contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin (#) Dim 4 Sep - 18:43
❝ On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!!❞ Erin & Emily
Garde et dossiers bouclés, je saute dans ma voiture en direction du Centre-ville de Wellington . Comme d'habitude à cette heure de la matinée, il y a des embouteillages sur la route. Un trajet qui aurait pris un quart d'heure me prend une demi-heure. Mais coup de chance je trouve sans difficulté une place non loin de la Bank of New Zealand. Cela fait maintenant que quatre mois que je vis en Nouvelle Zélande . J'ai signé dernièrement mon contrat de titulaire à l'hôpital. Donc je me suis dit qu'il était temps d'ouvrir un compte en banque en Nouvelle Zelande . Ma banque à Londres a des accords commerciaux avec la Bank of New Zealand d'où mon choix. Je me dirige vers l'un des parcmètres pour payer mon stationnement. Devant j'ai toujours le cruel dilemme de déterminer combien de temps je prends. J'avais un rendez-vous à une heure précise et en général un banquier ce n'est pas en retard. Enfin il le serait beaucoup moins que moi et mes consultations. Je prévois large et revient à ma voiture en leasing afin d'y mettre le petit bout de papier qui m'évitera une amende. La banque se trouve dans une rue commerçante. Des locaux et des touristes se mêlent dans la foule qui arpente les trottoirs. L'immeuble de la banque fait l'angle de la rue et d'architecture ancienne. L'édifice doit surement faire partie du patrimoine culturelle de la Nouvelle Zélande. Je tiens la porte à une vieille dame qui marche avec une canne . Elle me remercie d'un geste de la tête et d'un sourire. J'entre à mon tour pour découvrit un immense hall. Le plafond est sculpté avec beaucoup de détails. Le sol et les murs semblent marbré. Je repère les guichets ou des personnes font la queue derrière une ligne de courtoisie. Je remarque aussi qu'il y a un vigile armé à l'entrée de la Banque. Il balaye son regard sur les personnes présentes tout en surveillant l'entrée. Avec les derniers attentats par le monde, ils doivent être sur les dents niveau sécurité. Je me dirige vers un petit comptoir où il y a écrit "accueil" en lettre doré. Une jeune femme blonde habillée d'un tailleur noir se tient derrière. Bonjour madame. Dit elle avec un sourire. Sur le badge accroché au revers de sa veste, je peux lire qu'elle s'appelle Tracy . Bonjour, j'ai rendez-vous avec l'un de vos conseillés. La jolie Tracy ouvre un agenda et s'arme d'un stylo. A quel nom Madame? Je lui donne mon nom. Elle met une croix sur l'agenda . Je vais prévenir Mr Gold de votre arrivée. Vous pouvez l'attendre sur ses fauteuils. De la main, elle me montre les dit fauteuil. Je la remercie puis va m'asseoir. Tracy décroche son téléphone et m'annonce à mon conseillé. Pendant que j'attends, mon regard s'attarde sur les détails de la décoration. Ils ont modernisé les lieux, mais avaient gardé quelques éléments architectural de l'époque coloniale où le bâtiment a été construit. En Angleterre j'avais déjà vu le même genre d'architecture . Mademoiselle Montgomery ? Je me tourne vers l'homme qui vient m'appeler. Je suis un peu surprise, car cela fait longtemps qu'on ne m'a pas appelé Mademoiselle. Mr Elie Gold est un homme d'une cinquantaine d'année, très élégant dans son costume trois pièces de coupe anglaise. Son allure colle bien avec celle qu'on attend d'un banquier. Je suis Elie Gold , nous nous sommes parlé au téléphone hier. Je me lève de mon fauteuil, lisse la jupe marron que je porte avant de lui serrer la main . Bonjour Monsieur Gold, je vous remercie de me recevoir . Après les politesses faites, il me dirige vers son bureau .
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Sujet: Re: On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin (#) Sam 15 Oct - 22:32
❝On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! ❞ Emily & Erin
Wellington, MET.Tower, 45eme étage...
- Elise, vous ne pouvez pas le laisser faire de vous sa chose! Vous êtes une femme accomplie, qui plus est PDG d'une grande firme nationale... (soupirant) Comment pouvez-vous le laisser ainsi influer de la sorte sur votre vie, vos désirs et votre estime de vous même?!
Laissant les larmes couler le long de ses joues, la quarantenaire enveloppa son corps de ses bras, comme cherchant à se protéger de mes propos ou de la véracité de ceux ci... Quand à moi, j'étais passablement remontée contre cet enfoiré qui en bon harceleur, s'était attaqué aussi bien à la psyché qu'à la santé physique de ma cliente. Elise Whitefild, femme ayant tout juste la quarantaine, sportive, célibataire sans enfants et redoutable femme d'affaire, avait du faire appel à mes services afin de se protéger d'un de ses ex qui ne parvenait à faire le deuil de leur relation. Une affaire qui en sommes aurait pu se régler aisément si cet homme en question n'était un as de l'informatique ne laissant aucune trace de ses méfaits que cela soit téléphonique ou cybernétique. Moi même j'avais du mal à comprendre mon rôle auprès d'Elise car ce petit merdeux ne l'approchait jamais, le tout étant fait à distance... Fleurs, appels, menaces, crises de remords, cadeaux en tout genre, et bien sur il était impossible de remonter jusqu'à lui. Aussi avais je déjà proposé plusieurs fois à la brune de faire appel à un hacker afin de jouer sur le même terrain que son ex; lui faisant comprendre que si son intégrité physique n'était pas menacée, que je ne lui étais qu'une dépense inutile. Mais elle s'était toujours refusée à me donner congé, se sentant plus en sécurité de me savoir à ses cotés ou un de mes employés, que seule subissant cette pression quasi constante. Mais hier soir, voyant que celui ci s'en était pris à son image envoyant à ses collaborateurs une vidéo de ses ébats avec un autre homme, et ruinant par la même occasion un gros contrat; Elle avait enfin accepté de la jouer "moins légal", bien que psychologiquement elle semblait visiblement avoir atteint ses limites...
- Erin vous ne vous rendez pas compte!!(soupirant la voix enraillée) J'ai mis tant d'années à façonner cette image de femme lisse, froide et impitoyable et en une soirée, il a tout détruit!! (buvant d'un trait son énième verres de porto) Il a réussi à entériner un des plus juteux contrat de ma carrière et cerise sur le gâteau, il n'en sera mème pas inquiété!
Tremblante de rage et surement de honte, la brune se plaça devant une des fenêtres de plein pied de son duplex donnant une vue imprenable sur une bonne partie de Wellington. Je la sentais glisser, perdre pied, abandonner face à cet adversaire connu mais insaisissable... Sa main se posa de nouveau sur sa troisième bouteilles de porto vidant le reste de son contenu dans son verre, avant d'amener celui ci à ses lèvres. Me muant avec célérité je vins stopper son geste, refermant ma main par dessus la sienne. Surprise, elle se tourna légèrement dans ma direction plongea son regard perdu dans le mien... Je connaissais ce sentiment de perdition, cette irrépressible envie de boire, votre esprit et votre corps s'engourdissant autant toutes sentiments néfastes, coupant toutes sensations désagréables. Mais je savais également que là n'était pas le remèdes à ses soucis, aussi vins je ôter avec délicatesse le verre de sa main, portant celui ci à mes lèvres dégustant ce cru qui incitait à la consommation, avant de répondre à Elise la voix taquine...
- Je ne pense pas que vos collaborateurs aient vu en vous durant toutes ces années, une femme froide et lisse... (souriant, verre au bord des lèvres) Impitoyable en affaire certes, mais froide... (effeuillant la brune du regard) cela serait difficile à envisager!
Souriant, la brune me lança un de ces regards mi amusés, mi réprobateurs. Quand à moi, je portais mon regard sur ce levé de soleil qui illuminait de son éclat orangé une ville qui ne dormait jamais... "Magnifique n'est ce pas?" acquiesçant silencieusement, je sentis soudain le souffle chaud et alcoolisé d'Elise sur ma nuque. Fermant brièvement mes paupières sous la vague de désir que me provoqua ce contact, je pivotais vers la brune capturant son regard ardant pour ne plus le quitter. Tout en elle m’appelait à assouvir ses désirs et les miens, mais la raison m’empêchait de faire le premier pas. Et c'est d'une voix involontairement plus suave que je tentais de désamorçage la situation... "Ça ne serait pas professionnel..." Humectant ses lèvres, glissant son regard sur les miennes avant de m'enchainer à son regard de plus en plus omniscient, c'est la voix chaude et caressante qu'Elise clôtura toute discussion... " Le soleil a fait son apparition... (glissant de nouveau son regard sur mes lèvres) aussi as tu fini ton service auprès de la cliente... (se collant avec volupté sur mon corps, ses lèvres effleurant les miennes) resteras tu auprès de la femme... (caressant de sa langue mes lèvres) je n'ai jamais été du genre patiente... (mordillant ma lèvre inférieur) alors qu'elle est ta réponse?!" Enserrant sa nuque de ma main droite, je lui délivrais ma réponse dans un baiser trahissant l'ardeur qui était mienne...
Milieu matinée, wellington, Bank of New Zealand...
Musique à fond dans ma voiture, je n'en revenais pas de ce que je venais de faire... C'était la première fois que je couchais avec une autre femme sobre, et il avait fallu que celle ci soit ma cliente!! Qu'avais je en tête?? Ses cris de plaisirs, l'ardeur de ses baisers, la grivoiserie de ses propos... En sommes rien de bon!! Je savais que d'ici quelques minutes, tout au plus une heure l’endorphine se dissiperait dans mon cerveau et il ne me resterait plus qu'à trouver un moyen pour faire comprendre à Elise que ce qui c'était passé ce matin était une erreur, et qu'il nous fallait maintenir une relation purement professionnelle... En attendant, j'étais passablement de bonne humeur et c'est chantonnant que je m'engageais dans un embouteillage digne de ceux de Los Angeles. Quelques minutes plus tard, je garais ma voiture non loin de la banque ou je me rendais, prenant soin de mettre mon ticket de stationnement bien en vu... Hors de question qu'on embarque mon petit bijou et que je la retrouve rayée voir pire. Traversant la rue ou je me trouvais, je remontais une autre et me retrouvais face à l'imposante battisse qu'était la bank of new zeeland. Poussant les portes, je débouchais sur un magnifique hall à l'architecture ancienne, sculptures, arabesques et marbre, le tout donnant du cachet au lieu. Comme dans toute administration, il y avait du monde et malgré les six guichets les queues étaient assez conséquentes... Heureusement que je passais par mon conseiller que j'avais appelé au sujet de la plausible vente de mon bar clubbing, ou de son ouverture. J'étais encore indécise, mais plus le temps passait, plus j'envisageais de faire vivre l'endroit ou transmettre sa gestion à une tierce personne de compétence... Me dirigeant vers l’accueille, je remarquais plus par déformation professionnelle que par réel intérêt, l'agent de sécurité à la porte, celui en coin près d'une porte donnant surement sur un bureau d'archive, un autre en civil assit sur un des bancs à disposition des clients, et un autre faisant les cent pas derrière les caissiers. Souriant à ce dernier qui me répondit, je m'adressais à une jeune femme blonde en tailleur noir, afin de prévenir Mlle Millers de ma présence... Arrivant dans un ensemble rouge lui sciant à merveille katia me sourit avant de me prendre à part.
"Mlle Branco, quel plaisir de vous revoir" Souriant, je détaillais la jeune femme de la tête au pied... "Plaisir partagé mlle Millers, vous pouvez me croire!" Riant de bon cœur, la blonde fut interpellée par un de ses collaborateurs en compagne d'une cliente. S'excusant, katia se dirigea vers le duo échangeant les formalités de politesse... Patientant sagement, un brusque mouvement de foule attira mon regard en direction d'un des guichets. Fronçant le sourcils, ce fut le premier coup de feu qui me fit prendre conscience de ce qui se tramait. Instinctivement je me baissais courant en direction de katia que j'entrainais au sol, invitant les deux autres à faire de meme. Les échanges étaient nourris entre les agents de sécurité et les cambrioleurs, mais au vu des bruits que j'entendais, je savais la partie inégale... J'avais cru discerner des famas, contre des desert eagles en sommes l’équivalent guillotine contre une hache; les deux faisant leurs œuvres, mais la guillotine étant nettement plus imposante, rapide et efficace... Quelques coups de feu encore et le silence se fit entendre, entre coupé de quelques sanglots et geignement. Portant mon regard sur katia, je vérifiais que celle ci allait bien avant que mon regard ne tombe dans celui de l'inconnue. Silencieusement je lui dis de faire tout ce qu'on lui dira et de ne pas opposer de résistance et surtout de rester auprès de nous... Le terme exacte aurait été de moi, mais je ne voulais rien promettre que je ne pourrai éventuellement pas tenir. Il me fallait au préalable analyser la situation et voir quel genre de "professionnels" nous avions devant nous.
Dernière édition par Erin Branco le Ven 21 Oct - 4:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin (#) Mar 18 Oct - 23:33
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Je crois que j'ai tous les éléments dont j'ai besoin pour l'ouverture de votre compte. J'hoche la tête de bas en haut légèrement pour signifier mon contentement à l'annonce de cette nouvelle. Mr Gold, très minutieux parcourt une dernière fois la liasse de document récoltés - contrat de travail, justificatif de domicile, photocopie de mon passeport- Vous recevrez avant la fin de la journée, par mail vos identifiants pour la plateforme en ligne . Parfait dis-je tout en regardant ma montre. Notre entretien a duré a peu près une heure. Le conseiller m'avait présenté tous les produits bancaires qui était susceptible de m'intéresser. J'étais resté au plus simple pour l'instant. Je préfère pour l'instant laisser mes placements actuels en place. J'avais reçu le virement de ma part concernant la vente de l'appartement que j'avais acheté avec Clay . Une fois que le prêt d'immobilier remboursé, il me reste une certaine somme qui pourrait à l'avenir me servir d'apport. Pour l'instant, je vis avec ma sœur. Mais je pense à me chercher mon propre chez moi et encore plus depuis que j'ai connaissance de ma grossesse. Je ne veux pas lui imposer la vie au quotidien avec un bébé, même si elle a dit que cela ne la dérangerait pas. La question que je me pose c'est " Est-ce que je loue ou j'achète". Louer serait peut-être plus judicieux, car je viens à peine de débarquer en Nouvelles Zélande . Avez-vous des questions ? Mr Gold me sort de mes pensées. Non je ne pense pas. Je finis par répondre avec un sourire poli. Mon interlocuteur prend l'une de ses cartes de visite et la fixe au dossier qu'il me tend après. N'hésitez pas si vous en avez, je vous ai mis ma carte avec mes coordonnées. Je me saisis du dossier en le remerciant et me lève tout en lissant ma jupe. Il se lève à son tour et me raccompagne de son bureau au hall d'entrée de la banque.
Melle Montgomery , pouvez-vous patienter un peu encore. J'ai une question à poser à ma collègue pour accélère l'obtention de votre carte bancaire. Après avoir donné mon assentiment, Mr Gold interpelle sa collègue qui semblé discuter avec une cliente. Nous échangeons des politesses dans un premier temps. Mais au moment où Mr Gold s'apprête à poser sa question, un groupe d'hommes portant des masques d'animaux font irruption dans la banque. La scène me parait incongru dans un premier temps. Les deux hommes de la sécurité en uniforme sortent leurs armes. Lorsque les premiers tirs se font entendre, je me rends compte que les hommes en masque d'animaux sont armés. Une personne me pousse vers le sol. Je ne résiste pas, mais freine ma chute avec les mains. Puis me bouche les oreilles avec mes mains attendant que les échanges de coup de feu se terminent.
La situation me projette quelque seconde une dizaine d'année plutôt pendant une mission humanitaire en Afrique. Tour de routine parmi les villages du Nigeria où les habitants ont très peu accès à la médecine moderne. Je venais de rentrer dans une cahute du village pour examiner une patiente que des coups de feu ont retenti à l'extérieur. Une habitante de village qui se trouvait avec moi s'est mise à prononcer dans sa langue "homme mauvais", m'a fait signe de me cacher et de ne pas sortir . Une jeep est arrivée a tout berzingue au centre du village et s'est arrêté brusquement dans un nuage de poussière. Des hommes en tenue militaire et armé en sont descendus. Ils ont commencé à hurler des ordres tout en menaçant les habitants du village de leur arme. C'est un évènement dans la vie du village malheureusement banal. Ils se font régulièrement piller leur village par des groupes de mercenaire. Ce jour-là, c'est notre présence qui les avait attirés. Ils sont partis sans faire de blesser et avec tout le matériel médical qu'on avait emmené avec nous pour notre tournée
Le silence me ramène à la réalité. Je risque de lever les yeux pour voir ce qui se passe. Des clients et des employés sont recroquevillées aux quatre coins du Hall de Banque. Seul quatre hommes masqués de tête d'animaux sont debout et se déplace dans la pièce. Mon regard accroche une silhouette en uniforme étendue au sol, du sang fleurit sur sa chemise blanche. L'un des hommes masqué lui prend son arme et la fourre dans sa ceinture. Mon instinct de médecin me dicte de me lever et portée secours à cet homme. Mais la cliente qui discutait plutôt avec Melle Miller et se trouve près de nous me demande silencieusement de faire tout ce qu'on me dira et de ne pas opposer de résistance. Aussi de ne pas bouger. Mon regard ne peut résister de se poser de nouveau vers l'agent de sécurité. Je ne vois pas sa cage thoracique se soulever.
L'un des preneurs d'otage se met à parler , celui au masque de gorille. Mesdames et Monsieur … Sa voix semble électronique... C'est un hold up … vous êtes nos OTAGES …. Alors, personne ne bouge et tout se passera bien … Il tourne sur lui-même en balayant la pièce avec son arme. Un autre comparse se met à parler avec la même voix artificielles. Ou est le directeur de la banque ? … Le silence tombent seulement troubler par des pleurs silencieux et les pas des hommes armés. Aller mon vieux montre toi … Il se déplace parmi les otages. Il attrape le bras d'une femme et la force à se lever . Il passe son bras au tour de son cou et la plaque contre lui … Si tu ne te montre pas … il demande à la femme son prénom qui lui donne d'une voix tremblante. J'abats Nancy, ici présente …
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Sujet: Re: On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin (#) Dim 6 Nov - 16:40
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Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi... Les clients et employés ne paraissaient pas blessés, bien qu'il n'était pas rare sous l'effet de l'adrénaline de se prendre une balle, et de n'en ressentir la douleur qu'une fois la substance chimique éliminée de l'organisme... Mais mise à part quelques traumatismes, je ne voyais personne encore en vie de blessé. Les braqueurs arboraient tous des masques d'animaux différents, ce qui pour moi dénotait d'un certain amateurisme du fait que faisant à peu près tous la même taille, il aurait été beaucoup plus difficile de les dissocier les uns des autres, s'ils avaient opté pour un masque commun. Grands, Gabarits imposants, armés lourdement, tenus sombres et visiblement portant des gilets par balles, les quatre hommes n'étaient pour autant des novices... La rapidité avec laquelle ils avaient pris le contrôle de la banque repérant et abattant aussi bien les gardes en civils que ceux en tenues professionnels, ne laissait aucun doute quant à un sérieux travail de préparation en amont. Sentant une main se saisir de la mienne avec force, je porte mon regard sur katia que je sens trembler comme une feuille. J'avais rencontré la blonde lors de mon arrivée à Island bay lors d'un diner avec mon père et son ami de longue date Mikeal Miller qui n'était autre que le père de katia. Notre diner à quatre s'était fini en une soirée au bar à deux avec la blonde qui s'était révélée être une aussi grande buveuse que moi. Très bonne soirée, très bon feeling amicale qui m'avait conduit à faire de katia ma conseillère financière. Femme de forte tête, sure d'elle et intelligente, il m'était étrange de la voir ainsi perdre ses moyens... Penchant légèrement ma tète vers elle, c'est en prenant soin de maintenir les quatre hommes à vue que voix taquine, je glissais quelques mots à la blonde... "Je savais que je vous faisais de l'effet mlle Miller, mais à ce point..." Bifurquant sa tête dans ma direction, katia pris quelques secondes avant que mon sourire ne trouve écho au sien... "La clim mlle Branco... ce n'est qu'un effet dû au froid!" Souriant de plus belle, je répondis avec malice... " Alors tenez fermement ma main mlle Miller, celle ci pourrait soulager cette désagréable sensation de froid qui égraine votre peau..." Secouant la tête, la blonde reporta son attention sur son collègue, quand à moi je profitais du fait que trois des cambrioleurs s'étaient mis en quête de taguer les cameras de sécurité et abaisser les rideaux électriques, pour ôter sans gestes brusques mon élastique de mes cheveux libérant ceux ci, puis avec autant de précaution me saisir de mon téléphone portable. Après avoir débloqué celui ci avec rapidité, je le mis en mode avion afin de ne recevoir aucun sms et appels, puis verrouillais celui ci avant de faire trois fois un faux code rendant l'appareil inutilisable. Une fois fait, j'attrapais mon portefeuille rapidement et ôtais tout aussi rapidement mes cartes professionnelles de visites que je glissais dans mes bottes. Pourquoi? Car il valait mieux éliminer les possibilités qu'on puisse découvrir mon métier et encore moins mon passé. Voyant un des braqueurs se tourner brusquement dans ma direction, je n'esquissais plus aucun geste feignant l'effroi en baissant mes yeux au sol...
"Mesdames et Monsieur…(voix électronique) C'est un hold up … vous êtes nos OTAGES …. Alors, personne ne bouge et tout se passera bien …" Cela n'était pas une bonne nouvelle, le mot otages signifiait qu'ils n'étaient pas là que pour l'argent, que ce qu'ils désiraient ne pouvait etre pris de force, et qu'ils avaient besoin pour cela des autorités ou de tierces personnes. Cela entrainerait de futurs négociations, celles ci incluant forcement le facteur temps, temps qui jouerait un rôle déterminant dans le déroulement de cette attaque à mains armées. "Ou est le directeur de la banque ?" Celui à la tête d'ours venait d'entrer en scène, et toujours cette voix électronique qui ne permettait pas d'établir un portrait psychotechnique des preneurs d'otage. "Aller mon vieux montre toi …" Se déplaçant parmi les otages, celui ci attrapa le bras d'une femme qu'il plaqua contre son torse passant son bras autour de son cou... "Si tu ne te montre pas, j'abats Nancy ici présente …" Se regardant tour à tour clients et employés de banque ne dire mot, souriant intérieurement je remerciais le ciel pour cette cohésion qui servirait pour sur à l'avenir. "Personne?! Personne pour venir en aide à... (passant sa main gantelée sur le corps de la jeune femme) cette petite biche apeurée??" Les jeux de regard se faisaient de plus en plus rapide, et une tension palpable s'était instaurée dans le hall. Sortant de sa gaine un beretta 92, l'ours pointa celui ci sur la tempe de la jeune femme qui n'était plus que l'ombre d'elle meme... "A trois mr le directeur! (armant le chien) UN... DEUX... T..." Me levant brusquement je levais mes mains au dessus de ma tête, me muant en erin branco femme égoïste, lâche et fragile émotionnellement parlant, je feignis tremblement et regard hagards... "Je... je sais qui est le directeur!" Penchant sa tete légèrement sur le coté, l'ours libéra abruptement la jeune femme en pleure et me fit signe de ses deux doigts de venir près de lui. M'exécutant sous les regards mi soulagés mi réprobateurs des autres otages, je n'esquivais aucun geste lorsque celui ci me prit à la gorge serrant celle ci avec force.... "Tu m'as l'air d'être plus intelligente que les autres... (penchant sa tete, détaillant mon corps) et bien roulée! Alors dis moi.. (serrant un peu plus) qui est le directeur!"
Je pouvais endurer plus que ce petit étau sur ma gorge, mais mon intérêt n'était pas dans une démonstration de force, mais de faiblesse... Il me fallait faire partie de ceux qu'ils considéreraient comme des maillons faibles et donc inoffensifs pour eux. Les plus "dangereux" seraient d'office surveillés de manière plus accrue, regroupés ensemble de manière à museler toutes tentatives de rebellions, et serviraient surement de dommages collatéraux... Aussi c'est le regard suppliant que je répondis entre deux aspirations d'air... "V... Vous me faites...mal!" Penchant sa tete sur les cotés, s'approchant un peu plus de mon visage "Mais c'est le but Honey." Je le tenais!! L'utilisation d'un petit nom dénotait d'une baisse de garde et donc qu'il venait de me classer parmi les faibles. Tremblant je pointais Mr Hasford du doigt, homme d'une soixantaine d'années, dynamique, élégant et ancien militaire. Il risquait fortement de s'opposer aux braqueurs mettant ainsi tout le monde en danger. Aussi lorsque l'ours relâcha sa prise, je profitais des regards blabla portés à mon encontre pour jouer une petite scène et ainsi faire passer un message à Mr Hasford qui le ferait réfléchir un peu sur sa conduite à suivre.... "Pourquoi vous me regardez tous comme ça!!??? (ecartant les bras) Si nous faisons ce qu'ils veulent, nous pourrons rentrer chez nous!" Les braqueurs n'esquivaient aucun geste et ne pipaient mot, et ce pour la simple et bonne raison que je leur mâchais le travail en exhortant les autres à suivre leurs ordres comme de gentils bêtes qu'on mènerait à l'abattoir... " Désolé si vous n'avez pas de vie! (posant mes mains sur ma poitrine) Mais moi j'en ai une! Et j'aimerai reprendre le cours de celle ci rapidement! Alors vous pouvez me regarder comme si j'étais la dernière des traitresses, mais à ce que je sache (plongeant mon regard dans celui de hasford) vous auriez laissé pour quelques dollars mourir (pointant du doigt nancy) cette jeune femme!" Certains regards s'étaient baissés tandis que d'autres au contraire reflétaient tout le dégout que leurs propriétaires éprouvaient pour ma personne... Malheureusement pour eux, ils venaient de compliquer leur situation.
M’ordonnant de retourner à ma place, l'ours se saisit de hasford alors que deux de ses acolytes se mirent à fouiller les otages, prenant portefeuilles et téléphones portables, et séparant certains du lot... Inutile de préciser qui étaient ceux écartés du groupe... Quand à moi j'étais de retour près de katia qui me jeta un regard d'incompréhension, celle ci connaissant mon métier et mon passé militaire. C'est donc en soutenant son regard que je lui fis comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle se pose de question.... Relevant la tete mon regard tomba dans celui de la blonde près du collègue de katia. Celui ci était emprunt de reproche et je pouvais la comprendre, mais il fallait absolument qu'elle l'efface et fasse celle qui suivrait le mouvement sans broncher. Aussi et bien que cela était risqué, je lançais un regard dur, puis secouait légèrement ma tete avant de muer mon regard dur en celui d'une personne résignée, et lui fit oui de la tete. Afin qu'elle comprenne bien, je lui indiquait d'un geste rapide de la tete de porter son regard sur la scène qui se déroulait non loin de nous, à savoir l'égrainage du groupe. J'espérais qu'elle comprenne d'elle meme ce qu'il en retournait, et baissant la tete je me mis à réfléchir sur ce qui pourrait pousser quatre hommes à s'enfermer avec des otages dans une banque qu'ils auraient pu quitter avec l'argent des caisses depuis cinq bonnes minutes.
Sujet: Re: On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin (#) Ven 9 Déc - 23:08
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La situation semble dégénérer, car le directeur de la banque semble ne pas vouloir se faire connaitre. Au moment où le braqueur se met à compter, je m'apprête à me lever. Pour faire quoi, je ne sais pas. Je veux seulement que la femme sur laquelle il pointe son arme ne se fasse pas tuer sous mes yeux comme le vigile qui est allongé à terre sans signe de vie. Mais la "cliente" qui m'a demandé précédemment de rester tranquille se lève brusquement et attire l'attention de l'homme d'une voix hésitante. Je ne l'avais pas vu cacher son identité plutôt et maintenant je la regarde mi-étonnée, mi- inquiète de la voir se rapprocher de l'homme a la tête d'Ours. Il a libéré Nancy qui se pelotonne contre un comptoir tout en sanglotant en silence a présent. Il l'attrape par la gorge puis se remet à parler. Il semble lui faire mal, car elle cherche son air puis elle finit par désigner le "directeur". Un homme d'une soixantaine d'années, en complet veston gris et à la carrure carrée. Personnellement, j'étais bien incapable de certifier que c'était bien le directeur. Le comportement de la jeune femme par la suite me sidère. Après que Mr "ours "l'est lâché, elle interpelle nous les "otages". Elle se met à justifier son comportement. Je trouve le moment un peu mal choisie, mais ce laïus semble convenir a nos braqueurs. Mr ours met fin a tout cela en lui ordonnant de retourner à sa place puis va s'occuper du "directeur". Mon regard reste braquer sur la jeune femme qui reprend place près de sa conseillère. Je ne sais pas si c'est parce que je regarde un peu trop de film d'action mais l'idée que cela pouvait être une complice des braqueurs m'effleure l'esprit. Nous avons tous vu un film où il y a une fille qui se fait passer pour un otage et renseigne les braqueurs. Le laïus qu'elle nous a fait quelques minutes plutôt collerait bien au profil.
Nos regards se croisent et elle tente de faire comprendre quelque chose. Je ne suis pas sûr de saisir le message qu'elle veut me faire passer. Elle attire mon attention sur la nouvelle activité de deux des braqueurs. Mr Gorille et Mr Tigre s'étaient mis à demander téléphone et portefeuille aux otages puis inspectaient le contenue des portefeuilles. Ils se mettent à isoler certaines personnes et à en rassembler d'autres. Mr Ours avait disparu avec le directeur, surement dans la salle des coffres. Quand au quatrième, il était concentré sur une tablette en ses mains. Ses doigts balayaient les images qui défilent sur l'objet. Avez-t-il piraté les caméras extérieures de la banque ? Soudainement, il signale que cela fait cinq minutes qu'ils sont présents.
Mr Gorille s'était approché de moi et me tends le sac où tous les téléphones sont rassemblés. Un peu paniqué, je me mets à genou et me met chercher mon smartphone dans mon sac. En le sortant, mon badge de l'hôpital tombe au sol. Il s'accroupit pour le ramasser et l'inspecte un instant avant de s'adresser à moi. Vous êtes Médecin ? Me demande-t-il de sa voix modifiée. J'acquiesce de la tête. Il l'avait facilement déduit, car sur le badge il y a ma photo et le préfixe "DR" devant mon nom de famille . A cette distance je peux voir sous son masque que son regard change. Comme si le fait de travailler à l'hôpital lui évoque quelque chose. Ses yeux sont bleus ou verts, difficile à dire. Mon téléphone portable que je tiens en main se met à sonner ce qui me fait sursauter. Il m'est inutile de regarder l'identité de mon correspond, car à la sonnerie je sais que c'est ma sœur. Elle doit s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelle de ma part.
D'un geste vif, Mr Gorille m'arrache le portable des mains, envoie ma soeur sur ma messagerie puis mon téléphone rejoint tous les autres. Le braqueur reprend son attitude précédente et me demande mon portefeuille qui rejoint les autres aussi. Il m'attrape par le bras pour me mettre debout et m'entraîne vers un groupe d'otage. Mais en chemin, nous passons a proximité du vigile à terre. Le médecin en moi refait immédiatement surface et prend le contrôle de mon corps. Laissez -moi voir si je peux faire quelque chose pour lui ... Prenant le braqueur par surprise ; je réussis à me défaire de lui d'un coup d'épaule puis réussit à m'agenouiller près du corps. J'ai à peine le temps de chercher un pouls qu'une main se saisit de nous de mon avant bras et me tire en arrière. Inutile, il est déjà mort me rétorque-t-il sur un ton sec.Il n'a pas tord car je n'avais sentit aucun pouls et le sang de blessure formait une flaque autour de lui . Mr Gorille me pousse vers un mur et me demande m'asseoir tout en me tenant tranquille. Assise, je pose une main sur le bas de mon ventre. Je viens de me souvenir que je suis enceinte de quelque mois, trop tôt pour que cela se voit. La peur que je ressens, se transforme en angoisse. Et si le stress de la situation me faisait perdre mon bébé ?
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On bouge plus ! C'est un HOLD UP !!! avec Erin
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