det är inte den sista natten. utlovas. † svess #2

it's not the last night. promised.
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Mes cartons sont déjà fait, enfin, plusieurs de mes cartons sont faits. Je sais que beaucoup ne s’entendent pas à ça, mais pour le coup j’ai besoin, ce besoin de me retrouver enfin chez moi dans mon appartement mais surtout d’avoir mon endroit à moi et rien qu’à moi en faite. Pouvoir faire mes propres peintures comme j’en ai envie, sans que personne ne me dise quoi que ce soit parce que je mets le bazard un peu partout, parce que mes toiles déranges, parce que je préfère rester planquer dans ma chambre. Alors ouais, je n’ai pas prévenu grand monde voir même personne, mais toi, j’en suis obliger de te le dire ce soir, tu es ma petite préféré, le petit oiseau qui à juste besoin de voler de ses propres ailes, celui qui fait une part de bonheur, un rayon de soleil dans une part d’ombre en réalité. C’est sur que ouais, ouais ça me fait plaisir de te voir, de te parler mais aussi de passer des moments avec toi. Alors c’est pour ça que ce soir, je savais qu’il y avait personne sauf nous deux, juste pour que l’on puisse profité pour faire a manger nous faire un petit repas rien qu’à nous deux et encore : ce faire une soirée film avec du vin. Alors que je continue ma petite cuisine, je suis entrain de te préparer mon plat favoris et celui que tu aimes pour la même occasion; ce bourguignon de boeuf. Celui qui est bien plus tendre que délicat en bouche, celui qui à le petit goût de perfection mais aussi que personne n’arrive à reproduire. Avec la musique en fond je me mets à déhancher doucement tout en continuant à goûter ma sauce pour savoir si elle est parfaite ou pas. J’entends pas que quelqu’un entre, c’est de la que je me mets à chanter haut et fort “I want to break free” sans même me gêner. C’est de là que j’entends que quelqu’un baisse la musique. Je me retourne un peu surpris mais je vois ton visage, ton sourire aux lèvres et je me rends compte que tu te moque de moi. « Quoi ? » Je dis d’un air innocent en ayant ma spatule dans les mains tout en te regardant. Je sais que tu vas t’approcher de moi, puis je me retourne en haussant des épaules tout en souriant. « Tu ne devais pas rentré plus tard miss ? » je dis en souriant, je dépose ma spatule sur la casserole après l’avoir couvert. Puis je viens alors doucement m’approcher de ta personne et dépose un baiser sur ta joue. Ouais je ne t’es pas vue de la journée alors bon, faut bien que je te salut non ? Et comme à mon habitude, le baiser sur ta joue. Alors que je viens ouvrir un placard pour attrapé deux verres a pied puis une fois que je les ais déposer sur le plan de travail je prends la bouteille de rouge et je me mets face à toi tout en l’ouvrant. « Bonne journée au faite ? » je souris, mais aussi, je sais que plus j’attends le moment de te parler plus ça sera plus simple. Mais surtout je préfère que tu sois en forme pour que te parler, et encore mieux que tu sois détendus. Parce que bon, une journée de boulot n’est jamais de tout repos. Ce n’est pas parce que moi je n’ai pas travaillé aujourd’hui pour finir mes cartons mais surtout pour débarrasser mon locale dans l’appartement pour enfin commencé à m’installé. Je sais que ça te fera un choque mais je ne veux pas être brutal. Je n’ai pas envie de te choquer et encore pire que tu sois triste. Alors que je te propose de t’installer pour que tu me racontes tout, je nous serre les deux verres. Une fois que tu es installé, je viens m’approcher de toi et je te tends ton verre doucement. « Après tout ça, j’espère que tu as faim. Bon, je sais très, tu es forte tu as déjà reconnus l’odeur de se que je te prépare. » je dis en riant doucement, mais je viens alors te laisser le temps de me parler. Je retourne derrière mes fourneaux pour pouvoir surveiller que tout sois correctement cuit.

it's not the last night. promised.
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J’avais que d’avoir parler avec toi toutes la journée ma redonner le sourire, sacrément même. Même si d’un côté avec tout ça, je n’avais pas trop envie de partir mais j’en avais besoin, rien que pour mon morale en faite. Mais c’est aussi l’endroit où tu pourra venir quand tu voudras pour que l’on soit plus au calme pour parler ou bien même pour passer des soirées tranquille. C’est vraies que quand on se fait une soirée tout les deux on à toujours quelqu’un qui n’arrête pas de nous déranger mais c’est aussi un petit problème. J’avoue être surpris mais agréablement surpris de voir que c’est toi qui est présent à ce moment là. « Oh non rien ! Je constate juste que j'ai fini par te contaminer à toujours chanter aux quatre coins de l'appartement. » Je me mets doucement à rire. « Oh que oui tu m’as contaminé tu sais que maintenant je chante quand je dessine ou je peins ? » je dis en te tirant la langue avec amusement même. « Un bon vieux rock. Comme le jour où l'on s'est rencontrés tu te souviens ? » Je viens faire un oui de la tête, comment ne pas m’en souvenir ? C’est vraie quand j’étais rentré ce jour là je ne m’aurais pas attendus à voir, surtout à entendre un bon vieux rock surtout que j’étais un peu le seul à l’écouter de la colocation. C’est alors que je te demande si tu ne devais pas rentrer plus tard que ça. « Si mais j'ai une patronne géniale ! Il n'y avait personne au bar alors elle m'a laissé partir plus tôt. » Je t’écoute quand tu me dis ça, tout en venant vers toi. « mais c’est super ça ! tas patronne est génial même ! » Alors que j’embrasse ta joue et je te laisse faire quand tu me le rends. Alors que ma question était posé je te laisse y répondre en ouvrant la bouteille puis je nous sers les deux verres de vin. « Très bonne. Avec tout ce temps libre j'ai pu tester plein de nouveaux cocktails. Si tu es sage je t'en préparerais un tout à l'heure ! Mais après manger parce que je vois que tu me réserves une belle surprise. » Je souris quand tu me dis et je prends une visage d’homme ultra sage. « Je suis toujours très sage moi ! Et ouais, ouais j’aimerais beaucoup goûter l’un de t’es coktails parce que je suis que tu as du talent ! » je dis sincèrement tout en souriant, et ouais, ouais je crois en toi je crois en ce que tu fais ! Quand je vois que tes sens s’éveille après avoir parler de la bouffe. Je ne peux pas m’empêcher d’échapper un petit rire en te voyant faire. « Tu as fais un bourguignon ! Ma parole tu es parfait ! Bon à marier. Fais gaffe je pourrais vite prendre goût à être chouchoutée de la sorte ! » Mon rire se fait encore plus fort quand tu me dis ça, mais en réalité si tu savais que je ne reste pas ça serait plus pareil pour le coup je suis sur que tu viendrais exprès pour que je te fasse à manger rien que pour toi, comme là en réalité. Ca ne me dérangerait pas et tu le sais très bien en faite. « Un Saint Amour. Où as tu trouvé cette merveille ? C'est un très bon vin français. » Je souris en te regardant, puis après avoir bu un gorgée de ce nectar je me retourne doucement pour continuer ma cuisine. « Je trouve toujours tout ce que je veux sache le. C’est mon secret ça ! » Je dis avec amusement, mais aussi je sais que tu m’avais parler de tes voyage. Un repas français, avec un bon vin français, quoi de mieux ? Je ne m’attendais pas a te voir à mes côté quand la musique a changer, je te laisse faire en souriant. Quand tu te resserre contre moi, je passe doucement une main au creu de t’es reins en te gardant contre moi et je te prends l’autre main pour venir suivre ton pas de danse, je te laisse me faire tourner en riant. « Et en plus il sait danser ! Mais quel homme ! » Je te garde contre moi, puis je viens enchanté un autre pas de danse suivant la musique sans te lâcher et cette fois c’est à moi de te faire tourner sur toi même en t’observant. « Si tu savais tout les talents cachés que j’ai tu serais surprise. » Je dis en gardant ta main dans la mienne puis, je viens doucement te lâcher malgré moi, laissant ma seconde main frôler ta hanche puis j’attrape mon verre pour boire une gorgée avant de finir réellement ma cuisine. La cuisson allait être prête, à point même c’est ce qui est parfait.

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C’est vrai que quand Jane est partie comme ça du jour au lendemain sans même donner de nouvelle ou de raison ça m’avait complètement briser et je m’étais renfermer sur moi-même. Mais au fur et à mesur avec toi je me suis libéré et tu m’as un peu comme redonner goût à la vie si je peux dire, ça faisait une éternité que je n’étais pas moi-même, ce mec toujours souriant, a aimer la vie malgré mes magouilles avec mon cousin. Alors que oui, oui tu m’as contaminé a chanté ce que je t’avoue que même en dessinant ou peignant je le fais c’était un peu de ta faute ou simplement parce que je suis plus joyeux. Sachant que Sannah est toujours en ville ça ne me dérange plus du tout. « Alors non je ne savais pas mais je paierais cher pour voir ça. » Je laisse mon rire se faire entendre quand tu me dis ça. « C’est une autre histoire ça. » Je dis en souriant, même si j’aime pas trop que l’on entre quand je suis occupé, pour mes élèves c’est autre chose, je suis plus sérieux avec eux, plus dans l’esprit du professeur mais là, quand c’est mon propre personnelle je n’aime pas trop même si un jour je devrais m’habituer. Sannah ne ma jamais vue peindre, surement parce que j’avais horreur qu’elle me pose toutes ses questions stupide du “pourquoi tu reproduis” mais… laisse moi tranquille, laisse moi faire mon affaire et aussi mon plaisir en faite. Alors que tu étais enfin installé et que tu me parle de ta patronne, je viens aussi être agréablement surpris, mais c’est vrai que tu m’as toujours dis que tu faisais énormément d’heures quand elle avait besoin de toi. Alors que je viens te dire que je suis toujours sage et que je “mérite” de goûter tes cocktails: « Toi toujours sage ? Ça reste à prouver. » Je me retourne en souriant, puis je hausse des épaules je sais très bien qu’à un moment donné tu ne pourra pas t’empêcher de me faire goûter tout ça. Mais je te laisse déguster le vin, et te délecter de l’odeur que la cuisine ressort. Je te dis aussi que j’ai mon secret pour toujours trouver ce que je veux et c’était la vérité. « Il va falloir partager tes adresses Bailor. Je tuerais pour de la bonne gastronomie française. » Je viens alors faire un non de la tête, un secret reste un secret, mais oui je pourrais te ramener ce que tu veux en réalité. « Et je ne suis pas une grande cuisinière mais je me doute qu'un bourguignon ne se fait pas comme ça tu as du passer un bon moment au fourneaux. C'est... beaucoup trop gentil à toi. » Je viens te jette un oeil en souriant, je savais très bien que tu aimes quand je te fais la cuisine mais aussi que c’est ta façon a toi de me dire merci, c’est pour ça que je ne rajoute rien derrière. Alors que tu avais changer de musique, ce qui ne me dérangeait pas du tout. Mais c’est au moment ou je te sens venir vers moi pour mener la danse, ma main sur ta hanche et l’autre dans la tienne te laissant faire, mais rapidement les rôles changent et je prendre le relais. C’est moi qui te fais danser, mes talents cachés ressorte encore, mais oui, c’est la première fois que nous faisons ce genre de chose. C’est tellement plus agréable quand nous sommes que tous les deux au lieu d’avoir tout le monde autour de nous. Alors que je dois retourner au fourneau je te lâche doucement à contre coeur pour ma part, mais je vois que c’est réciproque. Alors que je viens doucement passé une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière. « J'ai hate d'apprendre à les découvrir. » « Tu peux, mais aussi tu serais surprise je pense. » je dis en souriant, venant doucement humidifier mes lèvres du bout de ma langue comme pour caché un petit soupire, ce petit soupire que l’on a quand on a pas envie de se détacher de la personne mais surtout que l’on a envie de retourner près d’elle. Celui qui nous fait tout bousculer dans notre tête et nous fait posé des tas de question. Ce que j’évit de faire à ce moments présent. « Je vais mettre quelque chose un peu plus dans le thème. » Je hoche de la tête et te laisse faire. Quand j’entends France Gall je ne peux pas m’empêcher de rire. « Oh non ! » je dis franchement, j’ai tellement entendus cette musique quand j’étais en France que je ne m’attendais pas à ce que tu l’as mettes. « C'est prêt ? Je meurs de faim. » je fai un oui de la tête quand tu me poses cette question. « Et si on mangeait sur le balcon ? » Tu sais très bien que tout me va. « Avec plaisir, je te laisse choisir rien ne me dérange pour ma part. » je dis tranquillement en commençant à danser sur cette musique. Alors je te laisse installé la table pendant que je coupe le feu. « Tu veux que je t'aide à emporter un plat à l'extérieur ou c'est bon ? » Je te fais un signe de la tête d’aller t'installer pendant que je prends le plat en main en te suivant. Une fois à table, mais aussi installé je prends une gorgée de mon verre de vin. « Tu nous sers ce petit bijou? Comment t'es venu l'idée de préparer un tel plat ? Tu as déjà voyagé en France ? » Je rigole puis je viens alors te servir, puis je me sers a mon tour. « Exactement, j’ai fait la France entière pour ne pas te mentir, mais aussi des tas d’autre pays. » je dis tranquillement en faisant un oui de la tête. Puis je viens alors m’installer correctement en te regardant. « Mais ceux pour qui je donnerais tout pour y retourner c’est la Russie, la Suède et la Grèce en faite. » je te dis en souriant. « Mais je parle aussi plusieurs langues, couramment on va dire. » je dis en riant doucement, puis je commence a manger doucement après t’avoir souhaité un bon appétit en suédois.

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Alors que nous venons de nous séparer, je me dirige rapidement vers la cuisine que je finis rapidement, puis quand j’entends la voix de France Gall je râle un peu. Je l’ai trop écouté mais je vois que tu n’entends pas spécialement et que tu préfères la laisser. « Vive la France » Je laisse un petit rire m’échapper quand tu t’exprimes en français, ouais on a ce petit accent qui nous fait dire qu’on connaît la langue mais qu’on a encore l’accent. Alors que tu m’aide a mettre la table, et que j’apporte les plat. Une fois installé, je nous sers puis je te pose quelques questions, sur ton trajet en France. Je savais que tu m’en avais un peu parler mais ce n’est pas pour autant qu’on a prit le temps de bien discuter la dessus. Mais ma question se retourne rapidement vers moi. Alors je n’hésite pas à te dire les pays que j’ai visité, pour plutôt dans lesquels je suis aller pour le “travail”. « Wow. Joli parcours. » Je souris doucement en te regardant. Je hausse doucement des épaules puis je viens boire un peu de mon vin doucement. Si tu savais pourquoi je suis aller là-bas je pense que tu ne dirais pas la même chose. « Passionné d'art comme tu es tu as du te régaler en Grèce. Et en France aussi. » Je hoche doucement la tête. « Si tu savais à quel point j’ai aimé la Grèce. Mais dirait pas comme ça, la Russie aussi on a un sacré potentiel niveau art. Il n’égale pas la France mais quand même. » Je dis doucement en te regardant. Tout en souriant un peu, la Russie je suis bannis on va dire, du moins sous mon autre nom. Je pense que je pourrais y retourner mais j’en suis moins sur. « J'y ai vécu quelques mois. C'est là-bas que j'ai choisi de faire mon stage de dernière année quand j'étais étudiante. Quelle est ta ville préférée ? Je suis tombée amoureuse de Lyon quand j'y suis allée la toute première fois. J'y suis déjà retournée depuis mais je donnerais n'importe quoi pour faire encore une balade le long des quais du Rhône. » Je t’observe et je te vois rêveuse, mais aussi tout aussi nostalgique en repensant à tout ça. « Pour moi c’était Nice, une petite ville mais qui est très jolie et aussi mouvementé. J’ai beaucoup aimé la balade des anglais là-bas. » Je dis doucement mais tout aussi pensif, je l’avais fais avec Sannah quand on était encore bien amoureux mais aussi prêt à se fiancer, donc ouais c’est quand même quelque chose d’assez nostalgique pour ma part. Alors que je passe a autre chose en te souhaitant un bon appétit en suédois, je relève doucement le regarde « bon appétit » je souris doucement puis je viens doucement pioché dans mon assiette pour doucement manger, même tranquillement. « C'est délicieux. » Je rigole doucement en t’observant. Je te laisse déguster une nouvelle fois pour que tu sois sur que ça soit ça, mais je vois que je fais une heureuse pour le coup. « Tu maîtrises quelles langues ? Si tu veux quand on est ensemble on peut parler en français. C'est toujours sympa de pratiquer, tout se perd si vite maintenant. » Je fais une petite moue réfléchis. « Alors, le Suédois, le Russe, le Français j’ai quelque notions d’allemand et là je me suis mis à l’italien. » je dis en souriant.  « C’est avec plaisir de reprendre un peu la langue Française. » Je dis avec mon accent, mais c’est vrai que ce n’est pas la langue que je pratique le plus en réalité.  « Après pour t’avouer je pratique tellement plus souvent le Suédois que je Français, j’ai peur d’avoir perdu... » je dis en haussant doucement des épaules, tout en venant doucement manger mon assiette. « C'est bon de savoir qu'il existe d'autres globe trotter. » Quand tu me dis ça, je laisse juste apparaître un sourire sur mes lèvres. Tu as raison mais pour moi ce n’était pas juste pour visité les pays, c’était pour autres choses, cette chose que je cache depuis un petit moment pour ne pas mentir. Seul mon frère Jake et Sannah sont au courant de ce que je fais réellement.

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Ce dîner était quand même une bonne idée pour tout les deux, déjà de un nous sommes seuls dans la maison mais aussi on peut parler librement. Ce qui est bien rare ici. C’était aussi pour cette raison que j’ai décidé de partir le plus rapidement possible. Je n’étais pas libre de faire ce que je souhaitais. Mais c’était comme ça. après tout, je sais très bien que ouais, ça ne sera pas un plaisir pour toi ni pour les autres, mais au moins quand tu viendras on sera toujours aussi libre et pourquoi pas être enfin nous-même sans jugement ? M’enfin, je me suis aussi surpris a t’observer plusieurs fois dans la soirée, ta façon de parler, de sourire mais aussi de me regarder. Je suis observateur et je ne m’en cache pas une seule seconde pour le coup. Alors que oui, je serais aussi du genre à être franc, rapide et aussi rentre dedans quand une personne me plait ? Ou je suis plutôt comme ça, avec les personnes que j’ai envie de mettre dans mon lit ? Je pense. En y repensant bien, pour Sannah j’ai pris mon temps, comme je prends mon temps avec toi. Aller trop vite, ça m’a déjà valu des plumes et aussi quatre ans de ma vie. Sannah n’est pas un bon exemple en vrai. Alors que nous parlons de nos voyages, ceux qu’on a fait mais aussi on parle principalement de la france. Je t’avoue qu’avoir perdu la langue Française a mon grand regret pour le coup. « ton accent est très mignon. » Je me mets à sourire en te regardant. « le tiens aussi sache le ! » Naturellement je te réponds en français, ouais je ne sais pas, peut-être qu’en parlant cette langue avec quelqu’un qui la parle, ça me reviendrait surement naturellement ? Je ne sais pas du tout. C’est alors que je viens t’avouer un petit truc, le suédois, je le pratique plus souvent que le français, mais j’en donne pas la raison. Après j’ai quand même des connaissances là-bas qui font que je suis toujours en contact et que je n’hésite pas à parler encore avec eux. Et puis en prison, l’homme, le vieille homme qui me “protégeait” était suédois lui aussi. Ca m’arrangeait pas mal pour garder la langue. « Raison de plus pour s'entraîner. Je peux t'apprendre quelques notions d'espagnol et d'allemand en échange d'expressions suédoises aussi si tu veux. » Je te regarde en réfléchissant un instant. « Je ne dirais pas non à l’allemand, mais l’espagnol.. je ne sais pas trop cette langue m’attire pas trop en réalité. » je dis en haussant doucement des épaules, mais j’accepte volontier pour l’allemand.
Mais plus on parle de tout ça, plus certains souvenirs me revient à l’esprit. Des souvenirs pas très joyeux, ou ceux qui doivent être joyeux ne le sont plus car la personne avec qui je les aient partagés ma littéralement poignarder dans le dos. Alors oui je suis assez pensif, j’avais finis mon repas a mon tour, mais je n’avais pas remarqué mon verre vide et qui sait remplis de ta main. Un coude appuyé sur le rebord de la chaise, après ma main qui frotte doucement ma barbe en étant trop pensif. C’est ta voix qui me fait revenir à nous doucement. « Tout va bien ? » Je viens doucement déposer mon regard sur ta personne en souriant doucement et fait un petit oui de la tête. « Tu as l'air pensif. Je t'ai perdu l'espace d'un instant. » Je me pince doucement mes lèvres, puis je me redresse sur ma chaise. Je prends doucement mon verre en main en te regardant. « Il faut que je te dise quelque chose Tess... » Je ne suis pas doué pour annoncer les “mauvaises” nouvelles en réalité. Alors je ne sais pas trop comment m’y prendre. Je prends une petite gorgé de ma boisson. « C’est ma dernière soirée à la colocation Tess... » Je te regarde doucement en laissant un petit soupire m’échapper, je ne peux pas te laisser rien qu’avec ça. « J’ai trouver un appartement à West Bay. Je… Je ne me vois plus vivre ici, surtout que je ne peux pas emmener la petite blonde ici pour la garder parce que… Et bien y a pas assez d’intimité et connaissant Maya elle a un sale caractère et ferait la tête toute la soirée. » je me laisse tomber sur le dossier de ma chaise, si je devais te dire aussi que c’est pour mieux gérer nos affaires avec Jake, je pense que tu ne voudrais plus me voir alors je trouve d’autre excuse crédible et qui passe complètement. « C’est un peu comme ce soir, on a de la chance d’être que les deux, mais pour combien de temps encore… ? on ne sait pas une seule seconde. Et j’ai besoin d’avoir mon cocon, mon chez moi, un endroit ou j’aurais la tête reposer en rentrant des cours pour souffler mais aussi mon endroit pour pouvoir dessiner tranquillement m’étaler comme je veux… » je passe doucement une main dans mes cheveux en te disant tout ça, mais aussi je viens te regarder, pourvoir ta réaction...

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C’est vrai que parler de nos voyages mais aussi des langues que l’on parle ou que l’on aimerais parler c’est assez amusant et quand tu me taquine sur le fait de ne pas savoir rouler les R je fais un non de la tête. En réalité, pour l’italien faut bien rouler les R aussi donc c’est assez amusant pour le coup, mais ce n’est pas le principal. On arrive a mettre un point sur notre conversation mais aussi à avoir un de ses petits silences, silence pas si pesant que ça, silence où l’on est mutuellement plonger dans nos souvenirs, des souvenirs qui sont pesants pour ma part, souvenirs que j’aimerais oublier en quelques sortes mais qui ne me quitteront jamais. C’est de là que la question arrive, que ta douce voix me fait revenir à moi, à nous en faite. Ton regard, ta voix, je me demande si je dois bien faire de te le dire, de tout t’avouer, mais aussi de te dire pourquoi je dois partir d’ici, mais il le faut… Je ne peux pas te laisser dans le dénis comme ça. « Oh... » je comprends que dans ta voix ce n’est pas se que tu attends mai, d’un côté je cherche mes mots, je cherche le petit truc pour te dire pourquoi pas, pourquoi c’est décision, je sens que mes mots ne sont pas très claire, mais aussi je bafouille un peu pour savoir comment m’y prendre. Ca fait longtemps que je ne me suis pas sentis si bien avec une femme, et cette femme c’est toi. Alors oui, je viens bafouillé, ne pas savoir comment ni quoi dire. J’étais un peu désespéré a ne pas avoir su comment t’expliquer la raison de mon départ. J’avais un peu baisser les bras, perdu espoire pour que tu puisses comprendre mais je suis tellement mal à droit ce soir que … C’était difficile. C’est là que je sens ta main sur la mienne, pour venir l’attraper, pour la prendre dans la tienne. Je la serre doucement puis je relève mon regard noisette sur ta personne. Je me pince doucement les lèvres en t’écoutant. « Je comprend parfaitement. » Comme un soulagement se fait dans mon coeur, j’espérais que tu comprennes mais là, tu me surprends. Me surprends de me comprendre aussi vite. Toi qui a toujours besoin de voir du monde, d’être entouré de monde. Comparé a moi qui est casanier. « Je ne vais pas te cacher que je suis un peu triste mais ça va passer. Et puis ce n'est pas comme si on allait plus se voir. » Quand tu prends la parole je t’écoute, je ne te coupe pas une seule seconde. Mais au moment ou tu retire ta main de la mienne j’avais pas envie, je voulais continuer a avoir ce contact entre nous deux. « Je ne suis pas très étonnée en réalité. Tu es toujours en train de bouger à droite à gauche ce ne doit pas être évident pour toi de faire tous ces allers retours entre l'université, chez ton cousin et ici. Puis même quand tu es là tu restes souvent dans ta tanière, tu as besoin de tranquillité pour travailler, je ne suis pas véritablement certaine que tu te plaises tant que ça en colocation. » mais je garde mon regard dans la tienne, je t’écoute attentivement. Ton sourire, tes mots, ta façon d’être, tout me fait sourire. Qui tu es, tu es une personne plus que formidable en réalité et sans mentir ça me fait plus que tu bien d’avoir une personne comme toi. « Tu es un ange de me comprendre et de ne pas m’en vouloir Tess. » je dis calmement mais aussi d’un façon assez douce, à ma manière, une manière de te dire merci. « Est-ce que j'ai ma chambre à moi dans ton nouvel appartement ? Tu sais que ça m'aiderait beaucoup à accepter la situation. » Je ne peux pas m'empêcher de rire doucement quand tu me dis ça. « Je ne sais pas ça, mais ce que je sais c’est que ça peut être une deuxième résidence pour toi. » je dis en me levant tranquillement avant de venir vers toi. Je prends doucement ta main pour que toi aussi tu te lève et que je puisse venir te prendre contre moi, dans mes bras. Cette façon aussi est la meilleure pour te remercié. Ou tout simplement parce que j’ai besoin de ce contacte, un contact de chaleur.