Fuir n'est pas toujours la solution, mais parfois c'est la seule que nous avons.

Aspen Hills

Le passé douloureux est un cruel tourment

les informations en vrac

Sa mère est morte en lui donnant la vie, une hémorragie soudaine. › Son père était un riche homme d'affaires. › Aspen a été élevée par sa tante, son père étant trop absent. › Elle n'a jamais eu de frère ou de sœur. › Elle a rencontré l'amour à l'âge de seize ans. Elle est tombée follement amoureuse de ce garçon. › Elle adore créer des cocktails, voilà pourquoi elle a choisi de devenir barman au lieu de terminer ses études. › Son père est décédé lors des attentats des tours jumelles à New York. Il concluait une affaire importante à ce moment-là. › Elle a hérité d'une immense fortune dont elle a caché l'existence. › Elle se fiance à son petit ami du lycée il y a trois ans. › Possède un berger allemand nommé Hermes. › Son fiancé a commencé à être violent et extrêmement possessif avec elle. Sa vie a commencé à virer au cauchemar. › Elle a toujours eu peu de s'enfuir. › Sa tante a trouvé l'amour et à déménager en Californie. › Aspen a finalement pris la fuite après avoir été mise trois jours dans le coma a cause de son fiancé. › La brune a beaucoup déménager accumulant les petits boulots un peu partout. › Elle a commencé à apprendre à se battre il y a deux ans ›Island Bay et une ville qui l'a poussé à poser ses valises il y a un an. › Elle tente de se reconstruire, oubliant au mieux son passé. › Aspen se forge un nouveau caractère, hors de question pour elle d'être aussi naïve et fragile qu'auparavant. › Elle a trouvé une colocation quelque temps afin d'avoir où dormir. › Elle est toujours barman › La brune et devenue assez méfiante envers les hommes qui tentent de la draguer, la peur d'être à nouveau maltraité la tiraille. › Elle n'a cependant pas fait une croix sur l'amour, mais elle ne se sent pas encore prête à retenter une relation.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>Jenna Dewan ›</pris> Aspen Hills

   

l'histoire de ma vie

Celui qui vie avec son passé n'a pas d'avenir.

Je m'appelle Aspen, je suis née quand ma mère a rendu son dernier souffle. Je n'ai jamais connu cette femme qui aurait tant voulu me bercer, me câliner, me voir, grandir et m'éduquer. Je n'ai jamais connu ce qu'était avoir une maman. Je n'ai d'ailleurs jamais connu ce qu'était avoir un véritable père. Il était en vie pourtant, mais trop occuper par son travail. Finalement, je n'ai connu que ma tante, la sœur de mon père, c'est elle qui m'a élevée. La famille de ma mère n'existait plus, elle avait été fille unique et ses parents avaient perdu la vie deux ans après ma naissance. Je n'ai cependant pas été seule, ma tante avait mis au monde des jumeaux, enfin des faux jumeaux. Ma cousine et mon cousin étaient comme des frères et sœurs pour moi. C'est en partie grâce à eux que j'ai eu une belle enfance. Tout comme moi, ils savaient ce que c'était d'être privé d'un parent. Leur paternel a pris la fuite lorsqu'il a appris la grossesse de leur mère. Nous avons été élevés ensemble. J'avais tout de même un vide de ne pas avoir la présence de mon père. Il n'avait jamais de temps pour moi, il ne s'intéressait aucunement à ce que je réalisais. C'est certainement pour cela que j'ai toujours été très douée niveau scolaire. J'avais même opté de faire une carrière dans les affaires pour faire la fierté de papa. Étrangement, c'est à cette période que mon père à décider d'embaucher plus de personnel pour pouvoir passer plus de temps avec sa fille. Il avait compris que je me destinais à une carrière comme la sienne uniquement pour lui faire plaisir. Rapidement, il m'expliquait que si ce n'était pas ce que je voulais faire, je n'avais pas à le faire. J'étais étonnée, je devais avouer que je ne m'attendais pas à un tel changement de sa part.

Pendant un moment, je me suis demandé s'il n'était pas mourant. Il a tout simplement reçu un énorme sermon de la part de sa sœur à mon sujet. Il a eu comme une déclaration. Il voulait passer plus de temps avec moi, j'étais un peu méfiante au départ. Au final, j'ai su apprécier tous ses moments avec lui. J'avais quatorze ans quand j'étais assise devant le poste de télévision à regarder encore et encore les tours jumelles s'écraser. Le spectacle était horrifiant, mes larmes coulaient sur mes joues. Je n'y croyais pas à cette horreur de l'humanité. Bien entendu, c'était épouvantable de voir toutes ces personnes qui ont perdu la vie, de voir tout ce désastre. Le pire, moi ce jour-là, c'était de savoir que mon père était dans l'une de ses tours. J'ai attendu des jours entiers sans fermer l’œil de la nuit. Quatre jours, c'est le temps qu'il a fallu aux secours pour retrouver le corps de mon père. Il était méconnaissable, c'est sa pauvre sœur qui a dû aller à le reconnaître. Elle est revenue tétanisée. Son nouveau petit ami était au soin avec elle. Je l'enviais énormément d'avoir quelqu'un d'aussi dévouer à ses côtés. Le deuil de papa fut très difficile. J'ai mis du temps à m'en remettre. Je venais à peine de le retrouver de lier des liens avec lui que c'était déjà terminé.

Les années lycées avaient mal commencé en ce qui concernait le côté social. J'étais une jeune fille très seule, je ne parlais presque pas, j'étais l'intello coincé dans ses livres. Cependant tout a changé quand William est arrivé dans ma vie. Il était là, il me voyait, il était plutôt populaire. Je me suis toujours demandé ce qu'il me trouvait. Il était gentil, drôle et attentionné. J'avais l'impression d'être unique quand il s'adressait à moi. Il m'a donné mon premier baiser. Il a été le premier à faire battre mon cœur. Il était celui qui me correspondait. J'ai terminé première à ma promo. Cependant, j'avais stoppé mon ambition de devenir une femme d'affaires. J'ai orienté pour la comptabilité et l'apprentissage à gérer une entreprise, telle qu'un bar si jamais je voulais en avoir un à moi. Mon père m'avait poussé à faire ce à quoi il me plaisait, je comptais bien le faire. J'ai donc terminé mes études au lycée, puis j'ai lâché les cours pour travailler. William a continué d'étudier, il voulait avoir un poste important dans la société d'avocat de son paternel. C'est comme cela qu'a vingt et un an, j'ai pris mon premier appartement. Il faut dire que je n'étais pas pauvre et j'aurais pu arrêter de travailler avec l'héritage colossal que mon paternel m'avait laissé. Cependant, j'ai décidé de ne pas en parler. Je savais à quel point les gens pouvaient changer pour l'argent. Quand on me demandait qui avait hérité, je répondais tout bonnement que mon père avait fait faillite et que tout son argent était parti dans les dettes. Ce n'était peut-être pas sympa pour la mémoire de ce dernier, mais je sais qu'il aurait compris mon choix.

Ma tante qui était toujours en train de filer le parfait amour avec son nouveau mari, à décider de partir vivre en Californie, ses enfants l'ont suivi. Je n'avais plus que William. Nous avons fini par nous fiancer. On était heureux. Cependant, pour une raison qui m'échappe, il s'est mis à changer. Il devenait de plus en plus jaloux. Je ne pouvais plus avoir de discussion avec n'importe quel garçon. À chaque fois, il devenait fou. Au départ, il me faisait simplement des petites crises. Puis, il commençait à devenir violent avec ses hommes. Il allait jusqu'à se battre. Je travaillais dans un bar, alors oui, j'avais des clients masculins. J'ai failli perdre mon job à cause de lui. Au fil du temps, c'est moi qui ai fini par prendre les coups. Je me souviens du premier. J'ai été blessé, humiliée. Jamais je n'aurais cru tomber aussi bas. Je venais de comprendre que j'étais enfermée dans un enfer. Je suis partie, j'ai fait mes bagages et j'ai été dormir dans un hôtel. Pendant trois jours, il m'a supplié de lui pardonner. Il semblait réellement s'en vouloir. Ma première erreur avait été de lui pardonner. Je suis revenue.

Nous avons repris notre histoire où elle s'était terminée. Effectivement, William a été très doux les trois premières semaines. Il était redevenu celui que j'avais aimé. Puis le deuxième coup arriva. Cette fois-ci, il ne m'a pas supplié de ne pas m'en aller, il m'a menacé. Je n'avais presque personne vers qui me tourner. La peur avait pris le contrôle de ma vie. Je n'osais plus aborder les hommes, en tant que barman, je tentais d'abréger les conversations. Mon patron avait d'ailleurs vu mon changement d'attitude. Il a évidemment compris d'où le problème venait, mais il n'a jamais su le vrai souci. Je suis restée ainsi cinq ans a subi la fureur de mon fiancé. Car oui, on s'était fiancé. Il y avait des moments où il était vraiment attendrissant, doux et charmant. Malheureusement, il se faisait de plus en plus rare. J'étais piégée. Je me suis enfuie deux fois, à chaque fois, j'en ai pris pour mon grade. Cependant, il y a un peu plus d'un an, les coups ont été si forts que j'ai terminé trois jours dans le coma. Il a inventé une histoire comme quoi j'étais tombée dans les marches. Quand je me suis réveillée, ma décision était prise. J'ai gardé le silence pendant une semaine. Pas un mot n'était sorti de ma bouche. Le jour de ma sortie, j'ai signé les papiers, j'ai profité de ce que William soit au travail pour prendre mes affaires. Je lui ai laissé ma bague de fiançailles avec un mot.

"Tu pourras raser le pays entier, tu pourras me menacer autant que tu le voudras. C'est terminer. Je m'en vais et pour de bon, cette fois-ci. Estime-toi heureux que je n'aie rien déclaré à la police. Je plains la pauvre femme qui prendra ma place. Je ne t'aime plus, je te hais. Rester à tes côté signe mon arrêt de mort. Laisse-moi vivre ma vie, laisse-moi tranquille, je ne veux plus rien avoir affaire avec toi. Adieu."

J'ai fermé tous mes comptes, je me promenais avec un chèque d'un montant énorme. C'était assez risqué, mais je ne pouvais pas ouvrir de nouveau compte aussi rapidement. J'ai passé six mois de ma vie à me déplacer sans cesse. J'usais de faux papiers pour ne pas être retrouvé. C'est Island Bay que j'ai finalement décidé de poser mes valises. C'était une petite ville charmante, j'ai même fait la rencontre d'un collègue de travail qui m'a proposé de vivre dans sa colocation quelque temps. Je me suis décidé à m'ouvrir enfin un compte en banque, j'y ai déposé ma fortune et je me suis acheté une maison en ville. Je pense être en sécurité ici, une toute nouvelle vie s'offre à moi, il ne me reste plus qu'à oublier le passé. Je ne sais pas encore combien de temps cela prendra, mais je suis certaine d'y parvenir un jour.