contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
En réalité, depuis que le pub a ouvert j’ai proposé à Arielle de venir l’aider. Ce n’est pas parce que je m’ennuie à ma salle de sport bien au contraire, je suis ravie mais je ne gagne pas assez pour subvenir au besoin de ma fille. Et oui une petite ne s’élève pas comme ça, surtout à l’âge de six ans. Je peux la laisser a mes parents c’est clair, mais bon faut aussi que je puisse payer le loyer, l’école, de quoi la nourrir et l’habiller. Depuis que nous sommes voisins tout les deux, tu m’as souvent parlé du pub que tu tiens mais surtout que tu aimes profondément. Alors oui j’ai accepter de venir t’aider. J’ai les capacités d’être barman, vue tout les petits boulot que j’ai fais à Los Angeles, dont celui-ci pour payer mes cours de boxe mais aussi pour être un homme dit normal, je n’avais pas envie de rester la star de boxe que j’étais. Surtout pas là-bas, même si je gagnais très bien ma vie à un moment donné. Ce soir, alors qu’on vient de passer un service assez mouvementé avec tout le monde, mais aussi que j’ai mis la main à la patte pour aider les serveuses à débarrasser les tables, le bar. Je suis derrière avec les filles pour les aidés a la vaisselle, il était plus que mouvementé celui-ci et je ne vais pas les laisser toute seule. La petite musique en arrière fond, je viens dire à l’une d’elle de partir, que je prends le relais et que je vais m’en sortir à tout finir mais aussi que je vais ranger tout ce qui est déjà laver. Elle me remercie mais aussi va prendre des affaires pour partir, il commence à se faire tard et eux aussi on bien le droit au sommeil ce qui n’est plus trop mon cas depuis que je sais que mon père est hospitalisé et que mon frère et je ne sais où vue qu’il ne me répond pas. Alors que je me déhanche doucement sur la musique en chantonnant doucement. Ce que je ne m’attends pas c’est que la soirée se finisse réellement mal. Alors que je m’amuse avec la mousse, je souffle dessus comme un enfant, je viens tapé de mes mains pour éclabousser un peu le carrelage face à moi mais aussi je viens danser comme une vieille dinde qui ne sait pas comment faire. C’est quand j’entends un drôle de bruit de l’autre côté qui me stoppe. Je fronce doucement les sourcils. Normalement il n’y a plus aucun client ? Si ? Je peux me tromper, mais tu serais rapidement venu me chercher si c’était le cas. Je viens alors baisser la musique du petit poste qui se trouve dans la pièce pour écouter ce qu’il se passe de l’autre côté. J’entends ta voix, tremblante, mais aussi pas rassuré du tout. Qu’est-ce qu’il se passe. J’attrape un torchon pour venir essuyer mes mains mais aussi je m’avance doucement pour écouter ce qu’il se passe. « Donne moi la caisse maintenant ! » J’inspire doucement, faut pas que je m’énerve ou plutôt que je te fasse plus peur qu’il ne le faut. Je garde le torchon dans mes mains et continue de m'avance doucement. C’est la que je vois la situation. Toi, toute tremblante mais aussi très apeuré avec cet homme qui tient une arme pointé sur toi. Ma grosse carcasse commence à sortir de l’ombre avec ma grosse voix je m’exprime. « Par pitié baisse cette arme. » je continue à “essuyer” mes mains, sauf qu’elles sont déjà bien sèche. L’homme panique en se retournant vers moi. Ma taille, ma carrure commence à lui faire peur mais il essaye de faire le bonhomme. « Bou… Bouge plus ! » je te jette un petit regard, comme pour te dire que je gère la situation puis je viens doucement reposer le regard sur sa personne. Je suis de l’autre côté du comptoire, face à lui. D’un pas je continue à m’avancer mais il continue à me menacé. La peur des armes ? Je ne l’ai pas. Sinon je n’aurais jamais fait l’armée, mais pour le coup tu ne le sais pas ça. « Bordel avance plus je t’ai dis ! » « D’accord. » je dis en m’arrêtant à une distance correcte de lui pour l’atteindre si besoin. J’attends juste le moment où il me lâche du regard pour l’attaquer. Ce qui pourrait durer une éternité mais en réalité ça ne dur que quelques secondes. Il revient vers toi. « L’argent j’t’ai dis toi !! » Je lève doucement les yeux au ciel, puis dans une fraction de seconde je réussi à le désarmer, pour laisser l’arme tomber à terre et me mettre face à lui. « On fait quoi maintenant ? » Il panique encore plus, mais je l’attrape par son sweet-shirt pour le retenir, evité qu’il s’en fuit. Par réflexe il me mets un coup en plein visage mais, je viens riposté, malgré moi. Rien qu’un coup et je l'assomme. Je reprends ma respiration puis je te regarde. « Appel la police ma belle, je le surveille et vient par là aussi. » je te dis en te regardant, tu savais qu’il n’allait pas bouger de suite. Je prends le risque de venir faire glisser son arme plus loin mais je reviens vers lui pour le surveiller en attendant la police. Mais aussi quand je t’es dis de venir vers moi c’est pour te prendre dans mes bras, pour te rassurer et te dire que tout est finit mais aussi que je suis là.
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Lun 11 Fév - 16:34
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Ce soir-là, c’était une soirée un peu plus achalandé qu’à mon habitude. Les clients étaient plus nombreux, nous avons même eu deux groupes dans la soirée, mais je ne m’en plaignais pas loin de là, c’était très payant puis j’adorais ça. Lorsqu’il y avait plus de gens, ça passait plus vite, mais c’était surtout parce que Phoenix était là. Il m’offrait du réconfort, que je n’avais pas vraiment eu depuis le départ de mon frère. Je m’étais sentie seule et vulnérable depuis un moment, j’avais bien géré ma solitude, mais je devais avouer que ça faisait du bien d’avoir quelqu’un pour m’épauler. Je me sentais mieux lorsqu’il était près de moi, comme si j’étais plus en sécurité. Le plus drôle c’est que c’était probablement le cas, je savais qu’il avait servi dans l’armée et à voir la vitesse à laquelle il rattrape un verre avant que je ne le brise, il avait des réflexes bien aiguisés. Malgré le fait que je me suis toujours senti comme si je connaissais bien Phoenix, en réalité il y avait bien des choses que je ne savais pas de lui. Je savais qu’il avait une fille et que c’était la personne la plus importante de sa vie, mais j’en savais très peu sur sa maman, sur les horreurs qu’il a vu à la guerre, sur sa famille ou même son passé. Peu importe ce que les gens pouvaient penser, même s’il y avait une multitude de gens qui me diraient que je ne savais rien sur lui, qu’il pouvait être n’importe qui au final, je lui faisais confiance, de tout mon cœur. Je savais que même si je ne savais pas tous les détails du tréfond de son âme, je pouvais voir dans ses yeux que c’était un homme vrai, qu’il ferait tout pour que je me sente bien près de lui et me protéger. Il ne m’en fallait pas plus pour aimer sa compagnie et lui donner une confiance que quelques-uns qualifieraient d’aveugle, mais qui pour moi avait tout son sens.
Après avoir calculé une partie de l’inventaire, je l’entendis dire à une serveuse qu’elle pouvait partir. Ma première réaction fut de me dire qu’on allait avoir plus de boulot, je soupirai doucement. Phoenix se donnait des droits, mais c’était bien mérité après tout, c’était plutôt rare qu’il ne fût pas dans les parages et il faisait du bon travail. Je regardai autour de moi, le bar était vide, ce serait d’exagéré de contrer cette décision donc je haussai les épaules, encore une décision qui était juste et n’ayant pas le complexe du patron qui prend toutes les décisions, je me contentai de continuer mon travail. Après tout, Phoenix fournissait comme serveur, sécurité et barman, je crois que la seule chose qu’il ne faisait pas c’était être DJ ! Je n’allais pas me plaindre parce que je savais que tout serait fait et je n’aurais pas à tout faire. De plus, il se faisait tard, je me surpris à bâiller. Je me retournai et vis Phoenix se déhancher légèrement, je ne pus m’empêcher de rire. Un autre talent caché, il fallait croire! Peut-être pouvait-il être DJ finalement? Je ne le méritais clairement pas, il était un employé et un ami parfait. J’étais comme… fière de lui? C’était difficile à expliquer. Je lui fis un sourire complice comme à notre habitude avant d’ouvrir la caisse pour compter nos revenus, mauvais timing. Tout ce que j’avais vécu ce soir changea, en une fraction de seconde lorsque je me retournai pour voir l’extrémité d’une arme à feu, pour la première fois de ma vie.
J’eus d’abord une réaction physiologique, je me mis à avoir un grand frisson qui prit naissance dans ma nuque puis qui traversa mon dos en entier pour terminer dans le bas de celui-ci. Sans même pouvoir penser, je commençai à trembler, puis après une chaleur intense s’empara de mes joues et j’avais les mains moites en quelques secondes à peine. Mis à part mes tremblements, je ne bougeais pas d’un poil, comme si j’étais paralysée, le temps semblait s’être arrêté quelques secondes, comme si j’avais la mort en plein dans la tronche. Je réalisais que je n’étais pas invincible, que je pouvais perdre la vie comme ça dans l’espace d’une fraction de seconde. Une larme coulait sur ma joue et je ne la sentais même pas.
Puis le temps reprit, j’avais de la difficulté à respirer, comme si quelqu’un m’avait étouffé du même coup. Je tentais de ne laisser rien paraître, puis en apparence rien ne se passait avec moi, c’était comme si j’étais devenu vide, du coup. Comme si mon âme était partie jouer ailleurs et mon apparence physique restait là, tranquille à attendre l’esprit. J’entendis Phoenix commencer à négocier pour qu’il baisse son arme, j’imagine qu’il fut confronté à plusieurs de ces engins dans sa vie, il semblait calme et posé puis je me dis qu’il gérait beaucoup mieux cette situation que moi, c’est pour cette raison que je gardai le silence, pour ne rien gâcher de son intervention. Je vis l’arme s’approcher encore plus de moi lorsque l’homme prit peur, je regardai Phoenix, j’essayais de communiquer en pensée, mais ce n’était pas évident, mais je considérais Phoenix comme l’un de mes meilleurs amis alors ça valait l’essai, nous étions capable parfois de communiquer non verbalement. Je le regardai en panique, j’essayais de savoir si je devais faire quelque chose, me cacher par exemple. Il me fit signe qu’il gérait la situation, il semblait en parfait contrôle de lui-même ce que j’avais bien de la difficulté à comprendre puisque, pour ma part, je voulais être six pieds sous terre. Comment est-ce qu’on pouvait être à l'aise dans une situation pareille? C’était un mystère qui m’habiterait jusqu’au restant de mes jours à son sujet.
Je le vis s’avancer vers lui et un sentiment nouveau s’empara de moi. J’avais peur pour lui, sa confiance me donnait envie de le prendre à part et de le secouer en lui disant arrête de me faire des trucs pareils. Ta vie est importante! La situation, bien évidemment, ne permettait rien de ça. Je ne voulais pas qu’il lui arrive malheur, qu’allais-je devenir sans Phoenix? Qui allait s’occuper aussi rapidement et bien de mon pub? Qui allait être là pour m’écouter lorsque je devais partager mes états d’âme? Qui allait me faire rire lorsque rien ne semblait valoir la peine? Qui allait me protéger de ce monde de fou? Je sentis les larmes monter juste à ces pensées qui m’envahissaient de plus en plus. L’homme lui dit de s’arrêter et je priais intérieurement pour qu’il le fasse. Je l’entendis accepter puis un léger poids s’enleva de mes épaules, mais le moment où nous étions tous les trois immobiles semblait durer une éternité, probablement parce que je ne pouvais m’empêcher de surveiller Phoenix et de regarder le bout du canon, prêt à faire feu sur moi à tout moment. Je serrai le poing, puis l’homme tourna son regard vers moi. Il semblait tout aussi paniqué, ce qui me rassura un peu. Je crois qu’un criminel en parfait contrôle est beaucoup plus inquiétant, ça me faisait douter qu’il puisse vraiment ouvrir le feu sur moi, mais je l’entendis mettre son arme prêt à faire feu puis cette pensée n’était plus là, j’eus peur de mourir à nouveau. Je vis Phoenix avancé d’un pas puis je ne pus m’empêcher de dire quelque chose.
« Phoenix, non… »
L’homme me répondit presque immédiatement que je devais lui donner l’argent, je bougeai alors pour la première fois depuis son entrée en prenant une liasse de billets en tremblant incontrôlablement. Ce fut assez pour faire diversion et pour Phoenix à réagir, le désarmant en un tour de main. J’avais les yeux tout ronds, ça s’était passé tellement vite, j’étais surprise de la vitesse et de l’agilité de Phoenix, de son habileté cachée à gérer ce genre de situation. Un poids énorme s’enleva de sur mes épaules. Je fis tellement surprise que je n’entendis même pas ce qu’il lui dit, je vis que le jeune homme lui donna un coup en pleine figure et je m’avançai. C’était plus fort que moi, si j’étais pour mourir pour sauver cet homme, je le ferais. Je n’eus même pas le temps de vraiment réagir que l’homme se trouvait inconscient sur le sol. J’entendis Phoenix me dire d’appeler la police, mais j’avais totalement perdu mes mots.
« Mais.... Mais... il... »
J’entendis l’arme glisser sur le sol, je ne réalisais pas que c’était vraiment terminé, je tremblais et je ne semblais pas avoir le contrôle sur mon corps. Je me suis mise à éclater en sanglots, je ne savais plus quoi faire. J’accouerai vers lui puis il me prit dans ses bras, c’était déjà beaucoup mieux, je pouvais enfin respirer après avoir frôlé la mort. Je pleurais incontrôlablement, mais dans ses bras, le tout était atténué, moins difficile à vivre. Ses muscles qui me serraient contre lui étaient réconfortants, je crois que personne n’aurait pu mieux gérer ça que lui, je crois que le sentiment n’aurait pas été le même avec quelqu’un d’autre. Je levai les yeux pour les plonger dans les siens, tenter de savoir ce qui se passait derrière cette carapace. Je n’avais pas les mots pour exprimer que ce qu’il venait de faire pour moi était incroyable. Je me contentai d’un seul.
« Merci … »
Puis un gros bruit retenti dans le bar, un bruit sourd, extrêmement fort et inquiétant. Je sentis une douleur vive au niveau de mon dos, près de ma hanche droite. Je me retournai, le temps semblait s’être arrêté encore. Je vis l’homme au sol, qui avait rampé jusqu’à son arme, pointée vers nous. Je réalisai une fraction de seconde plus tard ce qui venait vraiment de se passer, je regardai et vis que la balle avait traversée jusqu’à même atteindre Phoenix au même endroit, mais inversé puisque nous étions dans les bras l’un de l’autre lorsque la balle nous avait touchée. Je le regardai avec horreur dans mon regard, allons nous sortir vivant du pub ce soir?
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Sam 16 Fév - 15:25
Je sais que je peux avoir des réactions assez bizarre, surtout quand les gens ne me connaissent pas tant que ça. Mais toi, tu sais que j’ai fait l’armée mais aussi que je suis partie sur le terrain, alors pour ne pas mentir une arme ne me fera surement jamais peur. Et vue les cicatrices que j’ai, ça peut tout autant le prouver. Alors quand j’ai su que tu étais en danger, mais aussi quand j’ai su que si je n’aurais pas été là, je ne sais pas comment ça se serait passer je pense qu’au fond de moi je m’en serais totalement voulu. Oui, complètement parce que ce n’est pas parce qu’on est des voisins, mais aussi des amis les plus proches que je pourrais te laisser dans ce monde, dans ce monde aussi horrible qu’il soit comme ce soir, on en a une belle preuve, une preuve qui pourrait nous coûter la vie. Alors oui je prends le risque, je prends le risque de me montrer, mais aussi d'attirer son attention sur ma propre personne pour que tu puisses enfin souffler ? Si je peux dire. Je veux juste que tu aies confiance en moi, que, tu puisses suivre ce que je veux faire. Mais le truc qu’il se passe entre nous deux c’est qu’on se comprends très rapidement, en se regardant on se comprends mais aussi on sait comment l’autre peut réagir dans certaine situation. Alors que j’étais arrêter devant lui mais aussi que j’étais entrain d’attendre le bon moment, le moment ou je pourrais le désarmer mais aussi que je pourrais le mettre a terre. Tout simplement ? Parce que je déteste ça, je déteste les gens qui se pensent supérieur au prêt de tout le monde parce qu’il on une arme et qu’ils pense qu’ils peuvent faire peur pour tout et n’importe quoi. Quand j’avance pour faire ce que je pense faire depuis un petit temps, je pouvais entendre ta voix, mais je serais incapable de savoir se que tu as pu me dire, j’étais bloquer sur mon idée, et c’était certain que j’allais y arriver en faite. Quand je vois que tu fais enfin diversion, je progresse dans mes actes. L’arme tombe au sol, mais aussi, l’homme réplique comme il peut. Quelques choses qui me fait doucement rire malgré moi. Même si je sens que ma lèvre est un peu écorché mais ce n’est rien comparé à ce que je peux lui rendre. Ce n’est pas rien, mais aussi je sais très bien que part moment je ne contrôle pas ma force comme pour là. « Mais.... Mais... il... » je te regarde, je vois que tu es encore bien perdu. J’avais fais glisser l’arme sur le sol, mais aussi je t’avais dis de venir, venir me voir. Une fois que tu es contre moi, que mes bras entour ton corps, pour te rassurée, mais aussi pour venir calmement caresser ton dos de ma main. Je viens délicatement déposer un baiser sur le sommet de ton crâne pour te dire que oui, je suis là, je suis présent et que je ne te laisserais pas. Non hors de question que je fasse ça. Quand je vois que tu lèves le regard, je viens faire de même, plonger mon regard dans le tiens. Je passe doucement une main pour placer une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille. Je vois, mais aussi je sens que tu t’es calmé, comparé a moi, je sens que mon sang continuer de bouillir en moi, j’ai envie de lui faire la peau à ce mec, tout simplement parce qu’il a oser braquer une arme sur toi. « Merci … » Je dépose à nouveau un baiser, mais cette fois-ci sur ton front. Tu n’as pas besoin de me remercier et tu le savais déjà. Au moment ou j’entends ce bruit, bruit que ne m'est pas inconnu je fronce doucement les sourcils je ne savais pas trop où est ce que c’est partie ni même à quel endroit ça toucher. Nous deux ? Un mur ? Je ne sais pas, c’est quand tu te retourne que je viens doucement regarder ma main tâcher de ton sang. Lui qui a ramper sur le sol pour prendre l’arme. Mais le bruit a alerté l’entourage du bar, ça ne passe pas inaperçu ce genre de chose. Le soucis c’est que pour ma part, je ne ressens aucune douleur, c’est toi et toi seule qui me préoccupe. Je sais que quand ça nous arrive pour la toute première fois on ne réalise pas, on préfère regarder le sang dégouliner de notre que de réagir. C’est au moment ou je te vois vaciller, et limite me tomber dans les bras que je te rattrape pour t’allonger au sol. « Arielle ! Non ! » Pour le coup je m’en fous de ce que le mec peux faire. Je retire rapidement ma chemise pour venir l’appuyer sur ta plaie. Mon regard sur ton visage. « Et, et princesse, regarde moi ! ça va aller d’accord ? » C’est quand je commence a appuyer sur ta plaie que je sens une douleur de mon côté. Je grimace doucement. Ouais, moi aussi je suis touché, mais je dois juste serrer les dents et m’occuper de toi. Je sors comme je peux mon téléphone de ma poche pour composer le numéro des urgences. Mais je continue a te parler en attendant qu’ils me répondent. « Tu reste avec moi promis ? Parle moi, dis moi quelque chose ! » je panique mais j’essaye de ne pas te le montrer. Même si la douleur est présente, j’essaye de rester au maximum du contrôle de tout ça. Les urgences me répondent enfin, et les seuls mots qui sortent de ma bouche sont le fait de leur dire que tu t’es fait tirer dessus. Ma voix était malgré moi faible car oui, pour ma part la balle est rester dans mon corps, dans ma peau alors ça fait juste un mal de chien. J’hurle limite sur la personne que j’ai au bout du fil pour leur dire de se dépêcher. Une promesse, moi qui repasse le regard sur ta personne. Je vois que tu as les yeux fermés, je panique, c’est bon, c’est définitif la panique prend le dessus, les larmes me montent. Je ne veux pas que tu me laisse, non, tu n’avais pas le droit, pas là, et tu étais bien trop jeune pour mourir. « Arielle.. S’il te plait… Répond moi… » je dis en commençant à me pencher sur toi en fermant les yeux doucement, la boule au ventre avec une grande peur...
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Lun 18 Fév - 17:23
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Mon regard dans le sien, je sens qu’il replace doucement une mèche de mes cheveux et ça me fait presque rire. On venait de vivre un moment rempli d’intensité, Phoenix me démontra d’un geste aussi banal à quel point il semblait y être habitué. Il m’arrivait d’essayer de me mettre à sa place quelques instants, de pouvoir m’imaginer les moments qu’il a vécu. Je savais pertinemment que, peu importe à quel point de m’investissait dans ce petit jeu, je ne saurais jamais à quel point ce fut difficile pour lui. Ce n’est pas pour rien que les médecins ont découvert le trouble du choc post-traumatique, j’ignorais s’il en souffrait vraiment, ce que je savais c’est que ce genre de souvenir ne vous quitte jamais. Je le savais maintenant que j’avais vécu une situation comme celle-ci, qui vient vous chercher jusque dans vos tripes. Je savais pertinemment que dans plusieurs jours, voir des mois ou des années, j’allais encore me souvenir parfaitement de ce jour. J’allais être heureuse d’avoir eu Phoenix à mes côtés, lui n’avait peut-être pas eu cette chance, je n’osais imaginer ce que ça aurait été s’il n’avait pas été là, je fermai les yeux quelques secondes. Il avait vécu pire et tout seul, je crois que même si je pouvais peut-être savoir à quoi ressemblaient ses sentiments, je ne le saurai jamais vraiment, au fond. De plus, Phoenix n’en parlait jamais de tout ça, j’ai su qu’il avait été au combat lors de plusieurs questionnements de ma part sur sa vie et son passé, mais je n’eus jamais accès à l’une de ses histoires horribles et je ne lui en voulais pas. Je crois que lorsque l’on vit des trucs aussi intenses, on a envie de croire qu’il y a une part de bien dans ce monde. Que l’humour, la joie et l’amitié sont des choses plus importantes et qu’ils devraient prendre plus de place dans notre esprit que ces histoires horribles. Je respectais son choix de garder le silence, mais je mentirais si je vous disais qu’à ce moment-là, la curiosité me dévorait vivante.
Toujours moins que lui qui semblait dévoré par un sentiment de rage. Je voyais bien qu’il devenait de plus en plus rouge, je savais très bien ce à quoi il pensait à ce moment-là. Il lui en voulait à ce type, ce que je peux très bien comprendre puisque moi aussi je n’ai pas tellement aimé ce petit numéro. Je savais qu’il pensait à lui donner la monnaie de sa pièce, mais il resta tout de même là avec moi, donnant un baiser sur mon front. Je souris, j’étais heureuse que ma seule présence suffise à le calmer, je crois que je n’aurais pu supporter que cette histoire se poursuive de la même façon dont elle a commencé, je crois qu’au fond de lui il s’en doutait.
Et je sursautai, à ce bruit sourd et lourd qui partageait la pièce tout entière.
Je vis Phoenix regarder frénétiquement partout, pour ma part j’avais déjà compris. Il se retourna pour voir sa main pleine de sang. Je sentis ma tête tourner à la vue d’autant de sang, je n’y étais pas habituée. Je me sentais pâlir. Je ne pensais plus à rien, mon esprit semblait être ailleurs. Si je pensais à ma clientèle, probablement que je leur souhaiterais d’évacuer le plus tôt possible, mais je mentirais si je vous disais que ça a capté mon attention. Je savais que d’utiliser la violence contre ma clientèle n’était pas du tout dans l’objectif de notre assaillant, alors j’imagine que c’est l’unique raison qui expliquerait pourquoi ça ne m’a même pas traversé l’esprit à ce moment-là. Ou peut-être bien, aussi, le fait qu’on venait tout juste de nous tirer dessus. Heureusement, j’entendis l’établissement se vider en quelques minutes à peine, les gens s’étaient tous enfuis et j’en étais bien heureuse. J’espérais au fond de moi qu’ils allaient revenir malgré tout, il me faisait plaisir de leur avoir offert la soirée vu le désagrément. Tout semblait être au ralenti, mon regard qui rejoignait celui de Phoenix se vidait peu à peu et je regardais le sol, je commençais à être de plus en plus étourdie, je me mis à faire quelques pas autour de moi. J’entendis Phoenix paniqué, m’appeler dans toute cette folie, mais je quittais peu à peu le monde réel pour rejoindre celui de mes pensées qui, drôlement, n’étaient pas très fort, ou je dirais très clair. J’avais l’impression d’avoir pris un bon coup sur la tête, de ne plus comprendre la réalité. Tout devenait de plus en plus flou, je sentis Phoenix m’allonger sur le sol, appuyer sur ma plaie. Oui, ma blessure, dont j’avais oublié l’existence pour un moment, rapidement je ne pus m’empêcher de vouloir reprendre ce moment puisque lorsqu’il appuya pour arrêter l’hémorragie, une douleur vive s’empara de moi. Je sentis mon corps se raidir, je poussai un léger gémissement, mais assez fort en émotion. L’adrénaline avait probablement fait en sorte que je n’avais rien senti jusqu’ici, mais ce n’était plus le cas. Jamais dans toute ma vie je n’avais eu autant mal. Je l’entendis m’appeler de nouveau, je tentais de rester avec lui, mais c’était de plus en plus difficile. Une chaleur inexpliquée s’empara de mon corps, je commençais à trembler légèrement. Je savais que je ne devais pas m’évanouir, que dans ce genre de situation vous devez à tout pris rester éveillé, je décidai alors d’essayer à mon tour de m’occuper de Phoenix. Évidemment, de façon complètement absurde et inutile, je mis ma main sur son t-shirt, tentais de dégager la plaie. La balle était probablement logée en lui, une larme coula sur ma joue à cette pensée. Je n’avais pas envie qu’il souffre, moi c’était déjà bien assez. Je le vis grimacer légèrement, la seule pensée qui traversa mon esprit fut ; Quel homme ! Mais quel idiot de ne pas s’occuper de cette vilaine plaie. Je ne pus m’empêcher de sourire faiblement, c’était bien lui de mettre les autres avant son propre bien, je ne le méritais pas. Je le vis sortir son téléphone pour appeler les secours, un poids s’enleva de sur mes épaules, ce fut presque dangereux. Je me sentais de plus en plus légère, puis je le vis paniqué légèrement à la vue de mon esprit de plus en plus calme. Je clignai frénétiquement des yeux en essayant de rester éveillé le plus possible, je décidai d’enfin dire quelque chose pour essayer de le rassurer et surtout, de mettre son esprit ailleurs quelque temps.
« Ça va…. Tu dois toi aussi te faire soigner Phoenix… la balle… »
Je ne me sentais pas en force de dire plus que ça, puis je trouvais que ça résumait bien assez. Je voulais qu’il prenne soin de lui, pour une fois, qu’il pense à sa personne. J’allais être prise en charge avant lui vu l’hémorragie, mais je ne voulais pas qu’il s’oublie, je voulais qu’il se batte pour se faire enlever cette foutue balle. Cette balle qu’il avait prise pour moi. Je soupirai, je ne voulais pas le mettre en danger, j’en avais horreur. J’étais stupéfaite de son calme malgré la situation alarmante, j’étais surprise qu’il contienne aussi bien sa douleur, mieux que moi qui gémissais aux 10 secondes. J’imaginais que sa douleur devait être comparable à la mienne, soudain je le vis comme une sorte d’humain bionique, je ne pouvais m’imaginer aussi bien contrôler une douleur pareille. D’une façon un peu étrange, j’étais fière de lui. Il appuyait toujours sur ma plaie, c’est alors que je me dis qu’une diversion pareille pouvait bien plaire à notre cher ami qui nous avait fait vivre cette histoire d’horreur. Je me retournai, je grimaçais et gémissais à la douleur que ça provoqua, mais je devais savoir où il se situait maintenant dans cette histoire, si nous étions toujours en danger.
C’est avec surprise, mais aussi avec une peur incontrôlable que je vis que l’inconnu, notre agresseur avait pris la fuite. Il ne restait plus rien de son passage au pub, comme s’il s’était tout bonnement envolé. Quelques traces de son sang sur le sol étaient la seule preuve de son arrivée qu’il nous restait, autrement c’était un fantôme. Cette idée me fit frissonner, je me retournai lentement vers Phoenix et mon cerveau semblait vouloir s’éteindre petit à petit. La fatigue s’emparait de moi, avec un mélange de peine, de rancœur et d’inquiétude. Je sursautai légèrement lorsque je l’entendis crier contre le personnel médical, je comprenais bien par contre, mais ce ne fut pas assez pour que je sois aussi éveillée qu’avant. Je fermais les yeux, quelques secondes seulement pour tenter de reprendre des forces pour faire face à ce qui allait se produire par la suite, toutes les conséquences de cette soirée fatidique. Je me dis que je donnerais n’importe quoi pour revenir en arrière, au moment où tout allait bien, où Phoenix se déhanchait légèrement sur la piste de danse en me faisant rire comme toujours. Je le sentis me secouer légèrement en me serrant contre lui, pencher en hauteur contre mon corps. Je me réveillai, je serrai sa main très fort puis je relâchai légèrement mon emprise, constatant que lorsque j’utilisais la force le sang coulait à flots. Mon sang qui malgré la pression, coulait sur le sol. Je tentais de le calmer, j’utilisais toute la force qui me restait pour lever mon bras et flatter tout doucement sa joue avec mon pouce, je lui fis un petit sourire réconfortant.
« Le plancher…. On va devoir tout refaire ce truc… »
Je riais légèrement puis le regrettai presque tout de suite, la douleur était vive et insupportable rire causait du mouvement alors ce n’était pas facile. Je grimaçai à cette douleur, mais au moins j’étais capable de rester éveillée un petit peu plus longtemps, c’était déjà ça.
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Dim 17 Mar - 14:17
Tout c’était passé très vite. Trop vite même. En un rien de temps on c’est retrouvé à un état émotionnelle de joie a de tristesse profonde. Je n’aurais jamais cru entendre à nouveau ce bruit assourdissant, ce bruit de canon, ce bruit qui peut vous rester dans la tête des heures durant mais aussi des jours. Je n’aurais jamais cru que cette petite racaille, ouais j’ai envie de l'appeler comme ça, aurait oser appuyer sur cette détente. J’espère juste qu’il va s’en vouloir des jours durant voir même plus encore. Même avec un mental d’acier, la première fois que l’on tire sur une personne ce n’est jamais le meilleur souvenir que l’on peut avoir, sauf si l’on est un malade mental, cliniquement prouvé. Ce qui ne m’étonnerait pas une seule seconde. Alors que oui, j’étais là entrain de remettre une de tes mèches de cheveux, je suis là entrain de me calmer mais aussi entrain de te sourire parce que tu vas bien. Mais non, mes gestes étaient plus qu’automatique mais aussi machinal. T’allonger sur le sol, faire pression sur ta plaies mais aussi te parler au maximum pour que tu ne t’endormes pas. C’est pas simple, rien est simple. Mais surtout je sens en moi un vague de chaleur, l’adrénaline était bel et bien là, mais je sais que quelque chose d’autre cloche. C’est seulement en me pliant que je m’en rends compte. Respir Phoenix, ce n’est pas la première que tu prends, tu espérais être la dernière mais ce n’est pas vrai, pas une seule seconde. J’appelle les secours, je continues à faire pression. Le monde autour de moi peu s'agiter je m’en fiche totalement, je ne m’en préoccupe pas. Alors que je vois que tu résiste au maximum me fait doucement sourire, c’était preuve que toi aussi tu peux être aussi forte que moi. « Ça va…. Tu dois toi aussi te faire soigner Phoenix… la balle… » Je viens faire un non de la tête. « Plus tard, c’est toi en premier. » Je dis en continuant de te regarder, je continue aussi de te stimuler pour que tu ne t’endormes pas. Mais je garde la pression sur ta plaies pour que l’hémorragie s'atténue un peu mais ce n’est pas trop le cas. Je peux faire pression que sur un côté, mais pas l’autre. Ce n’est pas simple. Pour l’instant la seule idée qui me vient en tête c’est une sorte de vengeance contre ce mec, une vengeance que personne ne peut s’imaginer, une vengeance qui peut en effet mettre un homme en prison. Mais combien de fois j’aurais du y aller pour mes actes de violence incontrôlée, mais j’ai toujours échappé, jusqu’au jour où je n’y échapperait pas. Mais pour le coup je dois m’enlever cette idée de la tête, j’ai quand même une fille qui m’attends chez moi, un frère qui a besoin de moi et toi. Toi que je ne laisserais pas tomber, surtout pas pour partir en prison, comment tu ferais ? Comment je ferais moi aussi ? Je ne sais pas une seule seconde. C’est au moment où je reviens à la réalité que je te vois, les yeux clos, que tu ne me réponds plus. Mais surtout je n’ose pas imaginer le pire. Je viens doucement me pencher un peu sur toi en murmurant ton prénom. Je redresse doucement le visage, j’ai envie que tu reviennes, mais les minutes passaient au téléphone, c’est de là quand j’ai un médecin au téléphone je n’hésite pas à lui hurler dessus. Simplement pour me faire comprendre et que la situation était grave. Je sens ta main me serrer la mienne qui allait se reposer sur ta plaie pour continuer à faire pression, mais que tu me relâche rapidement. Je te regarde comme je peux, mais je sens ta main sur ma joue pour que tu me la caresse doucement. « Le plancher…. On va devoir tout refaire ce truc… » je secoue doucement la tête de gauche à droite. « Il sera refait, ne pense pas à ça, ne t’inquiète pas pour ça non plus... » je dépose un baiser sur ton front. Je commence a sentir ma peau devenir de plus en plus chaud, des perles se font sur mon front. La douleur était bien présente malgré moi. Je résiste au maximum. « T’as vue pire mec, ne lâche pas... » je me dis à moi-même. C’était le cas mais pour le coup, entre la peur, l’adrénaline qui me lâche petit à petit, la douleur et présente et je ne sais pas combien de temps je vais tenir s’ils n’arrivent pas rapidement. Alors que je suis à moitié penché sur ta personne en grimaçant a mon tour, j’ai l’impression qu’ils m’étaient une éternité. La bouche trop pâteuse pour essayer de parler à nouveau. C’est des flash d’un couleur bleus qui me ramène à moi, à nouveau. La peau extrêmement pâle, je pousse un cri de tous mes forces pour leur dire ou l’on est. Je te regarde, puis je panique a ce moment. « Arielle… Arielle ils sont là ! Réveille toi s’il te plait... » Je dis en ayant les larmes qui me monte doucement et tout les bruits autour de moi deviennent inaudible, je vois que tu ne te réveille pas mon coeur s’accélère, je me fais éloigner de toi. Mais dans ce mouvement je pousse un gémissement de douleur. Le personnel s’agitent autour de nous, y en a un qui vient vers moi mais aussi qui ordonne une seconde ambulance. Ils peuvent me parler autant qu’ils veulent je ne réponds pas, je murmure simplement ton prénom comme si c’était répétitif. Je les observe faire, mais la jeune femme face à moi me ramène à elle. Ses deux mains sur ma plaies, je sais qu’elle me parle, mais de quoi j’en ai aucune idée malheureusement…
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Jeu 21 Mar - 14:24
Being stronger than fear
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Alors que Phoenix s’efforça de me dire que c’était moi en premier, je ne pus m’empêcher de rire légèrement, par ironie. Je ne sais pas ce que j’ai pensé, j’ignore pourquoi ça me surprend. C’est totalement son genre de faire passer tout avant lui, je me disais qu’un jour ça allait lui nuire. En ce moment, j’étais partagée puisque ma blessure faisait un mal de chien, alors une certaine partie de moi était en quelque sorte soulagée que l’on s’occupe de moi sans quoi je n’aurais eu la force de traverser tout ça seule. Je serais probablement là, seule gisant sur le sol, à attendre que la mort vienne s’emparer de moi, mais drôlement la présence de mon ami me donnait une raison de me battre, une raison de m’accrocher à cette drôle d’aventure qu’est la vie.
C’est alors que ça me frappa droit au cœur, ma vie qui ne tenait qu’à un fil, le sang qui s’écoulait petit à petit sur le sol comme du bon vin s’écoulant d’un vieux baril dont ont avait percer, excepté qu’il était plus épais, plus foncé, dans tout son aspect dramatique de la chose. Je m’affairais aux détails, à la simplicité de l’évènement. Si l’on m’avait posé la question auparavant, qu’elle serait ma réaction dans un tel évènement, je répondrais probablement que je paniquerais, j’aurais l’impression de perdre mes moyens, impuissante je ne pourrais empêcher l’anxiété de s’emparer de moi. À ma grande surprise, je crois que l’expression ‘’ il faut y être pour comprendre ‘’ prends tout son sens. Je suis d’un calme olympien, comme un lion rebroussant chemin après des heures de chasse, se réduisant à regarder sa proie fuir au loin, gagner le combat. Un peu comme accepter la défaite, j’acceptais ce qui m’arrivait, je comprenais que je n’avais aucun pouvoir. On pense souvent que l’on fait son destin, j’étais la première à le penser. Cependant, cet évènement change ma perspective des choses, je comprends alors que le pouvoir que nous pensons avoir sur la vie est bien qu’illusoire, en quelques secondes seulement tout vous échappe et votre existence entière repose sur le hasard, sur le fruit de l’univers. Je n’ai aucun pouvoir sur les litres de sang que je semble perdre, sur la douleur qui m’envahit toute entière, sur la balle qui s’est logée si près de la hanche de Phoenix. Je n’ai aucune valeur face à tout ça, peu importe la réaction que j’adopte. Alors je reste là, sur le sol, en train de comprendre peu à peu ce qui se passe et en même temps ne rien comprendre du tout. À me demander si je verrai le soleil dans les prochaines heures ou si ces moments étaient les derniers de mon existence.
Je sens Phoenix déposer un baiser sur mon front, je sentis alors une petite vague de chaleur envahir mon cœur et je suis reconnaissante. Non seulement pour ce geste, mais pour tout. Je réalisai que si c’était réellement mes derniers moments, j’avais de la chance de les passer avec quelqu’un qui se préoccupait réellement de moi et de ma vie. Pendant longtemps, trop longtemps, j’avais accepté de passer du temps avec des gens qui en avait à peine à foutre de mon avenir ou de ce que je pouvais bien devenir. Trop de gens qui auraient pris la fuite face à cet évènement, j’étais beaucoup trop habituée avec le temps d’être en mode solo, de bien gérer mes trucs en solitaire. Je dois avouer que pour une fois, ça faisait du bien de ne pas être seule, que j’avais désespérément besoin d’être accompagnée pour ce chemin et je l’étais, c’était sincèrement le plus beau des cadeaux que l’on pouvait me faire. J’espérais du fin fond de mon cœur qu’il le savait, que mes yeux parlaient d’eux-mêmes, mais il était peu attentif ce que je ne pouvais lui reprocher. Lui est un peu plus en panique, il est habitué de gérer les pires situations, mais je sais qu’il a été pris au dépourvu et ça le rend impuissant. Une partie de moi comprend bien cette sensation. Je me contente alors de prendre les derniers efforts que j’ai en moi pour pouvoir lui dire le fond de ma pensée, en un seul mot.
« Merci ... »
Une lumière bleue, c’est la dernière chose que je vois avant de perdre connaissance. Mon corps n’était capable d’en prendre davantage, je me sens de plus en plus légère et mes paupières étaient de plus en plus lourdes. Je sais que ce n’est pas la bonne chose à faire, mais je sais que peut-importe ce qui arrive, la vie m’a offert de bons moments. J’ai l’impression qu’au final, le choix de rester n’est pas entre mes mains et que j’ai donnée le plus que j’ai pu pour rester éveillée.
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#) Mar 26 Mar - 18:09
Rien n’est simple pour le moment, rien n’est pratique même. Je n’ai pas envie que tu m’abandonnes, mais aussi je n’ai pas envie que tu me laisse tomber. Je suis là, impuissant, impuissant à ne pas savoir quoi faire. Impuissant à être incapable de faire quoi que ce soit pour t’aider, pour te sauver ou bien même pour t’avoir protéger comme je le pouvais. Quand tu me prononce ses mots, je te dépose simplement un baiser sur ton front. Mais je ne pensais pas que ça pouvait durer une éternité le fait d’attendre les secours. Une fois qu’ils sont là, ils me sépare de toi, ils ne veulent plus que je te tienne parce que oui ils doivent faire leur travail, ils doivent te soigner mais surtout quand un vient me voir pour me soigner je refuse, je le repousse mais il ne me laisse pas le choix, il ne me laisse pas le choix qu’il puisse me soigner. Trop agité, il y en a un qui vient me planter une aiguille dans le bras pour me donner un petit calmant pour qu’il puisse s’occuper de moi, je te vois partir, partir au loin avec eux pendant que moi je suis là, je m’allonge doucement sur le sol sentant le petit calmant faire effet, je soupire doucement en me laissant aller. Je me laisse m'allonger, je laisse l’équipe s’occuper de moi. Même si malgré tout je reste un peu éveiller je le les laisse faire, je les sens me bouger, me mettre sur leur brancard, mais quand le médecin arrive et qu’il voit l’étendus des dégâts que la balle ma fait j’entends, je l’entends dire que je dois partir illéco presto comme toi. Mais la première qui doit passer au bloc c’était toi pas moi. Pour ma part, je suis toujours éveillé et je n’arrêter pas de murmurer ton prénom, je ne sais pas dire autre chose. Pour ma part c’était les urgences, les urgences pour qu’on puisses m’enlever cette balle mais aussi qu’on me recouds simplement. Alors que mon père qui a été prévenu que j’étais dans ce … ce machin qui vient d’arriver. Mon père a prévenu son collègue, il lui a dit que j’ai été de l’armée mais aussi que je tiens réellement la douleur c’était pour ça la consigne que j’aille simplement aux urgences… Ce qui est ce fait.
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Sujet: Re: um atraso que dá errado. ◘ Arielle. (#)
um atraso que dá errado. ◘ Arielle.
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