so ? did i look cool ? - phoenix

so ? did i look cool ?
song ◘ w/"lison"

Alors que j’ai passer une grande partie de ma journée à la salle, je sais que ce soir Sarah est avec mon frère. Qu’il veut bien me la garder pour la soirée, mais aussi parce que Arielle avait besoin ce soir. Ce qui est exceptionnelle vue qu’elle a un groupe ou je ne sais trop quoi. Je n’ai pas trop compris pour le coup. Alors qu’elle avait besoin de moi derrière le bar. J’avais fais un effort niveau vêtement, parce que bon, faut bien être présentable par moment. Je m’exécute dans mes commandes, elle sait aussi que j’ai une certaine rapidité dans mon mouvement mais aussi que je fais très attention à ce que je fais malgré tout. Je t’es vue entré, je t’es même servie ton verre. Mais je ne sais pas, il y a quelque chose en toi qui me fait dire que tu n’es pas là que pour t’amuser, comme beaucoup. Tu as limite besoin de décompresser mais aussi de sortir tes pensées qui sont la pour t’ennuyer. Oui je connais ce regard, cette attitude, celle où on n’a pas envie que l’on nous emmerde, celle où on a juste besoin de se libérer l’esprit le temps d’une soirée et de voir le lendemain ce que l’on peut faire. Je ne suis pas très loin, et je peux te voir, mais aussi entendre l’homme qui te parle. « Ben alors blondie, ça a pas l’air d’aller fort. L’homme se penche un peu plus vers mon visage, et les relents de scotch manquent de me faire faire une faiblesse. Tu veux pas d’un peu de compagnie ? » Je plisse doucement des yeux pour l’observer. Ce n’est pas rare que je le vire du pub un coup de pied au cul parce qu’il n’est pas des plus agréable avec les clients. Mais pour le coup j’ai l’impression que tu as le sang chaud et que tu ne vas pas te laisser faire aussi facilement. C’est pour ça que je garde quand même un oeil sur ta personne. « Non, merci. Passez une bonne soirée. » Je lève doucement les yeux au ciel, je sens bien que ça va vite partir en vrille avec lui. D’un côté, ça ne lui ferais pas de mal de faire mettre à terre par une femme. « Je suis vraiment pas d’humeur, enlèves ta main tout de suite ou alors je te jure que je te la bouffe. » C’est alors que je vois la scène arriver. Je viens déposer ce que j’ai dans les mains pour faire le tour du bar. Je le vois frappé une femme, ça me mets en rogne. C’est pour ça que le coup a peine partie, je suis déjà derrière lui pour lui rendre mais surtout pour l’attraper par sa veste et le jeter dehors. « Remets le pied ici encore une fois je te jure que c’est moi qui te fait la peau connard ! » Je dis en grognant puis je m’approche de toi. Je m’abaisse puis je te tends une main amicale pour que tu la prenne et que je te t’aide a te lever. « Ca va mademoiselle ? » la technique tu ne l’as pas, je sens que je ne vais pas hésiter à te proposer de venir à mes cours au moins tu évitera ça. Ma collègue me donne un torchon propre que je te tends pour que tu puisses appuyer sur ton nez. « Je vais vous donner un peu de glace pour votre oeil ça vous soulagera. » je dis en faisant signe à ma collègue qui s’exécute rapidement. Je prends la poche que je te tends. « Appliquer doucement, sinon ça va faire du mal. » je dis en te regardant.

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Je ne supporte pas les mecs qui viennent accoster les femmes comment il vient de faire avec toi mais aussi mon instinct de protecteur mais venu au galop parce que... non. Quand j’ai vue que tout partait mal je me suis sortie du bar, je suis aller te défendre mais surtout, fallait mieux pas qu’il lève la main sur toi. Une fois que je l’ai sortie je reviens vers toi pour t’aider à te relever, quand je vois que tu as pris ta manche je me penche sur le comptoirs pour prendre un torchon et te le donner. « Ben… j’imagine que ça pourrait être pire. Ça fait un mal de chien, mais au moins je suis en un seul morceau. » Je ne peux pas m’empêcher de laisser un petit rire quand tu me dis ça. « Et oui quand on n’a pas l’habitude de recevoir des coups ça fait un mal de chien. Mais tu t’en ai bien sortie quand même. » je garde un sourire amusée aux lèvres en te disant ça. C’est alors que je demande de la glace au barmaid qui est avec moi derrière le bar. Il le fait est c’est là que je te donne en te disant de garder quelques minutes sur ton œil pour qu’il ne gonfle pas ou pas trop. « Alors, comment ça me va le look pirate ? » je passe doucement une main dans mes cheveux en riant un peu. Je fais un petit oui de la tête. « Manque plus que le bandana et le bandeau sur l’œil et c’est niquel ! » alors que tu t’es t’assois à nouveau je ne reste pas loin de toi. Mais aussi je m’avance pour aller chercher le balais. « Eh. Désolée, pour la casse. Passez-moi un truc, je vais nettoyer tout ça. Et… merci. J’aurai peut-être pas du réagir comme ça, je suis plus mauvais caractère que bagarreuse alors je sais pas trop comment j’espérais m’en sortir. Vous avez une sacrée poigne, en tout cas. » Je fais un non de la tête en te regardant et passe rapidement le balais pour que le verre ne soit plus présent. Une fois que je tous mis dans un coin je reviens vers toi. « Sale caractère je dirais oui, mais non tu ne nettoie pas. » je prends une éponge et nettoie les contoir face à toi. « Tu peux me tutoyer, je suis pas assez vieux pour le vouvoiement. » je rigole à nouveau, une fois que j’ai jeter l’éponge, je m’assois à tes côté en ayant prit la bouteille de whisky avec deux verres. « Oh que oui. Sacré poigne, même plus que ça. J’ai été champion de boxe à Los Angeles en faite. Et maintenant je tiens une sale de sport avec des cours particuliers pour se défendre. » je te dis en souriant. Servant deux verres, et je te tends l’un d’entre eux. « Si tu as envies, n’hésite pas à passer. Elle est à North Bay au coin de la rue. » je te dis en souriant. « N’hésite pas à passer je pense que tu as besoin de petit cour pour la prochaine fois. » je bois une gorgée et en vrai il y a de moins en moins de monde c’est pour ça que je prends du temps. Mais aussi je surveille dehors doucement, je le vois qu’il est encore dehors. « Ça te dis que, quand tu pars tu me laisse te raccompagner ? » en plus d’avoir de la poigne, j’ai encore mon œil de Linx, merci à l’armée...

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Ça c’est sur, Jamie n’avait pas l’habitude de recevoir des coups : elle n’avait pas de petit ami violent, ne pratiquait ni sport de combat ni métier top secret un peu dangereux sur les bords, et surtout, elle arrêtait toujours d’aboyer lorsque la situation devenait un peu trop explosive. On aurait pu dire que cette fois, elle l’avait bien cherchée, mais c’est elle que l’on était venue importuner après tout. Elle plisse le seul œil qu’elle est capable d’ouvrir en remarquant le sourire amusé du barman, un type à l’air franchement sympathique et attentionné. Pour changer. Enfin, Jamie se décide à son tour à jouer la carte de l’humour, mentionnant le fait qu’elle ressemblerait d’ici peu à un pirate, un vrai, comme ceux qui portent un bandeau, boivent du rhum et crient comme des demeurés lorsque il est temps de mettre le cap sur leur prochain trésor. Mais comme le fait remarquer le barman, il manque encore et le bandeau, et la tricorne – bicorne, si vous voulez jouer au plus con.

Jamie s’excusa tout de même pour la casse, pour l’agitation qu’elle a causé dans le bar. Parfois, c’est aussi le signal de départ d’une bagarre un peu plus générale, un truc que même l’armoire à glace face à elle pourrait avoir du mal à contenir. Ouais, les types qui fréquentent les bars peuvent vite devenir des bêtes sauvages. Elle insiste sur le fait qu’il y ai aussi de son mauvais caractère dans la cause de tout ce bazar, ce sur quoi ils semblent tomber d’accord. Cependant, dans son élan de bonté, le colosse n’a pas l’air décidé à la laisser nettoyer. Jamie roule des yeux – du moins, de l’œil – avant de soupirer. Elle déteste se sentir redevable. Elle obtient le droit de tutoyer le barman, et en prime, un verre de whisky. Décidément, ça valait bien le coup de se prendre un marron. Enfin, elle apprends que l’homme était autrefois champion de bosse, à Los Angeles en plus de ça, et qu’il tient désormais une salle du côté de North Bay. Jamie glisse son verre jusque au bord du comptoir avant de le lever, puis trinque avec le barman.

- Tu sais quoi ? C’est p’têtre pas une mauvaise idée, t’as l’air de savoir de quoi tu parles. Ça marche, je passerai. Laisses juste un peu de temps à mon œil pour se remettre de tout ça, et puis… bah, tu me verras quoi.

Les deux boivent tranquillement leur verre, auraient pu s’en tenir à ça si un guet-apens n’attendait pas la blonde dehors. Elle suivit le regard de son camarade de beuverie, soupira en comprenant qu’elle était cible de nouvelles représailles, puis hocha vivement la tête lorsque l’homme se proposa pour la raccompagner. Vraiment, quel galant celui là.

- Franchement, tu me sauverais la vie. Tu finis bientôt ? Il y a plus grand monde, je te paye un verre le temps d’attendre la fin de ton service.

Elle claqua quelques billets sur le comptoir. C’était la moindre des choses, puisque l’ours était sur le point de lui faciliter la vie.

- On s’est même pas présentés, avec tout ça. Je m’appelle Jamie.

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Rien ni personne n’est parfait, déjà moi le premier pour le coup. Alors quand je vois un homme emmerder une femme je ne peux pas m’empêcher de voir ma fille ça sa place et que, oui je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoique ce soir. Alors je me suis interposé, j’ai fais mon boulot, je l’ai foutu dehors, mais je pense que ça n’a pas suffit pour ce monsieur en veut plus. Malgré la casse, mais aussi que tu veux absolument ramasser, je refuse, je ne te ferais pas ça, mais plutôt je te donner de la glace pour que tu la mette sur ton oeil, ça sera déjà une très bonne chose pour qu’il ne gonfle pas. Après avoir ramasser tout ça, t’offrir un verre. Je te demande de me tutoyer parce que je suis assez vieux comme, je n’ai pas envie qu’on me rajoute de l’âge en plus. Mais aussi quand tu me demande d’une certaine façon comment j’ai cette poigne je n’hésite pas à t’expliquer, t’explique qui j’étais avant de revenir ici, mais aussi ce que je faisais avant et ce que je fais maintenant. Pourquoi pas te faire venir à la salle pour t’aider à mieux te défendre ? -  Tu sais quoi ? C’est p’têtre pas une mauvaise idée, t’as l’air de savoir de quoi tu parles. Ça marche, je passerai. Laisses juste un peu de temps à mon œil pour se remettre de tout ça, et puis… bah, tu me verras quoi. je ne peux pas m’empêcher de laisser un petit rire m’échapper quand tu me dis de te laisser le temps à ton oeil de redevenir normal. « Tu as peur d’en avoir un autre c’est ça ? » Ouais j’aime bien rire, mais aussi taquiné sur certaine chose. « Ne t’inquiète pas tu auras le visage couvert et ce n’est pas moi qui va te tappé dessus, je pense que… » je fais une petite grimace en faisant un non de la tête. « Non je ne peux pas ! » je dis en souriant, mais surtout si c’est le cas dans quel état tu ressors ? Déjà, mes adversaires avait de salle tête, alors non je ne peux pas faire ça à une femme. Alors que je suis très observateur, je le vois encore dehors le mec a tourné en rond mais aussi à te fixer. C’est alors que je te propose de te raccompagner, je sens que je vais me servir de mes points dans pas longtemps mais ce n’est pas grave. - Franchement, tu me sauverais la vie. Tu finis bientôt ? Il y a plus grand monde, je te paye un verre le temps d’attendre la fin de ton service. Je souris doucement en te regardant. Je viens jeter un coup d’oeil à l’heure. « Yep, dans pas longtemps j’ai finis. Et avec plaisir, tu en reveux un ? » je prends alors ta monnaie, me sert un verre de whiskey et je viens quand même te servir malgré tout. passant le verre a mes lèvres pour en boire une gorgée. -  On s’est même pas présentés, avec tout ça. Je m’appelle Jamie. C’est vrai, d’où le fait ou je me mets doucement à rire. « Enchanté Jamie, Phoenix pour ma part. » je dis en souriant tout en levant mon verre pour les salutations. Buvant une autre gorgée, c’est vraie que l’alcool je le tiens plutôt bien. Je finis de nettoyer mes verres, finir le mien, puis la fin de mon service arrive rapidement. Je salue l’autre personne qui était avec, attrapant ma veste en cuir noir, mon casque. « Tu vis loin ? Après, j’espère que tu n’as pas peur de la moto. J’ai un second casque à la moto, mais, je pense que tiens... » je te donne le casque, sentant que ça va dégénérer rapidement et je n’ai pas envie de lui détruire le visage avec mon casque. Je sais que tu me suis pour sortir et à peine qu’on ait les pieds dehors la voix de l’homme se fait entendre. « Hey connard ! T’crois vraiment qu’elle va partir avec toi ? C’était moi l’premier sur elle. » je te fais signe de t’avancer vers la moto avant que je me retourne. « Tu penses que, c’est la lois du je suis là avant toi ? où la lois du plus fort. Ca pour le coup je peux jouer mais tu vas perdre. » je plisse des yeux, et le mec n’accepte pas, pensant tomber sur un homme grand, juste avec les muscles qu’il faut mais non. Il se jette sur moi, voulant me tapé, esquivant une fois, deux fois. Mais aussi il arrive a me toucher. C’est ce que je voulais. La lèvre un peu écorchée je me mets à sourire, même à rire doucement. Je vois noir. Je ne supporte pas qu’on parle comme ça a une femme mais aussi qu’on les compares a des bouts de viande. Alors c’est a mon tour de lui faire comprendre qu’il n’aurait pas dû, n’aurait pas dû se frotter à moi. Après deux coups assez franc et droit il se stoppe me regardant surpris. « T’pas humain toi ! » « Dégage, vite. » je lui dis en le voyant se relever. Je reviens vers toi, puis je sors mes clés de ma poche. J’ouvre le petit coffre de ma moto et sort le second casque que je te tends. « Il sera plus à ta taille que le mien. » je dis en souriant doucement comme si de rien ne s’était passer pour moi.

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Peur d’avoir un autre coquard ? C’était bien envoyé, mais non, la convalescence allait surtout servir à être capable de voir venir les coups qu’on lui porte. Elle était bien consciente qu’elle allait boxer avec des protections corporelles, tout comme elle était consciente que son nouvel entraîneur n’allait pas lui faire mordre la poussière car tel est son bon plaisir. En vérité, elle était déterminée à suivre ces cours, ne serait-ce que pour pouvoir aller boire un verre quand l’envie lui prend sans craindre de finir une nouvelle fois avec un œil au beurre noir. Elle leva la main pour faire comprendre que tout était ok, décida de passer à autre chose en offrant une conso au barman, et pour le remercier, et pour fêter la fin de son service. Elle accepte lorsqu’il lui en propose un également, trinque et prend une gorgée de ce que les piliers de comptoir appellent communément du carburant. Et elle aussi, tiens.

Elle apprend ensuite le nom de son sauveur, Phoenix. Pas commun, par ici en tout cas. Il se propose pour la ramener, mentionne qu’il ne faut pas avoir peur de la moto, ce qui ne pose pas de problème pour Jamie. Elle récupère le casque, adresse un sourire à son interlocuteur avant de tirer sur les sangles pour vérifier qu’il soit bien à sa taille.

- C’est trop cool, je suis pas montée sur une moto depuis des années. J’habite West Bay, tu penses que c’est dans tes cordes ? J’voudrais pas abuser de ton temps.

Elle aperçoit son agresseur, leur regard se croise, et là, elle sent les problèmes arriver. Elle se pose gentiment près de la moto, plisse les yeux en observant la scène qui se déroule devant elle. Phoenix renvoie l’emmerdeur dans ses 22 en un rien de temps : c’est vrai qu’il en impose. Plutôt cool. Il est un peu égratigné, mais c’est un rien comparé aux deux droites que prend son adversaire, un type qui doit maintenant regretter de ne pas être allé boire un verre ailleurs ce soir. Phoenix le laisse prendre ses jambes à son cou, reviens vers la moto et sort un deuxième casque de son top case qui devrait être plus adapté à Jamie. Elle l’enfile, laisse son chauffeur monter et s’installe derrière lui. Elle s’assure que son sac est bien accroché, puis soupire.

- Eh ben, c’était intense. Ça va la lèvre ? J’ai vu qu’il t’avais touché.

C’était probablement un rien, mais s’en assurer était la moindre des choses vu le raffut qu’elle avait causé ce soir. Elle laissa passer quelques minutes avant de poser une question qui la titillait à Phoenix.

- Dis… c’est peut-être trop demander, mais… on peut faire un détour par la côte ? Ça fait vraiment longtemps que j’ai pas posé mon cul sur une moto, et ça me manque un peu à vrai dire.