contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Il est quinze heure quand je rentre de déjeuner au siège de Kay INC., mon rendez-vous ne s’est pas passé comme je l’avais prévu, malgré un cirage de bottes intensif, repas au Logan Brown, vin français et cigares cubains, cette fouine de Jimmy Deware continue de me mettre des bâtons dans les roues, ce fonctionnaire de la douane de Wellington est un vrai fouille mer…% ?$# !!, mes marchandises sont toujours boquées à quai depuis plus de dix jours, ces bêtises me font perdre un temps considérable dans mes affaires.
Quand j’entre dans le hall de mon entreprise le pas lourd, l’esprit embrumé par un mélange de colère et d’abus d’alcool, un bref coup d’œil à gauche sur l’aquarium géant qui domine la pièce me détend malgré tout un peu. Mes requins trônent sur tout le mur sur quatre mètres de haut et nagent paisiblement en rythme tous les quatre. Quatre comme les quatre frères et sœurs Peñali, j’ai l’impression de les avoir avec moi au quotidien ainsi, même si personne à part moi n’en connais la signification, je ne serai pas ce requin des affaires, aujourd’hui, si cette compétition permanente avec mes frères ne m’avait pas poussé à me dépasser depuis le plus jeune âge. Je leur dois tout, même si j’ai beaucoup de mal à leur exprimer mon affection depuis la mort de notre père.
La standardiste semble en grande discussion avec une hystérique au cul quasiment aussi gros qu’une américaine accro aux Big Mac, je ne l’aperçois que de dos accoudée au comptoir mais sa voix nasillarde entre dans mon esprit au bord de la crise et manque de me faire imploser. Elle hausse le ton, j’entends les mots « journaliste », « interview », « rendez-vous », un coup d’œil vers Régis, mon armoire à glace à l’entrée pour jeter cette sangsue dehors, un regard noir en direction de la standardiste pour lui signifier silencieusement qu’à la prochaine bourde de ce genre, elle est virée sur le champ et je m’engouffre dans mon ascenseur privé en passant ma carte magnétique qui monte directement au dernier étage.
De retour devant mon ordinateur, un bref coup d’œil au registre des visiteurs m’apprends que cette soit disant journaliste s’appelle Riley Hepburn, j’ai souvenir qu’elle avait déjà fait une demande d’entretien auprès de mon service communication il y a quelques jours, une chose est sûre, elle est coriace, « mais désolé ma jolie… tu es tombée sur plus coriace que toi… » Je ne donne jamais d’interview, la seule fois où j’ai dérogé à cette règle, appâté par des jambes plus longues qu’une gazelle, la journaliste a fini dans mon lit et ça s’est terminé en drame affiché dans la moitié des journaux douteux de la ville.
Je finis rapidement de traiter les emails les plus urgents, l’après-midi passe vite et j’appelle Kaly aux alentours de dix-neuf heures pour notre petit rituel journalier père-fille. Elle me raconte sa journée, son exposé sur l’Egypte, ses bêtises avec ses copines à la récréation, son rire à l’autre bout du fil est communicatif, sans m’en rendre compte, malgré cette dure journée, grâce à elle et comme tous les jours, j’ai le sourire aux lèvres et l’esprit détendu. Il me tarde samedi de la retrouver.
Un coup d’œil à ma montre quand je raccroche, il est l’heure d’aller me détendre un peu… Traduction : me trouver une poule à ramener à la maison, de préférence une qui parle peu mais qui agit beaucoup. J’en ai besoin. L’ascenseur privé me descend directement au parking pour récupérer ma Tesla, les portes s’ouvrent et… ELLE !! Je tombe nez à nez avec l’hystérique de tout à l’heure, je me remémore rapidement son nom, la jauge de haut en bas, son corps en huit lui rend plutôt grâce malgré ses rondeurs évidentes, ses lèvres brillantes et son sourire aguicheur me prennent de court. Comme pour reprendre le dessus sur mes pensées qui dérivent, avant même qu’elle n’ouvre la bouche, de mon ton le plus glaçant, j’aboie.
— Mademoiselle… Hepburn… journaliste… C’est bien ça ? Vous avez cinq secondes devant vous pour m’expliquer comment vous êtes entrée ici avant que j’appelle la sécurité.
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Dernière édition par Kay Peñali le Ven 11 Jan - 17:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#) Dim 6 Jan - 19:43
J’ai toujours foncé tête baissée, parfois ça fait mal… Parfois et bien ça paye. J’espère que cette fois-ci ça va payer. Aujourd’hui, j’ai décidé de me montrer plus intelligente que monsieur Peñali. Depuis je ne sais combien de temps, il refuse catégoriquement de me rencontrer. Soit, je ne suis pas née de la dernière pluie et malgré les apparences, j’ai de la ressource. Il va voir de quel bois je me chauffe. Enfin façon de parler. Je me chauffe pas du tout, absolument pas. J’ai quelques stratégies en tête et je compte bien parvenir à mes fins. Première étape, avoir un rendez-vous comme toute bonne citoyenne que je suis. Je prends la filière officielle, celle qui normalement doit fonctionnée. Mais bizarrement, je ne sais pas, j’imagine qu’il va refuser. Monsieur n’a pas le temps pour le pauvre peuple que je représente. Qu’il aille tout simplement se faire foutre. J’essaye de ne pas avoir un idée précise de sa personne, je me dis peut-être que c’est une simple apparence, une armature qu’il compte montrer : détestable, autoritaire, du genre à juger. Mais bon, je connais ce genre de mec, il représente tout ce que je déteste et tant mieux ça me rend encore plus têtue, je vais réussir à avoir une interview de ce connard et je vais enfin avoir la place que je dois avoir au sein de ce journal. Je peux y arriver… Il faut toujours y croire.
J’arrive dans le hall de l’entreprise plus déterminée que jamais. C’est d’un pas décidé, que je traverse la salle et me dirige vers le comptoir, la folle envie d’en découdre. Il ne pourra pas se défiler, pas aujourd’hui, pas avec ce que j’ai prévu et mes recherches. D’un sourire poli, comme si je pouvais l’être alors que tout à l’intérieur de moi bouillonne d’excitation, je demande. « Bonjour, mademoiselle Hepburn, j’ai rendez-vous avez votre patron, pouvez vous le prévenir… » Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je me dirige vers son bureau, c’est ma première stratégie, ne pas laisser du temps à l’adversaire. Mais elle est rapide, pff… « Il n’est pas là… » Mais bien sur… Je roule des yeux, m’approche de nouveau du comptoir, et commence à la menacer du doigt, en mode señorita hyper déterminée. Merci maman pour tes origines latines. Merci. « Je vais donc l’attendre… » Je souris, j’a tout mon temps. Et je me tourne pour regarder l’endroit. Quel mégalomane peut se permettre d’avoir un aquarium capable de contenir des requins. Le mec doit vraiment en avoir une toute petite pour exposer les choses aussi grandement. Je ricane légèrement lorsque la pauvre demoiselle m’interpelle. « Je suis désolée mademoiselle, mais monsieur ne pourra pas vous recevoir. » « Et pourquoi ça ? » Je l’observe, elle a intérêt à me sortir un argument de taille : sauver la faim dans le monde ou une connerie du genre…
Rien, rien de tout… Juste un emploi du temps chargé, un rendez-vous à inclure, mon interview qui vole en éclat. QUEL CONNARD ! Je savais que ce ne serait pas possible, mais je tiens bon. Plan 2, l’intimidation. Je hausse le ton, le regard un peu plus furibond, la nette impression de pouvoir en découdre avec elle. « Je suis journaliste et monsieur Peñali ne peut pas repousser continuellement une rencontre qui ne durera que 15 minutes dans son emploi du temps de ministre. C’est une interview que l’ont doit faire, pas refaire le monde, j’ai un rendez-vous et je compte bien l’obtenir, alors bouger vous le cul et aller ME LE CHERCHER ! » J’y suis allée peut-être un peu trop fort, certes… Mais qu’importe, je suis en colère, à bout. Merci monsieur, vraiment… Sauf qu’un gros malabar me prend par les bras. sérieusement la sécurité. « Lâchez-moi ! J’ai DIS LÂCHEZ-MOI sinon je vais FAIRE UN SCANDALE ! » Il ne me lâche pas, non il me pousse gentiment vers la sortie. Okay, on veut la jouer comme cela très bien… Je tente de respirer, si j’étais une fumeuse, j’écraserai avec violence une cigarette, mais non, je réfléchis. Obligé de passer au plan 3, pas le choix. Après plusieurs recherches, j’ai l’avantage de connaitre un mec. Nous étions à l’école ensemble, heureusement qu’il a toujours été gentil avec moi et ma famille. Merci. Il m’a laissé l’entrée d’accès au parking, je n’ai pas longtemps, juste assez pour l’attendre… J’attends, il ne devrait pas tarder, d’après les informations. La porte de l’ascenseur s’ouvre et je triomphe intérieurement, j’ai ma victoire, même si il ne me laissera pas parler… J’en ai rien à faire, j’ai gagné cette manche.
Je souris fière de moi, n’ayant pas le temps de poser ma question, mais au moins il se souvient de mon prénom et ne me prend pas pour une femme de ménage. Soit. Je réponds d’une voix enjôleuse, tant qu’à faire, je veux mon interview, je vais pas l’incendier. « Pourquoi se préoccuper du comment, quand on peut s’interroger sur le pourquoi monsieur Peñali. » Je souris de nouveau alors que je ne lâche pas d’une semelle, hors de questions qu’il m’échappe, je peux encore me débattre contre la sécurité. « Puis on ne va pas déranger la sécurité, que feront-ils d’une pauvre fille sans défense. » Nouveau sourire avant d’enclencher la première, et de venir directement là où je veux être c’est à dire cuisiner ce très cher Kay au point d’avoir tout ce que je veux, de quoi me payer un appartement un peu plus grand et avoir la stabilité de l’emploi. Oui pitié, je n’ai plus envie de faire des shootings pour les vêtements grandes tailles pour payer la fin de mois. « N’est-ce pas trop difficile de trouver sa place lorsqu’on est issu d’une famille nombreuse ? Je veux dire par là, c’est un choix personnel que de travailler deux fois plus que d’autres ? Vous avez quelque chose à prouver monsieur ? » Je me mordillais la lèvre, prête à prendre la moindre information, la moindre…
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#) Ven 11 Jan - 17:03
Il est presque vingt heures, je me tape une journée de dingue, tout ce que je demandais c’était de pouvoir me… détendre… au sens large du terme… mais il fallait que je tombe sur cette casse-pieds de journaliste. Qui plus est, elle appuie, dès la première question, là où ça fait mal, voilà pourquoi je hais les journalistes, toujours à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Sa bouche… Sa putain de bouche. Pourquoi elle se mordille les lèvres ainsi ? Mon regard reste bloqué quelques secondes et mon cerveau se vide de la moindre raison. « Ok, poupée, tu veux jouer, on va jouer à ma manière… ». Je prends son poignet avec force et l’entraine avec moi à nouveau dans l’ascenseur, direction mon bureau au dernier étage.
— Il y a en effet beaucoup de choses… que je fais deux fois mieux que les autres… mademoiselle Hepburn… Êtes-vous toujours aussi sûre de vouloir les connaitre ?
Elle ne répond rien mais ses yeux m’assassinent d’un dédain profond et d’une retenue sans égale. Elle doit vraiment être désespérée pour ravaler sa fierté ainsi pour une simple interview. Le jeu n’en est que plus drôle pour moi. Mon sourire carnassier jubile. Malgré des talons vertigineux, sa petite taille me permet de la dominer d’au moins une bonne tête et de mon corps je la repousse au fond de la cabine. Je plaque une main sur la paroi de l’ascenseur au-dessus de son épaule et la dévisage de mon regard le plus arrogant. Mon corps se rapproche du sien, les quelques centimètres entre nous deviennent pur chaleur et tension brute, nos souffles s’entremêlent et malgré tout le self-control que je voudrais garder, le col de ma chemise pour ne dire que ça commence à me brûler. Ping. Sauvé.
Les portes s’ouvrent et je m’extirpe de là vite fait en la laissant en plan. J’attrape au vol le ballon de rugby posé sur mon bureau et le fait tournoyer entre mes mains en m’essayant dans mon fauteuil cuir capitonné en lui faisant faire un tour complet pour calmer ma nervosité. Ça me fait penser que j’emmène ce week-end Kaly à son premier match au stade de Wellington, le match d’ouverture du tournoi des tri-nations promet d’être grandiose, les Wallabies contre les Blacks, l’ambiance va être chaude et j’ai hâte de partager ça avec ma petite princesse. Un brin de grattement de gorge me tire de ma rêverie et quand je me retourne je me retrouve face à elle, toujours debout et son regard toujours avec incisif. Je m’enfonce dans mon fauteuil, tourne la tête vers la vue splendide de Wellington de nuit depuis la baie vitrée de la pièce et me décide enfin à reluquer ouvertement son corps pour la défier de plus belle. Sa poitrine pleine me fait face et mes yeux s’attardent dans le plongeant de son décolleté qui laisse largement place à l’imaginaire avec les tous premiers boutons défaits de son chemisier couleur crème. Heureusement qu’il y a ce bureau entre nous… Je desserre ma cravate, dégrafe le premier bouton de ma chemise, ceux des poignets et remonte mes manches pour laisser entrevoir mes avant-bras musclés.
— Asseyez-vous. Première chose. Je n’ai rien à prouver, regardez autour de vous. Vous par contre… votre carte de presse d’un petit journal minable, que vous ne vous êtes même pas donnée la peine de présenter, n’a pas l’air de vous mener très haut… peut être même que vous êtes passé sous le bureau de votre rédacteur en chef pour l’obtenir… Prouvez moi que vous pouvez me poser des questions un peu plus intelligentes et peut-être que j’y répondrais.
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#) Dim 13 Jan - 18:28
Héhé, je me sens fière, je me sens forte. Je me sens puissante. Je vais y arriver, cette lueur d’espoir se transforme en force. Je n’ai jamais promis d’être sage et gentille, je veux réussir et je compte clairement y arriver, ce n’est pas un gosse de riche qui va m’en empêcher. C’est facile, quand on a tout depuis sa plus grande enfance, c’est facile quand tout est facile dans la vie. Moi je suis la pauvre batarde, j’ai appris à vivre sans père, à vivre sans nom de famille, à vivre sans reconnaissance et en plus de cela, plutôt ronde ce qui n’aide pas. Mais j’en ai rien à faire. Enfin c’est ce que je croyais avant de me retrouver nez à nez avec lui, avant qu’il ne me regarde un peu trop longuement. Quoi ? J’ai un morceau de salade coincée entre les dents ? Pfff, c’est bon quoi ! Mais non, il me prend par le poignet… Mais aie. Je me retrouve dans l’ascenseur, sans avoir rien demandé. Je me permets même de lever les yeux au ciel en entendant ses mots, c’est déplacé et inapproprié. Ce sous-entendu ne m’étonne pas, mais m’exaspère tout de même. Je ne réponds rien, je n’ai pas envie d’encourager ce genre de phrases qui ne ressemblent en rien à ce que je souhaite. Je ne suis pas là pour rencontrer ce genre d’homme. Je suis là pour l’homme d’affaire, l’homme qui a bâti cette entreprise, rien d’autre.
Je le fusille littéralement, il est con, mais il est con en réalité. Il n’y a pas d’autres mots plausibles, hormis ce mec se croit au dessus de tout. Ahhhh je déteste cela. Il se rapproche de moi, merde, je recule… Mais malheureusement la cabine de l’ascenseur est trop petite et je ne peux pas fuir éternellement. C’est le moment de hurler c’est bien cela ? A quoi il joue ? Il semble si sur de lui que ça m’énerve, il doit y avoir si peu de personnes qui doivent lui dire non. En même temps c’est difficile, difficile de garder les esprits clairs lorsqu’il est aussi proche de moi. Je relève la tête, il est plus grand, il a les épaules larges et je déglutis avec difficulté. Je suis haletante, malgré moi, et je déteste cela. Je suis prise au piège dans cet ascenseur, je ne l’avais pas vu venir. Je sens son souffle chaud heurter mon visage, je déteste le regard qu’il me lance, il est arrogant et il le sait. J’ai envie de toucher juste là, ce petit morceau de peau dans son cou, mais rapidement je reviens à moi lorsqu’il fait soudainement plus froid, lorsque je suis l’idiote dans l’ascenseur, essayant de reprendre son souffle. Okay, ça c’est fait. Je ne dois pas me laisser démonter par lui. bon sang, je vaux mieux que cela. Je me reprends, je relève la tête et j’entre dans son bureau. J’y suis et c’est tout à fait à son image, je ne suis pas déçue de la décoration. Je passe rapidement avant d’arriver devant lui, il semble ailleurs et je l’emmerde pour tout ce qu’il a. Je réussirais, j’ai de quoi me battre.
Il s’attarde sur moi, je ne veux pas le quitter des yeux parce que je sais ce qu’il fait. Il veut surement me déstabiliser, ça ne fonctionnera pas avec moi. Jamais. Je le fixe et je le fusille du regard, une nouvelle fois. CONNARD. CONNARD. J’ai envie de partir, ou de le gifler. Peut-être que je peux faire les deux l’un après l’autre ce sera cool, mais c’est ce qu’il attend de moi. Il ne me connait et il ne sait rien de ma vie, c’est de bonne guerre, après tout j’ai posé des questions qui dérangent, j’avais surement raison même s’il tente de me dire tout autre chose. Très bien, je prends mon temps. Je m’installe doucement sur ma chaise, derrière ce bureau. Je croise mes jambes et je prends de quoi écrire des notes et je repose mon regard sur lui. Je ne lui souris pas, il n’aura pas se privilège. « C’est comme cela que ça fonctionne dans votre entreprise ? Faut-il passer sous le bureau pour obtenir quelque chose ? » Je souris, l’oeil pétillant de malice, ce ne serait pas étonnant mais les pauvres filles ne doivent obtenir absolument rien. Rien qui soit assez important à ses yeux. Il est un cliché à lui tout seul, on va se refaire un remake de livre à l’eau de rose, ou la pauvre fille se tape le mec riche, c’est dans les livres, et pour ma part je n’ai pas le physique des rôles principaux. « Pour savoir comment j’ai eu mon poste, demander à ma rédactrice en chef, je suis sur qu’elle sera heureuse de vous dire comment j’ai eu mon poste. Mais revenons à vous, je suis là pour vous… » La phrase dite comme cela était étrange, je n’y prêtais pas attention. Je recommençais de me mordiller la lèvre essayant de tenir la barque, essayant d’avoir l’audace et le piquant qu’il me faut. « Vous avez beaucoup voyagé ? Australie, Asie, Etats-Unis ? Est-ce votre stratégie pour étendre au mieux votre entreprise, ou est-ce un gout pour l’aventure ? » Je ne le quittais pas des yeux. Voilà… Nous y étions, il parle ou je pars… au choix.
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#) Dim 20 Jan - 17:36
« Bien joué… » j’ai bien peur que mes pensées ne se trahissent sur mon visage, sa répartie de désarçonne et je ne peux plus la quitter du regard. Je n’ai pas le temps d’en placer une qu’elle revient encore à la charge avec deux nouvelles questions. Tant mieux je n’avais pas vraiment envie de répondre à la première. JAMAIS. Le sexe au travail est prohibé. Mais je préfère ne même pas aborder ce sujet au risque de passer pour un menteur quoique je dise, j’ai trop l’expérience de ce genre de conversations, avec ce genre de fille, pseudo-féministe quoi qu’on dise on est coupable. Par contre… le ton amer de ses questions me chagrine, elle n’arrête pas de regarder autour d’elle, jetant un regard de mépris sur mes quelques tableaux et mes autographes de mes joueurs de rugby préférés. Pense-t-elle que je suis un gosse de riche ? Né avec une cuillère en argent dans la bouche ? A qui on a passé le moindre caprice ? Visiblement, elle a mal fait son boulot de recherche sur moi, avec n’importe qui d’autre j’aurai encore éludé la question, mais… je sais pas… cette nana là… j’ai pas envie qu’elle me prenne pour ce que je suis pas. Quelque peu agacé par la situation, je sors de ma réserve alors que c’est tout sauf ce que je prévoyais.
— Mes parents sont originaires du Chili, ils ont fui le pays pendant la révolution, quand mon frère avait deux ans. Je parle couramment espagnol depuis que je suis tout petit grâce à eux. Peut-être ai-je toujours regretté de ne pas être imprégné de mes origines, comme mon frère qui était né là-bas. Depuis tout petit j’ai eu envie de connaitre tous les pays, tous les visiter, avoir l’audace de mes parents de tout recommencer dans un pays totalement inconnu comme ils l’ont fait. Comme beaucoup de gosses de mon époque j’étais fan de mangas, de là est partie ma passion dévorante pour le Japon, j’ai voulu tout savoir sur cette culture, jusqu’à y faire mon stage de fin d’études et puis j’y ai fondé ma première filiale naturellement.
Le souffle me manque. Merde mais qu’est-ce qui me prend de me livrer comme ça ? Cette nana est dangereuse, je relève les yeux sur elle alors que j’étais totalement perdu dans mes pensées, elle est concentrée sur son cahier de notes, elle n’utilise pas de dictaphone ou de tablette comme tous ces journalistes prétentieux, j’aime bien cette idée, à l’ancienne, espérons qu’elle ne déforme pas trop mes propos.
— Puisque je viens d’être sincère avec vous quelques minutes, mademoiselle Hepburn, vous ne verrez aucun inconvénient à l’être avec moi aussi… c’est mon tour de poser des questions…
Reprendre contenance à tout prix, je bande les muscles, en adossant mes coudes sur mon bureau, mon torse se bombe et je la regarde de haut avec mon sourire le plus prétentieux, sa bouche et son sourire sont magnifiques, j’espère qu’elle aime ce qu’elle voit, que ce sourire n’est pas aussi forcé que toutes ces journalistes prêtes à tout pour réussir. Quelques pensées divaguent en l’imaginant en dessous du bureau s’occuper de me rabattre la moindre once de fierté, me faire la supplier de continuer encore malgré tout… bordel… C’est là que j’ai un éclair… elle… en petite tenue… mais oui bien sûr… je savais que je l’avais déjà vue quelque part…
— Vous m’avez l’air d’avoir la tête bien pleine… intelligente et plutôt sûre de vos… atouts… pourquoi vouloir interviewer un petit entrepreneur en import/export dans mon genre ? Je vous ai vue. L’autre jour. Affichée sur une pub, pour de la lingerie je crois, sur un bus ? Vous êtes mannequin ?
Ce souvenir d’elle s’agite dans ma tête, la courbe généreuse de ses hanches, allongée dans des draps de satin, son corps à peine recouvert d’un voile de dentelle dans une pose plus que suggestive, j’oublie presque totalement qu’elle est journaliste, ce pourquoi elle est là, elle est devenue… la proie… et mes instincts de chasseurs se réveillent…
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#) Dim 3 Fév - 17:52
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour avoir une conversation, non une interview avec cet homme là ? Je ne me suis pas damnée, loin de là, mais mes efforts payent même si je le sens il ne va rien me donner. Il n’est pas forcément le genre d’homme à se livrer et il a bien raison. Il faut parfois garder cette petite partie secrète de nos vies. J’en ai fait les frais et je compte bien continuer. Seulement, je me fiche bien de sa vie et je compte bien lui tirer les vers du nez. Pas facile, pas facile du tout, mais je suis déterminée et je crois bien que je suis arrivée au moment où je n’ai plus rien à perdre. Rien. Je ne le quitte pas des yeux, cherchant à percer le « mystère » s’il y en a un… Puis contre toute attente, il en dévoile un peu. Je ne perds pas une seconde pour tout prendre en note, sans le moindre détail. Je souris même lorsque je l’entends me dire être fan de manga. Rien que cela… C’est un peu cliché, mais j’aime bien, j’aime bien parce que ça ne ressemble pas au portrait que peuvent faire les autres journaux de lui et j’aime pas. Je le regarde, ah bon c’est à mon tour maintenant ? Normalement une interview se déroule dans un sens, pas dans l’autre, normalement on se fiche complètement de la personne qui est interviewé. « Vous savez on demande rarement des infos sur la personne qui vous interview. » Mon ton est neutre, je ne veux pas lui montrer que je suis surprise. Parce que rare sont les personnes qui désirent, dans le cadre de mon métier en connaitre sur moi. Quel flambeur.
Il est tout de même assez impressionnant dans son genre, je veux dire par là, si on oublie le côté riche et prétentieux, ce mec a du charisme, je sais pourquoi il a réussi. Il doit se contenter de sourire et de dire une ou deux phrases un peu douces et bim il a toutes les femmes à ses pieds. Exactement le genre d’homme à fuir si l’on veut vivre normalement et pas brisé du coeur. Pourquoi je pense à ce genre de choses, je suis là pour le boulot, pas pour le reluquer gratuitement en imaginant combien sous cette chemise hors de prix doit se cacher un corps d’apollon. Non, clairement c’est pas du tout le but de la manoeuvre. Je lui rend son sourire, parce qu’effectivement, je ne peux m’empêcher de lui sourire, avec cette petite pointe d’appréhension quant à ce qu’il me demande. Je ne pense pas avoir les réponses à ses questions, mais tout de même. « J’aime les défis, et vous en êtes un… Personne n’a réussi à vous soutirer la moindre information, j’avais juste envie de connaitre la personne derrière les lunettes de soleil. » Il était souvent pris en photo derrière des lunettes haut de gammes, comme s’il souhaitait se cacher. Je n’ose pas répondre à sa question, parce que je suis soudainement mal à l’aise à l’idée qu’il est pu me voir en sous vêtement sur un bus pour une marque grande taille. J’ai déjà donné avec ce genre de mec.
Non en réalité non. Ce genre de mec, d’ordinaire ne se retourne pas sur mon chemin, c’est le genre a aimé les filles plutôt filiformes. Je m’attends à une remarque désagréable sur la taille de mes cuisses. Mais j’ai passé ce stade là, j’ai passé mon adolescence chaotique avec les critiques, je suis devenue plus forte et le mannequinat m’a aidé à avoir confiance en mes atouts. Point. Je suis fière de moi, je suis fière de moi… « Oui, pour payer la fin des mois, journaliste ne paye pas si bien que cela. Je suis étonnée que vous vous rappeliez de cette publicité… Sur un bus qui plus est… » Je ne veux pas tomber dans le stéréotype, mais quand même un peu. Je me mordille la lèvre avant d’ajouter… « Ah moins que ce soit un passe temps pour vous… Reluquer les publicités sur les bus, je peux le noter pour l’interview ? » Je le taquine bien évidemment, c’est facile de faire cela mais c’est pour ne pas montrer que je suis surprise qu’il puisse reconnaitre mon visage parmi la marée des publicités qu’il existe dans la ville. Je ne suis clairement pas le genre sur lequel on se retourne, puis je suis très maquillée sur les publicités, pour faire femme fatale, tu parles… Comme si ça suffisait. « Hormis mater la lingerie sur les publicités, quelles sont vos passes temps ? » Je lui demande, me mordillant un peu trop longuement ma lèvre. En faite, j’ai soudainement chaud et je ne sais encore si je dois adorer cette sensation ou au contraire la détester.
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Sujet: Re: Attention à l’attaque du requin… (Riley #1) (#)
Attention à l’attaque du requin… (Riley #1)
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