I'm a pretty good listener ¤ Fabian

Le temps passait filer comme l'éclair quand notre attention était bizarrement occupé. C'était un fait notable et c'est exactement ce qui s'était passé ce soir avec Killian. Il n'avait pas vu l'heure filée. La petite aiguille faire le tour plusieurs fois. À vrai dire, il n'avait pas du tout accorder la moindre attention à l'horloge de son portable. Comme toujours, quand tu passais ton temps sur la glace. À y passer des heures, comme certains avec leurs cigarettes, ou leurs drogues. Et pourtant, c'était incompréhensif pour beaucoup. Qu'importe, il n'accordait plus beaucoup d'importance à ce qu'on pouvait bien penser.

Il était resté jusqu'à la fermeture, déjà tard dans la soirée. Il aurait pu sortir ce soir, mais autant seul n'était pas quelques choses de palpitant en soi. Rentrer était la meilleure option. On peut dire qu'il avait une vie beaucoup plus calme depuis qu'il était ici. Bien différente de celle de l'Amérique. Ce n'était pas plus mal. Il avait pris la direction de la maison, enfin ce n'était pas vraiment la sienne. Mais plutôt celui de son meilleur ami. Il n'était pas destiné à venir, même pas à partager le quotidien l'un de l'autre. Fallait qu'un évènement tragique s'interpose. En toute logique, il aurait dû vivre sa vie son quotidien avec sa petite amie, pas son meilleur ami. Et parfois, Killian se réservait le droit d'être en colère, de cette injustice. Non pas qu'il n'était pas contente d'être ici bien au contraire.

À être divertie par ces pensées, Killian ne s'était pas tout de suite rendu compte qu'il était arrivé à destination. Que cette porte familière, qui l'avait accueilli massivement le premier jour, se présentait une nouvelle fois en face de lui. Quel idiot et tête en l'air parfois ! Il s'activait à chercher les clés sur lui, dans ces poches, son sac de sport, sans le moindre succès. Avant de penser qu'il les avait oubliées dans son casier, à la patinoire. Fabian le connaissait assez bien pour avoir laissé une clé, à l'abri des regards. Pour lui. Il le connaissait trop bien. Et Killian allait passer sous silence le fait qu'il les avait encore une fois oubliés. Sachant que ça allait être une nouvelle fois, un sujet de moqueries à ces dépens malheureusement.

Il faisait noir à l'intérieur, ce qui laissait à penser que Fab n'était pas dans les parages. Il jeta son sac à l'entrée, dans un coin. Avant d'avancer dans la pièce, sans allumer la lumière. Mais c'était sans rencontrer un obstacle. Vous savez cette rencontre entre votre petit doigt de pied et un meuble, qui vous faisait tiré les larmes. Et bien, c'est exactement ce qui attendait Killian. Sautillant dans la pièce avant de rencontrer le canapé, ou il s'effondra dessus. Ou plutôt sur son meilleur ami. Double surprise. Lâchant un cri qui l'avait certainement réveiller. « Tu m'as fait peur ! » . Il était sûr que c'était lui. Qui ça pouvait être d'autre. Au moins, il avait plus de lucidité que lui, à allumer la lumière. Lillian observa Fab, sans un mot dans un premier temps. Laissant cette peur s'évanouir, pour faire place à de l'inquiétude. « Tu sais que tu as une tête à faire peur ! » Bien sûr, il ne faisait pas référence à ce qui venait de se passer. «  Ça va ? Et puis qu'est e que tu faisais dans le noir ?  » . On dirait clairement que non.  

Je suis posé à la maison, songeur et inquiet quant à mon avenir. Ma Lucie n'est plus là, elle a disparue me laissant alors complètement seul. Bien sûr, je sais très bien que mes amis proches n'aimeraient pas que je pense ainsi mais je ne peux m'en empêcher parce qu'en fin de compte c'est comme ça que je me sens. Killian vit désormais avec moi en colocation dans cette maison beaucoup trop grande pour nous deux.

Et puis il y a la jolie Helsie. C'est à elle que je pense surtout en ce moment. La jolie Helsie que j'ai rencontré il y a de cela un moment maintenant et avec qui je m'entends merveille. Jolie brune qui me tiraille, qui m'inquiète, qui chamboule complètement mon existence. Je suis obligé de l'admettre cette brune me plaît énormément. Et là, dans le confort de mon canapé je songe à cette fille en me demandant si j'ai seulement le droit à ça.

Après tout ma Lucie nous a seulement quitté en deux-mille-quinze... Peut-être devrais-je attendre plus longtemps et me faire une raison au fait est qu'elle devrait être le seul amour de ma vie ? Je ne sais pas. Mes amis n'aimeraient pas que je pense comme ça mais je ne peux m'en empêcher. Tout ceci est tellement compliqué.

Et là alors que je songe à cela j'entends que l'on rentre et que l'on referme la porte. Je comprends immédiatement qu'il s'agit de ma moitié qui vient de rentrer, je ne dis rien et voilà qu'il pose ses miches sur moi sur le canapé, je pousse un petit grognement et celui-ci pousse un cri en se relevant. Je me redresse alors tout en allumant la lumière et je le scrute longuement en ricanant.

« Génial... Non seulement je suis déprimé mais en plus je suis moche. Merci vieux. Trop cool. » Dis-je sarcastique tout en le scrutant longuement. « On fait aller. Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais ? » Je réponds tout en soupirant mon malaise...

Killian était bien connu pour être un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il n'était pas du tout discret, et malgré son physique sculpté, mais fluette, parfois, il manquait grandement de subtilités. Il fallait bien des défauts... Donc pensant qu'il était seul, il n'avait pas joué la carte de la discrétion. Après tout, il dérangeait qui ? Les meubles. Faut dire qu'il n'était pas tout seul et qu'il était en colocation avec Fabian. Donc il y avait des risques qu'il soit présent. Mais en ce moment, il était bien plus souvent dehors qu'ici. Il se cachait quelque chose la dessous. Et pourtant, Killian, ne cherchait pas la vérité. Parce qu'il savait qu'à un moment donner son meilleur ami allé bien finir par se dévoiler.

Mais il était de plus en plus songeur, et ça n'avait pas échapper à l'attention du blond décolorer. Tant qu'il attentait pas à la vie de Killian avec sa rêverie. Tout allait bien. Il était plus rassuré de le voir ainsi, qu'il y a quelques années quand Lucie était parti. Dévasté, à ce moment, était un mot bien trop faible. Et franchement, il espérait ne plus jamais revoir ça chez son meilleur ami.

Une perte pour tout le monde, mais surtout pour Fabian, dont les projets d'avenir se sont effondrés en l'espace de quelques mois. Sa présence fut une véritable surprise, il n'allait pas le cacher. Pourtant, il préférait en rire. Parce qu'il l'avait pris pour un fauteuil ambulant. « Je vais te réconforter un peu... Sache que tu es assez confortable pour une assise. Ça devrait te faire plaisir non ? » Il grimaça légèrement, plus pour le style de la situation. «  De rien mec ! Rhooo, ne soit pas vexé moche et déprimé, je t'adore quand même ! » Il s'effondra pour ne pas dire, se jeter sur le fauteuil pas loin, avec aucun style. «  ça va ! J'étais parti sur la glace un peu. » Il détailla son meilleur ami, en arquant légèrement un sourcil. « On fait aller ? Je ne veux pas te contredire, mais on dirait que tu n'as pas dormir depuis des jours. Je te connais trop bien... Tu dois faire bouillir ton cerveau à l'heure actuelle. Ménage le tu vas finir complètement vieux avant l'âge. D'ailleurs méfie toi, ça commence un peu. Tu as un cheveu blanc là sur la tempe .» . Killian était aussi sarcastique que son meilleur ami, peut-être qui faisait qu'ils s'entendaient aussi bien. Il se redressa sans quitter les yeux sur le brun. Joignant ces mains.  

La situation du moment avec Helsie me pèse énormément et je ne sais plus quoi faire pour que ça se calme. Elle me plaît énormément et je me sens honteux de ressentir plus que de l'amitié pour une autre femme que ma Lucie. De là où elle est elle doit avoir tellement honte de moi et de ce que je fais... Je déteste ça.

Et là, alors que je suis posé dans mes réflexions mon meilleur ami pose son gros cul sur moi puis hurle en réalisant que je suis là, je roule des yeux tandis qu'il me dit que je lui ai fait peur... Puis je lui dis qu'en plus d'être déprimé je suis moche d'un ton sarcastique il me dit alors que je suis très confortable pour une chaise, je ricane aussitôt.

« T'as raison je me sens tout de suite mieux. » Je dis d'un ton sarcastique en soupirant. Il me dit ensuite qu'il m'adore même si je suis moche et déprimé, je le scrute en souriant sans rien répondre.

Je lui demande donc ce qu'il faisait et il me réponds qu'il était sur la glace, je souris en acquiesçant. Il est vraiment motivé. Moi je me suis accordé un jour de repos donc pas d'entrainement pour la prochaine tournée commençant en Mai pour moi aujourd'hui. J'avais besoin de me retrouver avec moi-même. Il me dit alors que j'ai une sale gueule tout en se moquant de moi et de mon âge, en le voyant désigner un pseudo cheveu blanc je lui fais un doigt d'honneur.

« C'est toi qui parles de cheveux blancs alors que t'as que ça sur le crâne ? » Je réponds en ricanant. C'est vrai qu'avec ses cheveux décolorés il est mal placé pour parler de ça. « Bien passé l'entrainement aujourd'hui ? » Je demande en détaillant longuement mon meilleur ami..

Killian ne perdait pas une occasion pour charriller son meilleur amir et inversement. C'était un rituel presque qu'ils se rendaient bien. Et ça durait depuis des années. On ne change pas une équipe qui gagne. Faut dire que l'un comme l'autre, ils étaient bon spectateur des conneries de l'autre. Les choses sortaient naturellement sans même les avoir pensées au préalable.

Comme à cet instant d'ailleurs, ces paroles avaient traversé ces lèvres avant même d'y réfléchir. Killian savait ce que cachait le sourire de Fabian, à sa réponse. Ce qu'il le fit rouler les yeux, en souriant en coin. « Tu penses trop fort.... Tu te fais des idées...» Dit-il avec malice. Parce qu'il n'avait pas besoin de formuler le fond de sa pensée. Il le connaissait trop bien. «  Je sais, il faut toujours un gars comme moi à ces côtés... » Ou pas. Il était bien conscient parfois qu'il pouvait être très chiant.

Évoquer les cheveux n'était peut-être pas une bonne idée, disons que venant du personne elle-même avec les cheveux blancs... Et bien évidemment, son meilleur ami ne perdait pas l'occasion de lui signifiait. Il l'avait bien mérité, mais c'est son sourire amusé qui prédominait, presque moqueur. Arquant un sourcil. Il repoussa justement une de ces mèches avec exagération, « Oui, mais moi... C'est un style qui fait le beau gosse que je suis... Ce style est étudié méticuleusement » En fait, c'était surtout un changement qui s'était opéré quand il a quitté sa famille, un renouvellement, loin d'être réfléchi. Mais qui aujourd'hui, faisait de lui ce qu'il était. Mais il voyait aussi que son ami tournait autour pour ne pas répondre à sa question. Une question par une autre... C'était tellement lui. Killian haussait les épaules en soupirant « Ouai … Si tu cherches des blessures éventuelles... » Il avait remarqué que son ami le détailler, en réponse, il leva les bras, tournant sur lu-même. Montrant qu'il était en pleine forme. «  Je suis en un seul morceau. » Ça lui arrivait d'être une catastrophe, mais il savait tenir sur des patins depuis l'âge de cinq ans. «  Dis-moi que tu n'as pas passé ta journée sur ce canapé ? Il va avoir la forme de tes grosses fesses maintenant... »  

Heureusement qu'il est rentré en fin de compte, parce que finalement je vais pouvoir me changer les idées et donc penser à tout autre chose. Et je scrute le décoloré en ricanant alors qu'il me dit que je pense trop et me fais des idées, je hausse des épaules tandis qu'il me dit qu'il faut toujours un gars comme lui près de nous ce qui a le don de me faire rire.

« Probablement. » Dis-je simplement amusé.

Au moins il me remonte le moral et dissipe tous les doutes que j'avais dans le crâne depuis le début de l'après-midi d'un revers de la main. Oh, je ne vais pas m'en plaindre, pas du tout même, mais je reconnais que sa présence m'aide réellement à me sentir beaucoup mieux. J'ai de la chance de l'avoir dans ma vie parce qu'il est clair que sans lui je serai encore dans le même état qu'il y a trois ans lorsque ma douce a disparue. J'ai besoin de lui, c'est vital.

Il me dit que je me fais des cheveux blancs et je ne peux m'empêcher de saisir cette perche qu'il me tend pour l'embêter sur sa propre couleur de cheveux qui est blanche justement. Il me répond que c'est un style qu'il se donne pour être beau gosse et je ricane aussitôt tout en le scrutant longuement.

« Hm. Beau gosse hein ? Et bien le fait est que tu sois soit disant beau ne t'aide pas à ramener des mecs. Tu dois te faire un gros cul... » Je dis sur le ton de l'humour même si je sais très bien que s'il ne s'envoie pas en l'air c'est par choix et non parce qu'il ne trouve pas.

Puis de toute façon je suis le premier à le trouver canon. Sans doute que si je n'avais pas aimé les femmes et uniquement les femmes il se serait passé quelque chose entre nous. Enfin, je n'en sais rien réellement. Mais je pense qu'il n'aurait pas été contre si j'avais aimé les deux ou seulement les hommes.

Je l'interroge ensuite sur l'entrainement qu'il a eu aujourd'hui et auquel j'aurai dû participer et il me dit qu'il n'a aucune blessure, qu'il est en seul morceau ce qui ne m'étonne pas parce qu'il est un excellent patineur. Il me demande alors si j'ai passé toute la journée sur le canapé et que si tel est le cas mon canapé va prendre la forme de mon cul, je roule alors des yeux.

« J'ai un très beau cul. Donc que le canapé prenne ou non la forme de mon cul ça ne sera pas gênant. » Je dis en soupirant. « Mais oui j'ai passé la journée sur le canapé. » J'ajoute en grimaçant. « Dure journée. » J'ajoute parce que je sais qu'il va m'interroger à ce sujet...

Si on connaissait assez bien Killian, on pouvait remarquer qu'il ne se prenait pas du tout au sérieux. Il disait beaucoup de conneries, comme maintenant, simplement parce qu'il se sentait à l'aise, et qu'il n'avait plus et de plus longtemps de masques à avoir avec Fabian. Ce dernier les connaissait beaucoup trop bien. Et puis c'était aussi un moyen de détendre l'atmosphère. Et de le faire rire un peu. Ce qui marchait assez bien. Pari gagné ! Ils s'avaient connue beaucoup de choses ensemble, beaucoup trop. La disgrâce d'une famille, la mort d'un proche, il a connu assez vite les soucis que Killian avait eu par le passé. Et c'était la seule personne a qui, il s'était confié aussi facilement. Donc le blond décoloré savait quand le brun avait besoin de changer d'air. Et il se portait volontaire avec plaisir. Il n'a jamais pris cela comme une contrainte.
Fabian avait raison sur un point, trouvait quelqu'un... Mais ça restait une chose encore compliquée et pour plusieurs raisons. Qui rendait Killian assez nerveux sur le sujet. Depuis qu'il avait été utilisé, il avait du mal à tourner la page. Les relations ne couraient pas les rues. Il avait des coups de cœur sans jamais plus. Incapable peut-être. Ça serait mentir de dire qu'il n'avait rien ressenti depuis c'est faux depuis quelque temps, il avait bien une faible.... Le blond soupira, levant les yeux au ciel. « Ou je me réserve qui sait... Il faut un peu de convoitise... » Punaise, les conneries qui peuvent sortir. Même lui sur ce coup, il n'est pas convaincu.
Killian ne pouvait pas s'empêcher de rire. Ils parlaient vraiment de la forme d'un cul ? Oui, oui, ils n'avaient aucun tabou. Et pouvait plaisanter de tout. Enfin à la limite du raisonnable, si l'un comme l'autre savait que ça ne blessait pas. Il scruta de haut en bas son meilleur ami, s'arrêtant au niveau de ces fesses, amusé. Et plus pour le jeu, que par vérité. « Hum... ouai je dois bien t'accorder ça ! » Alors qu'il était affaler de tout son long sur le fauteuil, Killian se détourna vers Fabian. Intrigué et interpellé par la fin de sa phrase. Dure journée ? Vraiment ? Et sa grimace n'était pas inaperçue à ces yeux. En plus, ce n'était pas son genre de rester toute la journée dans le canapé. « Tu sais... Quand on reste toute une journée soit sur le canapé, soit dans son lit, généralement, c'est à cause de peine de cœur.... » Dit il à tâtons pour inspecter le terrain. « Enfin... C'est ce qui nous montre dans les séries ou les films... » Mais peut-être qu'il n'était pas loin de la vérité. Est-ce qu'il était encore triste de la mort de sa fiancée. Triste, il le sera toujours, mais accrocher au passé. «  Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Si ils rigolaient il y a encore quelques instants, le blond avait pris un to plus sérieux, doux. Sentant que la conversation allait prendre un autre tournant.

Nous plaisantons de choses et d'autres et ça me fait du bien. Après cette journée de contemplation sur moi-même je dois bien reconnaître que le fait est de pouvoir songer à autre chose en compagnie de mon meilleur ami n'est pas de refus. Malheureusement je suis habité par des troubles que je ne contrôle définitivement plus. Même lui qui est mon âme sœur a qui j'ai tendance à tout dire il n'est pas au courant.

Helsie hante mes pensées en tout temps et je ne suis pas convaincu que ce soit quelque chose de très bien. Lucie est mon premier amour et mon seul amour et le fait est d'avoir rencontré une nouvelle personne et bien je ne suis pas certain que ce soit respectueux par rapport à ma Lucie. On s'était promit elle et moi de nous aimer jusqu'à la fin.

Je trahirai forcément ma promesse à son égard si finalement j'en aimais une autre et ça je ne peux pas. Je ne veux pas. Et pourtant Helsie me plaît, elle est magnifique, elle est douce, elle est gentille, elle est tendre... Elle est flippé par pleins de choses... Et elle me plaît. Et c'est flippant pour moi parce que je n'ai pas pour habitude de ressentir ce genre de choses pour une autre personne.

J'embête du coup mon meilleur ami sur le sexe, je sais très bien qu'il ne couche pas parce qu'il a été traumatisé par le passé bien sûr, je l'embête sur ça comme lui m'embête pour mon gros cul. Gros cul, qui, j'en suis sûr, ne l'a jamais laissé indifférent même s'il dira toujours le contraire par gêne. Alors que je lui dis qu'il n'a pas ramené un seul plan cul depuis qu'il est là et qu'il a dû forcément se faire un gros cul il me dit qu'il se réserve, qu'il veut être convoité.

« Oh vraiment... » Dis-je en riant. « Je pense que la seule chose que tu convoites c'est bien mon gros cul que tu aimerais bien t'enfiler mon chéri. » Je dis en riant. « Je sais très bien que je suis ton fantasme vivant et que tu rêverais de pouvoir me toucher. » J'ajoute tout en le scrutant longuement. « Avoue, tu kifferais bien. » Je rajoute en riant.

Mais évidemment c'est juste de l'humour. Je m'ose à espérer qu'il ne fantasme pas sur moi. Qu'il mate mon cul de temps en temps ce n'est pas spécialement gênant par contre s'il en arrive à fantasmer littéralement sur moi là tout de suite ça serait beaucoup plus problématique pour moi. Je ne suis pas gay donc je ne pourrai jamais lui donner ce qu'il veut et même si je suis pro LGBT bah ... Disons simplement que ça me gênerait d'avoir un rapport sexuel gay. Je ne connais pas ce milieu, enfin seulement par Killian, du coup ouais je ne pourrai jamais lui donner ce qu'il voulait si jamais il fantasmait sur moi.

Mais avec un peu de chance il ne fantasme pas sur moi. Oui avec un peu de chance. Et justement mon ami plaisante sur mon cul qu'il me confie trouver à son goût ce qui ne m'étonne pas particulièrement vu ce qu'on se disait précédemment. Oh nous plaisantons beaucoup mais derrière chaque blague il y a tout de même une part de vérité c'est bien connu.

« Alors ce cul vierge te plaît ? Tu veux toucher mon amour ? Tu sais bien que je ne suis excité que par toi. Vas y bébé, touche moi. Mords moi ! » Je dis sensuellement à mon ami tout en le scrutant longuement tandis que je me lève en dandinant mes fesses près de lui.

Mais bien vite nous en arrivons à parler de mon état d'esprit d'aujourd'hui à savoir un état d'esprit assez morose ce qui a le don de l'inquiéter. Il réalise d'à quel point ça ne va pas et il m'interroge à ce sujet. Il me dit que lorsqu'on passe la journée sur le canapé ou au lit c'est à cause de l'amour et je grimace tandis qu'il me dit que c'est que ce que nous montre à la télé, j'acquiesce alors tandis qu'il me demande ce qu'il se passe.

« J'ai... » Je commence mal à l'aise. « J'ai rencontré une femme y'a de cela quelques temps. C'est... Très gênant... Elle est très jolie... Je... » Je dis sans terminer ma phrase...

J'imagine qu'il comprendra au ton de ma voix que ça me dérange et que la fille me plaît énormément, il me connait, je n'ai plus besoin de dire ce genre de choses pour qu'il le comprenne directement et c'est ça qui est bien avec notre amitié...

Je me demandais ce qui pouvait le rendre si... pensif d'un seul coup. Ce n'était pas son genre, il était plutôt d'une nature enjoué, qui se laissait vivre. Mais il y avait clairement quelque chose. Même si la plaisanterie était de mise, ça cachait quelque chose. Je n'étais pas inquiet sur le silence que mon meilleur ami préférait aborder ou sur la façade qui me jouait. Le temps allait faire sa part des choses, ou quand il sera prêt. On se le disait à notre temps...

J'avais mis de côté tout ce qui concernait l'amour, et tout ce qui va avec, relation, sexe. Fabian le savait, ce n'était pas une fuite, en fait si,  de ne pas être blessé comme avant. De ne pas tout donner et ne rien avoir en retour, à part, humiliation. Je m'étais dit plus jamais. Et la seule façon, que j'avais trouvée, c'était de ne plus ressentir. En soi, c'était facile de penser ça, mais plus compliqué de le réaliser. C'était bien évidemment un sujet sensible, mais j'arrivais à en plaisanter comme maintenant. Et avec les bonnes personnes. Et je ne voyais rien d'offensant avec mon meilleur ami.

Rien qu'à l'intonation de Fabian, je savais que j'étais en train glissant, dans le sens. Que j'allais le regretter. Ça a toujours été clair dans ma tête, il aimait les femmes, moi les hommes et il ne se passera rien plus que cette alchimie amicale qui se jouait entre nous. C'était clair. Je secouais la tête, plus amusé qu'autre chose. Avant arquer un sourcil, prenant un air des plus sérieux, ou plutôt provocateur « Je suis démasqué ! Comment tu t'en es rendu compte ? Ça se voit autant que mince ? J'en rêve depuis qu'on se connaît, il hante même mes nuits quand je suis tout seul, dans ma chambre.» J'allais m'arrêter là. L'imagination faisait le reste. Mais je dois bien avouer que je scrutais les émotions de Fabian à cette révélation qui n'était pas une vérité. Je jouais tout aussi bien son jeu.

Enfin, je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il me parle de son cul, aussi familièrement. Que j'étais surpris et amusé. Bon, j'avoue, je laissais plus aux rires. Avant de frapper son derrière, qui agitait devant mes yeux, m'approchant de lui. Ça gâcherait quelque chose entre nous, c'est sûr s'il se passait quelque chose. La chose était réglée, il ne se passerait jamais rien. Quand j'avais su que j'aimais les hommes, j'ai mis beaucoup de temps à l'avouer. Me posant des questions, et surtout à l'avouer à mon meilleur ami. Peur que ça ne fasse comme mes parents qu'il écarte comme ça du jour au lendemain. Et pourtant, c'était loin d'être le cas. J'étais toujours le même à ces yeux. « Voilà, je peux mourir heureux, j'ai pu toucher ton petit cul vierge. Enfin, ce n'est pas ce que j'espérais, mais bon... C'est mieux que rien ! Il restera vierge, dommage ! "Mord-moi", c'est où tu veux quand tu veux. » Dis-je en lui faisant un clin d'œil, amusé. Ce n'était que de l'amusement et heureusement, ça aurait été étrange vu de l'extérieur.

Sur cette plaisanterie, on passait aux choses beaucoup plus sérieuse. J'avais senti l'hésitation dans sa voix. Son mal-être. Ce qui n'était pas lui, il était toujours sûr de ce qu'il voulait, de ces idées... À la mention d'une femme, un sourire commençait à se former sur mes lèvres. Une fille bien évidemment. « Tu…? Elle te plaît ? Tu te sens bien avec elle ? » Il n'allait pas se faire moine toute sa vie. Il fallait qu'il avance, qu'il rencontre d'autres femmes. C'est une logique, et entre nous, je le voulais mal chaste, à prier toute la journée, dans le silence. « Qu'est-ce qui te dérange ? tu sais que tu as le droit de poursuivre ta vie ! Personne ne va t'en vouloir... »

Tu te joues de lui, tu plaisantes avec ton meilleur ami en te disant qu'il n'y a pas de mal à jouer un petit peu. De toute façon depuis toutes ces années que vous vous connaissez vous avez toujours joué à ce genre de jeux. Vous vous provoquez, vous vous draguez, vous vous êtes même déjà embrassés et en soit il n'y a rien de mal à cela. Tout est clair entre vous deux, vous savez parfaitement à quoi vous attendre de cette relation donc en soit rien de malsain.

Et puis de toute façon cette relation vous rend très heureux l'un l'autre, vous vous sentez bien ensemble alors où est le mal ? Toi tu n'en vois pas. Et si ça dérange quelqu'un c'est pareil. « Je suis démasqué ! Comment tu t'en es rendu compte ? Ça se voit autant que ça mince ? J'en rêve depuis qu'on se connaît, il hante même mes nuits quand je suis tout seul, dans ma chambre.» Tu ris en entendant ses mots tout en le scrutant longuement de tes grands yeux bleus.

« Hmmm... Monsieur se touche en pensant à moi ainsi qu'à mon cul... » Tu dis amusé.

Tu sais très bien qu'il déconne en te disant tout ceci et heureusement d'ailleurs sinon votre relation serait vraiment bizarre ou malsaine et ce n'est pas le cas. De toute façon un fossé vous sépare. Tu as beau être très ouvert d'esprit sur la communauté gay il n'en reste pas moins que tu as toujours connu des filles, enfin une seule, et même si tu es curieux de savoir ce que ça fait avec un garçon il est clair que tu ne feras rien avec ce garçon là. Tu as beaucoup trop de respect pour lui pour coucher avec le blond. C'est impossible voilà tout.

Tu remues néanmoins ton cul devant lui toujours dans la plaisanterie et il te claque le cul, tu gémis faisant semblant d'avoir été excité par son geste. Mais au fond de toi tu as bien aimé qu'un homme te touche le cul. Il y a quelque chose qui s'est passé quand il t'a fait ça. Un petit quelque chose que tu n'expliques pas vraiment. C'est particulier mais en soit tu as apprécié et c'est ça que tu retiens « Voilà, je peux mourir heureux, j'ai pu toucher ton petit cul vierge. Enfin, ce n'est pas ce que j'espérais, mais bon... C'est mieux que rien ! Il restera vierge, dommage ! "Mords-moi", c'est où tu veux quand tu veux. » Tu ris en entendant ses mots tandis que tu viens lui faire un rapide bisou.

« Qui sait... Je vais peut-être bien venir te rejoindre la nuit entièrement nu dans ton lit... Je suis sûr que ça te ferait de l'effet. » Tu dis en souriant malicieusement.

Mais encore une fois tu plaisantes, tu n'es pas intéressé par lui de cette façon. Ce baiser que tu viens de lui donner pourrait faire penser le contraire mais il n'en est rien, c'est juste de la déconnade entre vous rien de plus. Toutes ces petites marques d'affection que vous vous donnez font penser sans nul doute à un couple mais en toute franchise c'est mieux que ça en reste à cela.

Tu lui parles soudainement de Helsie, petite brune qui ne te laisse pas indifférent et tu le scrutes longuement quelque peu mélancolique face à tout ceci. « Tu…? Elle te plaît ? Tu te sens bien avec elle ? » Tu hausses des épaules en entendant ses mots quelque peu blasé par la situation « Qu'est-ce qui te dérange ? tu sais que tu as le droit de poursuivre ta vie ! Personne ne va t'en vouloir... » Tu grimaces face à ses nouvelles paroles et tu soupires.

« Moi je m'en voudrais et c'est suffisant. Je ne peux plus la voir. Tout ceci doit s'arrêter, je culpabilise avec elle. Avec une fille je n'y arriverais plus. Lucie était la femme de ma vie et c'est un fait indéniable, personne ne changera ça. » Tu dis en grimaçant. « Enfin bref... »

Mais tu secoues la tête gêné et blasé par cette discussion et tu décides simplement de ne plus en parler et tu espères que ton meilleur ami ne tentera pas d'en savoir plus et donc de prolonger la discussion sur une fille qui n'existera bientôt plus du tout dans ta vie...

C'était devenu un jeu entre eux, en même temps, ils se connaissaient assez pour savoir que l'un comme l'autre . Rien des parole qui sortaient de leurs bouches n'étaient sérieux. Un coup de cœur amical qui durait depuis déjà des années déjà. Et pourtant, Killian sentait un certain amusement de la part de Fabian. Une légère moquerie, qui lui faisait redressé un sourire, assez amusé par la situation. En même temps face aux paroles assez cru de Fabian, une personne normale aurait certainement lever les yeux, ou aurait décidé de fuir pour lui échapper. Pas lui, ils en étaient plus à ce stade, et à bien y réfléchir, ils ne l'avaient jamais été..

Il éclatait de rire, sous les paroles de son meilleur ami. C'était tout à fait son genre, mais tout à fait la plaisanterie qu'ils pouvaient se balancer, pour titiller l'autre. Il avait totalement faux, Fabian était son meilleur ami même plus. Mais pas un plan, ni même une opportunité, c'était clair dans sa petite tête blonde. S'il y a bien des choses qui n'était pas clair au cours de sa vie, là ça n'avait jamais été aussi clair, et puis il avait eu trop d'échecs dans sa vie pour en avoir une autre à son tableau.

« La place libre à mes côtés sera peut-être plus disponible quand tu te décideras ! La place est chère, qu'est-ce que tu crois ! » C'est ça, en rêve ! C'est exactement la phrase qui venait de traverser son esprit. Non pas qu'il ne voulait pas. Mais ça restait quelque chose de compliquer, dans sa tête. Un blocage émotionnel, une machine complexe qui s'est formée dans sa tête avec le temps. Se persuadant qu'au final, seul n'était pas si mal. À vrai dire, s'il devait être honnête, même personne ne s'était penché pour lui faire un bisou, comme Fabian. Il n'était pas calé, sentiment, ou plutôt ça le fuyait. Mais ce geste, l'avait surpris. Ce n'était pas le premier entre eux... « Arrête de me chauffer comme ça ! Je ne serais pas responsable de ce qu'il se passera !»

Il avait l'impression d'un seul coup, de passer un interrogatoire avec toutes ces questions qui avaient franchi ces lèvres. Mais il faut le comprendre, il était... Surpris. Il n'avait encore jamais entendu parlé de cette fille, qui sortait d'un seul coup, de nul part. En fait, il n'avait même jamais entendu son meilleur ami, évoquait une fille sauf Lucie... Ce qui était étrange. Encore plus quand il coupa court à la conversation avec une brève explication.
« Ok d'accord ... » Dit-il en levant les yeux signe qu'il n'approuvait pas tellement, mais qu'il n'allait pas en rajouter plus.
« Visiblement, tu sais ce que tu veux. Tu as fait ton choix et il n'y a pas revenir dessus ! Enfin sache quand même, que tu ne vas pas resté célibataire à vie. » Et c'est lui qui parle de céliba... « Je veux dire que tu as le droit de ressentir des trucs pour une autre personne. » Lui faisait un clin d'œil, avant de rajouter « Je crois qu'il te reste plus qu'une chose à faire alors.... Si tu culpabilises dès que tu te rapproches un peu trop d'une fille. Soit tu te fais prêtre ou moine, soit tu tentes les hommes. Qui sait peut-être que ça pourrait te plaire » Dit-il avec un amusement certain. « Par contre, si tu veux des conseils ou savoir comment ça marche... oublie moi, je ne suis de mauvais conseil... » Il avait vraiment envie de rire, devant cet euphémisme.   

Vous plaisantez beaucoup tous les deux, vous jouant de l'autre et vous éclatez de rire tous les deux en entendant les conneries que l'autre peut dire. Tu le chauffes légèrement histoire de plaisanter lui disant que tu vas le rejoindre nu sous son lit et ça semble l'amuser beaucoup « La place libre à mes côtés sera peut-être plus disponible quand tu te décideras ! La place est chère, qu'est-ce que tu crois ! » Tu ris aussitôt en entendant ses mots tout en caressant sa cuisse.

« La place sera libre j'en suis certain. » Tu dis en le regardant avec un air enjôleur.

Tu lui fais ensuite un bisou sur la bouche et si ça peut faire bizarre de voir un hétéro embrasser un gay il n'en reste pas moins qu'il n'y a aucune ambigüité et qu'il n'y en aura jamais. Enfin en théorie. Tu imagines difficilement qu'il se passe un jour quelque chose entre vous et tu pars du principe que s'il avait dû se passer quelque chose ça se serait passé depuis déjà bien longtemps « Arrête de me chauffer comme ça ! Je ne serais pas responsable de ce qu'il se passera !» Tu ris en entendant ses mots tout en revenant l'embrasser mais plus sensuellement que tout à l'heure preuve en est tu passes carrément tes mains sur ses cuisses les remontant doucement puis t'arrêtes avant de palper son entrejambe.

« Te chauffer ? Moi ? Jamais de la vie. » Tu dis amusé.

Vous en arrivez ensuite à parler de Helsie et si le sujet est foncièrement gênant il n'en reste pas moins que tu en arrives bien vite à changer de sujet en faisant comprendre à ton pote que tu ne veux plus en parler et il semble respecter ça même si ça ne lui plaît pas du tout « Ok d'accord ... » Tu souris ravi qu'il respecte ta décision « Visiblement, tu sais ce que tu veux. Tu as fait ton choix et il n'y a pas revenir dessus ! Enfin sache quand même, que tu ne vas pas resté célibataire à vie. » Tu hausses des épaules en entendant ses mots tout en te mordillant la lèvre, tu n'en sais rien. « Je veux dire que tu as le droit de ressentir des trucs pour une autre personne. » C'est compliqué d'entendre ça même si en soit ça devrait faire plaisir dans ton cas tu bloques complètement face à cette simple idée « Je crois qu'il te reste plus qu'une chose à faire alors.... Si tu culpabilises dès que tu te rapproches un peu trop d'une fille. Soit tu te fais prêtre ou moine, soit tu tentes les hommes. Qui sait peut-être que ça pourrait te plaire » Tu rougis en entendant ses mots surtout en voyant que ça semble l'amuser, tu y as pensé à ça, aux mecs, au sexe gay, tu y penses beaucoup mais c'est terriblement gênant « Par contre, si tu veux des conseils ou savoir comment ça marche... oublie moi, je ne suis de mauvais conseil... » Tu acquiesces en soupirant ça tu le sais très bien, en vue de son passé c'est compliqué sans doute...

« Je suis un mauvais croyant donc il est clair que je ne finirais pas curé ou je ne sais quoi je pense que tu en es conscient. » Tu dis en t'esclaffant. « Mais je pense aux mecs ouais.. Je m'interroge beaucoup à ce sujet. » Tu confies en rougissant fortement.

Et à la suite de ça tu ne dis plus rien, c'est super gênant de lui dire tout ceci et ce, malgré la complicité que vous avez... Donc tu préfères te taire et ne pas chercher plus loin parce que tu sais que de toute façon il ne saurait sûrement pas quoi te dire...

Ce n'était pas le seul « bisou » sur la bouche qu'ils s'étaient fait. Depuis qu'ils se connaissaient enfant, on peut imaginer, qu'ils y en avaient pas mal, qui défilaient avant celui-ci. Et pas tant que ça ! Leurs jeux n'étaient jamais parti aussi loin. Parce que tout simplement tout était clair dans leurs têtes. Gâcher une amitié qui commençait à dater, était hors de question. Et de toute façon, ils faisaient un très mauvais couple ensemble. Killian haussait un sourcil à l'attention de Fabian, bien sûr de lui. Bon, il ne pouvait pas jouer sur le fait qu Fabian était bien aussi sûr, sur le sujet. Hein, il le connaissait bien, putain qu'est-ce que ça l'énervait parfois ! « Tu m'énerves ! Tu ne peux pas paraître un peu moins sûr ! J'ai l'impression de ne pas avoir de vie privée. Au fond, peut-être que c'est moi qui devrais me faire moine ! Quand j'aurais fini ma relation avec ma main...  » Dit-il en riant. Et oui, sa vie sexuelle était au stade du néant.

C'étaient des menaces, en l'air, bien sûr ! Et Fabian savait très bien l'innocence, preuve sous ces yeux à l'instant. Le blond passa sa lèvre sur sa lèvre inférieure, avec un air aguicheur. Tout était dans le jeu d'acteur, entre eux. Enfin surtout pour Fabian du coup, parce qu'Killian il est plutôt proche de la douche froide quand même. « Ce n'est pas du jeu ! » Grogne-t-il entre ces lèvres, avant de le fuir. Enfin de le repousser « Je vais te mettre une fille entre les pattes pulpeuses et aguicheuse, mec ! On verra comment tu t'en sors ! Parce que même si tu n'es pas attiré, je suis que ton boxer manquera de place » Faut dire aussi que Killian, pouvait se souvenir très clairement de sa dernière relation. Et elle datait de très loin ! Et bien ce n'était... Qu'un homme, même devant son meilleur ami. Il aurait presque boudé dans son coin, si c'était sa nature. Ou fuir parce qu'il était un peu comme ça. Mais c'était son ami, ils jouaient la transparence. 

Killian n'avait pas d'autre choix, que de se diriger vers le frigo, même là, il n'était pas sûr que ça soit une si bonne idée... Prendre un soda, s'adosser contre le bar qui séparait la cuisine, de la salle à manger. Cacher ce qu'il y avait à cacher. Et ramener son attention avec Fab. Killian en était tout à fait capable. Plus lentement... «Tu veux quelque chose ? » Il attendait une réponse. Mais ça lui permettait aussi de réfléchir à l'image du brun en prête. Ce qui était assez drôle pour lui décrocher un sourire. Il s'accouda au bar, rêveur, les yeux au ciel. « Ah dommage, je te vois si bien en costume ecclésiastique, presque moulant, les cheveux coiffaient sur le côté, brillant. Avec un air angélique... Hum... Non tu as raison, ça ne t'irais pas du tout ! » un clin d’œil dans sa direction, prenant une gorgée de sa boisson. Qui n'arrivera jamais dans son estomac, par la surprise qui venait de frapper les oreilles de Killian. Un jet de soda, sortant de sa bouche, devant lui. À cet instant, il devait vraiment ressembler à un fou. Mais il avait du mal entendre. « Pardon ? » Il n'avait jamais soupçonné son ami, d'avoir des idées comme ça. Enfin, en même temps, il l'avait toujours vu avec Lucie. Une fille, il le savait hétéro. « Depuis quand ? » Il avait le don de le surprendre. « Quelles questions, tu te poses exactement ? Je suis surpris, je ne t'ai jamais vu t'intéresser à un homme ? »

Vous vous jouez l'un de l'autre et ça semble beaucoup vous amuser tous les deux et en soit c'est précisément tout ce qui compte pour vous deux. Tu le scrutes longuement en souriant largement certain que son lit ne sera occupé par personne d'autre que lui et c'est d'ailleurs ce que tu lui dis et Killian fait une petite moue « Tu m'énerves ! Tu ne peux pas paraître un peu moins sûr ! J'ai l'impression de ne pas avoir de vie privée. Au fond, peut-être que c'est moi qui devrais me faire moine ! Quand j'aurais fini ma relation avec ma main... » Tu ris aussitôt tout en caressant sa cuisse.

« La masturbation est très importante dans la vie d'une personne. Donc ta relation avec ta main garde-la précieusement, ç'a beaucoup de valeur tu peux me croire. » Tu dis amusé.

Tu le chauffes alors tant et plus, remontant ta main jusqu'à son entrejambe que tu palpes légèrement et tu le sens entrer en érection ce qui te fait sourire immédiatement « Ce n'est pas du jeu ! » Tu le fixes amusé tandis qu'il s'éloigne repoussant ainsi ta main « Je vais te mettre une fille entre les pattes pulpeuses et aguicheuse, mec ! On verra comment tu t'en sors ! Parce que même si tu n'es pas attiré, je suis sûr que ton boxer manquera de place » Tu te mets aussitôt à rire en scrutant son entrejambe.

« Tu veux dire comme toi en ce moment ? » Tu rétorques en riant.

Tu te moques de lui oui évidemment et vu la vitesse a laquelle ton décoloré s'est barré dans la cuisine tu en conclues que ça le gêne d'avoir une petite réaction masculine comme celle-ci à ton égard. Faut dire que tu l'as bien cherché mais oui ça t'amuse beaucoup de voir que tu lui fais de l'effet comme ça. «Tu veux quelque chose ? » Tu réfléchis un instant te demandant si tu dois lui faire une blague coquine ou non mais tu optes pour le sérieux, pour une fois.

« Je veux bien une bière s'il te plaît. » Tu réponds en tournant la tête vers lui.

Lorsqu'il revient avec vos boissons tu le remercies tout en parlant de ta possible vie de prêtre mais définitivement cette idée te sort plus par les yeux qu'autre chose et tu te doutes que c'est la même chose pour lui « Ah dommage, je te vois si bien en costume ecclésiastique, presque moulant, les cheveux coiffés sur le côté, brillant. Avec un air angélique... Hum... Non tu as raison, ça ne t'irait pas du tout ! » Tu roules des yeux en entendant ses mots tandis que vous parlez de ton attirance potentielle pour les hommes et aussitôt ton ami recrache dans la direction du mur sa boisson visiblement choqué par tes mots « Pardon ? » Tu baisses les yeux gêné tandis qu'il te scrute visiblement curieux « Depuis quand ? » Tu hausses des épaules en rougissant alors qu'il poursuit « Quelles questions, tu te poses exactement ? Je suis surpris, je ne t'ai jamais vu t'intéresser à un homme ? » Tu gémis ta gêne tout en relevant la tête vers lui.

« Ce n'est pas tant que je m'y intéresse. Je me pose simplement la question. Depuis qu'elle a disparue c'est compliqué. Je ne peux pas envisager une relation avec une femme autre que ma Lucie... Tu vois ? Du coup je t'avouerais que je n'ai pas envie de finir non plus toute ma vie... Donc peut-être qu'avec un mec ça passerait... Peut-être. » Tu expliques timidement. « Mais je ne sais pas trop comment ça va se passer ni rien... J'en suis encore au stade où je m'interroge, je n'ai donc rencontré personne. » Tu t'empresses d'ajouter...

Killian leva les yeux au ciel à la remarque de son meilleur ami. Sérieusement, maintenant, il lui faisait un cour psychologique, sur l'importance de sa main dans une relation purement de bien-être. Franchement, il aurait tout vu, mais il n'était pas vraiment surpris. Car c'était bien son genre, et ça le faisait encore assez rire. La preuve étant, c'est qu'il était en train de rire juste à cet instant, face à la débilité qu'il venait de sortir. C'était son style, mais honnêtement Killian s'ennuierait si Fabian se comportait différemment. « Merci pour ce petit cour de psycho docteur Freud !  Je vois que tu es un fin connaisseur ! » Dit-il amusé.  


Que pouvait-il répondre à ça. Son meilleur ami avait toujours le dernier, même pour le mettre mal à l'aise. Et la franchement, il avait réussi à la perfection. Son majeur se présenta magnifiquement en face de son visage, de le remarque de Fabian au sujet de so bosse, montrant son mécontentement ou plutôt un subterfuge face à sa gêne. En plus du fuir vers la cuisine, pour se cacher. Il n'allait pas alimenter sa moquerie en plus, bien qu'il avait le sentiment que c'était trop tard, et qu'il ne pouvait rien faire contre ça. Et il espérait aussi qu'il oublie vite cet incident ! Pourquoi, il n'y croit pas lui-même ? Bref, il préférait se concentrer sur autre chose. Bière en main, se posant à sa place initiale. Killian était loin d'imaginer la tournure qu'allait prendre la conversation. Et il se rendait assez vite par sa réaction, qu'il avait mal agit. Sa surprise était là, c'est vrai, voir même démesuré. Ce qu'il regretta assez vite. Son sourcil se fronça, en soupirant. Attentif aux explications de son ami. En essayant de se mettre à sa place. « Je suis désolé, j'ai mal réagi. Tu n'as pas à être gêné par cette conversation avec moi... » Quand il avit eu des problèmes à l'poque, lui, il était là. Répondant présent, sans montrer la moindre réaction qui aurait pu le blesser. « Tu sais ce que je pense... Je crois que tu te prends trop la tête ! Personne n'a envie de finir seul, on est tout simplement pas fait pour ça ! Bien qu'elle te manque parce que vous avez vécu quelque chose. Mais ça ne veut pas dire que tu n'aimes plus non plus... ». Il s'avança sur ces coudes pour faire à Fabian. «  Et très franchement, ne teste pas avec un mec simplement pour te prouver quelque chose. C'est une très mauvaise idée ! Ça fera une mauvaise expérience, et tout ce qui va avec. Tu vas être dégoûté et te dégoûter... » Dit-il sérieusement. « Tu te défends bien vite, en disant que tu n'as personne. »  Lâcha-t-il amusé. « Ne t'inquiète pas, je ne suis pas flic. C'est bien de voir toutes les possibilités, mais tu n'as jamais été tenté par un mec ? Le détaillé ou être attirer ? » Ces paroles étaient calmes et réfléchies.