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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 Who turn off the lights? ** Spencer & Tess

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MessageSujet: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyJeu 29 Nov - 17:42

Who turn off the lights?
« Je suis désolé mais je ne peux rien faire de plus pour vous. Le service client de votre opérateur est disponible seulement sur internet. Les fournisseurs d'accès low cost n'ont pas de service en magasin ou par téléphone. Je ne peux rien faire, je n'ai même pas accès à votre dossier. » Aaaaaah il va me rendre fou celui-là. Ça fait deux fois qu'il me répète la même chose déjà. « Mais comment voulez-vous que je règle mon problème via internet si justement je n'ai pas de connexion internet ?! » Tu vois bien que ça n'a absolument aucun sens ! Quel est le génie qui a eu une idée pareille ? « Alors il faut que vous téléchargiez l'application sur votre téléphone. » « Mais ce que vous ne comprenez pas c'est que je n'ai pas de smartphone. » Je n'ai jamais vu l’intérêt de toutes ces technologies. Mon portable est à clapet, il a la fonction SMS et appel et ça me suffit largement. Le reste pour moi, c'est juste des gadgets. Ça me dépasse de voir tout ce monde dans le métro scotché à son iphone. La technologie est en train de tuer l'interaction humaine c'est moi qui vous le dit. Et tant pis si je passe pour une vieille arriérée avec mes valeurs. « ... Je n'ai pas d'autres solutions à vous proposer que de demander à l'un de vos voisins ou amis d'avoir accès à sa connexion. » « Très bien. Merci quand même. » « Au revoir et bon courage. » Ah ça je vais en avoir besoin.

C'est suite à cette charmante altercation avec un technicien de fournisseur internet que je me retrouve comme une conne à tester des techniques improbables pour capter une connexion. Sagement assise en tailleur sur mon lit j'ai commencé par me lever et soulever mon ordinateur portable dans l'espoir de détecter celles des voisins du dessus. Puis j'ai testé la salle de bain, la buanderie et j'ai fini dans la cuisine où j'en ai profité pour me faire un café. En boire une tasse m'a réconforté mais n'a pas pour autant résolu mon problème. Je m'empare de mon téléphone pour appeler Jenna. « Oui, allô c'est moi, je suis désolée mais je ne suis pas prête de t'envoyer le compte rendu de mon rendez-vous aujourd'hui. Ma connexion a décidé de dire merde. » Je jette un œil à l'écran du micro-ondes. Vingt heures. Je me vois mal trouver un bar où squatter ce soir pour lui envoyer ça. Heureusement Jenna est compréhensive et me dit de m'occuper de tout ça demain. Au moment où je soupire de soulagement j'entends la porte de l'appartement s'ouvrir. J'ai toujours l'air d'une imbécile, ordinateur portable en l'air, téléphone coincé sous l'épaule quand Spencer fait son entrée. Je le salue d'un sourire. « Je vais devoir te laisser Jenna. Je te dis à demain ? Passes une bonne soirée. » Je l'entend raccrocher, fais de même avant de déposer tout appareil électronique pour aller serrer mon colocataire dans mes bras en guise de bonsoir. « Salut toi. Je te raconte pas la journée de merde que je viens de passer. Ce soir on décompresse, j'espère que tu n'as pas l'intention de ressortir ! Oh et juste pour que tu saches on a plus de connexion internet » Le laissant respirer à nouveau je retourne à ma tasse de café. « Et toi ça va ? Tu veux un café ? Ou une de ces galettes de riz ? Elles ne sont pas très bonnes je sais pas qui a eu l'idée d'acheter ça ! » Non ce n'est pas vrai je n'en n'ai pas du tout mangé la moitié du paquet avant de faire ce constat. Mais je meurs de faim ! « On devrait se commander un pizza ! T'as mangé ? » Et alors que je cherche mon téléphone des yeux nous sommes soudainement plongés dans le noir. « Allons bon, qu'est-ce qu'il se passe encore ? » Dans une tentative pour récupérer l'objet recherché je me cogne le pied contre le pied de la table et je me met à sautiller sur place de douleur. « Putain ! » Pourquoi tant de haine ?
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyDim 2 Déc - 16:20

Aujourd’hui fut une grosse journée au boulot. A peine arrivé à l’agence ce matin, Casey vient me trouver limite en m’aboyant dessus. «  Tu exagères Cooper ! Tu es encore en retard ! » Ah ? Euh… Oui… « Bonjour quand même Miss Fraser ! » Répondis-je d’un air las. «  Oui bonjour ! Maintenant amène tes fesses en salle de réunion. On n’attend plus que toi pour commencer ! » Euh…. Commencer quoi ? Je crois que j’ai loupé un épisode. Dans mon agenda je n’avais rien de prévu de spécial. Du moins pas à ma connaissance. Dans l’incompréhension, je stoppais ma supérieure en l’attrapent par la main. Ce qui eut le don d’énerver seulement la future maman. Vive les hormones ! «  Quoi encore ? » «  Tu peux me dire ce qu’il se passe là ? Au lieu de t’énerver sur moi… » «  On a une réunion avec Monsieur le Maire. Il veut qu’on organise quelque chose de spécial pour le réveillon du nouvel an. Et comme tu bosses ce soir-là, tu dois être présent avec nous pour savoir ce que tu dois préparer comme animation. » «  Je ne comprends pas. Je pensais que j’étais en repos cette semaine-là. » «  J’ai été obligée de modifier ton emploi du temps car Alex nous a laissé tomber pour travailler dans la concurrence ! » Ah okay ! Donc ceci explique cela…. Ma nouvelle recrue nous a lâché sans même me prévenir. Super ! Et pour couronner le tout, ma chérie… Enfin… Ma patronne plutôt…. Elle passe ses nerfs sur moi. Dans ce cas-là, il ne vaut mieux pas la contrarier davantage. «  D’accord, j’arrive… Mais tu aurais pu me prévenir Casey. J’aurai pris le bus précédent pour arriver plus tôt. » « Mais je t’ai prévenu ! Je t’ai envoyé un message ! Mais comme d’hab tu l’as encore laissé trainer je ne sais où ! » Depuis qu’elle était enceinte, Miss Fraser avait pas mal de sautes d’humeur. Autant avant ça ne me dérangeait pas de me prendre la tête avec elle. Autant depuis que j’ai le moral à ras des pâquerettes, je ne disais plus rien. Même quand elle me parlait comme un chien, je ne répliquais plus. Je commençais à prendre des antidépresseurs depuis quelques jours. Depuis que j’ai commencé à prendre ces maudits cachetons j’ai l’impression d’être stone. D’être dans un monde parallèle. Tout le reste de la journée s’est déroulée comme si je n’étais pas là. Je n’avais qu’une hâte : c’est de rentrer à l’appart et aller me coucher.

Ce soir, je savais que la plupart des colocs étaient de sortie. Que ce serait calme. En ouvrant la porte, je vois Tess dans une position un peu bizarre. Qu’est-ce qu’elle fait avec son ordinateur portable dans les airs ? Je rentre dans l’appart et ferme la porte derrière moi pendant qu’elle raccroche avec je ne sais qui au bout du fil. Je pose la sacoche de mon ordi de bureau, enlève mes chaussures et mets mes chaussons. Ma coloc m’accueille chaleureusement. Ca fait plaisir de l’avoir parmi nous à l’appart. Elle est si gentille. Au boulot, quand elle est là, c’est un rayon de soleil. A la maison c’est pareil. C’est un peu grâce à elle si je m’étais décidé à aller voir un toubib pour remonter la pente.

Elle est rigolote Tess. Elle parle beaucoup. Je n’ai même pas le temps d’en placer une qu’elle a déjà abordé pas moins de trois sujets différents. «  Non je ne sors pas. Je suis fatigué. Et non je n’ai pas mangé. Mais si tu veux commander une pizza, il n’y a pas de problème. Prends ce qu’il te fait plaisir. » Elle sait que je ne suis pas difficile côté nourriture. La miss a tellement dit de choses que je ne me rappelle pas tout. Et je ne suis pas en position pour réfléchir. Je suis HS. Cependant, j’aime bien la compagnie de mon amie et quitte à choisir entre aller me pieuter sur le champ ou veiller et discuter avec elle, le choix était vite fait.

Elle avait parlé de connexion internet. Je prends mon téléphone qui était resté sur l’accoudoir du canapé. Effectivement Casey avait raison. Je l’avais encore oublié à l’appartement. Je suis en train de faire le partage de connexion quand on se retrouve soudain dans le noir. «  Si ce n’est pas toi qui a éteint, on a une coupure de courant. » Pas le temps de mettre le flash de mon portable que Tess s’est déjà cognée quelque part. «  Ca va Tess ? » J’allume le flash. Et la lumière revient au même moment. «  Ah bah c’est revenu. Il fallait juste patienter un petit peu. Tu t’es pas trop fait mal ? » Je vais voir si mon amie a besoin d’aide.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyDim 23 Déc - 0:45

Who turn off the lights?
Après avoir passé la moitié de ma soirée au téléphone je suis heureuse de voir Spencer passer la porte. Enfin je vais pouvoir avoir de vraies interactions sociales, à travers autre chose qu'un appareil technologique. Je suis ce genre de personnes nées pour vivre en communauté. Il n'y a pas plus sociable que moi et lorsque je n'ai pas eu ma dose d’interactions sociales je ne suis pas bien. C'est d'ailleurs en partie pour ça que je me sens bien en colocation. Il y a presque toujours quelqu'un à l'appartement avec qui je peux discuter.
Délaissant tout ce que je suis en train de faire je salue chaleureusement mon ami. Enthousiaste à l'idée de le retrouver je le noie d'informations qu'il semble assimiler difficilement. « Non je ne sors pas. Je suis fatigué. Et non je n’ai pas mangé. Mais si tu veux commander une pizza, il n’y a pas de problème. Prends ce qu’il te fait plaisir. »  C'est un trait de caractère que j'ai toujours adoré chez Spencer, il est d'une gentillesse infinie. Peut-être même un peu trop, il est ce genre d'homme qui ferait passer les envies des autres avant les siennes. Comme moi en tout cas il n'est pas prise de tête. Au boulot quand il nous arrive de ne pas être d'accord nous trouvons toujours un moyen de nous arranger sans lever la voix. Nous sommes deux grands pacifistes et c'est ce qui fait que notre amitié fonctionne. « J'ai une envie de fromage. On va prendre celle avec le plus de fromage possible ! » Enfin si je parviens à remettre la main sur mon téléphone. Ça y est il est question de nourriture et tout de suite je suis à l’affût.

D'un coup d’œil je balaie la pièce pour retrouver le saint Graal et quand je pense enfin l'apercevoir, le noir se fait. D'abord je crois à une blague de Spencer mais bien vite je comprend que nous sommes plutôt victimes d'une panne. Il ne manquait plus que ça ! D'un geste je m'approche du comptoir pour attraper mon portable quand je me cogne le pied. « Putain ! » Aussitôt Spencer accourt en me demandant si je vais bien. «  C'est cette putain de table ! » Oui je suis grossière quand je suis contrariée. « Fais gaffe à ne pas te faire mal toi aussi. » La lumière m'aveugle alors. «  Ah bah c’est revenu. Il fallait juste patienter un petit peu. Tu t’es pas trop fait mal ? » Le pied dans la main j'ai l'air d'un flamant rose en équilibre. « Non ça va, je me suis juste cognée il faut seulement attendre que ça passe. » C'est bien ma veine tiens c'est toujours à moi qu'arrivent ce genre de truc. Et comme nous sommes voués à avoir la poisse jusqu'au bout le courant se coupe à nouveau. La douleur passée je repose le pied par terre et instinctivement ma main cherche le bras de Spencer auquel je m'accroche. Hors de question de me faire mal à nouveau. « Est-ce que tu peux rallumer ton flash s'il te plaît ? » Tandis que Spencer nous éclaire je met enfin la main sur mon téléphone et utilise moi aussi mon flash pour m'approcher de la fenêtre. « On dirait que la panne est générale, il n'y a de la lumière nulle part dans le quartier. » Et alors je réalise. Pas de courant, pas de four. Pas de four, pas de pizza. « Oh non ça veut on va jamais pouvoir se faire livrer ! » Ben quoi c'est une tragédie d'accord ? Je me retourne de nouveau vers mon ami dans mon sourire. « Bon, on va devoir improviser un tout autre genre de soirée je crois. Mais avant tout, est-ce qu'on a des bougies quelque part ? » Il me semble avoir entendu Roman parler de quelque chose du genre un jour et je pars en quête de tout ce que je pourrais trouver d'utile dans les tiroirs, aidée par Spencer.  « Regarde-moi ça. » Je sors un chandelier avant d'éclater de rire. « On se croirait à Hanoukka ! Ou mieux dans un cluedo vivant ! Le colonel Moutarde a assassiné le jardinier dans la véranda avec le chandelier ! » Voilà, je suis incapable de m'arrêter maintenant.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyVen 28 Déc - 17:07

Spencer alias la bonne poire. Je sais très bien que c’est ce qu’on pense de moi en général. Et je m’en tape. Le plus important à mes yeux étant de faire plaisir. Savoir ou même entendre quelquefois les gens parler derrière mon dos ne me soucie guère. Le monde est comme ça : toujours des gens présents pour rabaisser les autres. Quoiqu’ici à Island Bay, ça ne peut pas être pire qu’à New York. Ici c’est plutôt calme. Depuis quelques années où j’ai posé mes valises sur ces terres, je n’ai pas encore été confronté à la violence que j’ai pu voir de l’autre côté de l’océan. Tess avait faim et envie de pizza aux fromages. « Oh fais gaffe ! Si tu as des envies comme ça tu es peut-être enceinte Miss. » Car mis à part les sautes d’humeur, je savais – si naïf je puisse être – que les envies peuvent être un autre signe d’une grossesse. Je continue dans mon délire. « Oh chouette ! Dans quelques années ton petit ou ta petite m’appellera tonton ! » J’ai des petites étoiles dans les yeux en pensant à ça. J’ai tellement envie de devenir un jour papa. Mais bon pour ça il faut être deux à concevoir et sans la femme c’est encore plus compliqué. Enfin soit ! « Je connais un super pizzaïolo qui met du fromage dans la croûte de sa pâte pan si tu veux en plus. » On n’a pas le temps d’aller plus loin dans notre projet bouffe que la lumière s’éteint. Et bien évidemment il y a Tess qui en profite pour se faire mal. Pour une fois que ce n’est pas moi ! A nous deux, nous sommes les Gaston Lagaffe de notre boîte. Pas un pour rattraper l’autre ! J’arrive au secours de mon amie et par miracle sans me blesser. La lumière revient puis repart aussitôt. On s’aperçoit en regardant par la fenêtre que la panne est générale. Et donc on peut oublier notre pizza. Même si cette dernière est cuite au feu de bois, le temps que le livreur arrive, elle va refroidir et ce ne sera pas aussi bon sans être réchauffée. Heureusement j’ai toujours une idée de rechange en tête. « On peut toujours se faire un apéro dinatoire avec les restes de biscuits apéros qui trainent dans les placards. Ça te dirait ? » En ce qui concerne les bougies, je cherche avec ma coloc où on peut en avoir dans l’appartement. Elle a trouvé un chandelier. « Oh ça me dit rien ce truc-là. Tu l’as trouvé où ? » Etant fumeur, j’ai toujours un briquet qui traine dans mes poches. Je le sors et allume les bougies que Tess a trouvé avec le chandelier. Je les place délicatement sur leur socle. « Mouais mais pour jouer au cluedo c’est quand même mieux d’avoir au moins une personne en plus avec nous pour jouer. A deux on va s’ennuyer. »

On a trouvé plusieurs petites bougies chauffe plat que l’on allume aussi et disperse dans la cuisine et le salon. « Ca fait ambiance tamisée tout ça. Dommage qu’on n’est pas en couple, ça donnerait des petites idées coquines. » J’en rigole. Mais dans le fond, étant un mec hyper romantique, j’ai beaucoup rêvé faire ça avec ma copine un jour. Il ne me reste plus qu’à trouver la copine en question. Dans un des placards de la cuisine je trouve des tortillas au fromage. Je prends le paquet et appelle Tess. Je lui montre le paquet et le lui lance. « Tiens c’est pour toi ça ! » Je trouve d’autres petits trucs à grignoter qui ne nécessitent pas de cuisson. Je laisse le soin à ma coloc de nous servir à boire pendant ce temps-là. « Je crois qu’il reste de la glace au congél pour le dessert. Avec la panne de courant, si elle persiste, ce serait dommage de perdre ça. » Je viens m’installer à côté de Tess sur le canapé.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyDim 10 Fév - 17:39

Who turn off the lights?
Mon ventre se met à gargouiller à peine le mot "pizza" prononcé. C'est tout moi ça. J'ai toujours été un vrai estomac sur pattes. Mes proches sont toujours impressionnés par la quantité de nourriture que je peux avaler. Au boulot je suis de celle qui finit les assiettes des collègues sans aucune gêne et le fromage est mon pêché mignon depuis mon premier voyage en France. Quand je dis en avoir envie Spencer ne peut s'empêcher de me taquiner et de suggérer l'idée que je puisse être enceinte. « Ne me fais pas de frayeur comme ça s'il te plaît, ce n'est pas du tout dans mes projets d'être enceinte ! » je répond dans un rire un peu crispé. Je ne suis pas vraiment certaine de vouloir des enfants un jour. Parfois l'idée me fait envie mais je ne crois pas être prête pour ça et ne suis pas certaine de l'être un jour. J'adore les mômes mais ceux des autres. C'est beaucoup de responsabilités et je suis clairement trop égoïste pour en avoir. Une chose est sûre en plus de ça, si je dois avoir des enfants un jour, je choisirais l'adoption. « Je pense que tu auras des enfants bien avant moi et c'est eux qui m’appelleront tata. » Cette idée me plaît bien plus, je serais ravie de m'occuper des petits de Spencer s'il en a un jour. Je pense que mon ami est de ce genre d'homme qui veut être père un jour. Il n'y a qu'à voir ses yeux briller rien qu'en ce moment même. Nous échangeons d'ailleurs un sourire complice mais n'avons pas le temps d'exploiter plus le sujet ni d'appeler un pizzaoïlo que la lumière s'éteint. Une panne de courant, il ne manquait plus que ça pour bien terminer cette journée de galère totale. Deux fois la lumière saute avant de décider de ne plus s'allumer du tout. Pendant ce laps de temps j'ai bien entendu trouvé le moyen de me casser la figure, heureusement aidée par mon ami.

Etant donné les circonstances je crois qu'il est temps de passer au plan B. Et c'est Spencer le premier à trouver une idée géniale. « On peut toujours se faire un apéro dinatoire avec les restes de biscuits apéros qui trainent dans les placards. Ça te dirait ? » J'approuve d'un hochement de tête avant de réaliser qu'il ne peut pas me voir. « Carrément » je répond donc d'un air enthousiaste tout en cherchant en même temps de quoi nous éclairer dans les tiroirs qui m'entourent. Dans mes recherches je tombe sur un chandelier et me moque gentiment. Je serais curieuse de savoir à qui appartient cet objet. Apparemment pas à Spencer qui me demande où je l'ai trouvé. Je lui montre le tiroir d'où nous extirpons ensuite de petites bougies. « Au contraire on ferait un bon duo d'enquêteurs tous les deux je pense. J'ai l'intuition que tout ça est à Roman, je l'imagine bien accumuler tout plein d'objets inutiles » je plaisante toujours. Ceci dit peu importe à qui appartient tout ce matériel, il nous aura été bien utile ce soir.
Une fois toutes les bougies allumées Spencer et moi prenons une seconde pour regarder tout autour de nous.  « Ca fait ambiance tamisée tout ça. Dommage qu’on n’est pas en couple, ça donnerait des petites idées coquines. » De concert nous rions et je vois son air envieux. « Je te donne le droit de reprendre l'idée pour une soirée avec ta chérie. » Alors que Spencer me lance un paquet de tortillas je nous trouve une bouteille de gin et du Schweppes et nous en sers un verre chacun. « Prends des glaçons pour le gin avec la glace, je reviens tout de suite. » Assise sur le canapé je me relève pour filer dans ma chambre. J'en reviens avec un tas de couvertures et de draps. « Bon c'est peut-être moins romantique comme truc mais regardes ça. » Utilisant deux, trois chaises et des attaches où je peux faire des nœuds aux coins des murs je nous construit rapidement une petite cabane de draps dans un coin du salon. Je dépose ensuite par terre une couverture et tous les coussins du canapé, aidée par mon ami. « Tadaaaam ! T'en penses quoi ? » J'écarte les bras dans un signe de victoire. « C'est le genre de cabane que je construisais avec mes frères. » De penser à William et Finn me fait monter les larmes aux yeux d'émotions et je suis heureuse de partager un moment d'intimité comme celui-ci avec Spencer. Je l'invite d'un geste à entrer dans notre fort où nous transportons nos réserves de nourriture et d'alcool avant de nous installer confortablement. « On trinque ? » je propose en levant mon verre.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyDim 10 Fév - 22:58

HJ : @Roman Hellington petite pensée pour toi… Who turn off the lights? ** Spencer & Tess 1986789816



J’aime bien taquiner mes proches. C’est dans ma nature. Certaines personnes aiment bien. En revanche c’est moins le cas pour d’autres pour qui d’après eux je suis le chieur de service. J’ignore encore si je dois prendre cela pour un mépris ou plutôt pour un compliment. Pour mon ami d’enfance Dean par exemple, cela viendrait du cœur. Contrairement à Magdalena pour qui cela s’apparente plutôt à de la lassitude. Ce n’est pas pour rien si notre histoire a été des plus brèves. A l’heure actuelle, je suis dans l’incapacité de dire si on est de nouveau en couple ou non. C’est tellement compliqué une relation amoureuse. J’ai découvert cela avec une des soigneuses du zoo. Mais est-ce que c’est le cas pour tout le monde ? C’est une bonne question que je me pose. Avant Miss Lovelock, je n’ai jamais eu de petite amie. Je me sens perdu. C’est si déstabilisant de ne plus savoir où on en est. Et frustrant aussi.

Avec ses petites envies, je vois bien Tess enceinte. Ce qui n’enchante guère cette dernière. Elle ne semble pas vouloir d’enfant. «  Seule toi peut dire si tu as fait des petites folies dernièrement. Un accident c’est si vite arrivé. Et hop ! Neuf mois plus tard un bébé pointe le bout de son petit nez tout mimi ! » Oh oui je veux être papa ! Et je ne m’en cache pas. J’étais heureux en sortant avec Magdalena car très vite elle m’a demandé de lui faire un enfant. En revanche je n’arrive toujours à comprendre sa réaction quand elle s’est aperçue qu’elle n’était pas enceinte après notre unique rapport. Le fait qu’elle rompe avec moi par sms car soi-disant que je me moque d’elle… !? Je n’arrive toujours pas à l’expliquer. On m’a toujours prévenu que les femmes sont compliquées. Mais à ce point-là… !? Enfin soit ! Peut-être qu’un jour ma lanterne s’éclairera et que j’y verrai plus clair à ce sujet…

Tess pense que j’aurai des enfants avant elle. Je fais une triste mine en pensant à la femme que j’aime. «  Mouais permets-moi d’en douter… » Comment avoir des enfants alors que je sais pertinemment que Magdalena n’aime pas que je lui fasse l’amour ? C’est horrible d’être si proche physiquement de la personne ce que j’aime et de savoir qu’il m’est impossible de la toucher. Je dois être tombé amoureux de la seule femme au monde qui déteste avoir des rapports. C’est bien ma veine ! C’est aussi pour cette raison que j’ignore si on est ensemble ou non.

Une panne d’électricité plus tard ainsi que quelques découvertes plutôt surprenantes dans les tiroirs de Roman et voilà Tess qui nous compare à des détectives. «  C’est vrai… Tu n’as pas faux sur ce coup-là… En revanche je n’irai pas enquêter dans les chambres. Et surtout celle de Roman. » Je ne peux m’empêcher de grimacer. «  Imagine qu’on y trouve des sextoys planqués sous son lit ! » Oh mon dieu ! Une seule image me traversa la tête et j’en deviens traumatisé. Comment peut-on utiliser des trucs pareils pour s’envoyer en l’air ? Nan mais sérieux c’est encore un truc tout con qui me dépasse…

Les bougies et l’ambiance romantique me rappellent ma première soirée avec Magdalena. Qui s’était d’ailleurs conclu par un bel échec mais bon soit ! Ce n’est pas le sujet. Avoir des idées coquines… En pensant à ma belle je suis bien obligé. Sauf que ça ne sert à rien d’espérer pour se faire encore envoyer balader. «  Je ne sais même pas si je suis encore avec elle ou non… » Parler de la soigneuse me fait mal alors je cherche à m’occuper à tout prix pour penser à autre chose. Préparer l’apéro dinatoire est une bonne idée. Je m’exécute à la demande de Tess en prenant des glaçons au congélateur avant qu’ils ne fondent avec la panne de courant.   «  Il faut en profiter pendant qu’on en a encore. »

On se fabrique ensuite une cabane comme des véritables enfants. C’est cool les idées qu’elle peut avoir mon amie. «  J’adore ! On devrait faire ce genre de truc plus souvent tu ne crois pas ? » Nous nous installons tranquillement à l’intérieur. Bien assis, on trinque. «  A notre joli château fort ! » Je regarde Tess commencer à boire. Je regarde mon verre. Je n’ai plus le droit de consommer d’alcool normalement. Mais pour ce soir, j’ai bien envie de me dire tant pis. A la tienne maudite maladie ! «  Sinon toi alors… T’as quelqu’un dans ta vie en ce moment ? » On n’a jamais trop l’occasion de discuter de ces choses-là avec Tess. Ici c’était l’occasion de faire le point.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptySam 16 Fév - 17:54

Who turn off the lights?
Un enfant maintenant il ne manquerait plus que ça ! Je suis bien trop jeune pour être maman. Oui oui parfaitement, vingt-huit ans c'est bien trop jeune pour moi. J'ai déjà bien du mal à m'occuper de moi alors d'un enfant... Chacun est libre de ses choix mais moi clairement je ne suis pas prête. L'idée semble pourtant séduire Spencer qui part loin dans ses rêveries. Je manque presque de m'étouffer quand il évoque la possibilité d'un accident. La peur est telle que l'espace de quelques secondes je suis ailleurs en train de réfléchir à quand remonte mes derniers rapports sexuels et s'ils étaient protégés. Non c'est bon, il ne devrait pas y avoir de raisons de paniquer. Clairement je préfère laisser la voie libre à mes amis qui souhaitent réellement avoir des enfants. Je pense à Alexys mais Spencer lui aussi en veut, je le sais, je le sens. Il n'y a qu'à l'entendre parler. Quand j'évoque la probabilité qu'il soit papa avant que je ne sois maman il n'a pourtant pas l'air convaincu. De nous deux c'est pourtant moi la célibataire !
Loin de moi toutes ces pensées lorsque nous sommes plongés dans le noir, Spencer et moi avons d'autres choses à penser. Occupés à chercher de quoi nous éclairer nous partons dans de grands délires d'enquêteurs à en imaginer ce qu'on pourrait trouver dans les chambres de nos colocataires. L'idée que l'on puisse trouver des sextoys dans celle de Roman semble choquer mon ami et à sa grimace j'éclate de rire. Je n'ai clairement pas envie de me mettre des images en tête mais je ne vois en revanche pas en quoi ce serait si scandaleux d'avoir des jouets. Je m'abstiens d'ailleurs bien de prévenir Spencer de ne pas trop fouiller dans ma chambre. Il risquerait d'être suspris.

Une fois nos provisions rassemblées et le salon enfin éclairé par nos soins, il ne manque selon moi qu'une petite chose pour parfaire l'ambiance. Sur un coup de tête je me décide donc à improviser une cabane de couvertures. Ma forteresse semble faire son effet sur Spencer et je n'en suis pas peu fière.
Enfin confortablement installés nous trinquons « à notre joli château fort » « et à cette soirée ! ». J'adresse un sourire à Spencer avant de boire une gorgée dans une grimace. La première est toujours la plus difficile. « Je crois que j'ai un peu chargé les doses. » J'ouvre les tortillas et en dévore deux trois pour faire passer le goût de l'alcool. La deuxième gorgée est déjà moins agressive. Il ne fait aucun doute que ce gin n'est clairement pas du bon gin. « Sinon toi alors… T’as quelqu’un dans ta vie en ce moment ? »  En guise de réponse je tend le paquet à Spencer. Il semblerait que ma cabane inspire les confidences. « Eh bien... non pas vraiment. » Il m'aura fallu quelques secondes de réflexion avant d'en arriver à cette conclusion. Je ne m'étais pas réellement posé cette question depuis longtemps pourtant quand Spencer l'a fait mon cœur s'est mis à battre. « Enfin... » Sans pouvoir les chasser de mon esprit Sven puis Teddy ont fait leur apparition dans ma tête. Sven et Teddy, les deux seuls hommes avec lesquels il ne se passe absolument rien de concret alors que je fais pourtant des rencontres en soirée. Quoi que le dernier homme qui soit venu partager mon lit remonte un peu maintenant. « … rien de sérieux du moins. » Je me surprend à être un peu déçue, moi qui n'ai pourtant jamais eu aucun problème avec mon célibat. « C'est un peu... » confus. Ouais un peu trop même. Tellement que je n'en finis pas ma phrase. « Je n'ai même pas de rencard foireux à te raconter pour honorer notre tradition. Je reste l'éternelle célibataire » je souris. Timidement mais sincèrement. « Et toi alors... qu'est-ce qu'il se passe ? » Je bois une autre gorgée en caressant l'épaule de mon ami. « pourquoi tu ne sais pas si tu es encore en couple? » Spencer avait l'air heureux ces derniers temps j'avais deviné qu'il avait rencontré quelqu'un. Manifestement j'avais ensuite raté des événements. Et je m'en voulais un peu pour ça.
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MessageSujet: Re: Who turn off the lights? ** Spencer & Tess (#)   Who turn off the lights? ** Spencer & Tess EmptyMer 20 Fév - 15:17

Je n’ai jamais compris cette mode d’utiliser des objets ou tout autre accessoire pour avoir des relations sexuelles. Je n’en vois pas l’intérêt. Est-ce peut-être le fait que je n’en ai jamais utilisé qui me met dans cette position ferme. Ou celui qu’avec ou sans instrument ça ne change rien au fait que pour un homme de mon âge, je n’ai pas l’expérience qui suit. J’ai toujours cru avant d’être en couple que le jour où j’aurai une petite amie ça changerait la donne. Mais en fait pas vraiment. Elle n’aime pas avoir des rapports. Enfin… Tout du moins avec moi. J’ignore si pendant notre rupture elle est allée voir ailleurs. Je crois que je ne préfère pas le savoir. La vérité risque de me briser le cœur plus qu’il ne l’est déjà. Je reste donc cet éternel mec hyper coincé sur la chose et qui sait pertinemment qu’on se moque de lui derrière son dos. J’ai déjà remarqué certains de mes collègues avoir un petit sourire en me voyant rougir lorsqu’ils parlent de leurs exploits de la veille au soir. Chaque fois qu’on me demande de raconter des petites choses croustillantes, j’évite la conversation en prétextant avoir d’autres trucs à faire pour m’éclipser au plus vite. Je refuse d’étaler ma vie privée comme ça à n’importe qui. Et de toute façon il n’y a rien à raconter.

Nous nous sommes amusés à construire un château fort avec les moyens du bord. J’adore Tess car avec elle, je retrouve mon âme d’enfant. Elle est la seule de mes collègues avec qui je m’entends aussi bien à l’agence qu’à l’extérieur. Nous avons lié une véritable amitié. Ces derniers temps nous n’avions pas trop eu le temps de discuter tranquillement. Chacun étant pris de son côté. Ce soir est l’occasion ou jamais de se rapprocher un petit peu et de rattraper surtout le temps perdu. Je souris en voyant la grimace de Tess. Elle avoue avoir trop chargé nos verres. Je ravale ma salive en fixant le mien. J’hésite. Je sais que je n’ai pas le droit de boire. Le docteur me l’a formellement interdit. D’un autre côté je n’ai plus le droit de toucher à une cigarette non plus. Chose que j’ai miraculeusement respecté à la lettre depuis ma sortie de l’hôpital. Ma main droite vient machinalement sur mon poignet gauche. Du bout des doigts, je caresse une de mes deux cicatrices. Putain de bus qui m’ait rentré dedans ! Je n’ai pas demandé à avoir une double fracture ouverte. Grâce à toi je n’ai toujours pas repris un crayon pour dessiner ou osé prendre ma guitare. Jouer me manque tout autant. Ça fait deux jours que j’ai été déplâtré. J’ai cruellement besoin de retrouver mes deux passions. Mais je n’ose pas. Je n’ai pas encore récupéré toutes les facultés de ma main. Je le sais. Je le sens. Rien que boutonner ma chemise me demande encore beaucoup d’efforts. Heureusement que je fais la même taille que Roman et qu’il a pu m’aider en me prêtant ses pantalons de jogging. Sinon j’aurai bien été embêté ne serait ce que pour m’habiller tout seul. Et étant extrêmement pudique, je refuse catégoriquement de devenir dépendant d’une autre personne pour les actes simples de la vie quotidienne. Vivement la rééducation !

A défaut de boire, je picore quelques tortillas que Tess me tend. J’ai lancé la discussion sur la situation sentimentale de ma coloc. Je suis navré d’apprendre qu’elle n’a personne. Rien de sérieux. « Tu trouveras quelqu’un de bien. J’en suis sûre. » Elle s’auto-surnomme d’éternelle célibataire. C’est ce que je faisais aussi avant de sortir avec Mag. Elle me retourne la question. En cherchant à savoir ce qui ne va pas de mon côté. Je regarde à nouveau mon verre. Et me décide à le boire cul sec. Bien évidemment, je me mets à tousser. Je cache ma bouche et prends aussitôt mon mouchoir pour essuyer les gouttes de sang. Putain de maladie ! Mag va me trucider si elle apprend que j’ai bu de l’alcool ce soir. « Excuse-moi. » J’ai taché le pantalon de mon amie. Une goutte de liquide rouge est venue s’incruster au niveau de son genou. « C’est… C’est difficile à dire avec Magdalena. » Tout est compliqué avec elle de toute façon. « Je n’arrive pas à la suivre. » Je prends le gin et nous refais à chacun un autre verre. « Pourquoi vous êtes si compliquée vous les femmes ? » Je n’y connais pas grand-chose en la gente féminine mais peut-être que Tess pourra m’éclaircir les idées.
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