contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: and suddenly you were my everything (sean) (#) Lun 11 Fév - 19:42
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WAITANGI DAY. Jour de fête nationale pour les néo-zélandais. Avery adore cette fête. Elle aime se balader dans les rues de la ville, pour pouvoir profiter un maximum des festivités que la Maire Hawkins propose tous les ans. Elle tente de se libérer du travail pour être disponible, sous réserve qu’aucune urgence ne se présente et qu’elle soit bloquée à l’hôpital. Cette année, la rousse pouvait oublier l’idée de se rendre au parc du centre-ville, de participer à cet évènement. A deux semaines de l’arrivée de bébé, il est préférable qu’elle ne se déplace pas. Ce n’est pas la première année qu’elle loupe la fête nationale, et ce n’est surement pas la dernière non plus. Elle se console en se disant qu’en restant à son appartement, Avery peut profiter pleinement de ces derniers instants avant que bébé ne décide de pointer le bout de son nez. Même si la rousse a hâte que l’accouchement arrive, elle reste un peu anxieuse et stressée. De multiples questions commencent à se poser dans sa tête. Est-ce qu’elle va réussir à concilier sa vie professionnelle à sa vie personnelle ? Surtout en sachant qu’elle est seule en ce qui concerne l’éducation de ce bébé. Sean s’est peut-être montré présent pour l’achat des meubles, et quelques autres babioles, ce n’est pas pour autant qu’il a changé d’avis sur le fait d’être plus présent dans la vie de cette petite. Avery l’informait à chaque fois de ses rendez-vous médicaux, pour qu’il soit au courant, mais les rendez-vous ne se déroulaient pas en fonction du planning de Sean. On lui posait la question à chaque fois, pour savoir si le rendez-vous pouvait commencer ou bien s’il fallait attendre l’arrivée du père pour débuter l’échographie. C’est lassant de se répéter, et ça a surtout le don de la stresser d’autant plus quant à ses choix qu’elle a décidée de faire, quelques mois plus tôt. En attendant, Avery s’occupe comme elle peut. La chambre est prête, il ne reste plus que quelques détails à peaufiner pour que tout soit bon pour l’arrivée de bébé, de sa fille. Oui, parce que maintenant que l’échéance est plutôt proche, elle peut clairement dire que c’est sa fille, et non plus dire « bébé » comme elle a pris l’habitude de la mentionner depuis qu’elle a appris qu’elle était enceinte. Elle fait les cent pas, dans l’appartement. Avery prend le temps de plier les derniers vêtements pour bébé, et de les installer dans la penderie. Elle vérifie que le sac pour l’accouchement est prêt et qu’il ne manque rien, quitte à tout sortir et déposer sur la table de la salle à manger, avant de tout remettre dedans. Ce n’est pas nouveau. Avery est une maniaque du contrôle, et elle a plusieurs tocs. C’est dans ses habitudes de vérifier si tout est bien en ordre, si elle a bien tout fermé avant de quitter les lieux, si elle n’a rien oublié. Même si la naissance est prévue pour dans deux semaines, elle est quasiment prête. Il ne reste plus que quelques détails à terminer. Par moment, elle ressent des douleurs au ventre, et Avery caresse son ventre bien rond, un peu comme si elle cherchait à calmer bébé qui était en train de courir un marathon dans son ventre. Elle décide donc d’aller prendre un bain pour tenter d’apaiser le bébé puisque ses caresses ne semblent pas faire effet. Et c’est au bout de plusieurs minutes qu’elle se dit que tout ceci n’est pas normal, que les coups de la petite sont bien trop fréquents et douloureux. Elle tente de compter l’espace entre deux douleurs, avant de se rendre compte que ce n’est pas des coups de pieds, mais des contractions. Avery est en train d’accoucher, le travail est en train doucement de commencer. Elle commence à paniquer. La rousse sort en vitesse de son bain, cherche une serviette pour se sécher avant d’enfiler une robe légère. Elle quitte son appartement, en récupérant le sac de naissance, avant de descendre un étage pour frapper plusieurs coups à la porte de son ex-mari, et père de son bébé. « Sean, c’est mo… Aaah. Ouvre vite, s’il te plait. » Elle pousse de nouveau un cri, tout en continuant de toquer à la porte. Elle ne sait même pas s’il est chez lui, ou s’il est au travail, ou même dehors, à profiter de la fête nationale. « SEAN ! Ouvre cette putain de… Aaah. Porte ! » Elle hurlerait presque, mais elle a besoin de lui. La rousse se dit que c’est une chance qu’il vit dans le même immeuble qu’elle, que ce serait plus simple au moment de l’accouchement, mais encore fallait-il qu’il soit présent dans le bâtiment. Avery s’apprêtait à trouver une autre solution pour qu’elle puisse se rendre à l’hôpital quand Sean entre dans son champ de vision. « T’étais où ? » Elle se tient le ventre, pose une main en dessous et effectue quelques caresses en rond, comme si elle cherchait à calmer bébé à l’intérieur, à lui dire qu’elle arrive deux semaines en avance et qu’il faut qu’elle reste au chaud. Le regard de Sean ne laisse aucun doute. Il se demande ce qui se passe. « Je crois que je… » Avery n’a pas le temps de terminer sa phrase que la poche des eaux se rompt. Elle relève la tête, cherchant Sean du regard avant de reprendre la parole. « Bébé arrive. »
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Dim 10 Mar - 18:26
and suddenly you were my everything
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Ce jour allait être marqué d’une pierre blanche. Pourtant, j’étais loin de m’en douter en débutant cette journée. Ça me paraissait être une journée comme une autre, sans réels événements, mis à part la fête nationale. De quoi suspendre le rythme incessant : métro, boulot, dodo. Ce perpétuel quotidien où le réveil commençait déjà par m’arracher violemment de mon sommeil et un café était nécessaire pour me déterminer à me rendre dans mon bureau glacé où m’attendait encore et toujours la paperasse. Forcément, travailler jusqu’à ce que la pendule m’annonce la délivrance. Rien de tout ça en ce jour. Ça ne pouvait que me réjouir. Plutôt de la détente, d’autant que la ville s’était préparée, comme chaque année, pour le waitangi day : barbecue géant, concerts et d’autres activités. Tous les habitants étaient conviés à cet événement. Bien sûr, j’allais en profiter avant de reprendre mon traintrain quotidien. Ça, c’était sans compter sur un rebondissement. Celui-ci n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez d’ailleurs. Autant le dire, j’aurais pu m’y attendre si je m’en étais intéressé plus que ça au lieu de penser qu’à moi-même à travers l’amusement ou le sport quand je n’étais pas entrain de travailler au commissariat. En effet, je m’étais décidé, il y a quelques mois de cela, à reprendre le sport pour retrouver mon physique d’antan et essayer de plaire davantage aux femmes pour me permettre de tourner la page sur mon ancienne histoire. Néanmoins, mes priorités allaient surement se porter sur autre chose au vue de l’événement à venir. Avant ça, ne m’en doutant pas encore, je me préparais donc à sortir pour découvrir les diverses animations proposées durant ce jour férié avec ce soleil jusque là rare avec l’approche de l’automne. A ce moment, des cognements contre ma porte d’entrée se faisaient entendre ainsi que des gémissements. Intrigué, je me rapprochais de la porte en question en tendant l'oreille avant de m’arrêter pour mieux entendre les sons, discerner des mots et comprendre une phrase cette fois-ci. « SEAN ! Ouvre cette putain de… Aaah. Porte ! » Cette voix m’était familière. Ça me mettait tout de suite la puce à l’oreille sur la personne m’interpellant derrière la porte, sauf qu’il n’était pas ordinaire de l’entendre dire ces propos et encore moins de hurler. De plus, les cognements étaient de plus en plus rapprochés. « Qu’est ce qu’elle veut … elle a avalé de travers ou quoi ? » pensais-je avec les sourcils froncés en appuyant sans plus attendre sur la poignée. Cependant, ses propos auraient déjà pu me frapper sur son état d’esprit. A l’ouverture de la porte, je découvrais donc mon ex-femme, Avery. « T’étais où ? » me demandait-elle sans même prendre la peine de me saluer. « J’étais entrain de me préparer pour aller au festival. Qu’est ce qu’il y a ? » m’interrogeais-je à mon tour avant de m’attarder sur sa posture et de voir la légère grimace sur son visage. Je comprenais enfin qu’Avery n’était pas dans son état normal. J’attendais tout de même d’en savoir davantage. « Je crois que je…. » A cet instant, sa poche des eaux se rompait sous nos yeux. Mon regard se portait donc sur cette grosse flaque à ses pieds avant de relever ma tête avec un regard perplexe. «Bébé arrive. » Là, panique à bord. Avery ne semblait pas autant paniquée que moi-même, toutefois. « QUOI … déjà ?! » disais-je sans réfléchir, pris de court. Plusieurs secondes m’étaient nécessaires pour me demander ce dont je devais faire avec le regard se baladant de gauche à droite et de droite à gauche. Après ça, j’attrapais rapidement une veste et m’emparais du sac dont elle tenait dans l’une de ses mains. « Je t’emmène tout de suite à l’hôpital ! » Aussitôt, je l’amenais vers ma voiture stationnée devant l’immeuble pour la conduire ainsi à l’hôpital de Wellington, le plus proche. J’essayais aussi de reprendre mon calme pour éviter de la mettre plus mal à l’aise. Avec l’événement organisé pour la fête nationale, les voitures étaient nombreuses sur la route et des embouteillages s’étaient formés malheureusement. Alors, je n’hésitais pas une seule seconde à prendre mon gyrophare dans ma boite à gants, utile dans un cas d’urgence comme celui-ci, à le mettre sur le toit de ma voiture et l’actionner afin de ne pas perdre de temps. « Souffle ! » lui conseillais-je pour l’avoir déjà remarqué dans les films en ne lâchant pas la route du regard. Néanmoins, je me demandais si c’était bien ce qu’elle devait faire. D'un côté, ça pouvait bien être une bêtise et ne pas marcher avec elle. « C’est ce que tu dois faire normalement, nan ? » Avant tout, nous devions arriver à temps à l’hôpital pour éviter qu’Avery accouche dans la voiture, un endroit plutôt exigu. Par chance, le gyrophare était là, car sans ça, nous ne serions peut-être pas arrivés jusqu’à l’entrée de l’hôpital. Deuxième étape, Avery devait se rendre jusqu’au service de maternité où elle pourrait accoucher en toute sécurité. Malgré mon aide, Avery, appuyée contre mon épaule, marchait avec difficulté. A la vue de l’accueil du service, je la lâchais pour me ruer dessus. « Ma fem.. mon ex-femme est sur le point d’accoucher ! » Plutôt cocasse d’un point de vue extérieur. Forcément, le personnel devait déjà l’interroger pour connaitre le niveau de sa douleur et d’autres informations sur la naissance. Ceci me suffisait pour me faire perdre patience. « Vous attendez quoi pour l’emmener en salle de naissance ? » demandais-je ironiquement en haussant légèrement le ton. Alors, une sage-femme m’expliquait personnellement qu’un examen était obligatoire pour déterminer la phase de l’évolution de sa grossesse tout en essayant de me calmer. Peut-être habituée par ce genre de situation, celle-ci arrivait à me faire reprendre mon calme et l’examen d’Avery se poursuivait.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Dim 17 Mar - 13:12
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Elle tentait de garder son calme, de ne pas montrer ce qu’elle peut ressentir, alors qu’en réalité, elle est paniquée. Certes, elle connait ses situations, puisqu’elle a eu l’occasion d’en vivre avec son travail. Avery, elle travaille au service pédiatrique de l’hôpital de Wellington, alors elle a l’habitude d’être entourée de femmes qui se retrouvent à paniquer à l’approche de l’accouchement. Elle est là pour les réconforter, pour les aider. Avery aime son travail, et elle le fait avec passion. Tout le monde peut le remarquer. Mais en attendant, quand c’est elle qui doit donner naissance à son bébé, elle est terriblement paniquée. Elle se rend compte que c’est le moment, que sa petite fille sera bientôt là, et qu’elle va devoir s’en occuper, l’élever. Seule. La rousse, elle semblait tellement sûre d’elle et confiante quant à l’avenir de ce bébé. On lui a souvent dit qu’elle n’allait pas s’en sortir, que ce serait compliqué, encore plus vis-à-vis de son travail puisqu’elle doit parfois se rendre à l’hôpital à n’importe quelle heure, pour une intervention en urgence. Avery, elle y croit. Ce bébé, ce n’était pas prévu à la base mais il est tellement voulu. Bon, peut-être pas du côté du père, mais depuis le temps que la rousse voulait un enfant… Elle a fait l’erreur d’avorter, lorsqu’elle est tombée enceinte, quelques années plus tôt. Elle n’était plus la même femme après. Et là, c’est un peu comme si le destin lui offrait une nouvelle chance, avec ce nouveau bébé. Depuis le moment où son amie infirmière lui a confirmé sa grossesse, Avery, elle le vit à fond. Elle profite de chaque instant. C’est un peu comme si la rousse se mettait en tête que c’était peut-être le seul bébé qu’elle aura. Elle n’est plus toute jeune, donc elle doit être bien suivie durant sa grossesse. Et puis, avec sa situation, ce n’est pas évident non plus. Elle porte l’enfant de son ex-mari, ils sont séparés depuis un moment maintenant, mais Avery ne peut pas nier qu’elle a encore des sentiments pour lui. Elle ne peut pas oublier une histoire aussi importante à ces yeux, en un claquement de doigt. Ce divorce, c’était un peu l’occasion de pouvoir aller de l’avant, de penser à autre chose qu’à lui, qu’à Sean. Se consacrer à de nouveaux projets, par exemple. Un bébé, c’est un très beau projet, mais ce n’était pas prévu à la base. Ce petit bout est là maintenant, et Avery n’a pas envie de faire les mêmes erreurs qu’auparavant. C’est pourquoi elle avait informée Sean de son état, et que même si au départ il ne voulait pas en entendre parler, il a fini par se mettre en tête qu’il allait avoir un enfant avec son ex-femme. Celle qu’il a voulu quitté quelques temps plus tôt, à cause de son éloignement. Celle qui avait avorté quelques années plus tôt, en sachant qu’il ne voulait pas être père. En tout cas, il ne lui restait que quelques semaines avant de pouvoir tenir son bébé dans les bras. Son arrivée n’était pas prévue pour aujourd’hui, mais le destin en a encore décidé autrement. Avery se rassure, un instant. Le bébé ne sera pas un prématuré, par rapport au stade de sa grossesse, donc elle peut retirer une de ses inquiétudes majeures de sa tête. La rousse, elle tambourine à la porte de Sean, pour qu’il puisse l’emmener à l’hôpital. Les contractions sont de moins en moins espacées, et la douleur est un peu plus présente. Elle était insistante lorsqu’elle donnait des coups sur sa porte, et elle est quand même rassurée de voir Sean ouvrir la porte au bout d’un moment. Il ne comprend pas forcément pourquoi elle agit ainsi, lui disant qu’il se préparait pour aller au festival, profiter de toutes ses festivités concernant la fête nationale. Sean lui demande ce qui se passe, et la rousse n’a même pas le temps de lui expliquer la situation que sa poche des eaux se rompait. Surpris, la remarque de son ex-mari l’a fit légèrement sourire. « Non, non. J’avais envie de te faire une blague en simulant une perte des eaux. » Au moins, elle garde son humour et sa bonne humeur. « Crois-moi, j’étais tout autant surprise à l’arrivée des premières contractions. » Bébé a un peu plus de deux semaines d’avance, ce n’est trois fois rien et ça arrive tellement souvent. Il existe encore des grossesses qui arrivent à terme, où l’accouchement est déclenché par le personnel hospitalier. Au moins, ça ne sera pas son cas. Sean prend sa veste et récupère le sac de naissance que portait Avery, en lui disant qu’il l’emmenait tout de suite à l’hôpital. Elle lui adresse un simple sourire, et le suit sur le parking de l’immeuble pour monter dans sa voiture, direction l’hôpital de Wellington. Son lieu de travail. Le trajet semble tellement plus long qu’habituellement. Peut-être parce qu’elle a tellement hâte de rencontrer sa fille. Avery, elle soupire. Des soupirs parce que la voiture que roule Sean n’avance pas à cause de toutes ses personnes qui vont pouvoir profiter de la fête nationale. « Il a fallu qu’elle décide de pointer le bout de son nez pour la Waitangi Day… » Elle tente de garder son calme, de ne pas paniquer alors qu’au fond d’elle, Avery est une véritable boule de nerf et de stress. Son anxiété est à un point tellement élevé qu’elle se demande comment Sean fait pour ne pas le remarquer. « Tu peux pas klaxonner ou autre, pour qu’on nous laisse passer ? J’ai pas vraiment envie d’accoucher dans ta voiture. Et j’pense que toi non plus… » Une belle voiture comme celle-ci, elle n’a pas envie de l’abimer, c’est certain. Sean ne perd pas de temps et sort un gyrophare de sa boite à gants. Idée très ingénieuse. « T’as l’droit de t’en servir pour des besoins personnels ? » Bon, là, c’est un cas un peu particulier tout de même, et elle apprécie le geste. Il est attentionné envers elle, et la rousse, elle apprécie ce geste. Elle a l’impression de le revoir, au début de leur relation. Non. Il ne faut pas qu’elle retombe là-dedans. Elle secoue la tête, tentant de penser à autre chose quand une nouvelle contraction arrive, et la douleur s’intensifie. Sean lui conseille de souffler, et sa remarque suivante la fit sourire. « Oui, on est censé faire la respiration du petit chien, mais franchement, ça m’aide pas. » Fort heureusement, le coup du gyrophare semblait plutôt bien fonctionner car en quelques minutes, ils arrivèrent à l’hôpital. Sean se gare devant, et fait le tour de la voiture pour aider Avery à sortir du véhicule, l’aidant à marcher en la laissant s’appuyer contre lui. Une fois dans le bâtiment, il se permet de la laisser quelques instants, pour l’admission de son ex-femme, sur le point d’accoucher. Une sage-femme vient chercher Avery pour procéder à l’examen pour savoir à quel stade elle est rendue, pour savoir si on peut l’amener tout de suite en salle d’accouchement ou si on doit encore attendre un peu plus. L’examen ne dure pas longtemps, et Avery est installée dans une chambre, pour attendre que tout soit bon pour la naissance de sa fille, de leur fille. La sage-femme expliquait que le col de l’utérus n’était pas encore assez dilaté, qu’il allait falloir patienter. Elle l’expliquait plutôt à Sean, puisque la rousse est au courant, par le biais de son travail. La sage-femme quitte ensuite la pièce, après avoir dit qu’elle reviendrait pour contrôler d’ici une heure, laissant l’ex-couple seul dans la chambre. « J’suis désolée. T’avais surement d’autres projets, bien plus intéressant que d’attendre des heures que bébé arrive… » Oui, parce que pour un premier enfant, la dilatation du col peut durer un certain temps.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Dim 14 Avr - 15:39
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Comment ne pas paniquer dans une telle situation? Dans l’urgence d’arriver à l’hôpital pour ne pas accoucher n’importe où et n’importe comment, au risque de rencontrer des problèmes durant l’accouchement. A l’inverse, Avery semblait si calme. Côtoyer et suivre des femmes enceintes de par son travail en étaient pour quelque chose surement. Justement, rester calme et garder le contrôle de soi étaient monnaie courante dans mon travail en tant qu’agent de police à l’époque. Au final, une faille s’était montrée dans une circonstance comme celle-là. Alors, j’essayais tant bien que mal de paraitre serein pour éviter de transmettre mon anxiété à Avery. A moins d’être aussi dans le même cas, mais celle-ci gérait mieux ses émotions. Bref, je ne m’interrogeais pas plus que ça essayant de me concentrer sur la route pour ne pas aller dans le décor. Même si je ne souhaitais pas élever cet enfant, je ne pouvais pas ignorer Avery alors que le bébé s’était décidé à pointer le bout de son nez, surtout après tout ce dont nous avions partagés, une relation de plus de dix années et un mariage. Par chance, je me trouvais à mon appartement à ce moment-là. Quelques minutes après, celle-ci aurait trouvé porte close et se serait surement débrouillée toute seule pour se rendre à l’hôpital de Wellington. A l’ordinaire, il ne fallait que trente minutes pour arriver en ville d’ailleurs, mais en ce jour, avec la fête nationale, la route était paralysée avec les voitures. Nous nous retrouvions vite à l’arrêt, la voiture coincée dans les embouteillages, de quoi nous angoisser encore plus. « Il a fallu qu’elle décide de pointer le bout de son nez pour la Waitangi Day… Tu peux pas klaxonner ou autre, pour qu’on nous laisse passer ? J’ai pas vraiment envie d’accoucher dans ta voiture. Et j’pense que toi non plus… » Forcément, il était impensable qu’Avery accouche dans la voiture ou même dans la rue. Je ne m’inquiétais nullement pour l’intérieur de ma voiture de luxe, mais du risque sanitaire pour Avery en accouchant dans cet endroit. Après avoir pris un court instant de réflexion, il n’y avait qu’une solution pour pouvoir nous sortir de là et reprendre notre chemin jusqu’à l’hôpital sans contrainte : le gyrophare. Il me servait en cas d’urgence pendant le travail. Certes, je ne travaillais pas à ce moment là, mais l’urgence était bien là. Ni une ni deux, je m’en emparais dans la boite à gants et l’installais sur le toit du véhicule pour mieux le faire voir. Très vite, telle la traversé de la mer de moïse, les voitures nous frayaient un passage et nous pouvions reprendre notre chemin. « T’as l’droit de t’en servir pour des besoins personnels ? » Bien sur, la réponse était déjà toute trouvée. « Nan, mais c’est une urgence tout de même. » confiais-je en toute honnêteté. Peu importe ce dont il me tomberait dessus, je préférais prendre le risque de prendre un avertissement au travail ou pire plutôt que d’imaginer Avery accouchait en dehors de l’hôpital sans le personnel et le matériel nécessaire pour pouvoir accoucher sereinement. Cependant, je ne m’inquiétais pas plus que ça des conséquences, car il n’était pas dans mes habitudes de me servir du gyrophare. D’autant que la majorité de mon temps était consacré à la paperasse dans mon bureau. Voyant Avery entrain de subir ce qui m’avait tout l’air des contractions, je lui conseillais de souffler pour l’avoir déjà remarqué dans les films. « Oui, on est censé faire la respiration du petit chien, mais franchement, ça m’aide pas. » Ca ne fonctionnait pas avec elle, donc. Pour être un homme, je ne me doutais pas une seule seconde de la douleur qu’elle devait supporter avant de pouvoir accoucher, mais essayais de lui apporter mon aide du mieux que je pouvais. Heureusement, nous étions enfin arrivés à l’hôpital. Stationné sur le parking, je me dépêchais de sortir de la voiture afin de pouvoir l’aider et l’amener dans le service pédiatrique. Malgré notre arrivée dans ce lieu où elle pouvait accoucher en toute sécurité, mon anxiété ne voulait pas redescendre. D’ailleurs, le personnel du service était en première loge pour s’en rendre compte. Une d’entre elle se décidait à me prendre à part pour essayer de me calmer tout en m’expliquant le déroulement d’un accouchement pendant qu’Avery se faisait examiner. A mon étonnement, celle-ci avait réussi sans difficulté. Peut-être l’habitude de gérer des pères dépassés par l’accouchement. Après ça, je rejoignais Avery installée dans une chambre où elle n’attendait plus qu’à mettre au monde sa fille. Auprès d’elle, assis sur une chaise, je me mettais à jouer avec mes doigts pour occuper le temps. Ne souhaitant pas élever cet enfant, j’aurais très bien pu partir et reprendre mes activités, mais je ne souhaitais pas la lâcher après avoir parcouru la moitié du chemin dans ce processus. De plus, j’étais curieux de découvrir la bouille de cet enfant, finalement. « J’suis désolée. T’avais surement d’autres projets, bien plus intéressant que d’attendre des heures que bébé arrive… » A la suite de ses propos, je me demandais si j’allais tenir tout ce temps sachant très bien mon impatience. Néanmoins, je décidais de prendre le risque d’attendre des heures la naissance de cet enfant. « Rien de bien important, t’inquiète pas. Après ça serait bien qu’elle se décide à sortir rapidement pour que je puisse faire un tour au festival. » Pendant quelques secondes, j’essayais de me montrer sérieux avant d’avoir un sourire au coin de mes lèvres. « Je plaisante ! Je resterai là tant que tu veux, je te dois au moins ça. » lui partageais-je en me remémorant le rôle que je m’étais fixé dés le départ, c'est-à-dire loin de cet enfant car je n’étais pas en mesure de l’assumer. De toute manière, je ne doutais pas le moins du monde qu’elle arriverait à élever cet enfant et encore moins à lui donner tout l’amour dont il aurait besoin. Dans l’attente, mon esprit commençait à se questionner sur ma progéniture. Autant la partager à Avery pour mieux faire passer le temps, d’après moi. « Sinon, t’as déjà pensé à son prénom ? A comment tu vas l’appeler ? » A peine avoir posé la question, une autre question, plus pertinente, suivait. « D’ailleurs … tes parents en pensent quoi de cet enfant ? Sachant qu’il vient de moi et qu’on est divorcé maintenant. » lui demandais-je bien curieux de connaitre la réponse. « Même si j’ai déjà ma petite idée sur la réponse. » En effet, dés le début de notre relation, ses parents ne me portaient pas dans leurs cœurs. Ils ne devaient pas en penser moins sur ma progéniture, d’autant plus des conditions particulières dans lesquelles elle avait été conçue.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Sam 11 Mai - 15:42
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Même si c’est assez délicat entre Sean et elle, Avery est contente de voir qu’elle peut compter sur son ex-mari. Lui qui ne voulait pas entendre parler de ce bébé, il a clairement enfreint la loi pour elle, en posant ce gyrophare sur sa voiture afin d’éviter la foule pour arriver le plus vite possible à l’hôpital de Wellington pour que la rousse puisse donner naissance à leur enfant. Malgré les contractions, ils avaient tout de même un peu de temps. Le col de l’utérus n’est pas assez ouvert, et le bébé ne peut donc pas passer pour l’instant, même si la future maman se languit de voir le visage de sa fille. Avery est installée dans une chambre, en attendant que tout soit bon pour accoucher. Elle s’excuse auprès de Sean, lui disant qu’il avait surement d’autres projets plus intéressant que d’attendre l’arrivée de ce bébé. Très sérieux, il lui dit qu’il aimerait quand même que leur fille se pointe rapidement pour aller faire un tour au festival. Ah. Aïe. Au moins, c’est dit. Elle le pensait sérieux, mais Sean se met à sourire en coin des lèvres, alors elle se doute de quelque chose, avant qu’il ne lui dise que c’était pour plaisanter et qu’il resterait auprès d’elle autant qu’elle le souhaite. « Ça peut durer un certain temps, tu sais. » Elle ne veut pas lui faire peur mais il est vrai que parfois, un premier accouchement est plus long qu’un second. « On peut attendre dans cette chambre pendant plusieurs heures avant d’être admis en salle d’accouchement. » Un peu comme si elle cherchait à lui dire que si Sean avait envie ou besoin d’aller faire un tour, elle ne lui en voudrait pas. La rousse serait même prête à lui conseiller d’aller faire un tour, à l’extérieur, et qu’elle lui donnera des nouvelles de l’avancement de l’accouchement par message. Même si Avery apprécie la présence de son ex-mari, elle sait que les premiers mois de cette grossesse ont été difficiles pour le futur père. Il n’a pas voulu faire partie de cette aventure. Pas au début, puisqu’après c’était un peu mieux. Mais la jeune femme était au courant. Sean lui a tout le temps dit qu’il ne voulait pas d’enfants, et elle lui a clairement avouée qu’elle est prête à élever ce bébé toute seule, sans son aide. Il s’est néanmoins intéressé à elle, et à leur bébé. Un instant, Avery s’était mise en tête que Sean pourrait changer d’avis, qu’il serait le père de ce bébé, de leur fille. Peut-être son côté un peu fleur bleue qui ressortait et qu’il aurait aimé que le couple se reforme et élève ensemble ce petit bout d’eux deux. La rousse a vite retirée cette image de sa tête, ne voulant pas se donner de fausses idées, de faux espoirs. Le couple n’est plus ensemble depuis plusieurs mois, et c’est peut-être mieux ainsi. « Si toutefois, t’as faim ou soif, va au bout du couloir à droite et demande Laura en lui disant que tu viens de ma part, elle pourra te donner un truc de la réserve, ça évite de se taper les distributeurs automatiques qui sont pas terribles. » Comme quoi, c’est parfois pratique de travailler à l’hôpital, on connait les bonnes combines pour manger quelque chose d’un peu plus passable que ce que les distributeurs peuvent offrir comme service de nourriture. Ils attendent. Les secondes lui paraissent des minutes, et les minutes lui semble être des heures. C’est long, surtout quand elle a des contractions qui lui prennent, et qu’elle ne peut rien y faire. Pour occuper le temps, Sean lui pose quelques questions, notamment sur le prénom de ce bébé. Un sourire se dessine sur le visage de la rousse, et avant même qu’elle n’ait le temps de lui répondre, Sean enchaine avec une autre question, concernant les parents de son ex-femme. Le sourire disparait instantanément. Elle soupire, un instant, avant de retrouver son sourire, pour ne pas montrer qu’elle est affectée. C’est Avery. Elle veut se montrer forte, même quand ce n’est pas forcément le cas. « C’est pas évident. J’ai dû avoir une idée de prénom différente toutes les semaines. » Et il sait qu’Avery peut se montrer très indécise parfois. Il a tout de même vécu avec elle pendant plusieurs années, donc il l’a connait assez bien. Et puis, c’est quand même dur de trouver un prénom, seule. « J’avais limité mon choix à trois prénoms, parce que sinon c’était trop galère pour s’arrêter sur un seul prénom. J’avais tout le temps d’autres idées, que ce soit dans les stupides bouquins de grossesse ou même rien qu’en entendant un parent appelé son enfant dans la rue. » Elle parle beaucoup, non ? « Enfin bon, tout ça pour dire que le prénom est choisi depuis un mois, maintenant. Ce sera Camryn. » Elle a flashé sur ce prénom. « C’est peu commun, et il m’a beaucoup plu. » Un sourire niais sur les lèvres, Avery aimerait que son accouchement avance plus vite, pour pouvoir tenir sa fille dans ses bras. « Camryn Valentyne, ça sonne bien, non ? » C’est la première fois qu’elle disait le prénom de sa fille à quelqu’un, et c’est plaisant de voir qu’il s’agit de Sean. « Ou elle pourra porter ton nom, si tu le souhaites. » Avery pose son regard sur Sean pendant un instant. C’est vrai qu’il lui avait dit ne pas vouloir avoir à gérer cet enfant, mais peut-être qu’il voudrait qu’elle porte son patronyme. Après tout, elle reste sa fille, qu’il le veuille ou non. « J’te force en rien, sache-le. Mais c’est simplement que si tu le souhaites, tu pourras la reconnaitre. » C’est un peu comme si elle lui donnait sa bénédiction. Le choix reste à Sean. « Et pour ce qui concerne mes parents, disons simplement qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire… » C’est vrai que ses parents n’ont jamais apprécié Sean. Il ne méritait pas leur fille, c’est ce qu’ils disaient souvent. A force de les entendre parler sur Sean, elle en a eu marre. Cette petite n’aura surement pas de père, mais elle risque de ne pas avoir de grands-parents maternels non plus.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Jeu 23 Mai - 18:27
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Devenir père. Dés le début, j’étais catégorique à ce sujet avec Avery. Avant de m’engager avec elle, je préférais lui expliquer ma vision de la chose plutôt que de la faire espérer de devenir mère un jour. Ça c’était sans compter sur le destin. Celui-ci s’était bien moqué de moi puisqu’elle s’était retrouvée enceinte, plusieurs années après et dans une situation particulière. Dans la plupart des cas, un enfant naît de l’amour de ses parents avant d’être choyé par eux. A l’inverse, cet enfant allait naître à la suite d’un accident alors que nous venions officiellement de mettre un terme à notre relation avec un divorce. Pour ne pas arranger ça, je ne souhaitais pas l’élever pour diverses raisons. Malgré les années passées, mon avis était toujours le même sur le fait de devenir père. Je ne doutais nullement qu’Avery arriverait à se débrouiller seule en lui apportant tout l’amour et l’éducation nécessaire pour avoir tant désiré cet enfant. Cependant, quelques mois avant ce jour fatidique, je m’étais décidé tout bien considéré à lui apporter mon soutien en lui offrant une chambre complète pour ce futur enfant. De quoi commencer à m’intéresser à cet enfant alors qu’avant ça, je ne souhaitais pas en entendre parler. Là aussi, je m’impliquais dans cette grossesse, sans m’en rendre compte, en l’emmenant en urgence à l’hôpital pour qu’elle puisse accoucher en toute sécurité. Plus étonnant encore, je n’hésitais pas à rester auprès d’elle jusqu’à l’arrivée du bébé, si jamais celle-ci avait besoin de quelque chose. Après ça, j’allais surement reprendre mon quotidien, peut-être même aller au festival du waitangi day comme il était prévu à l’origine avant de voir débarquer Avery à mon appartement et perdre les eaux sur mon paillasson. Pour ça, il fallait espérer que cette naissance allait bientôt arriver. « Ça peut durer un certain temps, tu sais. On peut attendre dans cette chambre pendant plusieurs heures avant d’être admis en salle d’accouchement. » Par ses propos, l’idée de faire un tour à l’événement s’était dissipé de mon esprit. Dommage. Je n’en voulais pas à Avery bien sûr, car celle-ci ne pouvait pas programmer l’arrivée de son bébé en dépit de son savoir-faire dans ce domaine. « Faut que je m’occupe alors, je ne vais pas tenir en place. » faisais-je en réflexion sur les heures d’attente à venir, même si Avery me connaissait assez pour s’en douter déjà en ayant partagé ma vie pendant plus de dix années. « Si toutefois, t’as faim ou soif, va au bout du couloir à droite et demande Laura en lui disant que tu viens de ma part, elle pourra te donner un truc de la réserve, ça évite de se taper les distributeurs automatiques qui sont pas terribles. » Cette remarque n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Néanmoins, au vue de l’endroit, il n’y avait surement pas ce dont je pouvais désirer, à savoir de la malbouffe et des sucreries, d’où pourquoi mon enthousiasme s’était envolé après réflexion. « Y a des hamburgers dans la réserve ? Parce que sinon les barres chocolatées et les bonbons du distributeur ça me convient très bien. » Rien que d’y penser, ceci me donnait l’eau à la bouche. Je m’efforçais de ne plus y penser pour essayer de trouver un moyen pour occuper le temps avec Avery, au risque qu’elle s’ennuie jusqu'au moment où le bébé allait pointer le bout de son nez. Alors, je réfléchissais à trouver un sujet de conversation. Très vite, ma curiosité me faisait interroger sur le prénom de l’enfant. A la suite, une autre interrogation venait, cette fois sur les parents d’Avery. Je ne perdais pas de temps à partager mes pensées à la concernée. « C’est pas évident. J’ai dû avoir une idée de prénom différente toutes les semaines. J’avais limité mon choix à trois prénoms, parce que sinon c’était trop galère pour s’arrêter sur un seul prénom. J’avais tout le temps d’autres idées, que ce soit dans les stupides bouquins de grossesse ou même rien qu’en entendant un parent appelé son enfant dans la rue. Enfin bon, tout ça pour dire que le prénom est choisi depuis un mois, maintenant. Ce sera Camryn. C’est peu commun, et il m’a beaucoup plu. Camryn Valentyne, ça sonne bien, non ? » Tout ça pour me faire comprendre que le choix du prénom n’avait pas été si simple à trouver. D’ailleurs, toute cette explication me faisait sourire. Heureusement, elle s’était décidée sur un prénom. « Camryn ? » pensais-je à haute voix en commençant à m’imaginer la tête qu’elle pourrait avoir avec ce prénom avant de reprendre mes esprits. Certes, le prénom était peu commun. Je partageais mon avis sur le prénom à Avery : « J’aime bien. » Dans l’exaltation de m’avoir dévoilé le prénom, celle-ci me faisait part d’une proposition à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde. « Ou elle pourra porter ton nom, si tu le souhaites. J’te force en rien, sache-le. Mais c’est simplement que si tu le souhaites, tu pourras la reconnaitre. » Cela me touchait quelque peu, bien qu’elle connaissait déjà ma réponse. Celle-ci devait sans doute espérer au fond d’elle que je finisse par reconnaitre cet enfant, peut-être même l’élever. Il fallait lui expliquer que mon opinion n’avait nullement changé. « Je … Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, car elle risque de s’interroger plus tard quand elle se rendra compte que son nom n’est pas le même que le tien ... » Forcément, j’étais quelque peu embarrassé après son initiative. Cette fois-ci, j’avais réfléchi à mes mots pour ne pas être abrupte comme à l’ordinaire. Par chance, pour ne pas me rendre plus mal à l’aise, Avery en venait à ses parents concernant leur avis sur l’enfant sachant très bien qu’ils ne m’ont jamais apprécié. De plus, sa conception n’avait rien de banal et le fait d’être renié par un de ses parents n’était guère mieux. Tout le nécessaire pour qu’ils puissent avoir un préjugé contre l’enfant avant même sa naissance. « Et pour ce qui concerne mes parents, disons simplement qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire… » Ceci me faisait comprendre qu’elle ne leur avait surement pas touché un mot sur cette grossesse. Selon moi, elle avait bien fait pour éviter les histoires entre elle et ses parents. « C’est peut-être mieux comme ça surtout si tes parents projettent l’image qu’ils ont de moi sur elle. » D’un côté, en réfléchissant bien, j’appréhendais que cet enfant n’ait pas de grands-parents, paternels comme maternels, en plus de n’avoir aucun père. De quoi me faire culpabiliser. J’essayais de ne rien laisser paraitre à Avery. Pour penser à autre chose, je me décidais à aller grignoter quelques sucreries au distributeur. « Je vais au distributeur me prendre quelques trucs. Tu veux quelque chose ? » Après avoir eu sa réponse, je laissais donc Avery seule dans la chambre et me rendais à la machine la plus proche en fouillant dans mon portefeuille la monnaie disponible. Plusieurs choix étaient présentés, du sucré en passant par le salé. Me remémorant les dires d’Avery sur les heures à passer avant la naissance du bébé, je n’hésitais donc pas à m’installer sur un banc pour manger les sucreries que je venais d’acheter. Je ne m’étais pas privé, pour tout dire. A quelques mètres de la chambre d’Avery, je pouvais voir ce dont il se passait dans le couloir du service. Justement, entrain d’avaler un snikers, le personnel s’agitait dans le couloir. Je ne m’en intéressais pas plus que ça avant de comprendre que leurs allées et venues allaient en direction de la chambre d’Avery. De manière inévitable, je ne perdais pas de temps à gober le reste de ma barre chocolatée et me précipitais vers la salle où se trouvait Avery entrain d’accoucher, surement. Brusquement, sa porte s’ouvrait et laissait entrevoir ma tête. « T’es entrain d’accoucher là ?! » lui demandais-je toutefois, avec un air interrogé, afin de ne pas paniquer pour rien, comme j’avais pu faire avant ça.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Jeu 13 Juin - 23:05
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Pour certains, cet enfant doit être désiré de la part de ses deux parents, alors qu’en réalité, la situation est bien plus compliquée. En général, Avery a le droit à des regards étranges, quand elle explique que ce bébé a été conçu alors que le couple venait de mettre un terme à leur relation, du moins officiellement puisque les papiers du divorce venaient d’être signés. Un dernier verre dans leur ancien appartement pour se rappeler le bon vieux temps, et tout est chamboulé. Elle se retrouve enceinte, une seconde fois de l’homme qu’elle aime. Bien entendu, cette fois, Avery est bien décidée à ne pas interrompre sa grossesse. Ce petit bébé, elle l’aimait dès l’instant où elle a su qu’elle était enceinte. Elle savait que ce serait pas évident de la part de Sean, d’accepter la chose… Mais elle ne lui laisse pas vraiment le choix, en réalité. Il allait devoir faire avec, qu’importe son avis. Même si cela viendrait affecter leur relation. Le début était chaotique. Mais finalement, son ex-mari a voulu s’investir. Du moins, financièrement. C’était un bon début. Avery n’en attendait pas tant. Elle s’est quand même faite à l’idée qu’elle élèverait ce bébé, toute seule. Et elle n’en veut absolument pas à Sean. Ce bébé, elle lui impose un peu, alors elle ne peut rien lui reprocher. S’il le souhaite, il sera présent dans sa vie. S’il ne veut pas en entendre parler, elle respectera son choix. En attendant, le moment de l’accouchement est venu. En sachant qu’il s’agit d’un premier enfant, cela peut durer quelques temps, des heures. Elle espère tout de même que sa fille pointera le bout de son nez assez rapidement car elle a vraiment hâte de la rencontrer. Sean lui affirme qu’il devait trouver une occupation, car il n’arrivait surement pas à tenir en place. La rousse esquisse un mince sourire. « Je ne te force pas à rester, tu sais. » Sean doit bien en avoir conscience, et elle apprécie le fait qu’il reste auprès d’elle. Ce n’est pas parce qu’ils sont séparés qu’ils doivent faire comme si l’autre n’existait plus. Certes, ses sentiments pour Sean sont encore bien présents, et il restera à jamais une personne importante pour elle, mais il n’est pas obligé de rester à ses côtés alors que les heures défilent en attendant la naissance de leur fille, de sa fille. Toutefois, pour l’occuper, elle lui parle de la nourriture présente dans la réserve, au cas où il aurait faim. Elle le connait assez pour savoir qu’on peut l’amadouer en lui parlant de nourriture. Son estomac peut être très important pour son ex-mari. Sa réponse l’a fit légèrement rire. « Peut-être pas des hamburgers, mais on a pas mal de gâteaux et de confiseries, oui. » Avery avait pris l’habitude de se contenter de ce que les distributeurs peuvent lui offrir, par manque de temps. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne profite pas de la réserve, parfois. Pour occuper le temps, Sean semble s’intéresser de nouveau à ce bébé, lui demandant si elle avait une idée de prénom. Fort heureusement, elle a eu plusieurs mois pour y songer. Elle se met à parler, encore et encore. Il devrait être au courant, Sean, que quand elle parle d’un point qui l’intéresse réellement, la rousse peut être un vrai moulin à paroles. Même si Sean ne veut pas faire partie de la vie de ce bébé, elle espère tout de même qu’il appréciera le prénom qu’Avery a choisi. Camryn. Elle attend sa réaction, son avis, et un sourire se dessine sur ses lèvres quand il lui dit qu’il aime bien. « Vraiment ? » C’est prévu que cet enfant porte son nom de famille, celui de ses parents, celui qu’elle a repris après son divorce. Mais Avery lui propose tout de même que ce bébé porte le sien. Cela voudra donc dire qu’il devra reconnaitre sa fille, mais elle lui précise qu’elle ne le force en rien. La rousse écoute sa réponse, et elle hausse les épaules. « De nombreux couples se séparent, après la naissance de leurs enfants. C’est de plus en plus courant. » Donc ce n’est pas choquant de porter un nom différent. « Et puis, tu sais, même si elle porte mon nom, elle se posera tout de même des questions par rapport à l’absence de son père… » Elle se doutait tout de même de sa réponse, que ce serait surement un non, mais elle préférait tout de même lui demander. Au moins, elle lui aura proposé l’idée. Pour détendre un peu l’atmosphère, Sean lui pose une question sur ses parents, et Avery reste assez flou, comme quoi ils n’ont pas eu leur mot à dire. « A vrai dire… » Elle hésite un instant, avant de reprendre la parole. « On ne se parle plus, avec mes parents. Ils n’ont pas accepté l’idée que j’ai cet enfant seule, même si j’me doute qu’il n’aurait pas accepté qu’on en ait un ensemble, en fait. Alors j’ai préféré couper les ponts avec eux. » Sa voix se brise légèrement, très affectée par cette situation avec ses parents. C’est important pour Avery, de les avoir auprès d’elle dans un moment pareil, mais elle va devoir se faire à l’idée qu’ils ne seront pas présents pour la naissance de leur petite-fille. Sean doit surement comprendre que c’est un point délicat pour elle, alors il lui dit qu’il va faire un tour, voir ce que le distributeur peut lui proposer comme nourriture, en lui demandant si elle souhaite quelque chose. Elle se contente d’un signe de tête, pour simple réponse négative. Il s’en va de la chambre, laissant Avery seule avec ses contractions qui sont de plus en plus rapprochées. Au bout de quelques minutes, elle bipe une infirmière afin qu’elle vienne contrôler l’état d’avancement de l’accouchement. Feu vert. La petite Camryn est en place, et elle est bien prête à sortir. Bonne nouvelle ! On l’emmène en salle d’accouchement, et elle peut apercevoir la tête de son ex-mari qui lui demande si elle était en train d’accoucher. « Non, bien sûr que non. On prévoit d’faire une partie de scrabble avec la sage-femme. » Elle esquisse un mince sourire. « Bien sûr que j’suis en train d’accoucher, tu crois que j’fais quoi d’autre ? » Son caractère est un peu changeant, mais on le dit souvent à propos des femmes en train de donner naissance à leur enfant. Elles sont un peu plus sur les nerfs, et elles sont moins polies qu’habituellement. La sage-femme attends une nouvelle contraction pour lui dire de commencer à pousser, et propose à Sean de venir auprès d’elle pour la soutenir. L’attente fut longue, mais l’accouchement fut plus rapide. Au bout de quelques minutes, on vient déposer le bébé dans les bras de sa mère. « Elle est tellement belle, et si petite. » Les larmes aux yeux, elle ne pensait pas ressentir tellement de sentiments en l’espace de quelques instants. Elle peut désormais serrer sa fille dans ses bras, un sentiment qu’elle rêvait de connaitre depuis des années, et elle peut enfin le réaliser. « Merci. » Même si c’est compliqué entre eux et qu’ils ne sont plus ensemble, c’est tout de même grâce à Sean que le bébé est là, alors elle se doit de le remercier. On vient ensuite à lui demander comment cette petite va-t-elle s’appeler. Son regard se porte sur Sean, en souriant avant de reporter son attention sur la sage-femme. « Camryn. Elle s’appelle Camryn. »
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Dim 16 Juin - 20:16
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A notre époque, être une famille monoparentale est presque devenu ordinaire. Que ce soit une mère ou un père avec son enfant. Avery allait devoir élever seule le sien, celle-ci s’y était faite à l’idée dés le début car elle connaissait déjà mon opinion sur le sujet. Devenir père n’était pas dans mon optique. Ce ne l’avait jamais été, en réalité. Peu importe, Avery ne m’avait nullement laissé le choix. Elle désirait cet enfant et elle l'aurait. Ce n’était pas pour autant que mon avis allait changer. Pourtant, avec le temps, je m’étais intéressé peu à peu à sa grossesse alors que je ne voulais pas en entendre parler au commencement. Cependant, mon avis restait encore le même. Malgré ça, Avery me proposait tout de même que ce bébé porte mon nom de famille. Ça me paraissait inconcevable. A quoi bon lui faire porter mon nom si je n’étais pas capable de l’élever, si je ne souhaitais pas faire parti de la vie de ce bébé. Alors, j’essayais de lui expliquer que c’était une mauvaise idée. « De nombreux couples se séparent, après la naissance de leurs enfants. C’est de plus en plus courant. » De par sa réponse, il fallait que je sois plus précis dans mon explication. « Si ce n’était que ça le problème ... » Avery ne me laissait pas le temps d’argumenter puisqu’elle rétorquait : « Et puis, tu sais, même si elle porte mon nom, elle se posera tout de même des questions par rapport à l’absence de son père… » Ainsi, je comprenais qu’elle avait cerné le réel problème. Au moins, je n’avais pas eu besoin de me justifier. « Avec ton nom, tu pourras lui raconter tout ce dont tu veux sur son père alors qu’avec le mien, elle pourra mettre un visage sur le sale type qui n’a pas voulu d’elle. C’est mieux qu’elle porte le tien, vraiment. » Après ça, je préférais changer de sujet en la questionnant sur ses parents. Pour tout dire, j’étais curieux de savoir ce qu’ils pensaient de cet enfant notamment de sa conception. Il fallait encore qu’Avery leur en ait touché un mot. Avec sa réponse, j’en concluais donc qu’ils n’étaient pas au courant. Toutefois, Avery allait m’apporter plus d’explications. « A vrai dire… On ne se parle plus, avec mes parents. Ils n’ont pas accepté l’idée que j’ai cet enfant seule, même si j’me doute qu’il n’aurait pas accepté qu’on en ait un ensemble, en fait. Alors j’ai préféré couper les ponts avec eux. » Au final, je m’étais trompé. Avery ne parlait plus à ses parents du fait qu’ils n’avaient pas accepté notre situation particulière. Même si je m’étais décidé à élever cet enfant avec Avery, ils ne l’auraient surement pas accepté. Dans l’intonation de sa voix, je pouvais entendre qu’elle était affectée par cette position. Alors, j’essayais de la rassurer. « Peut-être qu’avec le temps, ça ira mieux. » Du moins, il fallait l’espérer pour éviter de souffrir davantage du manque de ses parents. De même pour l’enfant, puisque les grands-parents sont importants dans la vie d’un enfant. Pour ne pas la déranger plus longtemps avec ses parents, je décidais d’aller au distributeur me prendre quelques sucreries. Ça me permettait également de me dégourdir les jambes, ne sachant pas pour combien de temps nous allions être là. Plusieurs minutes s’étaient écoulées avant d’apercevoir le personnel s’agitait en direction de la chambre où Avery était. Forcément, je m’empressais de rejoindre la chambre pour aller voir ce qui se passait. A mon entrée, plusieurs personnes étaient regroupées autour d’Avery. Sans réfléchir, je demandais à mon ex-femme si elle était entrain d’accoucher. « Non, bien sûr que non. On prévoit d’faire une partie de scrabble avec la sage-femme. Bien sûr que j’suis en train d’accoucher, tu crois que j’fais quoi d’autre ? » Bien sur, je me doutais qu’elle se moquait de moi, mais son mince sourire me le faisait savoir malgré ses contractions. Certes, ma question était stupide, mais je préférais lui demander pour être certain de ne pas m’emballer pour rien. « Oh ! » m’exclamais-je afin de lui faire comprendre que l’information était arrivée jusqu’à mon cerveau. Puis je me m’empressais d’être auprès d’elle pour lui demander : « Tu as besoin de quelque chose ? » Par instinct, je lui tendais ma main en signe de soutien pendant ce moment où elle risquait de déguster pour mettre au monde son nouveau-né. Cela pouvait aussi lui permettre de se défouler en me tordant la main. Pour ça, l’idée ne m’avait nullement traversé l’esprit. Après tout ce temps d’attente, le moment fatidique était enfin arrivé. Alors qu’elle essayait de mettre au monde son enfant, je faisais mon possible pour garder mon calme alors que je voyais Avery avoir mal. Cela me touchait de la avoir dans ses circonstances. A mon étonnement, l’accouchement s’était passé très vite. Pour la première fois, tout comme Avery, je découvrais ce qui était mon enfant, ma chair et mon sang. A l’inverse de sa mère, je ne regardais pas mon enfant avec autant d’intensité. « Elle est tellement belle, et si petite. » Pour être honnête, je voyais là un bébé avec la peau toute fripée. Rien de beau, selon moi. Avery faisait sans doute référence au fait que cet enfant était tout ce dont elle désirait depuis tant de temps d’où sa beauté. Dans tous les cas, ce bébé était en bonne santé, c’était le principal. « Félicitations, t’as fait un beau bébé ! » En effet, j’étais époustouflé par tout son travail fourni pour en être arrivé là. Je ne pouvais pas comprendre de ce qu’elle avait pu endurer, mais avec ses grimaces et soupirs de douleur lors de ses contractions, je pouvais m’en douter. De son côté, Avery était obnubilée par cette petite chose. Rien n’avait l’air de la faire sortir de sa distraction. « Merci. » A ce moment là, en me remerciant, je pouvais ressentir à travers son regard, avec ses yeux humides, toutes les émotions la traversant pour avoir accouché de sa fille. Ce bonheur de la découvrir enfin avait dépassé le mal qu'elle avait pu traverser avec ses contractions. Jamais je ne l’avais pas vu comme ça, c’était exceptionnel. « C’est toi qui a fait tout le boulot. » A la suite de cet événement, le personnel demandait le prénom du bébé. L’un comme l’autre, nous avions un regard vers l’autre. Après un sourire, dont je ne perdais pas de temps à lui retourner, Avery se décidait à donner le prénom. « Camryn. Elle s’appelle Camryn. » Après ça, les auxiliaires de puériculture n’hésitaient pas à s’occuper de l’enfant pour lui prendre ses mensurations et donner les premiers soins. Par curiosité, je m’approchais de la scène pour jeter un œil. Aussi, je veillais en quelque sorte sur le bébé, le temps que le reste du personnel prenne soin d’Avery de l’autre côté de la salle. Par habitude, surement, l’une des auxiliaires me proposait de faire un contact peau à peau avec le bébé en m’expliquant les bienfaits de ce procédé pour le nourrisson. « Je … » Par réflexe, je jetais un regard en direction d’Avery afin d’avoir son approbation, mais celle-ci était occupée de son côté. Sans réfléchir, je répondais alors à l’auxiliaire : « Pourquoi pas. » Ainsi, je m’installais dans un fauteuil et me retrouvais torse nu pour pouvoir créer ce contact. Forcément, ne pouvant pas me déplacer, je me décidais à découvrir sous toutes les coutures cet enfant. Peut-être était-ce sans doute ça, ou ce fameux contact de ma peau contre la sienne, ce petit être me touchait en plein cœur. « Je veux qu’elle porte mon nom. » En y réfléchissant, son innocence était aussi l’une des raisons de cette décision. A peine né, cet enfant ne méritait pas de connaitre le mal avec l’absence de son père, c’est-à-dire moi. De plus, Camryn ne ressemblait pas aux autres nourrissons. Déjà, parce qu’elle ne pleurait pas, elle était calme. « C’est décidé, je veux qu’elle fasse partie de ma vie et elle aura deux parents comme tous les autres enfants, elle mérite ça. » disais-je tout en l’admirant, paisible contre mon torse. Soudain, l’envie d’entreprendre avec elle, mon enfant, à mes côtés était là. Je n’hésitais pas à le partager à Avery. « Je vais lui aménager un petit espace rien que pour elle à mon appartement. Je ferai appel à une décoratrice d’intérieur sinon ça risque de partir dans tous les sens avec moi. Bien sûr, elle ne viendra que quand tu le souhaiteras, tu en as la garde exclusive. » C’était évident qu’Avery en est la garde exclusive. Celle-ci était la mieux placée pour élever notre enfant. Je me voyais mal l’éduquer, plutôt à la faire rire et jouer avec elle. Néanmoins, j’allais devoir apprendre les bons gestes et le comportement à avoir pour passer du temps avec Camryn. « Faut que je m’achète des livres, du genre : « comment devenir père. » Ça risque de m’être nécessaire ! Je vais faire un effort sur la lecture. » En effet, je n’ai aucune patience. Il faut aller au plus court avec moi et ne pas trop me faire réfléchir, surtout dans la lecture d’où pourquoi je prenais plaisir à lire une bande dessinée durant mon enfance. A la suite de cette pensée, j’en venais à ma sœur. Je m’en voulais quelque peu de lui avoir caché ça. « C’est ma sœur qui va être contente de savoir qu’elle est tata du jour au lendemain. » faisais-je en réflexion, avec ironie. Je l’imaginais déjà me réprimander de ne pas l’avoir tenu au courant de la grossesse d’Avery. A moins que la première concernée, Avery, l’avait déjà informé derrière mon dos. Difficile de cacher une grossesse, après tout.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#) Mar 18 Juin - 22:28
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Un nom de famille. Un patronyme. Cela peut signifier beaucoup pour certaines personnes. C’est vrai qu’elle avait proposée à Sean que leur fille porte son nom de famille, mais elle ne le forçait en rien. Alors, elle comprenait quand il lui avouait préférer que ça ne soit pas le cas. Peut-être parce que ce n’était pas une surprise pour la rousse, elle continuait tout de même de sourire malgré les contractions qui se firent de plus en plus présentes, plus intenses et par conséquent plus douloureuses. Si elle portait le nom de son père, leur fille viendra surement à poser des questions à sa mère sur son géniteur, parce qu’elle n’aura pas eu l’occasion de le connaitre. Sean ne désire pas forcément entrer dans la vie de sa fille, et Avery l’a acceptée. Comme elle le lui a dit plusieurs fois, c’est lui qui a le choix, qui a le dernier mot par rapport à la situation. Elle ne peut pas lui imposer plus que ce n’est le cas. Après tout, elle avait décidée elle seule de mener à terme cette grossesse. Face à sa remarque, elle vient poser sa main sur le bras de Sean, présent à ses côtés. « Arrête de te dénigrer, Sean. Même si tu ne veux pas de cet enfant, tu n’es pas un sale type. » Les sentiments sont encore présents, puisqu’elle ne peut pas oublier toutes ses années à ses côtés. Alors, Avery ne supporte pas qu’il puisse être péjoratif en parlant de lui. La situation est tout de même assez compliquée, et même s’il ne veut pas de cet enfant, elle n’ira pas le traiter de tous les noms. En attendant, elle hochait la tête, avant de lui répondre. « Soit. J’accepte ta décision, elle portera mon nom. » Même si la rousse reste persuadée qu’avec ou non le nom de Sean, sa fille finira par lui poser des questions sur lui. Vient ensuite la conversation sur ses parents, et elle finit par lui avouer qu’ils ne se parlaient plus, depuis l’annonce de cette grossesse. Il semble compatissant et il veut être rassurant, en lui disant que ça ira mieux, peut-être, avec le temps. Elle hausse les épaules, en soupirant. « On verra bien… » Sur ce point, en revanche, Avery n’est pas persuadée que la situation pourra s’arranger. Son père peut se montrer très têtu, et arrêté sur ses idées, mais elle, elle l’est encore plus que lui. Au moins, on sait de qui elle tient. C’est certain. Sa force de caractère lui vient de son père. Pour ne pas la rendre plus triste, parce qu’il a surement dû s’en rendre compte en l’entendant parler, Sean s’éclipse de la chambre pour aller chercher quelque chose à grignoter. Elle peut comprendre qu’il ne se sent peut-être pas à sa place, ici. Elle ne lui en veut pas. Et puis, c’est à ce moment que sa fille a décidée qu’il était temps pour elle de découvrir le monde. Ses contractions sont moins espacées, plus fortes. La sage-femme vient la voir, et lui dit que c’est le moment, qu’elle peut pousser pour expulser ce petit corps qui a cohabité avec elle durant ces derniers mois. Sean se précipite dans la chambre, lui demandant si elle était en train d’accoucher en ce moment. Ne perdant rien de son humour par rapport à la situation, Avery préfère s’amuser en lui disant qu’elle avait prévu une partie de scrabble. Sean lui demande si elle a besoin de quelque chose, en lui tendant sa main pour qu’elle puisse la serrer dans la sienne. « Reste auprès de moi. » C’est la seule chose qu’elle lui demande, en lui adressant un sourire avant que d’autres contractions n’arrivent, et qu’on lui demande une nouvelle fois de pousser. Plusieurs fois. Plusieurs minutes. Les larmes aux yeux, Avery faisait désormais la connaissance avec sa fille, quand on la lui tend dans les bras. Même s’il est présent, les remarques de Sean lui firent tout de même un léger pincement au cœur. Parce qu’il ne s’incluait pas dedans, en lui disant simplement qu’elle a fait un beau bébé, et qu’elle avait fait tout le boulot. Il ne faut tout de même pas oublier que ce bébé ne sera pas là sans lui. Mais la rousse ne préférait rien dire, posant de nouveau son regard sur sa fille. Demandant le prénom de ce petit bout, la sage-femme vient le noter sur son bracelet de naissance avant que les auxiliaires de puériculture viennent récupérer Camryn pour s’occuper d’elle, de vérifier que tout va bien suite à sa naissance. Pendant ce temps, des infirmières viennent s’occuper de la mère, vérifiant que tout se passe bien pour elle également. On ne contrôle pas que le bébé après un accouchement. La mère peut avoir des complications, mais ce n’est pas le cas pour Avery, qui est simplement fatiguée après avoir poussé tant de fois. Ce qui est tout de même normal. On lui expliquait les premiers soins qui allaient être donnés à sa fille, avant que les infirmières ne la laisse. Elle tourna la tête, cherchant sa fille du regard et ce qu’elle vit l’a fit sourire. Elle ne s’y attendait pas du tout. Sean, était installé sur un fauteuil, torse nu, et portant sa fille dans ses bras, créant ainsi le contact peau à peau qu’on conseille de faire avec le nourrisson après la naissance. Avery était étonnée de le voir ainsi, surtout qu’il ne voulait pas que Camryn entre dans sa vie. Non loin d’eux, Avery observait la scène et écoutait Sean quand il s’adressait à elle, en lui disant qu’il souhaitant qu’elle porte son nom, et qu’il veut faire partie de la vie de sa fille. Ça, elle ne s’y attendait pas du tout. Avery était persuadée que rien ne le ferait changer d’avis, mais il faut croire qu’elle s’est trompée. « Je… Oui, bien sûr. » Au moins, il a pu se rendre compte qu’elle était surprise, mais c’est dans le bon sens, bien entendu. Elle trouve ça touchant et adorable qu’il veuille lui faire un place dans sa vie, comme dans son appartement. Un sourire présent constamment sur ses lèvres, elle se met légèrement à rire quand il lui parle de livres qu’il doit acheter. « Je pourrais t’en passer, si tu veux. J’en ai acheté plusieurs pour me préparer à son arrivée. » Gardant Camryn dans les bras, Sean vient à lui parler de sa sœur, comme quoi elle serait contente en apprenant qu’elle était devenue tata. « Elle a surement dû le voir sur les réseaux sociaux, mais on en a pas parlé. Tu pourras lui annoncer la bonne nouvelle. » Elle connait son ancienne belle-sœur, elle serait capable de croire qu’ils se sont remis ensemble en apprenant la nouvelle. Mais d’un côté, c’est peut-être mieux que l’annonce vienne de Sean plutôt que d’elle. Au moins, il pourra lui donner sa version des faits, et dire ce qu’il souhaite pour temporiser un peu la situation. Avery reste encore quelques instants à observer Sean avec sa fille, collée contre son torse. Elle ne dit rien, se contentant de regarder la scène se dérouler sous ses yeux, avant que Sean ne se lève et vienne lui donner sa fille dans ses bras. Sa fille, ce petit miracle. Voulant surement leur laisser un instant entre mère et fille, Sean finit par quitter la chambre.
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Sujet: Re: and suddenly you were my everything (sean) (#)
and suddenly you were my everything (sean)
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