nuit était quelque chose de tout à fait banal et qu’ils n’ont aucune raison d’en parler. Leo n’est pas du genre à parler, lui, il n’ouvre pas son cœur et préfère éviter les discussions qui touchent aux relations sérieuses. Mais cette fois-ci, c’est différent. Il ne s’agit pas d’une femme qu’il fréquente depuis quelques temps et avec qui il se projette rapidement, non, c’est sa femme. Et s’il y a une infime chance pour qu’elle renonce au divorce après ce qu’il s’est passé entre eux, il fera tout pour le savoir et pour la dirigé vers cette voie. C’est pourquoi il pense à ce petit-déjeuner, à l’idée de passer plus de temps avec Brooke. Sans colères ou excitations démesurées, comme deux adultes responsables. Mais elle fuit, encore une fois, elle lui dit qu’elle a quelque chose à faire et qu’il peut prendre son café tout seul. Et elle lui répète de claquer la porte derrière lui, chose qui l’agace particulièrement. Il a l’impression de n’être plus personne, alors qu’il semblait être redevenu quelqu’un, hier soir. D’accord. Il accepte avec une idée derrière la tête. Il suit la brune jusqu’à la salle de bain, se fichant bien qu’elle se prépare pour partir. Il ne va pas lui poser la fameuse question « qu’est-ce que ça veut dire ? » parce que ça ne lui ressemble pas. Il préfère contourner le sujet tout en allant droit au but, c’est sa tactique à lui et généralement, ça fonctionne plutôt bien. Alors quand est-ce qu’on se revoit ? La question est en fait : est-ce qu’elle veut le revoir ? Une chose est sûre, si elle le rejette, il partira bel et bien en claquant la porte. Il a beau avoir fait des erreurs, ça ne veut pas dire qu’elle peut se servir de lui et le jeter dès qu’elle a eu sa dose. Les bras croisés sur son torse, appuyé contre l’encadrement de la porte, il fixe son épouse. Ça lui manque, ces moments où il ne faisait rien d’autre que de la regarder. S’il peut retrouver des moments comme celui-ci de temps en temps, comme actuellement et même pour une très courte durée : il le fait. Suffit d’un rien pour plonger dans la nostalgie et se rendre compte de tout ce qu’on a perdu, il avait dégoté la perle rare, dommage pour lui qu’elle ne veuille plus de lui désormais.
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| Sujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#) Ven 7 Déc - 1:11 | |
| I hate you, I love you Breo #4 Les choses se déroulent bien mieux qu'elle n'aurait jamais pu l'espérer. Brooke arrive à mettre sa tactique à exécution et elle en doutait réellement. Quant aux réactions de Leo, elles sont bien plus raisonnables qu'à l'accoutumée, lui qui l'a porté hors d'un club à peine quelques heures plus tôt. Elle a bon espoir, peut-être à tord. "D’accord." Elle fronce les sourcils, ça l'étonne que ce soit si facile. Elle l'aurait imaginé insister ou bien claquer la porte d'un air furieux mais certainement pas se résigner. Elle ne va pas s'en plaindre cela-dit ou demander son reste. Elle se presse ainsi vers la salle de bain : plus elle vite elle partira, plus vite elle mettra de la distance entre eux. Ça évitera tout dérapage, de quelque nature qu'il soit. "Alors quand est-ce qu’on se revoit ?" Elle se retourne vivement, Leo est tranquillement adossé contre la chambranle. Sa brosse à cheveux en l'air, Brooke se fige un instant. Elle le savait, elle savait qu'il n'abandonnerait jamais si aisément. Ça ne rend pas les choses plus faciles pour autant. Bien au contraire. Il vient tout juste d'insinuer que ce qui s'est passé la nuit derrière se reproduira forcément. Il a ce culot. Pourquoi veut-il la forcer à y réfléchir ? Rien ne peut donc être simple dans sa vie ? Pour la première fois depuis des années, elle a lâché prise et ça lui a fait un bien fou ; elle ne veut pas remettre tout ça en cause. Et quand bien même, depuis quand Leo Bailey veut-il parler ? Brooke a été avec un lui un long - un très long moment - et elle sait de source sûre qu'il n'est pas le genre d'homme qui s'embarrasse de moult et moult discussions. Hormis pour son travail bien sûr, qui consiste basiquement à baratiner ses clients mais pour le reste, il n'est pas fait de ce bois là. Et surtout pas quand il s'agit de ce genre de conversations. Alors elle aimerait qu'on lui dise ce qui a changé parce que ça ne l'arrange pas du tout. Mais alors vraiment pas. "Écoutes, j'ai pas le temps pour ces conneries Leo. J'ai une grosse journée qui m'attend alors va prendre ton petit déjeuner s'il-te-plait..." Elle parle rapidement, d'un air pourtant lasse. Elle fuit toujours ses questions mais plus pour les mêmes raisons. Les dernières fois qu'elle a eu le loisir de le faire, c'était parce qu'elle n'était pas prête à assumer les réponses, aujourd'hui elle ne les connaît simplement pas. Et elle ne tient pas à les découvrir. Ça ne lui a jamais réussi. Elle sait qu'elle en souffrira alors que là, elle se sent bien. C'était une belle nuit, c'est tout ce qu'elle tient à retenir. Et elle sait que ce sera déjà dur de se maintenir dans cet état d'esprit - elle qui pense beaucoup trop - alors si Leo n'arrête pas d'insister, elle va craquer, c'est sûr. Elle va y réfléchir encore et encore et elle ne trouvera pas de solutions satisfaisantes comme avec les papiers du divorce. Ça la rendra folle, ce qu'elle s'interdit de ressentir. "C'était sympa, restons-en là, d'accord ?" Elle ne le regarde toujours pas, faisant tout pour se concentrer sur sa coiffure. C'est une sorte de dérivatif qui lui permet de rester neutre. Quoiqu'il en soit, elle est fin prête à partir de toute manière, elle n'aura pas cette conversation. S'approchant de la porte, elle doit s'arrêter puisque bien évidemment, Leo bloque le passage. "Tu veux bien te pousser ? Il faut que j'y aille." Ce n'est pas réellement une question et Leo le sait très bien. Brooke n'est pas quelqu'un de calme, elle ne l'a simplement jamais été. Ça lui demande une énergie folle que de se montrer si détachée, surtout lorsqu'il est question de son mari. Il a toujours eu le don de réveiller son côté impulsif. Elle pense néanmoins que c'est la chose à faire aujourd'hui, que c'est le meilleur moyen pour elle d'obtenir ce qu'elle souhaite. Cette nuit pourra à jamais rester un souvenir mémorable de son coup de folie. Quoiqu'il en soit, la distance qui les sépare est nettement réduite à présent et elle n'apprécie pas vraiment cet état de fait. Là qu'elle le regarde, des images de la veille lui reviennent en mémoire. Des images torrides. Ce qui ne l'arrange pas le moins du monde. Pas quand elle essaie de tout faire pour mettre cette histoire derrière elle. Elle ne peut pas faire autrement cela-dit, c'est la seule issue. |
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| Sujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#) Ven 7 Déc - 19:21 | |
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S’il ne l’avait pas lui-même vécu, il penserait que ce qu’il s’est passé hier soir s’est en fait produit il y a plusieurs mois et que depuis cette nuit-là, il n’y a plus eu une once de complicité entre eux. C’est ce que ses agissements laisseraient penser à un parfait inconnu qui se contente d’observer la scène. Sauf qu’il n’y a qu’eux et qu’elle ne peut pas le berner, lui, il n’a clairement pas déjà oublié la nuit qu’ils viennent de vivre. Et justement, il n’a qu’une hâte : que ça se reproduise le plus vite possible. Sauf que sa femme n’est pas de son avis et elle le lui fait clairement ressentir, chose qui ne lui plaît pas particulièrement. Ils viennent à peine de se lever et il doit déjà lutter pour avoir son attention. Il n’était pas habitué à ça, à l’époque, avant il avait droit à bien plus que de simples paroles sans la moindre profondeur, que l’on pourrait dire à n’importe quel mec que l’on souhaite jeter hors de son lit, hors de sa vie. Il prend le risque de s’opposer à ses désirs, de s’imposer. D’abord en lui demandant de prendre un petit-déjeuner, sauf qu’elle contourne son idée en lui disant qu’elle doit s’en aller. Alors il va droit au but, il lui demande quand est-ce qu’ils pourront se revoir, quand est-ce qu’ils pourront remettre ça. Au plus profond de lui-même, il savait qu’elle allait lui répondre de cette manière. Il ne sait même pas pourquoi il a espéré ne serait-ce qu’une seule seconde qu’elle allait subitement changer d’avis et accepter qu’ils recommencent à se voir sérieusement. Ça ne lui ressemble pas, elle risque de ne jamais accepter ça. Ce sont pas des conneries, c’est de nous qu’il s’agit. Ça fait bien longtemps qu’ils ne forment plus ce fameux « nous » mais il garde espoir : tant que les papiers du divorce ne sont pas finalisés, il a une chance. Il avait totalement abandonné l’idée de lui courir après, avant de la revoir hier soir. Une nuit a suffit pour le faire changer d’avis et oublier ce qu’ils ont pu se dire devant sa cliente, il veut donner une dernière chance à ce qu’ils étaient. Sauf que ça, Brooke fait tout pour l’esquiver, ce qui ressemble à un rêve pour son mari vire au cauchemar pour elle. Et elle lui fait parfaitement ressentir en lui demandant d’en rester là, puis de se pousser. Il fronce les sourcils, cherche ses mots. Sauf qu’il n’a pas pour habitude de chercher au plus profond des ses pensées ce qu’il peut répondre, sa répartie provient uniquement de son impulsivité. Et sur le coup, tout ce qu’il a envie de faire, c’est de lui crier dessus. Parce qu’elle ne peut pas le prendre dans son lit pour le jeter au petit matin et faire comme si de rien n’était, ils étaient bien trop importants l’un pour l’autre pour qu’elle le catégorise de coup d’un soir. Sérieusement.. Il prend une grande inspiration, tentant de se calmer tout seul. Il a passé une bonne nuit, ce serait bête que la trêve prenne fin au petit matin. Il se contente de la regarder quelques secondes supplémentaires avant de tourner les talons pour quitter la pièce, faisant de même avec la maison. Il prend bien soin d’obéir à son ordre répété plusieurs fois : il claque la porte, ça prouve au moins son mécontentement. C’est un jour à noter dans le calendrier : pour elle, il a réussi à contrôler son impulsivité légendaire.
fin |
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