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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 i need you (sven)

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MessageSujet: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyVen 15 Fév - 21:28

Son père venait de la laisser devant le cimetière d'Island Bay et en voyant la voiture partir, Murphy sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Elle regrettait déjà. Il venait de la laisser là, sous la lumière d'un lampadaire, au milieu de la nuit. La jeune fille avait envie de pleurer, alors que c'était pourtant son idée, celle qu'ils s'éloignent un peu l'un de l'autre parce qu'ils se faisaient trop de mal. Mais le voir partir, l'abandonner là, ça éveillait en elle sa peur de l'abandon. Et si c'était fini entre son père et elle ? Et si jamais plus elle ne revenait chez elle ? La jeune femme sentit un profond sentiment d'angoisse l'envahir, tenant fermement son sac dans la main. Elle avait peur, elle était terrorisée et les bruits de la ville l'effrayaient encore plus. Elle devait pourtant se ressaisir et vite. La jeune étudiante ravala ses larmes d'angoisse et instinctivement, commença à se mettre en marche. Elle n'avait pas de téléphone, si bien qu'elle devait se débrouiller par elle-même. Où aller ? Que faire ? La carte bleue de son père dans la main, Murphy l'inserra dans la poche arrière de son jeans et très vite, elle trouva un arrêt de bus. Patientant jusqu'à ce que ce dernier n'arrive, la jeune femme essayait tant bien que mal de ne pas se mettre à pleurer, la peur au ventre. Elle regrettait déjà, elle voulait retrouver sa vie, son confort et puis rentrer chez elle. C'était trop dur de se retrouver là, toute seule, sans rien. Voir son père remonter dans sa voiture après une dernière étreinte et ensuite voir la voiture partir jusqu'à ce que les phares rouges ne soient plus visibles était bien trop douloureux pour elle. Quand le bus arriva, Murphy grimpa dedans, et s'installa sur un siège. Elle chercha dans son sac, ne se souvenant plus vraiment de ce qu'elle avait emmené. Il n'y avait même pas de vêtements. Une couverture, un peu de nourriture et puis quelques objets auxquels elle tenait. Elle n'avait même pas de vêtements de rechange... Elle essayait de ne pas pleurer, alors que la peur s'emparait de son corps. Puis, elle trouva un carnet, un truc de l'université. L'ouvrant pour se souvenir de ce qu'il y était inscrit, elle fini par faire tomber une carte. La carte de visite de Sven, qu'il lui avait donné avec ses coordonnées. Son cœur s'emballa. C'était tout ce qu'elle avait. Sven et elle s'entendaient plutôt bien, elle aimait passer du temps avec lui, mais... est-ce qu'elle avait le droit de débarquer chez lui en pleine nuit pour lui demander son aide ? Elle n'en savait rien, au fond d'elle, elle se disait que non. Mais Murphy avait peur d'aller à l'hôtel, toute seule. Elle ne voulait pas se retrouver toute seule. Alors elle regarda sur le plan accroché dans le bus, où est-ce qu'elle devait descendre pour rejoindre l'adresse écrite. Peut-être que juste pour ce soir... oh non, elle avait trop honte et trop peur de débarquer chez lui dans cet état. Seulement Murphy, elle n'avait personne. Oui, il y avait Priam, mais... c'était son voisin, et donc aussi, celui de son père... ça ne réglerait pas le souci entre eux, loin de là. La jeune femme descendit à West Bay et chercha pendant plus d'une heure l'adresse du professeur de l'université. Après tout, sans GPS, ni aide, c'était plus compliqué de trouver une rue que l'on ne connaît pas. Quand se fut fait, Murphy sentit son cœur se serrer, elle avait peur de débarquer comme ça, sans avoir prévenu, sans savoir s'il serait là et s'il n'était pas occupé... et s'il était avec une femme, ou des amis ? Murphy était angoissée, vraiment. Mais désespérée, elle avança jusqu'à la porte du logement de Sven. D'une main fébrile, elle toqua contre la porte, une fois, pusi deux. Alors qu'elle allait repartir, la peur au ventre et le cœur battant dans sa poitrine, la lumière s'alluma et la porte fini par s'ouvrir. Murphy n'avait pas l'impression d'être à sa place, elle avait la sensation de déranger, que tout ça était une erreur. Croisant le regard brun du professeur de son université, le visage sûrement marqué par sa détresse, elle fini par bégayer « je suis désolée Sven je... » sentant les larmes lui grimper aux yeux, elle fini par dire en éclatant en sanglots « je ne savais pas où aller... »
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptySam 16 Fév - 14:51

Depuis que je suis dans mon appartement c’est quelque chose qui me va totalement, je sais aussi que Tess ne l’a pas trop bien prit mais je sais aussi qu’elle est chez moi presque tout les jours pour venir me voir, ça me fait un bien fou qu’elle soit là. Je sais aussi que mon ex est en ville mais je ne sais pas trop, c’est très bizarre, bizarre dans le genre où quand on ce voit on a l’impression qu’il va ce passer quelque chose mais qu’en réalité je ne l’ai plus en tête et ça m’arrange totalement. Je suis bien sans elle, je suis même l’homme le plus heureux du monde. alors qu’aujourd’hui je ne travaillais pas, j’étais partie faire quelque emplette, quelque course aussi parce qu’il faut bien que je mange. J’étais dans ma petite boutique préféré pour acheter de la peinture mais aussi des tableaux. J’en ai besoin pour que je puisse enfin continuer la décoration du black dog, mais aussi pour montrer à l’apprentie les techniques que l’on avoir dans certaine situation. Alors que je rentre chez moi, la musique résonne dans l’appartement, mes courses sont toutes rangés, et le reste squatte dans le hall de l’entré de mon appartement en attendant que je les déballes pour que je puisse m’amuser, ou plutôt dessiner. Alors que je suis entrain de faire à manger, j’ai une pensée qui me passe l’esprit, une pensée pour toi. Depuis notre visite de ce manoir, je n’ai pas eu spécialement de tes nouvelles. Je savais que tu étais bien en quelque sorte mais a chaque fois que j’allais à la boutique ou tu travailles tu n’étais pas présente. J’ai comme un mauvais pressentiment comme si quelque chose n’allait pas, mais quoi ? Je ne saurais le dire en faite. Alors que je suis entrain de me faire à manger, avec ma bière en main, je regarde mon repas et je soupire doucement. Bon c’est clair que quelque chose me trotte la tête. Je finis rapidement ma bière puis je viens mettre mon repas dans une assiette et le reste je le laisse au chaud. Je prends celle-ci en main, avec des couverts puis je me dirige vers mon “bureau” ou plutôt ma pièce dans laquelle je vais quand j’ai besoin de dessiner, peindre ou faire des autres choses de ce genre. Mon assiette poser à côté de moi, ou je pioche dedans de temps à autre pour manger, mais alors que je suis entrain de dessiner sur mon tableau, une silhouette d’une jeune femme. Mais vue que mes pensées sont tournées vers toi sans réellement me rendre compte je suis entrain de tracer ton portrait, celui d’une jeune femme qui cache beaucoup de chose. Ce n’est pas un genre de portrait où l’on peut voir que tu souris mais, c’est celui ou l’on peut connaître que tu n’es pas spécialement heureuse malgré tout. Alors oui, oui même si je t’es vue bien plus joyeuse que ça, je sais qu’au fond de toi il y a quelque chose qui se passe. Je chantonne doucement la musique qui passe, mon repas était déjà fini. Mais quand j’entends que l’on frappe à ma porte ça me sort de mes pensées. C’est la deuxième fois que j’entends bien qu’il y a quelqu’un derrière. Je me lève de mon tabouret, enfile une chemise tâchés de peinture qui ne partira surement jamais. J’éteins la lumière de la pièce en tirant la porte puis j’allume la lumière du hall. J’ouvre la porte doucement, puis quand je te vois ici je ne suis pas si surpris que ça. Je savais qu’à un moment donner tu allais venir, et puis si je t’avais donné mon adresse c’est que tu pouvais venir quand tu le voulais. J’allais te poser une question, mais quand je dépose mon regard sur ta personne je vois, je vois que ton visage est marqué par la tristesse mais aussi une certaine détresse, une détresse que tu as besoin d’évacuer. « je suis désolée Sven je... » je plisse doucement les yeux, et je vois, je vois t’es larmes qui veulent sortir, glisser le long de t’es joues. Ce qui ne tarde pas à faire. « je ne savais pas où aller... » Alors que ses mots sont accompagnés de t’es larmes, je viens rapidement attrapé avec douceur ton bras pour te tirer contre moi mais aussi à l’intérieur. Contre moi simplement pour te consoler, pour que tu puisses te laisser aller vue que tu en as besoin. « Tu as bien fait de venir ici ma belle. » Je dis avec doucement, laisser une main caresser ton dos tranquillement et je passe doucement l’autre dans t’es cheveux. Tu pouvais remarquer que ça ne me dérangeait pas bien au contraire. J’avais fermé la porte en te faisant entrer mais aussi j’avais pris le temps de te laisse te calmer. Je viens doucement te regarder en essuyant doucement t’es joues remplis de larme. « Vient te poser, mais surtout te réchauffer tu as l’être d’avoir frais. » je dis toujours avec douceur mais aussi en souriant doucement. Je te fais signe de me suivre, mais aussi de t’installer. « Tu veux quelque chose de chaud avant tout ? » je ne vais pas te bombarder de question, simplement parce que ça ne ce fait pas, mais surtout je veux que tu puisses souffler un coup, que tu puisses te sentir à l’aise. Ce n’est pas parce que je suis un professeur de l’université que je ne suis pas non plus un ami avant tout.
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyDim 17 Fév - 21:15

Murphy croisa le regard de Sven, une seconde, avant qu'elle ne sente sa main venir l'attraper pour finalement, se retrouver collé contre lui. Alors n'y avait-il que lui pour comprendre ça ? Que dans le fond, c'était tout ce dont Murphy avait besoin ? Pourquoi avec certains ça paraissait si simple, alors que pour d'autres, c'était si compliqué ? Murphy se laissa aller contre Sven, cachant son visage d'une main, tandis qu'elle pleurait à chaudes larmes. Sven la rassura tout de suite quant à sa venue ici et Murphy se sentit mieux. Comme si le poids de la culpabilité d'interrompre la soirée du professeur, ou bien sa honte venaient de disparaître face aux mots rassurants de son ami. Contre le corps de ce dernier -premier geste qu'ils avaient d'intime l'un avec l'autre- Murphy se laissait aller à enfin libérer sa peine, celle qui la rongeait depuis que son père l'avait laissé devant ce cimetière. Ici, avec lui, elle n'était pas abandonnée. Non. Sven était quelqu'un en qui elle avait confiance, quelqu'un qui était gentil et bienveillant et qui avait toujours été respectueux et aussi présent pour elle. Alors de quoi aurait-elle pu avoir peur ? Non, tout était fait pour qu'elle soit en confiance. Petit à petit, la jeune étudiante fini par se calmer. Reniflant vulgairement et se rendant compte que le haut de Sven était humide de ses larmes, elle se recula un peu gênée, essuyant les larmes qui perlaient encore sur ses joues. Très vite, Sven se montre chaleureux et accueillant, invitant la jeune femme à entrer dans sa maison -pour la première fois. Murphy tient fermement les lanières de son sac, tandis qu'elle suit son ami sans vraiment regarder autour d'elle pour le moment. Il parlait de fraîcheur, à vrai dire, Murphy ne s'était même pas rendu compte que sa peau était glacée, bien trop terrorisée à l'idée de se retrouver seule dehors. Le brun l'invita donc à prendre place et la jeune fille retira son sac à dos de ses épaules pour le poser aux pieds du canapé, tandis qu'elle se laissa tomber dedans. Passant à nouveau ses mains sur son visage alors qu'il lui proposait une boisson chaude, la jeune fille haussa les épaules et fini par répondre « non merci... ça va aller » en vérité, quand ça n'allait pas pour elle, la jeune fille refusait de s'alimenter, et les boissons sucrées étaient ce qu'il y avait de pire. La jolie blonde avait réussi à stopper ses larmes, elle essayait à présent de calmer son cœur et sa respiration accélérée par les sanglots, afin de pouvoir aligner deux phrases à peu près cohérentes pour Sven. Il devait bien se demander ce qu'elle foutait là en ce début de soirée, et surtout, dans cet état là. Sven était au courant que les relations avec son père était compliquées, sans trop avoir de détails. Il savait juste que Caïn n'était pas au courant de grand chose de la vie de sa fille, et que la communication semblait... impossible entre les deux Gallagher si bien que oui, ça créait des conflits assez régulièrement. Les jambes un peu écartées, les coudes sur ses genoux et le visage un peu bas, Murphy fini par dire « je... » elle ne savait même pas par quoi elle devait commencer. La mort de sa mère qu'il avait oublié ? Leur dispute ? Leur décision ? « On s'est disputé papa et moi... » lança t-elle en haussant les épaules et en sentant l'émotion la reprendre d'un coup en pensant à l'oubli qu'il avait eu pour sa mère. Essuyant ses nouvelles larmes, elle compléta « il... il a oublié qu'aujourd'hui ça f'sait trois ans que maman était partie... » et ça, elle savait que Sven allait comprendre sa douleur et sa peine. Elle le savait. Toujours en essuyant ses larmes, elle soupira et lança en regardant ailleurs « ça marche pas entre lui et moi... » avant d'avaler ses sanglots « on a essayé mais on n'y arrive pas... » elle haussa les épaules, toujours le visage rongé par les larmes et fini par dire « on a décidé que j'devais partir quelques temps... » elle croisa le regard de Sven et éclata à nouveau en sanglots avant de dire avec difficulté « mais j'ai aucune envie de me retrouver seule Sven... j'ai l'impression qu'il m'abandonne encore ». Alors que ce n'était pas vrai. Son père l'aimait et le lui avait redit, mais pour elle, le voir partir après l'avoir laissé là-bas... c'était tout comme et ça l'angoissait. Sans son père, elle était quoi ? Qui était-elle ?
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyMar 21 Mai - 23:57

Malgré que tu sois arriver en pleine nuit comme ça ce n’était pas moi que ça dérangeait. Je n’étais pas coucher, et je n’étais pas prêt de me coucher maintenant en réalité. Quand j’ai ouvert la porte et que tu étais là face à moi, perdus, sans savoir où aller je n’aimais franchement pas ça. Je tes prise contre moi, je tes serrer dans mes bras, rassurer comme je le pouvais mais aussi j’ai eu un pincement au cœur en te voyant ainsi. Comment ? Comment un aussi jolie visage pouvais être aussi malheureux ? Rassurant mais aussi réconfortant je te montre que tu peux te laisser aller, que rien ne sortira d’ici et qu’il n’y aura aucun jugement. Pleurer n’est une faiblesse mais un point fort. On mets un point sur nos émotions et on arrive à les évacuer. Certains c’est la colère, je me vise un peu, d’autre les larmes comme tu le fais. Une fois que tu es calmé je te regarde et t’invite à t’installer. Je me fichais que mon tee-shirt soit mouiller, je me fichais que tu pleur à chaude larme, ça te fait du bien ? Et bien il faut que tu évacue et je suis là pour ça. Alors que je te propose une boisson chaude pour t’aider à mieux te réchauffer j’entends ta réponse : « non merci... ça va aller » je fais une petite grimace. Je prends quand même l’eau encore chaude, et dans une tasse je dépose un petit sachet. Une infusion suédoise, relaxante et apaisante. Pas sucré, non au contraire. Elle est douce et glisse toute seule. Je sens, j’entends que tu as du mal à te calmer. Je te laisse faire, je ne te brusque pas. Tu es libre, libre de me parler quand tu en as envie. Alors je prends la tasse en main, un paquet de mouchoir et je reviens vers toi. Déposant les deux faces à toi et je te regarde. « je... » je fais un oui de la tête. Déposant une main rassurante sur ton épaule. Je suis là. Même si je ne dis pas un mot. Je suis là. « On s'est disputé papa et moi... » Je t’observe, les disputes avec des géniteurs je connais trop bien. Mais je vois que tu n’as pas finis. Je viens me tourner pour attraper le plaide sous mes fesses, je le dépose délicatement sur tes épaules. Tu es encore gelée, alors faut aussi que tu te réchauffe. « il... il a oublié qu'aujourd'hui ça f'sait trois ans que maman était partie... » je me mords doucement ma lèvre inférieure. « Je suis désolée… » je n’ai que ses mots qui me viennent malheureusement. La perte d’une être cher est insurmontable. On ne vit avec. On pense à eux tout les jours sans que l’on s’en rende compte et le moment venu, c’est jamais simple. Je prends un mouchoirs pour te le tendre. Ma main continuer de frotter doucement ton dos, te réconfortant. Je te laisse déballer ton sac, tu en a besoin ce soir. « ça marche pas entre lui et moi... » je fronce doucement des sourcils. « on a essayé mais on n'y arrive pas... » je passe malgré moi une main sur ta joue pour l’essuyer, essuyer les larmes qui si trouvent. « on a décidé que j'devais partir quelques temps... » cest quand tu éclates en sanglot que je comprends que tu es au plus mal. Je ne peux pas l’empêcher de venir te prendre à nouveau dans mes bras, te serrer contre mon torse. « mais j'ai aucune envie de me retrouver seule Sven... j'ai l'impression qu'il m'abandonne encore » je caresse doucement ton dos et prends une voix douce et poser. « Tu n’es pas seule Murphy. Tu ne sera jamais seule. » je dépose doucement ma tête contre la tienne. « Tu sais, les relations père enfant ce n’est jamais simple. Un père a toujours peur de mal s’y prendre, de faire un faux pas et quand ça arrive l’enfant est là pour lui montrer, lui montrer son erreur. » j’humidifie doucement mes lèvres puis je reprends. « Je suis certains qu’il t’aime. Réellement. Qu’il ne veut que ton bonheur. Même si vous faites un … break, un moment sans vous voir tout les jours, h24, ça ne vous fera pas de mal. Ni pour l’un, ni pour l’autre. » je veux être rassurant au maximum, mais aussi te montrer que tu es capable d’être une femme autonome, tu me l’a déjà montré. « Je te comprends pour ta maman, et ça sera une sale période une long moment de ta vie. Mais regarde, tu as su venir me voir. Je t’ai toujours dit et te le dis encore. Je suis là pour toi. Quoiqu’il arrive ! » je continue à frotter ton dos doucement, te réchauffer et te réconforter. « Tu peux rester ici autant de temps que tu veux et ce soir tu vas dormir ici d’accord ? Tu ne vas pas rester seule. » je prends doucement ton visage entre tes mains. « En faite, je ne te laisse pas trop le choix. » je dis en souriant doucement. Mon regard dans le tien. Passant délicatement mes pouces sur tes joues. « J’aimerais que tu goûtes ça. Tu m’as dis que tu n’avais pas soif mais franchement, ça ne peut que te faire du bien. » je t’es toujours proche de moi, comme un protecteur, un grand frère qui n’aime pas voir sa petite sœur pleurer, comme si je pouvais être ton piler et je le serais si tu le souhaite. Je me suis un peu pencher pour te donner la tasse. « Si tu me fais confiance je suis sûr à … quelques pour-cent prêt que tu vas aimer. Ce n’est pas sucré, c’est quelque chose qui est plutôt doux, relaxant et sans te mentir, même moi le gros dur j’en prends assez souvent. » je te dis en souriant et te tends la tasse en te regardant, un regard rassurant. Je fais faire en sorte que tu puisses te reprendre en main et je serais très têtu là dessus. Mais ça, je ne te le dis pas.
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyLun 27 Mai - 11:49

Les paroles de Sven étaient empruntent de sens aux yeux de Murphy, oui, elle était là pour rappeler à son père quotidiennement son erreur. Le jour où il l'avait abandonné, le jour où il avait voulu oublier son existence et qu'il y était même parvenu. Il avait fait un enfant, sans être un père. Murphy avait tellement peur que ça se passe à nouveau, qu'elle faisait tout pour le tester, pour le pousser à bout, dans ses retranchements. Bien sûr qu'elle adorait son père, il avait des supers côtés, bien qu'il soit parfois ultra casse-couille. Mais ce soir, quand les pneus de la voiture de luxe de son père avait vrillé sur le gravier du cimetière... Murphy n'avait pu s'empêcher de penser « ça y'est, j'ai réussi » et un profond sentiment de tristesse s'était emparé d'elle. Elle n'avait aucune envie de vivre loin de son père, de couper les ponts, de ne pas être une famille. Elle voulait se battre pour ça, mais avait la sensation de se battre seule, dans le vent, sans arrêt et aujourd'hui, elle n'avait plus la force. Sven est là, sa main dans le dos de Murphy se veut rassurante et réconfortante. La petite blonde l'écoute, attentivement. Ses paroles lui font du bien, beaucoup de bien. Parce qu'il a un regard extérieur et que c'est un adulte, son avis compte beaucoup plus que quiconque. Bien évidemment. Et ça la rassure la petite, de se dire que son père l'aime et que non, il ne l'abandonnera pas. Qu'un peu de distance ne signifie pas une fin en soi et que surtout, ça peut leur faire le plus grand bien. Sven lui explique que pour ce soir, elle n'a à s'inquiéter de rien. Qu'il va prendre soin d'elle, qu'elle va dormir ici, et que tout ira déjà peut-être mieux demain. La petite blonde hoche la tête, imite un léger sourire et se sent déjà mieux. Bon, elle s'en veut d'avoir débarqué ici et puis de l'impliquer dans sa vie personnelle et familiale, mais d'un autre côté... ça fait du bien, vraiment. De ne pas avoir le sentiment d'être seule, qu'on puisse compter sur quelqu'un. Son père oui, elle pouvait compter sur lui, mais il se permettait sans arrêt de la juger, la critiquer, lui dire qu'elle aurait pu faire autrement, mieux et ça lui donnait juste la sensation de ne jamais être à la hauteur en fin de compte. La jeune femme sourit plus largement lorsque Sven lui tendit une tasse encore fumante. C'était un truc dont il semblait fier et surtout, qu'il voulait partager avec elle. La jeune femme prit la tasse au creux de ses mains et mi-curieuse, mi-peureuse, observa Sven, puis la tasse, avant de se lancer. C'était très chaud, mais... c'était bon. Du moins, ce n'était pas mauvais. Elle hocha la tête et fini par dire « ça fait du bien » avant d'échanger un regard à Sven. Elle bu encore un peu de la boisson chaude mystérieuse et puis finalement, en la reposant face à elle, lança « merci Sven » avant de lui donner un léger coup d'épaule amical. Ca faisait du bien, de retrouver cette sensation d'être avec un grand-frère. Il n'y avait qu'à ses côtés qu'elle retrouvait cette sensation, et putain... ce que ça lui faisait du bien. « Demain j'irai à l'hôtel, mon père m'a filé sa carte... » lança t-elle pour le rassurer quant à sa présence ici. Elle ne passerait pas sa vie ici, c'était juste pour ce soir, le tout premier, elle avait eu besoin d'un ami. Demain matin, Murphy l'ignorait encore, mais elle allait faire une rencontre surprenante. Le cousin de Sven allait débarquer ici, alors qu'elle sortirait tout juste de sa douche et cette rencontre allait bouleverser le reste de sa vie. Mais pour l'heure, Murphy était à dix mille lieux d'imaginer cela possible, surtout en ce moment. Mais apparemment, c'est quand on ne l'y attend plus que l'amour se pointe, violemment et sans détour. Comme un coup de foudre.
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyDim 1 Sep - 14:09

Je me vaux rassurant avec toi, mais aussi à l’écoute, simplement parce que personne ne doit avoir ça un jour dans sa vie. Même si pour ma part c’était totalement autre chose, que d’un côté j’étais bien content que le mien soit six pieds sous terre vue la vie qu’il ma fait vivre étant plus jeune. Malgré moi, je te sais bien avec mon père alors je te rassure, j’essaye d’avoir les mots qu’il faut pour toi, pour ton bien être mais aussi pour que tu te sente mieux. Adolescent on fait tout pour tester nos parents mais aussi le jour où ça arrive on pense que notre monde s’écroule en un rien de temps. Mais qu’en réalité ce n’est juste un mauvaise passe. Que ça soit pour toi ou pour lui. Alors oui, oui je t’explique que ce n’est pas parce qu’il y a cette éloignement que, et bien qu’il ne veut plus te voir ou qu’il t’a abandonner. Non c’est peut-être aussi une certaine technique pour lui pour encaisser tout ça et revenir mieux qu’avant. J’essaye d’avoir des gestes, mais aussi des mots rassurants. Être là, comme il se doit, jouer le grand frère, la personne protecteur avec toi, mais aussi pouvoir te montrer que tu n’es pas seule et que tu ne le sera pas jamais. Quoi qu’il arrive je serais là, et ça je pense que tu le sais maintenant. Ca ne me fait rien que tu sois là, à me déballer ta vie personnelle mais aussi familiale. Je ne veux pas que tu reproduit les erreurs que j’ai peux faire plus jeune, ou même à ton âge en faite. Alors que je te passe la tasse d’infusion suédoise, on échange un regard, le mien est rassurant mais confiant d’un côté. « ça fait du bien » Un fois que tu as bu une gorgée, et que tu me dis ça je ne peux pas m’empêcher de sourire. Fier que tu apprécis en réalité. « C’est suédois. Je l’ai découverte là-bas quand j’y suis aller et j’en suis limite tomber amoureux. J’aurais cru au début que c’était écoeurant, fort, ou bien je ne sais pas trop pas un goût super mais au contraire. » je dis en souriant, te disant ma petite expérience mais aussi avouant que je suis partie là-bas. Je ne te dis pas combien de temps non plus, mais j’ai tellement voyagé que je pourrais limite en faire un livre. « merci Sven » Je souris à ton coup d’épaule et a t’es paroles. Secouant doucement la tête de gauche à droite. « Tu n’as pas a me remercier, c’est tout à fait normal. » je viens doucement ébouriffé un peu tes cheveux en souriant. Te revoir sourire c’était le principale pour moi. « Demain j'irai à l'hôtel, mon père m'a filé sa carte... » je te regarde en haussant un sourcil. « Tu as cru que, j’allais te laisser aller à l’hôtel, t’es un peu folle dans ta petite tête toi ? » je dis avec une pointe d’amusement avant de m’affaler au fond de mon canapé. « Tu vas rester ici le temps que tout se pose. Puis de toute façon ça me fera de la compagnie je suis un peu seul en ce moment. J’ai une chambre d’ami, donc tu vas te poser là-bas, tranquillement, te pose penser aussi un peu a toi en restant ici puis tu n’as pas le choix. » je te dis en souriant. Mais qu’en réalité je ne te laisse pas du tout le choix. Je te laisse le temps de finir ton infusion avant de te montré la chambre d’ami, certes non loin de la mien mais tu y sera bien. Après à l’intérieur j’avais installer quelques tableaux, juste ce qu’il faut. Mes créations, des créations que j’ai faite plus jeune et que j’en suis fière. Je te laisse t’installer, puis avant de sortir je me retrouve vers toi. « Tu as de quoi te changer ou tu veux que je te prête un tee-shirt pour dormir ? Bon si besoin tu en as dans la salle de bain, dans la panière ils sont propre et plié surtout. » je t’avais montré ou ce trouvait le reste des pièces mais aussi je t’avais dis de faire comme chez toi. Pour tout. La douche, le repas. Enfin, tu es grande et tu as tout à disposition. Je te laisse ensuite seule, que tu te reposes. Je me suis réfugier dans ma chambre pour me poser tranquillement dans mon lit en boxer. Pensant que j’allais dessiner mais allonger sur le ventre le sommeil me prend rapidement. Le lendemain, mon cerveau se réveille un peu trop tôt à mon goût mais c’était comme ça. J’en profite pour prendre ma douche m’habiller rapidement puis, prendre mon café. Je viens te laisse un petit mot sur la table pour te dire que je suis aller faire quelques courses manquant de nourriture. Je ne savais pas que mon cousin allait passer à l’appartement pendant que tu y es, mais aussi j’avais oublier mon téléphone sur la table du salon. Je prends tout mon temps, me perdant un peu dans les rayons en les faisant. Alors que je me retrouve dans mon rayon préféré, là où se trouve les bouquins, d’un côté j’observe étant tenté par plusieurs mais je secoue ma tête et les laisse a leur place. Payant tout ça, puis sur la route je m’arrête à la papeterie. Je reprends quelques affaires pour le dessins que ça soit à la craies, peinture ou même les couleurs (feutre, crayons), je refais le stock sans soucis. Puis avant de partir je tombes sur un petit carnet. Une couverture en cuir noir, mais avec quelques petites gravures dessus. Je l’ouvre, des pages blanches. Je souris doucement et le prend aussi. Alors que je rentre enfin, les sacs en main et tout en me dirigeant vers la cuisine. « Salut miss. Je pensais que tu allais te lever un peu plus tard. » je dis en souriant. Laissant les sacs dans la cuisine puis je prends ce carnet en main. Je m’approche de toi, embrassant ton front. « J’ai un petit truc pour toi. » je dis en souriant. Je viens te tendre ce petit carnet, un carnet de poche. « Tiens. Tu en fais se que tu veux, note, dessin, écrit… enfin tout ce que tu veux et j’ai pensé que… Et bien que ça peut te servir. » je dis en souriant doucement tout en te regardant.
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MessageSujet: Re: i need you (sven) (#)   i need you (sven)  EmptyMer 9 Oct - 11:10

Sven est adorable, son attitude fraternelle, sa douceur, sa voix et ses gestes lui rappelle tellement l'attitude de ses frères. Ils lui manquent, c'est évident, et pourtant, Caïn a osé dire des trucs affables sur eux. Etait-ce sous le coup de la colère ? Etait-ce vrai ? La jeune femme ne peut pour le moment rien dire de tout cela, elle n'en sait rien et son cerveau n'est juste pas capable de faire le tri dans toute cette histoire. Une fois le thé avalé et une brève conversation avec Sven, la fatigue se fait ressentir pour tout le monde dans cette maison, en tous cas, surtout pour Murphy. La journée a été dure, intense et riche en émotions, elle est épuisée. Après avoir déposé sa tasse dans l'évier, être passée faire pipi, elle fini par souhaiter une bonne nuit à Sven, lui faisant un calin, comme s'il était son frère. Comme si c'était une habitude. Pourtant, même s'ils s'entendent bien tous les deux, ils ne sont pas frères et sœurs. Il n'est pas l'un de ses frères, mais… ça lui fait tellement de bien de croire ça. La jeune femme ferme la porte de sa chambre pour la nuit. Se glissant sous la couverture, elle repense à son père. Dans quel état est-il en ce moment même ? Est-ce qu'il est content, soulagé, triste, en colère ? Elle ne cesse de revoir sa voiture s'éloigner d'elle, comme si c'était la dernière chose qu'elle verrait de lui. Le coeur brisé, Murphy fini par trouver le sommeil. Et contre toute attente, elle dort comme un bébé sans se réveiller une seule fois. Ce lit est bien trop confortable, l'oreiller semble si doux, la couverture si moelleuse. Oh non, elle est décidément trop bien. A son réveil, la jeune femme traine un peu dans son lit, guettant le bruit que pourrait faire un Sven réveillé. Mais le silence règne dans la demeure. Murphy fini par se lever, et voit que la porte de la chambre de son hôte est ouverte. Le lit est fait. Il est levé. Mais il n'y a personne, pas un bruit. La petite blonde, vêtue d'un tee-shirt extra large et les cheveux ébourrifés se rend à la cuisine pour se préparer une tasse de café, observant un peu l'intérieur de l'appartement du Bailor. Finalement, après son café, la jeune femme décide de se rendre à la salle de bain pour se laver. Et c'est à ce moment-là qu'elle fait la rencontre de Jake. Que le temps s'arrête, que le sang coule sur le carrelage blanc, que la poésie du monde s'empare d'elle, armée de violence, de brutalité, de sauvagerie. Ce mec, lui, là, maintenant, il a un truc spécial. Il a un truc qui l'attire, qui l'obsède, qui l'appelle. Et en même temps, elle ignore tout ça, pour elle, c'est juste un moment étrange certes, mais elle ne sait pas du tout ce qui l'attend par la suite. Puis Jake s'envole aussi vite qu'il était arrivé ici, laissant la jeune femme perdue, seule, un peu chamboulée aussi. Après quelques minutes, c'est Sven qui fait son apparition, des sacs dans les mains. Il la salue, elle lui sourit « bonjour » alors qu'il s'approche d'elle et de la cuisine, laissant les sacs sur le plan de travail. Il dépose un baiser sur son front, ce qui lui fait fermer les yeux et surtout, ce qui l'apaise un peu après la tornade Jake. Lorsqu'il lui tend un carnet, la jeune femme sourit, pose sa tasse et le saisi. « C'est pour moi ? » demande t-elle bêtement. Non-non, c'est pour le voisin. Elle sourit, intensément et fini par plonger son regard brillant dans celui du brun « merci beaucoup Sven... » et oui, ça la touchait. Parce que personne ne lui faisait de cadeau à Murphy, à part son père bientôt (et il en avait les moyens c'est évident) mais voilà… mis à part lui, cela faisait des années qu'une autre personne lui avait offert quelque chose. Et Murphy aimait les choses simples, authentiques alors oui, un carnet, ça lui plaisait beaucoup. Elle se voyait déjà écrire une montagne de choses à l'intérieur. « Ca me fait vraiment plaisir » sourit-elle à nouveau, un brin gêné. Finalement, elle se tourna vers la cafetière et lança « j'ai fait du café, t'en veux ? » avant de prendre une deuxième tasse pour Sven. « Oh fait » commença t-elle alors « ton cousin est passé... » elle se tourna légèrement, croisa le regard du brun et sourit « il est entré dans la salle de bain alors que je sortais de la douche, il pissait le sang, il en a foutu partout d'ailleurs » ajouta t-elle afin que Sven ne s'inquiète pas du sang dans la salle de bain. « Et puis il est retparti aussi vite qu'il était venu » haussa t-elle les épaules. Devait-elle lui dire à quel point cette rencontre avait été intense, explosive, inattendue, forte, perturbante ? Elle avait envie de le revoir, elle avait envie de se perdre à nouveau dans son regard sauvage, de se perdre sur son visage aussi dur que la pierre, d'entendre sa voix sombre, rauque qui lâche des mots acerbes. Putain…
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