contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: and i'm left there with my thoughts (sean) (#) Sam 19 Jan - 11:44
parfois, tu te dis que revenir à island bay a été la plus grosse erreur de ta vie. pourtant, t'as été heureux. plus heureux que durant tous le reste de ta vie, mais si ton retour aurait pu empêcher les événements de ces dernières semaines, alors t'aurais encore préféré moisir à l'autre bout de la planète. un soupir las t'échappe, et tu viens glisser tes deux mains contre ton visage, debout comme un con devant le plan de travail, à observer de l'eau chauffer dans une casserole. t'en as marre. t'as juste envie d'aller te coucher, pourquoi pas te mettre une mine avant, mais il n'est même pas treize heures et t'as deux enfants dont tu dois t'occuper. en parlant des enfants ... tu tournes la tête en voyant félix débarquer dans la pièce, avec ses yeux grands ouverts sur le monde, sans qu'il ait l'air de savoir exactement ce qu'il se passe. parce que ça fait plusieurs fois qu'il te demande quand est-ce que judith rentrera à la maison. et t'essayes, t'essayes de lui expliquer avec des mots justes pour un enfant de son âge, mais c'est trop compliqué de lui dire que sa mère ne reviendra pas. c'est tout aussi compliqué de l'admettre. tu te contentes de lui dire d'aller s'asseoir, que le repas sera bientôt prêt.
t'as pas faim ? tu secoues doucement la tête de gauche à droite. non, pas vraiment. mange, je vais chercher ta sœur. tu souffles doucement en laissant un instant félix seul, juste le temps d'aller récupérer lou dans son lit. tu viens la bercer un peu contre toi, retenant un soupir en voyant l'heure : celui de son biberon. tu la gardes dans tes bras en préparant ce dernier. sans doute qu'ils sont la seule raison pour laquelle t'arrives à garder un peu la face, mais quand les enfants sont couchés et que tu te retrouves seuls dans ce lit vide, tu peux plus. tu fermes les yeux un instant, soupires un peu en venant donner à manger à ta fille. et c'est bizarre parce que cette vie de famille, tu ne l'imaginais pas. et encore moins comme ça. qu'est-ce qu'elle te manque, judith. tu reviens t'asseoir à table avec félix, le laissant manger tranquillement, répondant à ses quelques questions quand il t'en pose. pauvre gamin, t'a chamboulé toute sa vie en revenant dans cette dernière sans te douter de ce qu'il t'attendait. t'es tellement égoïste, d'être revenu comme ça. t'as tout foutu en l'air en voulant faire en sorte que ça aille mieux. tu observes un instant lou manger. elle est magnifique, et ses yeux sont les mêmes que sa mère. tu te pinces les lèvres et poses le biberon vide sur la table, la faisant ensuite faire son rot. tu débarrasses la table et laisses ton fils retourner jouer au salon, observant un instant les dessins sur les feuilles blanches qui traînent. t'es sorti de tes pensées et de cette foutue routine en entendant sonner. tu viens déposer l'assiette et les couverts dans l'évier, avant de te diriger vers la porte d'entrée, lou toujours dans tes bras, somnolente après avoir mangée. tu fronces un peu les sourcils en ouvrant. sean ? tu te contentes de souffler face à ton cousin. ça te fait ni chaud, ni froid de le voir. de toute manière y'a pas grand chose qui te fait réagir ces derniers temps. tu glisses ta main libre dans tes cheveux. entre, faudrait pas qu'elle attrape froid. tu murmures en caressant le dos de ta fille du bout des doigts, laissant le brun entrer dans la maison et refermant la porte. qu'est-ce qui t'amène ? tu forces une ébauche de sourire sur tes lèvres, mais n'importe qui pourrait distinguer que c'est forcé plus que sincère. c'est pas contre sean pourtant.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: and i'm left there with my thoughts (sean) (#) Mar 22 Jan - 14:34
and i'm left there with my thoughts
evan & sean
Perdre un être cher est dévastateur. Pour être passé par là, je le sais pertinemment. Avec le décès de ma mère, à mes seize ans, j’ai dû apprendre à faire mon deuil pour continuer à aller de l'avant, au risque de me livrer à des pensées sombres et mélancoliques. Par chance, mon oncle était là pour m’en faire prendre conscience. Parfois, il m’arrive même de demander comment j’aurais pu finir sans son soutien puisque mon père ne m’accordait plus aucun intérêt depuis cet événement. Peut-être se disait-il que j’étais en âge de me débrouiller seul notamment pour me remettre de ça. Dans ce cas là, il avait tort. A l’époque, même si je voulais montrer que j’étais un petit garçon fort et intrépide, il n’en était rien car une certaine sensibilité était présente. Au décès de ma mère, j’étais tellement affecté au point de rejeter la faute sur mon père. Peu importe ce dont mes proches me disaient, il était responsable de cet accident pour avoir été le conducteur. De plus, il s’en était remis alors que ma mère n’avait pas eu cette chance : comme quoi les meilleurs partent toujours les premiers. A tout moment, la mort peut frapper d’ailleurs. Justement, la mort avait encore frappée. Cette fois-ci, l’un de mes proches était concerné d’après les dires de ma sœur, Evan. Ainsi, je pouvais comprendre par quelle mauvaise passe mon plus jeune cousin passait avec le décès de sa petite amie alors qu’elle mettait au monde leur dernier enfant. Quoi de plus dramatique ? Perdre une vie pour donner une vie. A l’inverse de son frère, ma relation avec lui était peu idyllique d’où pourquoi quelques temps s’était écoulé avant d’avoir eu vent de cette triste nouvelle. Pourtant, je me sentais d’aller prendre de ses nouvelles et lui apporter mon soutien comme mon oncle l’avait fait pour moi plusieurs années auparavant. Après tout, il faisait parti de la famille bien qu’il nous a ignoré pendant longtemps en menant sa vie comme bon lui semble. Il fallait encore espérer qu’il ne m’envoie pas sur les roses. J’aurais tenté, au moins. A la fin de ma journée de travail, je m’étais décidé alors à lui rendre visite. Heureusement, ma sœur connaissait son adresse. Qu’est ce que je ferais sans elle ? Pour la première fois, je découvrais donc l’endroit dans lequel mon cousin s’était installé : une charmante petite maison dans laquelle il devait surement vivre avec Judith et sa petite famille. Après avoir découvert l’environnement, je faisais savoir ma présence en toquant à la porte. Comme je m’y attendais, Evan m’ouvrait la porte avec son dernier enfant dans les bras dont je ne connaissais pas encore le prénom. « sean ? » me soufflait-il en fronçant les sourcils. Y a mieux comme accueil. Néanmoins, je ne lui faisais aucune réflexion sachant très bien ce qu’il traversait : la mort de sa petite-amie et élever seul deux enfants en bas âge. D’ailleurs, je faisais comme si de rien n’était en le saluant comme à l’ordinaire : « Salut canard » D’un côté, si ça pouvait lui mettre d’esquisser un sourire ou même le faire réagir. « entre, faudrait pas qu'elle attrape froid. » Aussitôt je m’exécutais en entrant dans sa maison et refermais la porte derrière moi. Forcément, je découvrais cette tête familière, Felix. Je n’hésitais pas à le saluer en ayant un sourire sur mes lèvres « Hé Felix ! » Celui-ci ne se doutait surement pas de la mort de sa mère. Il était bien trop jeune pour comprendre et c’était mieux comme ça pour ne pas altérer son insouciance, d’après moi. « qu'est-ce qui t'amène ? » s’interrogeait mon cousin en souriant tant bien que mal. Par les événements, je pouvais m’en douter. « Je suis là pour te tenir compagnie, j’espère que t’arriveras à surmonter ça. » lui répondais-je en ayant une pointe d’humour. Je me remémorais très bien sa rancœur pour sa famille, mais je préférais en rire plutôt que d’en pleurer. Jetant un coup d’œil autour de moi, entre les enfants et le désordre, je décidais de lui proposer mon aide. « T’as surement besoin d’un coup de main avec les petits, nan ? » proposais-je malgré mes compétences peu existantes pour prendre soin des enfants. Pour les amuser, j’en étais capable même si le bébé préférait sans doute dormir plutôt que d’entendre mes âneries. « Me demande pas de changer la couche de ta dernière, par contre. » Avec cette réflexion, je faisais une légère grimace pour montrer mon dégout avant de lui demander plus sérieusement : « Tu t’en sors avec eux ? » Ça ne devait pas être facile de devoir élever à plein temps et du jour au lendemain deux enfants de cet âge.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: and i'm left there with my thoughts (sean) (#) Sam 2 Fév - 12:56
t'as cette vieille impression de tourner en rond dans ta propre vie, de ne pas réussir à sortir de cette mélancolie et de ce mal-être constant. tu ne dors plus, c'est à peine si tu manges encore. si parfois, devant félix, pour lui prouver que c'est important de bien manger. même si tu n'es clairement pas le plus doué quand il s'agit de cuisine. judith l'était bien mieux que toi. un soupir t'échappe, et tu récupères lou dans son lit, la gardant contre ton torse, essayant de la calmer un peu. tu sais qu'elle a faim, mais tu dois encore préparer son biberon. tu fermes les yeux quelques secondes et rouvres les volets de la pièce, avant de rejoindre la cuisine. la petite se calme un peu dans tes bras et c'est déjà ça. tu as le temps de lui donner à manger avant qu'elle ne commence à somnoler dans tes bras. un petit soupir t'échappe. tu débarrasses la table, laissant félix retourner jouer au salon. il mérite bien mieux que toi, ce gosse, quand t'y penses réellement. tu sors de tes pensées en entendant sonner, et tu jettes un coup d’œil à l'heure. tu n'as absolument aucune idée de qui ça peut bien être. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et retiens un petit soupir. tu te lèves, lou toujours calée dans tes bras.
tu es étonné de te retrouver face à sean, ne t'attendais pas vraiment à le voir. tu te pinces brièvement les lèvres en le saluant, pas forcément de la meilleure humeur du monde. salut canard tu te pinces les lèvres, et retiens un léger soupir face à ces mots. c'est une habitude de ton cousin, et en même temps, t'en es vachement conscient maintenant, du fait d'être le vilain petit canard de la famille. ouai, celui qui s'est barré, qui a tourné le dos à tout le monde. tu mérites sans doute tout ça, t'en sais trop rien. tu laisses le brun entrer dans la petite maison, refermant la porte derrière lui. un petit soupir manque de t'échappe. hé félix ! tu te pinces les lèvres et glisses une main dans tes cheveux, interrogeant sean sur sa présence ici. tu te mords l'intérieur de la joue, t'as pas franchement envie de faire la discussion pendant des heures et des heures avec ton cousin. c'est pas contre lui. t'as juste l'envie de rien. je suis là pour te tenir compagnie, j'espère que t'arriveras à surmonter ça. tu te pinces brièvement les lippes, ne sachant pas trop quoi penser de tout ça. t'as surement besoin d'un coup de main avec les petits, nah ? me demande pas de changer la couche de ta dernière, par contre. tu esquisses un maigre sourire face à la grimace de ton cousin. c'est pas ce que tu préfères non plus, tu dois bien l'avouer. ça va, t'en fais pas. tu réponds simplement. même si c'est le bordel dans la maison, t que t'es loin de t'en sortir correctement. tu fais comme tu peux. tu t'en sors avec eux ? tu hausses vaguement les épaules et tu viens remonter un peu lou dans tes bras. j'ai pas vraiment le choix. tu réponds simplement. t'es seul avec eux, alors bon.
tu tournes la tête pour observer félix un instant, retenant un petit soupir. tu te mords l'intérieur de la joue et caresse doucement le dos de ta fille, qui s'est endormis dans tes bras. t'étais pas obligé de venir. tu ajoutes finalement. j'veux pas qu'on ait pitié de moi. tu lâches finalement, plongeant ton regard dans celui de sean. ouai, vos relations ont jamais été trop amicales, et tu vois pas trop pourquoi il pourrait être là si ce n'est qu'il a pitié de toi, de la situation dans laquelle tu te retrouves. tu te pinces brièvement les lèvres et t'avances un peu dans la cuisine. tu veux boire quelque chose ? tu demandes finalement, comme si de rien n'était. t'as pas envie de rester rancunier plus longtemps. t'as pas forcément la force nécessaire pour le faire en ce moment.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: and i'm left there with my thoughts (sean) (#)
and i'm left there with my thoughts (sean)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum